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coucou grandpa ~ Levi

@ Invité

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Mer 22 Jan - 16:38
Un invitation au restaurant. Levi Boyle avait répondu à sa lettre et il l'invitait à passer un peu de temps au restaurant ensemble. Breno n'aurait jamais cru cela possible.. Il songeait déjà comment approcher le célèbre écrivain et photographe. Peut-être se rendre à une séance de dédicace? Mais la question ne se posait plus à présent, puisqu'il était sur le point de rencontre son grand-père! Vraiment! Il n'y croyait toujours pas, et ne saurait d'ailleurs pas y croire avant que cela ne devienne tangible.

Première interrogation qui lui vînt à l'esprit: comment se vêtir pour se rendre à ce dîner? Il opta pour sa plus belle tenue: un sweat à capuche bleu et un jean noir. Et ses meilleurs chaussures: des baskets vertes fluo. Breno n'avait jamais su comment s'habiller. Pour lui, les codes sociaux des vêtements, de la mode, cela n'avait pas bien de sens. Il comprenait seulement les uniformes et aurait été fier de porter la soutane ou le clergyman s'il avait pu finir le séminaire.
Pas un instant, il jugea bon de se dire que le restaurant en question était un restaurant huppé. Il ne s'imaginait pas que l'on aurait tant d'attention à son égard. De plus, il ne pensait pas valoir le fait qu'on débourse une si grande somme pour lui remplir la panse de mets délicieux. Un burger dans un fast-food aurait pu faire l'affaire.

Notre jeune homme fut donc extrêmement surpris lorsqu'il se trouva devant le lieu indiqué. S'il était stressé au sujet de rencontre son grand-père, son unique famille après le décès de son père, il l'était encore davantage, pris à la gorge par la gène de son accoutrement alors que les personnes entraient en costume.
D'ailleurs, le portier le regardait s'approchait d'un air louche, lui et son sac à dos si abîmé qu'il semblait avoir fait la guerre. Dedans, un cadeau pour Levi.

Il poussa un large soupire, prêt à affronter cette rencontre, qu'il attendait depuis des mois sans oser l'imaginer. Malheureusement, comme c'était prévisible, le portier ne voulut pas le laisser entrer, disant que c'était uniquement sur réservation. Lorsque Breno lui donna le nom auquel était faite la réservation, l'autre ne le crut pas. Sans doute pensait-il à un fan qui tentait d'entrer en contact avec son écrivain préféré. Mais heureusement, Levi arrivait, lui aussi, à cet instant.
"Bonjour, je suis Breno!" s'exclama-t-il pour attirer son attention.

@ Invité

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Jeu 23 Jan - 9:19


sacre-bleu
feat @Breno Oliveira Santos

Un petit fils ! Mais en voilà une bonne ! Quand Levi avait lu la lettre, il avait d’abord éclaté de rire, comme quand on lui racontait une bonne blague ou que son éditeur lui demandait de lui fournir 6 chapitres pour le lendemain. En continuant sa lecture, il avait froncé des sourcils, grommelé, roulé des yeux puis fini par ouvrir grand la bouche dans un étonnement qui le caractérisait très souvent : celui de la découverte et de l’inattendue. Cette mimique, il l’avait même offerte à Margaret dans ses romans, elle aussi ayant ce côté aventurière des temps modernes qui la faisait découvrir milles et une merveilles au grès de ses histoires. Mais là, clairement, Levi n’aurait jamais imaginé faire cette découverte un jour. Oliveira. Il ne se souvenait pas du nom de famille mais si ce que cette lettre disait était fondé, Alma, qu’il avait rencontré au Brésil des décennies auparavant, avait du se marier et prendre le nom d’un Oliveira. Se marier alors qu’elle était enceinte de lui… Horrible solution mais surement la meilleure trouvée par la jeune femme qui aurait été certainement répudié de sa famille… Alma. Il s’en souvenait encore, il avait quoi à l’époque ? Une petite trentaine ? C’était juste après le Vietnam, un reportage photo au Brésil qui avait été plus rapide que toutes ses autres missions… 30ans et déjà le coeur bourdonnant trop rapidement.
C’était impossible. Il n’avait pas pu abandonner son propre enfant tout de même ! C’était… Non, surement encore une supercherie malgré les détails écrits par ce… Comment s’appelait-il déjà ? Breno ! Oui, ce Breno avait juste enquêté sur lui et voilà le résultat. Et Levi, il n’aimait pas qu’on se moque de lui alors il avait pris sa plus belle plume et avait répondu au jeune garnement, pour l’inviter au restaurant et discuter. L’écrivain verrait ainsi plus aisément le vrai visage de ce jeune homme qui n’avait rien d’autre à faire que de réveiller un passé difficile et enterré depuis longtemps. Car il avait peut-être aimé Alma mais le Brésil, ça l’avait marqué au fer rouge presque autant que l’Iran.

