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Briséïs & Victor & Ezra - Que la vérité éclate enfin

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Mer 9 Juin - 8:29
Voilà plusieurs nuits que l’homme ne dort plus. Briséïs est partie et bien qu’il ait quelques nouvelles par sms, les échanges entre eux sont plus que limités. Il faudrait être aveugle pour ne pas comprendre que c’est le début de la fin, voir la fin tout court. Ezra est au plus mal, bien conscient que tout est de sa faute, qu’il lui a donné toutes les raisons pour le fuir en levant la main sur elle à plusieurs reprises. Il s’en veut tellement pour ça, lui qui ne comprend pas ses gestes. Jamais ça ne lui était arrivé dans ses précédentes relations alors pourquoi maintenant, alors qu’il avait tout pour être heureux ?

C’est les yeux cernés qu’il fait le chemin de l’arrêt de bus au Miranda Heights, baissant la tête afin de ne pas avoir à saluer quiconque qu’il connaitrait. Aucune envie de sociabiliser et des pensées bien trop sombres pour être amical envers qui que ce soit. Il n’y aurait qu’elle qui pourrait tout changer et égayer sa vie de nouveau. Ce weekend. Elle lui a dit qu’elle rentrerait ce weekend, qu’ils parleraient. Il avait bien senti qu’elle n’était pas enthousiaste par sms – c’est ce qu’il en a déduit tout du moins – et devoir attendre encore plusieurs jours le brise de l’intérieur, mais ça serait mieux que rien. Ils pourraient trouver une solution, non ? Mais quelle solution ? Si au moins il avait pris rendez-vous chez un psychologue, comme il lui avait promis le weekend précédent, ce weekend où tout a dérapé.

Ezra monte les escaliers et sort ses clés de sa poche. Songeur, il ne fait pas vraiment attention aux bruits environnants, jusqu’à ce qu’un pas familier vienne à ses oreilles et le ramène dans la réalité. Arrivé dans le couloir qui mène jusqu’à son appartement, il lève les yeux et semble alors avoir une hallucination. « Bri ?! » Il cligne des yeux plusieurs fois, persuadé qu’il est juste mal réveillé ou que la fatigue a raison de lui, mais non, elle est bien là, en chair et en os devant lui. « Qu’est-ce que tu fais là ? »

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Mer 9 Juin - 9:26
Cela faisait quelques jours maintenant que Briséïs avait quitté son appartement. Elle n’était pas définitivement partie mais elle avait besoin de cette pause. Ce break. Elle avait besoin de s’éloigner d’Ezra aussi et de faire le point sur ses sentiments, sur ce qu’elle voulait réellement. Ce n’était pas des vacances à proprement parlé puisqu’elle avait pris son ordinateur et de quoi travailler également. Elle avait échangé avec son fiancé par messages mais leurs échanges étaient restés froids. Elle savait que c’était aussi de sa faute et qu’elle n’avait pas cherché plus loin dans la conversation. Elle n’en avait pas envie et puis, les choses s’étaient mal terminées avant qu’elle ne parte. Elle ne voulait pas faire semblant.

Elle allait pourtant devoir rentrer et elle avait dit à Ezra qu’elle le ferait. Elle ne pouvait pas rester cachée comme elle le faisait depuis plusieurs jours. Il fallait qu’elle prenne une solution et mette un terme à tout ça. Victor avait dû remarquer son absence car il lui avait envoyé un message. Elle était restée évasive sur les raisons de son départ. Elle ne pouvait pas lui dire pour ce week-end raté. Elle avait dit qu’elle rentrerait et avait des choses à régler. Elle ne pouvait pas non plus continuer de jouer sur les deux tableaux. Elle ne jouait pas d’ailleurs, elle ne savait juste pas comment se sortir de là.

Elle était passée chez Victor après avoir déposé ses affaires et voyant qu’Ezra n’était pas là. Elle voulait le voir parce qu’elle savait qu’elle allait devoir rompre ensuite. Après un petit moment, elle se décide de rentrer chez elle. Seulement, alors qu’elle sort de chez lui, elle sursaute presque en voyant Ezra. « Ezra.. » Elle souffle alors. Elle espère juste qu’il n’as pas compris qu’elle était déjà rentrée et qu’elle sortait de chez le voisin mais elle croit bien que c’est raté. « Je suis rentrée. » Bon, il ne fallait pas être devin pour le voir ça. « Est-ce qu’on peut rentrer pour discuter ? » Elle a pas vraiment envie de faire cela sur le palier et puis, elle sait bien qu’ils vont s’engueuler.

