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A découvrir Life happens, coffee helps ✘ Simon
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LIFE HAPPENS, COFFEE HELPS
Feat. SIMON CHATWOOD & DGEE SCOTT
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Allongée, le dos en contact presque direct avec la dalle de béton, les yeux perdus dans le vague derrière ses lunettes de soleil, Gabrielle observait le ballet des nuages, un morceau de Cat's Eyes résonnant dans ses oreilles. Sa main se rapprochant de son visage, jusqu'à ce que ses doigts viennent poser le rouleau de tabac entre ses lèvres et qu'elle relâche ensuite une volute qui semblait vouloir se mêler aux nuages du ciel newyorkais. La maison de quatre étages possédait un toit de béton totalement plat, une sorte de terrasse non aménagée sur laquelle elle venait passer du temps pour se vider la tête. Cette maison au cœur du quartier de Chelsea avait été une trouvaille qu'elle ne regretterait jamais, un quartier plutôt animé mais une rue calme, des voisins discrets, tout ce qu'elle recherchait tout en restant au centre de New York. A la base il y avait quatre appartements bien distincts, elle avait fait quelques travaux et modification avec sa décoratrice. Gardant un appartement avec son entrée distincte au rez-de-chaussée et les quatre étages lui étaient entièrement dédiés. Elle avait même fait transformer le sous-sol en studio de musique insonorisé afin de ne pas avoir de problème avec le voisinage.
Exhalant encore quelques volutes de fumée elle termina sa cigarette et se redressa doucement jusqu'à s'assoir et contempler les toits voisins et quelques silhouettes de bâtiments connus des touristes. Gardant son casque sur les oreilles elle retira ses lunettes de soleil en revenant dans le couloir et dévalant les étages jusqu'à se retrouver dans la cuisine. Jetant un regard à l'horloge elle esquissa un sourire, ne sachant pas encore s'il viendrait ou s'il se défilerait au dernier moment. Elle avait dû envoyer quelques messages à Tony avant qu'il accepte de débarquer chez elle, cela faisait bien des mois qu'elle ne l'avait pas vu bien qu'ils échangent toujours des messages régulièrement, il lui manquait, il leur manquait à tous mais elle s'était dit que faire des retrouvailles avec tout le groupe aurait été pour lui une sorte de traquenard sans doute.
Déposant son casque sur le plan de travail de la cuisine, elle ouvre en grand le frigo se rendant compte que faire quelques courses ne seraient pas du luxe, elle n'aimait pas trop ça, la chance de vivre à côté du Chelsea Market avait ses avantages, aux cours des années elle avait noué quelques contacte avec certains vendeurs et se forçait à y aller à l'aube dès l'ouverture pour éviter les familles ou les touristes, commençant à faire sa liste, elle fut tirée de son activité par le bruit de la sonnette. Dévalant les escaliers, elle observa à travers le système de surveillance que ce soit bien lui avant d'ouvrir en grand la porte. "Salut étranger, reste pas là, entre !" Une fois à l'intérieur elle referma la porte et le serra dans ses bras quelques longues secondes avant de le relâcher. Se dirigeant vers les escaliers qui menaient au premier étage, ouvrant la marche tout en jetant un regard à Tony par-dessus son épaule. "T'as une bien meilleure tête que la dernière fois que je t'ai vu, ça fait plaisir !" Arrivant dans la cuisine elle mit la machine à café en marche le regardant en souriant, ça lui faisait réellement plaisir de le revoir en chair et en os après tout ce temps.
Exhalant encore quelques volutes de fumée elle termina sa cigarette et se redressa doucement jusqu'à s'assoir et contempler les toits voisins et quelques silhouettes de bâtiments connus des touristes. Gardant son casque sur les oreilles elle retira ses lunettes de soleil en revenant dans le couloir et dévalant les étages jusqu'à se retrouver dans la cuisine. Jetant un regard à l'horloge elle esquissa un sourire, ne sachant pas encore s'il viendrait ou s'il se défilerait au dernier moment. Elle avait dû envoyer quelques messages à Tony avant qu'il accepte de débarquer chez elle, cela faisait bien des mois qu'elle ne l'avait pas vu bien qu'ils échangent toujours des messages régulièrement, il lui manquait, il leur manquait à tous mais elle s'était dit que faire des retrouvailles avec tout le groupe aurait été pour lui une sorte de traquenard sans doute.
Déposant son casque sur le plan de travail de la cuisine, elle ouvre en grand le frigo se rendant compte que faire quelques courses ne seraient pas du luxe, elle n'aimait pas trop ça, la chance de vivre à côté du Chelsea Market avait ses avantages, aux cours des années elle avait noué quelques contacte avec certains vendeurs et se forçait à y aller à l'aube dès l'ouverture pour éviter les familles ou les touristes, commençant à faire sa liste, elle fut tirée de son activité par le bruit de la sonnette. Dévalant les escaliers, elle observa à travers le système de surveillance que ce soit bien lui avant d'ouvrir en grand la porte. "Salut étranger, reste pas là, entre !" Une fois à l'intérieur elle referma la porte et le serra dans ses bras quelques longues secondes avant de le relâcher. Se dirigeant vers les escaliers qui menaient au premier étage, ouvrant la marche tout en jetant un regard à Tony par-dessus son épaule. "T'as une bien meilleure tête que la dernière fois que je t'ai vu, ça fait plaisir !" Arrivant dans la cuisine elle mit la machine à café en marche le regardant en souriant, ça lui faisait réellement plaisir de le revoir en chair et en os après tout ce temps.
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PIVETTE
@ Invité
L’invitation reçue, il a hésité. Pourquoi ? Pour la forme… enfin, il suppose que oui, parce que sincèrement, il avait été ravi et enthousiaste lorsqu’elle l’avait invité pour un café. Si se présenter chez Jane à l’improviste, mais bien préparé il avait été un peu réticent, même une fois devant chez elle, voir même une fois dans l’atelier, chez Dgee, il n’hésite pas. Sans doute parce que chez Dgee, il est invité. Jane ne l’avait pas invité. Il s’était imposé. Et puis Dgee ne lui avait pas fait parvenir de papiers de divorces. Non, au contraire, Dgee voudrait bien qu’il revienne, mais ça, ça ne se ferait pas aujourd’hui. Sans doute pas demain non plus. Quand, il ne le sait pas. Est-ce qu’il reviendra un jour ? Va savoir. Actuellement, il a des projets autre que The Rip. Des projet familiaux. Papa, c’est ok depuis toujours en ce qui le concerne. Maman, c’est gagné. Angus, c’est dans la poche. Thomas, par contre, c’est autre chose.
Il sonne à la porte, parce qu’il doute qu’elle entende s’il frappe, même de toutes ses forces. Il tire la langue à la caméra de surveillance. Comme il le fait toujours. Il n’a pas à attendre longtemps avant qu’elle n’ouvre la porte. Il constate que ça fait vraiment longtemps qu’il ne s’est pas retrouvé devant elle. Terriblement longtemps. Trop longtemps peut-être. Tellement qu’il ne dit rien. Il ne se serait jamais invité lui-même, comme il a fait avec Jane. Non. Il est le bienvenue chez Dgee.
- On ne t’as jamais dit de ne pas laisser entrer les étrangers ?
Mais il est plus que ravie de ne pas être vraiment un étranger. Oui, parce qu’un câlin de Dgee, c’est quand même très réconfortant. Il referme ses bras autour autour de son amie. Il aurait bien prolongé l’étreinte, juste pour le souvenir. Quand tout allait bien. Quand tout était si presque parfait. Oui, bon, parce que, faut pas se le cacher, y a rien de parfaitement parfait. Mais Tony adorait son presque parfait. Il avait adoré le presque parfait jusqu’à l’overdose. Et le pire, dans tout ça, c’est que si ce n’était pas de son petit coeur malade, il y plongerait à nouveau. Sans regrets, ni remords. Il faut dire aussi que son petit coeur est malade surtout parce qu’il a profité sans regrets et sans remords.
- J’ai une meilleur tête. Je vieillis. Je deviens encore plus sexy avec l’âge. Je tiens ça de mon père, dit-il en souriant, comme s’il était venu la veille.
Il tient ça se sa mère aussi, mais comme personne ne sait qui c’est, difficile de le dire. Enfin, si, maintenant il le sait. Mais ils sont peu nombreux à le savoir. Ce n’est pas quelque chose qu’on raconte à tout le monde. Pas actuellement. Pas déjà. En ce moment, il veut juste en profiter… profiter de sa nouvelle famille. Mais il doit quand même ne pas totalement négliger la famille qu’il s’est construite. Mais c’est mal parti, ça fait deux ans qu,il ne les a pas vu. Il les a abandonné depuis deux ans. Et pourtant, elle l’a invité et elle semble contente qu'il soit là. Peut-être que voir Dgee seul à seul est un premier pas vers autre chose.
- Alors ? comment ça va de ton côté ?FEAT @GABRIELLE SCOTT
@ Invité
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Ne jamais laisser entrer les étrangers. Elle avait envie d'en rire, c'est lui qui disait ça alors qu'à nos concerts il était souvent celui qui laissait venir tout le monde et n'importe qui en backstage, ok ici c'était chez elle et elle et ici elle ne laissait pas entrer monsieur et madame tout le monde, il n'y avait pas grand monde qui connaissait sa maison, sa famille, son entourage proche, le livreur qui faisait ses courses, sa femme de ménage, les conquêtes d'une nuit, elle ne les emmenait jamais ici. Cette maison c'était son temple, là où elle se sentait bien, en sécurité et surtout ici elle avait le contrôle, c'était elle la reine des lieux, elle et personne d'autre.
Elle éclata de rire lorsqu'il annonça qu'il tenait de son père pour ce qui était de devenir plus charmant avec les années. "Je ne me souvenais pas que ton paternel était aussi sexy mais si tu le dis, vu les années de plus qu'il a que toi, il doit être canon aujourd'hui !" Elle savait qu'il avait compris que sa remarque précédente était surtout en référence au fait qu'il était plus clean que les dernières fois, à la grande époque. Elle ne lui en avait jamais parlé mais elle avait encore dans le fond du crâne les images de Tony allongé sur son lit d'hôpital, des tuyaux au fond de la gorge et dans les veines, totalement inconscient. C'était cette vision là qui lui avait remis le cerveau en place deux ans plus tôt. Elle se souvenait encore avoir passé un coup de fil à sa mère pour lui demander de l'aider alors qu'elle était encore dans le couloir de l'hôpital, elle ne voulait pas finir dans le même état. Les pensées se bouscules alors qu'elle prépare le café, sortant deux tasses elle vient les poser sur la table et tire une chaise, faisant signe à Tony de s'installer lui aussi. Comment ça allait de son côté ? Elle crevait d'envie de lui dire qu'il leur manquait à tous, qu'il lui manquait à elle, qu'il devait revenir et qu'ils devaient reprendre la route ensemble pour être à nouveau cette famille de dingues qu'ils formaient tous les quatre. Mais elle ne dit rien, elle savait que lui en parler s'il n'était pas prêt, lui mettre la pression aurait l'effet inverse, il risquait de se braquer, de se refermer comme une huitre et de repousser encore plus le moment où The Rip serait à nouveau le quatuor qu'elle aimait tant.
Elle se releva, fit quelques pas dans la cuisine, farfouilla dans un bocal en verre et revint vers la table, posant à plat devant lui un petit jeton en cuivre gravé d'un triangle à l'intérieur duquel on pouvait voir le chiffre 2 en chiffres romains. Faisant le tour de la table, elle se plaça dans son dos, l'enlaçant et lui déposant un baiser sur la joue. "Je l'ai reçu la semaine dernière, c'est à toi que je le dois Tony ! C'est grâce à toi que je vais bien depuis deux ans !" Elle resta là encore quelques longues secondes, sans rien dire, avant de se redresser, desserrant son étreinte et allant chercher la cafetière italienne qui répandait une délicieuse odeur dans la cuisine. Servant les deux tasses devant eux. "Et toi ? J'ai croisé Jane l'autre jour, tu les as signés ces papiers ou toujours pas ?"
Elle éclata de rire lorsqu'il annonça qu'il tenait de son père pour ce qui était de devenir plus charmant avec les années. "Je ne me souvenais pas que ton paternel était aussi sexy mais si tu le dis, vu les années de plus qu'il a que toi, il doit être canon aujourd'hui !" Elle savait qu'il avait compris que sa remarque précédente était surtout en référence au fait qu'il était plus clean que les dernières fois, à la grande époque. Elle ne lui en avait jamais parlé mais elle avait encore dans le fond du crâne les images de Tony allongé sur son lit d'hôpital, des tuyaux au fond de la gorge et dans les veines, totalement inconscient. C'était cette vision là qui lui avait remis le cerveau en place deux ans plus tôt. Elle se souvenait encore avoir passé un coup de fil à sa mère pour lui demander de l'aider alors qu'elle était encore dans le couloir de l'hôpital, elle ne voulait pas finir dans le même état. Les pensées se bouscules alors qu'elle prépare le café, sortant deux tasses elle vient les poser sur la table et tire une chaise, faisant signe à Tony de s'installer lui aussi. Comment ça allait de son côté ? Elle crevait d'envie de lui dire qu'il leur manquait à tous, qu'il lui manquait à elle, qu'il devait revenir et qu'ils devaient reprendre la route ensemble pour être à nouveau cette famille de dingues qu'ils formaient tous les quatre. Mais elle ne dit rien, elle savait que lui en parler s'il n'était pas prêt, lui mettre la pression aurait l'effet inverse, il risquait de se braquer, de se refermer comme une huitre et de repousser encore plus le moment où The Rip serait à nouveau le quatuor qu'elle aimait tant.
Elle se releva, fit quelques pas dans la cuisine, farfouilla dans un bocal en verre et revint vers la table, posant à plat devant lui un petit jeton en cuivre gravé d'un triangle à l'intérieur duquel on pouvait voir le chiffre 2 en chiffres romains. Faisant le tour de la table, elle se plaça dans son dos, l'enlaçant et lui déposant un baiser sur la joue. "Je l'ai reçu la semaine dernière, c'est à toi que je le dois Tony ! C'est grâce à toi que je vais bien depuis deux ans !" Elle resta là encore quelques longues secondes, sans rien dire, avant de se redresser, desserrant son étreinte et allant chercher la cafetière italienne qui répandait une délicieuse odeur dans la cuisine. Servant les deux tasses devant eux. "Et toi ? J'ai croisé Jane l'autre jour, tu les as signés ces papiers ou toujours pas ?"
