Could've you not be closer ?

Feat. ROBY-ANIM WESTON & ANDY NIGHTINGALE

Alors que je le regarde se laisser tomber sur le lit, mon regard est attiré un instant sur un coup de vent qui fait bouger le rideau. Je n'ai pas refermé la fenêtre tout à l'heure en me levant et ça me fait sourire, c'est comme si inconsciemment une petite partie de nos habitudes s'invitait tout de même à notre petite soirée. Je n'ai pas l'intention de fermer cette fenêtre, entendre le bruit de la rue, je sens que je vais aimer ça et quelque chose me dit que ça ne déplaira pas non plus à Anim.

Le léger grognement qu'il émet alors que ma main le caresse me confirme que certaines choses ne changent pas, même si ça fait un moment que l'on ne s'est pas retrouvé si proches lui et moi. Je le lui ai dit j'ai bien l'intention de profiter de lui ce soir alors j'attends sa réponse en embrassant son cou a maintes reprises, ce qu'il me dit me rassure un peu, ça devrait bien se passer même si forcément je sens que ce sera différent de nos habitudes. Mais là, tout de suite, je m'en fous royalement l'excitation est trop forte, quittant son cou, je le regarde sourire alors qu'il me dit d'éviter de l'empêcher de respirer et je lui réponds dans un murmure. "Ce serait pourtant un juste retour des choses, généralement c'est toi qui me laisse à bout de souffle …" Lorsque je le sens m'attraper par la taille pour m'attirer au-dessus de lui, je me laisse faire bien volontiers même si cela me fait cesser mes caresses pour le moment. Je me laisse faire également lorsqu'il m'attire davantage contre lui et je lui rends plus que volontiers ses baisers, j'y sens toute la tension qui ne demande qu'à être libérée. Sa main qui glisse sur ma peau avant de défaire le nœud de mon t-shirt me fait frissonner et j'adore ça. Je me redresse quelques secondes le temps de m'en débarrasser, de le jeter sur le sol en appréciant de voir son regard sur moi je dois l'avouer. Mais soudain quelques mots qu'il a prononcés me revienne en mémoire et m'allongeant à nouveau sur lui, glissant mes mains dans ses cheveux et l'observant avec un sourire au coin des lèvres. "Fait trop longtemps ? Longtemps comment ? Longtemps selon le calendrier de Mister Weston à savoir quelques jours ? Ou vraiment, vraiment longtemps ??" Je suis curieuse, je sais qu'il est pas au mieux de sa forme mais on ne va pas se le cacher, l'appétit sexuel d'Anim est l'un des plus intense que j'ai pu rencontré au cours de ma vie alors si effectivement ça fait longtemps qu'il n'a rien pu faire, je sais pas comment il arrive encore à marcher. Bon ok, il a du mal à marcher mais passons. J'ai envie de savoir à quoi m'attendre, et j'avoue que si on y passe la nuit, ce n'est pas moi qui vais m'en plaindre, bien au contraire ! Laissant mes mains glisser sous son haut, pour le lui retirer, je ne peux que remarquer qu'il a perdu en musculature depuis la dernière fois que l'on s'est retrouvés rien que tous les deux. Envoyant son haut rejoindre le mien sur le sol, je viens me coller contre lui, ma poitrine sur son torse alors que, malgré le tissu de son pantalon et celui de mon short, je peux sentir son érection contre mon bas ventre qui ne réclame qu'une seule chose, faire disparaitre cette barrière vestimentaire rapidement.

