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oh god, i can't come home like this (samuel & benjamin)

@ Invité

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Lun 24 Mai - 18:23
tw: alcool

Je n'avais pas prévu que cela se finisse ainsi. J'ai attendu tout l'après-midi un homme, avec qui je devais discuter des derniers détails d'un contrat important avant que l'on signe quoi que ce soit. J'avais pourtant proposé de faire ça par téléphone, voire par mail si il voulait des preuves écrites. C'est lui qui avait insisté, et m'avait proposé de passer au bureau. Mais il n'est pas venu. Alors, la bouteille de whisky que j'avais sortie pour l'occasion était restée fermée, intouchée, immaculée sur la table au fond de mon bureau. Je tente de ne pas penser à ma vie, et fais de mon mieux toute l'après-midi pour me concentrer sur le travail que j'ai à faire. Mais rien n'y fait. Les évènements récents ne font que se bousculer dans ma tête, m'empêchant totalement de réfléchir correctement. Il est déjà tard, mes collègues commencent à quitter le bâtiment un par un au moment où je décide d'ouvrir cette bouteille qui me fait de l'œil une bonne fois pour toute. Ce n'est pas comme si je buvais souvent, n'est-ce pas ? Je peux m'autoriser quelques verres un soir, même s'il s'agit d'un soir de semaine, puisque cela n'arrive jamais. J'ai besoin de me changer les idées, de penser à autre chose. Alors je me sers un, deux, trois, quatre verres de whisky. Jusqu'à ce que je ne me rende même plus compte de la qualité de celui-ci, jusqu'à ce que mes pensées se brouillent. Jusqu'à ce que je n'arrive plus à penser.

L'heure tourne, Benjamin, et me voilà encore au bureau, à siroter un énième verre de cette boisson qui semble me sauver de mes propres démons pour ce soir. J'ai beau faire de mon mieux pour éviter, il faut bien que je rentre chez moi, et au moment de me lever de ma chaise, un vertige m'envahit. Je ne m'étais pas rendu compte de tout ce que j'avais ingurgité avant de me lever, justement. Il est l'heure, et si je ne rentre pas rapidement, ma femme finira par s'inquiéter. Sans trop réfléchir, je m'affale une nouvelle fois sur ma chaise de bureau, et décroche le téléphone pour composer le numéro de Samuel. « Samuel... j'ai un problème, tu crois que tu pourrais me rejoindre au bureau ? Monte tout de suite, ne m'attends pas dans le hall. » Au téléphone, je fais de mon mieux pour avoir l'air... normal. Je tente d'articuler mes mots à la perfection, je parle doucement, pour être sûr que la structure de mes phrases a un sens. Avec du recul, je ne suis pas certain que mes efforts portent leur fruit. Samuel connait le chemin de mon bureau, il est déjà venu à plusieurs reprises, et je ne peux pas rentrer chez moi dans cet état, je le sais très bien, pourtant, quand je vois qu'il ne reste presque plus rien dans la bouteille, je ne peux m'empêcher de me servir un nouveau verre en attendant mon ami. Un de plus, un de moins, je ne suis plus à ça près.

@ Invité

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Lun 14 Juin - 2:55
oh god, i can't come home like this
@benjamin hampton & samuel hoorani
Tu regardes l’heure qui avance sur l’horloge. Tu sais que tu devrais probablement rentrer, mais tu t’entêtes à essayer de terminer ton rapport au sujet d’un ancien détenu qui vient de sortir de façon à le transmettre le plus rapidement possible. Oh tu sais que les autorités ne le traiteraient pas dès la première heure, mais ça t’importe quand même de faire l’effort nécessaire. Tu t’en voudrais terriblement s’il fallait qu’il y ait des problèmes par ta faute. Puis bon, ce n’est pas comme s’il y avait grand chose qui t’attendait à l’appartement - sauf peut-être du ménage, mais à choisir tu préfères quand même faire ton travail.

