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A l'unisson de nos ambitions feat. Ethan

@ Invité

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Lun 21 Oct - 22:50
A l'UNISSON DE NOS AMBITIONS
@Ethan Pierce


Au loin se dessinait le cœur, toujours si palpitant, de New York. Là, perdus au bas de ces immeubles et gratte-ciels flirtant avec les cieux, des êtres humains respiraient, vivaient de leur mieux leurs existences. Et c'est comme si, en fermant des yeux, elle pouvait les voir déambuler le long des avenues, flâner devant les vitrines des innombrables boutiques ou s'arrêter à un coin de rue pour se délecter de l'une de ces bombes à glucides que sont les hot dogs. Elle les imaginait, revêtus pour certains de jeans trop larges et de t-shirt taggés de logos ou autres slogans et, pour d'autres, les apparences confiantes et parfois si hautaines que des vêtements hors de prix avaient le pouvoir de conférer. Azucena aimait à se nourrir de ces instants de vie que nul ne voyait plus que rarement. Là où les autres ne voyaient jamais que foule compacte et oppressante, elle, voyait des centaines d'existences... et tout autant d'histoires qu'un jour ou l'autre, d'une manière ou d'une autre, elle mettrait en images. C'est ça qui lui plaisait le plus dans son métier ! Raconter une vie, un pays. Montrer ce que l'on feint si souvent de ne pas voir. Ou, songea-t-elle en apercevant surgir au bout e la rue une silhouette plus que familière, aider un homme tout sauf ordinaire à décrocher rien de moins que la mairie ?

Sans même qu'elle s'en aperçoive, les commissures de ses lèvres s'étaient soulevées, étirées en un sourire des plus radieux. Ethan Pierce... Cet homme à qui tout semblait si bien réussir et sur qui nombreux étaient ceux à d'ors et déjà parier. Il l'emporterait ! Lui le candidat que l'on attendait pas. Celui qui venait chambouler la machine si bien rodée qu'elle en semblait grippée de la politique locale. Lui qui exaspérait par son si jeune âge, sa fortune héritée et non entièrement bâtie. Lui qui, d'un sourire, faisait se pâmer plus d'une âme et nombre de femmes. Cette pensée là fit sourire, presque pouffer de rire, celle qui contrairement à bien d'autres n'avait jamais succombé à la tentation. Oh ! Bien sûr, Ethan et elle s'étaient à quelques reprises, toutes délicieuses d'ailleurs, retrouvés dans le même lit. Mais ni l'un ni l'autre n'avaient eu la bêtise de chercher des sentiments là où il n'y en aurait sans doutes jamais. Ils s'appréciaient sincèrement. Se comprenaient au point de parfois parvenir à se comprendre d'un seul regard. Et, oui, leurs ambitions se faisaient parfaitement écho. Mais, l'amour, n'avait pas sa place dans leur tandem. Contrairement à ce que se complaisaient à penser ces paparazzi qui adoraient immortaliser de leurs téléobjectifs ces moments que les deux amis aimaient à partager. Eux, auraient pu s'en offusquer, s'en agacer. Ils étaient de bien trop roués communicants pour ignorer que la moindre dénégation ne ferait jamais qu'ajouter de l'eau au moulin des journalistes. Et puis... le jeu était plutôt plaisant à vrai dire. Sans compter que, comme le disait si bien l'autre, toute publicité était bonne à prendre... surtout quand, comme celle-ci, elle était totalement gratuite !

Ethan !

Avait-elle doucement hélé alors que, d'un signe gracile de la main, elle saluait son ami d'ors et déjà aux prises avec des journalistes. Et ce fut là que la femme sentit que quelque chose n'allait pas. D'ordinaire Ethan était de ceux qui aimaient à poser pour ces photographes auxquels il offrait toujours son meilleur profile et son plus radieux sourire. D'habitude il aimait à répondre à ces questions auxquelles il semblait toujours si bien préparé. Il répondait sur un ton jovial, si bien travaillé qu'il en semblait proche et amical. Il aimait, au détour d'une question anodine, glisser quelques phrases sur les propositions phares de son programme. Et, quand ils en venaient, presque immanquablement, à le questionner sur son célibat, le politicien bottait en touche, entretenant un mystère voulu. Il n'y avait pas à dire, Ethan était vraiment doué. Et c'est pour cela, parce qu'il était parvenu à la convaincre du bien fondé de ses idées, qu'elle avait consenti à s'occuper de la partie visuelle et cinématographique de sa campagne. Qu'elle soit une femme et latina qui avait réussi ? Evidemment que cela était bon pour lui ! Et Azucena ne doutait pas un seul instant que son ami en fut plus que conscient. Il l'utilisait aussi, un peu. Elle s'en fichait. Après tout, à sa manière et dans une certaine mesure, elle aussi se servait de lui et de sa notoriété. Echange de bons procédés en quelques sortes. Peut-être pour cela qu'entre eux les choses n'avaient jamais versé dans le romantisme ? Ils se ressemblaient trop.