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Je hausse le sourcil en riant silencieusement. Bien évidement, en soit je ne serais pas contre ce retour des choses, il est vrai que j’ai pas l’habitude de la ménager, mais cette fois devra bien être différente. Ça va devoir aller à une prochaine fois pour ça ma chère. Je ne peux faire autrement que laisser mon regard parcourir son corps déjà plus à découvert. Étant allongée sur moi, je pose un regard plein de questionnement sur elle. Je l’écoute poser tout plein de question en glissant mes doigts le long de sa colonne. Je dois prendre un moment de réflexion pour me rappeler de quand date la dernière fois. Ce que j’aimerais que ce soit un longtemps dans mes critères, mais là, c’est plutôt comme une éternité. Dramatique peut-être dit ainsi, mais c’est ça ma perception du temps. Je lâche un son presque plaintif. Vraiment, vraiment longtemps. Genre… Quatre ou cinq mois. Ça te donne une idée du désespoir dans lequel je suis ? Je suis pas mal sur que ça ne doit pas aider à mon état psychologique. C’est pas un secret, le sexe est l’une de mes dépendances, donc en être privé, c’est dur. Ça en est même pénible si j’ose dire. Je sais même pas comment j’ai réussi à passer au travers de ces derniers mois dans cette condition. Du coup, je sais même pas moi-même à quoi m’attendre pour ce qui est à venir. Tout ce que je sais, c’est que mon manque d’énergie devrait être bon pour me tenir plus… Calme, pour ainsi dire. Parce qu’autrement, à pleine capacité, ça serait tout un rodéo. Je me redresse juste assez pour pouvoir facilité le retrait de mon hoodie. Que je le veuille ou non, l’air plus frais de la pièce me fait frissonner bien plus que je ne le voudrais. C’est pour cette raison qu’un soupire de soulagement se fait entendre de ma part en sentant la chaleur de son corps contre le miens. En espérant que cette activité physique puisse me réchauffer un peu. Je glisse les mains jusqu’à ce qui lui reste de tissus couvrant son corps et tire légèrement dessus, juste assez pour l’encourager à se redresser pour l’enlever. Il y a une certaine impatience qui nait en moi, j’en peux plus d’attendre. Je suis presque outré de ne pas être en mesure de simplement la ramasser contre un mur et me laisser aller avec elle..

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La prochaine fois. C'est certain qu'aujourd'hui va sans doute être différent de ce qu'on a pu vivre ensemble jusqu'à maintenant, moins sportif mais pas moins intense j'en suis certaine. Je ne me souviens pas d'une seule fois où on s'est pas éclatés, et même lorsque c'était moyen à cause de l'alcool, la fatigue on s'est rapidement remis en selle et c'était toujours mémorable. Je ne sais pas si ça a quelque chose à voir avec ce fétichisme que l'on partage pour les lieux non conventionnels, si c'est ça qui nous pousse à notre maximum, mais même si ce soir cela ne devait pas être le cas, je m'en fiche, là, maintenant j'ai envie de lui et je sais que c'est réciproque alors que ça dure deux minutes ou toutes la nuit, on verra bien. Et si c'est la première option, on aura qu'à recommencer, encore et encore.

Sentir ses doigts d'Anim sur la peau de mon dos me fait frissonner et me redressant un peu lorsqu'il répond à ma question sur la durée de son abstinence forcée et le regarde avec un air à la fois surpris, choqué et presque admirative de savoir qu'il ait réussi à tenir aussi longtemps. "Wow quatre ou cinq MOIS ? Toi ? Mais comment t'es encore vivant ?" Je ne souris qu'à moitié et je ne peux que comprendre son excitation pour le coup, après autant de temps, ce n'est pas étonnant que dans la situation dans laquelle on se trouve il soit aussi impatient. Après lui avoir retirer son hoodie et m'être allongé sur lui, je peux sentir que sa peau est fraiche, bien plus que d'habitude pour une fois c'est moi la plus brulante de nous deux. Lorsque ses mains tentent de retirer le vêtement qu'il me reste, je me redresse et quitte ma position, me relevant jusqu'à quitter le lit quelques secondes. Faisant glisser mon short et mon sous-vêtement d'un même geste sans détacher mon regard du sien, puis je m'affaire à le débarrasser de son pantalon, en posant mon regard sur son membre pointant fièrement vers le plafond de ma chambre je me tourne un instant et plonge la main dans le tiroir de ma table de nuit, ouvrant l'emballage du préservatif je repose mon regard sur celui d'Anim me mordant la lèvre avant de revenir sur le lit, déroulant délicatement la protection sur lui. "Y a plus une seconde perdre, faut qu'on remédie à ça tout de suite !" Je crois que je le dis autant pour lui que pour moi, je ne tiens plus et je m'allonge sur lui, l'embrassant alors que je le sens entrer en moi en laissant échapper un gémissement de satisfaction.  