Tes plans changent considérablement lorsque tu réalises que t’as un message sur ton répondeur. Benjamin. Est-ce que tu étais vraiment si concentré dans ton travail que tu n’as pas entendu ta sonnerie ? Faut croire. Tu t’empresses d’écouter le message, fronçant les sourcils au fur et à mesure qu’il joue dans ton oreille. Il y a quelque chose qui cloche, tu connais assez ton ami pour savoir que ce n’est pas comme ça qu’il devrait parler. Enfin, il ne faut pas se mentir, t’aurais accouru en raison du seul fait qu’il te dit qu’il a un problème. Maintenant t'es juste plus inquiet à l’idée que ce soit quelque chose de grave.

Tu pars immédiatement, prenant juste le temps de lui envoyer un message pour lui dire que tu t’en viens. Tu prends quand même ton rapport avec toi, histoire de le terminer pendant que t’es en route. Ça ne fonctionne pas très bien, l’inquiétude t’empêche de te te concentrer adéquatement. Tu finis par le ranger, portant pour le finir avant de partir au travail le lendemain matin. Ce serait plus sage que continuer alors que tu es encore distrait.
Une fois au bureau, tu salues rapidement la sécurité en bas, expliquant que tu vas rejoindre Benjamin. Ils t’ont déjà vu et tu connais le chemin, ça ne pose donc pas de problème. La scène qui t’attend là-haut te prend de cours. « Du whisky au travail ? » Un peu surpris, faut l’admettre. « Je ne pense pas que ça va t’aider à mieux faire des transactions. » Ou ce qu’il fait, t’as beau le connaitre depuis des années, tu comprends pas complètement ce que ça implique. C’est un peu trop abstrait pour toi, mais c’est pas trop important.

Non, le principal, c’est de savoir ce qui cloche chez ton meilleur ami. « Qu’est-ce qui se passe  Benjamin ? » Visiblement inquiet alors que tu tires la bouteille vers toi. Oh, c’est sans doute un geste inutile si ta déduction est bonne, mais ça te semble être la moindre des choses que de la tenir loin de lui pour éviter qu’il y ait une tentation supplémentaire. Tu ne pousses pourtant pas pour des réponses, pas tout de suite. Tu le ferais s’il ne te donne pas l’information de lui-même. « Il y a de l’eau à quelque part dans ton bureau ? » Parce que tu supposes qu’il en aura bien besoin avant que vous puissiez bouger d’ici.
(c) DΛNDELION

@ Invité

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Lun 21 Juin - 11:38
Si j'ai appelé Samuel à la rescousse, c'est bien parce qu'il est le meilleur lorsqu'il s'agit d'aider ses amis dans le besoin. Il doit m'aider à sauver les apparences; c'est impossible pour moi de rentrer et retrouver Olivia ce soir dans cet état. Pas besoin de tant de recul que cela pour se rendre compte du problème. Mariés "pour le meilleur et pour le pire", pourtant, je ne sais pas, et n'ai jamais su montrer ma vulnérabilité à ma femme. Je tente de toujours garder la tête haute, malgré les problèmes, j'ai toujours joué au jeu du père de famille parfait, sans montrer mes failles. Comme si je ne lui montrais jamais toutes les facettes de ma personnalités. J'ai si bien joué le rôle de la famille sans défaut, du mariage heureux, que je m'en étais persuadé moi-même. Mais à force de faire semblant, je me suis bien rendu compte qu'il manquait quelque chose. De la sincérité, peut-être.

En attendant mon ami, je sors une balle de tennis qui se trouve toujours dans l'un de mes tiroirs, et je la fais rouler entre mes mains sur le bureau, comme pour me concentrer sur autre chose que les motifs de la moquette qui semblent danser en dessous de moi. Ca me distrait, m'empêche de m'enfoncer trop dans mes pensées. Je ne vois pas les minutes passer, alors quand la poignée de mon bureau s'enclanche, un sursaut me parcoure, et je laisse tomber la balle sur le sol. Sa couleur se mélange alors à la moquette dansante. « Samuel ! » Je m'exclame, bien trop fort, brisant alors le silence du bureau. Nous sommes probablement deux des dernières personnes encore présentes dans le bâtiment, et tant mieux pour moi. Personne ne doit me voir ainsi. « Aaaah, j'ai l'habitude de prendre un verre avec certains clients ou actionnaires, justement ! Généralement, ils aiment aussi les bonnes bouteilles. Celle-ci est excellente ! » Un bref rire s'échappe d'entre mes lèvres, en tant normal je me serais levé pour le saluer, mais je sais déjà que ce n'est pas une bonne idée. « Je t'en proposerais bien un mais je crois qu'il ne reste plus grand chose. »

