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Hello what the hell am I doing here? - Jezabel

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Mar 13 Juil - 19:21
Hello what the hell am I doing here?
'This is so weird. Am I sleeping ? Is this a dream ? ... No ! Am I a Mouse ? Am I an elephant ? So tell me he-he-he-he-he-he-he-he-hey : Do you wanna drink some alcohol ?'
@Jezabel Wellington


Boire pour oublier, c'est un peu con, parce que souvent, tu oublies ce que tu voulais oublier, et tu te rappelles de trucs que t'avais oubliés, alors du coup tu bois encore pour oublier vraiment ce que tu avais déjà oublié sans trop boire. Et demain, tu auras toujours dans la tête ce que tu voulais oublier au départ. Le chant des bouteilles est enivrant, c'est comme de vieilles sirènes défraîchies, mal fagotées, un peu garces mais quand même attirantes, qui chantent faux de façon presque trop juste, qui ont ce charme de la peau ravagée et de l'âme consumée par les abus, les échecs, les drames, les souffrances. Les bouteilles, elles te chantent des hymnes à la joie éphémère, elles te chantent des jolis moments disparus dès l'aube, elles te cassent les oreilles même, alors tu vides les bouteilles pour qu'elles cessent de chanter, qu'elles soient vides et sans son, juste du verre vide, et elles ne chantent plus, elles se taisent, mais elles sont quand même allées au bout de leur chanson, et toi t'as écouté sagement et t'as goûté à leurs notes et t'as perdu ton temps, ton argent et ta raison et ta fierté, mais c'est pour ça qu'elles chantent, pour te faire perdre, pour égayer tes regrets et te faire croire que la vie, c'est une mélodie qui est faite de notes alcoolisées et de vapeurs dégueulasses, que le temps c'est juste des bouteilles qui chantent. La lumière du bar à travers mes paupières et la chaleur dévorant mon corps eurent raison de moi. Me couvrant maladroitement le visage avec mes mains, contractant mes sourcils de toute ma contrariété, je pris une profonde inspiration, soulevant allègrement ma carcasse alcoolisée, et accepta finalement de sortir d'ici. Approchant minuit, la nuit est noire. Moi, je déambule dans les rues en quête de ma prochaine destination. Je pourrais rentrer chez moi mais je suis mitigé entre le fait de ne pas en être capable et l'envie de voir des têtes connues. Un soupçon de lucidité, et je réalise que je suis dans le quartier où habite ma soeur. Et dans un automatisme, j'avance vers son domicile, sans me soucier du respect que je vais piétiner en débarquant à une heure aussi tardive et dans un état aussi peu, présentable. Même les fringues sont accordées, la chemise entre ouverte, à moitié rentrée dans le pantalon et les cheveux mal coiffés.
Quelques minutes, je n'ai aucune réelle notion du temps, et je suis au pied de l'immeuble. Un immense soupir en levant les yeux, déjà démoralisé par le fait de grimper les étages. Oubliant, la cage qui pourrait m'y aider. Je sonne, laissant le doigt longuement appuyé sur l'interphone par maladresse. Ou juste par ivresse. Je ne voudrais pas être là haut, à entendre ce 'tuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu' incessant. Suffisamment chiant pour que la porte s'ouvre sans que je n'ai le besoin de donner mon identité. Est ce que même j'ai sonné au bon endroit? Les yeux difficilement ouverts, je commence mon ascension, à la limite de comparer les escaliers au mon Everest. Parfois une main qui vient m'aider, parfois un pied qui trébuche et je me réceptionne sur le genou. Demain je sentirais les douleurs, là, je suis anesthésié par le whisky. Une fois sur le palier "Oh Gabyyy!" Que j'annonce en me tenant un peu au mur pour approcher la porte. "Petite soeur d'amour!" L'épaule qui se fracasse contre la paroi, avant d'enfin, pouvoir tapoter mes doigts contre le bois.

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Jeu 15 Juil - 21:32

Jezabel est tout sauf dépassée. Jude est la perfection incarnée, elle a bu son biberon, Jezabel a pu lui prendre son bain sans encombres, et elle a même eu le temps de se boire un verre de vin tandis que Jude était occupée dans son transat, à mi-chemin entre les bras de Morphée et son lit. Personne n’est à l’appartement ce soir, Samia n’est pas là, Gaby travaille, pour une fois que la réceptionniste à sa soirée, elle peut dire que c’est une soirée en solo. Elle adore l’esprit de la colocation, mais se dire qu’elle ne va croiser personne pendant qu’elle sera en train de faire son masque dans son bain, ça lui procure une sensation étrange, bien qu’apaisante. Lorsque Jude est au lit, changée et endormie, Jezabel branche la caméra, ferme la porte de la chambre de la petite doucement, sans la claquer, en faisant des petits pas pour ne pas la réveiller et elle part direction la salle de bain pour se faire couler un bain. Balançant le bain moussant sans pression aucune, avant de sortir pour se servir un nouveau verre de vin et récupérer son téléphone ainsi que le baby-home qui va lui permettre de surveiller Jude depuis la salle de bain. Quelle invention merveilleuse. Un message à Gaby pour lui dire qu’elle ne s’inquiète pas, que tout va bien, que Jude dort, et elle se glisse dans l’eau bouillante, appréciant la sensation de l’eau chaude tout contre sa peau. Après avoir enchaîné plus d’une semaine complète au casino, elle n’avait eu qu’une envie, c’était de se glisser dans ce bain qui était, entre autre, sa récompense. Elle ne pouvait s’empêcher de repenser, comme à son habitude, à sa vie londonienne. Quand elle était seule, quand rien ne ressemblait à sa vie de maintenant, l’automatisme flagrant dont elle faisait preuve pour aller au travail, se lever sans vraiment avoir envie d’y aller, enchaîner les petits boulots, il n’y avait que le quartier qu’elle aimait. La petite voisine qui avait tout de suite vu qu’elle n’était pas elle-même, qui l’avait invité à boire un thé et fumer une cigarette sur son balcon, dans son appartement rempli de plantes. Des fois, Jezabel se demande ce qu’elle devient. Elle ne lui a même pas dit qu’elle partait, elle n’a rien dit à personne, à part à son employeur bien évidemment. Elle a démissionné, a demandé à faire le minimum syndical de sa période de préavis pour pouvoir partir tranquille, sans l’angoisse qui prend au coeur. Elle secoue la tête et noie sa peine dans le verre de vin qui est posé sur le bord de la baignoire, les bougies qui embaument la pièce et les petites lumières qui tournoient autour d’elle. L’ambiance parfaite. Un coup d’oeil au baby phone, elle sourit quand elle voit Jude qui dort à poings fermés. Alors qu’elle s’enfonçait un peu plus dans l’eau, elle entendait la sonnerie de l’appartement, sonnerie stridente qui la tirait de ses rêveries, elle sortait alors rapidement du bain, enfilait sa serviette en attrapant le baby phone pour vérifier que Jude dort toujours et elle appuie rapidement sur le bouton pour arrêter la sonnerie stridente. Un coup d’oeil sur la vidéo, elle voit que Jude dort toujours et le vacarme qui sort du couloir la fait froncer les sourcils, elle passe sa tête à travers la chambranle de la porte et ne voit rien, alors elle la referme et soupire. Encore un imbécile qui a dû se tromper de sonnette. Mais quand on toque, elle réouvre la porte aussi sec pour voir… Alfred ? « Alfred ? Qu’est-ce que tu fais là ? » demande t-elle, alors qu’elle l’attire à l’intérieur pour qu’ils ne les fassent pas se faire détester par tout les voisins « Gaby n’est pas là et Jude dort, alors je te demanderais de faire le moins de bruit possible ! » demande t-elle en l’aidant à se défaire de sa veste, sans se rendre compte qu’elle est en serviette et que cette scène est bizarre « Si tu fais du bruit, je te tue ! »

