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PIVETTE

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Les expérimentations, c’est ce que j’adore le plus dans la vie. Bon le plus, peut-être pas, mais vous voyez le genre. Mais je suis toujours ouvert à de nouvelles aventures. Je dois m’avouer chanceux d’avoir Joy avec moi pour embarquer dans mes idées sans trop questionner ma santé mentale. Encore une fois, je lui ai lancé une idée et elle l’a accepté. Peut-être avec regret cette fois au vu de comment elle a fini par partir. Le désintérêt je soupçonne. Après, c’est compréhensible. J’ai eu beau essayer, mais l’attention de l’homme semblait bien trop rivé sur moi et pas assez sur elle, pour ne pas dire aucunement.. Mon esprit dans son état normal l’aurait retenu ou rejoint, mais là, en vue de la situation dans laquelle je me trouvais, la réflexion n’était pas à son plus fort. Alors je l’ai laissé partir et je me suis laissé aller dans les merveilles du plaisir à deux. Enfin merveilles.. C’était avant qu’il essaie de me vider de tout mon air. Ne vous méprenez pas, un brin d’asphyxie raisonnable et bien contrôlé peut être apprécié, mais ce n’était pas comme ça que ça se passait à ce moment-là. Il avait commencé doucement, mais plus ça allait, plus il serrait et ce, même si je lui demandais, autant que possible, de relâcher sa prise. Je pouvais très bien sentir ses ongles s’enfoncer dans ma peau et limite, j’avais l’impression que ma trachée se renfonçait dans ma gorge. Ceux qui me connaisse savent très bien que je ne suis pas quelqu’un de violent dans la vie, mais là, ça avait été plus fort que moi. Quand on arrive plus à respirer et qu’on commence à voir des étoiles là où il n’y en a pas, c’est problématique. Y’a peut-être des gens que ça excite d’avoir l’impression de se faire lentement tuer par une un psychopathe, mais moi, c’est pas le cas. Surtout quand il n’y a aucun respect du bien de l’autre, aucune écoute sur les requêtes. C’est pour cette raison que je me suis permis un instant de violence et que je lui ai balancé mon poing en pleine figure et sans délicatesse vu comment ça me fait mal, mais ça vaut la peine. Il me lâche aussitôt, ce qui me permet de respirer dans la joie et de le regarder se reculer. Non mais ça va pas la tête ? Me dit-il d’un ton plus qu’offusqué. Ça se voit dans son visage qu’il n’est pas encore satisfait et qu’il en veut plus. J’aime bien les animaux, mais lui, il a l’air d’une bête sauvage prête à sauter à la gorge de sa proie et non, pas dans le bon sens du terme. Je me lève aussitôt que j’aperçois ce regard et ramasse mon jogging pour l’enfiler. J’en profite par le fait même pour ramasser ses vêtements et les lui lancer, parce que non, je ne m’approcherai pas. Rhabilles toi et fous le camps d’ici. Il s’obstine un peu, mais fini par abandonner.
Je le laisse seul dans la chambre, préférant aller me verser un verre d’eau et rejoindre Joy sur le canapé. Je lui fais un sourire avant de me caler un peu pour pouvoir placer ma tête sur son épaule et regarder l’écran de son portable. Ah mais c’est fini maintenant. Et on peut dire que non, c’était pas le meilleur. Elle va bien ta cousine ? Oui, je me permets. Depuis le temps, Joy sait très bien que je suis extrêmement curieux et que j’ai tendance à ne pas me mêler de mes affaires. C’est pas méchamment, je ne me sers pas de ce que je vois pour quoi que ce soit, si ce n’est peut-être que de faire la morale sur quelque chose qui ne devrait pas être fait. Non, j’aime juste savoir ce qui se passe dans la vie. Je soupire un peu en passant la main sur mon cou et hausse les sourcil en sentant une certaine humidité. Après vérification de ma main, je remarque qu’il y a un peu de sang, pas beaucoup, mais quand-même. Quand je disais que je sentais ses ongles dans ma peau, je mentais pas. Je m’étire donc pour prendre un mouchoir et essuyer le tout. J’ai la flemme de me lever pour aller me laver tout de suite.

