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You're kidding. | Siobhan & Andreas.

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Ven 15 Nov - 22:13
You're kidding.
Siobhan & Andreas.

Il y a presque un mois maintenant que la propriétaire d'Andreas lui avait demandé de quitter l'appartement qu'il louait depuis plusieurs années. C'était petit, mais dans ses moyens et il s'était rapidement senti chez lui. Andreas avait été vraiment vexé de recevoir ce courrier qui stipuler qu'il avait un mois pour partir et il avait laissé traîner les choses, se plaignant à qui voulait bien l'entendre sur sa future condition de sans domicile fixe d'ici quelques semaines. Il se lamentait sur le fait qu'il pourrait sûrement sortir sa guitare pour gagner quelques pièces et survivre ainsi. La chose que sa mère n'aurait jamais laissé arriver, il n'aurait clairement jamais dormi dehors, mais cela avait porté ses fruits. Par le biais de son collègue, il rencontra Espen qui lui proposa de rejoindre sa colocation. C'était plutôt cool de sa part et il ne vivrait plus dans un deux-pièces.

Andreas n'avait pas tant d'affaires que ça et son déménagement se déroula plutôt rapidement, même s'il attendit le dernier jour de son bail pour quitter son appartement. Le premier jour de son nouvel emménagement, Espen avait été là pour l'accueillir lui montrer sa chambre et lui donner une clé. Le deuxième jour, il s'était éclipsé pour récupérer ces dernières affaires et rendre son autre clé à son ancienne propriétaire, toujours un peu amer. Il avait repoussé le moment fatidique où il devrait se trimballer son gros ampli à travers tout le Queens. Il était lourd et vieux, mais il faisait encore son boulot. Une fois devant la porte de son nouvel appartement, Andreas chercha sa clé pour entrer et visiblement après avoir passé ses mains sur toutes les poches qu'il pouvait avoir, elles n'étaient pas avec lui. Il était vraiment sorti sans sa clé ? Bravo Young.

- Je suis vraiment nul.


S'il commençait à parler tout seul, c'était foutu. Il allait virer fou avant la fin de la journée. Il se retourna, afin de s'appuyer le dos contre la porte et il sortit son téléphone portable de la poche de sa veste en cuir noir. Au moins, il l'avait avec lui. Plusieurs options s'offraient à lui, mais il se sentait un peu bête de devoir joindre un de ses colocs pour avouer s'être coincé en dehors de l'appartement au bout d'à peine 24h. Les portes de l'ascenseur s'ouvrirent et Andrea leva la tête pour voir une personne en sortir. Elle était peut-être là sa chance à saisir. Souriant, il se mit à parler à l’attention de cet inconnu.

- Hey, excuse-moi. Je viens d'emménager et je suis déjà coincé dehors. Tu ne saurais pas si je peux éventuellement joindre un concierge ?

Andreas avait directement tutoyé la personne qu'il avait en face de lui, parce qu'il aurait presque pu parier qu'ils avaient le même âge et puis, il avait toujours trouvé ça bizarre cette manie de se vouvoyer à tout bout de champ.

- Mon coloc devrait rentrer d'ici une heure ou deux, mais en attendant, je suis coincé dehors avec un ampli en guise de compagnie. Au fait, je m'appelle Andy. Ton nouveau voisin, un peu boulet sur les bords.

Il tendit sa main à son interlocuteur, comme pour se présenter officiellement à lui et s'il fallait aller chercher ce concierge à l'autre bout de la ville, il était prêt à le faire, tellement il n'avait pas envie de passer la prochaine heure sur le seuil de la porte, en espérant que cette personne partageait son immeuble et n'était pas un simple visiteur.
CODES c LITTLE WOLF.

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Lun 16 Déc - 15:21
J'ai encore oublié d'acheter à bouffer à Baby Yoda ! L'un de vous deux peut s'en charger svp ? Par contre j'ai pas oublié de recharger le bar... P'tain ! Pourquoi ça se vide si vite ! J'suis à l'appart rentrez vite qu'on s'en jette un !