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Lun 26 Juil - 19:42
Hello what the hell am I doing here?
'This is so weird. Am I sleeping ? Is this a dream ? ... No ! Am I a Mouse ? Am I an elephant ? So tell me he-he-he-he-he-he-he-he-hey : Do you wanna drink some alcohol ?'
@Jezabel Wellington


La vie. Trois lettres. Et un truc si compliqué... C'est dur de décrire la vie. On ne sait pas quand ça commence. Encore moins quand cela finit. La vie, c'est quand on braille pour la première fois. La fin, c'est quand on arrête de brailler c'est ça? Et puis au milieu de la vie, y a quoi ? -Bravo à ceux qui répondent 'un i'- Y'a des tas de choses. Des moches, des moins moches, des belles et des magnifiques. De l'amour, de l'amitié, des larmes, des regrets, de la colère, de la jalousie, de tout quoi... Comme des soirées très alcoolisées. Ce genre d'état qui fait qu'on ne sait même plus pourquoi on se trouve à tel endroit. Mes doigts contre le bois de la porte, je n'ai pas conscience du vacarme que je suis entrain de foutre dans l'immeuble. Du moins, à l'étage du logement de ma soeur. Etonnant que je ne me sois pas trompé de porte; bien que j'en doute quand c'est une tête brune qui se montre. Mes sourcils froncés, je me laisse emporter à l'intérieur dans son geste furtif. Mais là seule chose que je retiens à sa question c'est "Ouh Alfred!" Que je répète dans une caricature de mon interlocutrice. "Ca fait sérieux... Sévère." Plaisantin. J'ai un sourire de crétin sur les lèvres et mes yeux tentent de bien fixer son visage. "Anh." Une moue qui se pointe dans un automatisme quand j'entends que ma soeur n'est pas présente. Rapidement inversée quand c'est le prénom de ma nièce qui me vient aux oreilles. Toi, tu fais le tour de mon corps, et tu batailles contre lui pour ôter ma veste. Tel un pantin, je ne fais aucune effort pour t'aider. "Ma Judy! J'peux aller lui faire un bisou?" Que je demande d'une voix haute. Bourré mais pas sourd, ma main vient se poser contre ma bouche et je pivote pour être face à toi. Des gros yeux, mimant un peu l'enfant qui se rend compte de sa bêtise. Dans un murmure "Je ne ferais pas de bruit." Le pouce et l'index qui se joint pour représenter la fermeture de mes lèvres. Et alors que je suis sur le point de jeter la clé au sol, ma vision descend sur ton accoutrement. Ce qui est nul avec l'ivresse, c'est que ça retire tout les filtres. Genre là, sans retenue, je fais un mouvement de tête qui signifie que j'apprécie ce que je vois. Accompagné par le haussement du sourcil qui lui, laisse penser que je ne serais pas contre l'idée d'en voir plus. "Sauf si tu m'y obliges." Revenant croiser nos pupilles. C'est malicieux comme réponse, à l'image des pensées qui traversent mon esprit encombré par la boisson. J'en oublie l'absence de Gaby, la raison de ma venue, ce que j'ai pu faire avant d'arriver ici. Et tant pis si je ne suis pas tout à fait moi-même dans le processus de séduction, ce n’est pas grave après tout ; je ne m'en souviendrais pas demain. "Très belle tenue..." Que je complimente avant de te sourire dans mon attitude de charmeur. Merci vodka, de me donner confiance et de risquer ma vie. Si ta colocataire apprend ça, je ne donne pas cher de ma tête. Enfin, je crois.