Mr Pierce ! Mr Pierce ! Comment se porte votre père ?! Est-il vrai qu'il ne lui reste plus que quelques jours à vivre ?
Et pouvez-vous confirmer la rumeur qui court et qui prétend que vous vous impatientez de pouvoir enfin sortir de son ombre et lui succéder ?
Mr Pierce ! On dit que son décès serait une bonne chose pour votre campagne. Vous confirmez ?

Les iris de la mexicaine s'assombrirent et, en ses veines, son sang se mit à rugir tandis que ses poings, eux, se serraient à en faire pâlir ses articulations. Comment osaient-ils ? Comment ces chacals osaient-ils seulement dériver sur le terrain puant de la santé d'un homme certes mal en point mais néanmoins encore bien vivant ?! Azucena haïssait, maudissait et conchiait tous ces scribouillards qui se prenaient pour des journalistes ! Elle dégueulait sur leurs questions aussi insidieuses que pernicieuses ! Et si elle avait eu encore une once de doute sur son dégoût pour ces paparazzi de malheur l'expression de son ami, celle qui crispa ses traits si fins et voilà son regard, eurent suffi à la convaincre que tous ces fouille-merde étaient des parasites ! Jamais elle n'avait vu Ethan ainsi ! Bien sûr, l'homme se maîtrisait bien trop pour rien laisser transparaître de son trouble mais pour elle qui le connaissait bien, elle savait que ces nuisibles avaient touché une corde sensible. Autant parce qu'elle refusait de voir son poulain ébranlé que parce qu'elle voulait sincèrement aider son ami elle avait pressé le pas. Abaissant sur son nez ses lunettes aux verres opaques elle avait fendu la foule des journalistes pressés autour du politicien. Pas un mot, pas une excuse ne franchit la barrière de ses lèvres alors que, jouant des épaules, des coudes et prenant même un plaisir presque malsain à enfoncer ses talons aiguilles dans leurs pies douillets, elle se frayait son chemin. Arrivant à la hauteur de l'homme, elle avait immédiatement glissé sa main dans la sienne et laissé leurs doigts se nouer. Presque naturellement. Puis, se penchant vers lui, elle déposa un baiser appuyé à la commissure des lèvres de celui à qui elle glissait au creux de l'oreille

Inspire un bon coup, serre les dents et suis moi. On se barre !

Puis, sans plus même se préoccuper de ces flashs qui crépitaient sur leur passage, elle avait entraîné Ethan à sa suite. Jusqu'à ce parking privé, situé juste au bas de la rue, et où l'attendait sa voiture. Ne lâchant la main de son ami que pour mieux déverrouiller la portière du conducteur et laisser son ami rejoindre le siège passager, elle était demeurée silencieuse pendant le quart d'heure que dura le trajet jusqu'à sa maison. Parce qu'elle voulait laisser le temps à Ethan de se reprendre, de se recentrer sur lui-même. Même si cela n'avait duré qu'une seconde, tous les deux savaient qu'il avait eu une faiblesse. Que sa carapace s'était fendillée. Et personne n'aimait à être surpris ainsi. Azucena n'aimait pas cela et elle aurait parié que son ami ne le supportait pas plus. Alors qu'il se calme, assassine mentalement tous ces crétins. Et, quand ils seraient arrivés et confortablement installés en ce lieu où nul ne viendrait les déranger, alors ils parleraient. Déjà, la berline franchissait les hautes grilles de l'entrée, remontait l'allée et la silhouette de la maison se dessinait devant eux. Une maison comme il en existe tant dans le coin. Belles, témoins ostentatoires d'une réussite qui rimait avec richesse. Tout ce qu'elle exécrait. Mais ce dont elle s'était pourtant pourvue car là était la seule solution pour protéger son fils. Ils étaient lundi. A cette heure-ci le petit était à l'école ce qui signifiait qu'Ethan et elle seraient tranquilles pour parler et décompresser. Déposer un temps les masques de parfaits ambitieux qu'ils étaient en dehors.

Tu connais la maison il me semble, n'est-ce pas ?

Avait-elle dit dans un sourire et avant de déposer une bise amicale sur la joue de celui que, d'un geste de la main, elle invitait à entrer et à faire comme chez lui. Peu de gens pénétraient dans ce cénacle. Quasiment personne en fait. Mais pour ceux qui s'en voyaient accorder l'accès alors Azucena voulait qu'ils se sentent chez eux.

Tu me sers un verre de bordeaux s-il-te-plaît ? Je file me débarrasser de mes oripeaux de femme du monde et je reviens.

