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Gabriel ➹ shivers

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Dim 24 Avr - 21:45
♛ Shivers
Ooh, j'adore quand tu le fais comme ça. Et quand tu es plus près, tu me donnes des frissons. Oh, bébé, tu veux danser jusqu'à ce que la lumière du soleil se fende et quand ils disent que la fête est finie, alors nous allons la ramener (Oh non).

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 Mal. T’avais atrocement mal à la tête.  T’avais l’impression que des animaux avait élu domicile dans ta tête tellement elle te faisait mal. Un troupeau d’éléphant, des hippopotames, des pandas et tous types d’animaux étaient réunis comme s’ils célébraient la  naissance d’un nouveau roi. Non Aickles.  C’était dans ta tête. T’avais trop squatté le Roi Lion quand t’étais petit et encore plus quand ils l’ont sorti en film. Tu grimaçais en fermant bien fort les yeux espérant que le vacarme cesse. Inspirer. Expirer. A chaque fois que tu te mettais dans cet état, ses exercices respiratoires marchaient. Un groupe de métal se rajouta dans ta tête signe que ça ne marchait pas. Qu’est-ce que t’avais déjà fait hier pour te mettre dans un tel état ? Tu te souvenais que t’avais débarqué chez ta voisine et cousine préférée Jessica vite rejoint par le reste de votre bande. T’avais enchainé clopes et verres de vodka en insultant tous les mecs gay de connards. T’avais un chagrin d’amour digne d’un film drama primé aux oscars. T’avais même fini le cul par terre car t’avais cru entendre une de tes musiques préféré et que tu voulais y danser dessus. Mais c’était une musique romantique et ça t’avais encore plus déprimé qu’avant. Ton paquet de clopes y étaient passé dans cette soirée et malgré les superbes vidéos d’animaux trop mignons qu’on te montra, t’étais encore dans le même état. Triste. Et bourrée.

Un brin te lumière te fit pousser un gémissement. Qui avait osé laisser passer la lumière ?  Dans le gaz, tu t’étais rappelé que tu avais continué la soirée dans un bar de New York. Pour continuer à boire et dire que l’amour c’était merdique. Puis tu t’étais jeté dans les bras d’un mec quand tu avais reconnu que c’était Gabriel. T’allais pas finir la soirée seul dans ce bar. Des brides de souvenirs te revenaient tandis que tu tournais sur le dos pestant encore contre le soleil. Il t’avait changé les idées et tu ne sais comment vous avez fini la soirée chez lui car il n’habitait pas loin. Et qu’il ne voulait surtout pas que tu reprennes ta moto pour rentrer. C’était lui qui avait conduis et vous avez faillit tomber plus d’une fois tellement tu ne tenais pas dessus. Heureusement que Wyatt n’avait pas vu ça sinon il t’aurait chambré de mauvais motard ou de tocard. Tu te rappelas bien de l’appartement puis fut le trou noir. Totalement. Littéralement. Merde.

Tu pris ton courage à deux mains et ouvrit les yeux. T’étais encore chez Gabriel. Il semblerait que tu t’es endormi ici et va savoir comment tu avais atterri dans son lit. T’étais encore habillé ça ressoudais déjà  certaines questions. Mais qu’est-ce qu’il s’est passé ? Tu tournas la tête et tu le vis dormir paisiblement à tes côtés. Comme si lui n’avait pas une gueule de bois olympique. Pas comme toi. Ta tête te faisait toujours aussi mal. Il fallait que tu trouves un doliprane pour la faire disparaitre. Et pour ça, il fallait que tu te lèves sans faire aucun bruit. T’avais juste oublié un petit détail et pas le moindre. Alcool et ta nature maladresse ne faisait pas bon ménage ensemble. Tu te persuadais du contraire en étant pratiquement vers le bord du lit. Et tomba littéralement du lit faisant un boucan d’enfer dans l’appartement de Gabriel en faisant voler la couette au passage. Et merde.


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@Gabriel Cervantes

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Lun 25 Avr - 4:44
Je m'étais endormi avec le fantôme des lèvres de Aickel contre les miennes. Ce baiser, j'étais intimement convaincu que je ne l'oublierais jamais, quand bien même une partie de mon être se doutait qu'il n'avait probablement aucune signification pour mon ami et qu'il ne formait pas quelconque précédent. Ce baiser, je l'avais effleuré de mes doigts dans l'espoir de faire perdurer sa sensation, comme si je voulais le graver sur ma bouche à jamais, comme si je pouvais y cueillir des merveilles. Je me repassais incessamment la scène en tête, à en sombrer dans les bras de Morphée. La douceur et légèreté des lippes du garçon contre les miennes avait généré un baiser inespéré et inattendu auquel je n'avais su répondre, tétanisé à l'idée de mal faire, surpris par ce geste d'affection que je n'osais même pas imaginer que le Davies me prodiguerait un jour. Mon cœur avait martelé sauvagement ma poitrine, mon souffle s'était coupé, mes méninges s'étaient pressées, mon sang n'avait fait qu'un tour à en chauffer mes joues. Bien vite, les remords et la culpabilité avaient laissé place à un sentiment d'apothéose. Je regrettais de ne pas avoir agi, je m'interrogeais sur la réponse que j'aurais dû donner à mon acolyte de soirée, je craignais son interprétation quant à mon inertie totale. J'avais longtemps contemplé le brun qui n'avait pas tardé à céder à l'exténuation, mitigé entre l'optique qu'il ne se rappelle pas de ce baiser et celle qu'il ne souhaite pas y songer de nouveau à cause de mon comportement.

Mes tergiversations avaient fini par me coûter ma conscience. Aickel dormait depuis quelques dizaines de minutes avant que je ne l'imite, le cœur gonflé d'émotions. Il ne me parut d'ailleurs ne pas avoir dormi très longtemps lorsque je fus extirpé brutalement de mon répit, un bruit sourd à moins d'un mètre de moins me surprenant sans vergogne. Je me redressais en position assise sur le matelas, regroupais mes derniers souvenirs pour dessiner la scène, puis suivais du regard la couverture attirée sur le sol. Je me penchais de sorte à l'observer et percevais l'américain ensaucissonné dans le tissu. Cette vision me fit doucement sourire, bien que mon cœur se serrait indéniablement d'appréhension quant à la réaction d'Aickel face au baiser qu'il m'avait offert des heures plus tôt. Quoi qu'il en soit, son teint blême me révélait qu'il n'était assurément pas en forme. "Tu partais où, comme ça ?" Je questionne avec un soupçon d'amusement, cachant mes tracas. Tu comptais pas filer à l'anglaise après une nuit ensemble, je me retiens de lancer. Nous n'avions absolument rien fait mis à part partager ce lit double, je n'avais même pas osé me mettre en sous-vêtements - ce qui me faisait d'ordinaire office de pyjama.

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Lun 25 Avr - 20:05
♛ Shivers
Ooh, j'adore quand tu le fais comme ça. Et quand tu es plus près, tu me donnes des frissons. Oh, bébé, tu veux danser jusqu'à ce que la lumière du soleil se fende et quand ils disent que la fête est finie, alors nous allons la ramener (Oh non).

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 Putain ça fait mal. Ses coups de marteaux raisonnaient encore ta tête. Brutal. Puissantes. Présentes. Pour bien te faire rappeler que la veille t’avais picolé comme tu n’aurais pas du faire. Espérant que tu ne recommences pas. Chaque fois que t’avais la gueule de bois, tu te promettais que c’était la dernière. Puis tu remettais ça. Encore et encore. Bref. A chaque déception amoureuse quoi. Pourtant, tu le savais que t’allais jamais trouver ton prince charmant. Mais t’y croyais comme un gosse qui attendait l’arrivée du Père Noel. T’avais un putain de cœur d’artichaut et son cœur était pratiquement bouffé par le nombre de déceptions que t’as eu. Hier ce n’était pas différent. Pourtant, au début t’y croyais dur comme fer. Que c’était le bon. Que t’allais enfin présenter à ta famille la personne de ta vie. Ca a durer un mois avant que tu découvres le poteau rose. Cruellement. Boire au moins te l’a fait oublier hier. T’avais du sacrement en prendre une bonne car la moitié de ta soirée était dans un brouillard complet. Dommage car si t’avais moins bu, tu te serais souvenu que t’avais embrassé ton acolyte de la soirée en lui vantant que lui c’était un mec bien. L’alcool faisait bien les choses ou pas.

Tu pourras un bruit pas très masculin quand tes fesses atterrirent par terre emmenant avec toi la couette. Passer incognito ne rimait pas avec toi. Tu levas la tête quand tu entendis du bruit au dessus de toi. Une tête t’apparu. Des cheveux aussi ébouriffés que les tiens dans un visage halé rentrèrent dans ton champ de vision. T’avais vu bon nombre de fois Gabriel mais jamais en sortant du lit. Est-ce qu’il savait qu’il était sexy comme ça ? Comme s’il avait passé une nuit de folie au pieu tellement que ses cheveux ne tenaient pas en place. Tu regrettais limite que ça ne soit pas ça vu les vêtements que vous portez. Non. Finalement heureusement car t’aurais aimé t’en souvenir. Qui n’était pas le cas et même si Gabriel avait maintenant la langue bien pendu sur les relations gay ce n’était pas comme s’il voulait franchir le pas. Se renseigner était une chose passer à la pratique en était une autre. Tu te passas la main dans tes cheveux en fermant les yeux. Une batterie raisonna te rappelant le pourquoi tu avais essayé de sortir de son lit sans le réveiller. Et il voulait savoir la raison lui aussi.

T’essayas de débattre avec la couette. Elle t’avait saucissonné comme un rôti qu’on allait mettre au four. Ou comme une meuf trop collante qui ne comprenait pas qu’elle n’était pas ton genre. Même si les filles ne te laissaient pas indifférent, il leur manquait vraiment quelque chose. «  Je suis désolé. Je ne voulais pas te réveiller. » Débattant avec ta couette, tu arrivas enfin à y en sortir. Tu essayas te relever. Main sur ton crane. Faiblement. Doucement. Mais surement. «  Putain, j’ai trop mal à la tête... » Debout, tu ne remarquas même pas ta tenue indécente. Le t-shirt relevé montrant ton torse ni la trace de l’oreiller sur une de tes joues et encore moins tes cheveux en pétard. «  Je voulais prendre un doliprane… dis moi que tu en as s’il te plait ? Je t’en supplie… j’en peux plus du concert hard rock dans ma tête avec les animaux de la savane. » Il t’en fallait même deux. Ta cuite était bonne. Ultra bonne. Promis, c’était la dernière fois que tu buvais. Autant ?