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Dim 8 Aoû - 21:12
Elle n’avait jamais imaginé ne serait-ce qu’une seconde que sa session bain moussant et vin serait dérangé par quelqu’un d’autre que Jude. Mais non, le frère de sa colocataire et accessoirement de sa meilleure amie avait décidé de faire un chemin tout embué d’alcool jusqu’ici et elle n’avait pas franchement envie de le supporter dans un tel étamais elle ne serait pas elle si elle ne l’aidait pas. Elle aidait toujours tout le monde, Jezabel, toujours au point de parfois se perdre elle-même et ne pas demander d’aide quand elle, elle en ressent le besoin. Le fait que le Forbes soit passablement éméché pourrait la faire rire si Jude ne dormait pas. Elle le fusille du regard quand il se moque d’elle et elle serre les dents pour ne pas le gifler, on ne gifle pas quelqu’un d’alcoolisé et on gifle encore moins le frère de sa meilleure amie « Tu vas voir, il y a autre chose qui va être sévère ! » réplique t-elle, agacée. Elle essaie de prêcher les informations quant à sa visite mais elle n’y parvient pas, si bien qu’elle souffle quand il parle, trop fort. « Non ! » rétorque t-elle vivement et rapidement en fronçant une nouvelle fois les sourcils. « Tu vas la réveiller et je vais me faire tuer par ta soeur ! » Parce qu’elle avait été catégorique, il fallait que Jude dorme parce qu’elle avait des problèmes de sommeil sur le moment et Jezabel ne voulait pas perturbé son rythme de sommeil déjà bien chancelant. Elle fronce les sourcils, une nouvelle fois, quand elle voit qu’il la mate et la différence de taille se fait sentir, si bien qu’elle a l’impression qu’elle va se démettre le cou à le regarder ainsi. « Mais t’es malade ? » demande t-elle, en lui donnant un petit coup contre l’épaule. Jamais Ô grand jamais, même désespérée, elle coucherait avec le frère de Gaby, ce serait mettre en péril leur amitié et le pacte qui les lie, pacte futile mais tout de même. Pacte silencieux qu’elles avaient fait. Jamais elle ne toucherait aux frères et soeurs de l’autre, ce qui était plutôt facile étant donné que Jezabel était fille unique. Ou peut-être avait-elle des demis-frères et soeurs quelque part mais elle n’en était pas informée étant donné que son père avait tout bonnement disparu de la circulation. Quand le compliment de la tenue parvient à ses oreilles, Jeza écarquille les yeux, baisse les yeux sur sa serviette et s’échappe jusque dans sa chambre pour enfiler un short et un débardeur avant de revenir, essoufflée. « Je te préviens, tu ne parles pas de ça à Gaby. » le menace t-elle, l’index levé. « Si elle est au courant, je te tue. » Deuxième fois qu’elle le menace ainsi, ce n’était peut-être pas une bonne idée, vu la différence de taille et elle n’avait pas des muscles aussi prononcée que ceux d’Alfie, god damn, pourquoi avait-elle regardé ses bras. Elle soufflait et le regardait « Tu veux de l’eau ? Ça te fera du bien, je pense. »

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Sam 21 Aoû - 16:27
Hello what the hell am I doing here?
'This is so weird. Am I sleeping ? Is this a dream ? ... No ! Am I a Mouse ? Am I an elephant ? So tell me he-he-he-he-he-he-he-he-hey : Do you wanna drink some alcohol ?'
@Jezabel Wellington

"Ah oui?" Que je prononce, intéressé par ce qui pourrait être sévère. Et qui ne nécessite pas d'entendre la totalité de mon prénom. A croire que c'est plaisant pour elle de le prononcer, et de faire omission du surnom bien plus agréable à écouter. Une chose qu'elle se passerait bien d'ouïr, c'est le son de ma voix bien trop haut pour un logement qui abrite un enfant qui dort. J'ai fortement envie d'aller embrasser ma nièce, mais pas certain que ce soit l'idée du siècle vu les vapeurs que je dégage. Et aussi, par mon manque de discrétion. Toi, tu ne cesses de jouer l'autorité, ce qui a le don de m'amuser. "T'es franchement pas drôle.." Que je souffle avec un sourire. Impossible de jouer le faux attristé. L'alcool me fait l'effet d'une pilule de bonheur. A tel point que je commence à faire pointer l'aspect dragueur de ma personnalité. A noter que c'est quelque chose que je ne fais quasiment jamais, tellement pas doué. D'habituel trop timide pour m'y tenter. "Aïe!" Que je prononce le plus bas possible en me massant l'épaule sur laquelle tu viens de mettre un coup. Et je chuchote "C'est toi qui l'est à me frapper!" Alors que je ne fais que te montrer de l'interêt, certes quelque peu déplacé quand on sait que tu es la meilleure amie de ma soeur. C'est le propre de l'homme, désirer la seule chose, qu'il ne peut obtenir. Nous avons tous notre fruit défendu, celui qui déclenche en nous mille envies, mille rêves, qui nous fait croire aux espoirs les plus fous. Celui qui attire irrévocablement notre main pour le décrocher de l'arbre mais qui déclenche cette petite voix nommée raison qui nous susurre à l'oreille : 'Il ne faut pas.' Un interdit qui reste dans la tête, qui tourne inlassablement au gré des réflexions, qui nous fait voyager entre vouloir, pouvoir et devoir et chavirer à chaque marée haute de tentations qui submerge nos esprit. Une envie de croquer la pomme, en goûter la chair et s'hydrater de son jus même au risque qu'elle soit empoissonnée. L'interdit, l'impossible, aura toujours eu cela d'excitant, le fait de nous convaincre qu'il nous fera mal, mais d'être suffisamment convainquant pour nous donner envie d'enfreindre ses règles. Au risque d'en souffrir. Oh Alfy! Je me secoue la tête juste avant de te voir revenir dans une tenue plus adéquat... Enfin.. Les yeux sur ses jambes, la poitrine sans sous vêtement qui se dessine sous le débardeur. Putain Sur le point de revenir sur ton visage, c'est ton doigt qui m'interpelle, accompagné d'une menace, vraiment pas déguisée. "Parler de quoi?" La moue idiote, jouant la perte de mémoire afin de sceller le pacte que tout restera entre nous. T'es face à moi, droite mais pourtant toujours si petite. Mes lèvres s'étirent malicieusement "Tu me proposes de te rejoindre dans ta douche?" Vu que je t'ai clairement tiré de ton moment lavage. Un pas en arrière pour me mettre à l'abri d'un second coup. Et je reprends "C'est Gaby qui va être ravie d'apprendre ça.." Boire me rend vraiment extraverti, taquin, charmeur... Insupportable vous dites?