Puis, sans autre manière, elle s'était rendue dans ses appartements. Jetant son tailleur étriqué de chez Zac Posen, elle avait erré quelques secondes dans son dressing avant que d'opter pour une robe fluide couleur émeraude. Revenant dans le salon qui s'ouvrait sur la cuisine, elle prépara un plateau. Juste de quoi grignoter, de quoi picorer pendant qu'ils commenceraient à bavarder. Ensuite, s'ils avaient faim, alors elle leur cuisinerait un bon petit plat. Ou, s'ils décidaient de pour une fois s'adonner à la paresse, elle commanderait. Venant se saisir d'un verre rempli par son ami elle avait humé le bouquet puis, s'adossant au comptoir du bar américain, avait ancré son regard à celui de l'homme.

Tu me pardonneras d'être ainsi intervenue mais j'ai comme eu l'impression que tu avais besoin d'un petit coup de main, non ?

Riant doucement avant que de lever son verre elle avait porté un toast ironique mais patiné de dégoût

Je bois à ces articles qui ne manqueront pas de fleurir dans quelques minutes et qui, une fois de plus, feront de nous un couple en vue.

Puis, venant à la hauteur de son ami, elle avait fait tinté son verre contre le sien et, plus sérieusement cette-fois, avait demandé

Ca va ? Tu veux en parler ou tu préfères qu'on passe directement à autre chose ?

Puis, allant s'alanguir sur l'un des canapés moelleux de son salon elle avait attendu qu'il la rejoigne et, plongeant au fond de son regard elle avait souri quand elle murmura

Enfin... même si les circonstances ne sont pas des plus optimales ni même sympathiques... Ravie de te voir Ethan ! Nos petits complots politiciens commençaient à me manquer !

Et c'était vrai. L'agitation de la campagne lui manquait. Ethan aussi lui avait manqué.

@ Invité

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Dim 27 Oct - 12:23
A l'UNISSON DE NOS AMBITIONS
@Azucena Jiminez

Tu avais rendez-vous au restaurant. Un énième rendez-vous professionnel qui te fait presser le pas tandis que tu marches dans les rues de la ville. Oh bien sûr, tu aurais pu prendre ta voiture, mais à l’heure de pointe, les bouchons sont de mise. Et tu n’aimes pas être en retard. On pourrait même dire que tu as horreur de ça. Tu fais partie de ces gens qui sont ponctuels, voire souvent en avance. Alors, faillir à ta réputation et ne pas l’être cette fois n’est même pas envisageable pour toi. C’est donc d’un pas rapide que tu poursuis ta route, téléphone vissé à l’oreille, visage fermé. Depuis que tu es revenu dans le coin pour t’occuper du business de ton père malade et donc dans l’incapacité de continuer ses activités, tu as l’impression que tes journées sont devenues interminables. Déjà qu’elles l’étaient entre ta profession et ta candidature pour devenir maire… Ajouté à cela les affaires Pierce et tu ne dors plus que quelques heures par nuit. Heureusement qu’une armée de professionnels est là pour sauver les apparences à chacun de tes déplacements. Faire illusion avec une tonne de produits de beauté et du maquillage. Si on t’avait dit que cela deviendrait ta routine il y a quelques années, tu aurais sûrement ri au nez de la personne.

Tu traces, ne prêtant pas vraiment attention aux gens autour de toi, saluant quelques inconnues avec un sourire et de temps en temps un signe de la main parce qu’elles te reconnaissent. Heureusement, elles ne tentent pas de t’intercepter, comprenant aisément que tu n’as pas le temps… Mais c’était sans compter les journalistes présents dans le coin. A peine t’ont-ils reconnu qu’ils ont décidé de se jeter sur toi, tels des requins affamés. Coupé dans ton élan, tu t’arrêtes net et te retrouves rapidement encerclé par ces vautours à l’affut du moindre scandale te concernant. Perturbé, tu perds le fil de ta conversation téléphonique et décide qu’l est temps de raccrocher, t’excusant auprès de ton interlocuteur en lui assurant que tu le rappellerais rapidement. Dans toute cette cohue, tu n’entends pas la voix féminine et si familière qui t’interpelle en usant de ton prénom. Trop vite, les questions fusent. Et alors que tu ouvres la bouche pour répondre à celles concernant ta campagne pour devenir maire de la ville, les questions d’ordre privé arrivent subitement et te coupent dans ton élan. Tu n’as pas le temps d’en placer une que les questions s’enchaînent, toutes plus intrusives les unes que les autres. Et toi, qui d’habitude es d’un calme olympien, te contiens difficilement. La fatigue accumulée, les tracas personnels et les problèmes familiaux se mélangent en un cocktail explosif et difficile à maîtriser. Les traits de ton visage se transforment. Tu te fermes comme une huître, les poings serrés, mâchoires crispées. Comment peuvent-ils se permettre d’aller jusque là sans penser aux conséquences ? Pourtant tu sais bien qu’ils sont sans pitié. Que ce qui les intéresse est uniquement de faire leur chiffre et te faire craquer. Tu le sais parfaitement. Et cette fois, ils risquent bien d’y arriver….