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@Gabriel Cervantes

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Mer 27 Avr - 4:05
Le regard azuré d'Aickel se pose sur ma personne alors que je le nargue de quelques mots et je sens mon cœur se serrer immanquablement, comme si son âme venait enlacer la mienne par nos pupilles qui se croisent. Le souvenir de ce baiser qu'il a posé sur mes lèvres des heures plus tôt m'envahit, la sensation de ses lippes contre les miennes et de son souffle qui se coupe sur ma peau me reviennent avec délectation. Je déglutis, tentant de chasser ce passage peut-être interdit de notre nuit, trépignant face à l'ignorance du fait que mon ami se rappelle ou pas du geste qu'il avait posé. Et si c'était le cas, qu'en pensait-il ? Qu'en adviendrait-il ? Regretterait-il ? Je sentais mon cœur battre la chamade devant tant de doutes, tant de scenarii possibles. Heureusement, sa prise de parole vint apaiser mes tracas. « Je suis désolé. Je ne voulais pas te réveiller. » Un sourire en coin apparut sur mon portrait, lui signifiant que ce n'était rien. « T'inquiète pas pour ça. » Je ne pus m'empêcher de rire doucement en l'observant se débattre avec la couette puis grimaçais en le remarquant plisser les yeux, imaginant la gueule de bois monumentale qu'il devait se payer. En effet, vu son état de la veille, j'aurais été étonné qu'il soit en forme ce matin ; tout comme il m'avait été inconcevable qu'il rentre chez lui sur sa moto. Je ne voulais absolument pas qu'il lui arrive malheur. Néanmoins, le constat de son mal-être matinal me confortait dans l'optique que ce baiser était peut-être futile pour lui, si dérisoire qu'il s'avérait totalement absent de sa mémoire. Une éclipse crève-cœur s'imposait alors en mon être car j'en redemandais secrètement. J'avais conscience que l'alcool seul avait peut-être incité le garçon à agir de la sorte, motivé la veille par sa déception amoureuse.
Mes épaules s'affaissaient doucement, trahissant ma résignation. Je serais désolé d'être le seul garant de ce souvenir, cependant, peut-être cela était-ce pour le mieux. Dans tous les cas, je ne me risquerais pas à rafraîchir la mémoire du garçon, de peur de causer un indésirable malaise.

Aickel se met sur ses pieds laborieusement et éhontément, je me perds à contempler son corps sous des facettes que je n'avais pas eues l'occasion d'esquisser auparavant, notamment son torse plus ou moins dénudé par son t-shirt relevé. Je relève rapidement le regard et sors de mes songes dès qu'il reprend la parole : « Putain, j’ai trop mal à la tête... » Je milite pour ne pas lorgner de nouveau sur sa silhouette. « Je voulais prendre un doliprane… dis-moi que tu en as s’il-te-plaît ? Je t’en supplie… J’en peux plus du concert hard rock dans ma tête avec les animaux de la savane. » Je souris d'une manière encourageante, bien que légèrement amusé par sa comparaison. « Je vais te chercher ça, » j'annonce en m'extrayant de mon lit. J'inspire profondément et m'oriente vers la salle de bain. En croisant mon portrait dans le miroir, je mets de l'ordre à mes cheveux de quelques coups de main puis attrape la boîte de Dolipranes dans l'armoire. Je passe ensuite à la cuisine où je sers un grand verre d'eau fraîche pour Aickel, avant de revenir sur mes pas et lui tendre le tout. « Voilà, rockstar, » je fais avec un rictus, avant de m'asseoir sur le matelas. Je plonge quelques instants dans mes pensées avant de reporter mon attention sur le Davies. La tentation est forte de lui parler de ce baiser, mais je ne veux pas prendre le risque de nuire à notre relation. Vraiment, le mieux serait de ranger cet instant dans un coin de ma mémoire, faire l'autruche. De plus, j'étais convaincu qu'Aickel ne pouvait pas vraiment s'intéresser à moi. Je m'entends questionner d'une voix basse, soucieux de ne pas aggraver sa migraine, dans une tentative de me changer les idées et l'aider à aller mieux par la même occasion : « Tu veux manger ou boire quelque chose ? » Personnellement, les biscuits salés m'aidaient beaucoup pour lutter contre la gueule de bois, mais je savais que certaines personnes ne pouvaient simplement pas avaler quoi que ce soit lorsqu'ils avaient trop mal aux cheveux.

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Jeu 28 Avr - 17:00
♛ Shivers
Ooh, j'adore quand tu le fais comme ça. Et quand tu es plus près, tu me donnes des frissons. Oh, bébé, tu veux danser jusqu'à ce que la lumière du soleil se fende et quand ils disent que la fête est finie, alors nous allons la ramener (Oh non).

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 La délivrance. Tu n’avais que ce mot dans ta tête depuis que Gabriel t’avait annoncé qu’il avait des dolipranes quelque part dans son appartement. Tu n’étais pas du tout croyant mais à ce moment la, tu remercies tous les dieux qui existent sur terre pour être tombé chez quelqu’un qui en avait. T’étais sur que si tu étais rentré hier soir chez toi, que tu n’aurais pas trouvé de doliprane dans ta trousse de secours tellement t’en avalais. Et l’idée de frapper chez ta cousine pour en réclamer et te prendre un sermon et sans aucun doute des regards de pitié de son coloc Shin, qu’est ce que tu ne l’aimais pas ce mec, n’était pas une option. T’étais pas prêt pour ça. Gabriel t’avais sauvé cette nuit là et tu remercias dans ta tête à quiconque qui pouvait t’entendre de l’avoir mis dans ta vie. Tu le vis se lever pour chercher le précieux et tu ne pu t’empêcher de le suivre des yeux. Mater serait le mieux approprié mais t’avais la décence de le faire quand il avait le dos tourné. Le vacarme ahurissant dans ta tête te rappela à l’ordre. Boire c’est bien. Picoler jusqu’à avoir une gueule de bois c’est mal. Tu cherchais dans tes souvenirs en fermant les yeux espérant fermer le concert dans ta tête, ce que t’avais fais dans la soirée. T’espérais n’avoir pas été trop lourd avec Gabriel. De n’avoir rien fait qui l’aurait mis à l’aise ou de l’avoir offensé. Mais rien ne venait. Tu te souvenais d’être venu ici et d’avoir été en admiration dans son appartement comme si c’était la première fois que tu y mettais les pieds. Qu’il avait rigolé parce que tu t’étais pris son porte manteau dans les côtes mais c’est tout. A cette pensée, tu baissas le regard et leva ton t-shirt. Tu ressentais une légère pression vers la où le porte manteau t’avais touché et vu ta chance, un bleu n’allait pas tarder à apparaitre. Au moins question bleues, tu étais habitué à en avoir tellement tu es maladroit. Par contre, t’étais pas habitué à avoir des trous noirs après t’avoir pris une cuite. Même si celle-ci était vraiment mémorable !

Tu repris tes esprits quand Gabriel revenait vers toi avec un verre d’eau. Dedans, le doliprane fondait d’une allure d’escargot. Tu attrapas le verre maladroitement. De l’eau s’y échappa. Hors de question pour elle de venir remplir le corps d’un bourré. T’es con mec, il te manque une case et pas qu’une à mon avis c’est certain. Le verre bien en main, tu attendais patiemment que le médicament finis de fondre pour que tu puisses l’avaler.   « Merci.. j’aurai pas été bien si t’en aurais pas eu mec. Et merci de m’avoir remmené ici. .. j’espère que je n’ai pas été trop lourd hier...» Des secondes qui semblèrent être une éternité passèrent avant que tu puisses porter le verre à tes lèvres. Tu apprécias l’eau fraiche avec un arrière goût du médicament. Tu grimaçais quand t’avalas les décidus de médicament qui était au fond du verre. C’était dégeulasse mais tu devais passer par là pour mettre fin au concert dans ta tête. Gabriel te demanda si tu voulais manger ou boire quelque chose. Dans ses moments là, tu savais que tu devrais manger quelque chose pour évacuer tout l’alcool qui était dans ton sang. Il fallait jouer prudence et raisonné. Ce que tu fis. « Je veux bien un truc à grignoter. N’importe quoi tant que j’enlève ce goût au fond de ma gorge.» Tu esquivas un sourire en te passant une main dans tes cheveux en bataille. Tu devrais aussi prendre une douche vu ton état. « Je peux filer à la douche avant qu’on déjeune ? Je pue le chacal et encore je suis sur que je pu plus qu’eux là. » Tu t’étiras en commençant à ressentir les effets bénéfiques du doliprane sur toi.  Il n’y a rien de plus efficace qu’un doliprane 1000 g pour atténuer et faire disparaitre les maux de tête.  La gueule de bois aussi.

Avec son accord, tu partis à la salle de bain, laissant la porte entrouverte et t’enleva les vêtements que tu avais porté la veille. J’ai besoin d’un coup de main pour faire mon dos, t’es partant ? Tu chassas ses idées la en te regardant dans le miroir. T’étais pas frais du tout. Une bonne douche s’impose. Nu comme le premier jour de ta vie, tu entras dans la douche et poussa un cri pas masculin quand l’eau froide rentra en contact avec ton corps. Tu tournas la poigné pour que le jet t’envoie de l’eau chaude. Tu fermas les yeux à son contact. L’eau chaude te détendait grave. Qu’est-ce que ça faisait du bien de prendre une douche. Après quelques minutes, tu sortis de la douche et enroula une grande serviette autour de ta taille. Un flash-back fugace et rapide comme flash mcqueen  arriva dans ton cerveau. Tu te souvenais d’un truc de ta soirée. Important. Ultra important. MEGA important. Tu fis un bruit d’enfer pouvant signifier que tu pouvais potentiellement te faire mal. « OH MON DIEU ! Ne me dites pas que j’ai pas fais ça ! » Qui allait bousculer ta matinée. Au moins, ce détail avait fait l’effet d’une bombe tellement que le concert se stoppa net d’un coup de guitare. Et t’étais bien réveillé !



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@Gabriel Cervantes

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Jeu 28 Avr - 19:42
M’appliquant à soutenir Aickel dans son combat contre la gueule de bois, je quitte l’espace de la chambre où nous avions dormi pour m’orienter vers la salle de bain. J’attrape la boîte de Doliprane puis effectue un crochet vers la cuisine afin de laisser diluer le médicament dans un verre d’eau fraîche. A mon retour auprès du Davies, le remède est accueilli fébrilement, tant qu’une mineure partie du liquide se déverse sur ses mains et ses cuisses. Je me surprends à jalouser ces quelques gouttelettes, sentiment interdit que je chasse en souriant légèrement, tout de même amusé et attendri par la maladresse qui caractérise mon ami. « Merci… J’aurais pas été bien si t’en avais pas eu mec. Et merci de m’avoir ramené ici... J’espère que je n’ai pas été trop lourd hier... » Nouvelle divagation de mon esprit, le baiser qu’il m’avait offert tourne en boucle, le fantôme de ses lèvres délicieusement sur les miennes persiste. Je me maudis, un baiser et voilà que je me fais tout un film, il faut vraiment que je me calme et j’arrête de me faire des idées. Je me sens toutefois rougir et après avoir dégluti, je réponds sur un ton qui se veut détaché : « Non, t’inquiètes, et c’est normal. » J’étais dévoué à mes amis, bien qu’ils soient peu. « Puis j’ai kiffé conduire ta moto, » j’avoue avec un sourire plus franc, avant de considérer mon interlocuteur avec énigme. Est-ce qu’Aickel se rappelait de son geste ? Est-ce que me demander s’il n’avait pas été lourd hier constituait un moyen détourné de l’évoquer ? Si tel était le cas, est-ce que ma réponse venait réduire à néant toutes chances que ce moment se répète ? Je m’exaspérais à me prendre autant la tête et sentais mon cœur battre douloureusement ma poitrine d’avoir potentiellement causé du tort à un nouveau volet de notre relation – si tel existait.  En tout cas, ce malaise avait l’avantage de confirmer un point : j’avais apprécié ce baiser et indubitablement, je ne serais pas contre la pérennité de cette pratique. Ce constat constituait une bouffée d’oxygène dans l’océan d’incertitudes au sein duquel je tendais à me noyer, dommage qu’il soit toutefois imbibé de conditionnel.

