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don't push me twice

@ Invité

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Dim 27 Oct - 21:42


don't push me twice
feat @Ethan Pierce

Il est arrivé avec un peu d’avance, surprenant le manager de son équipe au passage.  Pas que préparer des cafés à longueur de journée le comble de bonheur mais ce petit boulot a quelque chose de plaisant dans la façon de servir, de donner un peu de réconfort avec un chai latte ou un mocaccino bien chaud. Sheru s’y sent bien, même si derrière ces instants, il y a une énorme entreprise du nom de Starbuck Coffee, énorme entreprise qui ne rentre pas dans ses codes humanistes. Mais pour le moment, ça lui convient, lui fait gagner assez pour payer sa part de la collocation et lui laisse du temps libre pour flâner et chercher à utiliser son temps pour des projets positifs, qui lui apporteraient autant que lui en donnerait. Ça reste difficile, surtout que le retour à la civilisation occidentale est plus complexe qu’il se l’imaginait. Mais ça ira, il le sait, il l’espère du moins et en attendant, servir des cafés au Starbuck au coin du Lower East Side ne le dérange pas. Ça change de son ancienne vie, que ce soit celle en Inde ou à Londres. Ça lui prouve qu’il est capable de se réécrire même après avoir failli détruire sa première histoire.

Il est 9h, l’heure de pointe pour un coffeeshop tel que Starbuck, les gens attendant même dehors pour obtenir leur drogue avant de débuter leur journée. L’équipe est habituée, le stress est à peine lisible sur les visages des baristas. S’occupant de prendre les commandes, Sheru est efficace, note les prénoms avec sourire, avant de passer les gobelets à ses collègues. C’est une mécanique bien huilée, qui plait à l’indien tant tout se passe sans encombre. Sauf quand un verre tombe, que le lait explose au sol et fait glisser une des salariée qui s’éclate le dos contre le carrelage propre (du moins anciennement propre)
- Bordel, Camille, ça va ?!
L’indien abandonne rapidement le comptoir et tente d’aider sa collègue avec un autre alors que dans la queue, ça s’impatiente et ne fait clairement pas attention à la chute de la jeune femme.
- Excusez moi, on pourrait être servi ?
- Si vous êtes médecin, oui, sinon vous allez attendre !
C’est dit d’une manière si brute et claire, sans se relever, restant la voix inconnue provenant de derrière du comptoir. Pourtant, personne n’ose rebondir dessus pendant quelques instants, pas même le principal intéressé qui n’est visiblement pas médecin. Camille n’a clairement pas l’air en forme mais elle réussit tout de même à bouger, aider par des collègues. Sheru la maintient par les hanches pour éviter qu’elle ne prenne trop d’appuis sur ses jambes.
- Et le service reprend bientôt ?
Sheru reste immobile, prend une grande inspiration, Matthew et Nate, deux autres baristas, le regardant du coin de l’oeil en emportant Camille avec eux. Sheru est nouveau, on le sait revenu d’un retraite en Inde, calme, solaire, presque trop doux pour ce monde new yorkais. Pourtant, quand quelque chose le pousse à bout, les yeux sombres se chargent d’une tempête qui n’a rien d’apaisante et apaisée. Mais personne n’a jamais osé demander à l’indien comment il pouvait se montrer aussi docile tout en ayant un orage au creux des prunelles.
- Dégagez d’ici ou je vous fous dehors.
Et on ne rigole pas avec l'orage, surtout quand c'est lui en charge des commandes de café.

@ Invité

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Lun 28 Oct - 11:11


don't push me twice
feat @Sheru Kapoor

Tu n’as pas eu le temps de prendre ton café ce matin. Rapidement, tu as pris une douche, avalé un truc rapide et tu as quitté la maison familiale, ton chauffeur t’attendant patiemment devant l’entrée. Il n’est même pas encore neuf heure que déjà les gens se pressent dans les rues de la ville et que la circulation est dense. A tel point que vous roulez au ralenti. Et si tu n’aimes pas arriver en retard, ce n’est finalement pas tant un problème pour toi parce que tu peux bosser dans la voiture. Sortant ton PC portable et ta clef 4G, tu commences à lire la tonne d’e-mail reçus déjà depuis hier. Ce n’est que trente minutes plus tard que tu relèves le nez pour voir que vous avez encore du chemin à faire avant d’arriver à destination. Tu soupires bruyamment. Le chauffeur s’excuse. Tu affirmes que ce n’est pas grave. Après tout, ce n’est pas de sa faute si les gens ne savent pas conduire ! Et finalement, tu décides de prendre l’air. Affirmes que tu continues à pied et qu’il n’aura qu’à te récupérer plus loin lorsqu’il arrivera à ta hauteur.