Un texto que j'achevais de taper d'une main, l'autre étant occupée à tenter de tenir ce sac de courses dont ne dépassaient guère que les goulots de ces bouteilles que je venais d'aller chercher... en oubliant évidemment d'acheter toutes ces choses que l'on devait habituellement trouver dans un frigidaire. Les produits frais, les choses saines, les fruits et légumes ? Si Aimé et Axel ne se chargeaient pas de ce genre de contingences la blonde que je suis savait qu'elle aurait fini par ne plus se nourrir que de donuts chapardés au poste et de ces alcools qu'elle adorait sentir brûler à sa gorge. Alors que je sentais l'ascenseur s'arrêter et les portes s'ouvrir j'entendis mon portable vibrer. Un rapide coup d'oeil et une moue boudeuse à mon visage aux traits tirés après une énième nuit passée en patrouille et une journée dont je ne me souvenais déjà plus ce que j'avais bien pu en faire. Ah si ! J'étais allée prendre un verre, étais tombée sur Fran et... le blanc. Peu importait. Pas comme ce message reçu de Terry et que j'ouvris pas même. Pour une fois dans sa vie et dans notre relation, mon grand-frère bien trop aimé devrait attendre ! Je finissais à peine de ranger mon smartphone qu'une voix, puis un visage, s'offrirent à moi. Me surprenant tant et si bien que j'en saursautai, manquant de peu de lâcher mon si précieux butin. Ecoutant encore en silence le type devant moi je haussais un sourcil, puis le second. Oh parle moins vite le moineau là j'ai un carillon dans la caboche manquais-je de peu de lui dire avant que de me raviser. Il avait l'air sympa le bonhomme et comme il n'était pas non plus dégueulasse à regarder je décidais de faire un effort.

« Désolée mais ici les concierges sont comme les flics : jamais là quand on en a besoin ! »

Il fallait vraiment que je sois explosée pour ainsi moquer ma propre profession... Enfin...Concentre-toi sur le mignon moineau et retiens-toi de bâiller ma belle... Apparemment monsieur s'était retrouvé coincé dehors ? Musicien en plus ? Acceptant la main qu'il me tendait et lui offrant la mienne dans un effort incommensurable pour me montrer polie

« Enchanté ! Je m'appelle Sio. Et si tu veux t'as qu'à venir attendre ton coloc chez moi ? Les deux zouaves qui me servent de roomates ne devraient pas tarder pour prendre l'apéro rituel. Tu te joins à nous ? Si t'es bourré au moins t'auras pas loin à aller pour te crasher sur ton plumard ! »

Avais-je dit avec mon vocable habituel et en faisant signe à Andy de me suivre. Les clés qui tournaient dans la serrure et la porte qui s'ouvrait en grand laissant foncer droit sur nous comme l'adorable petit boulet de canon qu'il était notre cochon d'amour. Riant devant ses petits bruits de contentement de ne plus être seul je le repoussais de la pointe du pied, précédais Andy jusqu'à notre grand salon et l'invitait à s'asseoir sur l'un des canapés présents.

« Vas-y pose-toi où tu peux et veux. Et n'aies pas peur Baby Yoda est non seulement propre mais super sympa. » sortant une bouteille de Whisky,une de vodka et un pack de bières de mon sac « Qu'est-ce que je peux t'offrir Andy ? Si t'insistes je dois bien avoir des softs ou même du café dans la cuisine mais je sais que pour moi ça sera une bière ! » joignant le geste à la parole je m'en décapsulais une. Celle que je portais à mes lèvres pour mieux en descendre une gorgée et de demander « Tu emmènages ? Je t'ai jamais vu avant. Enfin j'ai des horaires de merde aussi... Les joies du NYPD ! »

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Ven 27 Déc - 23:44
You're kidding.
Siobhan & Andreas.

Andreas n'aimait pas tellement déranger les gens autour de lui et bien qu'il soit de nature plutôt sociable, déranger une de ses voisines au bout d'une journée d'emménagement, ça craignait vraiment à ses yeux, mais il n'avait pas vraiment le choix. La jeune femme face à lui sursauta et Andreas eu un léger mouvement de recul. Sa réponse sur le concierge le fit rire, même si pour le coup, ça n'allait pas vraiment l'aider.