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PIVETTE
@ Invité
Il n’est pas venu souvent ici. Une fois ou deux. Ils ne sont pas souvent venu les uns chez les autres. Dans leurs maisons. Mais ils sont tous venu très souvent chez lui. Enfin, chez Jane et lui. Étonnamment, la maison Californienne de Tony avait assez de place pour qu'ils puissent pratiquer dans un lieu plus intime qu’un studio professionnel. Mais bon, après, ils possédaient tout le professionnel dont ils ont besoin. De mémoire, ça un peu changé, chez Dgee. Comme dans sa propre maison, il suppose… en tout cas, depuis deux ans, il se demande si bien des choses ont changé chez lui… et chez Jane… elle a redécoré ? Va savoir. Ah bon ? Elle doute du sex appeal de Pat Chatwood ?
- Oh, c’est juste parce que ça fait longtemps que t’as pas vu mon père. Ou que t’es encore trop jeune pour voir à quel point il est sexy... pour un type de plus de 60 ans, évidemment. Et il a ce sourire qui annonce une énormité. T’imagine comment je vais être une bombe à 80 ans ? J’te montre les photos de promo du prochain show de mon père, j’te jure… nan, ça va être weird…[/color] dit-il en rangeant son téléphone qu'il venait juste de sortir pour appuyer sa moquerie.
Il la suit jusqu’à la table et s’installe, observant un peu autour de lui et se demandant si ça risque pas de devenir awkward cette conversation au sujet de son père. Nan, il ferait peut-être mieux de parler de lui, plutôt, quoique ça risque d'être beaucoup plus intéressant si elle parle d’elle. Il n’a pas grand chose à raconter… enfin, si, peut-être, mais ça n’a rien d’intéressant. Sauf pour lui, bien sûr. Quoique même là, c’est tellement personnel. Elle revient et pose sur la table un jeton… évidemment, il reconnaît tout de suite ce que c’est, il a tant entendu les psy et les intervenants du centre où il a passé trop de temps lui faire miroiter ces jetons comme étant des victoires. Elle l’enlace et pose un baiser sur sa joue. Oh, alors elle a arrêté aussi ?
- Oh… Il est un peu mal à l’aise. Grâce à lui ? Non, c’est grâce à toi. T’as fait ça toute seule.
C’est surement pas grâce à lui. Parce qu’à part frôler la mort parce qu’il a agit en crétin, il n’a rien fait pour elle. Il n’était même pas là. Non, il a passé plusieurs jours à l’hôpital, et après il est allée en cure de désintoxication, pour ensuite apprendre que son petit coeur ne supporterait plus la coke et en reprendre revenait à jouer à la roulette russe. Alors il est allé se cacher, il a changé toutes ses habitudes et s’est éloigné de tout le monde parce que avoir le train de vie qu’il avait était impossible à tenir sans un boost artificiel. Il n’en a pas de jetons, lui. Parce qu’il ne fait plus parti d’aucun programme. Parce qu’il en avait marre de rendre des compte. Parce qu’il n’a pas choisit d’arrêter de consommer. Il n’a pas le choix, s'il veut rester vivant. Il n’a pas choisi d’arrêter de consommer, il a choisi de rester en vie. Il y a une différence. Mais il est ravi pour Dgee.
- Je suis fier de toi, dit-il, sincère, tout sourire.
Il évite soigneusement de toucher au jeton, convaincu que d’y toucher jetterait une malédiction sur les efforts de Dgee. Heureusement, elle change de sujet. Il saute sur le rebond, même si franchement, c’est pas plus plaisant de parler des tentatives de divorces de Jane. Mais au moins, ça, il est apte à encaisser et à l’affronter bravement.
- Oh, toujours pas. Et ce sera éternellement toujours pas. Jamais je vais les signer. Je lui ai dit que c’était pas très écologique tout ce gaspillage de papiers. Il n’avait pas vu Jane depuis deux ans, il lui avait tourné le dos à elle aussi. Je suis allée chez elle y a quelque jours… tu l’as vu souvent ?FEAT @GABRIELLE SCOTT
@ Invité
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Sa réponse elle s'y attendait, bien sûr qu'il ne voulait pas penser que ça puisse être grâce à lui qu'elle était clean aujourd'hui, et pourtant. Portant la tasse de café à ses lèvres, avalant une gorgée du liquide brulant elle attrapa le jeton et le fit jouer entre ses doigts avant de répondre. Un sourire sur le coin des lèvres elle soutenait son regard, comme pour lui montrer qu'elle était on ne peut plus sérieuse à ce sujet.
"Bien sûr que j'y suis pour beaucoup, j'ai dû demander de l'aide, ça a pas été facile mais c'est pas à toi que je vais l'apprendre … Mais quand je dis que c'est grâce à toi j'déconne pas Tony, t'as été mon déclic, j'ai jamais eu autant peur de ma vie que le jour ou t'as fait ton overdose, j'ai cru qu'on te perdait, et j'aurais fais quoi moi sans toi hein ?"
Elle était calme, le temps avait passé et elle avait eut des mois et des mois pour digérer tous ces événements aujourd'hui elle pouvait en parler sincèrement, même si elle n'en parlait pas à grand monde, elle avait toujours été cash et c'est pas avec Tony qu'elle allait tourner autour du pot ou prendre des pincettes. Après tout, c'est ce qu'on lui avait répéter encore et encore autant en désintox qu'avec son psy. Les non-dit il y a pas pire pour foutre en l'air l'esprit et les relations des gens. Elle avait adopté encore plus ce style de vie depuis deux ans. Elle ne se prenait plus la tête avec ce que l'un pourrait penser ou ce que l'autre pourrait imaginer, elle était cash, encore plus désormais.
Il n'avait pas besoin de le dire je voyais que ce sujet n'était pas son préféré mais c'est parce que qu'elle tenait autant à lui qu'elle avait envie de tout déballer, et aussi, un peu égoïstement pour elle pour pouvoir enfin retrouver son ami et parler de ce dont elle ne parlait jamais en général. "J'ai besoin de te dire tout ça, comme ça après c'est sorti et on en parle plus si tu veux pas. Quand j'ai réalisé que je pouvais te perdre à cause de cette merde, j'ai compris que moi aussi je pouvais y passer et que je pouvais pas faire ça à mes parents, pas après qu'ils aient déjà perdu ma sœur. T'avais des tuyaux partout, t'étais dans le cirage, j'ai cru que j'étais en plein bad trip." Tendant la main à travers la table pour attraper la sienne elle la serra doucement. "Que tu le veuilles ou non, que tu l'acceptes ou non, si je dis que c'est grâce à toi, c'est grâce à toi, y a pas à discuter !" Libérant sa main, elle avala une nouvelle gorgée de café, ponctuant sa phrase suivante d'un clin d'œil. "Et moi aussi je suis fière de moi !" Et pas qu'un peu, bien sûr les excès d'alcool et de sexe, ça elle n'était pas près de faire une croix dessus, mais au moins ce n'était pas le plus toxique pour son cerveau créatif. Depuis qu'elle avait arrêté elle avait renoué avec quelques pièces classiques qui avaient façonné son adolescence et ses années à Juilliard, elle avait un projet en court avec son père mais pour le moment elle n'avait pas envie d'en parler encore, rien n'était gravé dans le marbre après tout.
Tony et Jane c'était quelque chose ces deux-là, inexplicable pour elle, elle adorait Tony, elle appréciait beaucoup Jane mais il y avait un je ne sais quoi qu'elle n'avait jamais compris comment ils avaient fini ensemble, elle avait abandonné l'idée de comprendre leur couple un jour, eux-mêmes ne semblaient pas se comprendre. "Du gaspillage de papier oui effectivement ça doit être pour ça … Je l'ai croisée une fois par hasard, on a été prendre un verre, elle m'a invitée à ses vernissages, j'ai une de ses toiles d'ailleurs mais on ne s'est pas vraiment posées pour refaire le monde." Il l'avait enfin revue lui aussi, elle était curieuse d'en savoir d'avantage, tant qu'on parlait de ses amours à lui et pas de ceux de Dgee c'était préférable.
"Bien sûr que j'y suis pour beaucoup, j'ai dû demander de l'aide, ça a pas été facile mais c'est pas à toi que je vais l'apprendre … Mais quand je dis que c'est grâce à toi j'déconne pas Tony, t'as été mon déclic, j'ai jamais eu autant peur de ma vie que le jour ou t'as fait ton overdose, j'ai cru qu'on te perdait, et j'aurais fais quoi moi sans toi hein ?"
Elle était calme, le temps avait passé et elle avait eut des mois et des mois pour digérer tous ces événements aujourd'hui elle pouvait en parler sincèrement, même si elle n'en parlait pas à grand monde, elle avait toujours été cash et c'est pas avec Tony qu'elle allait tourner autour du pot ou prendre des pincettes. Après tout, c'est ce qu'on lui avait répéter encore et encore autant en désintox qu'avec son psy. Les non-dit il y a pas pire pour foutre en l'air l'esprit et les relations des gens. Elle avait adopté encore plus ce style de vie depuis deux ans. Elle ne se prenait plus la tête avec ce que l'un pourrait penser ou ce que l'autre pourrait imaginer, elle était cash, encore plus désormais.
Il n'avait pas besoin de le dire je voyais que ce sujet n'était pas son préféré mais c'est parce que qu'elle tenait autant à lui qu'elle avait envie de tout déballer, et aussi, un peu égoïstement pour elle pour pouvoir enfin retrouver son ami et parler de ce dont elle ne parlait jamais en général. "J'ai besoin de te dire tout ça, comme ça après c'est sorti et on en parle plus si tu veux pas. Quand j'ai réalisé que je pouvais te perdre à cause de cette merde, j'ai compris que moi aussi je pouvais y passer et que je pouvais pas faire ça à mes parents, pas après qu'ils aient déjà perdu ma sœur. T'avais des tuyaux partout, t'étais dans le cirage, j'ai cru que j'étais en plein bad trip." Tendant la main à travers la table pour attraper la sienne elle la serra doucement. "Que tu le veuilles ou non, que tu l'acceptes ou non, si je dis que c'est grâce à toi, c'est grâce à toi, y a pas à discuter !" Libérant sa main, elle avala une nouvelle gorgée de café, ponctuant sa phrase suivante d'un clin d'œil. "Et moi aussi je suis fière de moi !" Et pas qu'un peu, bien sûr les excès d'alcool et de sexe, ça elle n'était pas près de faire une croix dessus, mais au moins ce n'était pas le plus toxique pour son cerveau créatif. Depuis qu'elle avait arrêté elle avait renoué avec quelques pièces classiques qui avaient façonné son adolescence et ses années à Juilliard, elle avait un projet en court avec son père mais pour le moment elle n'avait pas envie d'en parler encore, rien n'était gravé dans le marbre après tout.
Tony et Jane c'était quelque chose ces deux-là, inexplicable pour elle, elle adorait Tony, elle appréciait beaucoup Jane mais il y avait un je ne sais quoi qu'elle n'avait jamais compris comment ils avaient fini ensemble, elle avait abandonné l'idée de comprendre leur couple un jour, eux-mêmes ne semblaient pas se comprendre. "Du gaspillage de papier oui effectivement ça doit être pour ça … Je l'ai croisée une fois par hasard, on a été prendre un verre, elle m'a invitée à ses vernissages, j'ai une de ses toiles d'ailleurs mais on ne s'est pas vraiment posées pour refaire le monde." Il l'avait enfin revue lui aussi, elle était curieuse d'en savoir d'avantage, tant qu'on parlait de ses amours à lui et pas de ceux de Dgee c'était préférable.
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PIVETTE
@ Invité
Elle se trompe. Elle confond les choses. Grâce à lui ? Non, surement pas. Il n’a rien fait pour ça. C’est pas comme si c’était voulu. Oh non, il aurait préféré que ça ne se produise jamais. Il sait aussi que tôt ou tard son coeur aurait flanché et que c’était nécessairement mieux comme ça, du moins pour sa longévité personnelle. Au moins elle reconnait qu’elle a fait beaucoup d’efforts et il ne peut qu’être d’accord. En effet, ça demande beaucoup d’efforts. IL le sait. Il sait aussi qu'il a effrayé tout le monde, puis au lieu de les rassurer, il les a complètement abandonnés. Il sait aussi qu’ils s’en seraient bien sorti quand même s'il était mort. Il ne l’est pas, heureusement pour lui, mais il n’a servit à rien durant deux ans et ils se sont parfaitement débrouillé.
- Tu t’en es très bien sorti, Dgee. J’étais pas là et tu as très bien avancé. Si j’étais mort, tu aurais survécu et sans doute fait exactement la même chose que maintenant. Tu te serais relevé et t’aurais continuée d’être aussi douée. Je n’ai aucun doute là-dessus.
C’est pas comme s’il était indispensable. Il est utile, The Rip, c’est certes tous les quatre, mais si un d’en eu venait à quitter, les trois autres se débrouilleraient très bien. Aucun d’entre eux n’est indispensable. Et encore moins lui. Il l’a bien prouvé depuis deux ans. The Rip continue de rouler à merveille, même s'il n’est pas là. Évidemment, il ne le dit pas à haute voix, parce qu’elle ne serait pas d’accord et maintenant, il est assez lucide pour comprendre que si les rôles étaient inversés, il protesterait aussi. La main de Dgee sur la sienne lui rappelle à quel point il s’est isolé et que de tels contact lui ont manqué. Il a toujours été tactile, à chercher la proximité, la chaleur des autres. Heureusement, le trois quart de Rip n’a jamais repoussé sa proximité. Il aurait sans doute été vexé. Leur contact lui manquait cruellement, mais il n’avait pas coupé les ponts pour rien. C’était cruellement vital. Toutefois, il y a quelque chose qu'il doit mettre au clair. C’est pas grâce à lui. Cette idée que ce soit grâce à lui sonne à ses oreilles comme un parjure.
- Non, Dgee, on va discuter, parce que c’est pas grâce à moi, c’est à cause de moi. Grâce à moi implique une volonté de bien faire mais ce n’est pas du tout le cas. C’est à cause de moi. Y’avait aucune volonté de ma part derrière tout ça. Il regarde Dgee. Je sais, je chipote sur les mots, mais c’est important les mots…
Il a toujours chipoté sur les mots. Même dans les chansons. Évidemment, il laissait les autres écrire comme ils le voulaient, mais pour sa part, il exprimait quelque chose et les mots étaient plus important que les rimes. Même la rythmique initiale était chamboulé par l'importance des mots, mais ça il disait que ça jouait sur le malaise et l’ambiance de la chanson. Malgré sa rigueur du rythme, il appréciait les dissonances qui rendaient la musique plus émotive.
- Je vais jamais t’empêcher de dire ce que tu as besoin de dire quand tu veux le dire. Je l’ai jamais fait et je ne le ferai pas. Même si c’est dur, même si je veux pas l’entendre.Il prend une gorgée de café, délicieux en passant. Ouais, moi aussi j’étais en plein badtrip, dit-il, tout sourire, mais il reprend un certain sérieux. C’est pas l'overdose d'héroïne qui a failli me tuer. C’est mon p’tit coeur que la coke a hypertrophié. C’est pour ça que je peux plus rien prendre. Parce que ça épuise mon coeur et j’ai pas envie de mourir. Et parce que Tony reste un petit comique et show off. Et ouais, je peux pas non plus faire ça à tous nos fans et au monde entier.