Mais, heureusement pour toi, quelqu’un décide d’intervenir. Jouant des coudes et des talons pour se faufiler jusqu’à toi, Azucena tombe à point nommé. Juste à temps pour ne pas que tu exploses. Près de toi, elle t’embrasse près des lèvres tout en entremêlant tes doigts aux siens. L’illusion est parfaite et déclenche instantanément un crépitement pus intense des flashes, immortalisant ce moment qui fera surement la une des journaux dès la première heure demain matin. Des mots glissés au creux de ton oreille, que tu as à peine le temps de réaliser, que déjà ton amie t’entraine à travers les paparazzis pour rejoindre sa voiture garée plus loin, heureusement. Vous vous engouffrez à l’intérieur, les photographes sur vos talons, avant qu’Azucena ne mette pied au plancher et démarre en trombe pour filer loin d’ici.

Le trajet jusqu’à chez elle se fait en silence, ou presque. Si vous n’échangez mots, de ton côté tu rappelles ton rendez-vous au restaurant pour lui dire que tu te vois dans l’obligation d’annuler. Tu n’entres pas dans les détails évidemment, mais la personne te connait suffisamment pour savoir que tu n’annules pas sans une bonne raison. Puis, regard tourné vers le paysage qui défile, coude appuyé sur la portière, tu accuses le coup, réalisant à peine ce qui vient de se passer et les mots blessants des paparazzis sans pitié. Quel l’on t’attaque toi personnellement, tu t’en fiches. Tu sais que ça fait partie du deal et de la notoriété qui accompagne tes ambitions de carrière. Mais que l’on te touche à ta famille… C’est la limite à ne pas dépasser et clairement, aujourd’hui, elle vient d’être franchie.

Une fois dans la demeure de la brune, tu te sens mieux. Et lorsqu’elle affirme que tu connais les lieux, c’est un sourire que tu lui offres. Plus détendu, et tandis qu’elle part se changer, un rire sincère s’échappe de tes lèvres face aux mots qu’elle vient d’employer. Puis, tu en profites pour défaire ta cravate avec l’impression d‘étouffer subitement et retirer ta veste de costume, avant d’aller te servir comme s’il s’agissait de ta maison. Sachant parfaitement ce que tu veux, tu sors deux verres à pied ainsi qu’une bonne bouteille de vin que tu t’empresses de déboucher. Quand ton amie revient, tu finis seulement de servir la boisson, un verre dans chaque main tandis que tu t’approches d’elle pour lui tendre celui dans ta main droite. « Heureusement que tu étais là » que tu réponds finalement en secouant légèrement la tête quand tu repenses à ce qui est arrivé. Ta façon à toi de lui dire merci. « On peut dire que tu es tombée à pic. Encore un peu et je pense que j’étais parti pour leur refaire le portrait ! » que tu t’exclames avec un petit sourire amer. Et tu n’oses imaginer le scandale que ça aurait fait. Imitant Azu, tu lèves ton verre pour trinquer à tous ces enfoirés qui ne manquent pas de se ficher de votre vie personnelle et des limites à ne pas franchir. « Hâte de voir ce qu’ils vont inventer cette fois » que tu rétorques tout en faisant tinter ton verre contre le sien avant de la suivre dans le salon ou tu prends place dans le canapé également. « Y’a pas grand-chose à dire » que tu lui réponds finalement en soupirant et haussant les épaules lorsqu’elle demande si tu veux parler de cet épisode qui ne manquera pas de faire parler de lui d’ici quelques heures. « Je n’sais même pas comment ils ont su ça » que tu ajoutes sans plus de précisions, parlant bien évidemment de ton père et son cancer. Azucena est au courant. Vous êtes suffisamment proches pour que tu aies pu lui en parler sans gêne, même si tu ne t’es pas épanché sur le sujet en entrant dans les détails. D’ailleurs, ce n’est pas une information que ta famille a rendue publique, justement pour éviter ce genre de chose. Alors comment ? A force de réfléchir, la seule explication serait un membre du personnel – voire peut-être même plusieurs – de l’hôpital où ton père se trouve qui a craché le morceau. Très certainement contre une somme importante. Et cette pensée te fait grincer des dents.