Il était 19h15 quand il arriva, vêtu d’un simple pantalon de coton sombre et d’une chemise écrue. Un manteau bien chaud autour de tout ça, histoire de ne pas finir en bonhomme de neige en sortant de son taxi, il arrivait pile à l’heure et… Bien sûr que le maitre d’hotel ne l’aurait pas laisser entrer.

- Oh bonjour !

Oui, feindre, avec un sourire c’était même mieux. Mais Levi, en mensonge, il n’était clairement pas le meilleur, tout se lisait sur son visage.

- Il est avec moi, j’ai une réservation pour 19H15 au nom de Boyle.

Rien que son nom lui ouvrait les portes des palaces et restaurants même si ce n’était pas les lieux qu’il écumait habituellement.

- Après vous… Senhor Oliveira.

L’écrivain était déjà agacé quand ils s’engouffrèrent dans le somptueux lieu : agacé par lui et agacé par le restaurant. Un hamburger aurait eu sa préférence mais il se devait de tester ce jeune homme pour savoir jusqu’où il était capable d’aller pour un peu de célébrité ou d’argent.


@ Invité

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Lun 3 Fév - 13:19
Breno fut ravi de voir arriver Levi. Non seulement parce qu'il commençait à avoir froid, mais il angoissait qu'on ne le laissait pas passer. Ce n'était jamais simple de passer pour un saltimbanque. Voyant le hall à travers la porte, notre jeune homme pouvait cependant comprendre qu'il n'était pas le style de la maison, pour ainsi dire. Bien au contraire. Mais heureusement, son grand-père apparut, l'invitant aussitôt à le suivre. La pression était de plus en plus forte, serrant les muscles de notre étudiant. Lui écrire était une chose, recevoir une réponse avait été une sensation inoubliable, mais le voir en vrai, là, se tenant à ses côtés, c'était... Il n'avait pas de mot pour le décrire. Il suivit donc le vieil homme, traversant l'entrée. Le restaurant n'était clairement pas un petit bistro de quartier, et Breno baissa les yeux pour regarder ses baskets qui, à elles seules, tranchaient avec le reste du décor.

Ils s'installèrent devant une table où étaient entreposés trop de verres et de couverts pour la simple compréhension de Breno. Il observa la nappe un long moment, tandis qu'un serveur leur présentait le menu du jour. Il ne savait pas quel pouvait être le goût d'au moins la moitié des aliments présentés. Il se contenta donc de sourire et lorsqu'ils furent de nouveau seuls, il décida de prendre la parole.
"Je suis vraiment content que vous ayez accepté de me rencontrer. Merci." déclara-t-il poliment, tandis qu'il posait son sac à bandoulières, jusqu'alors sur ses genoux -le contenu était trop précieux pour le laisser au vestiaire- par terre.

@ Invité

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Mer 19 Fév - 12:51


sacre-bleu
feat @Breno Oliveira Santos

Levi ne pu s’empêcher de le lorgner du coin de l’oeil, avec la même curiosité que lorsqu’il regardait son éditeur. Ce qui, entre nous, n’était pas un regard bienheureux. Ce Breno avait l’air bien jeune, 25ans a tout cassé, et rien ne lui rappelait Alma. Il n'avait pas son sourire, ni ses cheveux, encore moins ses prunelles en amande. Rien. Mais une génération entière séparait la femme de cet enfant, il aurait été difficile de retrouver des traits physiques aussi facilement d’un simple coup d’oeil.
S’engouffrant dans le restaurant, le maitre d’hôtel fut aussitôt à leur côté à peine s’étaient-ils assis. La carte présentée, Levi voyait le jeune homme légèrement perdu et toujours aussi silencieux.

- Le menu du jour pour nous deux s'il vous plait, et je prendrais une eau pétillante.

Il aurait bien commandé un coca-cola pour cet enfant mais peut-être était-il plus jus de fruit. Surement pas alcool vu son jeune homme et son air un peu benêt (l'avait-il pensé ? oui, mais Levi savait au fond de lui qu'il se trompait. Il était juste inquiet de se rendre compte au cours du repas que ce garçon était réellement son petit fils).
Relevant le nez quand l'inconnu prit enfin la parole, l'écrivain lui adressa un faible sourire, ne sachant trop quoi répondre à une telle banalité.

- C’était ça ou vous envoyez mes avocats !

La nonchalance de la remarque, avec les épaules soulevées pouvait paraitre légèrement présomptueuse - ce qui était le cas, Levi était un grand acteur quand il s’y mettait ou qu’il était énervé. Prenant une gorgée d’eau plate en attendant son eau pétillante, il reprit aussitôt.

- Mais eux n’invitent pas au restaurant… Et j’étais curieux de comprendre un peu pourquoi maintenant.