Et puis Jane. Dgee ne semble pas convaincue par l’intérêt écologique de Tony et elle a bien raison. Il n’en pense certes pas moins, que c’est du gaspillage inutile, mais ce n’est pas sa motivation première. Alors si Dgee n’avait pas vu Jane très souvent, tout comme tous les autres, Jane était donc restée bien seule… ou du moins elle n’avait pas fréquenté assidûment le cercle de Tony… elle avait le sien, mais quand même… lui même ne connaissait pas vraiment le cercle de Jane… et ceu qu’il ne connaissait pas très bien ne semblaient pas être vraiment très proche. Il se demandait bien ce que Jane avait pu faire, pendant deux ans, outre ses sorties publiques. Il évite toutefois d’émettre des hypothèses, au cas ou elles s'avéraient exactes.
- Oh, ok.
Mieux vaut changer de sujet. De toute manière, il ne savait pas trop quoi en penser encore. Il n’avait certes pas encore signé les papiers, ce qui était de bonne augure pour lui, mais ça ne garantissait pas la pérennité de son mariage. Il boit une gorgée de café. Non, il ne l’empêchera jamais d’aborder tous les sujets, mais ça ne signifie pas qu’il prendra part à tous les sujets.
- Et comment ça se passe avec le groupe ? Vous avez du nouveau matériel ? Un album prévu ?
Parce qu’il est convaincu que son absence n’a pas tari leur esprit créatif.FEAT @GABRIELLE SCOTT
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Ne pouvant s'empêcher de lever les yeux au ciel à ses paroles elle lâche un léger soupire. Elle sait pertinemment qu'avec lui c'est peine perdue, il est comme elle. Deux têtes dures qui ne sont pas du genre à céder quand elles ont une idée bien ancrée dans le crâne. Elle aime ce jeu avec lui elle sait que chacun d'eux veut avoir le dernier mot mais pour une fois elle capitule après avoir écouter ses explications. Grâce, à cause, pour elle le résultat est le même ils sont clean tous les deux depuis deux ans maintenant et leur santé n'en est qu'améliorée, après tout c'est la seule chose qui compte. Que ce soit son cœur ou un bad trip de trop le résultat c'est qu'il a fini à l'hôpital et que pour Dgee le voir dans cet état, s'imaginer à sa place, comateuse et relier à des machines, des tuyaux plein la gorge et les bras cette vision la hante plus qu'elle ne veut bien l'avouer. Jamais de toute sa vie elle n'avait ressenti une pareille peur. Même ce fameux onze septembre, quand elle avait vu la tour dans laquelle sa sœur travaillait, s'effondrer sur elle-même ce n'était pas de la peur qu'elle avait ressenti. Elle avait su tout de suite que c'était fini, c'était du désespoir, de la colère et l'incompréhension mais pas de la peur.
Elle l'écoute, elle hoche doucement la tête de haut en bas pour acquiescer en buvant quelques gorgées de son café. Continuer sans Tony. Il a beau dire ce qu'il veut elle sait que s'il avait passé l'arme à gauche le groupe aurait sans doute continuer mais elle n'en aurait pas été capable elle. Elle aurait sans doute tenu un moment avant d'exploser et de tout envoyer balader. Elle avait tenu parce qu'elle savait que même s'il était mal en point, il respirait toujours et Dgee doit être la seule à se persuader dès le premier jour qu'elle arrivera à faire revenir Tony dans le groupe. Que cela prenne des jours des semaines des années ou des décennies, elle s'y tiendra. Ils remonteront sur scènes ensemble que ce soit tous les deux ou avec le groupe au complet, il est impensable pour elle de faire une croix sur le talent de Tony. Dgee a la tête dure, mettez-lui une idée en tête et jusqu'à ce qu'elle l'aura accomplie elle n'y renoncera pas.
L'entendre dire qu'il ne veut pas mourir, même s'il en fait une boutade en parlant de ne pas pouvoir laisser tomber leurs fans aux quatre coins du monde. Elle ne peut s'empêcher de rire en secouant doucement la tête. "C'est sûr que si tu crèves, on aura les fans à dos et malgré nos fortunes on aura pas assez pour payer tous les dommages et intérêts qu'ils nous réclameront. Alors t'as intérêt à prendre soin de ta carcasse !" Le sujet change, elle sent que parler de Jane n'est pas non plus l'idéal elle sait que la demande de divorce il ne l'accepte pas. Elle aimerait l'aider à avancer mais elle n'a aucune idée de comment faire. Tant qu'il n'aura pas compris que c'est fini et qu'elle ne reviendra pas, il restera bloqué. Bien sûr Dgee aimerait que leur histoire s'améliore qu'ils puissent se retrouver mais elle avait cru comprendre que depuis deux ans Tony et Jane n'étaient plus du tout sur la même trajectoire de vie. Elle aimait bien Jane mais peu importe qu'il ait raison ou tord elle serait toujours du côté de Tony, il était sa famille et elle serait là pour lui, à la vie à la mort. "Tu as pu lui parler ? Elle est toujours aussi catégorique ou tu penses qu'il y a une chance qu'elle revienne sur sa décision ?" Tout ce que Dgee espérait c'est que Jane n'ait personne d'autre que ce ne soit pas ça la raison de la demande de divorce parce que là c'est clair que Tony n'aurait pas d'autre chance et malgré les hauts et les bas, elle savait qu'il l'avait dans la peau cette femme-là.
Le groupe. L'entendre demander des nouvelles lui donne le sourire, elle n'avait pas envie d'aborder le sujet tout de suite mais que ce soit lui qui questionne était de bon augure selon elle. Posant son coude sur la table et tapotant son menton du bout des doigts faisant mine de réfléchir. "Qu'est-ce qu'il y a de nouveau …. Voyons voir … Karl fait son Karl donc ça c'est pas nouveau … Angie fait du super bon boulot c'est pas nouveau non plus, pour le reste on bosse sur quelques nouvelles compo avec Edge, la vie de The Rip suit son court, on a quelques concerts agendés ces prochains mois. Mais je suis sur un autre projet dont j'aurai envie de te parler."
Ce projet elle ne l'avait pas encore évoqué, avec personne comme souvent pour tout ce qui touche à la musique c'est avec lui qu'elle a envie d'en parler en premier lieu. Son sens critique et ses idées elle les a toujours respectés et appréciées alors là ce petit projet parallèle cela faisait plusieurs semaines qu'elle avait envie d'en parler à quelqu'un.
Elle l'écoute, elle hoche doucement la tête de haut en bas pour acquiescer en buvant quelques gorgées de son café. Continuer sans Tony. Il a beau dire ce qu'il veut elle sait que s'il avait passé l'arme à gauche le groupe aurait sans doute continuer mais elle n'en aurait pas été capable elle. Elle aurait sans doute tenu un moment avant d'exploser et de tout envoyer balader. Elle avait tenu parce qu'elle savait que même s'il était mal en point, il respirait toujours et Dgee doit être la seule à se persuader dès le premier jour qu'elle arrivera à faire revenir Tony dans le groupe. Que cela prenne des jours des semaines des années ou des décennies, elle s'y tiendra. Ils remonteront sur scènes ensemble que ce soit tous les deux ou avec le groupe au complet, il est impensable pour elle de faire une croix sur le talent de Tony. Dgee a la tête dure, mettez-lui une idée en tête et jusqu'à ce qu'elle l'aura accomplie elle n'y renoncera pas.
L'entendre dire qu'il ne veut pas mourir, même s'il en fait une boutade en parlant de ne pas pouvoir laisser tomber leurs fans aux quatre coins du monde. Elle ne peut s'empêcher de rire en secouant doucement la tête. "C'est sûr que si tu crèves, on aura les fans à dos et malgré nos fortunes on aura pas assez pour payer tous les dommages et intérêts qu'ils nous réclameront. Alors t'as intérêt à prendre soin de ta carcasse !" Le sujet change, elle sent que parler de Jane n'est pas non plus l'idéal elle sait que la demande de divorce il ne l'accepte pas. Elle aimerait l'aider à avancer mais elle n'a aucune idée de comment faire. Tant qu'il n'aura pas compris que c'est fini et qu'elle ne reviendra pas, il restera bloqué. Bien sûr Dgee aimerait que leur histoire s'améliore qu'ils puissent se retrouver mais elle avait cru comprendre que depuis deux ans Tony et Jane n'étaient plus du tout sur la même trajectoire de vie. Elle aimait bien Jane mais peu importe qu'il ait raison ou tord elle serait toujours du côté de Tony, il était sa famille et elle serait là pour lui, à la vie à la mort. "Tu as pu lui parler ? Elle est toujours aussi catégorique ou tu penses qu'il y a une chance qu'elle revienne sur sa décision ?" Tout ce que Dgee espérait c'est que Jane n'ait personne d'autre que ce ne soit pas ça la raison de la demande de divorce parce que là c'est clair que Tony n'aurait pas d'autre chance et malgré les hauts et les bas, elle savait qu'il l'avait dans la peau cette femme-là.
Le groupe. L'entendre demander des nouvelles lui donne le sourire, elle n'avait pas envie d'aborder le sujet tout de suite mais que ce soit lui qui questionne était de bon augure selon elle. Posant son coude sur la table et tapotant son menton du bout des doigts faisant mine de réfléchir. "Qu'est-ce qu'il y a de nouveau …. Voyons voir … Karl fait son Karl donc ça c'est pas nouveau … Angie fait du super bon boulot c'est pas nouveau non plus, pour le reste on bosse sur quelques nouvelles compo avec Edge, la vie de The Rip suit son court, on a quelques concerts agendés ces prochains mois. Mais je suis sur un autre projet dont j'aurai envie de te parler."
Ce projet elle ne l'avait pas encore évoqué, avec personne comme souvent pour tout ce qui touche à la musique c'est avec lui qu'elle a envie d'en parler en premier lieu. Son sens critique et ses idées elle les a toujours respectés et appréciées alors là ce petit projet parallèle cela faisait plusieurs semaines qu'elle avait envie d'en parler à quelqu'un.
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PIVETTE
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Il blaguait, certes, parce qu’il a toujours eu cette bonne idée de blaguer ou d'ironiser comiquement à toutes les situations. Ça détendait les esprits, ça atténuait le dramatique. Il a toujours été mal à l’aise avec le dramatique. Le drama de surface, ok, il assume, mais les vrais drames, ça le rendait nerveux et inconfortable. Mais pourtant, s'il se moquait de tout, aujourd’hui, malgré les petits blagues ici et là, il conserve toutefois un air gravement concerné. Avec peut-être une pointe de culpabilité. Parce que oui, bon, il n’est pas tout à fait serein avec l’idée de les avoir abandonné, comme ça, mais il n’a pas eu le choix. C’était essentiel à sa survie à ce moment là et il n’est pas encore certain que renouer avec tout le monde lui serait bénéfique. C’est pour cette raison qu’il est avec Dgee aujourd’hui. Pour voir s’il sera capable d’encaisser. Elle est la première avec qui il parle depuis un peu plus de deux ans. Enfin, il avait revu Angelica à plusieurs reprises, mais comme il n’avait jamais vraiment cessé de la cotoyer, bien que c’était moins souvent, ça ne comptait pas. Et bon, concrètement, il savait Angie clean, et ce n’est pas Teddy qui lui donnerait envie de se faire un rail. Ça le contrariait aussi d’obliger Angie à mentir, mais jusqu’à maintenant et en ce moment, c’était nécessaire. Il pouffe de rire.
- Nan, vous inquiétez pas, ça n'engagera que la fortune du groupe, pas vos fortunes perso. Mais ouais, c’est clair, The Rip ferait faillite ! C’est pas du tout très égoïstement que je compte rester vivant, naaaan, c’est pour vous éviter la faillite. T’as vu comment je suis bon pour vous ?
Et évidemment, le sujet Jane est délicat. Il aimerait bien dire à Dgee que c’est dans la poche, mais il sait que non seulement ce serait mentir, mais en plus, il sait que ça ne serait pas convaincant. Mieux vaut qu'il joue la carte de la franchise, ça évitera qu'elle argumente. Ouais, bon, il n’est pas certain qu’elle argumenterait sur quoique ce soit, mais tout de même. Il préférait quand même argumenter sur sa perception des choses que sur un pur mensonge.
- Les deux je dirais. Elle est toujours catégorique, mais… je vais pas renoncer encore…
Il ne sait vraiment pas combien de temps il tiendra encore, mais… il fera le maximum. Il préfère ne pas insister sur les détails. La prochaine fois, peut-être. Il préfère changer de sujet et lui demande ce qui se passe pour les autres. Évidemment, ce serait mieux qu'il les voit tous pour leur demander comment ils vont, mais Il commence doucement avec Dgee. Celle qui est le plus susceptible de lui laisser le temps. Et comme il venait d’apprendre qu’elle avait cessé de consommer depuis presque aussi longtemps que lui, c’était signe qu’elle comprendrait. Mais aussi qu’elle est nettement plus forte que lui pour avoir réussi à continuer quand lui a dû s’éloigner de tout.
Evidemment que Karl fait son Karl, c’est ce que Tony préférait chez Karl. Lui-même, tout entier. Mais c’était aussi justement Karl qu’il redoutait de revoir le plus. Et Angie, pas de doute non plus qu’elle se débrouille à merveille. Il le savait déjà, mais il hoche la tête avec conviction. Et puis bon, il suivait toujours le blog d’Angie pour se tenir au courant, mais c’était pas pareil de demander à Dgee. Evidemment, il a posé la question du nouveau matériel, il sait qu'il y en avait surement, sans aucun doute, mais l’entendre de la bouche de Dgee avait quelque chose de… douloureux. Pas qu’ils ne pouvaient rien créer sans lui, mais il prenait soudainement la mesure du fait qu’il n’y avait pas participé. Il le savait, mais il s’en rendait compte que maintenant. Et s’il réussit à ne pas réagir tout d’abord, l’entendre ajouter qu’il y a quelques dates futurs de spectacles fige son sourire en un rictus amer. Ah ouais, il y avait eu des concerts, avant, mais il était occupé à autre chose, à sauver sa vie par exemple. Les date futures, c’était cruellement douloureux à entendre. Il plonge le nez dans sa tasse de café pour masquer sa la pointe d’envie. Mais il sait très bien que c’est sa faute. Comme l’a si bien dit Jane, il s’est infligé ça tout seul. Mais heureusement, Dgee parle d’un autre projet. Puis elle se tait. Il attend, parce que bon, elle a dit qu’elle avait envie de lui en parler. Il attend sagement quelques secondes, avant d’exploser d'impatience.