« Ravi de te revoir aussi Azu » que tu dis, également avec un sourire sincère placardé sur les lèvres. « C’est toujours un plaisir que de rendre les photographes fous en ta présence » que tu ajoutes rapidement avec une lueur malicieuse au fond des yeux avant de te servir en apéritif. Depuis quelques temps, on vous prête une relation intime. Fausse information que vous vous amusez pourtant à entretenir juste par amusement. En témoigne l’intervention d’Azucena aujourd’hui. D’ailleurs, il paraît que tu es également en couple avec cette jeune actrice que la brune t’a présentée il y a quelques mois. Et si vous vous fréquentez, on ne peut pas dire que vous soyez ensembles. En tout cas, tu sens déjà les gros titres sur ta double relation arriver rapidement. « Et toi ? Quoi de neuf depuis la dernière fois ? »

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Jeu 7 Nov - 14:38
A l'UNISSON DE NOS AMBITIONS
@Ethan Pierce

Alors que glissait sur sa peau nue le tissus, si soyeux, de sa robe Azucena avait laissé son regard passer par-dessus son épaule pour mieux venir s'attarder et glisser sur la silhouette de cet ami à qui elle venait d'offrir un refuge. Bien temporaire, l'un comme l'autre ne pouvaient qu'en avoir conscience. Leurs vies, bien que fort différentes, se vivaient à un rythme si effréné qu'il en semblait souvent comme hanté par le diable. Lui comme elle, enchaînaient les heures de travail sans jamais en ciller ou s'en plaindre. Ils s'étaient fixés des objectifs et ne lésinaient sur aucun moyen pour les atteindre. Des ambitieux ? A n'en pas douter. D'ailleurs n'étaient-ils pas les premiers à le revendiquer haut et fort ? Et peu importait bien ce que cela pouvait leur valoir comme sourires hypocrites, amitiés intéressées et remarques acerbes dès qu'ils s'avisaient de tourner le dos à ceux qui demain, sûrement, n'hésiteraient pas à les poignarder dans le dos. Cela, tout cela, n'était qu'un monstrueux jeu où la seule règle qui prévale était qu'il n'y aurait jamais de limites et que, comme dans la jungle, seuls les plus forts survivraient, parviendraient à atteindre ces sommets que Ethan et elle s'étaient promis d'atteindre. Ensemble ? Pour certains, oui. Pour tant d'autres, en revanche, cela serait fait dans la solitude la plus parfaite. Car là était le côté trivial des choses : le succès requiert une telle dévotion, un tel engagement qu'il ne laisse que rarement de la place pour autre chose … ou quelqu'un d'autre. «  Dommage... » Ne put s'empêcher de penser, heureusement pas à voix haute, celle qui, un temps, avait vu en Ethan un possible compagnon au long cours. N'était-il pas tout ce qui l'attirait, lui plaisait ? Et sur le plan sexuel leurs corps n'avaient-ils pas été si parfaitement à l'unisson quand ils s'étaient laissés aller à partager la même couche ? Si. Tout cela était vrai. Mais... Mais cela ne suffisait pas. Azucena en avait bien conscience. Leurs deux ambitions se faisaient bien trop écho ! Ils finiraient par se détruire s'ils s'aventuraient plus loin que ce que leurs raisons ne leur autorisait déjà bien trop. Et elle aimait bien trop Ethan pour risquer de le perdre en en tombant amoureuse.

  «  Ne suis-je pas toujours là au meilleur des moments ? Voyons, depuis le temps Ethan tu devrais savoir que je suis ta bonne marraine la fée ! Tu sais, celle qui surgit pour te sauver des griffes de ces gougnafiers de journaleux à la manque ! »

Le ton était léger, le sourire radieux mais la réalisatrice n'en pensait pas moins le moindre des mots qu'elle venait de prononcer. Revenant à celui qui les avait servis, elle lui avait adressé un clin d'oeil complice avant que de laisser leurs verres venir, tout en douceur, se colleter. Son sourcil qui se haussa légèrement quand son ami évoqua son envie, somme toute légitime, d'offrir à ces crétins avides de scandales, une chirurgie plastique expresse. Son sourire qui se fit plus sibyllin alors que, après avoir laissé le liquide rubicond s'écouler dans sa gorge, elle rebondissait la voix sèche et patinée de son profond dégoût pour ces médias qui n'en avaient plus guère que le nom et plus la moindre once d'éthique originelle.

«  Oh ! Crois moi si tu avais cédé à cette impulsion somme toute bien légitime j'aurais été la première à t'aider ! On ne soupçonne pas le mal qu'un talon aiguille de chez Louboutin peut faire à un œil vitreux de gratte-papier ! » puis, plus sérieusement et dans un soupir las accompagné d'une moue dédaigneuse «  Mais nous, contrairement à ces vautours malheureusement pas encore empaillés, nous savons nous tenir mon chéri ! Et, avouons le, ils nous sont aussi fort utiles pour nos ambitions, n'est-ce pas ? »