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Mer 9 Juin - 20:34
Il aurait dû sauter au plafond et être le plus heureux du monde, de la voir, mais un sentiment étrange l’envahit, comme si quelque chose n’allait pas, n’était pas normal. Déjà, elle n’était pas censée rentrer aujourd’hui, d’après ce qu’elle lui avait dit. Pourquoi ce changement ? « Mais… T’as pas tes affaires ? » lance-t-il comme si c’était la chose la plus importante au monde. Soit elle est venue sans affaire et elle ne compte pas rester, mais auquel cas elle n’aurait pas mentionné qu’elle est rentrée, mais juste qu’elle est venue le voir, soit ses affaires sont dans sa voiture ou à l’intérieur, auquel cas c’est à se demander ce qu’elle fait dans le couloir. « Et… notre appartement est de l’autre côté du couloir… Tu ne vas pas me dire que tu as déjà oublié après seulement quelques jours ? » Ce n’est pas un ton de reproche, mais plus une incompréhension grandissante. Il s’approche d’elle, sans presser le pas, des fois que ça briserait le charme de ces retrouvailles, que ça les rendrait moins réelles.

Oui, ils vont rentrer pour discuter. Il est un peu pris au dépourvu, il faut le dire. Il s’est déjà imaginé bon nombre de fois leurs retrouvailles pendant ses nuits blanches, mais il n’arrive jamais à trouver ce qu’il faut dire pour tout arranger. Dans tous les scénarios, il n’arrive pas un « ils vécurent heureux pour toujours ». Jamais. Il fronce les sourcils. « Mais… ça me fait plaisir de te voir. Je ne m’y attendais pas. » Arrivé à son niveau, il ne sait pas vraiment comment réagir. Est-ce qu’il peut l’embrasser, comme avant ? Cela se voit qu’il n’est pas du tout à l’aise. Il pose sa main sur la poignée de la porte sans pour autant l’enclencher. Non, quelque chose cloche, et elle doit lui dire quoi.

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Jeu 10 Juin - 19:59
Briséïs aurait dû faire attention parce qu’elle était revenue mais elle ne s’attendait pas à croiser Ezra comme cela. Il habitait pourtant ici, en face. Elle pensait juste qu’il rentrerait plus tard ou qu’il serait au boulot. Elle ne s’était pas vraiment renseignée pour le coup avant. Elle aurait peut-être demandé avant mais bon. « Si.. enfin elles sont déjà à l’appartement je les ai déposé. » Elle n’était pourtant pas sûre de rester, cela dépendrait de comment les choses se passeraient. Elle était pourtant prête à parier que les choses ne seraient pas terribles. « Je n’ai pas oublié, bien sûr que non. » Elle n’avait cependant pas envie de parler de Victor et de ce qu’elle faisait là-bas. Rien de grave mais elle n’était pas toute blanche dans l’histoire. Elle avait aussi embrassé son voisin mais ce n’était pas quelque chose qu’elle pouvait lui dire.

Elle le suit pour rentrer chez eux cette fois, soit à quelques centimètres seulement. « Je me suis dit que c’était le moment de le faire. » Plus elle attendait et plus ce serait difficile de toute manière. « On rentre ? » Elle lui propose parce qu’ils seront mieux à l’intérieur pour discuter tous les deux. Elle rentre alors qu’elle ne sait pas vraiment comment dire les choses. Elle se mordille la lèvre. « Il faut.. que l’on parle de nous. » Il devait sûrement s’en douter malgré tout mais bon. Elle était un peu nerveuse il faut dire. Elle avait repoussé ce moment. « Je.. j’ai réfléchi et on ne peut plus continuer tous les deux. Je ne suis plus heureuse et ça ne s’arrangera pas comme ça. » Pas en claquant des doigts en tout cas. Elle ne lui disait pas totalement les raisons parce qu’elle ne voulait pas le blessé. Elle ne pouvait pas lui dire qu’elle avait des sentiments qu’elle ne comprenait pas encore pour quelqu’un d’autre. « Je ne peux plus.. » Elle souffle, sentant une larme couler sur sa joue.

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Ven 11 Juin - 10:24
La main sur la poignée de la porte ne bouge pas. Il la regarde et il ne reconnait rien de cette femme qu’il aime. Elle semble différente. Elle est toujours la même, physiquement, pourtant, mais dans ces yeux, une autre étincelle brille et ce n’est pas celle qu’il lui connait. Il ne s’agit ni de la passion pour son métier, ni de la passion pour lui, ni de la joie qu’elle ressent quand elle est avec sa famille. Non, il y a autre chose. Puis, c’est quoi cette histoire ? Ses affaires sont à l’intérieur mais elle est dans le couloir, vers la porte d’en face ?! Sa main n’ouvre toujours pas la porte de leur appartement, et il reste pensif tout à coup.