Là, sur le trottoir, alors que tu évolues parmi la foule qui se presse, toi, tu marches à allure normale, un vent frais te fouettant le visage. C’est bien la première fois depuis longtemps que tu prends ton temps. A tel point que tu peux observer les gens. Et tu sens déjà excitation ambiante alors qu’il est encore tôt. Les gens marchent vite, se dépêchent, un café dans la main, un donut dans la bouche ou le téléphone vissé à l’oreille. Ces images font écho à ta propre vie : tes journées s’enchainent et ressemblent à ça. Les klaxons se font entendre dans toute la ville qui est désormais en effervescence. Et une odeur vient te titiller les narines et ouvrir ton appétit. Cette bonne odeur de café que tu comptais prendre une fois arrivé au bureau. Un coup d’œil à ta montre et tu optes pour le prendre ici, au Starbucks et ses odeurs alléchantes. Tu n’aimes pas spécialement cette chaîne de magasin et sa façon de faire et traiter ses employés mais pour une fois tu feras exception. Tu dois bien avouer qu’ils n’ont pas leur pareil pour inventer des boissons à la caféine…

A l’intérieur, c’est déjà la queue. Une file de personnes qui attendent leur tour. Bande de drogués influençables. Et pourtant, tu prends place dans cette queue. Tu attends patiemment comme tout le monde et personne ne fait attention à toi. Et tu dois bien avouer que ça te fait du bien. Pas envie de parler aux gens si tôt, de devoir feindre un sourire et être avenant alors que tu manques de sommeil et surtout de café. Un bruit sourd te sort de ta torpeur et l’agitation ambiante se fait plus intense. Tu sors de la file d’attente et tu t’approches du comptoir pour voir ce qu’il se trame quant tes yeux se posent sur une jeune serveuse au sol dont les collègues l’aide à se relever. La pauvre semble avoir fait une chute assez douloureuse. Suffisamment pour esquisser une grimace de douleur et être pliée en deux. Tu as mal pour elle. Et tu sembles d’ailleurs être le seul à avoir de l’empathie pour cette pauvre vendeuse car déjà, les critiques et le mécontentement des gens fusent, te faisant écarquiller les yeux. Et le garçon derrière le comptoir semble perdre patience. « Vous devriez p’tete arrêter le café, vous semblez neveux. » que tu tentes avec un léger sourire pour détendre l’atmosphère. « Bon, c’est pour aujourd’hui ou pour demain ?! » que tu entends derrière toi. Tu fais un signe à l’indien avant de pivotant, lançant un regard noir au type agacé. Tu vois qu’il s’apprête à répliquer mais finalement se ravise alors qu’une lueur nouvelle vient éclairer son regard. Une réaction que tu ne connais que trop bien. « Oh mais vous êtes… » mais il n’a pas le temps de finir sa phrase que tu le coupes dans son élan. « Oui c’est moi. Et maintenant si vous êtes pressés au point de vous ficher éperdument de la pauvre fille qui va très certainement devoir se rendre à l’hôpital pour vérifier qu’il n’y a rien de cassé, ce n’est pas les Starbucks qui manquent dans cette ville ! » que tu dis en haussant le ton à l’attention de tous les gens présents et impatients en balayant la foule du regard.