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PIVETTE

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J’ai essayé de faire diversion, mais clairement, ça n’a pas fonctionné. Je sursaute presque lorsqu’elle pose un brin trop brusquement sa main sur mon torse pour mieux m’observer. Sur le coup, je me redresse, n’étant de ce fait plus appuyé sur elle. Je penche la tête un brin sur le côté en la regardant perdre son sourire et je soupire. C’est réthorique comme question, hein ? Je n’essaie même pas de la retenir quand je la vois se lever et se diriger vers l’homme qui sort enfin de ma chambre. Je lâche un rire en la voyant virer en mode psycho. Il y a quelques chose de sexy dans tout ça, honnêtement. Je me contente de rester tranquillement assis à ma place en l’écoutant gueuler après cet homme. Le pauvre.. Elle ne le ménage pas. Bon après, elle me dira surement qu’il l’a cherché, que c’est un connard ou un truc du genre. J’arque le sourcil par contre lorsqu’elle mentionne les flics et tout. Non, clairement elle ne l’a pas fait, ça en vaut pas la peine… Non ? Peut-être… Je ferme les yeux en laissant tomber ma tête contre le dossier du divan. Du moins, mon plan initial, mais je calcule mal ma position et cogne ma tête contre le mur. Aïe.. Je me replace et appuie réellement ma tête sur le dossier cette fois. Oui eomma Je la laisse observer sans rien dire et attend sagement qu’elle revienne. J’aurais aussi pu aller me laver tu sais ? Je dis ça, mais je ne l’empêche pas de faire pour autant. Je sais que peu importe ce que je dirai, elle va le faire pareil alors aussi bien être coopératif. Je ris légèrement sous le contact du coton contre ma peau, bah oui, ça chatouille bon. Je hausse par contre le sourcil lorsqu’elle met un pansement. Le pansement était nécessaire ? Quand on a des poils de barbe qui s’étendent un peu partout, même s’ils sont rasés, parce que ça repousse, bien disons que les pansements c’est pas agréable. Ça colle et ensuite ça te fait une épilation gratuite que t’avais pas besoin. C’est loin d’être plaisant.
Lorsqu’elle reprend place sur le canapé, je me laisse aller contre elle, posant ma tête sur son épaule lorsque celle-ci est libre de ses mouvements. Je roule les yeux en la pokant dans les côtes. Eh, c’est pas la fin du monde. Je suis un grand garçon, je suis capable de me débrouiller en cas de problème. Et puis, t’as bien géré la sortie alors ça va.! Je m’étire pour prendre sa tasse de thé et me permets de sentir son contenu. Je dois m’avouer surpris, comme à chaque fois, par la bonne odeur qu’elle dégage. Je me tente une gorge, mais cette fois c’est une grimace qui s’étampe sur mon visage. Ugh. C’est traitre.! Ça sent super bon, mais ça goûte mauvais… Comment tu fais pour boire cette horreur ? Ce n’est pas un secret, moi et les thés, ça fait 24. Mais je ne me dompte pas, je continue de lui voler des gorgées et être dégouter chaque fois.

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J’éclate de rire à la réplique qu’elle me sort. C’est plus fort que moi, je ne m’y attendais vraiment pas à celle là.! Je lève le bras pour le sentir, pas réellement pour savoir l’odeur que ça donne, mais juste pour embarquer dans le jeu. C’est ça que je vais sentir quand je vais être rendu vieux ? Non pas que je me considère comme étant un pervers et un futur vieux creep, loin de là. Je la laisse sagement finir ce qu’elle entreprend et je baisse la tête pour la regarder un coup fini. J’affiche un air faussement horrifié à l’idée d’être décapité. Non mais ça c’est pas possible ! Comment tu vas t’en sortir sans moi ? Qui va prendre soin de Jackie ? Je lui tire la langue lorsqu’elle parle de mon visage. Ah c’est ça, c’est que mon joli minois qui t’intéresse hein ? Bien-sûr que je ne pense pas ce que je dis.! Si c’était vraiment le cas, elle irait voir bien d’autre personne pour combler le besoin de voir des beaux visages.