- Bon sang, Dgee ! Faut que je te supplie ? Parle ! Et non, ça n’arrivera pas ! Je ne vais pas te supplier. Alleeeeez, diiiiis-leeee !FEAT @GABRIELLE SCOTT
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L'humour comme arme de protection massive, c'était ça son truc à Tony, une sorte de marque de fabrique. Il pouvait déconner pour beaucoup de choses mais pour d'autres il était on ne peut plus sérieux. Il l'avait été lorsqu'il lui avait exposer sa vision des choses, c'était dit, ils avaient tous les deux pour donner leur version, tout deux campaient sur leurs positions mais au moins ils en avaient parlé à cœur ouvert, sans mauvais jeux de mots à propos de l'état de santé du palpitant de Tony. Tendant le bras vers le bout de la table, elle mit la main sur son paquet de cigarettes, en cala une entre ses lèvres et y bouta rapidement le feu. Il n'y avait que dans la cuisine et sur le toit qu'elle fumait, le reste de l'immeuble restait propre et sans odeur de tabac froid, les grandes fenêtres à un bout et l'autre de la cuisine permettaient de faire circuler l'air mieux qu'ailleurs. Elle laissa le paquet entre eux, est-ce que ça aussi il avait arrêté ? Tirant une taffe et relâchant ensuite une volute de fumée de côté elle lui décocha un clin d'œil … "Tu me connais j'pouvais pas arrêter la drogue, et la clope … ni l'alcool … ni le sexe … faut bien vivre tout de même !" Il la connaissait suffisamment pour savoir que même si l'alcool faisait toujours partie de sa vie, elle n'était pas celle du groupe qui en abusait le plus, ou alors moins souvent ou avec moins d'excès que les autres. Elle avait tout de même bien réduit sa consommation, il n'y avait pas trace d'alcool dans la maison, à part une bouteille de champagne dans le frigo, on ne sait jamais quand une bonne nouvelle peut arriver, il faut toujours être prêt à la fêter.
Jane. Là non plus elle n'allait pas poursuivre elle voyait à ses réponses courte qu'il n'était pas vraiment motivé à épiloguer trop longtemps sur ce sujet non plus. "T'as un mec bien Tony, si tu t'accroches et pas elle, ça va être difficile de lui ouvrir les yeux de force. Si elle doit revenir elle reviendra sinon … c'est elle qui perdra quelque chose !" Bien sûr elle savait qu'en deux ans, il avait pu se passer bien des choses dans la vie de chacun, et si durant deux ans Jane n'avait pas fait un pas vers lui, Dgee se doutait bien que pour elle c'était bel et bien fini mais après tout si Tony avait besoin de s'accrocher à cette illusion pour aller mieux et que ça ne lui faisait pas plus de mal, qui était elle pour le juger, il faisait ce qu'il voulait il était grand, majeur et vacciné, ou pas.
Elle éclate de rire en l'entendant excité comme un gamin pour qu'elle en dise d'avantage, un peu plus et on aurait presque dit Teddy quand Angie lui refuse quelque chose et qu'il tape du pied en balançant une multitude de s'il te plait !! Elle allait lui en parler bien sûr, elle ne savait pas par quel bout commencer mais ça lui tenait à cœur de partager ça avec Tony. "Bon si je t'en parle faut que je commence par le début … " prenant une nouvelle bouffée de nicotine à plein poumons avant de la relâcher "Ma mère a été beaucoup plus présente pour moi durant la désintox, j'ai pratiquement pas vu mon père pendant un an, je sais pas trop pourquoi, je sais qu'il a ses projets en Californie mais d'habitude il vient deux ou trois fois par année à New York, je sais pas s'il avait peur de me voir en manque … bref depuis six mois environ ça s'est arrangé, j'ai été passé quelques semaines chez lui, ma mère est venue avec et il m'a parlé d'un de ses projets sur lequel il aimerait que je bosse." Voyant le regard un peu intrigué de Tony elle continua sans le laisser poser de question "Pas en tant qu'actrice tu sais bien que ça c'est fini depuis bien longtemps, il bosse sur un court métrage, 27 minutes, il m'a demandé de faire la bande son. Tu te rends compte, depuis tout ce temps c'est la première fois de ma vie que mon père me demande quelque chose au niveau professionnel." Elle ne savait pas si elle touchait encore à la drogue s'il lui aurait fait la même proposition ou si c'était seulement maintenant qu'elle était clean qu'il avait confiance en elle à ce niveau, mais pour elle ça ne faisait pas de différence, bosser sur ce projet, pour son père c'était quelque chose d'important. "J'ai commencé à bosser là-dessus depuis que je suis rentrée de Los Angeles il y a une dizaine de jours, c'est très loin d'être abouti, j'ai encore deux mois devant mois pour peaufiner le truc mais si tu veux me donner ton avis sur ce que j'ai déjà fait, tu sais à quel point j'apprécie tes critiques !"
Jane. Là non plus elle n'allait pas poursuivre elle voyait à ses réponses courte qu'il n'était pas vraiment motivé à épiloguer trop longtemps sur ce sujet non plus. "T'as un mec bien Tony, si tu t'accroches et pas elle, ça va être difficile de lui ouvrir les yeux de force. Si elle doit revenir elle reviendra sinon … c'est elle qui perdra quelque chose !" Bien sûr elle savait qu'en deux ans, il avait pu se passer bien des choses dans la vie de chacun, et si durant deux ans Jane n'avait pas fait un pas vers lui, Dgee se doutait bien que pour elle c'était bel et bien fini mais après tout si Tony avait besoin de s'accrocher à cette illusion pour aller mieux et que ça ne lui faisait pas plus de mal, qui était elle pour le juger, il faisait ce qu'il voulait il était grand, majeur et vacciné, ou pas.
Elle éclate de rire en l'entendant excité comme un gamin pour qu'elle en dise d'avantage, un peu plus et on aurait presque dit Teddy quand Angie lui refuse quelque chose et qu'il tape du pied en balançant une multitude de s'il te plait !! Elle allait lui en parler bien sûr, elle ne savait pas par quel bout commencer mais ça lui tenait à cœur de partager ça avec Tony. "Bon si je t'en parle faut que je commence par le début … " prenant une nouvelle bouffée de nicotine à plein poumons avant de la relâcher "Ma mère a été beaucoup plus présente pour moi durant la désintox, j'ai pratiquement pas vu mon père pendant un an, je sais pas trop pourquoi, je sais qu'il a ses projets en Californie mais d'habitude il vient deux ou trois fois par année à New York, je sais pas s'il avait peur de me voir en manque … bref depuis six mois environ ça s'est arrangé, j'ai été passé quelques semaines chez lui, ma mère est venue avec et il m'a parlé d'un de ses projets sur lequel il aimerait que je bosse." Voyant le regard un peu intrigué de Tony elle continua sans le laisser poser de question "Pas en tant qu'actrice tu sais bien que ça c'est fini depuis bien longtemps, il bosse sur un court métrage, 27 minutes, il m'a demandé de faire la bande son. Tu te rends compte, depuis tout ce temps c'est la première fois de ma vie que mon père me demande quelque chose au niveau professionnel." Elle ne savait pas si elle touchait encore à la drogue s'il lui aurait fait la même proposition ou si c'était seulement maintenant qu'elle était clean qu'il avait confiance en elle à ce niveau, mais pour elle ça ne faisait pas de différence, bosser sur ce projet, pour son père c'était quelque chose d'important. "J'ai commencé à bosser là-dessus depuis que je suis rentrée de Los Angeles il y a une dizaine de jours, c'est très loin d'être abouti, j'ai encore deux mois devant mois pour peaufiner le truc mais si tu veux me donner ton avis sur ce que j'ai déjà fait, tu sais à quel point j'apprécie tes critiques !"
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PIVETTE
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Évidemment, Tony n’a pas tout arrêté non plus. Il continue de boire, moins, certes, parce que de toute manière il est tout seul la plupart du temps. Et il fume de temps en temps, mais il a toujours fumé de temps en temps. En général quand il joue autre chose que de la batterie, question d’habitude. Le drum occupe trop ses mains, quoi. Le paquet est en plein milieu de la table, comme une invitation. Ah ouais, quand il réfléchit, il fume… beaucoup ces temps-ci. Mais il a de quoi réfléchir, quoi. Et puis Dgee ne lui facilite pas la tâche à ne pas réfléchir. Au contraire. alors il se sert, sans lui demander, après tout, elle a mis le paquet entre eux, c’est une invitation. Il lui en refilera bien une plus tard.
- Non, pas tout en même temps. Petit à petit, j’arriverai par tout arrêter. Sinon, au final ça risque de me tuer.
Protéger son petit coeur. Lui rendre la vie plus facile, moins pénible, ne pas l’épuiser inutilement. Il sait bien qu’il aurait été préférable qu’il arrête tout en même temps, mais… mais il s’est isolé, lui-même et tenir tout tout seul aurait été impensable et impossible à atteindre. Et puis, il lui faut bien un exutoire à toute cette histoire de divorce… il le prend mal, très mal. Il comprend très bien ce que Dgee veut dire, Il comprend ce qu’elle fait. Elle essaie de le protéger, mais il ne veut pas être protégé de Jane. Il n’a pas à être protégé de Jane. Il sait ce qu,il fait. Enfin, il le croit.
- Si elle doit revenir, c’est pas la peine de divorcer, sinon, dit-il comme un enfant boudeur. Tenace et têtu. Il ne lâchera rien. Si elle perd, c’est que j’aurai perdu aussi. Et je suis pas un perdant, ajoute-t-il d’un ton assuré.
Non, il s’est toujours assuré de ne jamais perdre. Oh, il ne gagne pas toujours, mais il ne perd jamais. Il n’est pas certain de savoir exactement tout ce qui se passe. Jane a raison, il n’a pas vu des tas de choses, mais ça ne signifie pas qu’il n’en était pas conscient. Et il sait que ça n'a rien à voir avec lui personnellement. Il en est convaincu. Mais il est hors de question qu’il laisse tomber.
Dgee lui change les idées en parlant d’un projet. Un projet qu’elle lui annonce tout d’abord avec une pause dramatique. ouais, ok, un actrice quoi. Mais Ce changement de sujet, un truc nettement plus joyeux que son divorce est plus que bienvenue. Jadis, ils se seraient probablement fait quelques track et joué de la musique jusqu’à pas d’heure. Peut-être écrire une chanson ou deux. Mais là, ils boivent un café et fument des clopes… très sagement. Mais si l’histoire est longue il écoute attentivement, nettement plus concentré que son habitude, presque immobile, ce qui ne lui ressemble pas. Il tape généralement sur quelque chose pour produire un rythme et écoute distraitement les histoires plus longues, n’étant attentif que sur les mots principaux. Mais là, il se contente de gentiment tapoter l’anse de la tasse et il semble tout entendre et tout assimiler, parce qu,il sourit aux bons moments et concrètement, il réagit aux bons moments, lui qui a souvent eu quelques secondes de retard, le temps que son cerveau assimile.
- Mais c’est super ! Il sait ce que c’est que de travailler avec son père. Y a les bons et les mauvais côtés. Parlons des bons. Oh, oui ! Bien sûr que je veux entendre ! J’ai le droit de connaître le synopsis ou c’est secret ? Oh, je sais, joue et je vais essayer de deviner !
Il n’a pas vu Dgee depuis deux ans et évidemment, mieux vaut qu'ils fassent ce qu’ils aiment, la musique. Parce que parler de son divorce va lui plomber le moral et il sera pas très attentif.FEAT @GABRIELLE SCOTT
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Elle l'écoute attentivement lorsqu'il parle de leurs travers, lorsqu'il parle de Jane mais elle ne renchérit pas, elle a compris qu'il n'a pas envie de s'éterniser sur le sujet et elle respecte ça. C'est l'une des règles après tout, on parle oui mais on ne force pas à parler. Lorsqu'elle lui expose son projet professionnel et musical avec son père elle voit l'impatience sur son visage, elle en parle avec ferveur et elle voit que c'est contagieux il semble intéressé, il semble vouloir en apprendre davantage. "Je suis contente d'en parler à quelqu'un, j'avoue que je redoute d'en parler à Karl, il va encore paniquer et penser que je vais laisser tomber le groupe ou me plonger dans un projet solo. Mais tu le connais …" Bien sûr qu'il le connaissait, mais ce qu'il ne savait sans doute pas, c'est que depuis que lui était absent c'était pire, il avait eu peur que tout s'écroule quand Dgee était entrée en cure de désintox mais avait repris du poil de la bête lorsqu'elle lui avait bien montré qu'elle n'était absolument pas prête à quitter The Rip. Comment pourrait on vouloir quitter la famille que l'on s'est choisi ? Bien sûr qu'elle et Karl se prenaient la tête à tout bout de champ, mais c'était pour mieux se réconcilier ensuite, il avait ce don de la mettre hors d'elle mais de ne pas lui laisser l'opportunité de rester fâcher plus que quelques minutes, maximum quelques heures. C'était leur manière de communiquer bien à eux capable de s'insulter et de se balancer des je t'aime en moins de cinq minutes.
"J'peux pas trop t'en dire pour le moment, tu connais mon père, tant que le montage final n'est pas fait c'est secret défense ! Mais c'est sur une base de road movie de Seattle à San Diego, ramène-toi je te montre …" Sans vraiment attendre qu'il ne réagisse, attrapant son paquet de cigarette elle quitta la cuisine, redescendant d'un étage, puis ouvrant la porte du sous-sol où était aménagé son studio de musique et d'enregistrement. Ça avait été un joli chantier cette pièce mais en achetant cette maison elle voulait se sentir bien dans le voisinage et ne pas faire de vague alors une pièce insonorisée pour qu'elle puisse changer, jouer, de jour comme de nuit ça avait été un investissement indispensable. Une fois la porte refermée derrière eux, elle s'installa se rappelant que Tony n'était pas revenu depuis un bail et qu'il n'avait pas vu le nouveau matériel, faisant un grand geste en direction de la console de mixage elle lui décocha un grand sourire. "T'en penses quoi ? elle est belle ? Installe-toi, fais toi plaisir !" Bien sûr c'était du bon matos mais rien de comparable aux gigantesques tables de mixage des studios pros ou des salles dans lesquelles Tony faisait des merveilles au niveau technique pour leurs concerts.
Allumant l'ordinateur, elle fouilla dans les fichiers pour lancer l'une de ses maquettes les plus aboutie. Tout en pianotant elle lui en dit un peu plus. "Il voulait un fond classique avec influence rock, j'ai gratté ma harpe comme jamais depuis des mois. Dans le film le climat froid et gris du nord laisse peu à peu place au soleil californien, j'ai tenté de faire quelque chose en allant crescendo dans cette direction-là. Pour le moment c'est les débuts mais tu sais que pour moi ton avis est toujours super important donc vas y cash si c'est de la merde !" Lançant la maquette, elle s'adosse au mur et tire quelques bouffées sur sa cigarette en attendant le verdict de Tony.