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Un roulement de yeux m’échappe au regard qu’elle me lance. Bon, je ne devrais pas être étonné par sa réaction. Elle me connait assez bien sur ce point pour savoir que pour moi, quatre à cinq mois c’est énorme. C’est assez pour me rendre fou par moment et affecter mon moral donc bon.. Je fini par hocher la tête avec un soupir d’exaspération. Regardes moi bien, j’ai l’air totalement vivant ? C’est en train de me rendre dingue merde ! Et je suis pas mal sûr qu’elle n’a aucune misère à me croire sur ce fait. Pas que j’aie déjà été mentalement stable, pour ainsi dire, mais on se comprend. Un nouveau frisson me traverse lorsqu’elle se relève du lit, me forçant à de nouveau faire face au froid. Je ne m’en plaindrai par pour autant, vu les raisons. Je me redresse, m’appuyant sur mes avant-bras pour mieux pouvoir l’observer avec un intérêt totalement visible dans mon regard. Soulevant légèrement le bassin, je la laisse me départir de ce dernier morceau de tissus encore présent sur mon corps, lui adressant un sourire entendu. Je penche légèrement la tête avec une courte curiosité en la voyant fouiller dans sa table de nuit, mais comprend bien assez vite. Je ramène mon regard vers le sien, même si je peine à garder les yeux ouverts au contact de son mouvement. Je hoche de nouveau la tête, entièrement d’accord avec ce qu’elle dit. Comment pourrais-je être en désaccord ? Je me laisse donc retomber sur le dos lorsqu’elle revient par-dessus moi et répond à son baiser, agrippant ses hanches dans lesquelles je viens planter mes ongles sous l’effet de soulagement qui m’envahit. Les yeux fermer, je peux sentir ceux-ci vouloir rouler vers l’arrière tant cette stimulation est fortement agréable. Lentement, de mes mains je fais bouger son bassin de l’avant à l’arrière en laissant entendre une respiration qui se fait tremblante d’excitation. Une de mes mains se glisse le long de son dos pour au finale, faire son chemin jusqu’à son cou que j’agrippe en appliquant une légère pression, assez pour se faire sentir, mais sans pour autant être agressif et désagréable. Je rompe le baisser en la faisant redresser la tête pour la regarder droit dans les yeux. J’espère que t’as rien de prévu pour le reste de ta soirée, parce que j’ai bien l’intention de profiter de toi au maximum.. Je n’ai peut-être pas la force de faire quoi que ce soit, mais je sais que j’ai de l’énergie en réserve et plusieurs mois à reprendre.

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S'il a l'air bien vivant ? Je me retiens de répondre quoi que ce soit, parce que pour l'avoir vu au plus mal dans les escaliers tout à l'heure je pourrais presque en douter, mais d'un autre côté en voyant son excitation je peux confirmer qu'il n'a absolument rien de mort, au contraire. En lui enlevant son pantalon, je suis tentée de faire durer le plaisir et de lui offrir quelques caresses buccales mais je garde cela dans un coin de ma tête pour plus tard, parce que là, il n'y a plus une seconde à perdre, son excitation est contagieuse et c'est à mon tour de ne plus tenir bien longtemps.

Alors que je sens nos corps ne faire plus qu'un je peux sentir ses ongles agripper la peau de mes hanches avant de m'imprimer un rythme que je suis plus que volontiers. Je ne sais pas si c'est le côté inhabituel de la situation ou le fait que cela fait bien longtemps qu'on l'on n'a pas été intimes lui et moi, mais chaque mouvement attise d'avantage le feu qui consume le bas de mes reins. J'avais envie de lui ça c'était certain, mais je devais bien avouer que j'avais également besoin de me laisser aller avec lui, c'est plus fort que moi, même si je sais qu'on ne devrait pas, qu'il a d'autres personnes dans son cœur, que lui et moi on est amis rien de plus, c'est magnétique, c'est totalement impossible de résister à cette attraction, cette alchimie. Enfin c'est sans doute possible, mais je n'en ai pas envie il faut bien l'avouer. Lorsque je sens sa main remonter le long de mon dos je frissonne alors que mon bassin glisse en cadence contre le sien alors que je laisse échapper quelques gémissements de plaisir. En sentant sa main se glisser sur mon cou, le serrant doucement je plonge mon regard dans le sien après avoir rompu notre baiser, en l'entendant prononcer ces mots je mords doucement ma lèvre inférieure sans le quitter des yeux. Me redressant un peu, le surplombant je le défie du regard alors que sa main est toujours contre mon cou. "J'ai l'intention d'aller nulle part ! T'as pas eu de sexe durant des mois, et moi le seul que j'ai pu avoir été décevant, ce compte bien profiter de toi toute la nuit !" Ce n'était pas faux, les quelques petites aventures que j'avais eu dernièrement étaient fades, de l'excitation sur le moment bien sûr mais au final pour se révéler être bien trop sage voir avortée avant même une quelconque véritable conclusion. Lui n'avait pas été actif depuis des mois, et de mon côté je pouvais aussi compter en mois la dernière fois que j'avais pu avoir un orgasme alors ce soir je comptais bien me rattraper !