Installé confortablement contre elle, je tente à ma façon d’apaiser la situation. Elle se sent mal, mais elle n’a rien à se reprocher. C’est pas comme si elle avait pu se douter que ça arriverait. Si elle avait pu, là j’aurai pu comprendre, mais ce n’était pas le cas. Non ? Je roule les yeux à sa réponse. Me semble que je t’imagine assise sur le lazy boy en train de lire « Comment combler sa femme au lit » Je laisse échapper un petit rire en finissant ma phrase, ayant littéralement imaginé la situation. Et après, tu nous donnerais des conseilles pour qu’on puisse mieux te combler dans ce genre de situation. Même si j’aimerais mieux que ça n’arrivera pas de nouveau que tu t’emmerdes de la sorte. Il y a rien de plus chiant que de savoir qu’une personne étant sensé avoir autant de plaisir que les autres se retrouve à se sentir plus délaissée qu’autre chose.

Il semblerait que je n’arriverai jamais à me dompter, jamais. Même si je sais que je déteste son thé, je l’essaie pareil. J’ai espoir de tomber sur une saveur que je trouverai de mon goût un jour. D’avoir quelque chose d’autre à boire que du jus et de l’eau. J’aurais bien voulu savourer du café, mais je déteste le goût. Oh oui, il y a le chocolat chaud mais… C’est trop saturé de sucre selon moi. Alors j’essaie. Un jour j’aurais une révélation. Je me redresse pour la regarder avec ce regard piteux qui m’est pas nouveau. Mais pourquoi t’es aussi méchante avec moi ?! Le partage, ça ne te tente pas? Certes, je pourrais m’en faire un, mais j’ai la flemme. Et j’aime bien me servir dans les choses des autres, même si le vole, c’est mal. Suite à ses paroles, je me lève en m’étirant sur tout mon long et me dirige vers la salle de bain, me débarrassant de mon jogging en chemin. Ça m’étonnerait fort bien qu’on va économiser l’eau, parce que si tu viens avec moi, je crois pas qu’on va juste se laver. En tout cas, ça serait dans le meilleur des monde Je lui fais un clin d’oeil en tournant le coin pour la salle de bain et entre sous la douche après avoir tempéré l’eau.

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Oh bah c’est bon à savoir ça. J’ai faillit commencer à m’inquiéter.. Je frotte ma nuque en regardant ailleurs et ignorant totalement la question qu’elle me pose. Parfois le silence vaut plus qu’une réponse de toute façon. À la place, j’enligne un autre sujet. J’hausse le sourcil lorsqu’elle parle du fait qu’elle serait veuve. Je ne nous savait pas marié. Il y a quelque chose que t’as oublié de me dire ? Je ris silencieusement avant de reprendre. Oh c’est bon à savoir que tu m’apprécies ainsi.! Et que tu prendrais soin de mon chien. Bon, je n’ai jamais douté de ce qu’elle pense de moi, elle ne m’endurerait pas si elle ne m’aimait pas un minimum, ça c’est sur. Après, il y a des gens qui perdent leur temps avec des personnes qu’ils n’aiment pas, juste pour profiter d’eux, chose que je ne comprendrai jamais, mais elle n’est pas de ce genre.

J’affiche un sourire de satisfaction lorsqu’elle me dit ne pas avoir besoin d’un guide. C’est toujours valorisant ce genre de commentaire, savoir que ce que l’on fait est bien fait. L’égo d’un homme vous direz hein. Mais c’est pas pour ça que je pense de la sorte. C’est plutôt que je suis heureux de savoir que je réussi à la combler et que je ne laisse pas un vide non comblé. Je me retiens de rire à cette pensé qui dévie dans un monde qu’il ne devrait pas, pas tout de suite. C’est bon de savoir que nos séances d’exercices portent fruit. Au nombre de choses qu’on a expérimenté ensemble, ça serait le bout si elle n’appréciait pas ce qu’on fait. Vous imaginez tout ce temps d’activité de la sorte, mais qui serait détesté ? Ça serait l’enfer.