Aickel avale le médicament en grimaçant et je lui demande s’il souhaite manger ou boire quelque chose. « Je veux bien un truc à grignoter. N’importe quoi tant que j’enlève ce goût au fond de ma gorge.» Un rictus compatissant en coin apparaît sur mon minois et j’acquiesce. Le Davies avait l’avantage de ne pas être contraignant. Il me demande l’autorisation d’aller se doucher et je hoche la tête à l’affirmative, riant doucement devant sa comparaison avec un chacal. « Oui oui, vas-y, fais comme chez toi, » j’invite. Nous nous séparons alors, lui filant dans la salle de bain et moi investissant le contenu de mon réfrigérateur. J’essaie dur comme fer à songer à un menu face aux ingrédients mis au frais en faisant abstraction du fait qu’Aickel se retrouve à poil dans ma salle de bain, dont il a probablement laissé ouverte la porte vu la netteté avec laquelle je perçois les différents bruits émanant de la pièce. Il faut que j’arrête de polémiquer intérieurement sur ce moment, qui si ça se trouve est oublié du principal intéressé. Je ne veux pas me transformer en pervers obsessionnel. Je fronce les sourcils en entendant un cri aigu mais me retiens d’aller à sa rencontre, soupçonnant qu’il va bien en percevant les prochains sons. J’opte pour faire quelques fajitas – les origines mexicaines ne sont jamais bien loin -, de quoi santé, frais et rapide. Je referme les tortillas et sursaute de nouveau en entendant Aickel s’exclamer de la salle de bain : « OH MON DIEU ! Ne me dites pas que j’ai pas fait ça ! » Je me fige, redoutant le souvenir qui venait de lui revenir en mémoire. Vu sa réaction, je doutais que ce soit quelque chose qu’il assume et je crains qu’il s’agisse du baiser. Je n’ose pas aller à sa rencontre, de peur de lire dans son regard un rejet ou de le surprendre sur un départ précipité. Finalement, quand je le vois entrer dans mon champ de vision, vêtu d’un simple drap de bain, les cheveux mouillés dégoulinant sur ses bras et son torse, un coup de chaud me happe. Je baisse assez violemment mes yeux sur les fajitas que j’ai préparées et demande timidement à mon interlocuteur : « Ça va mieux ? » Est-ce que j’allais lui demander ce qu’il craignait avoir fait ? Absolument pas. Est-ce que je voulais le savoir ? Totalement. « Tiens, plein de bonnes choses pour aller mieux, » je présente en lui tendant aussi naturellement que possible une assiette, recueillant toutes mes forces pour ne pas loucher vers son corps dénudé. « Tu veux un café ? » J’enchéris, mes yeux me brûlent, je me méprise tellement. Et si j’osais juste un coup d’œil ? Une photographie mentale pour la route ? Seigneur, je suis vraie autruche au foyer, en fait. Il faut que j’arrête mes bêtises. Je me dirige vers la cafetière, au moins, ça a l’avantage de me forcer à lui tourner le dos et par la même occasion, peut-être apaiser un peu l’effervescence dans mon organisme. Je suis sûr que le Doliprane qui se diluait dans le verre d’Aickel plus tôt fait pâle figure face à mon sang qui boue en moi. Díos moi, Cálmate, Gabriel.

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Jeu 28 Avr - 23:56
♛ Shivers
Ooh, j'adore quand tu le fais comme ça. Et quand tu es plus près, tu me donnes des frissons. Oh, bébé, tu veux danser jusqu'à ce que la lumière du soleil se fende et quand ils disent que la fête est finie, alors nous allons la ramener (Oh non).

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  L’eau te produisait un bien fou. La douche n’a jamais été aussi délicieuse qu’à cet instant là. T’adorais prendre une douche, t’étais le genre de mec en prendre deux par jour tellement t’aimais ça. Et parlons pas du week end ou tu prenais plaisir à prendre des bains. Ça aussi c’était le pied. Mais celle-ci c’était différent. Pas parce que la douche ne t’appartenait pas ou que c’était celle de Gabriel mais parce qu’elle t’aidait grandement à décuver. T’avais l’impression que chaque gouttelette d’eau faisait disparaitre peu à peu les effets néfaste du  contre coup de l’alcool. La gueule de bois luttait de toutes ses forces de rester bien présente dans ton être. Elle avait été affaiblit à cause du doliprane mais elle était toujours présente. Vicieuse. Te rappelant à quel point que boire autant c’était mal. Malgré ça, elle savait qu’elle devait forte car l’eau te réveillait peu à peu. Encore plus l’eau froide que tu as eu sans le vouloir quelques minutes plus tôt. L’eau lutta. Doucement. Surement. Mais avec une puissance que le flou dans ta tête commençait à disparaitre. L’eau te faisait un bien fou et tu soupiras d’aise en levant la tête pour que le jet d’eau rentra en contact avec ton visage. C’est à ce contact qu’un souvenir te ramena en tête. Un de ses souvenirs de la soirée qui produisait un limite hurlement de frayeur de ta part. T’avais osé faire ça ? Et Gabriel dans l’histoire n’avait pas réagis face à cet acte ?

Désireux d’en savoir plus, tu quittas la salle de bain après t’avoir enroulé une grande serviette autour de ta taille. Même si t’avais tous les défauts du monde, celui d’être pudique en n’était pas un. Encore plus-la. C’était des hommes et Gabriel était fait comme toi. Tu ne pensas vraiment pas à mal quand tu t’installas à sa table habillé comme ça. L’eau qui gonflait tes cheveux dégoulinait sur tes épaules dénudées. Tu t’en fichais. T’avais besoin d’explications de sa part.. « Oui beaucoup mieux, je vois les choses plus clairement maintenant.  » T’insistas sur le mot clairement en posant ton regard dans celui de Gabriel. Montrant que tu étais au courant de la chose. Une assiette entra dans ton champ de vision. Il t’avait fait des fajitas, une spécialité de ses origines mexicaines. Ton estomac criait famine. « Oh des fajitas ça fait un bail que je n’en ai pas mangé ! Ca va passer crème ! » Le contact fut vite coupé quand il parti vers la cafetière. Tu ne remarquas même pas son attitude bizarre. Pour toi, il était coupable. Il te proposa un café. La caféine passerait bien vu la situation. « Je veux bien merci. Sans sucre.  » D’habitude tu le sucrais et y prenait même du lait à l’intérieur n’aimant pas le goût prononcer du café mais la tu avais besoin d’un corsé.

La tasse fumante arriva entre tes mains et tu le remercias. Le café entra en toi et tu ne pu t’empêcher de grimacer face au goût de ce dernier. Tu ne comprendras jamais ceux qui le buvaient comme ça tout le temps. Un silence s’installa le temps que tu avalas une gorgée de plus de ton café et une de ton assiette. Tout ton être remerciait Gabriel pour tout ça. Non. Il y avait que ton cerveau qui te disait de mettre les choses aux clairs. Ce que tu fis non sans un dernier morceau de fajitas dans ta bouche. « Quand j’étais sous la douche, je me suis souvenu d’une chose et t’es dedans. » Classe pour commencer une discussion sérieuse. Mais il le fallait. Comment Gabriel avait-il pu faire ça ? A lui ? «T’aurais du me repousser.. M’enlever. Tu savais bien que je n’étais pas dans mon état normal hier. Je n’aurai pas fait ça sobrement. » Tu te relevas de ta chaise et parti vers la salle de bain et en ressortis quelques minutes plus tard en boxer noir.  Une serviette dans tes cheveux. Simple mais efficace. Tu l’as passais entre tes cheveux avant de repartir t’asseoir devant Gabriel. Attentif. Tu le voyais coupable, gêné et tu comprenais pourquoi. Tu t’en souvenais de ce qu’il avait fait. A lui. Tu clouas le suspense après avoir repris une gorgée de ton café brulant. «C’était ma dernière clope dans mon paquet. Tu le sais que j’en prends toujours une au petit déjeuné mais tu m’as quand même laissé la fumer en savant que je n’avais pas de paquet d’avance sur moi. Comment je vais faire maintenant sans ma clope du petit déjeuné ?  » Tu baissas la tête. Anéantis. T’étais un accro à la nicotine et t’en avais plus. Et tout ça parce que Gabriel ne l’avait pas repoussé quand il avait pris sa dernière clope entre ses mains. Quelqu’un riait silencieusement quelque part trouvant le quiproquo d’un humour tordant. Tu te souvenais d’une clope. Et non d’un baiser échangé avec l’étalon qu’était ton ami. Mon dieu, mais qu'est-ce que t’es con !


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@Gabriel Cervantes

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Dim 8 Mai - 23:55
Le hurlement qu'Aickel a poussé dans ma salle de bain, révélant son regret d'avoir posé un certain acte, m'avait figé sur place. J'avais senti mon cœur manquer un battement, mon estomac se nouer, ma gorge se serrer. Se rappelait-il de ce baiser ? Était-ce là la cause de son agacement spontané ? Je tentais de m'appliquer à terminer les fajitas et lorsque le garçon vint me rejoindre dans la cuisine de mon loft, j'avais toutes les misères du monde à le regarder en face. Non seulement je craignais ce qu'il pouvait bien lire dans mon regard à la fois honteux, terrifié et avide, mais je me doutais que sa tenue légère et son corps dégoulinant ne me rendrait assurément pas indifférent. J'essayais de me concentrer sur des éléments neutres, comme le met que je venais de préparer et le café qui coulait encore, tout en interrogeant sur un ton qui se voulait détaché le Davis s'il allait mieux. Une partie de moi angoissait fortement de découvrir ce que la douche lui avait rappelé.

« Oui beaucoup mieux, je vois les choses plus clairement maintenant. » Il insista sur l'adverbe et je déglutis, nerveux. Je grimaçais, me retenant bien de rebondir sur son choix de propos. « Oh des fajitas ça fait un bail que je n’en ai pas mangées ! Ca va passer crème ! » « Il va falloir que tu viennes plus souvent, alors, » je faisais sur un ton que je tentais léger. Si Aickel répondait par l'affirmative, cela signifierait qu'il ne m'en voulait pas ? Qu'il ne me repoussait pas ? Que son souvenir n'était pas celui de ce baiser qui me rendait totalement fou ? Je n'osais pas toutefois attendre sa réponse, enchaînant de suite sur le café. J'avais si peur qu'il me rejette. « Je veux bien merci. Sans sucre. » Je lui tournais de le dos avec énergie et sortais deux tasses du buffet.