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Le fait de pouvoir sentir son corps contre le miens, ce contact intime et si brûlant m’avait manqué, je me dois de l’avouer. Oui, il faut le dire, j’étais en manque de tout genre de contact de la sorte, mais avec elle, ça a toujours été différent. Il faut se le dire, on est assez fusionnel. On se ressemble sur bien des points et on partage certains… Intérêts. Ce qui a toujours rendu le sexe assez spécial entre nous. Alors oui, de pouvoir m’y remettre avec elle, parmi tant d’autre, je m’en compte très chanceux. et le pire dans tout ça, c’est que je sais que peu importe comment ça va dans ma vie, peu importe que je puisse finir en relation avec qui que ce soit, je ne pourrai jamais m’empêcher de retourner vers elle pour en avoir plus. Terrible, je sais, mais tellement incontrôlable. Ce qu’on a entre nous, ça ne se trouve pas à tous le coins de rue..!
Rapidement, je me permets de lui imposer un certain rythme lent, peut-être trop lent à mon goût, mais en même temps, assez satisfaisant. Il ne faudrait pas que les choses finissent trop vite, je veux en profiter tout de même. Avoir cette impression de brûler de l’intérieur, d’une étrangement bonne façon.. De ne plus entendre mes pensées se bousculer.. La simple paix d’esprit que le tout apporte pourrait être jouissif à elle-seule. Je lui offre un sourire en coin en réponse au regard qu’elle me lance. Je sais ce que veut dire ce regard et ses paroles viennent confirmer mes pensées. C’est très bien de savoir que l’on est sur la même longueur d’onde. Je resserre alors ma poigne sur sa gorge et la fait pencher de nouveau son visage vers le miens pour lier ses lèvres aux miennes, laissant transparaitre l’envie qui m’envahis. Forçant à accélérer ses mouvements, je laisse s’échapper ici et là des gémissements et râles qui s’accompagnent de coups de bassin par moment. Je ne peux pas dire si seulement quelques minutes s’écoulent ou bien si ça dur une éternité, mais ce que je sais, c’est que je fini par ne plus pouvoir retenir cette accumulation d’excitation qui ne demande qu’à être relâchée. Je fini par la tenir fermement, le bas de son corps bien encré contre le mien et me laisse aller dans cette orgasme bien trop libérateur. À bout de souffle, sans aucune surprise, j’ouvre les yeux pour la regarder. Ouvrir, c’est vite dit. Ils sont plutôt que très légèrement ouvert, assez pour la voir, mais sans plus. Ce sentiment de légèreté est presque troublant, mais pourtant si satisfaisant. Encore une fois, je viens à me demander comment j’ai pu survivre aussi longtemps sans…