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Ven 27 Aoû - 12:15

Jezabel n’avait pas franchement prévu qu’Alfy vienne la déranger dans sa soirée qu’elle voulait tranquille mais qui ne l’était en rien. Parce qu’il était là, ivre, parce qu’il faisait du bruit, bien trop. Et parce que Jude dormait à poing fermés et que Jeza ne se voyait pas expliquer à Gaby que sa fille n’avait pas dormi aussi bien que prévu parce que son frère avait débarqué rond comme un coin alors que la petite venait seulement de s’endormir et qu’il s’était décidé à la réveiller avec des bisous qui n’avait pas lieu d’être quand on est sobre et qu’on comprend qu’un enfant a besoin de sommeil. « Je ne suis pas drôle, ça me fait une belle jambe et toi t’es ivre mort, dans deux minutes je te pousse tu t’étales comme une crêpe. » rétorque Jezabel, sans avoir envie de le faire vraiment parce qu’elle ne voulait pas qu’il se fasse mal ni même qu’il ressorte d’ici avec des bleus dont il ne se souviendra pas le lendemain. Elle ne peut s’empêcher de rire quand il répond comme un enfant, à croire que la répartie à quitter le corps du blond en même temps que sa dignité et sa sobriété « J’essaye de te remettre les idées en place tu m’excuses. » Ou pas, ne le fais pas, ne l’excuse pas et ne revient plus avant un long moment parce que l’ambiance est bien plus électrique Jezabel ne le voudrait. Elle ne peut pas lui en vouloir parce qu’elle n’avait pas remarqué les signaux indirects qu’elle lui envoyait, sa tenue, cette tension. Elle se déteste sur l’instant Jezabel et jamais, elle n’a été aussi vite que maintenant pour s’habiller avec ce qu’elle trouvait sur le moment. Ça ferait l’affaire si Alfy ne se décidait pas à rester toute la nuit, elle ne se voyait pas expliquer à Gaby que son frère squattait le canapé parce qu’il était complètement ravagé la veille. Jezabel voudrait aller changer de tenue et enfiler une combinaison digne d’un bonhomme Michelin pour ne pas envoyer de signaux qui pourraient être mal interprétés. Et pour ne pas sentir ce regard sur son corps aussi « Parler que je t’ai ouvert en serviette. » explique t-elle, avec une voix bien trop fluette pour être normale. Elle déglutit et écarquille une nouvelle fois les yeux à la remarque d’Alfy « Pour ta gouverne, Alfred, c’est un bain et non, je ne te propose pas de me rejoindre dedans. Je te propose un verre d’eau, tu sais ce que tu aurais dû boire au lieu de te mettre minable. » Elle n’arrivait pas à réfléchir décemment et elle levait les yeux au ciel. Elle n’avait rien fait de mal, elle n’avait pas agi comme quelqu’un qui avait envie de se taper le frère de sa meilleure amie, elle n’avait pas envie de se prendre la tête avec Gaby pour une raison qui n’avait pas lieu d’être. Elle était amie depuis bien trop longtemps avec Gaby pour tenter quoique ce soit qui pourrait compromettre leur belle et longue amitié. « Gaby n’apprendra rien parce qu’il ne se passera rien. » répond Jezabel, sûre d’elle, son regard fuyant vers la cuisine vers laquelle elle se dirige sans demander l’avis de son interlocuteur pour lui servir un verre d’eau et lui tendre « Tu vas boire de l’eau, ça te remettra les idées au clair et tu n’agiras pas comme quelqu’un qui a envie de te taper la terre entière. » dit-elle en tenant le verre jusqu’à ce qu’il s’en saisisse. Elle s’installait alors sur le canapé avant de se couvrir d’un coussin et le regardait « Tu veux parler de la raison pour laquelle tu as bu à outrance ? OU tu comptes faire des allusions toute la soirée ? » demande Jezabel avec une voix posée, comme pour lui prouver qu’elle ne jugerait pas. Parce qu’elle n’a aucun droit de juger, parce qu’elle ne peut pas juger quand on voit qu’elle a finit mal plus d’une fois à Londres quand elle se sentait seule, ou même à New York quand elle avait l’impression que sa vie n’était qu’une succession de choses qui lui étaient incontrôlables. Mais ça restait secret, parce qu’elle ne voulait pas implorer la pitié pour les choix qu’elle avait fait.

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Sam 4 Sep - 17:42
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@Jezabel Wellington

Ma première réaction face à tant d'assurance de ta part, c'est de rouler des yeux. Mais vu mon état, il se peut que mes deux billes fassent tout, sauf un rond convenable. "Il te faudra plus que tes deux petits bras pour me renverser." A mon tour, bien trop confiant quant à ma possibilité de tenir l'équilibre. Et c'est presque prouvé qu'il suffirait d'un rien pour que j'embrasse le sol, quand tu viens me frapper l'épaule et que mon corps en penche un peu trop. Je résiste à la chute, mais pas à l'envie de te souligner que t'es complètement dingue. Mes doigts qui continuent de malaxer l'endroit impacté, je vais cette fois, éviter de donner mon avis sur ton projet de me replacer le cerveau. Façon, pour le moment il est concentré sur ta petite tenue - plutôt inexistante - Et je souhaiterais que ce spectacle dure plus longtemps. Un voeu qui n'est pas réalisé quand tu prends conscience de ce que j'observe. Rapidement changée, tu m'invertis que tout ça à plutôt interêt à rester entre nous. Et je me plais à jouer celui qui ne comprend pas, puis, à celui qui percute. La bouche qui s'entre ouvre, je laisse un "Aaaaah ça!" s'échapper. A deux doigts de me frapper le front pour continuer dans ce rôle de couillon. Je laisse mes yeux sur ton visage, attentif aux informations que tu me transmets. Incapable de m'équiper d'un filtre, mes pensées deviennent audibles "Le verre d'eau est tellement moins attrayant qu'un bon bain." Je pourrais même rajouter que, pourquoi se contenter de soft en soirée quand l'alcool peut rendre la fête plus folle? Non merde, je crois que la phrase d'origine ne sonne pas du tout comme ça. Une chose est sure, t'es à l'évidence, agacée face à mon ivresse. Je hausse les épaules, pas devin pour prédire qu'il ne se passe rien. Bien que ce serait une immense erreur. Quelque chose d'excitant mais d'interdit. Tu t'enfuis une seconde fois, et je tente de te suivre d'un pas de bourré qui n'a rien de celui de la danse classique. Un manque de grâce. Je veille à ne pas trébucher, ne rien cogner, jusqu'à ce que ton corps revient me faire face, un récipient d'eau tendu en ma direction. "Hm merci." La politesse qui ne s'est pas effacée avec les vapeurs d'alcool, j'attrape le verre et j'en prends une gorgée avant de plaider ma cause "La terre entière?.. Pourtant je ne vois que toi ici." Alfy.. Stop it now! Une deuxième gorgée, et tel un prédateur en chasse, je suis tes mouvements. La deuxième option est la plus tentante, mais j'ai bien peur que cette nuit se termine en un assassinat. Tu risquerais de me planter un crayon dans l'oeil, ou de m'enfoncer le verre dans le fond de la gorge. Aidé d'une main, je viens me poser a l'autre bout du canapé. Je laisse le sérieux reprendre la domination de mon être "Tu vas trouver ça risible." Que j'échappe dans un souffle. Au fond, je sais que tu ne vas pas me juger. Que les seuls moments où tu décides de te moquer, c'est en utilisant mon prénom en entier. "J'ai commencé à penser au fait qu'à trente cinq ans,.. Je n'ai construit que le coté professionnel de ma vie."   Les yeux qui maintenant, tentent de se loger partout sauf dans les tiens "J'aime ce que je fais, je suis passionné par mon métier. Mais, j'ai réalisé que je me suis tellement concentré sur ça que j'ai oublié de construire une famille. Je n'ai même pas de relation sentimentale." Et parfois, je me sens trop seul. C'est là que, je décide de me retourner la tête pour qu'elle arrête de réfléchir et m'afficher des tristes vérités.