C’est là qu’elle lui avoue que c’est la fin, avant même qu’ils n’aient une chance de réellement discuter, de réellement se donner une chance. Il lui aurait promis la lune, Dieu seul le sait et vraiment, il aurait tout fait pour se tenir à ses promesses, mais comment voulez-vous qu’il ait une chance de faire les choses biens, de rattraper toutes ces horreurs qu’il lui a fait subir quand elle lui lance de telles choses au visage en plein milieu d’un couloir. Elle aurait au moins pu attendre qu’il soit assis avant de détruire en une fraction de seconde leur vie, ses aspirations, ses rêves de vie à deux, de famille, de futur…

Il hoche la tête pour signifier qu’ils rentrent, mais sa main sur la poignée ne veut toujours pas bouger. « Tu me balances ça comme ça, en plein milieu du couloir ? Tu as donc si peu de considération pour moi, pour nous, pour ce qu’on a vécu pendant deux ans ? » Il aurait envie de lui briser le cœur comme elle brise le sien. Il aurait aussi envie de la reconquérir, là tout de suite, de l’embrasser et qu’elle l’embrasse en retour pour qu’ils se prouvent qu’ils s’aiment encore et toujours, qu’ils sont bien plus forts que ça. Mais c’est le sentiment de colère qui prend le dessus, comme souvent. « Qu’est-ce que tu foutais chez le voisin ?! » lance-t-il bientôt, plus fort qu’on ne puisse se le permettre dans un couloir. Il n’est pas certain de ce qu’il avance mais c’est la seule explication plausible à la situation. « Tu te le tapes, c’est ça ? Tu m’as déjà remplacé avec celui qui vit en face de chez nous ? Histoire de bien me briser le cœur à chaque fois que je vous verrais ensemble ? Histoire de bien me trahir ? Et ça fait longtemps que ça dure ces conneries ? » Il va sans doute loin, il n’a aucune preuve, mais après ce qu’il vient d’entendre, ses pensées ne font qu’un tour.

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Ven 11 Juin - 20:51
Il n'avait pas pu s'empêcher de s'inquiéter Victor, parce qu'il ne l'avait pas entendu rentrer depuis plusieurs jours. Bien qu'il ne cherchait pas à savoir absolument, il avait tout de même envoyer un message pour savoir comment elle allait. Où est-ce qu'elle était surtout. Et une part de lui, celle pragmatique avait été soulagée de savoir qu'elle était toujours vivante. Toujours les pensées parasites qui le prenaient quand il imaginait ce qu'il se passait derrière la porte et ça lui faisait toujours froid dans le dos. Il l'attendait avec une impatience certaine quand elle l'avait prévenu qu'elle allait passé, tandis qu'il tentait, tant bien que mal de s'occuper de la décoration pour le bal de promo -pas vraiment garantie que ce soit dans ses missions, mais soit- et de l'organisation. Il avait réussi à finir de corriger son paquet de copies qui traînait depuis près d'une semaine sur son bureau de fortune, il pouvait donc s'atteler à la préparation de son premier bal de promo. C'était l'une des choses qu'il redoutait le plus et force est de constater que les doutes étaient dotés d'une véracité folle. Quand Briséïs arrivait -enfin-, il ne pouvait s'empêcher de sourire Victor tout en lui tendant une omelette qu'il avait cuisiné rien que pour elle. Parce qu'il s'était déjà nourri et puis, il avait prévu de sortir avec ses colocs le soir alors il s'appliquait toujours à manger trop peu pour pouvoir se faire plaisir dans leur fast food habituel. Et puis le moment ne s'éternisait pas, et il comprenait Victor, même s'il aurait voulu égoïstement la garder contre lui un peu plus longtemps.

Alors qu'il reprend sa mission du moment, il entend des voix dans le couloir, mais ne s'en préoccupe pas dans un premier temps. Il est bien trop concentré parce qu'il doit faire et puis, finalement, il a dû mal à garder la concentration quand il se rend compte que c'est la voix de Briséïs et d'un type. Il se rapproche de la porte, et reste interdit un instant. Est-ce qu'il doit intervenir ? Non, ce ne sont pas ses oignons. Il se l'est assez répété et ses colocataires l'ont assez répétés aussi. Il aimerait bien que Ruben soit là pour le coup. Et puis, il voit rouge Victor. Il serre la poignée dans sa porte en soufflant et l'ouvre doucement, en haussant un sourcil étonné. Il sait qu'il ne devrait pas s'en mêler Victor, mais c'est plus fort que lui. « Bonjour. Je suis le fameux voisin. » explique t-il avec un faux sourire sur les lèvres. « Je te prierais de calmer tes ardeurs de mâle Alpha et d'arrêter de hurler dans le couloir. Premièrement. Et il faut arrêter ta parano mon grand, il ne se passe rien entre Briséïs et moi. » Et il regarde Briséïs avec un petit sourire en coin « Ça va, tu es sûre ? » demande t-il, parce qu'il sait qu'elle va lui mentir, elle sait qu'elle va dire que tout va bien, mais tant qu'il n'est pas assuré qu'elle est en sécurité, il ne rentrera pas dans son appartement.