Je déposais le contenant fumant devant le photographe qui en prit une gorgée. Je l'imitais tout en avalant un bout de ma fajitas. « Quand j’étais sous la douche, je me suis souvenu d’une chose et t’es dedans. » Je manquais de m'étouffer, toussotais discrètement. « T’aurais dû me repousser... M’enlever. Tu savais bien que je n’étais pas dans mon état normal hier. Je n’aurai pas fait ça sobrement. » Mon coeur tambourinnait ma poitrine. Je me sentais pâlir avec fulgurance. Ma mine était désormais déconfite et je sentais quelque chose en moi se briser par la même occasion. Je n'étais pas convaincu de ce que le garçon évoquait spécifiquement mais s'il s'agissait de ce fameux baiser, il venait d'affirmer que ce n'était pas quelque chose qu'il ferait en temps normal. Est-ce que j'étais cela ? Le mec qu'on ose embrasser que lorsqu'on est totalement bourré ? Et en plus, il me reprochait de l'avoir laissé faire. Je me sentais de plus en plus petit. « C’était ma dernière clope dans mon paquet. Tu le sais que j’en prends toujours une au petit-déjeuner mais tu m’as quand même laissé la fumer en savant que je n’avais pas de paquet d’avance sur moi. Comment je vais faire maintenant sans ma clope du petit-déjeuner ? » Il baisse la tête et je le fixe, incrédule. Il est sérieux ? Ce qu'il regrette c'est cette clope qu'il a flambé des heures plus tôt ? Je rejette ma tête en arrière. « Dios mio, que coño. » Je souffle dans ma barbe avant d'adresser à Aickel : « T'es con, hein. » Ma voix n'est pas dure, mais je n'ai pas l'habitude d'utiliser ce genre d'adjectif assez fort. Cependant, il m'a fait si peur que je ne m'en prive pas, ça glisse tout seul sur mes lèvres. Si j'avais sa serviette, je le lui aurais même lancé à la tronche. Je soupirais de soulagement en souriant légèrement. Malgré tout, ce n'était pas du baiser dont il parlait. Je pouvais respirer. Mes épaules se décontractaient. « J'ai des clopes aussi, on va s'en griller une, » je déclarais. J'en avais bien besoin aussi, avec toutes ces émotions. De plus, cette peur m'avait bien calmé, je crois que je préférais encore qu'on ne parle plus de cette nuit passée, même si je crevais aussi d'envie de savoir ce qu'il pensait de ce baiser, de ses motifs et de sa potentielle signification. Devais-je m'attendre à quelque chose ? Pouvais-je espérer quelque chose ? Ou c'était seulement une pulsion sans sentiment de la part d'Aickel et t'avais juste été au bon endroit, au bon moment ? Tes questions allaient bon train et tu dévisageais Aickel sans t'en rendre compte, espérant presque trouver des réponses sur son minois.

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Mer 11 Mai - 19:11
♛ Shivers
Ooh, j'adore quand tu le fais comme ça. Et quand tu es plus près, tu me donnes des frissons. Oh, bébé, tu veux danser jusqu'à ce que la lumière du soleil se fende et quand ils disent que la fête est finie, alors nous allons la ramener (Oh non).

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Les épices avaient envahis l’appartement de Gabriel. Depuis qu’il t’avait préparé un petit dej mexicain, tu sentais tes sens se réveiller. Peu à peu. Ton ventre grillait famine et tu étais soulagé de n’avoir pas fini dans les chiottes pour vomir. Pourtant, vu l’énorme mal de tête que tu avais eu en te réveillant, c’était étonnant que tes trippes ne dansaient pas la salsa dans ton corps. T’avais un estomac d’acier et une tête aussi mou qu’un marshmallow vu les maux de têtes que tu te prenais à chaque fois que tu buvais. Ce qui arrivait pratiquement tous les week end ajouté aux dates ratés que tes sœurs te faisaient aller. Elles disaient toujours que c’étaient les derniers et tu les croyais toujours. Car au fond t’espérais comme elle rencontra l’âme sœur. Mais dans la vrai vie, le prince charmant se tire avec un autre prince charmant pas avec un homme quelconque. T’avais l’impression par moment d’être Cendrillon. T’avais bien essayé de laisser tomber ton portable ou je ne sais quoi mais généralement personne te les ramassais. Ou alors si pour te le voler. Alors, tu priais. L’espoir fait vivre. Et tu y allais toujours comme si c’était le dernier rendez-vous et toujours, tu finissais déprimer. Ca aurait du t’incité à t’arrêter mais non tu le faisais. La preuve, tu étais assis dans la cuisine de Gabriel avec une serviette comme office d’habit.

Ton ventre te rappela à l’ordre et tu avalas avec envie ce qu’il t’avait fait. Il était un bon cuisinier même si certain te dirait que c’était super simple de faire des fajitas. T’avais jamais osé t’essayer savant à coup sur que ça brulerait chez toi. Tu cuisinais moyennement bien. Les choses simples et élémentaires. Mais tu n’étais pas un cordon bleu pour autant. Le nombre de fois où ton détecteur de feu s’était allumé ne se comptaient plus sur tes dix doigts. Une fois, les pompiers étaient venu et t’avais retrouvé avec un poulet noir de chez noir et toi pleurant d’avoir raté le repas que tu devais emmener pour le repas de ta famille. Cette fois, t’avais pu finir au lit avec l’un des pompiers et tu t’étais juré que plus jamais tu faisais un poulet. A quoi bon en cuisiner quand tu pouvais l’acheter déjà tout prêt hein ? «Fait gaffe, je vais prendre te prendre aux mots. » Dans ta tête raisonna Le prendre tout court mais tu chassas cette pensée matinale. L’absence de clopes te rendit à cran. Comme un drogué en manque de sa came. C’était plus fort que toi et vu le regard de Gabriel il le savait parfaitement bien qu’il avait commis une erreur. Quand il te lâcha que t’étais con, tu ouvris en grand les yeux. Tu le connaissais depuis longtemps et jamais oh jamais tu l’avais entendu insulter quelqu’un. Et encore moins toi. Tu vis même ses épaules s’affaisser comme s’il pensait que tu étais souvenu d’autre chose. Il avait bien quelque chose alors.

Cet indice tu le mis de côté quand il disait en avoir. Tu le regardas comme si c’était dieu. Ton sauveur. « Tu me sauves la vie merci ! » Tu sautas de ta chaise heureux comme si c’était Noël. Il avait des clopes et c’était encore mieux que de recevoir des cadeaux de luxe. Du moins, pour toi. Dans la précipitation, ta serviette se dénoua et te retrouvais à poil devant Gabriel. Tu la remontas avec un sourire d’excuse. « Désolé, je vais enfiler un boxer et on va fumer. » Ce n’était pas une question mais un fait. Fumer c’était vital à tes yeux. Il le fallait. Alors, tu partis rejoindre la salle de bain ou tu avais laissé ton boxer. Ton regard se posa sur une chemise de Gabriel et sans savoir pourquoi tu lui piquas pour la mettre. Simple provocation ou juste pour être mieux habillé, tu ressortis avec la chemise grande ouverte et ton boxer et chopa une clope du paquet que Gabriel avait posé. La clope entre les dents, tu te calas contre le rebord de la fenêtre et poussa une taffe en fermant les yeux. Tu ne savais pas à quel point tu pouvais être beau à cet instant. Toi, la seule chose qui comptait était la sensation de plaisir que tu prenais à chaque aller et venu de la cigarette dans ta bouche. Fumer c’était mal selon les gens. Ils devraient essayer au lieu de dire ça. Fumer c’était jouissif ! Ton esprit s’éclaira grâce au doliprane qu’il t’avait donné. Tu te souvenais de l’attitude de son regard quand tu lui avais dis ce qu’il avait osé faire. Et son soulagement après ça. Il avait du se passer vraiment quelque chose pour qu’il te traite de con. « Tu semblais soulagé que ça soit qu’une histoire de clopes tout à l’heure... » Tu te retournais vers lui en essayant de chercher dans tes souvenirs ce que tu aurais bien pu faire. Mais rien ne venait. « J’ai fais quelque chose de vraiment grave hier pour que tu me traites de con ? C’est le trou noir dans ma tête et chaque fois que j’essaye de me souvenir d’hier, ça repart dans l’obscurité. » Aussi rapide qu’un éclair. Tu voulais te souvenir d’hier. Tu devais te souvenir de ce que t’avais fais. Peut-être était-ce pour ça que ton cerveau te refusait d’y voir clair. Car si tu te souvenais d’avoir embrassé Gabriel, tu savais pertinemment que tu voudras y recommencer. Comme un aimant envers un autre aimant. Et ça, Gabriel n’était pas certain de le vouloir du moins, c’est ce que tu pensais. T’es con vraiment con quoi !


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Sam 14 Mai - 20:06
Aickel appréciait les fajitas - végétariennes - que je lui concoctais avec ce qu'il me restait dans mon frigidaire, ce qui me réjouissait éhontément. J'étais de ceux qui aimaient manger santé et léger. Pour un homme, je n'étais pas vorace et franchement, si je pouvais éviter la viande, je le faisais, même si je n'avais pas passé le pas de devenir végétarien. Sans doute que même mes choix diététiques adoptaient mon attitude de suivre soigneusement les décisions de mes parents et de mes frères. Plutôt que de les confronter à faire différemment d'eux, je préférais ne pas me positionner clairement, quitte à manger de la viande uniquement lors des repas de famille. Je n'étais plus à un sacrifice ou un secret près.

« Fait gaffe, je vais te prendre au mot, » faisait mon interlocuteur alors que je lui présentais qu'il devait venir à mon loft plus souvent pour manger ces fajitas - avec un "entre autres" fortement sous-entendu -. Le sourire qui apparaissait sur mon minois était si éloquent que j'en jetais bientôt mes yeux dans ma tasse de café noire, me dissimulant en en buvant une gorgée fumante. « Ma porte t'est toujours ouverte, » j'affirmais toutefois. J'aimais - sans doute plus que de raison - la compagnie du Davies et je ne serais assurément pas chagriné qu'il décide de me rendre visite encore plus fréquemment qu'il ne le faisait déjà. J'en étais même heureux que nous avions pu nous retrouver au bar la veille et qu'il ait terminé dans mon lit, même si le baiser qu'il m'avait offert il y avait quelques heures semblait périr dans les oubliettes et que je m'en voulais amèrement. Était-ce l'effet de l'alcool ? Aickel faisait-il semblant de ne pas s'en rappeler parce que je n'avais pas répondu comme il l'aurait fallu à ce geste ? Pourtant, l'envie ne manquait pas de presser mes lèvres contre les siennes - et plus encore. Mais si uniquement son état d'ébriété l'avait poussé à cette marque d'affection, peut-être avais-je là perdu ma chance. Et d'un autre côté, c'était peut-être un peu triste qu'Aickel veuille potentiellement m'embrasser que s'il est bourré ? A moins que ce soit parce qu'il n'ose pas en étant sobre ? Je considérais, interrogatif, le garçon. Mon cœur battait la chamade de tant d'interrogations mais aussi d'espoir et de peur. J'aurais aimé aller plus loin avec lui - ou même juste l'embrasser réellement -, mais je craignais être rejeté par quelqu'un que j'appréciais énormément.