@ Invité

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Mar 29 Oct - 17:01


don't push me twice
feat @Ethan Pierce

Il a envie d’exploser la gueule de cet homme, c’est comme une envie violente et qui écrase tout le positif, de celles qu’il combat depuis 2ans. Ça faisait longtemps que ça ne lui était pas arrivé, en Inde, y’a rarement des instants pour ressentir de telles émotions. On lui a appris à se calmer, à respirer quand quelque chose explosait en lui et à cet instant, il se permet une longue expiration, profitant de la voix claire d’un inconnu qui tente de calmer l’autre. Sheru reste immobile, les yeux fixes, pensant à ce que son maitre lui avait dit : « focalise toi sur un souvenir, essaye de te remémorer chaque détail, ça te calmera, ça fera taire la colère en toi. » Alors pendant quelques secondes, Sheru Kapoor n’est plus ici, dans le Starbuck, il est en Inde, lors d’un marché traditionnel, à découvrir les couleurs, sentir les flagrances de ce pays dans lequel il était né mais qu’il n’avait découvert que 36ans plus tard. Ce n’est que lorsqu'un collègue lui tape sur l’épaule qu’il reprend conscience, entendant les derniers mots du même homme qui a su calmer la tempête de l’autre côté du comptoir. Il le remerciera après, cet inconnu lui a permis de prendre le temps pour respirer et ne pas péter le nez de ce connard.
- On va l’amener à l’hôpital pour des radios, y’aura que toi et Nate, ça ira ?
L’indien cligne des yeux quelques instants, acquiesce sans élever la voix, les yeux fixés sur Camille qui, au sol, a ce regard qui lui dit merci. Merci de l’avoir défendu, merci d’avoir été le premier a réagir.
- Allez y, on gère.
Le barista se retourne, voit la queue de clients, reconnait le visage de celui qui a fermé le clapet de l’autre qui a osé l’ouvrir alors qu’il aurait du se taire. D’un geste de la main et d’un simple sourire, Sheru l’invite à se rapprocher.
- Monsieur, je crois que c’est à vous.
Ça n’ose pas râler dans l’étendue humaine et l’indien est certain que ce n’est pas grâce à son sourire ou à son accident londonien. Il a conscience d'être bel homme mais pas au point de garder une foule silencieuse. L'inconnu devant lui a l’air bien sous tout rapport, un costume propre,, d’une grande marque certainement, du même acabit des anciens de Sheru. C’est étrange, il a un peu l’impression de se retrouver devant un miroir,  la teinte de sa peau en moins.
-  Qu’est ce qui vous ferait plaisir, je vous l’offre.
Pour le remercier d’avoir réagi, de l’avoir ouvert lors que la majorité baissait les yeux, feignant de ne rien entendre, de ne rien voir. Comme la plupart des âmes de cette pauvre ville, trop préoccupée par le bout de leur chaussure ou la saveur de leur café du matin.

@ Invité

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Jeu 31 Oct - 18:27


don't push me twice
feat @Sheru Kapoor

Tu n’en reviens du manque d’empathie des gens présents. Ça te met hors de toi. Et si tu n’avais pas décidé à concourir pour le poste de maire, sûrement que tu aurais lâché ta colère en disant le fond de ta pensée. Mais le fait est que tu es désormais un personnage public et, de ce fait, tu dois faire preuve de sang-froid. Alors doucement, tu pivotes vers l’homme qui n’a aucune compassion et qui te reconnaît dans l’instant, ce qui a le don de faire taire tous les gens autour mais aussi t'exaspérer un peu plus. Certains dégainent même leur téléphone pour immortaliser le moment, dans l’espoir de te voir exploser. Mais ils vont être bien déçus car c’est d’une voix calme mais pourtant tranchante que tu lui réponds. A lui et à tous les autres qui sont pressés et qui se fiche éperdument de la santé de la pauvre demoiselle qui est tombée. Un flash surgit, signe qu’on vient de te prendre en photo sans même te demander la permission. Tu pivotes vers la personne, lances un regard noir bien malgré toi. La jeune femme rougit, se fait toute petite. Sûrement qu’elle ne pensait pas avoir mis le flash. Tu te tournes vers les employés qui emmènent la pauvre vendeuse qui s’est ramassée. « Ça va aller ? » que tu leur demandes, prêt à user de ton chauffeur pour l’emmener à l’hôpital s’il le faut. Mas on te répond que oui et le petit groupe file en arrière boutique pour emmener celle qui s’appelle Camille. Tu te contentes de faire un geste de la main, signe que tu abdiques. Tu les regardes s’éloigner avant que le barista derrière le comptoir ne t’interpelle et te fasse revenir dans l’instant présent. Ce n’est pas ton tour, il doit y'avoir plusieurs personnes avant toi normalement, dont le type sans pitié. Pour le coup, tu ne t’en préoccupes pas. Si d’habitude tu serais retourné à ta place, cette fois tu te montres presque hautain, lançant une œillade au type qui fulmine en silence. Et personne ne fait la moindre remarque à ton encontre. Personne n’ose dire quoique ce soit parce que tu n’es pas n’importe qui. « Oh non non, je tiens à payer ! » que tu réponds au vendeur lorsqu’il propos de t’offrir la boisson. Pour toi, il n’y a aucune raison que tu ne payes pas ta commande. Tu regardes les tableaux noirs accrochés au mur pour faire ton choix. Le fait est que tu n’as plus mis les pieds dans un Starbucks depuis longtemps et tu comptais bien sur la file d’attente pour te décider. Un peu pris au dépourvu, il te faut quelques longues secondes pour te décider, faisant recommencer les râles à voix basse derrière toi. Surtout l’homme que tu as remis à sa place. Tu reconnais sa voix. Et ça te fait sourire. Ton fameux sourire en coin. Heureusement, ils ne peuvent pas te voir heureusement. Ton choix est fait mais tu fais exprès de faire comme si ce n’était pas le cas. Juste pour les emmerder. « Je vais opter pour un... Iced Caramel Macchiato s’il vous plaît » que tu te décides finalement, tout en sortant de ta poche de costume ton porte feuille.