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Ven 11 Juin - 21:52
Briséïs avait juste envie d’en finir avec tout cela. Elle voulait simplement résoudre cette histoire. Elle voulait pouvoir discuter avec Ezra et qu’ils mettent les choses à plat une bonne fois pour toute. Elle ne pouvait pas rester à travailler non loin d’ici et ne pas rentrer chez elle. Sauf que, elle avait voulu aller voir Victor d’abord, comme si ça lui donnait du courage. Elle se sentait toujours coupable à chaque fois parce qu’elle lui infligeait cela alors qu’elle avait quelqu’un. Elle était jalouse des femmes qui passaient le pas de sa porte alors qu’elle n’en avait pas le droit. Elle avait juste eu envie d’aller manger un morceau avec lui-même si elle n’était pas restée longtemps. Ils avaient pu discuter un peu et ça lui avait fait du bien.

Elle avait quitté son appartement mais finalement, elle se retrouvait nez à nez avec Ezra. Ce n’était pas une mauvaise chose mais elle avait tout de même la sensation d’avoir été prise en flag. Elle n’avait pourtant rien fait de mal cette fois. Elle savait ce qu’Ezra allait s’imaginer. Elle pousse un soupir en entendant ses mots. « Bien sûr que non, mais si tu ouvrais la porte on pourrait en discuter à l’intérieur. » Sauf qu’il n’en fait rien et il se met à l’accuser de certaines choses. Elle sait bien qu’il ne voudrait rien entendre. « Pour qui tu me prends Ezra ? » Elle est blessée de ses mots même si elle sait qu’elle n’est pas totalement blanche mais tout de même. Elle ne l’a aucunement remplacé et elle ne sait même pas ce qu’elle ressent pour Victor. « Tu sais très bien que je ne suis pas comme ça.. » Elle a pas le temps de dire plus que cela qu’elle entends la porte s’ouvrir et elle sursaute en voyant Victor. Merde. Elle ne voulait pas de cela. Elle ne voulait pas qu’il les surprenne. Elle secoue la tête parce qu’elle ne veut pas que les choses s’enveniment. « Oui ça va, tu peux rentrer t’inquiètes. » Elle lui souffle en essuyant rapidement la larme qui avait coulé sur sa joue. Elle ne voulait pas qu’il s’en mêle. Elle voulait le préserver. Elle refusait qu’Ezra lui lève la main dessus. « On allait rentrer. » Elle espère qu’Ezra allait arrêter mais quelque chose lui disait que non.

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Sam 12 Juin - 9:43
Ezra s’emporte, bien que tout en lui a envie de la reconquérir. Système automatique de défense quand il est démuni. Que faire d’autre alors que le voisin sort bientôt, cet homme qui n’a rien à faire là même si on parle de lui. « Clairement, toi, t’as pas choisi le bon moment pour sortir de chez toi ! » dit-il d’un ton sec en apercevant cette présence indésirée. Il ne le connait même pas, si ce n’est de vue. Ils font un peu de bruit avec ses colocataires, mais clairement pas plus que n’importe qui et pas de quoi être des voisins dérangeants. Tout ce qu’il a à lui reprocher, Ezra, c’est le fait que sa petite-amie sorte de chez lui, mais c’est déjà bien assez aux vues des circonstances. « Et c’est parce qu’il se passe rien que tu la regardes avec tes yeux de merlan frit ? » Il lance, excédé, prêchant le faux pour savoir le vrai, car clairement, il n’a rien pu remarquer des sentiments éventuels que pourraient nourrir ces deux là en seulement quelques instants en leur compagnie.

« J’te prends pour rien… » concéde-t-il à l’intention de Briséïs. En vrai, au fond de lui, il sait qu’elle n’est pas ainsi, qu’elle est fidèle et qu’elle ne l’aurait pas trahi. Tout du moins, il préfère le croire, ce sera bien plus simple à vivre. « … Mais tu me largues comme une merde au milieu d’un couloir et clairement, ça, c’est pas digne de toi. » La blague, après tous les coups qu’il a porté sur sa fiancée, il se permet un tel jugement ? C’est à lui qu’on aurait bien envie de donner des baffes. Sous le coup de la colère, ses propos sont confus, désordonné. Il est perdu entre son amour pour elle, cette déception si grande, cette souffrance qui s’accroit de seconde en seconde. « Tu m’as dit que tu rentrais et… » Tu rentres pas. Il ne finit pas sa phrase car un flot de larmes serait prêt à jaillir.