Mon sang se glaçait toutefois devant les reproches que me formulait désormais le photographe. J'aurais dû l'enlever ? J'aurais dû le repousser ? Il n'aurait pas agi ainsi sobrement, il n'était pas dans son état normal ? Je me sentais rapiécer à mesure de ses paroles, horrifié qu'il parle du baiser. Vu ses propos, je devinais que ce n'était pas dans ses plans de recommencer et pire : il regrettait. Mon cœur se serrait douloureusement, puis un soulagement sans nom m'étreint quand je compris qu'il parlait de la dernière clope de son paquet. Tant que j'en venais à l'insulter, ce que jamais je ne faisais en temps normal. « Tu me sauves la vie merci ! » me remercia Aickel et je ris légèrement, un peu nerveusement. Mon cœur martelait encore ma poitrine de la peur qu'il s'en veuille de m'avoir embrassé - puis les palpitations s'arrêtèrent complètement quand le brun se leva précipitamment de sa chaise et que sa serviette ne suivit pas, me laissant le loisir de le capter en tenue d'Adam. Mon sang ne fit qu'un tour, l'effervescence dans mon organisme était aussi fulgurante que le mouvement pressé du garçon pour récupérer sa serviette. Il m'offrit un sourire d'excuse, j'étais cloué sur place, l'image bien heureusement gravée dans ma mémoire. « Désolé, je vais enfiler un boxer et on va fumer. » Je me sentais un peu comme un voyeur, mais honnêtement, une partie de moi aurait été très capable de lui dire qu'il aurait pu rester ainsi. « T'inquiètes, » je bafouillais, non sans suivre du regard mon invité qui partait en direction de ta salle de bain.

De nouveau seul, je passais une main dans mes cheveux en soupirant. Les émotions étaient vives et plusieurs parties de mon corps réagissaient un peu plus qu'il ne le faudrait. Il fallait que je me calme, j'hésitais même à mettre un peu d'alcool dans mon café, tiens. Je ne pus vraiment le faire toutefois car Aickel revenait, arborant ma chemise en plus de son boxer. Je souris, me retenant de lui indiquer que ça lui allait bien. Ce serait mal venu, non ? Je tendais une clope et un briquet au garçon, qui s'accouda à la fenêtre. Je m'installais sur le canapé à côté, l'observant se délecter de la nicotine. Je me mordais discrètement la lèvre inférieure, avant d'attraper mon smartphone comme pour me distraire. « Tu semblais soulagé que ça soit qu’une histoire de clopes tout à l’heure... » Je rattrapais in extremis l'appareil qui glissait de mes doigts. Je sentais le regard du garçon sur ma silhouette et je m'efforçais de ne pas le croiser, persuadé que mes expressions sur mon visage me vendraient. « J’ai fait quelque chose de vraiment grave hier pour que tu me traites de con ? C’est le trou noir dans ma tête et chaque fois que j’essaye de me souvenir d’hier, ça repart dans l’obscurité. » Je me frottais l'œil, dans une tactique pour gagner du temps. Je sentais la sincérité d'Aickel dans ses paroles, faisant ainsi le deuil du souvenir de ce baiser échangé. C'était peut-être pour le mieux ainsi ? Bien qu'il pourrait aussi s'en rappeler plus tard, comme il s'était souvenu pour sa clope ? Ca me frustrait un peu quand même que le jeune homme se souvienne de sa clope mais pas de ce baiser. Peut-être que cela démontrait que c'était vraiment un mouvement anodin pour lui ? Ou alors, c'était parce que ça s'était déroulé plus tard et l'alcool avait effacé cette partie-là de la nuit ? Je grimaçais, je m'exaspérais moi-même à me torturer l'esprit de la sorte avec mes milliers de scenarii. « Désolé de t'avoir traité de con, je l'ai pas fait méchamment, » je m'excusais maladroitement. Impossible pour moi d'offenser consciemment le Davis. Maintenant, deux choix se présentaient à moi : est-ce que je lui avouais pour le baiser ? Est-ce qu'Aickel aimerait vraiment savoir ça ? Est-ce que ça foutrait pas en l'air notre relation ? Est-ce que c'était pas juste un signe du destin qu'il ne s'en rappelle pas ? Je me donnais moi-même mal à la tête, et soupirais, déconfit : « C'est juste que t'as insisté pour prendre ta moto et j'ai jamais voulu que tu la conduises, du coup j't'ai retiré et je l'ai conduite jusqu'ici. » C'est un demi-mensonge, une demi-vérité, et ça colle un peu à ses paroles, non ? Je ne sais pas si j'ai vraiment fait le bon choix, mais je me sens horriblement piteux maintenant, tant que j'attrape moi-même une cigarette de mon paquet. J'avais désormais aussi besoin de nicotine. Je me levais du fauteuil pour m'installer juste à côté d'Aickel, au bord de la fenêtre. Je prenais délicatement le briquet de sa main, effleurant ses doigts au passage. « Tu n'as vraiment plus aucun souvenir, après ta clope ? » Je m'hasarde toutefois. J'ai décidément pas fait le deuil de ce baiser.

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Dim 15 Mai - 17:03
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Ooh, j'adore quand tu le fais comme ça. Et quand tu es plus près, tu me donnes des frissons. Oh, bébé, tu veux danser jusqu'à ce que la lumière du soleil se fende et quand ils disent que la fête est finie, alors nous allons la ramener (Oh non).

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T’y étais presque. La jouissance était à porter de main. Tu fermas les yeux et tu inspiras. Le gout de la nicotine arriva dans ta bouche ce qui te procura un plaisir tel que tu gardas la bouche fermée quelque instants. T’étais accro à la nicotine comme un camé à sa drogue. Tu savais que t’en avais besoin comme boire de l’eau était vital pour être en vie. Tu soufflas et les effluves de fumée sorti de ta bouche et disparu dans le vent. Silencieux et magique. Fumée te procura un bien fou. C’était comme un chevalier servant qui venait battre le dragon qu’était la gueule de bois. Puissant. Loyal. Tu commençais à entrevoir ce que tu avais fais la veille même si certains détails t’échappèrent. Et surtout le plus important. Tu tournas la tête vers Gabriel qui était assis sur un fauteuil. Lui, le savait. Vu l’état qu’il était, tu avais bu pour deux hier pour que toi tu sois bourré et lui frais comme un gardon. La curiosité t’avait fait poser la question. Il fallait que tu saches. Absolument. Tu avais ce sentiment au fond de toi que ce détail qui disparu dans les ténèbres étaient super important. Ca t’arrivait rarement d’avoir des trous noirs après des excès d’alcool. Mais la, aujourd’hui t’en avais un et tu détestais cela. Et quand, t’allais le savoir, tu te détesteras pour cela. Et c’était certain, que tu voudrais recommencer.

Tu revenais à la réalité quand Gabriel te rejoignis à la fenêtre. Il attrapa une cigarette et se posa à côté de toi pour la fumer. Tu frissonnas quand vos doigts se touchèrent quand il pris le briquet. Tu haussas les épaules quand il s’excusa de t’avoir traité de con. C’était rien. Ce qu’il te dis te fis froncer les sourcils et tirer une dernière taffe de ta cigarette. T’avais voulu conduire jusqu’ici mais Gabriel n’avait jamais voulu que tu conduises ivre. C’était raisonnable. Ca t’étais déjà arrivé de conduire ta moto non sobre mais vu l’état dans lequel tu devais être hier, Gabriel t’avais sauvé la vie. Et ton permis de conduire si jamais y aurait eu les flics entre le bar et chez lui. Au fond de toi, tu sentais que ce n’était pas ça que tu te souvenais pas. Tu te souvenais de cette lute et de la chaleur de ton corps contre le sien quand Gabriel avait conduis ta moto et toi accroché à son torse. Il te cachait clairement quelque chose mais tu jouas le jeu . « Tu as bien fait. Je crois que si tu n’aurais pas été la, je serai rentré avec ma moto. Et vu la malchance que j’ai, ce n’était pas sur que je serai rentré sain et sauf chez moi. » Tu rigolais nerveusement en te passant une main dans tes cheveux. C’était super rare que tu tombais en moto, c’était dans tes souvenirs la seule chose ou tu avais de la chance. Ou une bonne endurance. Gabriel insista pour savoir si tu n’avais vraiment aucun souvenir après ta clope. Tu sentais clairement qu’il y avait eu quelque chose pour qu’il insiste à ce point. Tu commençais à le connaitre. Il n’aurait pas insisté si tu n’avais rien fait. Tu t’accoudas à la fenêtre et tira sur ta clope. Se souvenir. Souviens-toi. Une drôle d’idée traversa dans ta tête. Une de celle que t’avais vu dans des séries américaines. Ca marchait peut-être ça allait marcher aussi pour toi ? « Pas vraiment mais j’ai une idée. Ca marchera peut-être pour me souvenir de ce que j’ai fais hier. » Tu tiras une nouvelle fois ta clope et l’éteignis quand elle fut finis. La clope t’avais donnée une idée et certainement du courage pour affronter la noirceur dans ta tête.

T’attrapas la main de Gabriel une fois qu’il est fini sa clope. La clope s’était sacrée et il était inadmissible de ne pas en finir une fois entamée. Tu le tiras avec toi pour que vous rejoigniez le canapé. Tu fermas les yeux quelques secondes. « Je me souviens qu’après ça, on s’est calé dans le canapé. » T’y posas tes fesses dessus suivit de quelques secondes après de Gabriel. « Je ne sais plus trop de quoi on a parlé mais ça a eu le don, je crois, de m’offenser. Du coup, je me suis vengé en te faisant des chatouilles. » Tu suivis les paroles par des gestes. Tes mains glissèrent sur les côtés de Gabriel et parti en caresses qui faisaient rire. « Je me souviens qu’on s’est débattu car tu ripostais et... » Dans une lutte invisible teinté de rire cristallin, sans savoir pourquoi tu finissais sur Gabriel. A califourchon dessus. Proche. Vos corps étaient proches. Très proche. Tes cheveux caressaient le visage de Gabriel et les siens caressaient ton front. « on a finis comme ça. Je me suis dis que tes cheveux ressemblaient à cet instant à un nid de corbeau et qu’ils devaient être vachement doux. » Ta main se leva et se passa dans ses cheveux brun. « C’est le cas. Ils sont vraiment vachement doux... c’est agréable. » Ils avaient la couleur de la nuit. De l’obscurité. D’un noir si profond qui était si facile d’y plonger dedans. L’obscurité arriva. Tes yeux restèrent planter dans ses cheveux tandis que ta main les caressait. « Je ne me souviens plus après ça. Suis rester à te caresser les cheveux toute la soirée ? » T’avais l’air d’un gosse quand tu encras tes prunelles dans celle de Gabriel. Ta main toujours dans ses cheveux. Tu ne réalisas pas à quel point, vos corps étaient proches. Que la position était ambigüe. Que ton torse touchait le sien. Que vos visages n’étaient pas très loin et que tu lui caressais toujours ses cheveux comme si c’était la plus belle chose que tu avais vu de tes yeux.