Après ces réflexions, je disparais à la salle de bain pour enlever cette odeur de vieux pervers. Première chose que je fais, c’est de me mettre la tête sous l’eau pour ensuite renvoyer mes cheveux en arrière. J’aurais peut-être dû les attacher avant pour ne pas les avoir dans le visage ou encore dans la bouche comme ça arrive souvent. Pourquoi je les laisse allonger comme plutôt que de les couper ? Supposément que ça me fait bien mieux comme ça. Je redresse la tête pour regarder en direction de Joy. Je lui fais un sourire entendu et hausse les épaules. J’imagine que ça fera pas trop de tord. Je baisse la tête pour regarder sa main et je laisse un soupire d’aise se faufiler entre mes lèvres en sentant ces contacts avec son corps. Je me tourne de façon à lui faire face et passe le bras autour de sa taille pour la presser un peu plus contre moi. Je passe ma main libre dans ses cheveux et me penche vers elle pour l'embrasser avidement.

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Je laisse entendre un rire lorsque Joy m’explique son plan pour garder notre mariage secret. Eh bien, juste par la façon dont tu as réussi à me garder ça secret, je ne demanderai pas le divorce. Le mariage.. C’est une chose à laquelle j’ai souvent pensé, mais à laquelle je ne me suis jamais réellement arrêté. Malheureusement, au vu des lois et tout, le mariage lorsqu’on vit dans une relation de polyamour, ce n’est pas très possible. Certes, il y a la possibilité de se marié à une personne, mais à mon avis, ce serait injuste pour les autres. Non ? Et puis, en toute honnêteté, outre être un paquet de paperasse, qu’y a-t-il de bien important au mariage ? Pas besoin de cette cérémonie pour prouver à quelqu’un qu’on l’aime. Non ? J’ai toujours préféré me permettre de vivre heureux avec ceux qui m’apporte l’amour et l’affection dont j’ai besoin et qui ne seront en aucun cas prêt à me juger pour ce que je fais. Et ce genre de relation, c’est ce que j’ai l’impression d’avoir avec Joy en ce moment. Non, on en a jamais parlé et je ne sais pas franchement ce qu’est son opinion à propos de toute ça, dans le sens de comment elle le vivrait. Il m’arrive souvent de me dire que je devrais lui en parler, ne serait-ce que pour connaitre son point de vue, mais en même temps, ai-je envie de proposer un truc et risquer de ruiner ce qu’on a ? Non.

À la place, je me donne plutôt le droit de profiter de sa présence dans la douche, l’embrassant avec cette envie qui me brûle. Malgré ce qui est arrivé plus tôt, qui aurait bien pu refroidir n’importe qui, je reste non rassasié, toujours en besoin. Je laisse échapper une légère plainte lorsque ses lèvres se détachent des miennes tout comme son corps du miens. J’ai envie de la retenir, mais je m’en abstiens rapidement. Les frissons parcourent mon corps alors que ses mains et ses lèvres parcourent ce dernier. Je la suis du regard avec un intérêt lisible dans ceux-ci. Ma lèvre inférieur se retrouve coincé entre mes dents alors que mon corps se trahis, l’excitation en montée se laissant facilement voir. Je glisse doucement une main dans ses cheveux, caressant ses derniers en les ramenant vers l’arrière pour ainsi dégager son visage. C’est avec misère que je dois faire preuve de retenu, ne pas presser les choses même si le désir est plus présent que la raison. Mes pensées divergent vers tant de choses que j’aurais envie de lui faire ne m’aident en rien. Je dois retenir ces idées, pour l’instant, que les laisse s’échapper dans un soupir tremblant..