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Je ne sais pas si c'est le fait d'enfin coucher avec lui à nouveau, le fait d'entendre les bruits de la rue par la fenêtre ouverte, mais pour un peu j'oublierai qu'on est bien à l'abri dans mon appartement et pas dans l'une de nos escapades insolites. Le sentir contre moi, en moi je dois l'avouer ça m'a manqué durant tout ce temps et là, c'est comme si cela faisait disparaitre les mois sans se voir et se toucher. Je le laisse serrer un peu plus sa main sur ma gorge sans rechigner parce que je sais qu'il connait les limites, mes limites aussi et qu'avec lui je ne risque absolument rien je me laisse attirer vers lui et goûte à ses lèvres à nouveau, encore et encore alors que le rythme de nos corps s'accélère. Après de longues minutes je sens ses mains s'ancrer contre mes hanches comme pour être certain que je n'allais pas rompre notre union charnelle, je sens que l'extase est proche pour lui et je me redresse en faisant quelques mouvements qui ne font qu'augmenter les sensations de plaisir que je peux ressentir et mes gémissements se mêlent aux siens. Lorsque je sens sa jouissance se manifester je suis partagée entre la satisfaction de le voir libéré de ces mois d'abstinence forcée et la frustration de ne pas avoir encore atteint l'extase de mon côté. Alors qu'il me regarde, les yeux à demi ouvert. Sans attendre une seconde, sans le quitter des yeux, j'attrape d'une de ses mains et la guide vers mon intimité, sans pour autant me séparer de lui, lui faisant comprendre sans un mot que j'avais besoin de lui pour atteindre le plaisir moi aussi. Le fait qu'il me connaisse si bien fait diminuer l'attente et je me laisse retomber sur lui en laissant échapper un cri de plaisir. Reprenant doucement ma respiration en passant ma main dans ses cheveux, je l'embrasse dans le cou et me surprend à rire. "Whaou, je crois qu'on a pas perdu la main !" Que ce soit dans un lieu insolite ou non on ne pouvait pas nier que cette alchimie faisait des merveilles. Me séparant doucement de lui, je me laisse glisser à ses côtés et sentant un frisson sur sa peau, je tends le bras pour attirer la couette sur lui, ayant pour ma part encore besoin d'un peu de fraicheur. Me serrant contre lui, je lui adresse un clin d'œil. "Je te laisse reprendre ton souffle mais sache que je compte bien sur un deuxième round, voir un troisième !" Je ne sais pas combien de temps je mets avant de m'endormir ni combien de temps je dors exactement mais lorsque j'ouvre à nouveau les yeux, je le vois qui me fixe et je suis bien décidée à profiter de lui encore un peu. Après avoir partager un nouveaux baiser, je ne le quitte pas des yeux alors que je me glisse peu à peu sous la couette bien décidée à lui donner encore d'avantage de plaisir. Ce n'est que de longues minutes plus tard que je refais surface et vient me blottir contre lui en souriant. C'est étrange de me retrouver là avec lui dans une configuration différente de nos escapades fugaces mais je découvre que j'aime bien ça. Puis le regardant alors que je laisse ma main glisser sur son torse en de multiples caresses je lui livre une de mes observations. "Quand tu ira mieux, il va falloir retrouver ta musculature, je compte bien être à nouveau plaquée contre un mur !"

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Ressentir cette pression s’envoler, comme si tous les moindres problèmes disparaissaient.. Bien que je sais que ce soit pas le cas, je me permets d’y croire un instant et de simplement apprécier l’effet que ça me fait. La regardant avec satisfaction, je la laisse mener ma main à son intimité, comprenant assez rapidement ce qu’elle attend de moi. Je ne peux tout de même pas la laisser insatisfaite, alors je m’affaire à m’assurer qu’elle atteigne la jouissance à son tour. Un frémissement m’envahis en l’entendant ainsi pousser un cri sous l’effet du plaisir. Une autre satisfaction qui est comblé pour moi. Je ferme finalement les yeux en sentant sa main dans mes cheveux. Je passe le bras autour d’elle en la serrant et laisse entendre un rire à mon tour. Ce genre de truc ça se perd pas.. Je dis ça, mais je me suis longtemps demandé si è ce niveau, ça serait toujours pareil ou si la chimie aurait fini par tuer tout ça aussi. On sait jamais.! Mais je dois admettre que je suis soulager de voir que ça reste très fonctionnel. Au moins y’a ça de bon.! Je la laisse s’échapper en frissonnant à nouveau à l’air froide sur ma peau. Je pousse un soupir d’aise quand elle me couvre et me blotti dans la couverture. Je hoche lentement la tête en riant de nouveau. Ça fait du bien d’être de bonne humeur. Ça me va totalement..!