Dans un flash-back, tu t’aurais souvenu que t’avais remarqué cette proximité la. Que vos corps avaient réagis et que tu avais baissé ta tête d’étonnement et avant que Gabriel t’aurais dis quelque chose ou t’aurais repoussé, tu l’avais embrassé. Aussi simple que ça. Mais le flash-back se mua en trou noir. Celle de la couleur des cheveux de Gabriel que tu caressais en massage crânien. Encore et encore. Souviens-toi. Réagis !

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@Gabriel Cervantes

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Dim 15 Mai - 21:46
Je suis déconfit face à cette situation, ce dilemme entre parler franco de ce baiser ou pas. Est-ce que ça en valait vraiment la peine ? Est-ce qu'annoncer à Aickel qu'il avait délicieusement posé sa bouche contre la mienne quelques heures plus tôt ne courrait pas à causer une entrave à notre amitié ? La dernière chose que je souhaitais était bien que les choses deviennent bizarres entre nous et le perdre. Peut-être était-ce pour les mieux que ce souvenir ait été effacé de la mémoire de mon ami, peut-être était-ce un coup du destin pour préserver notre duo tel qu'il était ? « Tu as bien fait. Je crois que si tu n’avais pas été la, je serai rentré avec ma moto. Et vu la malchance que j’ai, ce n’était pas sûr que je serai rentré sain et sauf chez moi. » Je grimaçais, m'imaginant le Davis blessé, et soupirais doucement avant de rejoindre le garçon auprès de la fenêtre. J'étais heureux qu'il soit sain et sauf et qu'il ait passé la nuit à mes côtés. « Comme ça, t'as juste ta gueule de bois à terrasser, » j'optimisais. Mes doigts vinrent effleurer les siens pour attraper mon briquet et je m'allumais une cigarette. J'avais aussi besoin de nicotine, maintenant. Rien qu'avec mes tergiversations, je menaçais de me filer la migraine.

Je n'arrive pas à tirer un trait sur cet événement toutefois, tant que je lui demande s'il n'a pas d'autres souvenirs suivant sa clope nocturne. Une partie de moi entretient sans doute l'histoire qu'il se souvienne de ce baiser, et idéalement, qu'il ait envie de recommencer... « Pas vraiment mais j’ai une idée. Ca marchera peut-être pour me souvenir de ce que j’ai fait hier. » Je le considère avec intérêt. Nous terminons nos cigarettes et mon cœur se serre un peu lorsque le photographe m'attrape par la main pour me conduire sur le canapé. Voilà que nous rejouons la scène de la nuit dernière. « Je me souviens qu’après ça, on s’est calé dans le canapé. » Il ferme les yeux, j'en profite pour admirer son portrait, portant une attention particulière à ses lèvres. Mon cœur bat la chamade de rejouer cette scène, comme si elle allait se terminer de la même façon. « Je ne sais plus trop de quoi on a parlé mais ça a eu le don, je crois, de m’offenser. Du coup, je me suis vengé en te faisant des chatouilles. » Un léger rire file entre mes lèvres. « J't'avais dit que t'étais pas en état, » je ressasse avec un rictus narquois, avant que le jeune homme me fasse rire en me chatouillant. « Je me souviens qu’on s’est débattu car tu ripostais et... » C'est exactement ce qui se passait, mais Aickel avait le dessus et bien vite, se retrouva à califourchon sur moi. « On a fini comme ça. Je me suis dis que tes cheveux ressemblaient à cet instant à un nid de corbeaux et qu’ils devaient être vachement doux. » Je continue de rire, cette redite me plaisait plus que tout, malgré tout. « Des corbeaux quand même, t'aurais pu trouver un autre oiseau avec une connotation moins diabolique, » je taquine et j'inspire profondément en sentant les doigts de mon ami se glisser dans mes cheveux pour les caresser. J'apprécie plus que de raison son geste, mon rythme cardiaque s'accélère sans vergogne. « C’est le cas. Ils sont vraiment vachement doux... C’est agréable. » « Merci bien, » je soufflais en contemplant le brun, si proche de moi que nos corps se touchaient quasiment en tout point. Je sentais mon organisme de plus en plus en ébullition. C'est vrai que c'est agréable, pensais-je, et je ne voulais pas qu'il s'arrête de suite, ni qu'il se distance. « Je ne me souviens plus après ça. Suis resté à te caresser les cheveux toute la soirée ? » Mes pupilles captent les siennes et durant quelques secondes, si ce n'est des minutes, nous nous fixons. Je sens son souffle se casser sur mon visage, sa chaleur se mêler à la mienne, le parfum de mon shampoing qu'il avait utilisé plus tôt. Mon cœur bat si fort dans ma poitrine que je crains qu'il le sente contre la sienne. « Mh, non. Pas toute la soirée. » Mais il avait gardé ses doigts entremêlés à mes boucles d'ébène quand il avait rompu ces quelques centimètres de distance pour m'embrasser.

Je me mordille légèrement la lèvre inférieure, coupe le contact visuel pour admirer de nouveau ses lèvres. Il ne faudrait vraiment pas grand-chose pour les goûter réellement, cette fois-ci, plutôt que de subir un baiser comme je l'avais fait plus tôt tel un empoté. A peine un geste, même pas une demi-seconde, et nos lèvres se presseraient. Une de mes mains remonte sur le torse d'Aickel, entre les pans de ma chemise déboutonnée, pendant que l'autre encercle sa cuisse. J'ai envie de sentir sa peau, capter si son cœur aussi s'affole dans sa cage thoracique. Je remonte mon regard vers le sien, me noie quelques instants dans ses prunelles. « T'as envie que je t'éclaircisse ? » Je demande, sans toutefois lui laisser le loisir de me répondre, car la tentation est trop forte. J'en oublie toute ma raison : je l'embrasse avec une ardeur témoignant toute cette envie cumulée depuis la nuit dernière. Je l'embrasse avec fougue, comme si c'était la dernière fois de ma vie que j'en aurais l'occasion, faisant tout pour qu'il compte. Quitte à foutre notre amitié en l'air, autant que ce soit pour un baiser à la hauteur de l'affection que je lui vouais.

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Lun 16 Mai - 17:21
TW ; relation entre hommes intime


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Ooh, j'adore quand tu le fais comme ça. Et quand tu es plus près, tu me donnes des frissons. Oh, bébé, tu veux danser jusqu'à ce que la lumière du soleil se fende et quand ils disent que la fête est finie, alors nous allons la ramener (Oh non).

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 Tu ne sais pas trop comment t’es arrivé la. Dans cette position pour le moins collante. Une seconde fois. T’avais eu un éclair de génie, en voulant provoquer ta mémoire. Rejouer la scène que tu te souvenais allait t’aider à te souvenir. Tes idées étaient pour la plupart idiotes ou t’emmenais dans des situations que toi seul pouvait y être. Tu te souviens d’une fois ou t’avais pris ta moto et t’étais partis en ville. Des déviations te barraient des chemins et t’avais finis loin de New York sans savoir comment t’y étais arrivé. Le pire dans l’histoire était surtout que t’avais aucun papier sur toi et encore moins d’argent. La réserve avait longtemps clignoté avant que ta moto se mobilise dans une campagne loin de tout. Sans réseau. T’avais fini par trouver un endroit avec une station service et t’avais appelé une de tes sœurs à la rescousse. Ou celle de mélanger deux alcools différents. Pas bonne idée. Alors, quand tu t’es dis que dans les films refaire la scène allait  te faire retrouver la mémoire était apparu dans ton esprit, tu t’étais dis que t’allais essayer. Et pour une fois, t’avais eu raison de le faire.

Tu te retrouvais à la califourchon sur Gabriel à lui caresser les cheveux. Il trouva la comparaison entre ses cheveux et un nid de corbeaux amusantes et avec une connotation diabolique. .. « J’aime les corbeaux. Ce sont mes oiseaux préférés et j’aime te caresser les cheveux. »  Tu lui caressas toujours les cheveux. C’était si doux que tu te voyais y passer des heures si Gabriel le voulait bien. C’était peut être ça que tu avais fais hier finalement et tu t’en rappela même pas. Le comble. Si tu savais. Il te coupa tes pensées en disant que tu n’avais pas passé ta soirée à faire que ça. Tu le fixas d’un regard interrogatif et sentit son souffle chaud sur ton visage. C’est la que tu remarquas à quel point t’étais proche du brun. Même trop proche pour de la simple amitié. Ton cœur s’emballa quand tu sentis cette proximité. Encore plus quand tu sentis une de ses mains remonter le long des pans de sa chemise et l’autre encercler une de tes cuisses. Vous étiez proche. Beaucoup trop proche. Tu te concentra de toutes tes forces sur tes pensées négatives même si tout tes efforts ne marchaient pas à calmer ton cœur. Il battait comme si tu avais fais un marathon. C’était l’effet Gabriel ça ? Tu entendis dans ta concentration que Gabriel te demander si tu voulais qu’il t’éclaircisse. Tu ouvris la bouche pour lui répondre positivement mais t’en a eu jamais le temps. Le contact de sa bouche contre la tienne te fit frissonner. Tout ton corps avait la chair de poule comme si tu avais pris un courant électrique. Mais ce n’était pas de l’électricité que tu avais. Non. C’est ce qu’on appelait désir. Extase. Bien être.

Tu refermas ta prise dans ses cheveux comme si de son côté, Gabriel ne pourra jamais enlever sa bouche de la sienne. Ta mémoire explosa te faisant rappelé qu’hier c’était ça que tu avais fais. Tu l’avais embrassé. Ivre. Et ta mémoire avait refusé que tu t’en souviennes. Non par honte ou par regret de l’avoir fait. Non. Tu savais que si tu t’en aurais souvenu ce matin, tu aurais voulu qu’une chose : recommencer. Dans ta tête, hier tu t’étais direct endormi après l’avoir embrassé et t’avais jamais su si Gabriel avait apprécié que tu l’embrasses ou était justement content que tu te sois endormi. La pression de ses lèvres comme les tiennes te donna la réponse. De la plus agréable des façons. Ta langue s’incrusta dans sa bouche. Le baiser que te donna Gabriel était empli d’une fougue qui fit réagir ton corps instinctivement. Putain c’est trop bon. Et tu ne voulais pas que ça s’arrête. T’étais humain et tu regrettas d’avoir besoin d’oxygène pour vivre. Car ça voulait dire rompre ce baiser. Tu ne le voulais pas. Faites qu’il dure éternellement. Tu commençais a avoir ma tête qui tourne mais tu t’en battais un rein. La seule chose qui comptait étaient ses lèvres que t’embrassais. Ca faisait un moment que ses lèvres te hantaient. Depuis que Gabriel t’avait posé des questions sur l’homosexualité, t’avais des pensées non catholiques à son sujet. T’avais tenu bon. Des mois que tu te retenais de ne pas lui sauter dessus. De ne pas lui glisser que tu serais plus que ravis de l’initié à l’homosexualité et s’il cherchait un premier, tu répondrais présent. Tu n’avais pas céder quand il t’avait posé vraiment des questions chaudes. Parler de ça dans la bouche de Gabriel était un appel à la luxure et ce jour, t’avais prétexter que t’avais oublié un rendez vous pour éviter de lui sauter dessus. T’avais fini par te faire un mec mais c’était fade de saveurs. L’alcool avait du bon finalement, ça t’avais fait trouvé le courage nécessaire pour l’embrasser. Et sa réaction te laissait en plein désir.