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Il n’y a pas à dire, cette relation avec Joy est bien spéciale et ça, je ne m’en plaindrai pas. C’est rare de réussir à trouver quelqu’un avec qui il est possible de partager une forte amitié ainsi qu’une bonne compatibilité sur le plan sexuel. Avec elle, c’est comme avoir trouvé le jackpot sans engagement. Là, maintenant, en est encore une preuve. Passer de plan foireux, à une sorte de réconfort et protection pour finir par arriver à ça, mon plaisir se retrouvant entre ses mains. Il m’est impossible de cacher qu’elle a un certain effet sur moi. Ça se sent, ça se voit, ça s’entend même. Les yeux se fermant lentement, ma main se pose contre le mur de la douche comme si un certain besoin de soutien se faisait sentir. Impossible d’ignorer l’effet qu’elle m’apporte, les sons se glissent hors de ma gorge d’eux même. Sur le moment, je me retiens de tout mouvement, non pas qu’il y aie vraiment espace à s’adonner à quoi que ce soit. Le mécontentement se laisse tout autant entendre lorsque l’espace d’un instant, tout contact s’arrête. La tête se penchant légèrement sur le côté afin de laisser un accès total à mon cou, frissonnant de plus belle à ce contact peau et lèvres. Ma main plus tôt encrée dans ses cheveux descend lentement, mais surement, caressant son dos puis se faufilant jusqu’à sa taille et puis son bas-ventre. Je la pousse contre le mur, dans un minimum de délicatesse et me détache de son corps. Mes lèvres se plaquent contre les siennes dans un baiser fougueux alors que ma main descend très lentement entre ses jambes. Dans un geste lent et rythmé, cette dernière se promène d’avant en arrière, l’index et le majeur frottant légèrement contre l’objet de plaisir. Je romps finalement le baiser, ma bouche allant se poser contre sa poitrine qui, plus tôt, laissait transparaitre son excitation contre moi. C’est avec une altercation entre courtes et longues, fortes et douces succions que je viens titiller ce réseau de nerfs.

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En Joy, je retrouve tout ce que je peux espérer. Une amie, une confidente, une personne en qui je peux avoir confiance, mais qui sait aussi se confier à moi. Une personne avec qui je peux m’amuser lorsqu’on en a besoin, mais avec qui je peux avoir une discussion des plus sérieuse lorsque nécessaire. Je sais qu’elle est cette perle rare qui sera toujours à mes côtés quoi qu’il arrive. Elle et moi, c’est un peu comme un mariage ; pour le meilleur et pour le pire. Jusqu’à ce que la mort nous sépare. Que demander de plus que cette relation plus que parfaite autre que ça dur éternellement ? Peut-être aussi demander à ce que ce genre de situation dans laquelle ils sont ne cessent d’être aussi… Plaisant.

Je recule un brin, autant que possible dans cette douche, lorsqu’elle me repousse. Je suis son autre main du regard qui éteint l’eau. Je fronce les sourcils en la regardant sortir avec interrogation. Pourquoi ? Oh mais je comprend assez vite lorsqu’elle me tire à l’extérieur de la douche dans un frisson bien trop violent au contraste de température. Sans jamais la quitter du regard, j’observe ses moindres faits et gestes. Un sourire plein d’intérêt se glisse sur mes lèvres En voyant ce qu’elle sort du tiroir. Intéressant je dirais. Surtout avec la rapidité qu’elle opère, montrant que pour elle aussi, l’envie y est. Je lui rend son regard en la sentant faire et ne tarde pas à lui rendre ce baiser empli de fougue et de désir. Je penche légèrement la tête de côté en la voyant tourner, admirant son corps par le fait même. Je pose mon regard dans le miroir pour croiser le sien et, sous son invitation, je pose une main sur sa hanche et viens me placer afin pénétrer son intimité doucement, à la limite de façon agace. Commençant un lent mouvement de va-et-vient du bassin, ma main libre se faufile entre ses jambes pour caresser cette sensibilité nerveuse à un rythme bien semblable.

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