Pourquoi n'avait-il pas été mis au courant avant ? Pourquoi son fils - mon dieu il avait eu un fils - ne l'avait jamais contacté ? Pourquoi... À peine avait-il commencé à y réfléchir que son esprit fut assailli par des centaines de pensées. Il avait beau paraitre froid et désintéressé, cette l'histoire le rendait plus émotif qu'il le souhaitait.

@ Invité

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Sam 28 Mar - 18:13
Breno observait la carte, intimidé, aussi bien par les yeux que par le regard de son interlocuteur. Il n'avait pas l'air heureux de cette rencontre, au contraire, il avait l'air sur ses gardes, prêt à attaquer si le besoin s'en faisait ressentir. Le regard plongé dans sa carte, notre jeune étudiant sentait que Levi était en train de le dévisager, sans doute à la recherche de traits qui lui rappelleraient sa grand-mère. Lorsque le serveur se présenta à leur table, seulement quelques secondes plus tard, Breno est soulagé d'entendre son aîné commander pour deux. Il n'aurait eu aucune idée du met désiré. Trop de plats compliqués. De toute façon, n'ayant pas d'allergies ou de régime particuliers, il peut manger de tout.

Il affiche un sourire, qui disparaît à l'évocation d'avocats. Lui qui pensait détendre l'atmosphère, il était touché par la froideur de cette réponse. En même temps, qu'aurait-il pu attendre d'autre de la part de l'écrivain? Un inconnu débarque et lui annonce être son petit-fils, quelle idée!

Pourquoi maintenant. Bonne question.
"Mon père n'a jamais osé, quelque part, il se disait qu'il n'avait pas de père et que ça devait rester comme ça. D'ailleurs, il ne m'a jamais parlé de vous, avant récemment. Là, il voulait de plus en plus vous rencontrer, mais ne savait pas comment se lancer. Malheureusement, il a eu un accident et..." Son regard s'assombrit, penser au décès de son père était compliqué, car celui-ci n'était pas bien ancien. "Je me suis dis que ce serait bien qu'on se connaisse, un peu comme pour réaliser sa dernière volonté. Et surtout, vous êtes la seule famille qu'il me reste... Ce serait idiot de s'ignorer, non?" indiqua-t-il, ponctuant la phrase par un léger sourire titmide.

@ Invité

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Ven 3 Avr - 19:24


sacre-bleu
feat @Breno Oliveira Santos


Les yeux plantés dans ceux de son interlocuteur, Levi ne savait pas trop comment réagir. Jamais il n’avait été mis au courant d’un enfant suite à sa relation avec Alma, jamais il ne s’en était douté non plus. Lui qui avait eu très peu de relations amoureuses, ça le terrifiait de savoir qu’il avait peut-être abandonné un fils pour finalement ne jamais pouvoir le rencontrer. Il avait aidé tant de personnes que l’idée de ne pas avoir pu le faire avec la chair de sa chair, ça lui était compliqué. Mais l’écrivain essayait de ne pas trop penser à cette douleur sourde qui irradiait dans sa poitrine ou du moins, il la mettait sur le compte de la vieillesse et de la fatigue. Pas sur celle d’un coeur brisé.

Les propos du jeune homme était logiques, ne semblaient pas sortis de je-ne-sais-quel-livre chipé dans une librairie. Plus important, ses émotions étaient quasi en écho avec ceux que lui ressentait. Si Levi avait perdu un fils inconnu, lui avait perdu un père aimé. Ça n’était pas comparable et l’écrivain se doutait que sa peine ne pouvait expliquer sa colère ou son malaise. Il devait accepter l’information, s’y faire, avancer avec, quitte à chercher d’autres preuves pour rassurer ses avocats et son agent. Mais en voyant le jeune homme en face de lui, expliquer les raisons de sa venue, Levi ne pouvait croire son premier sentiment : ça n’était ni un canular ni une façon de lui extorquer de l’argent. C'était réel. Levi avait été père.

- Je suis vraiment désolé pour votre père, Breno.

Un regard sincère, un léger sourire bienveillant, Levi ne pouvait pas plus à cet instant. La douleur était toujours là, difficile à oublier. Heureusement, sa boisson arriva, ainsi que celle de son invité.

- Je… Je ne sais pas quoi dire enfait. Jamais Alma m’a… C’était il y a si longtemps vous savez, si j’avais su que….

Que j’avais un fils. Ça ne passa pas ses lèvres. Les yeux baissés, il continua malgré tout, mal à l’aise. Levi Boyle, 80ans passés écrivain et photographe de renom était mal à l’aise. Comme quoi il mettait le coeur avant toute la célébrité quoi que certains tabloïds se permettaient de balancer.

- Je serais retourner au Brésil. Je ne l’aurais pas laissé seule.

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