« Tout va très bien. » Je réponds, bien trop rapidement à sa question, la preuve même que non, rien ne va. Mais je ne peux rien dire à Samuel. Il me détestera. « Tu me connais, tout va toujours très bien. » C'était le cas avant. Avant que tout change. « Comment vont tes filles ? Pas eu d'autre incident avec un mauvais camarade comme la dernière fois à l'école, j'espère ? » Je passe d'un sujet à l'autre, c'est peu subtil, très peu subtil, Benjamin, mais sur le moment, après avoir ingurgité une bouteille de whisky à moi tout seul, j'ai l'impression que c'est une idée de génie et qu'il n'y verra que du feu. « Dans le couloir... » je baisse d'un ton, parler de mon état me met mal à l'aise. Je ne veux pas qu'il me pose de questions. Je ne suis pas prêt à lui avouer, tous mes problèmes, à affronter son regard. Il va être déçu, dégoûté, je le sais. Il prendra le parti d'Olivia. « ... il y a une fontaine à eau. J'espère qu'elle est fraîche. » Je desserre un peu ma cravate pour ouvrir un bouton de ma chemise, prit brutalement d'une suée. « il fait une chaleur dans ce bureau. » Cela doit probablement avoir un lien avec tout l'alcool qui coule dans mon sang à ce moment-là, mais je fais abstraction de la chose. Je fais semblant, comme toujours.

@ Invité

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Lun 28 Juin - 4:00
oh god, i can't come home like this
@benjamin hampton & samuel hoorani
Même si tu savais que Benjamin ne serait pas dans un état resplendissant vu son appel, mais t’es quand même inquiet de le trouver avec un peu trop d’alcool dans le nez. Ce n’est pas normal, même pour quelqu’un avec un métier aussi stressant que celui de ton meilleur ami. « Il te manque les clients cela dit. » Tu fais un effort pour que le ton de ta voix ne soit pas trop moralisateur, mais tu ne parviens pas à en retirer l’inquiétude. Tu secoues doucement la tête lorsqu’il t’en propose - si ce n’est du fait qu’il n’y en a plus. « Je pense que t’as suffisamment bu pour nous deux. » Et si tu veux pouvoir le ramener chez lui, il faudrait qu’au moins un de vous deux reste sobre - donc toi.

À sa réponse à ta question, tu ne peux t’empêcher d’arquer un sourcil, peu convaincu par ses dires, encore moins de la façon dont il a répondu. C’est bien la preuve que la réalité est toute autre, mais tu n’insistes pas immédiatement. Tu n’en as pas l’occasion alors qu’il change le sujet de confirmation du tout au tout. Tu grimaces un peu lorsqu’il te rappelle l’agréable épisode avec le directeur d’école qui ne savait visiblement pas traiter les gens autrement qu’en faisant preuve d’intolérance. « Elles vont bien, rien de majeur à signaler. » Mais tu n’es pas là pour parler de tes filles, peu importe à quel point tu les aimes. Après tout, il y a bien plus urgent à régler à savoir l’état dans lequel se trouve Benjamin, ce sujet qu’il semble vouloir éviter. Tu ne comptes pas lui laisser le choix, mais chaque chose en son temps.
À commencer par un peu d’eau.
T’hoches la tête pour signifier que tu as bien compris. Alors que tu te diriges vers la porte du bureau, il t’arrache un rire. « Je pense que c’est le signe que tout ne va pas bien. » C’est le signe qu’il a trop bu, sans doute, mais tu lui laisses encore un peu de temps, une période de grâce. « Reste ici, je vais aller te chercher de l’eau. » Ça ne pourra que l’aider. C’est l’histoire de quelques instants et tu reviens avec un petit verre rempli d’eau. Ce n’est pas grand chose, mais ce sera un début. Tu lui tends avant de t’installer sur une des chaises de l’autre côté de son bureau.