- Je suis mal barré, alors…

Il s'était ensuite présenté en tendant une main à la jeune femme face à lui. Un sourire avait pris forme sur ses lèvres lorsqu'elle se présenta en retour. Il notait dans un coin de sa tête : Sio, voisine plutôt cool pour qui il vouera une reconnaissance éternelle pour ne pas l'avoir laissé seul sur le pas de la porte.

- Merci, c'est sympa. C'est sûr que je te dérange pas ?

Mais Siobhan s'était contentée de lui faire un signe de la tête en guise de réponse, alors Andreas récupéra son ampli et son carton les déposant dans l'entrée du nouvel appartement qu'il franchissait. Se redressant, il vit rapidement le petit animal se ramenait à toute allure dans l'entrée. Il adorerait avoir un animal, mais il n'était pas souvent chez lui, et puis il ne vivait plus seul. Cependant, Andreas pouvait éventuellement en offrir un à sa mère, qu'il viendrait voir régulièrement. C'était même un très bon plan, enfin elle risquait de faire une tête bizarre s'il lui ramenait un cochon.

- Tu sais que tu as une chance sur deux qu'il devienne énorme une fois adulte ?

Il avait vu ça à la télévision, un couple qui avait adopté un soi-disant cochon nain et qui avait fini par faire cinquante kilos à l'âge adulte. Un classique. Il s'avança dans le salon en s'asseyant sur le canapé. Levant la tête vers Siobhan, il ajouta.

- Je vais prendre comme toi, ce ne serait vraiment pas correct de refuser une telle offre, merci.

Et puis la bière, c'était tout à fait soft pour lui. Plus que le café qui le rendait hyper actif par moment. La voyant se servir, il se permit de faire la même chose en décapsulant une bouteille.

- C'est ça. Je suis là depuis hier. J'ai emménagé avec Espen et Aiden, peut-être que ça te dis quelque chose ?

Après tout, s'ils se croisaient tous régulièrement, il y avait moyen de connaître ses voisins, assez pour les saluer ou faire la fête de temps à autre. Buvant ensuite une gorgée de sa bière, il faillit avaler de travers en entendant la suite. Échappant un rire, il se remit à parler.

- Quoi, t'es flic ?

Après ce qu'elle venait de dire dans le couloir ? Il trouvait ça encore plus drôle. Baby Yoda se posa à ses pieds et Andreas tendit la main pour pouvoir le caresser.

- Toi, ça fait longtemps que tu habites ici ?
CODES c LITTLE WOLF.

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Jeu 2 Jan - 11:33
Franchement, ce voisin encore inconnu, me plaisait bien. Oh, pas physiquement ! J'avais déjà bien assez d'ennuis en la matière pour seulement m'en rajouter d'autres  quand bien même, je ne pouvais le nier, le dénommé Andréas étaient de ces beautés si éloignées des canons de mon milieu que, en d'autres circonstances, j'aurais bien tenter l'expérience. Mais, coucher avec ses voisins surtout de palier, était la pire des idées et une chose que je m'étais toujours interdite ! Comme quoi, même moi, j'avais des limites et un soupçon de bienséance contrairement à ce que ma réputation prétendait ! Quand il s'enquit, s'inquiéta presque de savoir s'il ne me dérangerait pas, je ne répondis pas mais mon rire parla sans doutes pour moi. Un haussement d'épaules et une clé tournée plus tard nous voilà dans mon antre. Avec mon bébé d'amour court sur pattes et avec un si joli groin. Celui que je caressais, accroupie devant lui quand mon regard se releva pour mieux venir trouver celui de mon invité.