"J'peux pas trop t'en dire pour le moment, tu connais mon père, tant que le montage final n'est pas fait c'est secret défense ! Mais c'est sur une base de road movie de Seattle à San Diego, ramène-toi je te montre …" Sans vraiment attendre qu'il ne réagisse, attrapant son paquet de cigarette elle quitta la cuisine, redescendant d'un étage, puis ouvrant la porte du sous-sol où était aménagé son studio de musique et d'enregistrement. Ça avait été un joli chantier cette pièce mais en achetant cette maison elle voulait se sentir bien dans le voisinage et ne pas faire de vague alors une pièce insonorisée pour qu'elle puisse changer, jouer, de jour comme de nuit ça avait été un investissement indispensable. Une fois la porte refermée derrière eux, elle s'installa se rappelant que Tony n'était pas revenu depuis un bail et qu'il n'avait pas vu le nouveau matériel, faisant un grand geste en direction de la console de mixage elle lui décocha un grand sourire. "T'en penses quoi ? elle est belle ? Installe-toi, fais toi plaisir !" Bien sûr c'était du bon matos mais rien de comparable aux gigantesques tables de mixage des studios pros ou des salles dans lesquelles Tony faisait des merveilles au niveau technique pour leurs concerts.
Allumant l'ordinateur, elle fouilla dans les fichiers pour lancer l'une de ses maquettes les plus aboutie. Tout en pianotant elle lui en dit un peu plus. "Il voulait un fond classique avec influence rock, j'ai gratté ma harpe comme jamais depuis des mois. Dans le film le climat froid et gris du nord laisse peu à peu place au soleil californien, j'ai tenté de faire quelque chose en allant crescendo dans cette direction-là. Pour le moment c'est les débuts mais tu sais que pour moi ton avis est toujours super important donc vas y cash si c'est de la merde !" Lançant la maquette, elle s'adosse au mur et tire quelques bouffées sur sa cigarette en attendant le verdict de Tony.
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PIVETTE
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Oh oui, la crainte incessante de Karl qu'on l’abandonne, il connaît. Il la connaît chez Karl, mais la reconnaît aussi chez lui, d’une autre manière. Il s’est retiré pour apprendre à revivre sans eux, pour ne pas succomber à leur influence. Bon, Dgee est clean depuis ce moment là, mais il ne le savait pas. Il avait besoin de ce moment tout seul, probablement. Mais maintenant, ça va. Il arrive à vivre avec lui même dans un environnement stable. Mais The Rip n’a jamais été stable. Ce qui le retient toujours de les retrouver, c’est à peu près la même chose que craint Karl, mais d’une autre manière. Ce n’est pas exactement l’abandon, pour sa part, c’est plutôt le rejet.
- Oui, je le connais, dit-il, presque tendrement.
Tout ça lui manque, étonnamment, quand on y pense, mais bon, c’était sa vie, avant, tout ça. Et maintenant, c’est très calme, et il est tout seul. Sa faute, il le sait. Il le sait très bien. Il avait besoin de ce recul, c’est évident. Mais il ne sait pas encore s’il est prêt à revenir. Dgee est super excitée de parler de ce projet. C’est toujours marrant de faire des projets solo. Enfin, tout ce qu’il a composé pour The Rip a commencé en solo, à vrai dire. Mais peut-être que lui, il en a un peu marre du solo. Oui, parce que sinon, pourquoi il serait venu voir Dgee ? Y’avait aucun risque, avec Angie et il a été totalement incapable de ne pas voir son filleul plus de quelques mois. Et de toute évidence, y a plus de risque avec Dgee non plus.
- Ah ouais, c’est pire que le miens sur un nouvel album. De toute manière, mon père se spoil tout seul, dit-il en rigolant.
Il suit Dgee à travers sa maison, tout en ne perdant rien de lieux. Il n’est pas venu ici souvent. Tellement peu souvent qu’il ne sait pas trop s'il y est déjà venu. Mais c’est peut-être quelques éléments de décor qu’il a déjà vu ailleurs ou dans les effets personnel de Dgee. C’est pas étonnant qu’il ne se souvienne pas des détails. Il ne devait surement pas être à jeun. Il ne l’a jamais été bien longtemps, à vrai dire. Ils descendent au sous-sol et pousse un sifflement admiratif quand il voit le studio qu’elle s’est fait construire au sous-sol. Que du matériel performant, rien de cheap. Par déformation professionnel, il cogne quelques coups de la jointure sur le mur tapissé, puis hoche la tête avec approbation. Il revient et examine la console avec envie. Il aimerait bien avoir ça chez lui. Elle est nettement plus moderne et petite que la sienne.
- Waw, tu t’es privée de rien ! Il a un sourire en coin. Tu sais comment t’en servir au moins ?
Il rigole et Dgee lance sa maquette. Il s’assoit et écoute sagement. Tant qu’à avoir accès à cette console, autant s’en servir. Cigarette entre les lèvres, il touche quelques boutons pour quelques ajustements qui n’ont l’air de rien, mais qui semblent soudainement envelopper les lieux. Il écoute encore quelques secondes, puis semble satisfait. Évidemment, c’est une maquette, ça risque de changer et donc les ajustements seraient à refaire, mais bon, il y a accès, alors autant en profiter.
- C’est pas de la merde, ça c’est sur. Je pense que même si tu voulais, tu serais incapable de faire de la merde. Tony a toujours eu une grande admiration pour Dgee. Pour Karl et Edge aussi d’ailleurs, mais pour Dgee en particulier. T’as raison, c’est joliment hivernal. Il se tait et semble concentré et il hoche la tête. Le rythme est cool, si c’est ambiance road trip, je pense que ça colle bien. Faudra tester en voiture, Enfin, tu pourras tester en voiture, se reprend-t-il, pour voir si ta soundtrack pourrait devenir la prochaine playlist de char.FEAT @GABRIELLE SCOTT
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Voir Tony comme un gamin le matin de Noël face à la console de mixage, ses yeux brillaient et rien que cela lui donnait le sourire, "Quitte à avoir son propre studio, autant que ce soit du bon matos ! C'est certain que je n'ai pas de l'or dans les doigts comme toi à ce niveau, personne ne t'arrive à la cheville !" Dès le début, le son du groupe avait été le meilleur tout ça parce que dans ce domaine, Tony était un perfectionniste et il a toujours voulu le meilleur pour lui, pour eux. Chacun dans le groupe avait ses points forts mais il fallait le reconnaitre, même si aujourd'hui ils avaient engagé quelqu'un d'hautement qualifié, cela n'avait rien à voir avec Tony. Elle est Karl se battaient constamment pour que tout soit parfait lors des enregistrements mais à chaque fois c'était pareil, ils se prenaient la tête avec le sound tech parce que ce n'était pas parfait, ce n'était pas comme ils en avait l'habitude, ce n'était pas pareil, ce n'était pas Tony !
Une fois la maquette lancée, elle reste silencieuse, elle le regarde œuvrer de sa magie sur la console et là elle réalise encore plus à quel point il leur a manqué, il lui a manqué à elle, Tony c'est ce magicien qui en poussant les bons boutons fait de quelque chose de bien, quelque chose d'extraordinaire. Elle n'a aucune idée de comment ça se goupille dans sa tête pour qu'il y arrive, elle a cravaché des heures pour essayer d'arriver à ce que lui en quelques secondes avait réussi à faire, il la connaissait par cœur, c'est comme s'il était entré dans sa tête et avait perçu le rendu qu'elle attendait. En quelques secondes elle était comme projetées quelques années en arrière, sur scène avec lui, a la voir en plein sound check en réglant deux ou trois petits détails qui faisaient toute la différence pour qu'ils donnent tous leur maximum et que tout soit parfait, comme ils l'aimaient. Après toutes ces années, ils se connaissaient tous par cœur, chacun savait ce que l'autre aimait, comment le micro de Karl devait être réglé pour qu'il ne parte pas en vrille, à quel angle l'ampli de retour d'Edge devait être dirigé pour qu'il soit au top … Alors qu'il lui donnait ses premières impressions elle s'approche à nouveau et se penchant sur lui elle passe ses bras autour de son cou, le serre et l'embrasse sur la joue. "Un jour je percerai à jour le secret de ton talent, j'sais pas comment tu fais pour savoir exactement comment je veux que ça sonne, si t'es dans ma tête, ne révèle pas tous mes secrets au monde entier d'accord ?" S'asseyant sur le siège à côté du sien elle le regarde en souriant. "Ça me manque tout ça, ça me manque de bosser avec toi, tu me manques Tony, promets-moi de pas re disparaitre de la circulation !" Bien sur qu'il manquait à tout le groupe, la vie de The Rip sans Tony ce n'était pas pareil, Angie faisait du super boulot mais elle n'est pas Tony, personne n'est Tony !
Elle savait pertinemment que bien qu'il reprenne contact avec elle, il n'allait pas reprendre son rôle tout de suite dans le groupe, elle avait envie de bosser à nouveau avec lui, elle avait besoin de cette collaboration, et ce projet solo c'était peut-être la solution pour qu'il s'y remette petit à petit, sans que cela se sache au grand jour pour le moment. "Je veux que mon père soit fier de moi pour ce projet et je veux lui montrer que je peux donner le meilleur pour son court métrage, tu serais tenté de bosser avec moi là-dessus ? Y aurait que toi et moi et pas d'autre pression que la deadline de mon paternel …"
Une fois la maquette lancée, elle reste silencieuse, elle le regarde œuvrer de sa magie sur la console et là elle réalise encore plus à quel point il leur a manqué, il lui a manqué à elle, Tony c'est ce magicien qui en poussant les bons boutons fait de quelque chose de bien, quelque chose d'extraordinaire. Elle n'a aucune idée de comment ça se goupille dans sa tête pour qu'il y arrive, elle a cravaché des heures pour essayer d'arriver à ce que lui en quelques secondes avait réussi à faire, il la connaissait par cœur, c'est comme s'il était entré dans sa tête et avait perçu le rendu qu'elle attendait. En quelques secondes elle était comme projetées quelques années en arrière, sur scène avec lui, a la voir en plein sound check en réglant deux ou trois petits détails qui faisaient toute la différence pour qu'ils donnent tous leur maximum et que tout soit parfait, comme ils l'aimaient. Après toutes ces années, ils se connaissaient tous par cœur, chacun savait ce que l'autre aimait, comment le micro de Karl devait être réglé pour qu'il ne parte pas en vrille, à quel angle l'ampli de retour d'Edge devait être dirigé pour qu'il soit au top … Alors qu'il lui donnait ses premières impressions elle s'approche à nouveau et se penchant sur lui elle passe ses bras autour de son cou, le serre et l'embrasse sur la joue. "Un jour je percerai à jour le secret de ton talent, j'sais pas comment tu fais pour savoir exactement comment je veux que ça sonne, si t'es dans ma tête, ne révèle pas tous mes secrets au monde entier d'accord ?" S'asseyant sur le siège à côté du sien elle le regarde en souriant. "Ça me manque tout ça, ça me manque de bosser avec toi, tu me manques Tony, promets-moi de pas re disparaitre de la circulation !" Bien sur qu'il manquait à tout le groupe, la vie de The Rip sans Tony ce n'était pas pareil, Angie faisait du super boulot mais elle n'est pas Tony, personne n'est Tony !
Elle savait pertinemment que bien qu'il reprenne contact avec elle, il n'allait pas reprendre son rôle tout de suite dans le groupe, elle avait envie de bosser à nouveau avec lui, elle avait besoin de cette collaboration, et ce projet solo c'était peut-être la solution pour qu'il s'y remette petit à petit, sans que cela se sache au grand jour pour le moment. "Je veux que mon père soit fier de moi pour ce projet et je veux lui montrer que je peux donner le meilleur pour son court métrage, tu serais tenté de bosser avec moi là-dessus ? Y aurait que toi et moi et pas d'autre pression que la deadline de mon paternel …"
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PIVETTE
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Bien sûr, il n’a de toute évidence pas perdu l’oreille. Dgee lui rappelle à quel point il est doué. Au moins, il n’a pas perdu ça. Il est toujours aussi doué. Elle a bonne oreille, elle aussi, alors il la croit. Elle n’aurait émis aucun commentaire si elle n’avait pas ressenti la différence.
- Effectivement, tant qu’à pouvoir se l'offrir, mieux vaut le meilleur. J’ai pas de place pour le meilleur, malheureusement. Il a un sourire. Ça n’a rien à voir avec les doigts, même si effectivement, je sais très bien m’en servir. À des tas de trucs, dit-il, tout sourire, le regard fixé sur les touches.
C’était ça, The Rip. Du travail d’équipe. Son boulot à lui, c’était un son parfait et un rythme impeccable. Au moins, aujourd’hui, il y arrive bien pour le son. Mais bon, c’est un studio, le son est déjà à son meilleur, sans les caprices du live. Chacun ses atouts. Peu importe la qualité du son si la qualité de la mélodie n’y est pas. C’est la force de Dgee, la mélodie. Ils n’atteignent la perfection que lorsqu’ils sont tous les quatre, à créer de concerts.
Dgee vient l’enlacer et lui colle un baiser sur la joue. Il sourit toujours. Tout ça lui a manqué, cette proximité avec Dgee. Avec Edge et Karl, aussi, ça lui manque. Et ça le terrifie en même temps. C’était peut-être une mauvaise idée de venir, peut-être qu’il n’était pas encore prêt. C’est aussi rassurant que terrifiant. Il essaie de se raisonner, de faire bonne figure.
- Nan, c’est le boulot d’Angie, ça. Et pis si je suis dans ta tête, je t’assure que c’est seulement dans la partie qui traite l'oreille, promis. J’écoute, c’est tout. Tout est une question de son et de vibration. D’écoute et de ressenti, précise-t-il, un peu pour lui-même. Il hésite. Moi aussi ça me manque. Et cette perspective le terrifie en même temps. Je ne promet rien, mais je vais pas disparaître encore. J’irai pas aussi loin en tout cas.
Et elle lui propose de participer à la création musicale de l’oeuvre de son père. Est-ce qu,il est tenté ? Mais clairement. Et pis la pression, que ce soit du deadline de papa Dgee ou non, c’est pas vraiment ce qui pourrait l’inquiéter. Et pourtant.
- Non, dit-il, sèchement, avec assurance.
Assurance nécessaire pour être certain d’avoir dit non et pas oui. Ça lui arrive, à Tony, de penser une réponse mais d'en prononcer une toute autre à voix haute. Et il est généralement le premier surpris. Mais il sait très bien qu’un non aussi catégorique risque de froisser Dgee. Et avec raison. Il semble hésiter, avant de chercher ses mots.