C’est maintenant que l’interrogatoire commence. Oh, tu n’es pas de ceux qui aiment particulièrement tirer les verres du nez des gens, encore moins d’un proche, mais si Benjamin s’entête à dire que tout va bien, tu n’aurais sans doute pas le choix. « Tu sais que tu peux tout me dire ? Parce que tout n’a pas l’air de bien aller Benjamin, loin de là. » T’essaies de rester doux, parce que c’est dans ta nature après tout. « Il y a forcément quelque chose qui t’a mis dans cet état. » Tu ne saurais dire quoi et c’est ça qui t’embête le plus. Est-ce que c’est si grave au point qu’il décide de te cacher les choses ? Dommage que t’es loin de t’imaginer ce dont il pourrait s’agir.
(c) DΛNDELION

@ Invité

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Jeu 1 Juil - 14:31
Samuel ne m'a jamais vu dans cet état. En réalité, presque personne m'a déjà vu dans un tel état. Cela fait des années que je n'ai pas bu comme ça. Plusieurs fois, alors que j'étais plus jeune et à l'université, le contexte n'avait rien à voir. D'ailleurs, ce soir je me rends compte de ce que l'alcool peut avoir comme impact sur quelqu'un qui n'est pas dans un bon état d'esprit. Il me suffit de bouger un peu trop rapidement la tête, et les murs du bureau se mettent à tanguer. Mes pensées se mélangent et se brouillent, elles vont trop vite, bien trop vite pour que mon cerveau ai le temps de les analyser une par une. Alors, je tente de rester le plus droit possible sur mon siège de bureau. Il faut dire qu'avec la chaleur que je ressens depuis quelque secondes, ce n'est pas évident. « Merci, » je souffle pour toute réponse lorsqu'il va chercher un peu d'eau à la fontaine qui se trouve dans le couloir. Je ne sais pas si le verre qu'il va me ramener servira à grand chose, mais il sera au moins question de se réhydrater un peu.

Quand Samuel revient s'assoir en face de moi, je me sens tout petit. Je n'ai pas pour habitude de demander de l'aide autour de moi quand j'ai un problème. Généralement, je fais toujours en sorte de pouvoir me débrouiller seul. La situation dans laquelle je me trouve est donc encore plus étrange pour moi. Tout particulièrement à partir du moment où je me mets à ressentir une sorte de tension, et la vulnérabilité s'empare de moi comme elle le fait bien trop souvent ces derniers temps. J'ai beau être assit derrière le beau bureau sur le grand fauteuil en cuir, j'ai l'impression de me retrouver dans une salle d'interrogatoire. « La seule chose qui ne va pas actuellement, c'est la température de la pièce, si tu veux mon avis. » Je sens le stress monter dans mon ventre. Je ne veux pas perdre mon meilleur ami. « Je crois qu'ils n'ont pas fait réparer les problèmes de clime qu'on a eu aujourd'hui, en plus... » Je prends une grande inspiration et ferme les yeux, je ne supporte pas d'avoir à mentir à Samuel. Je prends une gorgée d'eau fraîche et tourne le verre sur le bureau. « C'est le whisky. La bouteille me faisait de l'oeil et j'avais de l'avance sur mes dossiers. » Je mens de plus en plus mal à mon ami, il ne va pas aimer être prit pour un con très longtemps. Je suis pourtant incapable de lui avouer. Le regard de Samuel est trop important à mes yeux, et je ne peux pas dévoiler la vérité à une personne de plus. Il va me détester.

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Mer 7 Juil - 3:42
oh god, i can't come home like this
@benjamin hampton & samuel hoorani
Tu sais pertinemment que l’eau n’aidera pas immédiatement, mais t’espères que tes paroles - bien qu’un peu basique - le poussent dans la bonne direction. Après tout, tu penses chaque mot qui traverse tes lèvres, tu ne peux pas imaginer quelque chose que ton meilleur ami pourrait te dire que tu n’accepterais pas. T’es aussi loin de t’imaginer ce dont il en retourne vraiment, à savoir qu’il a été infidèle, mais bon, chaque chose en son temps.
Et ça commencerait certainement pas avec la vérité.
Tu fronces un peu les sourcils lorsque Benjamin revient sur la température, sur le fait qu’il fait chaud. Tu ne peux pas être convaincu par ses paroles, déjà parce que c’est probablement plus en raison de l’alcool qu’il a des bouffées de chaleur plutôt qu’elles soient la cause de son envie de boire. « Tu leur rappelleras demain si c’est toujours pas réglé. » Après tout ce n’est pas parce que tu penses que le problème est tout autre que tu ne peux pas accepter ce qu’il ressent - ou son excuse.