Mais ils ne sont pas tout seuls et il l’aurait presque oublié un instant. Ses doigts ne le démangent pas encore, et il faudrait que ça continue encore un peu. « Elle vous dit qu’elle va bien. Vous attendez quoi ? »

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Dim 13 Juin - 19:04
Victor sait qu'elle lui prendra la tête, Victor sait pertinemment qu'elle finira par lui dire qu'il n'avait pas à sortir. Mais il préfèrait savoir qu'elle était en sécurité et vu l'animal qui se tient en face de lui, il a eu raison. Ses sourcils qui se haussent quand il lui répond, Victor hausse les épaules avec nonchalance, pour le provoquer en quelques sortes. « Et tu penses que j'en ai quelque chose à foutre ? » demande Victor à l'attention du brun tandis qu'il prend appui contre la chambranle de la porte. Il ne peut s'empêcher, une fois de plus, il pouffe de rire « T'as un sérieux problème toi, des yeux de merlan frit. Non mais enfin. » Il ne peut contenir son rire tandis qu'il observe Briséïs. Il a mal au coeur pour elle. Il aimerait la prendre dans ses bras. Mais il doit s'abstenir. Quand elle lui dit que ça va, il lui offre un sourire compatissant.

Il ne bouge pas quand le brun explique sa façon de pensée à Briséïs, un regard qu'il jette à l'intérieur de son appartement pour voir que tout ne s'envole pas dans le salon vu que les fenêtres sont grand ouvertes, puis il reporte son attention sur le couple en face de lui, toujours dans la même position, jambe et bras croisés, appuyé sur la chambranle. A la question d'Ezra, il le regarde avec étonnemment « Ce que j'attend ? J'attend d'être sûre qu'elle est en sécurité. Je pourrais dire qu'elle soit en sécurité loin de la personne que vous êtes mais bon. » Il n'accorde même pas un regard à la brune, parce qu'il sait le genre de regard qu'elle va avoir et il ne veut pas. Il ne veut pas voir la tristesse, la peur, la colère. Il veut garder ce regard qu'il lui connaît si bien. Rieur, enjoué, amusé quand elle est avec lui. Il veut retrouver le regard brûlant qu'elle avait il y a quelques jours. « Je peux savoir ce qui est digne de Briséïs ? » demande t-il, curieux. « Parce que, mon petit doigt me dit qu'en tout cas. Tu n'es pas digne d'elle mon grand. » La provocation ? Toujours. Et il s'excuse du regard auprès de la brune, parce qu'il sait qu'elle va le détester. Mais tant qu'elle est loin de lui, il s'en fiche qu'elle puisse le détester. Il veut juste la sauver, la colombe abîmée.

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Dim 13 Juin - 19:40
Briséïs est déjà agacée de ce combat de coq entre les deux hommes. Elle se dit que c’est de sa faute en même temps. La brunette aurait probablement dû faire attention et rentrer chez elle directement. Elle se dit que Victor n’aurait rien entendu comme ça. Il n’aurait pas surpris leur dispute et il n’aurait pas entendu non plus qu’on parlait de lui. Elle ne voulait pas mêler Victor à cela mais elle le faisait quand même. Elle n’aurait pas dû continuer à le voir, le fréquenter dès le départ mais elle n’avait pu s’en empêcher. Il avait pourtant essayé de s’éloigner mais elle n’avait pas voulu que les choses se passent ainsi. « Arrêtez tous les deux.. » Elle leur souffle même s’ils ne voudront rien entendre. Ils allaient continuer leur jalousie tous les deux.

Elle pousse un soupir alors qu’elle est blessée par ses mots. Elle savait qu’elle n’avait pas très bien agi mais tout de même. « Bon sang Ezra, j’attends juste qu’on rentre pour en discuter calmement. » Ce n’était pas pour autant ce qui allait se passer et elle le savait très bien. Il n’était déjà pas calme maintenant et avec cette discussion, il le serait encore moins. Elle jette un rapide coup d’œil à Victor et elle le remercie secrètement de ne pas lui dire la vérité. De ne pas dire ce qui s’est passé entre eux il y avait quelques jours même s’ils n’en avaient pas parlés depuis. Ils n’avaient presque pas parlé non plus. « Victor.. » Elle souffle alors qu’elle se poste devant les deux hommes. Elle ne veut pas que les choses dégénèrent entre eux et que les mots ne soient plus violents, voire pire. Qu’Ezra la frappe c’était une chose mais qu’il s’en prenne à Victor ou quelqu’un d’autre, c’était inconcevable à ses yeux. « Je t’en prie rentre, ça va aller et je ne veux pas qu’il t’arrive quelque chose. » Elle lui souffle puis jette un œil à son fiancé. Ou presque ex fiancé. « On va rentrer et parler. » Il le fallait.

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Sam 19 Juin - 12:18
Le rire de Victor l’excède. Clairement, qu’il se mêle de ses oignons celui-là ! Mieux vaut se concentrer sur Briséïs.

« La personne que je suis ? Mais qu’est-ce que tu sais sur moi ? Tu crois quoi ? Que je vais la tuer et jeter son corps dans l’Hudson River ? » Il lève les yeux au ciel, excédé. Il ne serait jamais capable de faire une telle chose. Il reste un homme respectable malgré les dérives passagères de son comportement dont cet homme n’est supposé rien connaitre. A moins que Briséïs se soit confié à lui ? L’idée traverse l’esprit d’Ezra avant de s’évaporer aussitôt, cela lui semblant impossible qu’elle en ait parlé à qui que ce soit. « Ce qui est sûr c’est que si je ne le suis pas, tu ne l’es pas non plus… » Il le toise de haut en bas. Qu’est-ce qu’il aurait de mieux que lui ? Pas grand-chose à première vue.