«Je te dirais bien que s'il engraisse je le transformerais en saucisses mais... D'une part Aimé et Axel ne me le pardonnerait jamais... D'autre part, et même si je le nierais, je me suis attachée à cette bestiole ! Alors, s'il grossit... On lui donnera l'une des chambres encore vides ? »

Oui, là non plus je ne mentais pas. Mon appartement était sans doutes l'un des plus spacieux de tout le complexe et cela m'allait parfaitement. Quand nous l'avions acheté, Kieran et moi, nous pensions pouvoir former une famille. Un nuage de tristesse douloureuse qui traversa l'azur de mes yeux alors que je me relevais et allais me laver les mains pour ensuite nous ramener deux bières. Au moins Andréas ne m'avait pas demandé de l'eau ou, pire, un truc healthy ! De toutes façons, et alors que je regardais son matos de musicien, les mecs comme lui ça picole sec, non ? Me jetant sur un canapé, l'invitant à poser ses miches où il le pouvait et le souhaitait je levais ma bière à sa politesse alcoolisée que je saluais aussi de ces mots soupirés dans un rire

« Toi, tu me plais ! Si tu peux te descendre une bière à cette heure là je crois que je ne vais pas avoir le moindre mal à t'adopter ! D'ailleurs, puisque tu vas crécher en face : n'hésite pas à passer ici quand tu veux. Mon appart est du genre open door et open bar. Et mes collocs adorent voir de nouvelles têtes ! »

Pas sûr en fait mais après tout il fallait bien qu'eux aussi apprennent à sociabiliser ! Si j'y arrivais merde quoi ! Quand mon invité m'annonça le nom de ses collocataires je hurlais de rire.

«Espen ? Le mioche limite maladroit du ciné ? Ouais je le connais je suis cinéphile mais, tu vas rire, ça fait plus de cinq ans que je squatte ici et je ne savais même pas qu'on était voisins ! Putain va falloir faire une teuf tous ensemble pour fêter ça ! Et comme ça je mettrais une bobine sur le nom d'Aiden. »

Avais-je dit en me relevant et en allant chercher ce petit coffret que j'extirpais d'un placard de la cuisine et que je ramenais sans gêne dans le salon. Andréas s'étonnait que je sois flic ? Il n'était pas au bout de ses surprises. Un petit paquet d'herbe que je sortais et quelques secondes plus tard un cône que je portais à mes lèvres

«Hé ouais ! Je suis flic ! Je suis une pauvre gourdasse de gosse de riche qui a décidé d'envoyer chier sa famille et a enchaîné l'armée et la police maintenant. Et, ouais, je bedave. Je fais tourner ou tu passes ? »

Puis, attendant sa décision, le cône dans une main et ma bière dans l'autre, je jetais mes pieds sur la table basse entre nous et je répondais, presque nerveuse sur le coup.

«Mon mari et moi avons acheté cet appartement il y a cinq ans. Nous … voulions... Nous espérions y élever nos enfants à venir... » une boule à ma gorge « Mais l'armée n'est pas sans dangers et nous le savions. J'aurais pourtant jamais imaginé que je le perdrais ... » trop douloureux et ma bière déjà finie je me relevais pour aller en chercher d'autres et pour écraser cette larme que je sentais perler à ma joue. Lorsque je revins je repris ma place et demandais à mon tour « Et toi ? Raconte ! Pourquoi tu as emménagé dans le coin ? Et t'es musicien ? Tu joues où ? Mon meilleur pote est chanteur … enfin il joue Rocky dans le RPHS mais il chante quoi... Et apparemment sa future meuf est douée à la gratte aussi... Je vis cernée par les artistes ! Tu joues depuis longtemps ? »

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Dim 12 Jan - 19:04
You're kidding.
Siobhan & Andreas.

Andreas avait vraiment de la chance d'être tombé sur Siobhan dans le couloir. Il aurait tellement pu tomber sur pire. Quelqu'un qui l'aurait juste dévisager et qui aurait continuer son ascension vers son appartement. A New-York, des gens comme ça, on en croisait tous les jours. Il avait donc pris place sur le canapé parlant du petit cochon qui se baladait de sa maîtresse à Andreas qui lui tendait la main pour le caresser. Il adorait les animaux de manière générale et tendre la main était presque un réflexe chez lui lorsqu'il en voyait un venir à lui.

- Aimé et Axel sont tes colocs j'imagine ?

Elle lui proposa ensuite une bière et il accepta. Déjà parce que faire l'aller-retour de son ancien immeuble à celui-ci lui avait donner soif et puis on parlait tout de même de bière, c'était presque impossible de refuser. Andy leva donc sa bouteille pour la rejoindre en souriant puis il bu une gorgée.