Quelques minutes où le silence retomba lentement et avec douceur entre ces deux complices qui, sans le dire, avaient été ébranlés par cet énième incident. Ils devraient y être habitués, étant constamment la proie des journalistes tellement impatients de trouver ce qui pourraient égratigner l'image si lisse de l'un comme de l'autre. Mais, quand bien même ils parvenaient encore à en rire, quand, comme aujourd'hui, cela venait à toucher leurs vies privées les fauves en eux trépignaient de devoir demeurer muselés. Et Azucena ne doutait pas que son amant en pointillés, enragea de voir ainsi ces fouines se repaître à l'avance de la mort quasiment annoncée de son père. Elle aurait aimé dire quelque chose pour apaiser un peu celui qui, elle en sourit, parvenait néanmoins à se détendre en ce lieu où, il le savait, il pourrait toujours trouver refuge. Mi casa es su casa... . Quand elle entendit Ethan s'interroger dans un souffle ténu sur la source de leurs informations la femme avait soupiré et s'en était allée rejoindre la baie vitrée du salon. D'un geste las elle l'avait ouverte, laissant pénétrer dans le salon l'air chaud de cette belle journée d'automne. A l'aube, il avait pourtant plu. Et, dans l'air, flottaient ces embruns de pétrichor s'élevant de la terre encore humide et perlée des dernières gouttelettes pas encore évaporées. Azucena aimait cette odeur qui la ramenait à ses terres natales. Ces vastes étendues verdoyantes où, enfant, elle aimait à se perdre pour mieux y rêver à cette vie qui, aujourd'hui, était devenue réalité. Etait-ce aussi bien que dans ses songes d'enfant ? Mieux ! Et bien plus âpre aussi. Nul n'est préparé à la célébrité ni encore moins à ses insupportables conséquences. Le prix à payer peut-être ? Un soupir amusé alors qu'elle répondait, presque rêveuse et bien plus douce comme à chaque fois qu'elle venait à parler de son enfant

«  Oh... Ce qu'ils pourraient aller inventer pour mieux vendre ? Attends... Le coup du mariage secret à Vegas on l'a déjà eu... Le coup de l'escapade en amoureux à Saint Bart aussi... Tiens ! Je sais ! Cette fois tu pourrais être le père naturel d'Angel ? Ou, mieux encore ! Toi et moi passerons pour le couple sans scrupules qui se frottent les mains à l'idée d'hériter de ton père ? »

Puis, sachant qu'elle revenait, et sciemment, sur le sujet o combien délicat de la santé de son père la femme était venue s'asseoir aux côtés de son ami et, posant la tête sur son épaule, sirotant du bout des lèvres son vin, elle avait finalement commenté

  «  Tu m'arrêtes si tu le veux mais... Comment se porte réellement ton père ? Et toi, plus encore, comment le vis-tu ? Si tu as besoin de quoique ce soit tu sais que je suis là n'est-ce pas ? » puis, vidant la dernière gorgée elle avait reposé son verre et ajouté, bien sérieuse cette fois «  Et méfies-toi des langues trop bien pendues... De nos jours pour avoir un quart d'heure de célébrité où une liasse de billets n'importe qui peut se montrer plus bavarde qu'une pie ! Cabrones ! »

Et elle le pensait. Combien de fois ses avocats avaient-ils du lancer des poursuites contre des paparazzi un peu trop pressés de découvrir l'identité de son fils ? Combien de mesures avait-elle du prendre pour que nul ne sache qu'il avait été adopté ? Bien trop pour qu'elle puisse encore les compter ! Qu'ils aillent tous se faire pendre ! Elle sentait déjà la colère monter en elle, rugir dans ses veines quand, à son plus grand soulagement, Ethan ramena leur conversation sur des sujets bien plus doux. Se redressant pour mieux les resservir l'un et l'autre elle avait dégainé son étui à cigarettes et s'en était allumée une avant de proposer d'un geste de la tête à son ami de se servir si le cœur lui en plaisait. Puis, dans une fine brume nicotinée elle avait réfléchi et finit par dire

«  Dans mon lit, rien qui vaille seulement la peine d'être évoqué. Il faut dire que peu d'hommes, ou de femmes d'ailleurs, savent se montrer à la hauteur de tes prouesses mon chéri ! » avait-elle tancé mi sérieuse mi amusée. Puis, désignant du regard un échantillon de peintures sur la table basse   «  Et je comptais refaire la décoration de la maison. Pour le salon je pensais à deux murs verts mais j'hésitais encore sur la tonalité. Une idée ? Plutôt vert jade ou plutôt un vert tirant sur le smaragdin ? J'avoue je ne sais pas... »

Puis, se relevant, elle avait été jusqu'à son bureau dans la pièce adjacente et en était revenue avec une clé USB. Celle qu'elle tendit à son ami et, dans un sourire, lui expliqua

  «  Vu que tu es là et que ni toi ni moi ne savons réellement décrocher du boulot... Voilà les premières versions des spots de campagne que tu m'avais demandés. On peut les visionner ensemble si tu veux ou tu les regardes tranquillement chez toi et tu me dis ? »

Le regard de la jeune femme qui s'animait de malice et de curiosité alors qu'elle énonçait de sa voix la plus mielleuse

«  Dis moi toi... Tu n'aurais rien à me dire par hasard ? J'ai eu Iris au téléphone hier et figures-toi qu'elle n'a pas cessé de me parler de toi ! Aurais-tu pour projet de dévoyer ma petite actrice fétiche du moment ? Fais attention Ethan, de ce que je sais d'elle la miss est plutôt du genre tendre si tu vois ce que je veux dire. »

Soit son plus parfait opposée. De ces femmes qui, elles, savent s'avouer qu'elles sont amoureuses. Pas comme Azucena.