Mais voilà que Briséïs s’interpose physiquement entre eux. « Mais bizarrement, moi j’peux finir à l’hôpital que tu t’en fous ! » lance-t-il à l’intention de la brune, plus déçu qu’autre chose qu’elle prenne la défense de Victor et pas la sienne. « A croire que vraiment, je ne me trompais pas. » Un soupir cynique vient se glisser entre ses lèvres alors qu’il est excédé. « Pousse-toi maintenant. J’imagine que ton nouveau chéri et moi-même seront au moins d’accord sur le fait que ces affaires-là ne se règlent pas avec quelques jolies paroles. » Il aurait bien dit « entre hommes », mais ça n’aurait été que donner trop d’importance à ce type. Et maintenant qu’il sait (croit savoir devrait-on dire), hors de question qu’il ne se batte pas un minimum pour sa dignité.

Ses yeux se remplissent de colère. Son poing se ferme, dur comme de la pierre. S’il pouvait toucher sa cible et l’envoyer directement dans la tronche de Victor, ce serait l’idéal. « Briséïs, pousse-toi ! »

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Sam 26 Juin - 22:41
tw: violences, mention de violences domestiques

C'est comme un bourdonnement sourd qui ne cesse d'être présent dans la tête de Victor, comme s'il devait rester là. Il écoute l'instinct, il écoute la conscience qui ne cesse de s'exprimer, limpide, claire. Comme si c'était naturel. Et il les regarde, lui, qui ne semble pas avoir une once de remords, la tristesse qui semble déformer ses traits et Victor ne peut s'empêcher de rire, parce que ce n'est pas vrai, il le voit bien. Ce genre de spécimen qui se rendent compte que la personne qu'ils aiment s'en va et qu'ils n'ont plus que leurs yeux pour pleurer. « Non, tu ne la jeterais pas dans l'Hudson River parce que je ne te laissera pas la toucher. » explique Victor, la mâchoire qui se contracte alors qu'il reste stoïque contre la chambranle de la porte. Un rire nerveux et agacé se laisse exprimer alors qu'il le regarde « Moi au moins, je ne lui ferais pas des crises de nerfs, et surtout je ne passerais pas mes nerfs sur elle. » rétorque Victor, avec un calme qui l'étonne lui même.

Il regarde Briséïs qui s'interpose et ça lui brise le coeur pour elle. De se rendre compte que plus rien ne la retient avec cet homme, il ne veut pas qu'elle se sente mal mais son esprit ne pense plus de façon rationnelle. C'est la colère qui prend place dans son esprit. « Tu n'aurais que ce que tu mérites. » répond Victor à Ezra avant de regarder Briséïs « Je ne rentrerais que si tu rentres avec moi. » Mais le ton est trop sec, preuve est qu'il n'a plus toute sa faculté mentale pour réfléchir décemment. Il pourrait rétorquer quelque chose mais il n'en a même pas envie. Et il regarde Briséïs « Rentre dans l'appart. » la supplie t-il en s'humidifiant les lèvres. Il ne veut pas qu'elle le voit ainsi. Et il quitte la chambranle de la porte, ses poings fermés. Alors qu'il se rapproche d'Ezra. Et son poing s'écrase contre la joue du type juste en face de lui. Il ne parvient pas à se raisonner mais il attend le coup qu'il va lui rendre. Briséïs n'ayant toujours pas bougé. Il se tourne vers elle « Rentre, s'il te plaît. Je ne veux pas que tu me vois comme ça. » Il ne veut pas qu'elle ait peur de lui. Et il se tourne vers Ezra « T'es vraiment la pire des sous-merdes qui existe. Comment tu peux prétendre l'aimer et agir comme un sombre connard. » Il lève les yeux au ciel « Tu sais où est ta place ? En tôle. Là où les mecs s'occuperaient de ton cas parce que tu ne mérites que ça. Qu'on t'en colle une comme ce que tu as pu lui foutre sur la gueule »

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Dim 27 Juin - 10:10
Elle se sent terriblement mal à l’aise Briséïs mais c’est de sa faute après tout. Elle n’aurait jamais dû venir chez Victor avant de régler les choses avec Ezra. Elle ne voulait pas l’impliquer dans tout ça mais c’était fait. C’était trop tard. Elle n’avait pas envie qu’ils se croisent et maintenant Ezra pensait qu’il y avait quelque chose. Il n’avait pas tort parce qu’il s’était passé un truc mais elle voulait lui en parler. Elle ne supporte plus cette dispute entre elle et son fiancé mais encore moins celle qui se trame entre lui et Victor. Elle encaisse ses paroles et elle ne nie pas.

