Well well, look what we have here

Feat. McFaden & Weston

L’être humain est très particulier.. Savoir ce qu’il faut éviter à tout prix, ce qu’il faut faire pour bien vivre et volontairement faire l’opposé. Avoir cette tendance autodestructrice, parce que se laisser détruire est plus facile et rapide que de se battre pour vivre. Avoir plein de raison de vivre, mais se laisser abattre par un obstacle dit trop immense. Pourquoi une telle perte de volonté ? Parce que pour l’humain, c’est toujours plus facile que de faire face à la réalité. Chaque façons de s’évader sont différentes, mais elles ont toutes une chose en commun, elles sont très rarement bonnes pour la personne. Dans le cas actuel, pour Weston, c’est un retour dans les mauvaises habitudes qui c’est imposé. Sa façon de s’évader, d’oublier sa réalité, c’est de se laisser bercer par la douce sensation analgésique de l’alcool lui apporte. C’est mauvais pour sa santé, c’est peut-être même une des causes de sa maladie, mais il n’en a que faire de tout ça. Pour l’instant, si ça peut lui empêcher de penser à tout ça, lui faire oublier, il adhère totalement. En plus, en ce moment, il est chanceux. Il se sent en forme, relativement, autant qu’il peut tout en étant malade quoi. Il faut bien en profiter pendant qu’il peut. Il sait qu’il ne devrait pas se laisser aller, mais en toute honnêteté, il n’est pas convaincu qu’il va s’en sortir vivant, que ce soit de succomber à la maladie ou de part ses propres moyens, il ne crois même pas voir 2022 arriver. Donc dans sa logique, s’il ne va pas s’en sortir vivant, pourquoi vivre de façon monotone ?

Ce soir, il profite du fait qu’il est seul, qu’il n’y a personne pour le ramener sur le droit chemin pour sortir. Il serait bien resté chez lui à se bourrer la gueule, mais après le dernier passage d’Andy, toutes ses bouteilles ont été malencontreusement vidées. Quelle tristesse d’ailleurs.. En absence de breuvage alcoolisé, tant qu’à devoir sortir pour aller en chercher, aussi bien en profiter pour aller boire à l’extérieur. Pour cette raison, il a appelé un taxi, s’est vêtu de façon un peu plus présentable et est parti s’aventurer dans les confins du Brooklyn. C’est au Monro Pub qu’il demande au chauffeur de s’arrêter, guidé par un brin de nostalgie. C’était souvent dans ce pub qu’il sortait après certains match qu’il jouait à New York. C’est là qu’il a amené ses coéquipiers avec qui il s’entend le mieux lors de leur match contre les Rangers ou les Islanders.. Il a envie de se faire oublier le mal tout en se souvenant du bon. Après avoir payé le taxi, il descend et se traine les pattes jusqu’à l’intérieur, se dirigeant directement au bar. Il commence par se commander une bière en prenant place sur un tabouret et jète un regard autour de lui. Il y a bien longtemps qu’il n’a pas mis les pieds dans cet endroit, c’est différent tout en étant pareil…