Ton corps réagis. De plaisir et d’un manque d’air. Tu rompis le baiser non sans un grognement de dépit. Tes yeux étaient fermés. Tu savais que si tu les ouvrait, t’allais céder à la tentation. Voir Gabriel, les joues rougies de plaisir et de manque d’air n’allaient pas à te calmer. Tu ne le voulais pas le forcer. Embrasser quelqu’un était une chose. Coucher avec était une autre. Ton corps se collait davantage au sien quand tu inspiras de l’oxygène. Parler allait calmer les battements de ton corps même si ta bouche aurait préféré faire une autre occupation que celle-ci. « Je suis désolé d’avoir oublié ça. Je crois qu’inconsciemment, si je m’aurai rappelé de ce geste, j’aurai voulu le faire encore et encore. Et ça m’aurait fait mal que tu me rejettes..  » Etre honnête était important.  Gabriel n’était pas quelqu’un de basique. Il était important pour toi. Vraiment. Tu le respectais beaucoup pour ne pas le considéré comme une simple aventure. Tu rouvris les yeux en passant ta main sous son menton. Une réaction de ton corps qui se pressa aux siens montrait clairement que tu le désirais. soit fort.Mais avant de faire quoi que soit, Il fallait que t’en soit certain de ses choix. Tu te retenais de lui sauter dessus depuis bien longtemps et tu sentis tes barrières tomber l’une après l’autre doucement. . « Je ne te ferai rien si t’en as pas envie Gabriel… T’es trop important à mes yeux pour que je te fasse quelque chose que tu n’en a pas envie. Et tu sens à quel point je te désire. » Tu ondulas des hanches pour créer le contact entre vos deux intimités. Tu poussas un soupire de plaisir à ce mouvement. Tiens bon. . « On peut faire ce que tu veux Gabriel. Rester la à s’embrasser ou aller plus loin, c’est toi qui décides. Les deux me vont. Je suis tout à toi.  »  Tu reposas tes lèvres contre les siennes pour lui mordre sa lèvre inférieure. « Putain, t’es pas un ange Gabriel. T’es un démon. Tu sais à quel point tu m’en rendu fou quand tu as commencé à m’interroger sur comment se passe un rapport entre deux hommes. Tes yeux innocents et ta bouche étaient un appel au viol… J’ai du me faire violence ce jour-là pour ne pas te montrer comment se passe une relation sexuelle entre deux hommes. Je crois que j’ai jamais autant désiré quelqu’un à cet instant. Et ca l’ai encore plus maintenant.  »  Gabriel n’avait rien d’un ange. Tu inclinas la tête pour aller nicher dans ta tête dans son cou. Pour lui mordre. Pour laisser ta trace. «  T’es diabolique. »  Qu’est-ce qu’il sentait bon. Gabriel t’envoutait et tout ton être le réclamait comme offrande.

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@Gabriel Cervantes

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Dim 22 Mai - 7:00
TW : relation intime entre deux hommes

Je faisais appel à tout mon self-control alors qu'Aickel s'était installé à califourchon sur mes genoux, dans une entreprise de rejouer la scène de la nuit dernière pour retrouver sa mémoire. Mon cœur battait vigoureusement la chamade contre ma cage thoracique, tant que je redoutais que s'il se rapproche, il puisse le sentir tonner contre son torse. Ma respiration menaçait de se précipiter, bien que je m'évertuais à prendre discrètement de longues inspirations pour ne pas perdre le fil. J'aurais aimé fermer les yeux pour me concentrer et ainsi profiter davantage du contact des doigts du photographe qui s'immisçaient dans ma chevelure, appréciant énormément son geste que j'interprétais à la fois doux et affectueux. Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas été touché de la sorte et je vouais envers Aickel une confiance rare qui rendait le moment encore plus savoureux. Comme pour dédramatiser l'électricité qui menaçait toutefois de faire court-circuiter mon organisme par ce contact à la fois rapproché et délicieux, j'usais de l'humour en rebondissant sur sa comparaison entre mes cheveux et un nid de corbeaux. « J’aime les corbeaux. Ce sont mes oiseaux préférés et j’aime te caresser les cheveux. » J'aime que tu me caresses les cheveux, je pense, bien que les paroles ne franchissent pas la barrière de mes lèvres, scellées par manque d'audace et peur du rejet.

Je me perds dans son regard interrogatif, je me noie dans la beauté de son portrait. Son parfum m'inhibe, sa chaleur me couve, son souffle qui se casse contre mon épiderme me rend progressivement fou. Mon rythme cardiaque suit une courbe exponentielle, les pensées peu catholiques se bousculent dans mon esprit et j'essaie de les freiner pour ne pas détenir une réaction malvenue. Mais c'est plus fort que moi, la passion prend bientôt le dessus sur ma raison, j'en perdrais royalement la tête. Comme pour me rattacher à l'existant, une de mes mains vient encercler sa cuisse tandis que l'autre se pose sur son torse. Il est mon inestimable bouée dans cette tempête ensorcelante. Cette proximité m'embrase comme me rassure, surtout que sa silhouette ne trésaille pas en réponse à mes gestes. Je ne peux m'empêcher de demander à Aickel s'il souhaite que je l'éclaircisse sur la continuité de notre nuit passée, comme si nous jouions vulgairement aux devinettes et que je pouvais lui semer des indices ici et là ; toutefois, je ne lui autorise aucune réplique car je prends possession de ses lèvres.

Par ce baiser que je lui dérobe, ce baiser que je m'enthousiasme alors que je sens le Davis le prolonger, j'essaie de lui communiquer toutes ces sensations, ces émotions, ces sentiments que je ressens quand je suis avec lui. Tous mes désirs, toute ma gratitude, toute mon affection, toute mon attirance. Je l'embrasse comme un fou, comme si c'était ma seule opportunité, ma dernière chance et que le monde pouvait très bien s'arrêter au moment où nos bouches se sépareraient. Je mêle mon souffle au sien avec délice, bien que cette peur de mal l'embrasser me taraude, mais ce contact est beaucoup trop bon pour que je me résolve à le réduire par faute de confiance en mes capacités. Je sens la prise du garçon dans mes cheveux se solidifier, sa langue s'inviter dans ma bouche. La passion se transforme en fougue, ma poigne sur la cuisse du Davis est de plus en plus ferme, traduisant mon envie comme mon plaisir. Je refuse que ce baiser s'arrête, je veux que ce moment perdure.

Mais Aickel se distance, émettant par la même occasion un grognement de dépit. Un rictus en coin apparaît sur mes lippes, à la fois amusé, comblé et nerveux. Mon cœur bat si fort dans ma poitrine que j'ai l'impression qu'il va tout fracasser. Mon sang, quant à lui, est en ébullition. Je me sens me contracter légèrement quand Aickel se rapproche de moi, par appréhension. « Je suis désolé d’avoir oublié ça. Je crois qu’inconsciemment, si je m’aurais rappelé de ce geste, j’aurais voulu le faire encore et encore. Et ça m’aurait fait mal que tu me rejettes...  » Ses paroles me rassurent tellement. Nous nous rejoignions sur cette peur du rejet, et Dieu que j'aimais l'entendre dire que s'il s'en était rappelé, il aurait voulu m'embrasser de nouveau... Mes craintes sur notre relation s'évaporèrent un peu, je me convainquais que quoi qu'il arrive, je ne perdrais pas ma relation avec le garçon. « J'avais peur que tu regrettais ce baiser. » Je lui confie, timoré. « J'avais peur que tu l'avais fait juste parce que t'étais bourré et chagriné par l'autre type et que t'aurais voulu que jamais ça se soit passé. Ou alors, que t'avais mal pris le fait que j'avais pas trop su comment réagir. » Mes joues étaient rouges d'embarras comme d'émotions, et j'étais persuadé que mon teint devenait encore plus pivoine quand le Davis ouvrit les yeux et je croisais directement ses pupilles. Je baissais le regard presque automatique, fuyant, et desserrais un peu mon emprise sur sa cuisse lorsque je me rendais compte de la force un peu trop exagérée que j'y appliquais. Je déglutis en sentant les doigts du photographe sous mon menton, n'opposais aucune résistance à lever la tête vers lui. « Je ne te ferai rien si t’en as pas envie Gabriel… T’es trop important à mes yeux pour que je te fasse quelque chose que tu n’en as pas envie. Et tu sens à quel point je te désire. » Je détachais mes mains du corps du trentenaire. Mon souffle était de plus en plus court, les battements de mon palpitant dépassaient l'entendement. Je mourrais d'envie de me perdre dans son cou, de goûter encore à sa peau. Sa proximité m'envoûtais totalement, et alors qu'il ondulait contre moi, me démontrant à quel point il avait aussi physiquement envie de moi, un frisson transperça la totalité de mon corps. Le soupir de plaisir qui traversa la barrière de ses lippes avait la même tonalité qu'une déclaration puissante et j'avais l'impression d'avoir définitivement perdu mon latin. J'étais enflammé autant par sa prévenance et son affection envers moi que par sa virilité que je sentais ferme contre ma peau. Il me fallait toute ma force pour ne pas baisser les yeux vers cette zone, par ailleurs. « On peut faire ce que tu veux Gabriel. Rester la à s’embrasser ou aller plus loin, c’est toi qui décides. Les deux me vont. Je suis tout à toi. » Je réalisais qu'à mon tour, je rejouais la scène de la veille, à rester totalement figé sur place, transi par la crainte de l'inconnu. J'expirais doucement, comme pour me détendre, et comme s'il savait exactement quoi faire, Aickel opta pour m'embrasser de nouveau.