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Lun 4 Nov - 21:38


don't push me twice
feat @Ethan Pierce

Il y avait quelque chose dans le comportement de l’inconnu qui rendait curieux Sheru. Fronçant des sourcils, il avait bien perçu le flash tout à l’heure mais avait cru que, comme tout lieu public, un bon buzz à coups d’engueulade pour un simple cafe latte avait ses chances de réussite sur l’internet. Shery avait beau avoir quitté cet univers depuis deux années, il se souvenait encore parfaitement des façons de faire d’une simple video, un souvenir qui vous hanterait toute une année !
Pourtant, quand le client au complet sombre se rapprocha, répondant assez rapidement qu’il paierait sa note, l’indien voyait bien que derrière lui, les regards interloqués continuaient, tout comme les portables levés. Sheru était bel homme, il le savait mais il était certain que ces photos ne lui étaient pas destinées. La pensée le fit sourire, bien qu’orgueilleuse, elle aurait amusé Andrew et ses anciens amis. Relevant la tête au moment où le client décida de sa boisson, il reprit ses esprits, oubliant les souvenirs d’une vie bien loin et difficile à se souvenir.

- Un iced caramel macchiato, très bien ! Vous avez envie d’un gâteau ou d’autres choses ?

Pas que le barista souhaitait pousser à a consommation mais à voir le regard agacé du client derrière qui avait osé l’ouvrir tout à l’heure, donner un peu plus de temps à l’inconnu était plaisant. Peut-être un peu méchant mais plaisant. Attrapant le gobelet cartonné, l’indien était prêt à noter le prénom quand il se rappela qu’il ne lui avait pas demandé. Erreur de débutant.

- Excusez moi je ne vous ai pas demandé votre prénom et vu que…

Les yeux lorgnant vers la queue de clients qui semblaient toujours aussi excités par la présence de l’homme en face de lui, Sheru ne pu s’empêcher de froncer des sourcils, se sentant un peu stupide. Lui ne voyait pas du tout qui l’inconnu pouvait être et même si l’excuse d’avoir été 2ans hors du système pouvait être acceptée, il détestait ce type de situation où sa mémoire était potentiellement remise en cause.

-… je crois que je suis le seul de cet endroit à ne pas connaitre votre identité…

Il valait mieux en rire qu’en pleurer et clairement Sheru n’allait pas s’agacer contre lui-même alors que devant lui, l’homme n’avait pas l’air de prendre au sérieux le brouhaha légèrement insistant provenant de son public.