@ Invité

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Lun 25 Nov - 22:15
Un pied dans la maison de ton amie et tu te sens déjà plus détendu même si tes mâchoires sont toujours crispées. Tu sais qu’ici personne ne vous trouvera. Personne ne viendra vous déranger. Tu peux hurler ta rage, crier des insultes, peut-être même casser quelques objets sous couvert de les racheter ensuite, sans que personne ne soit à l’affut avec son appareil photo. Et tu sais qu’Azucena ne te jugera pas pour ça. Elle te comprend, sait parfaitement ce que tu peux bien vivre au quotidien. Car elle-même vit exactement la même chose ou presque. Vous vous soutenez dans les bons comme les mauvais côtés. Surtout les mauvais. Ce n’est pas pour rien que vous avez décidé de cet arrangement. Cette fausse relation que vous vous amusez à entretenir auprès des paparazzis pour ne pas qu’ils fouillent plus en profondeur. Mais force est de constater que votre petit manège commence à s’étioler. En témoigne la question plus que déplacée que l’on t’a posé tout à l’heure, sur le qui-vive quant à ta réaction. Et tu as bien failli craquer. Sûrement l’aurais-tu fais si Azu n’avait pas débarqué pour te sauver.

Tu prends une grande lampée de vin alors que tu t’installes sur le canapé du salon en soupirant bruyamment. Azucena te rejoint quelques minutes plus tard dans une nouvelle tenue. Sans aucune gêne tu la reluques. Ses courbes sont parfaitement mises en valeur. Comme à chaque fois. Et les images de votre dernière nuit te reviennent un bref moment en mémoire tandis qu’elle s’installe près de toi. « Ces gougnafiers ? » que tu répètes en écho alors que tu rigoles de la voir employer de tels propos. Ce n’est pourtant pas la première fois que tu les entends. A croire que c’est une nouvelle tendance à la mode ou tu ne sais trop quoi. Peut-être quelque chose qui est passé à la télévision et qui a fait le buzz ? Tu ne sais pas car tu ne regardes que très rarement le petit écran. Mais vu l’âge de l’homme qui les a prononcé la dernière fois tu doutes fortement que ce soit ça. « Inutile de parler de façon si distinguée avec moi ! » que tu lui dis d’un air faussement outré, une main sur le cœur, en modulant ta voix pour jouer le rôle d’un type de la haute. « Oh je ne doute pas une seule seconde que tu aurais transformé les lieux en scène de crime ! » que tu lui réponds lorsqu’elle parle de la dangerosité de ses talons aiguilles. Nul doute qu’il est possible d’en faire une arme blanche. Tu souris, en imaginant la situation et surtout les gros titres qui pourraient en découler. « Oui, tu marques un point » que tu lui concèdes alors que ton visage se rembrunit. Azucena a raison. Aussi fort que vous puissiez les détester, ils vous sont utiles pour vos carrières respectives. Sauf que franchir les limites comme elles ont été franchies aujourd’hui n’est pas quelque chose que tu acceptes. Tu sais que c’est inévitable et il fallait bien qu’un jour cela arrive. Mais tu as du mal à le digérer. Qu’ils aient pu fouiner à ce point te met hors de toi. Encore plus en sachant que des gens sûrement mal intentionnés ont raconté n’importe quoi au sujet de ton père…

Azucena décide finalement de se lever pour aller ouvrir la grande baie vitrée. L’air un peu plus frais d’après la pluie s’engouffre instantanément à l’intérieur. Tu inspires un grand coup, comme pour te calmer les nerfs alors que c’est déjà le cas. Du moins, ton palpitant est encore un peu trop rapide, ce qui te fait prendre une longue inspiration pour le faire ralentir. Et les élucubrations de ton amie te font froncer les sourcils. Le pire dans tout ça, c’est que tout ce qu’elle dit pourrait être tellement possible… ces vautours ne semblent avoir aucune limite pour vendre leurs torchons. « Je sens bien que dans pas longtemps ils vont dire que j’ai décidé de reconnaître ton fils comme étant le mien en effet » que tu réponds finalement avec un léger sourire. Non pas que ce genre de fake news à ton sujet te dérangerait vraiment. Au contraire. Ce serait peut-être la nouvelle la moins pire qu’ils pourraient inventer désormais…