- Parce qu'il y a une heure spécifique pour se descendre une bière ?

Parce que si c'était le cas, personne ne l'avait mis au courant. Il acquiesça ensuite en notant dans un coin de sa tête que s'il avait besoin de sucre ou tout autre chose, il serait où venir sonner. Il lui parla ensuite de ses colocs, parce que forcément, en vivant au même étage, ils avaient dû se croiser, mais à en croire ce que disait Siobhan ce n'était pas le cas.

- Vraiment ? Il est clair, qu'il va falloir remédier à ça. Y a du monde dans cet immeuble ?


Il bu une gorgée de sa bière qu'il aurait presque recrachée en apprenant que Siobhan était flic, mais pourquoi pas, après tout ? Les flics n'étaient pas tous obliger de tirer la tronche toute la journée. Par contre, cette fois-ci, il refusa.

- Je passe. Ce truc me rend dingue et après je vois double, mais je repasserai en fin de soirée.

Façon amusante de souligner le fait qu'il gardait ce genre de plaisir pour les fins de soirées, où il était sûr de rester sur place. La dernière fois qu'il avait fumé avant de monter sur scène, il s'était éclaté la tête en ratant une marche et il avait fini aux urgences. Il entendait encore parler par le fondateur de son groupe qui n'avait toujours pas digérer la pilule. Effectivement, ils n'avaient pas été payer, puisqu'il n'y avait pas eu de performance, autre que la gamelle mémorable d'Andreas. Leur conversation prit ensuite un tournant un peu plus sérieux lorsque Siobhan se confia sur son passé.

- J'en suis vraiment désolé.

Il ne savait pas trop quoi dire d'autre. Effectivement, l'armée n'était pas sans risque, mais c'était inutile d'en rajouter une seconde couche. Son regard suivi la jeune femme qui se leva sur salon pour aller à la cuisine puis revenir s'asseoir face à lui. Il essaya de reprendre un peu de contenance face à ce qu'elle venait de lui dire, mais parler de lui était définitivement plus facile pour le coup.

- J'ai emménagé parce que mon ancienne proprio m'a mis dehors. J'ai eu de la chance de tomber sur Espen.

Sinon, il aurait dû retourner vivre avec sa mère. L'angoisse, elle était vraiment gentille et il l'adorait, mais elle avait un esprit critique sur tout ce qu'il faisait et c'était juste insupportable plus d'une journée. Et sa petite sœur, ce n'était plus envisageable depuis qu'elle avait emménagé avec sa copine. Bref, Espen fut une vraie bénédiction pour lui.

- Ouais, je joue de pas mal d'instruments, mais surtout de la guitare. Je joue dans plusieurs bars, mais avec mon groupe on est régulièrement à l'affiche au The Outpost, tu connais ?

Andreas fronça légèrement les yeux avant d'ajouter.

- Ce mec me dit vaguement quelque chose, bah on le voit dans le métro. Y a genre une affiche géante de lui en boxer brillant. Faudrait être aveugle pour ne pas le reconnaître après ça.

Et pour ce qui était de sa copine, il l'avait peut-être déjà croisé, qui sait ?

- Depuis presque toujours. Mon père est luthier...Enfin était ? Bref, je sais pas ce qu'il fait aujourd'hui, mais c'est lui qui m'a tout appris.

Parce qu'ils n'avaient jamais eu l'argent pour qu'il puisse prendre des cours de solfège ou autre cours qui nécessiterait de payer un professeur. Il avait eu de la chance de tomber sur les bonnes personnes qui avaient su l'aider pour le chant ou ces conneries de solfège. Son père lui avait appris le reste. Il ne manquait plus qu'un manager les découvre enfin.
CODES c LITTLE WOLF.