Ce langage-là me paraissait plus simple. Comme si nous entrions dans une bulle particulière lorsque nos bouches se mêlaient, je m'animais indéniablement contre lui, répondant à son baiser avec ardeur. Un gémissement de plaisir fila entre mes lèvres alors qu'il mordait ma lèvre inférieure et je posais mes mains derrière son dos, au niveau de ses fesses, dans une invitation à ne pas se distancer de ma personne. « Putain, t’es pas un ange Gabriel. T’es un démon. Tu sais à quel point tu m’en rendu fou quand tu as commencé à m’interroger sur comment se passe un rapport entre deux hommes. Tes yeux innocents et ta bouche étaient un appel au viol… J’ai dû me faire violence ce jour-là pour ne pas te montrer comment se passe une relation sexuelle entre deux hommes. Je crois que j’ai jamais autant désiré quelqu’un à cet instant. Et ça l’est encore plus maintenant. T'es diabolique. » Un rire file entre mes lèvres, avant que je me mordille la lèvre, fier de l'avoir rendu fou, fier de susciter ce genre de sensations en lui. J'émis un nouveau râle de plaisir alors que je sentais ses dents s'inscrire dans mon cou. « Et tu m'aurais montré ça comment ? » Je souffle doucement, curieux, avide. Mes mains caressent les fesses du garçon avant de se faufiler sous son boxer. « J'en ai envie, » je murmure presque, comme s'il s'agissait de mots interdits. Mon regard décrit son torse visible à travers les pans de ma chemise. « J'en ai envie, » je répète, avant de lever un regard sincère. « Mais j'ai peur. » Et ça sonne horriblement ridicule, mais c'est la complète vérité. J'étais totalement flippé de l'acte en lui-même, tout comme de mal faire. J'étais terrifié aussi des conséquences d'un tel engouement, parce que même si je n'avais jamais désiré autant une personne physiquement qu'Aickel aujourd'hui, ce qui me confirmait bien mon attirance pour les corps masculins par ailleurs, je m'étais longtemps refusé cette orientation qui allait à l'encontre des attentes d'une partie de ma famille. Si je couchais avec un homme aujourd'hui, je pourrais jamais revenir en arrière. Ma poitrine devenait douloureuse à force de se faire marteler, je me mordais plus sévèrement la lèvre, épris par ces dilemmes. J'avais tellement envie pourtant. Ne serait-il pas temps que j'écoute ce que je voulais moi, plutôt que ce qu'attendaient les autres de moi ? « J'ai envie, Aickel. J'ai envie de toi. » J'avais entièrement confiance en lui, en plus de tenir énormément à lui. Aickel m'avait montré me comprendre, me respecter, et être infiniment patient avec mes démons, mes questions, mes défis. Sans compter qu'on était proche émotionnellement. Mon corps s'érigeait flagramment de désir pour lui. Je remontais mes mains sur son torse, caressant sa peau chaude, avant de l'embrasser passionnément. Même si j'étais novice dans ce genre de baiser si endiablé, ça restait un territoire plus maîtrisé que le reste. Puis mes lèvres me brûlaient de presser la sienne, ma langue hurlait à valser avec celle du garçon. Ma main se logea derrière sa nuque, passionnée. Lorsque mon souffle me manqua, je ne quittais guère de quelques centimètres sa peau toutefois, déposant des baisers exaltés sur sa mâchoire, dans son cou. Ma langue glissa sur son épiderme, parfois relayée par mes dents. J'ambitionnais à chérir chaque centimètre carré de sa peau à disposition. Je rejetais un peu le tissu de la chemise, avant d'entreprendre de retirer mon propre t-shirt, dans le but de sentir sa peau tout contre la mienne.

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Mer 25 Mai - 17:30
TW : Relation intime entre deux hommes.


♛ Shivers
Ooh, j'adore quand tu le fais comme ça. Et quand tu es plus près, tu me donnes des frissons. Oh, bébé, tu veux danser jusqu'à ce que la lumière du soleil se fende et quand ils disent que la fête est finie, alors nous allons la ramener (Oh non).

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 S’il y avait bien une chose que si on t’avais dis que tu te retrouverai dans cette situation là, tu aurais rigolé et prier un quelconque dieu ou génie pour réaliser ce rêve. Rigoler car tu savais que ça n’arrivera jamais. Malgré que Gabriel pose des questions sur l’homosexualité, ça ne voulait pas dire qu’il voulait y franchir le pas. Il y avait un pont entre parler et faire. Tu l’avais déjà bien appris dans le passé et tu préférais ne pas trop espérer même si ça t’en coutait. Encore plus quand Gabriel moins timide voulait en savoir davantage. Ce jour-là, tu t’étais retenu comme jamais de l’allonger sur son lit pour lui faire l’amour. Tu ne savais pas que tu avais autant de volonté depuis mais tu l’avais fais. Tu appréciais vraiment Gabriel et le respectais beaucoup trop pour lui faire quelque chose qui ruinerait votre relation. Alors, à chaque fois que tu voyais le brun, tu faisais des exercices de cardio  pour ne pas lui sauter dessus. Alors que tu en rêvais. Un peu. Même un peu trop pour que l’alcool t’es donné le courage de l’embrasser. Et de te le faire oublier. Mais Mère malchance était faible ce jour-là. Elle avait trouvé comme adversaire le brun qui avait franchis la barrière invisible entre vos lèvres pour t’embrasser. Tu avais accueillit le baiser d’abord par surprise. Puis tu t’étais détester d’avoir oublié que tu l’avais fais la veille. Puis t’avais mis en veilleuse tes petites voix dans ta tête pour apprécier le moment. Le savourer comme s’il n’arriverait plus jamais. Ta respiration se mélangeait à la sienne comme vos salives. On dirait que t’étais un drogué. Que t’avais besoin de ses lèvres sur les tiennes et que ton corps l’avait pris prisonnier pour l’empêcher de fuir. Une de tes mains avait pris possession dans ses cheveux comme si par ce simple geste, t’incitais à Gabriel de ne pas se retirer. Il n’opposa aucune résistance et tu souris quand il referma aussi ses prises sur ton corps pour que tu ne partes pas.

Tu t’étais toujours imaginé ce que ça ferait d’embrasser cet ange au goût d’interdit. Et tu avais la réponse maintenant. C’était trop bon. Tu réalisas à quel point ses lèvres avaient un goût de bonbon rajouté à celui de la nicotine. Et t’étais accro à l’une et adoré l’autre. Le parfait mélange. Tu collas davantage si ce n’était possible ton corps du sien et lâcha un grognement quand le manque d’air se faisait ressentir. Qui dans ce monde avait dis que l’être humain devait avoir de l’oxygène pour vivre ? T’aurais aimé être un extra terrestre ou un super héro pour pouvoir l’embrasser sans jamais séparer vos lèvres. Mais t’étais qu’un humain lambda. La vie était parfois injuste. Tu rencontrais son regard quand il se confia à son tour. Par ses mots, il te toucha au plus profond de son être. Comment pouvait-il pensé ça ? Qu’il l’avait embrassé comme roue de secours. Il en n’était pas une. Et il le sera jamais. Il t’es bien trop précieux pour penser ça. « Ne penses jamais ça d’accord ? Tu es plus important que n’importe quel autre type au monde à mes yeux. »  Tu reposas tes lèvres sur son nez pour un doux baiser esquimaux. « Je me retenais depuis un bon moment déjà de ne pas t’embrasser. Et je crois que l’alcool aidant ça m’a fait voler tout mon self contrôle pour ne pas t’embrasser. Si jamais su qu’on voulait la même chose, je t’aurai embrassé sobrement depuis longtemps. »  Tu inclinas la tête en insistant bien sur le mot sobrement. Pour bien lui faire comprendre que tu voulais de lui et que ce n’était pas l’alcool qui t’avais fait regretter ce geste. Tes lèvres réclamaient de nouveau les siennes et t’étais pas un idiot pour refuser ce privilège. Tu retrouvais les siennes. Complices. Affamées. Comme si ça faisait longtemps qu’elles ne s’étaient pas vues. Tu poussas un râle de plaisir dévoré par vos lèvres qui ne voulaient pas se séparer. Elles étaient complémentaires. Fusionnelles. Et tout ton corps était d’accord avec elles. Vos corps étaient parfait ensemble et l’appartement ressemblait maintenant à un hamac tellement il faisait chaud. Mais ça ne t’empêcha pas de te presser encore plus contre son corps. Vos torses se touchèrent et réclamaient d’être libre de vêtements pour pouvoir encore plus se toucher. Tu avalas le rire de Gabriel après que tu lui as dis qu’il était diabolique à souhait. Même son rire était angélique mon dieu. Ta bouche pris d’office propriété dans son cou. T’avais envie de le gouter comme jamais t’avais eu envie d’un mec à cet instant. Son parfum te faisait rêver. Te procura des sensations qui allèrent de la tête aux pieds. Tu mordillas un peu plus fort quand Gabriel te provoqua en te demandant comment tu lui aurais montré ton envie de lui. « Ne me provoque pas Gabriel. J’ai encore un peu de self contrôle pour ne pas te déshabiller la d’un coup pour te faire l’amour sur ce canapé ou sur ta table de cuisine. Ou dans ton lit ou contre ce mur-là. J’ai envie de te faire mien et d’être tien dans tous les recoins de ton appartement. » Tu sentais vraiment à l’étroit dans ton boxer et tu poussas un long gémissement quand tu sentais les mains de Gabriel sous ton boxer. Ta main glissa sur sa cuisse pour y faire des cercles. Les mots de Gabriel te fit un bon dans ta poitrine et créer encore plus un contact entre vos deux intimités. Tu savais ce qu’il ressentait. Tu l’avais déjà vécu même si c’était différent. Ayant deux mamans, tu trouvais ça normal d’avoir des relations avec des hommes. Pas Gabriel vu le parcours qu’il a eu et de ce qu’il t’avait raconté.

Tu glissas une main le long de sa cuisine et la posais sur ses côtes une fois que tu le vis enlevé son haut et défaire à moitié le tien. Il avait envie de toi et toi tu mourrais littéralement d’envie de lui. D’être en lui ou de l’avoir en toi. Peu importe. T’avais envie de Gabriel comme quand t’avais besoin de tes clopes dans ta vie. Gabriel était une nicotine savoureuse mais encore plus orgasmique qu’une cigarette. Reste zen. Tu rencontrais son regard. Il était aussi voilé que l’étais le tien. La chemise réclamait aussi d’être par terre et tu l’enlevas directement. Tes lèvres poussèrent un gémissement au contact nu de vos deux torses. « Je sais ce que ça fait d’avoir peur de s’abandonner entièrement à quelque chose qui n’est pas considéré comme normal dans ce monde. Mais Gabriel. Tu es normal. On ne fait pas quelque chose de mal. On fait même la plus belle chose qu’il existe : s’aimer. N’ai pas peur d’être toi-même. Si tu veux aller doucement, on ira doucement. Et si tu as envie de me sauter dessus, je suis à tes ordres. » Tu usas de l’humour dans ce genre de situation mais au fond la sincérité était bien là. Tu posas un baiser sur tes lèvres et tu te relevas de Gabriel. En faisant ça, tu grognais de tristesse d’avoir détruit cette douce sensation entre vos deux corps de toi-même. Mais il le fallait. « Si tu le veux vraiment, je n’ai pas envie que pour une première fois que ça soit sur ton canapé et que t’es mal au dos et peut être ailleurs demain. » Tu lui tendais la main en lui tirant la langue. Amusé. Un brin provocateur. Tu l’entrainais dans sa chambre où tu t’étais réveillé ce matin avec une horrible gueule de bois.  Au moins, elle avait disparu. Vaincue contre le désir. Sur le parcours, tu avais scellé tes lèvres aux siennes et vous allez dans sa chambre en tatillon. Tu trouvas bien vite sa chambre. Tu te séparais une nouvelle fois de Gabriel pour t’allonger sur le dos dans son lit. Tu levas la tête et tu rencontrais les prunelles de ton beau brun. Tu lui tendais la main. Une invitation à s’allonger sur toi. Pour faire qu’un. Il ne restait plus que vos boxers qui n’attendaient qu’une chose rejoindre vos hauts jeter plus loin dans l’appartement. Pour se toucher et faire exploser le désir que vous avez l’un pour l’autre.

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