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Lun 11 Nov - 16:41


don't push me twice
feat @Sheru Kapoor

La situation semble s’apaiser, même si derrière toi, tu peux encore entendre quelques personnes râler dans leur barbe, dont l’homme impatient et devant qui tu es passé. Tu prends ton temps pour choisir ta commande. D’une parce que tu n’y connais rien dans tout ce que peut faire cette chaîne de magasin, mais aussi parce que comme ça, cela apprendra la patience à cet inconnu. Choix fait, le baristas qui semble également retrouver son calme te demande si tu souhaites quelque chose en plus. Son regard appuyé, voguant derrière toi, te laisse à penser qu’il souhaite que tu continues à prendre ton temps. Comme pour se venger de l’homme qui n’a eu aucune compassion pour la jeune femme de toute à l’heure. Sauf que tu n’as pas faim et, malheureusement, pas le temps. « Non, ça ira merci » que tu demandes d’une voix calme avec un sourire, tandis que l’employé se saisit d’un gobelet pour noter ton nom. Sa remarque te fait doucement rire alors qu’un coup d’œil en arrière te fait réaliser que des gens sont en train de te prendre en photo. Ce genre de situation est un peu devenue ton quotidien depuis que tu campagnes pour devenir maire. « Pas de souci » que tu lui réponds, le sourire qui s’agrandit. Le fait est que ça te fait un bien fou de pouvoir enfin agir comme une personne normale. Une personne lambda qui se noie dans la masse. Après tout, c’est ce que tu es. Du moins, si on oublie les portables sortis derrière toi. « Ethan » que tu te contentes de lui dire afin qu’il puisse noter ton prénom. Ne précisant pas ton nom de famille parce que tu n’en vois pas l’utilité. Peut-être que cela sera suffisant, ou peut-être pas. Tu t’en fiches bien après tout. D’ailleurs, tu ne t’offusqueras pas si ce fameux Sheru – le nom étant noté sur son badge – ne te réalise toujours pas qui tu es uniquement avec ton prénom et qu’il décide de te demander ton nom. Et même là, si cela ne lui dit toujours rien, tu t’en fiches bien.

Mais c’était sans compter sur une jeune femme près de vous qui n’a pas manqué de suivre assidument votre échange. « Mais enfin ! C’est Ehan Pierce ! Le futur maire de la ville ! » qu’elle s’empresse d’informer Sheru. Quant à toi tu te contentes de hausser les épaules comme si ce n’était pas important. « J’espère en tout cas le devenir » que tu commentes avec un rire un peu gêné, précisant ainsi que les jeux ne sont pas faits et que même si tu fais parti des favoris, tu as encore du chemin à faire pour gagner les élections. « Je peux vous demander une photo ? » qu’elle finit par te demander, l’excitation qui se lit sur ses traits. Tout se passe très vite. Un simple geste affirmatif de ta part suffit pour qu’elle se retrouve collée à toi, son téléphone dans les mains de son amie qui doit bien prendre dix photos en quelques secondes à peine. Un remerciement, un sourire et tu reportes ton attention sur le baristas. « Désolé » que tu t’excuses, sortant ton portefeuille pour payer ta commande, attendant bien sagement ton café. D’ailleurs, tu te rappelles d’un article que tu as lu sur les Starbucks et le fait que les employés écrivent exprès les prénoms n’importe comment. Alors, c’est avec une certaine curiosité que tu attends de voir si ce sera effectivement le cas.

@ Invité

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Jeu 14 Nov - 12:32


don't push me twice
feat @Ethan Pierce

Ethan. D’accord. Son chef lui avait bien dit de ne pas écrire correctement le prénom des clients, que c'était une boutade qui avait aidé à la reconnaissance mondiale de starbuck. À vrai dire, Sheru ne comprenait pas pourquoi mais il ne se voyait pas agir différemment des autres, surtout que c'était amusant de chercher comment transformer un prénom ! À peine avait-il baisser les yeux pour tracer les lettres que la voix d'une femme lui la fit relever. Ethan Pierce. Le futur maire ? Ah, intéressante information mais... Ça n'allait pas l'aider à trouver une façon d'écrire son prénom ! Pourtant, ça expliquait le tumulte derrière, les quelques bruits de téléphone prenant des photos (ainsi que les murmures de ses collègues derrière lui.) Visiblement, l'homme en question avait l'air quelque peu gêné de tout cet engouement, la réponse assez évasive qu'il offrit à sa fan - car ça avait tout l'heure d'une fervente admiratrice - était assez surprenante venant d'un candidat à la mairie. Sheru ne sut pas dire de qui des deux était aussi surpris de la question puis des photos faites avec empressement. En tout cas, le barista resta muet, le feutre posé sur le gobelet sans rien écrire.

- Okey...