« Arrêtes.. ce n’est pas ce que j’ai dit. » Elle n’avait pas envie qu’il se retrouve à l’hôpital non plus. Ce n’est pas parce que les choses n’allaient pas entre eux qu’elle lui voulait du mal, au contraire. Elle a quand même l’impression qu’ils ne parviendront pas à régler les choses en parlant. « Non je ne vous laisse pas. » Elle souffle à Victor parce qu’elle imagine que les choses ne se passeront pas bien. Elle le voit qui se rapproche d’Ezra et elle n’a le temps de rien qu’elle le voit le frapper. « Victor ! » Elle pousse un cri. Ils vont finir par alarmer tout le voisinage ainsi et bientôt, ce serait les flics qui seraient présents. Elle n’avait pas envie que d’autres personnes soient au courant. Elle n’avait pas envie de finir au poste ou quoique ce soit. Elle se rapproche d’eux alors qu’elle tente de tirer Victor par le bras. « S’il vous plaît arrêtez tous les deux.. » Elle sait pourtant que ça ne changera rien et qu’elle ne parviendra pas à les arrêter. Elle n’a pas leur force non plus et elle risquerait plutôt de se prendre un coup. Les larmes qui coulent sur ses joues. « Ne vous battez pas. » Ils ne vont pas faire ça devant elle, tout de même. Elle ne supporterait pas.

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Mar 6 Juil - 18:38
tw violence
Elle lui a dit. C’est sûr, elle lui a dit. Mais alors à qui d’autre est-ce qu’elle a pu le dire ? Comme il pourrait savoir qu’il est le monstre qu’il est si elle n’a pas dit à Victor qu’Ezra la frappe ? Il n’a que le temps de détourner le regard vers Briséïs, un regard plein de reproche et de haine tout à coup que le voilà qui se prend un poing en pleine figure. Son regard est de plus en plus assoiffé de sang et se détourne vers celui qui l’a frappé. « Sale con ! » Les insultes fusent, pas aussi vite que le poing d’ezra mais presque. Il est plus ou moins arrêté quelques secondes par les suppliques de Briséïs, mais il n’en a plus rien à foutre, Ezra. Si elle l’a dénoncé, finalement, il n’a peut-être pas si envie que ça de rester avec elle parce qu’il ne pourra plus jamais lui faire confiance. Pour autant, hors de question de lever la main sur elle alors qu’il a une proie toute choisie à portée de main.

« T’as peur qu’elle te voit comme le chien que tu es ? » Il rit jaune, Ezra. Il serait prêt à toutes les horreurs, tout à coup, lui qui n’est pourtant pas d’un naturel agressif avec autrui – en dehors de ses dérives conjugales. « Bah quitte à aller en tôle, autant que j’y aille pour quelque chose ! » Bien sûr, il ne le pense pas une seconde mais l’adrénaline et la colère le font délirer. Il bouscule Briséïs, intentionnellement afin qu’elle se pousse de leur passage, comme si elle n’avait plus aucune importance. Dans le fond, c’est juste pour qu’elle ne finisse pas en pâture entre eux, ce qui mènerait inévitablement à l’hôpital. « Tu peux aller l’attendre dans sa chambre, comme il te le propose si gentiment. J’suis juste pas certain de l’état dans lequel il te rejoindra. » Et le voilà enfin, le coup qui part et les deux hommes qui semblent s’en donner à cœur pour se rendre la pareille. « Et oublie pas qu’on n’en serait pas là si tu m’avais pas trahi ! » Par là, il mentionne le fait qu’elle ait été voir un autre, mais surtout qu’elle lui ait raconté leurs secrets, ceux qui pourraient effectivement emmener Ezra en prison si elle décidait de porter plainte. « Et toi, frappe pas comme une fillette. Vas-y franco, quitte à me défoncer ! »

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Jeu 15 Juil - 22:20
tw: violence
La colère est sourde dans son esprit à Victor, il a ce voile devant les yeux, comme quand il a envie de se battre, quand il a envie d'en découdre. Et il sait bien que Briséïs ne va pas accepter, ne va pas vouloir qu'elle se batte avec mais il en a envie depuis qu'il a des soupçons. Depuis qu'il se demande ce qu'elle lui cache et que la vérité se matérialise sous ses yeux, de façon assez floue. Mais il n'est pas dupe Victor. Il est loin d'être dupe. Quand il sent la main de Briséïs contre son bras alors que son poing s'est éclaté contre la joue d'Ezra, Victor se tourne vers elle. Victor serre un peu plus les dents quand il l'insulte, il secoue la tête et le regarde « Va te faire soigner avant de parler. » Et quand il voit Briséïs qui est poussée, il voit rouge. Il avait donc raison. Aucun contrôle. Cette enflure n'a pas de contrôle sur lui même. « Au moins si elle est dans ma chambre, je suis sûre qu'elle sera en sécurité. » crache Victor entre ses dents et il se tourne vers Briséïs « Ça va aller, rentre. » murmure t-il en plongeant son regard dans celui de la brune. Et quand la provocation est à son paroxysme, Victor se déchaîne, les coups fusent. Ce n'est que quand il se rend compte de ce qu'il fait, des problèmes que ça pourrait lui causer, il s'arrête, le goût du sang dans la bouche, il crache sur le sol, et pose une main sur sa mâchoire « J'espère que tu le paieras. » prononce Victor, alors qu'il pose une main contre son nez pour arrêter le saignement de son nez. Et il secoue la tête avant de se tourner vers Briséïs, une nouvelle fois. « Je suis désolé. » Et il se tourne vers Ezra « Tire toi avant que j'appelle les flics. »