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Sam 2 Oct - 9:24
Jezabel n'était pas sanguine et encore moins un petit être à s'énerver pour n'importe quoi. A part quand ça concernait Jude, Gaby ou même encore Samia, à savoir sa petite sphère de bonheur et de quotidien qu'elle avait envie de protéger envers et contre tous. « J'ai plus d'un tour dans mon sac, Forbes ! » rétorque t-elle, presque trop motivée pour le renverser, mais elle ne prendrait pas le risque qu'il fasse une mauvaise chute. Mais elle serre les dents pour ne pas se laisser prendre dans le jeu de celui qui rendra plus fou l'autre. Elle ne veut pas rentrer dans ce jeu qui est visiblement, le jeu de quelqu'un qui est bien trop ivre et qui ne connaît définitivement plus ses limites. Alors à défaut de lui balancer le verre d'eau à la figure, elle le lui tend et attend avec une impatience certaine qu'il le consomme, pour qu'elle soit un peu plus soulagée qu'il ait de l'eau dans le sang à défaut de bourbon, ou d'un autre alcool qu'elle ne connaissait pas. « Alfred ! » s'offusque t-elle en fronçant les sourcils, pensant naïvement qu'elle était crédible, mais la différence de taille était-elle qu'on pouvait penser qu'un enfant tentée de gronder son père. Et elle tentait habilement de le faire passer à autre chose avec douceur, à savoir le canapé moelleux où elle aimait s'étaler après une longue journée. Une jambe qu'elle passe sous sa cuisse pour lui faire face, elle le regarde, sa main qui forme un poing et elle le regarde. Elle voit bien qu'il est gêné et une pointe de remords se coince dans sa gorge, elle humidifie alors ses lèvres et le regarde, le laisse finir sa phrase. Jeza reste interdite un instant, s'humidifie encore une fois les lèvres, signe qu'elle est gênée, anxieuse un peu de ne pas réussir à trouver les mots pour apaiser la peine. « C'est la société qui veut ça. » explique t-elle, en se pinçant les lèvres. « Je veux dire, on nous râbache partout qu'on doit avoir un enfant à tel âge, qu'on doit se marier, former une famille, former qu'une seule entité avec une personne qu'on est censé aimer toute notre vie et... non. » Elle fronce les sourcils, comme pour remettre de l'ordre dans ses idées avant de se frotter la nuque. « Tu sais, il n'est pas trop tard. Il n'est pas trop tard pour avoir la famille que tu veux avoir. Mais ne te précipite pas. » Elle se rapproche un peu de lui et se met en tailleur pour déposer sa tête contre l'épaule du blond, attrapant le verre d'eau qui traînait sur la table, pour le serrer entre ses mains et se tenir les mains occupées « Tu sais, je pensais vraiment que j'allais pouvoir avoir ce que la société nous impose avec William. J'y ai cru, moi qui ne voulait pas mettre d'étiquette sur mes peu nombreuses relations, moi qui me prétendait libre, j'ai succombé à ce qu'on nous impose et je m'en suis brûlé les ailes. J'ai l'impression que jamais, je ne pourrais refaire confiance à quelqu'un, et je ne sais même pas si j'en ai envie. » explique t-elle en soupirant un peu, sa tête toujours sur l'épaule d'Alfy. « Mais toi, tu vas pouvoir trouver, j'en suis sûre. Tu es beau. Et même si ton travail te prend beaucoup de temps, tu trouveras la personne qui te correspond et surtout la personne avec qui tu as envie d'être, et avec qui tu as envie de fonder une famille. Même si tu as 35 ans, tu n'es pas encore rouillé et trop vieux pour ça, alors ne presse pas le temps, et laisse le temps faire les choses. »

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Sam 9 Oct - 18:04
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'This is so weird. Am I sleeping ? Is this a dream ? ... No ! Am I a Mouse ? Am I an elephant ? So tell me he-he-he-he-he-he-he-he-hey : Do you wanna drink some alcohol ?'
@Jezabel Wellington
C'est quand tu prononces mon prénom en entier, que je fronce les sourcils. Deux cons avec la même expression sur le visage. Tout deux entrain de râler intérieurement pour des raisons totalement différentes. Toi, tu pestes sur ma personne et mon taux d'alcoolémie, moi, sur le fait que tu saches pertinemment que je ne suis pas fan de mon nom de baptême, mais que tu t'entêtes à le prononcer quand même. Mais t'es plutôt douée dans le rôle de la maman qui grogne, parce qu'en un claquement de doigt, je me retrouve sur ton canapé. Comme si tu venais de doucement dompter la tempête, laissant place maintenant, aux dégâts qu'elle a pu causer. Ces choses qui font que je termine dans cet état là. Trop bourré mais pas assez pour ne pas me sentir honteux de ce que je suis entrain de confier, mon regard cherche à ne plus te rencontrer. Même si tout lâcher est un soulagement, le poids sur le coeur qui commence à s'alléger. Ta première réponse, je ne peux que valider. Et si je reste silencieux, c'est que je me questionne. Est ce que j'ai vraiment fait attention aux règles dictée par notre société? Puis-je réellement juger quand ma plus longue relation n'a durée que quatre années? Ton conseil avisé, je le range dans un coin de mon esprit. La tête toujours baissée, jusqu'à ce que tu viennes poser la tienne contre mon épaule. J'en souris doucement, me redressant pour être le plus accueillant possible. Toujours aphone, pour te laisser à ton tour, te confier. Il n'y a pas que mon âme qui est en peine. "J'peux pas m'empêcher de me dire, que si je fais un mini moi.. Genre disons à mes trente huit ans. Et bien quand il en aura vingt, moi je serais proche des soixante. J'ai peur de ne pas avoir assez de temps avec mon enfant." Outre le fait de me trouver un tantinet trop âgé. "Puis, qui voudrait être dans une histoire avec un gars qui n'est jamais là?" Avec mon métier, ce n'est pas que la journée que je manque, mais la plupart des soirées aussi. Au fur et a mesure des paroles, ma joue se laisse aller vers ton sommet de crâne. Doucement, tendrement. "Qu'est ce qu'il s'est passé avec lui?" Que je chuchote presque. Comme si je craignais de te blesser avec ma curiosité. Et avant que tu ne puisses me révéler la noirceur de ton histoire de coeur, je m'empresse de te glisser "Merci pour ce que tu me dis." C'est réconfortant. Et j'ai envie de demander au tout puissant - si il existe - de rapidement me désembuer l'esprit pour que je puisse te dire à quel point, t'es exceptionnelle. Que tes ailes brûlées ne vont pas t'empêcher de voler. Qu'il ne faut pas que tu prives le monde de ta beauté, qu'elle soit extérieure ou intérieure, elles valent la peine d'êtres montrées. "Pose tout ça sur la table. S'il te plait." Le supplice, que cet ordre soit un peu moins brusque. J'aimerais ne rien renverser. Une fois fait, je gigote, et j'ouvre un bras pour que tu viennes plutôt te loger contre moi. Laissant mon corps s'affaisser quelque peu. Je ne pourrais pas dire lequel des deux réconforte l'autre ; et si c'était autant toi que moi? Je commence à croire que débouler ici, n'était pas une si mauvaise idée.  