- Enfin, oui… mais non… je veux dire… oui, je serais tenté, mais c‘est non. Je peux faire tout ce que tu veux avec le son, mais je peux pas participer à bosser là-dessus. Ton père te l’a proposé à toi. Pas à The Rip. Pas à moi. Tu viens de dire à quel point c’est important pour toi, alors faut que tu le fasse toute seule. Il hoche la tête. Enfin, toute seule, je veux dire la création. Mais si t’as besoin de mes doigts pour quoique ce soit, t’as qu’à demander. J’ai beaucoup de temps libre, en général.
Il espère qu’elle ne le prendra pas mal, mais il ne peut décemment pas participer à la création de ce projet. Il peut exécuter, par contre, ça, il n’y voit pas d’inconvénients. De toute manière, il n’est même pas certain de pouvoir créer quelque chose, actuellement.FEAT @GABRIELLE SCOTT
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Elle ne peut s'empêcher de sourire lorsqu'il dit que son talent n'a rien à voir avec ses doigts même s'il sait bien s'en servir. C'est ce qu'elle aime avec Tony, le fait qu'une phrase balancer innocemment puisse avoir un sens totalement déplacé dans un esprit comme celui de Dgee. Parfois il fait exprès bien sûr, mais parfois il ne s'en rend même pas compte, ou alors c'est elle qui a l'esprit mal tourné, ça c'est fort possible aussi ! Elle se pince les lèvres, se forçant à ne pas rétorquer pour ne pas balancer une connerie.
Être dans cette bulle insonorisée avec lui c'était comme s'ils étaient seul au monde comme quand ils finalisaient les morceaux du groupe avant qu'Edge débarque et ne fasse des merveilles avec sa magie qui donnait la touche finale à l'ambiance sonore. Une vague de nostalgie s'abattit sur elle et elle resta silencieuse quelques instants alors qu'il plaisantait disant que révéler les secrets personnels c'était le boulot d'Angie. Ça c'est clair, elle était la meilleure dans ce domaine, mais les "secrets" qu'elle offrait au monde étaient ceux que les membres du groupe lui donnaient leurs bénédictions et puis c'était juste assez pour satisfaire les fans sans pour autant être des secrets d'état non plus. Pourtant elle en avait des sujets sur lesquels elle pourrait les faire chanter si elle le voulait, mais nous aussi … si je saute, tu sautes aussi !
Lorsqu'elle l'enlace, l'embrasse elle a l'impression que rien n'a changé et retrouve cette sensation de familiarité qu'elle partage avec lui depuis des années et des années. Pourtant la dernière fois c'était il y a deux ans, alors qu'il était sur ce lit d'hôpital, des tuyaux partout et totalement dans les vapes, il ne s'en souvenait sans doute pas mais pour elle, l'image était gravée dans sa mémoire. D'après ses dire à lui aussi tout cela lui manquait, l'entendre dire qu'il ne pouvait rien promettre la fit sourire. Avant il aurait sans doute juré sur tout ce qu'il avait de plus cher, mais aujourd'hui il était sincère, il ne pouvait pas savoir ce qui se passerait et ne faisait pas de fausses promesses, elle en savait quelque chose, l'honnêteté était une des premières choses qu'on nous impose en désintox. "Je vais te mettre une puce pour pouvoir te tracer si tu te fais la malle !"
Sa réaction, sa réponse un peu sèche la fit se redresser un peu sur son siège mais en entendant son argumentaire elle se radoucit c'était bien ce qu'elle avait imaginé, elle savait que lui parler de boulot allait le faire tiquer mais elle avait du mal se faire comprendre. "Ce que j'te propose c'est justement de faire marcher ta magie pour moi une fois que j'aurai fini le tout, ou par segment, la création de c'projet c'est mon truc, je tiens à montrer à mon paternel ce dont je suis capable, j'suis douée je le sais et il va véritablement s'en rendre compte. Mais avec mon talent de création et ton talent pour le son, ce projet peut décrocher un oscar !"
Se penchant sur la console, elle éteint l'ordinateur, après tout il n'était pas venu pour ça, et elle avait compris que parler boulot c'était sans doute encore trop frais pour lui, elle ne voulait pas le faire fuir, tout sauf ça. Elle venait de le retrouver, elle n'avait aucune envie de le voir tourner les talons et disparaitre dans la nature trop rapidement. Se relavant et ouvrant la porte, elle l'invite à remonter à l'étage, alors qu'il la suit, elle se retourne, une ou deux marches d'escaliers au-dessus de lui, pointant son doigt sur son visage comme pour le gronder, un sourire au coin des lèvres. "Et si tu continues à proposer tes doigts pour quoi que ce soit … je vais prendre ça pour une invitation …"
Être dans cette bulle insonorisée avec lui c'était comme s'ils étaient seul au monde comme quand ils finalisaient les morceaux du groupe avant qu'Edge débarque et ne fasse des merveilles avec sa magie qui donnait la touche finale à l'ambiance sonore. Une vague de nostalgie s'abattit sur elle et elle resta silencieuse quelques instants alors qu'il plaisantait disant que révéler les secrets personnels c'était le boulot d'Angie. Ça c'est clair, elle était la meilleure dans ce domaine, mais les "secrets" qu'elle offrait au monde étaient ceux que les membres du groupe lui donnaient leurs bénédictions et puis c'était juste assez pour satisfaire les fans sans pour autant être des secrets d'état non plus. Pourtant elle en avait des sujets sur lesquels elle pourrait les faire chanter si elle le voulait, mais nous aussi … si je saute, tu sautes aussi !
Lorsqu'elle l'enlace, l'embrasse elle a l'impression que rien n'a changé et retrouve cette sensation de familiarité qu'elle partage avec lui depuis des années et des années. Pourtant la dernière fois c'était il y a deux ans, alors qu'il était sur ce lit d'hôpital, des tuyaux partout et totalement dans les vapes, il ne s'en souvenait sans doute pas mais pour elle, l'image était gravée dans sa mémoire. D'après ses dire à lui aussi tout cela lui manquait, l'entendre dire qu'il ne pouvait rien promettre la fit sourire. Avant il aurait sans doute juré sur tout ce qu'il avait de plus cher, mais aujourd'hui il était sincère, il ne pouvait pas savoir ce qui se passerait et ne faisait pas de fausses promesses, elle en savait quelque chose, l'honnêteté était une des premières choses qu'on nous impose en désintox. "Je vais te mettre une puce pour pouvoir te tracer si tu te fais la malle !"
Sa réaction, sa réponse un peu sèche la fit se redresser un peu sur son siège mais en entendant son argumentaire elle se radoucit c'était bien ce qu'elle avait imaginé, elle savait que lui parler de boulot allait le faire tiquer mais elle avait du mal se faire comprendre. "Ce que j'te propose c'est justement de faire marcher ta magie pour moi une fois que j'aurai fini le tout, ou par segment, la création de c'projet c'est mon truc, je tiens à montrer à mon paternel ce dont je suis capable, j'suis douée je le sais et il va véritablement s'en rendre compte. Mais avec mon talent de création et ton talent pour le son, ce projet peut décrocher un oscar !"
Se penchant sur la console, elle éteint l'ordinateur, après tout il n'était pas venu pour ça, et elle avait compris que parler boulot c'était sans doute encore trop frais pour lui, elle ne voulait pas le faire fuir, tout sauf ça. Elle venait de le retrouver, elle n'avait aucune envie de le voir tourner les talons et disparaitre dans la nature trop rapidement. Se relavant et ouvrant la porte, elle l'invite à remonter à l'étage, alors qu'il la suit, elle se retourne, une ou deux marches d'escaliers au-dessus de lui, pointant son doigt sur son visage comme pour le gronder, un sourire au coin des lèvres. "Et si tu continues à proposer tes doigts pour quoi que ce soit … je vais prendre ça pour une invitation …"
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PIVETTE
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Ouais, ils lui manquent, ses amis. En fait, ils sont sans doute plus que des amis. En même temps, il ne sait pas trop. Outre Dgee, Karl, Edge et Angie, il n’a jamais vraiment eu d’amis. Beaucoup de connaissances, des tas de gens qu'il apprécie pour leur boulot, ou juste pour le plaisir, mais des amis comme eux, non, il n’y a qu’eux. Et Jane. Mais Jane, c’est particulier. Elle est son épouse, le lien est différent. Ça n’a rien à voir avec la musique, rien à voir avec le son.Comme un chien perdu , dit-il en pouffant de rire.Nan, ça va aller. Je suis venu, c’est… c’est un bon début. Pour l’instant ça va.
Ouais, même après deux ans où il avait refusé de les voir, il éprouvait cette même impression de familiarité. Avec Dgee du moins. Avec Angie, la question ne se posait pas, il avait continué de la voir, à quelques reprises. Mais c’était plus fréquents depuis qu’il avait emménagé à New-York. Nécessairement, ils sont plus près. Mais à vrai dire, celui qu’il redoute le plus de revoir, c’est Karl. Cette idée le terrifie actuellement. Il a accepté de revoir Dgee parce que c’est Dgee et parce qu'il s’est dit que peut-être que ça allait lui donner un coup de fouet. Mais juste à y songer il sent son coeur accélérer et dans sa condition, c’est pas recommandé. C’est d’ailleurs pour ça qu’il ne doit plus toucher à la coke.
Oh, alors il a de toute évidence mal interprété sa demande d’aide. Il ne lui demandait ps d’aide à la création, mais juste pour travailler le son après la création. Ah oui, c’est beaucoup mieux. C’est moins dérangeant. Moin… comment dire… troublant pour lui. Mais oui, balancer le tout pour que tout soit parfait, ouais, il veut bien. Alors il lui offre un sourire et hoche la tête.C’est beaucoup de pression de gagner l’oscar, mais pour toi je veux bien. En fait, j’avais jamais songé à envisager quoique ce soit pour un oscar. Mais un d’entre nous peut y arriver, c’est bien toi. Enfin, non, ce serait plutôt Edge, mais uniquement parce qu’il en a fait plus souvent. Le défi est intéressant à relever.
Tous les prix de musique, ils en avaient eu pas mal, déjà, surtout à leur début, puisque plus tard, quand on habitue les gens à la perfection, il s’attendent toujours à plus, mais actuellement, il est difficile d’être plus que parfait. Et puis les gens aiment changer d’air aussi et puis The Rip n’attire pas nécessairement la clientèle la plus commerciale, mais tout de même. Dgee le travail ici étant techniquement terminé pour le moment, Dgee éteint la console et le reste de l’attirail, puis ils remontent vers le rez-de-chaussée. Évidemment, comme elle est devant lui, il se surprend à la reluquer et lorsqu’elle se tourne et prend un ton de reproche amusé, il croit d’abord que c’est pour ça, se demandant comment elle a pu le voir faire, supposant qu’elle s’en doute, tout simplement, mais non, c’est pour autre chose. Il semble à la fois penaud, avant qu'une légère surprise marque son visage. Puis il semble tout saisir. Il lève les mains en signe de capitulation.C’est pas une invitation, c’est une offre. Et puis c’est toi qui a parlé de mes doigts magique en premier , dit-il avant de regarder le doigt pointé sur lui.C’est pas poli de pointer les gens, comme ça , ajoute-t-il avant de faire semblant de lui mordre le doigt.FEAT @GABRIELLE SCOTT
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Lorsqu'elle lui explique le fond de sa pensée quant à une collaboration pour le projet de son père, qu'il se radoucit elle ne peut s'empêcher de sourire, l'idée de travailler à nouveau avec lui, même si pour le moment ce n'est pas pour The Rip, c'est déjà énorme pour elle. Bien sûr dans un coin de sa tête ce qu'elle souhaite c'est qu'ils forment à nouveau leur quatuor de génies, que leur famille se retrouve et que toute redevienne comme avant, même si elle sait que rien ne sera plus jamais comme avant, elle garde l'espoir qu'à deux ils seront plus fort pour se soutenir et rester clean malgré les tentations. Mais elle ne lui en parlerait pas, pas avant qu'elle ne le sente prêt à les rejoindre. Si au moins elle pouvait les réunir et qu'il fasse à nouveau partie de leurs vies à tous, même s'il ne reprenait pas encore la musique ce serait déjà un exploit. Elle comptait bien demander un coup de main à Angie pour ça, après tout un diner tous ensemble, il ne pourrait sans doute pas refuser et puis il y aurait bientôt l'anniversaire de Teddy ce serait une bonne occasion de tous se réunir.
Savoir que Tony lui filerai un coup de main pour son projet la comblait, elle avait déjà bien avancé mais savoir qu'il fallait qu'elle termine pour qu'il puisse bidouiller le tout pour qu'ils en fasse à deux un produit fini et prêt à être soumis à son père, elle adorait ça ! Rien que pour ça, sa journée était réussie. Bien sûr que niveau musique de film Edge était le plus qualifier, mais Tony était celui qui entrait le mieux dans sa tête et savait ce qu'elle voulait faire transparaitre dans ses compositions. Et comme Tony l'avait dit quelques minutes plus tôt, ce n'était pas un projet de The Rip que son père lui avait demandé, mais une œuvre créée par elle. Si elle voulait impliquer Tony pour le mixage et quelques arrangements c'était son choix, mais la création sortait uniquement de son esprit créatif.
Dans les escaliers, le surplombant, elle avait le sourire aux lèvres lorsqu'il fit remarquer que c'était elle qui avait commencé à parler de ses doigts, l'espace d'un instant elle avait l'impression que c'était comme avant que tous les deux déliraient en se cherchant un peu, le regardant lever les mains elle leva les yeux au ciel alors qu'il fit semblant de vouloir mordre son doigt pointé sur lui. Redescendant d'une marche elle s'approcha un peu plus. "Vouloir mordre les gens non plus c'est pas très poli, surtout après m'avoir matée, crois pas que je t'ai pas vu !" S'approchant davantage en attrapant son col elle plaque ses lèvres une brève seconde contre les siennes avant de se retourner et remonter les escaliers lui balançant un "Vas-y admire !"
Remontant jusqu'à la cuisine, elle attrapa son paquet de cigarette, en cale une au coin de ses lèvres et, après s'être hissée sur le plan de travail face à la fenêtre, y met le feu en regardant arriver Tony. "Alors ? t'as profité du spectacle ?"
Savoir que Tony lui filerai un coup de main pour son projet la comblait, elle avait déjà bien avancé mais savoir qu'il fallait qu'elle termine pour qu'il puisse bidouiller le tout pour qu'ils en fasse à deux un produit fini et prêt à être soumis à son père, elle adorait ça ! Rien que pour ça, sa journée était réussie. Bien sûr que niveau musique de film Edge était le plus qualifier, mais Tony était celui qui entrait le mieux dans sa tête et savait ce qu'elle voulait faire transparaitre dans ses compositions. Et comme Tony l'avait dit quelques minutes plus tôt, ce n'était pas un projet de The Rip que son père lui avait demandé, mais une œuvre créée par elle. Si elle voulait impliquer Tony pour le mixage et quelques arrangements c'était son choix, mais la création sortait uniquement de son esprit créatif.