Cela dit, c’est un peu gros de penser que tu en ferais autant que l’excuse qu’il te sert ensuite. Déjà parce que c’est quelque chose qui sonne un peu trop mal pour que tu l’acceptes - c’est inquiétant en quelque sorte. C’est aussi bien peu crédible. « Tu sais si tu es pour mentir, autant mieux le faire. » Ce serait faux de dire que ça ne te dérange pas qu’il te mente de cette façon. Ça ne fait qu’augmenter ton niveau d’inquiétude alors que tu te demandes ce qui peut bien le pousser à le faire. C’est forcément quelque chose de sérieux, ce ne serait pas de le faire autrement. « Parce que je sais qu’il y a quelque chose que tu ne me dis pas et ça me donne plutôt l’impression que tu te moques de moi. » Faut dire que t’as l’habitude qu’on te mente, même si t’es loin d’être un expert pour le détecter à chaque fois. C’est un peu plus simple avec Benjamin, parce que tu le connais depuis des années, mais peut-être que tu n’aurais rien pu remarquer si son mensonge avait été plus crédible.
Mais puisque ce n’est pas le cas…
Tu soupires doucement. T’as pas envie de te prendre la tête avec lui, mais ça t’inquiètes. Reste à savoir comment tu peux le convaincre de t’en parler sans paraitre condescendant. « Puis ça te fera du bien de te vider le coeur un peu. » Enfin tu l’espères que ça lui ferait du bien. La vérité c’est toujours cathartique après tout.  
(c) DΛNDELION

@ Invité

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Lun 19 Juil - 18:16
Si j'ai appelé Samuel à la rescousse, c'est probablement parce qu'une partie de moi veut se confier. Une partie de moi a besoin de parler à quelqu'un, de poser des questions. Peut-être même que, inconsciemment, j'ai besoin qu'on me remette à ma place. Qu'on me remette sur le droit chemin, face aux erreurs que j'ai fait ces derniers mois. Qu'on me dise mes quatre vérités. Mais que va t-il penser de moi ? Que je ne suis qu'un lâche, menteur et manipulateur ? Que je prends un malin plaisir à jouer avec le coeur d'Olivia, sans même qu'elle s'en rende compte ? Non. Je ne peux pas prendre le risque que le regard de Samuel change. « Je... » Mon coeur bat dans ma poitrine, et j'ai les yeux rivés sur mon verre d'eau. « je ne me moque pas de toi. » Je lâche mon emprise sur le verre, mais reste fixé sur l'eau qui tangue encore un peu. « C'est compliqué Samuel. Tout était si simple avant. » Le nœud se serre plus fort dans mon estomac, et je suis soudainement conscient de la sécheresse de ma bouche. « J'avais Olivia, Riley, ma nièce... Ma vie était parfaite. » Un boulot dans lequel j'excellais, une superbe maison, une Tesla récente qui sent encore la voiture neuve... que manquait-il à ma vie ? Est-ce que j'ai égoïstement tout foutu en l'air ? Ou bien cette vie était-elle inévitablement vouée à l'échec depuis le départ ?
Non, on arrête les simagrées, Benjamin. Il est temps de rentrer chez toi, de retourner dans ta vie.« Ecoutes, j'ai eu une longue journée... » Déterminé, je pose mes mains sur le bureau pour m'aider à me lever, si je reste assit face à mon ami, je vais finir par trop en dire. Ma famille m'attend sagement à la maison. Je pousse sur mes jambes, prenant appuie sur mes bras, mais une fois debout, les murs recommencent à tourner, la moquette reprend sa danse, et je n'ai pas d'autre choix que de me laisser tomber une nouvelle fois sur le fauteuil de cuir. Mes jambes ne supporteront pas de marcher. Pas tout de suite. Dépité, je couvre mon visage de mes deux mains, pour cacher les larmes qui me montent. God, Benjamin, you're such a mess. Comment en suis-je arrivé-là ? Je ne prononce pas un mot de plus, par peur que ma voix craque en un sanglot que je ne suis pas prêt d'assumer. Il semblerait que je n'assume pas grand chose, ce soir.