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Sam 6 Nov - 22:19
Alfred et Jezabel ça a toujours été le jeu du chat et de la souris, sans le côté étrange, sans le côté sexuel tension and all that staffs. Et Jezabel, aime réellement bien Alfred. Parce qu’il est gentil, parce qu’il la comprend et parce que surtout, il ne la juge pas le moins du monde. Tout comme elle ne le juge pas quand il arrive complètement ivre. Et elle ne le jugera jamais. Parce qu’elle en a fréquenté des hommes ivres au casino; ceux trop avenants, les malheureux. Ceux qui se pensent intouchables et qui finalement ne sont que mélange de haine, de tristesse et d’amertume, si bien qu’ils noient leurs tristesse dans l’alcool. Et Jezabel les voit ces types, elle a envie de les aider, de leur secouer les plumes et de leur dire d’arrêter et de se réveiller. Elle pourrait le faire avec Alfy mais elle n’en avait pas envie parce qu’elle se doputait qu’il avait une raison de se rendre aussi triste. Qu’il avait une raison alors elle serait l’oreille attentive qui l’écoute, qui panse son coeur et ses plaies. Être l’amie qu’elle n’a pas été en prenant le large direction l’Outre-Atlantique, direction Londres où elle pensait que sa vie serait parfaite, presque comme elle le désirait. Avant que tout ne vole en éclats, purement et simplement. La tête sur l’épaule, elle se sent bien, elle se sent apaisée, le temps d’un instant. « Je t’interdis de dire que tu n’es jamais là, Alfie. Un militaire n’est jamais là. Toi tu pourrais être là parce que tu prendras le temps d’être là. » explique t-elle, la tête toujours sur l’épaule. « Et tu es quelqu’un en bonne santé. Alors je ne vois pas pourquoi tu n’aurais pas beaucoup de temps avec un enfant. » rajoute t-elle en souriant un instant. Il y a les accidents de la vie, mais Alfred est quelqu’un de prévenant. Alors elle se doute que tout irait bien. Et puis la conversation dévie sur elle, et Jezabel n’en avait pas envie, elle avait envie d’être ta bouée, la lumière de ton phare, elle ne voulait pas qu’on éclaire sa propre nuit noire. « Je suis partie à Londres quand il a été envoyé la bas. Je pensais que c’était ce qu’il y avait à faire. On s’est mariés. Puis tout s’est cassé la gueule, il rentrait tard, il oubliait de prévenir qu’il avait prit le shift d’un de ses collègues, alors mon petit appartement de Notting Hill est devenu prison. Et j’en avais assez, j’ai essayé de lui ouvrir les yeux et il ne les a pas ouvert. Alors je suis partie en lui laissant les papiers du divorce. » Et elle lève les yeux au ciel pour éviter de se mettre à pleurer sans pression. Elle déglutit Jezabel et dépose tout sur la table avant d’attraper le plaid sur l’accoudoir du canapé pour le déposer sur les deux corps. « Il n’a même pas prit la peine de venir quand j’ai dû enterrer ma mère. » prononce t-elle d’une voix cassée et tremblante, serrant son verre entre les mains, essuyant la larme qui vient de rouler le long de sa joue « J’aimerais que tout soit terminé. Qu’il disparaisse éternellement de ma vie. » Mais les diktats de cette vie ne cessent de lui rappeler que ce n’est pas possible. « Mais il faut qu’il signe les papiers, et ça, c’est compliqué. » Parce qu’il est de l’autre côté du globe et qu’elle ne veut plus le contacter, alors qu’elle devrait, mais elle serait agacée.