Dans les escaliers, le surplombant, elle avait le sourire aux lèvres lorsqu'il fit remarquer que c'était elle qui avait commencé à parler de ses doigts, l'espace d'un instant elle avait l'impression que c'était comme avant que tous les deux déliraient en se cherchant un peu, le regardant lever les mains elle leva les yeux au ciel alors qu'il fit semblant de vouloir mordre son doigt pointé sur lui. Redescendant d'une marche elle s'approcha un peu plus. "Vouloir mordre les gens non plus c'est pas très poli, surtout après m'avoir matée, crois pas que je t'ai pas vu !" S'approchant davantage en attrapant son col elle plaque ses lèvres une brève seconde contre les siennes avant de se retourner et remonter les escaliers lui balançant un "Vas-y admire !"
Remontant jusqu'à la cuisine, elle attrapa son paquet de cigarette, en cale une au coin de ses lèvres et, après s'être hissée sur le plan de travail face à la fenêtre, y met le feu en regardant arriver Tony. "Alors ? t'as profité du spectacle ?"
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PIVETTE
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Tant de choses se sont passés depuis deux ans et pourtant, ils réagissent tous deux comme s’ils s’étaient vu la veille. Comme si tout ça c’était inutile. Comme si le fait qu’il les ait abandonnés plus de deux ans n’avait pas d’importance pour Dgee. Et durant quelques minutes, il y avait cru aussi. Mais c’est faux. C’est important. Il savait qu’avec Dgee, ce serait sûrement plus facile. Il n’avait pas su que Dgee avait tout arrêté. Angie ne lui avait pas dit. Il ne lui avait pas demandé. Peut-être se serait-il montré s’il avait su ? Sans doute, oui, mais aurait-il été prêt à le faire ?
Non, tenter de mordre les gens, c’est pas très poli. Mais il n’a jamais été très poli et son sourire faussement innocent ne trompe pas Dgee. Elle le connaît trop ce sourire. Quoiqu,il y a un quelque chose de plus… de moins… de plus concret ? Mais chez Dgee aussi, ça se manifeste. Elle est à jeun aussi. Et pourtant, ce baiser le ramène plus de deux ans en arrière, quand tout était tellement merveilleux. Enfin, quand il croyait que tout était merveilleux. Est-ce qu’elle croyait la même chose ? Et pourtant, il sait maintenant que ça n’avait rien de siiiiiiii merveilleux. Mais ça en avait l’apparence. Ça lui suffisait, semble-t-il.Oh, c’était qu’une menace, j’ai pas mordu. Et j’ai pas osé essayer de me le faire croire. Et pourtant, il est super doué pour croire n’importe quoi. Surtout lui-même.C’est moins marrant si tu vois rien.
Il a toujours préféré les plaisirs partagés plutôt que les plaisirs à sens unique. Autant se faire plaisir tout seul, dans ce cas. Et pis bon, les plaisirs solitaires, ça fait de temps en temps, mais pas trop souvent. Maintenant sobre et lucide, surtout, tout lui semble avoir des défauts et n’est pas aussi bien que ça lui semblait. Enfin, pas Dgee, parce que de visu, constate-t-il, c’est tout aussi bien, sinon plus que dans son souvenir. Il esquisse un sourire quand Dgee l’invite à regarder sans se gêner. Ça ne le gêne pas de toute manière, mais avec cette invitation, il évite l’inconfort de se demander s’il ne va pas offusquer quelqu’un. Enfin, c’est pas comme s’il croyait que Dgee allait se vexer pour ça, mais bon. Alors il la laisse prendre un peu d’avance et profite du spectacle avec plaisir. Puis il monte à son tour, un sourire qu’il pourrait qualifier de satisfait. Sincèrement, il est heureux d’être là. Il ricane lorsque, ayant rejoint Dgee, elle lui demande s’il a profité du spectacle.
-Trop court, mais que de la perfection , affirme-t-il, mais il disait ça des show aussi, la plupart du temps.
Est-ce qu’il trouverait tous les concerts aussi bref qu’avant, maintenant ? Il y a beaucoup d’appréhensions dans tout ce que ça implique de recommencer la vie de The Rip. Des choses vont devoir changer, parce qu'il a changé… par fondamentalement, mais dans tout ce qui faisait de sa vie, sa vie. Souriant, il se rassoit là où il était avant qu’ils ne descendent. Son sourire s’efface un peu. Il semble réfléchir, puis hésiter, puis il hausse les épaules.
-Comment t’arrives à t’en passer dans la routine des show ? Des tournées ?
Parce que sincèrement, il sait que pendant des années, la coke lui a permis de tenir le rythme infernal des tournées et des concerts.FEAT @GABRIELLE SCOTT
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[justify]Fumant tranquillement sa cigarette relâchant quelques volutes en direction de la fenêtre entrouverte, elle sourit en redescendant du plan de travail et plaçant une main sur son cœur fit une simagrée de révérence lorsqu'il parla de perfection. Lorsqu'il revient s'asseoir elle attrapa une bouteille d'eau et vint s'asseoir en face de lui. Versant une rasade d'eau dans sa tasse de café vide avant de l'avaler d'un trait. Elle l'observe, il semble en pleine réflexion et elle ne sait pas ce qui lui passe par la tête alors elle attend quelques secondes et il l'interroge, comment elle se passe de drogue dans leur vie de rockstar, en concert, en tournée. Elle ne pensait pas qu'il lui demanderait ce genre de chose, pas aussi rapidement mais après tout, aujourd'hui ils sont clean tous les deux et l'une des premières règles c'est d'être honnête.
"J'vais pas t'mentir, ça a pas été simple au début !" C'était le plus parlant des euphémismes, son retour avait été un calvaire, elle avait peur de tout, elle avait même fait quelques crises d'anxiété avant de remonter sur scène. "J'ai vraiment eu peur d'y retourner, j'avais peur que les efforts fait en désintox soient foutu en l'air si je me laissais tenter et si je replongeais. Mais la chance que j'ai eu c'est que j'étais pas seule. Tu connais les autres, on a beau s'engueuler on est une famille et quand ça va pas c'est sur sa famille qu'on peut s'appuyer."
Se servant un nouveau verre d'eau, le portant à ses lèvres elle en avale une gorgée et continue. "Edge a été génial dès le début, à me surveiller du coin de l'œil pour être sûr que j'prenne rien, il venait même fouiller dans mon sac quand il m'voyait stresser, juste pour s'assurer que j'tenais. Les premiers mois Angie m'suivait même jusqu'aux toilettes pour m'surveiller. Les dessins de Teddy, et ce gamin qui te regarde avec ses grands yeux pour te demander pourquoi t'étais malade et si tu vas mieux … j'sais pas, j'avais pas envie de le décevoir." Ces trois là avaient été une sorte de bénédiction, des anges gardiens qui s'inquiétaient de sa santé physique et mentale. Elle n'avait pas parlé de Karl pour le moment, même si elle savait bien que c'était sans doute celui qui inquiétait le plus Tony s'il décidait de les rejoindre. Il n'avait pas besoin de le lui dire elle le connaissait trop bien. "Les réunions, et j'ai recommencé à voir mon psy plus souvent, parce que j'voulais pas non plus que j'devienne un poids pour les autres, alors oui je leur parlais quand ça allait ou quand ça n'allait pas mais parfois, parler à quelqu'un d'extérieur ça fait vraiment du bien." C'est sûr que depuis deux ans, son psy avait eu fort à faire avec elle, mais elle le payait bien assez pour qu'il l'écoute donc elle n'avait pas vraiment de scrupules à le déranger. "Pendant quelques mois ma mère est venue vivre ici avec moi parce que c'est quand j'étais seule que la tentation était la plus grande, les crises, elle m'a vue dans des états … mais sans elle je pense que j'aurais replongée." Passant la main dans ses cheveux elle soupire avant de rester silencieuse quelques longues secondes. "Karl … putain Karl lui ça a été quelque chose …" Elle avait été étonnée, presque décontenancée par ses réactions au début. "Il était distant au début, j'avais l'impression qu'il osait rien m'dire de peur de m'casser comme si j'étais une p'tite chose fragile. Et puis un jour en répète on s'est pris la tête, on s'est engueulé et ça m'a fait du bien, on a parlé et franchement il a eu peur, pour toi, pour moi, que le groupe s'arrête, qu'on le laisse, tu sais comment il est … Mais il fait gaffe et quand il consomme il le fait en douce, depuis deux ans je crois que j'ai dû le voir une seule fois. Je crois qu'il a surtout peur d'être la cause d'une rechute, mais c'est parce qu'il nous aime."
Ça c'est pour le côté humain … mais même si sa question était à la base pour le quotidien du groupe, pour la vie de tournée, la création sans doute. Alors qu'à ses débuts elle avait commencé à consommer pour s'ouvrir l'esprit, pour trouver l'inspiration et être encore meilleure qu'elle ne pensait l'être. Aujourd'hui elle se sentait encore plus libre, encore plus créative, elle avait retrouvé un nouveau souffle et se sentait encore plus investie qu'avant. "T'as entendu ce que je t'ai fais écouter tout à l'heure … tout ça sans drogue, c'est une sorte de nouvelle manière de penser, de créer et je t'avoue que j'adore ça, j'ai l'impression que mon cerveau, mon esprit est encore plus créatif et j'adore ça !"
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PIVETTE
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Silencieux, Tony écoute attentivement Dgee. Après tout, s’il lui a posé cette question, c’est que ça lui importe. Après tout, il vient de comprendre qu’elle a arrêté à cause de lui, mais elle, elle est restée. D’ailleurs, il détourne le regard et fixe sa tasse... de café plus très chaud maintenant, mais ça n’a jamais empêché Tony de finir sa tasse. Il ne gaspille pas de café. Presque jamais. Évidemment, il sait que ça n’est pas un reproche, elle raconte simplement sa version, mais oui, il suppose que c’est vrai, qu’on peut s’appuyer sur la famille, même si c’est la famille qu'on s’est choisi. Il sait très bien qu’il aurait dû leur faire confiance. Mais non, lui, il s’est détourné de sa famille.
Oui, c’est bien le genre d’Edge... l’air absent, mais plutôt groundé lorsqu'il s’agit des autres. Pareil pour Angie, mais ça, il le sait. Il n’a jamais cessé de voir Angie… non, c’est faux, il ne l’a pas vu pendant des mois, le temps de sa désintox. Il n’a vu personne, outre son père. Mais elle est la première à qui il a parlé, peu de temps après sa sortie. Dès son premier passage à New-York. Parce qu'il est le parrain de Teddy, il ne pouvait pas l’abandonner, même si concrètement, à l’âge qu’il avait, ses souvenirs disparaîtront un jour. Mais lui, il se souvient. Au moins, il l’a vu plus souvent depuis l’automne dernier. De quoi se rattraper un peu. Un minimum. Du moins post absence. Parce que bon, avant, Tony a toujours été aux petits soins avec Teddy. Depuis tout bébé.
Dgee et lui avaient vécu les choses différemment. Tony comprend, à l’écouter, qu’ils n’ont pas non plus les mêmes appréhensions, ni tout à fait les mêmes enjeux. Et de toute évidence, ils ne vivent pas non plus la même chose. Oui, il a pu le constater, ses créations clean sont merveilleuses. Mais ses créations ont toujours été merveilleuses. Comme celles de Karl et d’Edge. Eh ouais, il n’a jamais douté que Karl soit quelque chose. Ouais, concrètement, c’est lui qu'il appréhende le plus de revoir. Parce qu'il sait que ce sera difficile à expliquer. Parce qu'il sait que Karl, en général, est difficile à faire changer d’avis si ça va à l’encontre de ce qu’il pense pour le mieux pour le groupe. Alors actuellement, tous les doutes de Tony au sujet du groupe, justement, lui font craindre le pire.
-T’as toujours été doué et une brillante créatrice. Il tapote nerveusement sur sa tasse, faisant tinter son alliance sur la céramique.Je suis désolé de ne pas avoir été là…
Elle s’en était bien sortie, sans lui, de toute évidence. Et il est convaincu que tous les autres aussi. Il ne peut s’empêcher de ressentir une pointe de… de quoi au juste ? Jalousie ? Peut-être de l’envie aussi. Elle avait réussi à trouver la force de se replonger dans une routine sans flancher. Il comprend le principe d’une nouvelle routine dans l’ancienne, mais il a eu une certaine routine, chaotique, certes chaotique vue de l’extérieur, mais pour lui, c’était toujours la même chose et il adorait ça. Il sait qu’il n’y arrivera pas.
-Mais je crois pas que j’aurais pu te supporter à quoique ce soit. Je crois que je t’aurais nuit plus qu’autre chose.
Et pourtant, Tony a toujours été celui qui s’assure que tout le monde est ok. Outre Karl, il était souvent le dernier debout et souvent, au matin, on le retrouvait parmi les épaves de la veille, s’assurant que les squatteurs trop ivre ou trop stone pour repartir respirent toujours. Il y avait pourtant eu quelques événements tragiques et il était toujours le premier à réagir et à tenter l’impossible, mais il n’était pas docteur. Que ça lui arrive, à lui, il ne s’y attendait pas. Il s’était cru prudent. Alors ne pas avoir été là pour Dgee, ça lui pesait. Même si concrètement, il ne pouvait pas être là, du moins pas au début parce qu'il était dans le même état qu’elle. Heureusement, sa mésaventure avait permis à Dgee de s’en sortir avant qu’il ne soit trop tard. Il n’est pas certain qu'il aurait arrêté si le contraire s’était produit. Il aurait sans doute fait comme Karl, après tout. Il aurait seulement été plus attentif à ne laisser aucune trace.FEAT @DGEE SCOTT
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Elle parle, encore et encore, lui exposant sa vision de son retour après sa détintox, sa vision de son quotidien tout en continuant de côtoyer des gens qui consomment de la drogue alors qu'elle, elle reste clean. Bien sûr des gens ont tenté de la convaincre de quitter le groupe, de s'éloigner des personnes qui pourraient la faire replonger. Mais ce que ces gens ne comprennent pas, ne peuvent même pas concevoir c'est que sans eux, sans ces personnes qui sont les plus importantes à ses yeux, c'est ça qui risquerait de la faire replonger. La musique, The Rip, c'est ça qui fait qu'elle reste clean, elle veut leur montrer que même sans toucher à la drogue elle peut être aussi douée qu'avant, peut-être même plus douée qu'avant. Elle sait au fond de son être que si on lui avait enlevé Karl, Edge, Angie ou Tony, elle ne serait plus de ce monde, elle n'aurait pas supporter. À quoi bon rester clean si c'est pour être séparée des personnes qu'on aime le plus au monde.