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Mar 3 Aoû - 1:45
oh god, i can't come home like this
@benjamin hampton & samuel hoorani
T'as beau insister, tu ne parviens pas à convaincre ton meilleur ami de te dire quoi que ce soit. Tu te demandes ce qu'il y a de si terrible pour qu'il refuse de t'en parler de cette façon. Le pire, c'est que t'as pas envie d'essayer de le convaincre encore et encore, mais l'inquiétude que tu ressens dépasse de loin ta réticence habituelle pour les interrogatoires du genre. Tu fronces les sourcils lorsque Benjamin affirme qu'il ne se moque pas de toi, parce que ça en a tout l'air. « D'accord, si tu le dis. » Tu pourrais être vexé et affirmer que ça ressemble toujours à ça, mais à quoi bon. Ton but n'est pas de le faire culpabiliser jusqu'à ce qu'il te parle, tu veux juste l'aider.
Mais autant dire que tu n'as que plus envie d'insister lorsqu'il reprend la parole. Parce que ce qu'il dit est bizarre, inquiétant, encore plus que toute la situation. « Il s'est passé quelque chose avec ta famille ? » Ça t'étonne en fait, ça t'étonnerait qu'il ne t'en es pas parlé ou même que tu n'en ais pas eu vent autrement. Aux dernières nouvelles tu t'entends bien avec sa femme aussi. « Elles vont bien ? » Tu ne pense pas vraiment qu'il se passe quelque chose avec elles, mais t'es loin de te douter de quoi il s'agit exactement.

Et t'as pas vraiment le temps d'y penser plus longuement parce que Benjamin tente de se relever.
Autant dire que ça ne fonctionne pas vraiment.
Ça pourrait presque être drôle si tu ne t'inquiétais pas autant. « Je ne pense pas que t'es en état de rentrer chez toi. » Tu cites un peu l'évidence, mais peut-être qu'il a besoin qu'on lui dise, qu'on conforte l'idée. Pas que ça semble aider, pas du tout même alors qu'il vient se cacher le visage. Est-ce que... ? C'est définitivement grave, peut-être plus que ce que tu pensais. Tu t'approches doucement pour venir poser ta main sur son épaule. « Bon je ne vais pas te forcer à parler si tu ne veux pas. » Même si t'es certain que ça lui ferait du bien de le faire. Peut-être que juste le laisser respirer un peu l'encouragerait à le faire. « Mais qu'est-ce que tu dis de rentrer avec moi ? J'enverrai un message à Olivia pour qu'elle ne s'inquiète pas. » C'est juste qu'il vaut mieux qu'il vienne chez toi plutôt qu'il inquiète sa femme à rentrer dans un tel état. Voilà ce que tu te dis. Et peut-être qu'être loin de sa vie supposément parfaite lui ferait un peu de bien aussi.
(c) DΛNDELION

@ Invité

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Jeu 5 Aoû - 17:25
« Non il ne s'est encore rien passé ! » je réponds, en souriant presque à l'ironie du sort et à la contradiction qui se trouve entre mes paroles et ce qu'il en est. Surtout que pour le coup, j'ai beau ne pas lui dire toute la vérité, je n'invente pas de mensonge non plus, je ne fais que tourner autour du pot, éviter la vérité précise. « Elles vont très bien. » Mais ce n'est qu'une bombe à retardement, et bientôt ma famille ira mal, Samuel, et ce sera entièrement de ma faute. Je serai le seul à blâmer dans cette histoire. Pas Olivia, qui est une parfaite femme qui n'a rien demandé à personne, pas Axel, qui lui n'a rien fait de mal à part subir à la tentation, mais je n'ai rien fait pour l'arrêter. Pire même, j'ai alimenté la flemme, et au début, j'aimais presque le danger que notre relation représentait. Mais désormais, je regrette la sécurité que représentait ma vie d'avant.