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Ven 19 Nov - 17:51
Hello what the hell am I doing here?
'This is so weird. Am I sleeping ? Is this a dream ? ... No ! Am I a Mouse ? Am I an elephant ? So tell me he-he-he-he-he-he-he-he-hey : Do you wanna drink some alcohol ?'
@Jezabel Wellington
Ceci n'est qu'un SOS d'un terrien en ivresse. Et si c'est une soeur que je suis, inconsciemment, venu chercher... C'est une amie que j'ai trouvé. Après tout, ne dit-on pas que certains amis sont comme une seconde famille? L'amitié que tu me donnes, en son état pur est inconditionnelle. On ne se juge pas, et au contraire, on fait ce qu'il faut pour s'aider à avancer. Je souhaite à tout le monde d'avoir dans leur vie, une fille comme toi ; avec un coeur aussi gros qu'un building. Petite par la taille, mais d'une grandeur extrême de l'âme. Et si certains seraient déranger par ta façon de me sermonner, moi, j'apprécie ton honnêteté et ta manière de visualiser le verre à moitié rempli plutôt que vidé. "C'est vrai.. Je me trouve peut-être la première excuse parce que je ne me sens pas capable d'assurer." Ou parce que je crains de ne pas avoir assez de temps pour me prouver que je peux y arriver. "Un accident est si vite arrivé..." C'est maintenant qu'il faut toucher une surface boisée pour éviter de m'attirer la malchance? "M'enfin.. Il faudrait déjà que je trouve quelqu'un que je pourrais intéresser." Et ce n'est pas une chose aisée. Parce que l'amour c'est quoi? De la merde. Il suffit d'écouter ton récit pour l'assurer. Je crois sincèrement que si on n'est pas passé par ce genre d'épisode qui bouscule vos certitudes, qui remet en cause votre vie dans son ensemble, qui vous montre à quel point vous pouvez vous faire broyer par les événements, par les gens, qui vous détruit par l'intermédiaire d'un quotidien qui ne vous laisse nul repos et nul répit, on ne peut pas véritablement comprendre ceci : ce désir irrémédiable, constant, de trouver un peu de tranquillité, de sérénité, de paix, pour soi-même dans ce monde. J'espère t'en donner, aussi temporaire sera cette bulle que l'on vient de former au moment où tu es venue contre moi. Parce que ça se voit que tu souffres bien trop de tout ça. Je grimace même, imaginant la peine que je ressentirais si j'étais a ta place et que la personne qui dit m'aimer, ne vient pas me soutenir dans l'épisode le plus douloureux d'une vie. "Quel con.." Que je souffle, même pas désolé. Encore sous l'effet de l'alcool, qui offre la facilité de délier ma langue et de sortir sans filtre ce qui trotte dans mon esprit. "Oh non, pleure pas.." Parce que je te vois, t'essuyer tes perles salées. Mon pouce s'agite pour te caresser, alors que mon membre te serre un peu plus pour offrir du réconfort. "Pourquoi c'est compliqué? Il ne veut pas signer les papiers?" Ca arrive les maris acharnés, ou ceux dotés d'égos démesurés qui n'acceptent pas d'être quittés. "Si je peux donner mon avis.. Tu as fait tout ce que tu pouvais pour faire fonctionner votre relation. Ne te flagelle pas. Le seul qui doit se sentir coupable, c'est lui... Et vu ce que tu me dis, il n'a pas eu l'intelligence suffisante pour s'en rendre compte." Il n'a d'ailleurs pas eu le respect non plus. Oh que je te souhaite que tout soit rapidement fini. Que ton palpitant soit soulagé de cette lourdeur, que tu n'aies plus à porter le poids de ce passé, d'un homme qui ne te mérite pas.

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Mer 29 Déc - 18:37
Jezabel sait pertinemment qu’il ne se passera jamais rien avec Alfred parce que c’est le frère de sa meilleure amie et qu’on ne touche pas à la fratrie. Ils ont pu ironise la dessus quand elles étaient plus jeune, c’est parti d’une simple blague mais c’est resté et au fond Jeza voit plus Alfy comme un frère, le frère qu’elle n’a jamais eu plutôt que comme une potentielle conquete. Puis on sait qu’elle a quelqu’un d’autre en tête, qu’importe ce qu’elle veut bien dire. William ne quitte pas son esprit. Elle se demande régulièrement s’il va bien, ou il est et ce qu’il fait pour que ce soit normal. Et elle a mal au coeur quand Alfred lui fait part de ses doutes. Parce qu’il n’y a pas à en avoir c’est quelqu’un d’exceptionnel et elle se doute qu’il le sera tout autant quand il aura la possibilité d’être papa « Oui mais un accident ça peut arriver aujourd’hui, demain, ou jamais. Tu peux glisser sur une plaque de verglas, ou ne pas le faire. Tu ne peux pas te brider et t’empêcher de toucher le bonheur du bout des doigts tout ça parce que tu as peur. » Elle secoue la tête en levant les yeux au ciel en l’entendant « Non mais… tu es beau. Je ne vois pas comment tu ne peux pas intéresser quelqu’un. » God bless her heart, elle sait qu’il ne le prendra pas comme de la drague mal assurée. Surtout avec le ton qu’elle emploie qui dit tout. Et puis l’instant où on pleure dans les chaumières arrive et Jezabel est heureuse qu’il soit là pour sécher ses larmes et lui donner une raison de sourire. Elle ne s’éloigne pas quand il lui essuie la larme solitaire qui coule et elle souffle un instant pour reprendre une contenance. « je ne sais pas, je lui ai fait parvenir une copie et il me les a toujours pas renvoyé. » explique t-elle avec un sourire triste. Elle aimerait que tout soit facile qu’il accepte et qu’ils passent à autre chose. Mais visiblement c’est compliqué. Et quand elle entend Alfie, elle ne peut s’empêcher de se blottir un peu contre lui « J’espère qu’on aura bientôt fini… Ça me soulagera et on fera une fête de divorce ! » prononce t’elle en riant avant de continuer son accolade. « Tu veux dormir à la maison ce soir ? Je peux te préparer le canapé. » Parce que après tout, elle lui devait bien ça. Pour tout ce qu’il avait fait et tout ce qu’il ferait.

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Jeu 13 Jan - 18:18
Hello what the hell am I doing here?
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@Jezabel Wellington
Mon plus gros souci n'est clairement pas dissimulé au quotidien, et encore moins quand j'ai un bon coup dans le nez. Ce manque de confiance perpétuel, qui me pourri la vie faut se le dire. A cause de lui, je suis convaincu que le bonheur n'est pas pour moi, que si je le côtoie il finira par s'en aller me laissant deux fois plus de douleur derrière. Le pire, c'est de penser que je ne suis pas assez bien pour qu'une personne prenne le risque d'être heureuse avec moi. Ce que tu me dis, ça réchauffe mon palpitant. Tu sais pertinemment que j'en imprimerais pas pour autant les compliments au fond de ma petite tête, mais sur l'instant c'est agréable d'entendre que je vaux la peine. "Hmmm... Tu mériterais que j'acquiesce, mais j'ai une dernière carte à jouer pour appuyer ce que je viens de dire." Parce que c'est bien trop ancré en moi? "Si j'avais la capacité d'intéresser quelqu'un... Pourquoi je suis seul? Mais surtout, pourquoi on m'abandonne toujours?" Je suis toujours celui qu'on quitte, ça c'est une certitude, un fait bien fondé. Elizabeth à l'époque, puis les nombreuses conquêtes d'après. Un sujet aussi peu enjoué ne peut ramener que des conversations peinées. Face à ton souci, la première solution que je viens apporter est "Tu veux que j'aille les chercher en personne?" Le doux Alfy peut rapidement se transformer pour aider une amie. Je pense que tu le sais après tout ce temps à fréquenter ma soeur. Quoi qu'il en soit, mon soutien je l'offre en te serrant un peu plus contre moi. Façon de dire que dans mes bras, rien ne t'arrivera. Mon corps est un bouclier, sur lequel faudrait passer pour espérer te toucher. "Une fête de divorce? Ca existe ça?" Le petit sourire qui s'affiche, pas surpris de tes idées saugrenues. Tout est prétexte à se bourrer la gueule nan? Je n'ai même pas encore décuvé que je suis déjà pensif de cette soirée. "Je veux bien.." Je ne me sens pas de rentrer dans l'immédiat. "Je te dirais bien de ne pas te déranger, que je peux dormir avec toi mais il ne faudrait pas que Gaby débarque, nous voit et se mette à penser n'importe quoi." Mon rire, volontairement baissé pour ne pas réveiller mon trésor qui dort à coté. Plaisantant sur quelque chose que j'aurais pu envisager à mon arrivée. Ah l'alcool n'est pas toujours un allié!