Étrangement, aussi épuisé que je puisse être, je ne réussi pas à m’endormir. Je me contente donc de l’observer sombrer dans le sommeil avant de me glisser hors du lit pour aller à la salle de bain. Oui bon, ça a beau faire un grand bien tout ça, mais ça brasse aussi, malheureusement. Mais je ne m’en plaindrai pas, si être malade est le seul prix à payer par la suite, alors je vais le prendre. Le besoin est beaucoup plus grand que le mal, de toute façon. Après de longues minutes et un bon rinçage de bouche, je retourne me glisser à ses côtés dans le lit. Je tourne la tête vers elle pour la fixer au même moment qu’elle se réveille. Je répond à ce baiser en me remerciant d’avoir penser à voler un peu de rince bouche, sinon, la pauvre. Je la suis du regard pour la voir e glisser sous la couette pour de nouveau satisfaire certaines envies, ce à quoi je ne m’oppose point. Bien au contraire, je laisse se plaisir être entièrement comblé. Un sourire coller aux lèvre laisse paraitre mon début d’absence mentale quand elle revient s’installer contre moi. Je gigote un peu sous ses caresses qui ont pour effet de me faire frissonner de plus belle. T’as pas la seule à y compter, crois-moi… C’est d’une voix endormie que je lui répond, sombrant lentement dans le sommeil.


À quelques reprises au courant de la nuit, je me permets de la réveiller lorsque l’envie elle-même me réveille. On a été clair sur le fait qu’on a tous deux envies de plus d’un round, alors il faut bien tenir notre parole, non ? Avoir réveillé cette part de moi, ça fait que j’en veux toujours plus. Déjà de base, j’en ai jamais assez, je ne suis jamais rassasié, mais là, avec les mois à combler, on pourrait presque croire que c’est pire, si c’est possible. Donc oui, je me donne le droit d’en demander plus. Mais après quelques reprises des événement, vient un moment où je ne retrouve plus l’énergie nécessaire pour s’y relancer. Ainsi se fini donc la nuit, plusieurs fois écourtée, mais parti pour se terminé dans le sommeil profond. Au moins cette fois, je réussi à dormir plus paisiblement, autant qu’il puisse l’être possible pour moi. Soit pas totalement, puis qu’après quelques heures, alors que le soleil a déjà commencé à pointer le bout de son nez, je me réveille brusquement, mais sans pour autant bouger. J’ouvre grand les yeux, fixant le plafond et je me concentre pour calmer ma respiration. Au moins, cette fois je réussi à être moins mouvementé et bruyant que la dernière fois. Lorsque mon corps me le permet finalement, je me lève, lentement, mais sûrement, pour ne pas réveiller le monstre, et je remets mes vêtements. Je me dirige ensuite vers le comptoir pour sagement préparer une offrande caféinée pour Andy. Je sais être appréciable quand je le veux. La machine étant finalement en fonction, je retourne au lit pour m’y asseoir, caressant les cheveux de la jeune blonde. Je suis tiraillé entre la réveiller ou la laisser dormir encore un peu. Hell, j’aurais limite même envie de ne pas la déranger et m’appeler un taxi pour retourner chez moi, mais sa porte ne se verrouillera pas toute seule et je fais pas assez confiance au voisinage pour partir la porte déverrouillée. Je me contente donc de jouer avec sa chevelure dans l’espoir qu’elle ouvre les yeux bientôt…

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Feat. ROBY-ANIM WESTON & ANDY NIGHTINGALE

S'il y a une chose que je n'aime pas c'est qu'on me réveille quand je dors. Ceux qui ont eu le malheur de commettre cet impaire s'en souviennent encore. Mais là c'est différent, qu'on me réveille pour assouvir certaines envies et pulsions, là je dis oui sans hésiter, surtout quand c'est avec la personne avec qui je m'éclate le plus sexuellement, il faudrait être totalement débile pour refuser ça, en tout cas c'est ce que je pense à plusieurs reprises lorsqu'Anim me réveille pour remettre le couvert plus d'une fois dans la nuit. J'aime voir ce sourire sur son visage, ça contraste tellement avec cette mine défaite qu'il avait en arrivant dans l'après-midi. On est plus que compatible sur ce point-là lui et moi, on connait le corps de l'autre presque par cœur et on sait parfaitement comment combler l'autre alors après des mois sans se voir, des mois d'abstinence forcée pour lui, je n'ai absolument pas l'intention de lui refuser quoi que ce soit, et surtout j'en meurs d'envie moi aussi.