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Sam 17 Juil - 20:30
tw violences

Elle a envie de hurler Briséïs parce qu’elle ne voulait pas en arriver là. Elle ne voulait pas qu’ils se battent mais c’est ce qui est en train de se passer. C’est insupportable et elle ne sait pas quoi faire. Elle déteste qu’ils se disputent mais c’était de sa faute après tout. C’était elle qui s’était mise dans cette position. « Arrête Ezra.. » Elle ne supporte plus ses paroles mais bon, peu importe ce qu’elle dirait, ça ne servirait à rien. Elle se fait bousculer et tente de se rattraper pour ne pas tomber. Triste à dire, elle a l’habitude. Elle tourne la tête vers Victor, elle le supplie d’en rester là, d’arrêter. Aucun des deux ne semble prêt à le faire. « Non s’il te plait, ne fais pas ça. » Elle refuse de rentrer et de les laisser là tous les deux. Elle ne sait pas ce qui pourrait se passer. Elle secoue la tête parce que de toute façon, ce n’est pas elle qui arriverait à les séparer avec son petit gabarit. Elle espère que les voisins vont entendre, peut-être qu’ils viendront en aide. « Arrêtez ! » Elle leur crie dessus mais rien à faire, c’est comme s’ils sont pris dans leur bagarre. Elle a les larmes qui inondent son visage et elle finit par fermer ses yeux. Elle refuse de voir cela. Son cœur continue de battre à une vitesse au-dessus de la normal. Elle est en colère contre tous les deux aussi d’avoir fait cela. Elle sait bien que c’est pour elle mais on ne résout pas la violence par encore de la violence. Elle passe une main sur son visage pour chasser quelques larmes qui ont coulées. Elle a envie de partir, de les laisser là mais elle ne sait pas si ses jambes arriveront à la porter bien loin. « Arrêtez ou c’est moi qui le fait.. » Elle souffle dans le peu de courage qui lui reste encore.

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Jeu 22 Juil - 19:55
Victor semble le prendre au mot quand il lui dit de frapper plus fort et Ezra encaisse les coups, sans broncher. Il a tellement fait subir cela à Briséïs qu’il n’a même pas envie de répondre, et juste d’encaisser jusqu’à ce qu’il finisse au sol. Il s’en veut tellement d’avoir été l’homme qu’il a été pendant un an, le pire des compagnons. C’est tout ce à quoi il pense alors que les coups fusent encore. Il en rend quelques-uns tout de même, pour la forme ; mais il a juste envie de crever, dans le fond, à cet instant-là. Elle part avec un autre. Sa vie est fichue, alors à quoi bon ?

Il la voit difficilement, Victor bloquant son champ de vision, mais un instant trop éphémère, il arrive à capter son regard et tout ce qu’elle peut y lire, c’est à quel point il est désolé pour tout ça et qu’il mérite de se faire frapper. Victor a raison sur toute la ligne de fin de compte ; même si Ezra ne lui dira jamais et ne le laissera pas gagner. Il titube et tombe en arrière, tête la première contre le mur. Le choc est violent. Trop violent. Il ne voit plus grand-chose le temps d’un instant ; mais pour autant, ça n’enlève en rien les envies de meurtre qui naissent en lui alors que son voisin lui annonce qu’il espère qu’il le payera. Il respire difficilement Ezra, bien trop mal en point. Si vraiment les flics venaient, il y a fort à parier que ce n’est finalement pas lui qu’on embarquerait, mais peu importe, ils n’en arriveront pas là.

Il se relève, avec beaucoup trop de difficultés, un bras se tenant le ventre, du sang coulant de ses narines et du haut de son crane. Il tend la main vers la poignée de sa porte, l’ouvre et entre dans l’appartement, non sans un regard noir vers le voisin. « J’espère que vous aurez ce que vous méritez ! » Il grogne. Il a la rage. Mais à l’instant où il s’affaisse sur le canapé, il perd connaissance, bien trop éreinté et mis à rudes épreuves par ce combat de coq qui n’aurait jamais dû avoir lieu.

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