Il avait plus murmuré ça pour lui, fixant la scène invraisemblable qui se déroulait devant ses yeux. Pourtant,ssheru avait bossé pour des gens importants, avait déplacé des millions avec son ancien boulot mais... Il avait toujours été dans l'ombre, n'avait jamais été vu en compagnie de ces personnes jugées importantes par la société. Jamais il n'avait eu à vivre un tel moment et il en était très heureux.
Il retrouva ses fonctions cérébrales quand l'homme s'excusa, remarquant la tâche sombre d'encre sur le gobelet en carton. Merde. Traçant rapidement le prénom, Aitan, il le passa à son collègue derrière, bougon de la lenteur du barista. C'était rare qu'on le critique sur sa vitesse d'exécution, au contraire Sheru avait été l'un des plus efficace depuis son arrivée mais là... Il était paumé.

- Non, y'a aucun soucis mais... Vous voulez qu'on les fasse sortir le temps qu'on vous serve ?

Sheru ne savait pas si l’homme voulait prendre à emporter ou rester un peu pour lire ses mails ou les nouvelles du jour. Tapotant rapidement sur la caisse, il lui réclama 5$55. Une fortune pour une simple boisson mais Sheru n’allait pas revoir le système financier d’un géant comme Starbuck.

- En tout cas j’irais lire votre programme, vous avez l’air très apprécié et je suis curieux de savoir ce qui va se faire dans cette ville !

Sheru était un fervent pacifiste et le premier jour arrivé à New York, il avait même participé à une manifestation de désobéissance civile pour demander la régularisation des salaires des femmes. Alors face à un homme politique et bien qu'il soit nouveau ici, il se voyait mal faire comme si ça ne l'intéressait pas !

@ Invité

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Mar 26 Nov - 21:38


don't push me twice
feat @Sheru Kapoor

Les oreilles qui trainent, une jeune femme ne manque pas de se joindre à la conversation, l’air indignée parce que le serveur ne semble pas te connaître. Tu roules des yeux, mal à l’aise. Tu aurais bien une remarque à faire, mais tu te retiens. Ton image. Il ne faut pas que tu oublies ton image. Surtout avec les téléphones encore braqués sur toi. D’ailleurs, tu n’as pas le temps de réaliser que déjà tu prends la pose pour une photo. Ne voyant alors pas le barista hésiter quant à comment déformer ton prénom sur le gobelet. Quelques flashs, des remerciements, et tu pivotes à nouveau vers lui. D’ailleurs, tu t’excuses pour ce manque de tact de la part de la demoiselle. Et des autres personnes présentes. Certes, leur maque d’éducation n’est pas de ta faute mais tu es un peu la source de tout ce tapage qui ne s’est pas tari suite à la chute de la jeune femme de tout à l’heure. Mais tu t’excuses surtout parce que l’homme semble complètement dérouté par la situation. Si toi tu as désormais l’habitude, ce n’est pas le cas des gens qui gravitent de façon éphémère autour de toi. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien que tu évites généralement de te balader parmi la foule et te fais directement conduire au bureau par ton chauffeur. Toi qui pensais que l’heure était suffisamment matinale pour ne pas faire face à ce genre de situation… « Non ça ira » que tu réponds en secouant légèrement la tête. « Pas envie que cela se transforme en scandale ensuite. Mais c’est gentil de proposer. » que tu ajoutes, avec un sourire. Tu imagines déjà les gros titres si jamais te venais l’idée de bloquer l’accès à l’établissement juste pour que tu sois servi. Les journalistes ne manqueraient pas de transformer la vérité et l’arranger à leur sauce pour mieux faire vendre leurs torchons et ternir ton image. Le prix de ta commande s’affichant sur la caisse enregistreuse, tu ne peux t’empêcher de arquer un sourcil face au prix exorbitant de ta commande – faut dire que tu n’as pas vraiment fait attention aux prix sur les ardoises accrochées au mur – tandis que tu sors ton portefeuille et l’ouvre pour en sortir un billet. « Vous pouvez garder la monnaie » que tu dis à Sheru avant qu’il ne se décide à te rendre la différence. Puis, il met en avant le fait qu’il ira lire ton programme. Signe qu’il ne semble pas savoir ce que tu proposes. Peut-être ne s’intéresse-t-il pas à la politique après tout. En tout cas, sa remarque fait s’agrandir ton sourire. Si tu peux avoir des voies supplémentaires, tu ne dis pas non. Tu lui fais un signe avec un clin d’œil en guise de réponse, alors que tu récupères ta boisson. Évidemment, la première chose que tu fais, c’est regarder comment il a écrit ton prénom. « Et bien au moins maintenant je sais que vous êtes tous dyslexiques ! » que tu lances d’une voix un peu moqueuse, sur le ton de la boutade. Tu plaisantes évidemment, histoire de lancer une blague pour détendre l’atmosphère pesante qui s’est créée lors de la chute de la jeune femme. Et alors que tu t’apprêtes à partir, sous le regard soulagé de l’homme qui attendait derrière toi. Ce même type qui n’a eu aucune once de compassion pour la demoiselle, tu te ravises finalement. Autant parce que tu veux juste lui retirer cet air satisfait placardé sur le visage, autant parce que tu veux vraiment avoir la réponse à la question que tu t’apprêtes à poser. « Votre collègue, ça ira ? »