La brune revient finalement vers toi, posant sa tête sur ton épaule avant d’évoquer le sujet sensible qu’est ton père. Tu sais qu’elle ne veut pas te blesser, au contraire. Que c’est bien parce qu’elle s’inquiète pour toi qu’elle décide de revenir dessus et savoir comment tu vas. La tête qui vient s’appuyer contre la sienne, tu laisses passer quelques secondes avant de répondre. « Ça va. Fin j’veux dire, dans la mesure du possible. Son état ne semble pas empirer pour le moment, c’est déjà ça » que tu dis finalement, avant de prendre à ton tour une nouvelle gorgée de vin, faisant ensuite tourner le verre nerveusement entre tes doigts. Tu as encore du mal à réaliser que ton père est malade. Cet homme qui s’est toujours montré si fort, si robuste. Qui n’a jamais fléchi. Un modèle pour toi depuis que tu es gamin. Et voilà qu’une foutue maladie va peut-être avoir raison de lui… « Et moi… On fait aller. » Tu te redresses, pour observer ton amie réellement inquiète. Tu souris, pour qu’elle cesse de se tracasser. Et pour la remercier silencieusement d’être présente pour toi. Tu n’aimes pas te montrer vulnérable, même devant Azucena. Surtout, tu ne veux pas la mêler plus à tes histoires qu’elle ne l’est déjà. Alors, tu décides de changer de sujet. Lui retourne la question en demandant comment elle va. Tu tends ton verre lorsque tu vois la belle se resservir du vin. Pour qu’elle fasse de même avec le tien. « Et oui, je suis le meilleur que veux-tu. Tu ne trouveras jamais mieux de toute façon ! » que tu rétorques d’un ton léger lorsqu’elle met en avant tes prouesses sexuelles. Ce n’est pas quelque chose dont tu te ventes habituellement, jouant presque les prudes sur le sujet mais pour une fois, tu montres que tu es fier de tes exploits au lit. En tout cas, pas une seule femme ne s’en est plainte pour le moment. Même tout le contraire. Puis elle parle de décoration et de peinture. Des sujets sur lesquels tu n’y connais pas grand-chose. Et ses mots ne font rien pour éclairer ta lanterne. « Azu, j’suis un mec, je connais que les couleurs primaires. Ce que tu me dis c’est du charabia pour moi » que tu lui dis en buvant ton vin alors que tu regardes les échantillons sur la table basse. Pour toi, c’est du vert. De différentes teintes mais cela reste du vert. Tu ne comprends pas cette manie qu’ont les gens, surtout les femmes, soyons honnêtes, à donner des descriptifs à rallonge pour décrire les nuances de couleurs.

Quand tu vois ton amie se lever pour aller dans le petit bureau non loin de vous, tu retiens presque ton souffle. Et c’est à moitié un soupire de soulagement qui s’échappe d’entre es lèvres quand elle revient avec une clef USB. Sur le coup, tu as cru qu’elle allait te ramener tout un nuancier de couleurs. Alors tu ris doucement de ta bêtise, tout en secouant légèrement la tête. « Non vas y montre maintenant tant que je suis là ! » que tu lui réponds, réellement curieux de voir ce qu’elle a fait comme montage pour tes spots publicitaires. Mais tu sais déjà que ce sera du bon boulot. Tu lui fais aveuglément confiance là-dessus. Comme Alix et ses photos. Sauf que tu vois le regard de Azucena changer subitement et tu te doutes que ce n’est pas en rapport avec son travail. Évidemment, tu as vu juste et la brune change de sujet, mettant en avant ta relation toute fraîche avec sa jeune actrice fétiche. Tu te demandais d’ailleurs quand elle allait en parler. Ton regard change également, devient plus pétillant alors que tu prends une nouvelle gorgée de vin sans détacher tes yeux des siens. Azucena sait comment tu es. Elle sait parfaitement que tu n’es pas du genre à te caser sérieusement. Du moins, tes histoires ne durent jamais longtemps. Elle comprend parce qu’elle est comme toi. Alors, tu peux concevoir qu’elle s’inquiète pour son poulain. Et briser le cœur d’Iris n’est clairement pas dans tes plans. « C’est peut-être bien ce dont j’ai besoin... » que tu dis après quelques secondes d’une voix calme et pourtant sérieuse, tout en haussant les épaules comme pour minimiser l’impact de tes mots. « Je sais pas où on va. Tu sais bien que je fais jamais de plans sur la comète dans ce genre de situation » que tu poursuis sur le même ton. Sauf que ce que tu ne dis pas, c’est que depuis peu, te poser sérieusement avec une femme, trouver la bonne, fonder une famille… C’est quelque chose que tu envisages de plus en plus. « Mais… J’avoue qu’elle me plaît. » que tu avoues finalement en vidant ton verre de vin d’une traite avant de le poser sur la table du salon.

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