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Mer 22 Jan - 15:56
« Ouais, ces deux énergumènes plutôt folkloriques dans leurs genres sont mes colocs. Et, accessoirement, comme des frères pour moi.  Voir comme des âmes sœurs mais le côté problématique et chiant des coucheries et des sentiments amoureux en moins. » puis alors que je m'esclaffais en pensant à tout ce que nous avions traversé ensemble eux et moi, je me calmais en descendant une longue gorgée de ma bière bien fraîche et ajoutais dans un clin d'oeil déjà complice avec celui que, pourtant, je ne connaissais que depuis quelques minutes à peine « Et sûrement les êtres les plus courageux pour parvenir à supporter depuis autant d'années la tornade que je suis. Plus difficile à vivre que moi je vois pas... si, mes parents ! Mais n'est-ce pas là le cas de tous nos vieux ?! »

Franchement, je suis très loin d'être de ces êtres qui ont besoin de croire en un Dieu ou un quelconque hasard pour tenter de prendre en mains leur vie. Pire, j'ai toujours farouchement rejeté ne serait-ce que l'idée que qui ou quoique ce soit puisse seulement décider pour moi. Alors, non, je ne remercierais pas un marionnettiste aussi intangible qu'improbable d'avoir ainsi mis sur ma route ce musicien que je prenais plaisir à découvrir. Il était amusant et, surtout, j'appréciais sa capacité à ne jamais me laisser le déstabiliser... bien que le mouvement qu'il eut en réalisant que j'étais des forces de l'ordre me fit franchement hurler de rire et lever ma bouteille à sa santé en un toast muet.

« Hé hé... Avoues que ça te la coupe de voir que les frics ne sont pas tous obèses, chauves ou chiants à en crever hein ? » propos jetés sans la moindre méchanceté et avec une bienveillance qui, je l'admets, me surprit moi-même tant elle m'était peu commune. Allant rechercher un autre pack car je savais déjà que celui-ci ne nous suffirait pas non plus je commentais sur les voisins et notamment l'adorable boulet maladroit d'Espen « J'aime beaucoup le môme qui t'a permis de venir trouver un toit parmi les zinzins de la résidence. Il est complètement étrange, parfaitement décalé en tout mais, j'avoue : je le kiffe ! » puis, haussant les épaules pour mieux souligner ces autres personnes au milieu desquelles nous vivions l'un comme l'autre je jetais « Je crois qu'Axel avait dans l'idée de lancer la mode de la fête des voisins. Vous n'aurez qu'à tous vous ramener et on découvrira ensemble à quoi ressemble les autres ? » un sifflet qui échappait de mes lèvres alors que j'éclatais mon pétard et j'ajoutais en me laissant glisser dans le canapé, les pieds sur la table basse « En plus comme je suis pas forcément la plus sociable des nanas j'suis pas contre connaître au moins déjà quelques têtes ! Comme ça si ça me gave je te fais un signe et on fonce chez vous ? Tu me joueras un morceau ? »

J'avais ri de bon cœur avant de me redresser sans dire un mot au refus d'Andreas de tirer sur mon joint que je gardais donc pour moi. Partis comme nous l'étions la fin de soirée arriverait bien plus vite que nous l'imaginions et, si j'avais bien saisi ses propos, alors il pourrait me rejoindre peu importe dans quelle planète je me serais emplâtrée d'ici là... Je ne relevais que d'un sourire le « désolé » qu'il m'offrit quand je me surpris à lui confier ma plus grande douleur. J'appréciais qu'il ne se répande pas en toutes ces choses et ces phrases que je n'avais que trop entendues et qui me sortaient par chacun des pores de la peau. Non, la douleur ne passait jamais ! Bande de cons... Quand il commença à me parler de sa passion, et visiblement son métier de musicien je posais mon joint et me redressais, littéralement et sincèrement intéressée. Et, quand le nom de l'Outpost franchit ses lèvres je bondis sur mes pieds comme une diablotine déjà un peu perchée et sautant hors de sa boîte

« Les Golden Dandelion ! C'est ça ?! Je savais que ton prénom me disait quelque chose ! Hazel m'a parlé de toi... à moins que ce ne soit son mec, le rocky en slip doré ? » riant de bon cœur une fois encore je me rassis et désignais du regard son ampli reposant encore dans mon entrée « Paraît que vous assurez un max ! Faudra que je passe vous écouter un soir prochain tiens... » puis, plongeant dans son regard, à lui qui semblait avoir autant de mal avec son histoire familiale que moi,  je demandais sans malice mais avec une curiosité réelle « Alors dis moi Andreas... C'est qui ta muse ? Paraît que tous les artistes en ont un.e alors qui est la source de ton inspiration ? »

Quoi ? Oui je suis indiscrète et alors ?! Nous étions voisins, je l'aimais bien et je lui avais confié mon plus grand secret ou presque alors je pouvais bien lui poser cette question ! Non ? Trop tard ! C'est fait...