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Jeu 5 Déc - 14:03


don't push me twice
feat @Ethan Pierce

Il avait peut-être raison, un homme aussi connu qu'un candidat à la mairie new- yorkaise ne pouvait se permettre d'entacher sa réputation à coups de privatisation. Ça devait être compliqué, ce genre de vie, à toujours devoir réfléchir à ce qu'on disait, ce qu'on faisait et avec qui on était amis. Sheru avait beau avoir été riche, jamais il n'avait eu ces soucis tant son métier était secret et peu compris.
Prenant le billet de l'homme, il n'eut pas le temps de lui répondre que la monnaie devait être rendue obligatoirement que le candidat referma son porte-feuille, amusé par l'orthographe de son prénom. Il ne pouvait garder le trop perçu, il le mettrait dans la cagnotte des employés dans ce cas-là. Elle qui était rarement remplie par les clients, ça les aiderait à se payer un restaurant, un jour !
Souriant à la remarque sur la dyslexie, il eut envie de répondre qu’il ne comprenait pas vraiment cette mode mais devait s’en accommoder sous peine d’être viré. Prêt à reprendre le service habituel, adressant un dernier sourire au client Ethan Pierce qui lui avait permis d’oublier un peu l’accident du début de matinée, Sheru fut surpris de le voir faire marche arrière pour se planter à nouveau devant la caisse. Derrière lui, le client suivant rongeait son frein. L’indien comprit aisément que, s’il n'avait pas s'agit pas d’un homme aussi connu que le candidat devant lui, l’inconnu aurait fait preuve de plus de virulence. Au plus grand désespoir du barista qui n'aimait pas, quand ça prenait des allures de drame.

- À vrai dire, je n'en sais rien, on verra à son retour de l’hôpital. J’espère juste que n’est qu’une mauvaise chute et pas un déplacement de vertèbre ou quelque chose dans le genre.

Vu la chute de Camille, il était fort plausible que ce soit plus qu’un simple mauvaise chute mais Sheru était optimiste. Du moins, il essayait de l’être, ça ne servait à rien de se faire des montagnes sans en savoir d’avantage. Attrapant rapidement un bout de carton qui servait à protéger les gobelets trop chauds, Sheru prit le stylo qui était coincé à son oreille et nota rapidement le numéro de téléphone du starbuck.

- Si vous voulez et que vous avez du temps, rappelez d'ici demain et demander Sheru. Je vous donnerais de ses nouvelles avec plaisir, ça la touchera de savoir qu'un client était inquiet pour elle.

Le petit bout de carton fut tendu à l'homme alors que derrière le comptoir, l'indien entendait bien que ça rouspétait dans les cuisines : il était trop lent, pour une fois.