Je hoche la tête quand Samuel me propose de passer la nuit chez lui, car je ne me vois absolument pas rentrer à Olivia dans cet état. Impossible pour moi de tenir debout, et je ne veux surtout pas avoir de comptes à rendre. D'ailleurs, quand il prononce son nom, comme une impulsion, la vérité sort d'entre mes lèvres, comme si je ne pouvais plus la contenir plus longtemps. « Je crois que je ne l'aime plus. » Je porte mon regard sur mon ami, un regard presque honteux d'avoir révélé une partie de mon secret à Samuel de cette manière, et déglutis un peu. « Mais je ne peux pas partir, Sam. Je ne peux pas. » Oh non. Je ne peux empêcher les larmes de monter à mes yeux, je vais craquer, je le sais, et l'alcool n'arrange pas les choses. Il est probablement à l'origine de ce craquage complet, d'ailleurs. « Elle va me détester. Vous allez tous me détester. » Une larme qui coule, puis deux, et trois, et voilà, je plaque mes mains contre mon visage pour me laisser aller, et enfin, pour la première fois, succomber aux sanglots qui me menacent depuis tout ce temps. Toute la culpabilité et le mal-être que je ressens remontent en flèche jusqu'à mon coeur, qui, semble s'être brisé en mille morceaux.

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Dim 5 Sep - 23:08
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@benjamin hampton & samuel hoorani
Les réponses de Benjamin ne t’aident pas à comprendre ce qui se passe. T’es rassuré de savoir qu’il ne s’est rien passé avec Olivia ou Riley, mais il y a ce encore qui vient tout gâcher. Est-ce qu’il s’attend à ce que ce soit la catastrophe bientôt ? Elles vont bien oui, sauf que t’as l’impression qu’il y a un mais qui plane au-dessus de cette affirmation. Ce qui le tracasse au fond, ce qu’il ne veut pas te dire. T’as envie d’insister un peu plus, de lui demander à ce qu’il te dise la vérité.
Mais tu ne le fais pas.
À la place, tu lui donnes un échappatoire. Il peut bien venir chez toi histoire de décuver un peu. Ça t’évitera de t’inquiéter davantage pour lui et comme ça il aura tout le temps de se remettre de l’alcool qu’il a bu. C’est presque gagnant gagnant.
En théorie.
Parce que les choses dérapent plus rapidement que tu n’aurais pu l’imaginer.

Une bombe est lâchée dans votre conversation, quelques petits mots, rien de plus, mais c’est assez pour que tu t’arrêtes et que tu le fixes. « Pardon ? » Parce que tu ne t’attendais pas à ça, autant l’admettre. Il ne l’aime plus ? Olivia ? Ça se confirme rapide avec ce que Benjamin ajoute, juste avant que les vannes se brisent et que les larmes suivent. Ton coeur se serre à la vision de ton meilleur ami dans un tel état. « Pourquoi on te détesterait ? » Peut-être pas la bonne réaction, mais au fond, c’est parce que tu ne t’imagines pas qu’il aurait pu faire quelque chose qui te pousserait à le détester. Une part de toi te dit que c’est impossible, mais vu sa réaction, peut-être que tu te trompes. Qu’importe au fond, ce n’est pas le plus important. Tu t’approches de Benjamin pour poser tes mains sur ses épaules. « T’es mon meilleur ami, il n’y a rien qui me ferait te détester comme ça. » Après tout, ce serait une amitié un peu pourrie si tu t’en détournais aussi facilement. « Tu te fais juste du mal, je suis là pour t’aider. » Et par-là, tu veux bien dire être une oreille attentive. C’est pour ça que tu serres un peu plus ses épaules, comme pour l’encourager à arrêter de tout garder pour lui.
(c) DΛNDELION

Spoiler:

@ Invité

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Lun 15 Nov - 16:30
hrp:

tw: adultère, homophobie, self déprécation

Je ne vois pas la réaction de Samuel face à mes mots, je n'ai pas le temps de la voir. Me voilà en train de pleurer, la tête entre mes mains, complètement bourré, assit à mon bureau un soir de semaine. Comment ma vie s'est-elle réduite à cela ? Comment ai-je fait pour en être arrivé là ? J'ai perdu le contrôle de tout, et je sais pertinemment que ce n'est que le début. Un jour, tout se saura. Que j'ai trompé ma femme, que j'ai menti à tout ce monde tout ce temps, que j'aime les hommes. C'est ça le pire, c'est ça qui va me porter préjudice, qui va ruiner ma vie. C'est ça qui va faire l'effet d'une bombe sur tout. Ma famille, mes amis, mes collègues de travail. Certains ne verront pas de problème, certes, mais d'autres me détesteront pour ça. Et je sais déjà qui seront les premiers à me renier, non, je n'ai pas hâte. Oui, c'est pour cela que j'ai tenu tout ce temps avec ce secret. Parce que ma vie sera bientôt un chaos, les ruines d'un ancien rêve idyllique.
Sam pose ses mains sur mes épaules, pour me rassurer, pour me montrer qu'il est là. Et moi je pleure, et je ne me résous pas à tout lui dire. « Je ne suis pas quelqu'un de bien Samuel. » je finis par lâcher, entre deux sanglots. Je ne me souviens pas de la dernière fois où j'ai été dans cet état, honnêtement, ça n'est probablement jamais arrivé. Je ne me suis jamais senti aussi misérable que ces derniers temps, et plus j'attends, pire c'est. « Je suis arrogant, pédant, égoïste, je juge les gens bien trop vite... Pourquoi es-tu ami avec moi ? T'es une personne formidable et moi... » et moi je trompe, je mens, je manipule. On est des opposés, Samuel et moi. C'est pour cela que je sais très bien qu'il me détestera quand il découvrira que je les ai tous mené en bateau pendant des mois, et que j'ose me faire passer pour la victime, à pleurer sous ses yeux. Et même tout ce whisky que j'ai avalé n'arrive pas à faire taire la voix dans ma tête qui ne cesse de me répéter: Tu fais pitié, Benjamin.

@ Invité

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Jeu 25 Nov - 2:43
oh god, i can't come home like this
@benjamin hampton & samuel hoorani
Voir Benjamin dans un tel état te fait mal au coeur. Tu ne sais pas ce que tu peux dire ou faire pour qu’il se sente un peu mieux, pour que ça lui passe. Décuver serait sans doute une bonne première étape, mais ça ne peut pas se faire instantanément. Il aurait besoin de boire beaucoup plus d’eau et de prendre le temps que l’alcool quitte son système. Vous n’avez pas ce temps, t’as pas le loisir d’attendre qu’il décuve pour essayer de l’aider. Il faut donc que tu trouves une autre option et ce que tu tentes, c’est de le rassurer. Ça ne fonctionne pas, pas du tout même, et t’as presque l’impression d’empirer les choses. Ça te fait froncer les sourcils, ça t’inquiètes encore plus alors que ton coeur vient se serrer dans ta poitrine.
Parce qu’il te brise le coeur Benjamin, à dire qu’il n’est pas une bonne personne.
Tu secoues la tête, inutilement puisqu’il ne te voit pas, mais le geste est automatique. « Bien sur que tu es quelqu’un de bien Ben. » Tu ne veux rien entendre d’autre. T’es certain qu’il est une bonne personne. Pas parfait parce que personne ne l’est, mais une bonne personne quand même. Il n’y a rien qu’il pourrait te dire qui te ferait changer d’avis sur la question. Pas même la mauvaise description qu’il donne de lui-même. Ça te ferait presque rire qu’il te mette sur un tel piédestal, presque, dans d’autres circonstances, mais ça reste inquiétant dans les circonstances actuelles. « T’es une personne formidable aussi. » Oh bien sur, vous êtes on ne peut plus différent, mais ça ne change rien à votre valeur, bien que ce ne soit pas une expression que tu aimes utiliser même intérieurement. « Tout le monde a des défauts, moi compris. » Tu pourrais lui en faire la liste s’il voulait, mais tu ne penses pas que ce serait bien utile dans la présente situation. « Donc autant me dire ce qui te tracasse. Ça arrive de ne plus aimer la personne avec qui on est marié ce n’est pas moi qui vais juger. » Parce que c’est ce qui t’est arrivé, en quelque sorte. Bon, bien sur, t’es loin de te douter qu’à l’instant précis, t’as peut-être plus en commun avec Olivia qu’avec Benjamin, mais pour ta défense, il ne t’a rien dit qui pourrait te pousser à imaginer une telle chose.
(c) DΛNDELION

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