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Ven 14 Fév - 19:45
You're kidding.
Siobhan & Andreas.

Il se mit à rire. Andreas aurait bien proclamé que sa mère était plutôt cool, mais elle lui faisait des scènes pour tout et n'importe quoi. S'il avait le malheur de ne pas répondre à un de ses messages, alors qu'elle savait qu'il ne travaillait pas, elle débarquait dans la demi-heure qui suivait. Elle était définitivement difficile à vivre et c'est bien pour cela que même en se faisant éjecter de son appartement, il avait vite trouvé le chemin d'un autre à son plus grand bonheur.

- Je n'aurais pas pu dire mieux.

Pour ce qui était de sa révélation, ouais il avait eu un choc et elle l'avait sûrement remarqué parce qu'elle était partie dans un fou rire qui le fit se sentir un peu bête. Il préféra boire de sa bière en levant les yeux brièvement au ciel.

- Bah ouais, c'est plutôt accrocheur le bon gros flic mangeur de donuts, mais je passe peut-être trop de temps à regarder les Simpson.

Puis Andreas haussa les épaules en souriant. Siobhan lui parla ensuite d'Espen et de son coté, il ne le trouvait pas du tout étrange ou décalé. Cela, faisait-il de lui quelqu'un de tout aussi étrange ? Cela restait à voir, mais il se contenta d'acquiescer tout en finissant sa bière. Il préféra répondre à son invitation.

- Compte sur mes colocs, et moi, je peux me charger des pizzas si tu veux.

Andy marqua une pause avant de reprendre.

- Avec plaisir, tu peux passer quand tu veux. Pas obligatoire que ce soit pour fuir une soirée.

La suite de leur conversation s'était faite un peu plus sérieuse et Andreas était quelqu'un qui avait beaucoup de mal à gérer le deuil, celui des autres encore plus que le sien. Il n'était pas mal à l'aise d'en parler, mais il n'avait pas les mots pour réconforter quelqu'un. Pour lui, c'était facile de dire à tout bout de champ que tout aller s'arranger, parce qu'au fond, personne n'en savait rien. Il était vraiment désolé de l'apprendre, mais il y avait de grandes chances pour qu'il ne soit pas celui qui arriverait à guérir ses plaies. Parler de lui, c'était plus simple et la nouvelle vague de questions venant de la part de Siobhan était reçu comme un soulagement pour le musicien. Un large sourire se dessina sur ses lèvres.

- Oui, c'est bien ça !

Il pointa ensuite Siobhan avec son index en ajoutant.

- Sûrement les deux, ils étaient là, la dernière fois que j'ai chanté. D'ailleurs, la petite Hazel se débrouille plutôt pas mal sur scène. Je compte sur toi pour me faire un retour. T'as l'air de pas mâcher tes mots, ou moins je sais que tu seras sincère, même si j'ai pas assuré.


Parfois, Andreas sentait qu'il avait été un peu plus en dessous que d'habitude. La fatigue, le manque d'envie ou juste la réflexion de se dire que tout cela ne servait à rien, faisait que parfois il était un peu moins performant et pourtant, on lui faisait des compliments en lui offrant à boire et c'était presque gênant de devoir faire semblant. Après tout, il était humain et avait aussi le droit de se foirer une fois ou deux. Souriant en coin, il regarda à son tour Siobhan dans les yeux avant de conclure.

-New-York bien sûr, comment pourrait-il en être autrement ?

Ce n'était peut-être pas la réponse qu'elle aurait espéré, mais New-York était vaste et il avait grandi dans ses rues. Son inspiration dépendant beaucoup de son environnement, des gens qu'il côtoyait, de son passé, de ses envies… Mais la vraie muse qui l'avait un jour insistait à écrire ses premières chansons était bien New-York.
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