Après plusieurs rounds je me laisse sombrer dans les bras de Morphée autant que dans ceux d'Anim et cette fois je sais que lui comme moi sommes exténués et que cette nuit de folie se termine très bien. C'est une main dans mes cheveux qui me tire de mes songes, je grogne un peu puis après une demie seconde à réaliser que cette main c'est celle d'Anim qui est assis à côté de moi, habillé à nouveau et que je peux sentir une odeur de café flotter dans l'appartement, que je réalise qu'en fait il y a pire comme réveil que celui-ci ! Me redressant un peu dans mon lit, toujours en tenue d'Eve, je le regarde avec un léger sourire au coin des lèvres. "Je suis contente que tu sois encore là, si t'avais disparu à mon réveil, j'aurai pu penser que cette nuit je l'avais juste imaginée." L'embrassant à la commissure des lèvres je me relève et c'est dans le plus simple appareil que je me dirige vers la salle de bain, je me retourne juste pour pointer mon index dans sa direction. "Je fais pas long, toi tu bouges pas, je te raccompagne chez toi, même pas la peine de discuter, je l'ai promis à Jamie, je veux pas qu'elle m'arrache la tête si je tiens pas parole !" Je lui adresse un clin d'œil avant de filer sous la douche. J'en ressorts quelques minutes plus tard en sous-vêtements et je m'habille rapidement, enfilant un jeans, un des nombreux t-shirts à l'effigie d'un groupe dont j'ai certainement croisé la route sans vraiment m'en souvenir. Chaussettes, paire de bottes aux pieds, je reviens vers la cuisine ou je retrouve Anim qui a définitivement quitté le lieu de nos ébats nocturnes. Attrapant une tasse de café je l'apprécie en buvant quelques gorgées, fermant les yeux et soupirant doucement. Je dois l'avouer c'est étrange cette nouvelle dynamique entre nous, et je sais pourtant que même si c'est mal, j'adore ça et que je ne pourrais pas m'en passer. Terminant ma tasse, je la pose sur le plan de travail, questionnant Anim pour savoir s'il est prêt à partir. Alors qu'on se dirige vers la porte, je l'arrête dans son geste un instant, me lovant dans ses bras puis me hissant sur la pointe des pieds je lui vole un baiser langoureux. Un dernier parce que je sais et lui le sais aussi que dès qu'on aura passer cette porte tout ce qui ne se passe rien qu'entre nous n'existe plus. Il ne redeviendra que l'un de mes amis les plus proches certes mais avec qui personne ne soupçonne rien de tendancieux. Rompant ce baiser je lui souris "Merci pour cette nuit, promets-moi juste qu'on n'attendra pas à nouveaux autant de mois avant de repasser une nuit comme ça !" Je n'attends pas vraiment de réponse après tout ce n'est pas véritablement une question. J'attrape la veste de cuire noire qui est pendue contre la porte et j'ouvre la porte et nous voilà de retour dans le monde réel.

Alors que le taxi quitte Brooklyn et rejoint le Queens, à l'arrière on discute de tout et de rien, de ses enfants, du hockey, de musique on se chamaille sur des conneries et on éclate de rire aussi, Personne ne pourrait jamais soupçonner en nous voyant qu'on est plus proches que des amis, bien plus proches et j'aime ça. J'aime ce jardin secret que je partage avec lui, qui n'est rien qu'à nous et que je sais fragile maintenant qu'on vit dans la même ville mais que je ne suis pas près de laisser s'envoler. Lorsque le taxi s'arrête devant l'immeuble dans lequel vit Anim, je l'embrasse amicalement sur la joue et je demande au conducteur d'attendre un peu, je veux être certaine qu'il soit bien entré, qu'il ait pris l'ascenseur et une fois qu'il disparu je donne une nouvelle adresse au chauffeur. Le reste du trajet jusqu'à un autre quartier du Queens se fait en silence jusqu'à ce que la voiture s'immobilise devant une maison qui m'est plus que familière. Je paye la course, une fortune mais ce n'est pas souvent que je prends le taxi après tout, je remonte la petite allée et m'approchant de l'homme assis dans un fauteuil sur le porche je l'enlace. "Andy, ma chérie qu'est-ce que tu fais là ? J'ai oublié que tu passais ?" Je ne peux pas m'en empêcher, je m'installe sur ses genoux et passe mon bras autours de son cou et reste contre lui quelques instants, silencieuse. "Ma puce toi tu vas pas bien … qu'est-ce qu'il y a ?" Je lui souris un peu tristement avant d'enfin sortir un son de ma bouche. "Maman est là ? J'ai besoin de vous parler d'un truc …"