@ Invité

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Lun 9 Déc - 12:09


don't push me twice
feat @Sheru Kapoor

Tu t’inquiètes, parce que c’est dans ta nature. Contrairement à ce que l’on pourrait croire et l’attitude que tu adoptes et surtout, le monde dans lequel tu évolues, tu n’es pas dénué d’empathie. Même tout le contraire. Alors, forcément, face à la chute qu’a faite l’employée, tu ne peux t’empêcher de demander si ça ira. La demoiselle étant partie en arrière boutique, aidée de ses collègues pour se déplacer, tu ne sais pas s’ils se sont rendus à l’hôpital ou non. Mais les dires du barista apportent la réponse à cette question. Aussi, tu ne rebrousses pas chemin juste pour énoncer cette interrogation. C’est surtout que tu prends un malin plaisir à voir fulminer l’homme derrière toi qui semble sur le point d’exploser à force de se contenir. Mais ton statut de politicien et surtout, de personnage public avec des Smartphones braqués sur toi, prêts à immortaliser le moindre dérapage, font qu’il ne pipe mot. « Je ne pense pas que ce sera si grave. Elle aura sûrement besoin d’un arrêt maladie pour se remettre. Et beaucoup de repos » que tu tentes de rassurer le jeune homme lorsqu’il parle de déplacement de vertèbre. Et alors que tu te décides enfin à partir, Sheru attrape de quoi noter avant de griffonner quelque chose dessus et te tendre le bout de papier que tu saisis d’un œil interrogateur. Un geste et des paroles auxquelles tu ne t’attendais pas et qui te font sourire. « Je n’y manquerai pas. » que tu lui dis avec un signe de la main qui tient le papier, avant de le glisser dans la poche intérieur de ton manteau tandis que tu entends en arrière fond derrière le comptoir des voix qui s’élèvent pour exprimer leur mécontentement. Et il ne te faut que peu de temps pour comprendre de quoi il retourne et surtout que tu as ta part de responsabilités là-dedans. « Bon courage pour cette journée » que tu dis finalement, avant de faire un signe de main au fameux Sheru. Pour sûr que tu prendras des nouvelles de la fameuse Camille. Et si c’est plus grave que ce que tu crois, tu n’hésiteras d’ailleurs pas à faire un geste financier pour l’aider.

Tu pivotes, direction la sortie, non sans un regard hautain à l’homme qui n’a montré aucune compassion pour la pauvre demoiselle qui est tombée. Généralement tu ne prêtes pas attention à ce genre d’individus bien que tu les exècres, faisant comme s’ils n’existaient pas. Mais alors que tu passes devant lui, tu te stoppes dans ton élan. Tu es prêt à faire une remarque à ce type mais au bout du compte, te ravises. Le toisant, tu estimes finalement qu’il ne vaut pas la peine que tu gaspilles ta salive. Mais ton attitude à son égard parle pour toi.
Entre la sortie et le comptoir, tu te fais accoster deux fois pour des photographies que tu acceptes avec un sourire que tu as appris à maîtriser et sortir en toute circonstance. Puis, une fois à l’extérieur, tu t’engouffres dans la voiture avec chauffeur garée juste devant et à qui tu avais dit où tu comptais te rendre avant de descendre du véhicule. Étrange commencement pour une matinée. Et tu n’es pas certain de vouloir renouveler l’expérience, même si ce Sheru t’a semblé avenant et sympathique.

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Mer 11 Déc - 10:11


don't push me twice
feat @Ethan Pierce

Oui, l’homme avait certainement raison sur la santé de Camille. Sheru ne s’y connaissait pas vraiment en chute et ses heures intensives de Yoga l’avaient souvent protégé de nombreux soucis articulaires ou musculeux. Pourtant, le visage de douleur de la jeune barista lui restait toujours en tête. Lui qui passait le feu avait espéré à cet instant, pouvoir se servir de ses mains pour autre chose. Lui retirer son mal, la détendre, tout. Sheru détestait voir quelqu'un souffrir, ça lui était réellement difficile et allumait tous ses voyants au rouge. Mais Ethan Pierce avait raison, elle n’aurait rien. Un simple arrêt maladie, quelques jours de repos et la folie du starbuck reprendrait son cours comme si de rien était. Les cafés couleraient, les machines feraient un boucan monstre, les commandes, prises sans vraiment se rappeler des visages des clients. Les gobelets en cartons à utilisation unique jetés quelques mètres plus loin dans une poubelle déjà à raz-bord 9h passée et les gens râleraient de la hausse du prix du macchiato. Parfois, une célébrité comme aujourd'hui viendrait prendre une boisson chaude, créerait un bouchon monstre dans la rue à cause des paparazzi ou des clients assoiffés de selfie. Le quotidien de barista dans l'une des plus grandes enseignes de café du monde n'était pas aussi simple qu'on le pensait et en voyant Ethan Pierce sortir sous des regards encore bien trop pressants, Sheru comprit que malgré son envie de se mettre dans une petite case, ça lui était impossible. Il n'y arriverait pas, ne pourrait pas rester ici des mois à servir des cafés et prendre les commandes comme si de rien était. Non, même si ce boulot lui rapportait un petit peu d'argent, il préférait vivre de foyers en foyers plutôt que de se faire de l'argent ainsi. Que la vie était compliquée à New York City.

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