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Sam 12 Fév - 9:54
Les conversations du fond du coeur sont certainement les meilleures, le genre de conversation que l'on n'attend pas, celles soudaines qui font relâcher un poids qu'on a tout contre le palpitant, quand ça fait mal, quand la douleur creuse les maux, et accentue les peines. Et Jezabel n'avait pas vu qu'Alfred n'allait pas bien, elle pensait que ce n'était qu'une soirée alcoolisée, le genre de soirée où on perd un peu le contrôle pour relâcher la pression, pour relâcher une semaine un peu trop compliquée, mais elle n'avait pas vu que c'était plus profond, plus douloureux et elle ne peut s'empêcher de s'en vouloir, d'avoir creuser dans le mal être, creuser dans la douleur. « Parce que les gens ne se rendent pas compte à quel point tu es exceptionnel, à quel point tu mérites d'avoir le meilleur, à quel point tu as cette volonté d'être heureux, mais tu trouveras la personne qui te correspondra j'en suis sûre. » explique t-elle, en posant sa tête contre l'épaule d'Alfy, et elle ne pouvait s'empêcher de rire, rire franc et cristallin quand Alfy lui proposait son aide, elle haussa les épaules, la tristesse qui venait de s'inviter sur son visage « Non, t'en fais pas. Je verrais avec lui. » Elle pourrait peut-être faire un effort, lui envoyer un énième message, demander de ses nouvelles, ne pas agresser, ne pas être mesquine, et ne pas chercher les complications, peut-être. Et elle opina du chef quand il lui demanda confirmation pour la fête de divorce « Il paraît que ça existe oui. Puis même si ça n'existe pas, je vais faire en sorte que oui ! » prononça t-elle, avec toute la motivation et l'entrain qui la caractérise quand il s'agit de soirées. L'entrain n'est pas franchement le même quand elle pense à la gueule de bois qui en découlera, mais elle s'en fiche. « Après, honnêtement, on peut rester tout habillé, ça ne dérangera pas, puis je peux lui envoyer un texto pour la prévenir. » expliqua Jeza en attrapant son téléphone pour appuyer ses propos. « Allez, c'est vendu ! » Après tout, il n'y a jamais rien eu et il n'y aura jamais rien. Parce qu'Alfred est un peu comme le frère qu'elle n'a jamais eu et qu'elle n'aura jamais. Alors pourquoi se préoccuper avec des interrogations inutiles qui feront sûrement plus de mal que de bien ?

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Ven 4 Mar - 18:36
Hello what the hell am I doing here?
'This is so weird. Am I sleeping ? Is this a dream ? ... No ! Am I a Mouse ? Am I an elephant ? So tell me he-he-he-he-he-he-he-he-hey : Do you wanna drink some alcohol ?'
@Jezabel Wellington
Et si au départ de soirée j'ignorai ce qui me ferait du bien, j'ai maintenant la réponse qui s'offre à moi. Tes mots m'aident, ils me remontent le moral a contrario de l'alcool ingurgité qui est entrain d'avoir moins d'impact sur mon esprit. Je ne peux pas retenir mes lippes de s'étirer lentement, comme si j'étais maintenant envahi par la timidité. C'est le résultat du réconfort que je reçois de ta part. Comme quoi, un shot verbal est plus efficace que des nombreux shots de vodka. "Tu fais chier." Que je souffle la tête qui est entrain de se secouer, signe d'une connerie en préparation "T'es nulle d'être la meilleure amie de ma soeur, j'aurais pu t'épouser là!" Mais à la place, je te reçois contre moi pour inverser les rôles dans les confidences. Ouvrir mon coeur t'encourage à avouer ce qui te tracasse ou plutôt ce qui t'agace. "D'accord. Mais n'hésite pas." Si t'as besoin de moi, que ce soit pour lui casser les dents ou simplement pour discuter. Se revendiquer femme forte ne signifie pas qu'on a jamais besoin d'être épaulée. J'aimerais te dire que si beaucoup de gens souffrent, c'est parce qu'ils sont doués pour dire 'au revoir', mais incapables de dire 'adieu'. "Il faut que je fasses des recherches pour savoir à quoi ça ressemble avant de vivre la tienne." Parce que je veux connaitre les traditions dans ce genre de soirée, ainsi que les cadeaux à ramener. Sextoy? Quasiment prêt à parier que c'est le présent qui arrive en premier. Mais le moment n'est pas à cette réflexion, plutôt à comment aménager l'endroit où passer ma nuit. T'es prête à te démener alors que la passer à deux serait suffisant. Nous sommes deux adultes, t'es une femme sublime mais je ne suis pas un animal en rute. "Oui on peut..." Et c'est aussitôt adopté! "Rapide! Tu en rêvé avoue!" Que je dis, faussement sérieux, carrément taquin. Si c'est une part de tristesse qui m'a amené ici, je suis maintenant heureux d'avoir suivi mon impulsivité. Je tourne le visage pour attraper le tien de mes yeux pour demander "On va se mettre au lit d'ailleurs?" Comme pressé d'affronter la nuit en ta compagnie, et de pouvoir embrasser ma nièce demain matin.

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