Même si elle parle elle observe et voir Tony qui détourne son regard, qui se concentre sur sa tasse presque vide et son café plus chaud du tout, elle se lève et ramène la cafetière qui était restée enclenchée, la posant sur la table pour qu'il puisse se servir s'il le souhaite. Lorsqu'elle fait mention de son travail de création en étant clean, il argue qu'elle a toujours été douée, s'excusant ensuite presque nerveusement de ne pas avoir été là. Attrapant sa main au travers de la table elle la serre à nouveau dans la sienne. "Tony, tu me manques mais on a ça en commun et justement j'peux comprendre mieux que les autres qu'on avance tous à notre propre rythme face à la désintox. T'as pas à t'excuser, tu devais t'occuper de toi en premier, et même si j'aurais apprécié avoir de tes nouvelles, j't'en veux pas, il faut que tu t'mettes ça dans le crâne !"
Elle lâche sa main pour se resservir du café et porte le breuvage encore chaud mais plus bouillant à ses lèvres, elle lui sourit gentiment en reposant la tasse lorsqu'une fois de plus il dit qu'il n'aurait pas été à la hauteur, arguant même qu'il aurait pu lui nuit. "Peut-être mais c'est du passé maintenant, il faut qu'on avance toi comme moi ! Et si tu souhaite revenir avec nous, tu sais qu'on sera tous là pour toi, et pour être passée par là, je te montrerai le chemin, mais le principal c'est que toi, et ton cœur vous alliez bien." Leur raison d'arrêté avait été différente certes, il avait arrêté parce que s'il continuait il allait y passer à cause de son cœur. Elle n'avait pas dû arrêter à cause de problème de santé mais qui dit que si elle avait continué elle n'aurait pas eu d'autre problème elle aussi ? Elle avait décidé d'arrêté et lui avait été obligé. Mais aujourd'hui ils en étaient au même point, ils étaient clean tous les deux et c'était ce qui était important dans l'esprit de Dgee.
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PIVETTE
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Dgee ramène la cafetière sur la table, mais Tony n’y touche pas. Pas tout de suite, du moins. Ouais, il sait tout ça, mais quand même, il les avait abandonnés, non ? Raisonnablement, il savait très bien qu,il restait, encore, loin pour arriver à trouver un moyen de s’en sortir, ou du moins de ne pas y retomber. Le hic c’est que être raisonnable, il n’y était pas habitué. Et de toute évidence, c’est pas son truc. Il n’a jamais été raisonnable. Il n’a toujours été que ressenti et émotions. Étonnamment, malgré sa vie totalement éclatée, ce ressenti et ces émotions ont toujours été plutôt positives et ça faisait son bonheur. Être raisonnable le rendait craintif.
-J’espère que tu m’en veux un peu, sinon je vais penser que tu t’en fiche quand même un peu. Il hoche la tête.Et j’ai saisi, la théorie, mais je ne le ressent pas encore…
Il pouvait passer des heures, des jours, des semaines, des mois, même, sur un passage d’une chanson parce qu’il ne le sentait pas. Parfois, c’était qu’une question de son, mais généralement, c’était une question de rythme. Chipoter pour une virgule, c'était important pour Tony quand il cherchait à ressentir quelque chose. Parce qu’après tout, la ponctuation est le rythme d'une lecture. Lui montrer le chemin… ouais… mais est-ce que le sien était le même que celui de Dgee ? Difficile à dire, puisque comme elle l’avait si bien dit, ils ont leur propre rythme. Oui, il ne doutait pas qu’ils seraient là pour lui, mais c’était une première pour Tony, d’une certaine manière. Jusqu’à maintenant, il n’avait jamais vraiment eu besoin d'être supporté. Il avait eu la chance de ne vivre aucun drame. Évidemment, il connaissait les drames de la vie de son clan, comme il le disait, mais lui, personnellement, tout avait été pour le moins heureux au final. Jusqu’à son overdose. Et encore, c’était pour lui, pas un autre. De coup, d,il était un excellent supporteur, voir un co-supporteur, se retrouver supporté, il ne sait pas trop comment le prendre. Il n’était pas vraiment à l’aise avec ça. Il se doutait que c’était le cas de tout le monde, mais c’est difficile à accepter et si Dgee lui assure qu'ils seront là pour le supporter, il n’est pas certain de pouvoir le supporter.
-Mais qu’est-ce que tu penses… mon petit coeur et moi, physiquement, ça va. Moi plus que lui, mais bon, ça va. Mais sinon, tu sais très bien que sans vous, je suis juste une fraction isolée, donc non, ça ne peut pas aller bien.
Il n’a jamais été un solitaire. Il a toujours été entouré. Parce qu’il a toujours fait parti d’un groupe. Avec son père, d’abord, puis The Rip. Il n’avait expérimenté la vie en solitaire que depuis moins de trois ans. Rester clean tout seul, ça lui faisait très bien. Il n’avait pas envie de consommer, tout seul. À quoi bon ? Même fumer un joint, il ne l’avait jamais fait tout seul. Tout seul, ça n’avait jamais eu d’intérêt. Et concrètement, pas mal tout ce qu’il avait pu consommer, en groupe, pour le plaisir, pour l’effet, il se disait que ça ne serait sans doute pas trop difficile à supporter de ne pas y toucher. La coke, par contre, ça il savait que c’était de loin sa nemesis. Et s'il était certain qu’en ce qui concerne Dgee, Edge et Angie, tout irait bien, il savait aussi que sa plus grande faiblesse serait Karl.
-Bien sûr que je souhaite revenir avec vous. Il soupire et finalement il remplit sa tasse de café un peu plus chaud.Je reviendrais demain si j’étais pas devenu aussi réfléchis… c’est épuisant, j’t’assure… dit-il, sur un ton blagueur, mais c’était pas loin de la vérité. Réfléchir, hésiter, s’interroger et hésiter encore, c’était fatiguant… et tellement frustrant.Mais si je me plante… je veux pas vous abandonner encore.
Il n’est pas certain de ce que se planter signifiait, si c’était parce que ce serait trop dur et qu,il partirait pour de bon ou si c’est parce qu’il replongerait et que c’est son coeur qui lâcherait. Dans les deux cas, son coeur, littéralement ou métaphoriquement, ne tiendrait pas le coup. Plus il attendait, plus c’était difficile de déterminer quand il serait prêt, parce qu’il craignait de plus en plus de ne jamais être prêt.FEAT @DGEE SCOTT
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Lorsqu'il dit espérer qu'elle lui a quand même voulu un peu, elle ne peut s'empêcher de sourire et baisser la tête, passant sa main dans ses cheveux puis sur sa nuque avant de relever le visage vers lui. "Il y a un bon paquet de gens dans mon centre de désintox qui m'ont entendu te maudire sur plusieurs générations quand j'étais en cours de sevrage, ça j'peux t'l'affirmer !" Oh que oui ça avait été difficile, elle avait vécu un enfer lorsque le manque s'était fait ressentir, elle avait eu envie de tout abandonné, de se faire un shoot et d'oublier cette idée débile qu'elle avait eu de vouloir arrêter la drogue. Elle avait été la pire version d'elle-même pendant des semaines et oui elle en avait voulu à Tony. Elle lui en avait voulu d'avoir faire cette overdose et de ne pas être avec elle en ce moment. Elle aurait donné n'importe quoi pour se shooter avec lui comme avant et tout oublier. Elle était passé par tous les stades. Alors oui elle l'avait détesté, mais surtout parce qu'elle avait réaliser que lui comme elle, comme Karl, Edge ou même Angie, aucun d'eux n'était immortels comme elle avait semblé le croire. Avoir vu Tony dans cet état à l'hôpital elle avait tout fait pour effacer cette image de sa mémoire mais cela avait été tout simplement impossible. Aujourd'hui c'était cette image qui la faisait tenir lorsqu'elle se sentait plus faible, cette image qui la motivait à aller voir son psy ou aller à une réunion des narcotiques anonymes. Il lui avait fallu du temps mais oui elle lui en avait voulu, avant de se rendre compte que si elle lui en voulait c'était surtout d'avoir failli le perdre.
L'entendre dire que sans eux il était isolé, que dans l'absolu cela ne pouvait pas aller bien, elle avait le cœur serré, elle n'avait plus envie de rire ou sourire, elle savait qu'entre les membres du groupe c'était des amitiés plus que fortes et sincères, elle savait qu'elle-même était capable de tout pour eux, elle savait que pour chaque autre membre c'était pareil. Alors savoir que lui de son côté, isolé, il n'allait pas bien, que les autres membres, sans lui, faisaient au mieux pour aller bien, elle se rendait compte du gâchis que c'était. "Si ton cœur va bien, que toi aussi, pour moi c'est l'principal ! Mais t'as besoin de nous, et nous on a besoin de toi. Pas seulement pour le groupe, ça on s'en fout, c'est de pas te voir, de pas pouvoir passer du temps avec toi qui nous manque." Voir le côté pessimiste de Tony était inhabituelle pour Dgee, Tony c'était le roc sur lequel elle s'appuyait, celui qui se pliait en quatre pour que tout aille bien pour tout le monde, celui qui s'inquiétait de tous pour tout le monde avant de s'occuper de lui. "J'sais que c'est pas ton truc de nous laisser t'aider ou prendre soin de toi, c'est toi qui fait ça pour nous… Je … j'voudrais savoir comment faire pour bien faire Tony, c'est toi qui dois me dire comment commencer."
Elle l'observe se resservir de café et de son côté elle joue avec sa tasse, comme stressée de ne pas réussir à trouver la bonne manière de lui parler. Elle avait peur, peur qu'il reparte et disparaisse à nouveau maintenant qu'elle avait repris contact. Peur qu'en lui disant vouloir le revoir, il fasse l'inverse et qu'à cause d'elle il ne revienne plus et que les autres lui en veuille à elle de l'avoir brusqué. Nerveusement elle tend la main vers on paquet de cigarettes, en coince une au coin de ses lèvres avant d'y bouter le feu, elle doit s'occuper les doigts, l'esprit, se concentrer sur quelque chose pour ne pas laisser ses émotions prendre le dessus, elle baisse la tête alors qu'elle prend une grande bouffée de nicotine qu'elle sent venir racler ses poumons, elle ne relève pourtant pas la tête, comme si elle se concentrait sur la contemplation de la table sous ses doigts.
Elle soupire de soulagement lorsqu'elle l'entend formuler de manière distincte qu'il voudrait revenir avec eux. Elle sourit malgré elle alors qu'il se qualifie de réfléchi. Réfléchi. C'est pas le premier qualificatif qu'elle aurait utilisé pour décrire Tony, pour Edge sans doute oui, mais pas pour lui. Elle tire à nouveau sur sa cigarette comme pour se donner une raison de ne pas répondre. Passant sa main sur son visage elle le détourne un instant avant de croiser son regard à nouveau. "Que tu t'plantes ou pas j'en ai rien à foutre, tu t'débarrasseras pas de moi, et si tu crèves sois certain que je te suivrai en enfer pour venir te botter le cul !" Elle fini par sourire, un sourire franc et sincère qui, quand on la connait aussi bien que Tony peut connaitre Dgee, veut dire tout l'amour qu'elle a pour lui. "Même si tu reviens pas dans l'groupe pour le moment, pour les concerts, les tournées, le reste, reviens au moins déjà vers nous s'il te plait."
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PIVETTE
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Il étouffe un rire lorsque Dgee affirme qu'il a été maudit sur plusieurs générations. Amusant, mais un peu injuste pour les générations futures… enfin, pour le moment ça va, il n'y en a pas de génération future. Et il n'y en aura peut-être jamais. Alors bon, ça va, à bien y réfléchir. De toute manière, il ne s’inquiète pas trop d’être maudit. C’est la base quand on est une rockstar non ? Ça le fait sourire, tout de même. À vrai dire, il s’était lui-même maudit presque sans arrêt durant de longs mois, avant de croire que c’était déjà le cas, alors il ne pouvait pas l’être encore davantage. Et maintenant ? Il ne sait pas trop, ça n’a plus vraiment d’importance.
-Je t’en veux pas, t’inquiète , dit-il, souriant.
Il sait bien que c’est pas pareil, sans eux, mais il avait besoin de cet isolement. Il ne sait pas comment l’expliquer. C’était essentiel. C’était vital. Du moins il le croyait jusqu’à ce moment. Il n’avait pas cessé de voir Angie, mais Angie, c’était différent, c’était en lien avec Teddy. Comme pour Dgee, Teddy avait une place particulière. Teddy est leur filleul après tout. Est-ce qu’elle le savait qu’il n’avait pas cessé de voir Teddy durant au moins les deux dernières années ? C’était peut-être le moment de l’avouer, maintenant qu'il avait revu au moins Dgee. Elle a peut-être raison. Mais elle le surestime peut-être.
-Le problème, c’est que je ne sais pas moi-même par où commencer. Si je le savais, je serais revenu avant…
C’est une situation désagréable, mais en même temps si il est tellement heureux d’être là, ici, avec elle. Tout ça lui manque, tellement, mais il n’est pas encore certain de savoir gérer tout ça sans un petit plus.
-Je sais pas, j'improvise à mesure que les situations se présentent… et je vois ce que ça fait… Il hausse les épaules, comme si c’était peu important.Je préfère ne pas en crever, à la base. Et si je me plante, je ne suis pas certain d’avoir la force et encore moins envie de revivre tout ça.
Bien sûr, il ne referait pas certaines choses de la même manière, mais il préférait de loin ne pas devoir recommencer le processus, même différent.
-Tu m’as invité, je suis là… c’est un bon début, non ? Il soupire.Tout seul, je m’en sors très bien. Parce que c’est facile de briser la routine quand on fait rien comme on faisait. J’ai jamais été tout seul… Contrairement à toi, une fois le manque physique passé, j’ai pas trop de difficulté à rester clean… parce qu’être tout seul n’a jamais fait partie de ma routine. J’ai jamais vraiment consommé, tout seul… je ne suis pas certain d’avoir autant d’aisance avec vous… j’adorais ça… mais je peux pas te dire par où commencer, parce que je ne le sais pas moi non plus… Il a un presque imperceptible haussement d’épaules.Mais m’inviter aujourd’hui est surement un bon commencement… au moins toi t’as tenté quelque chose…
Au moins il avait accepté et il était venu. C’était une bonne direction à prendre, non ?FEAT @DGEE SCOTT
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S'il n'est pas revenu plus vite c'est qu'il ne sait pas non plus par où commencer à ce qu'il dit, elle l'entend, elle le comprend, ils ont tous les deux vécu la désintox de manière différente. Et elle ne lui jetait pas la pierre, autant lorsqu'elle était au centre, dans les discussions avec son psy ou lorsqu'elle se rendait à une réunion des narcotiques anonyme, tout le monde le répétait tout le temps. Il y a autant de manière de vivre sa désintox que de personne qui sont en désintox alors, bien que des points puissent être comparable, chacun le vivait à sa manière.
"J'dois t'avouer que je savais que t'étais revenu mais j'ai pas voulu te mettre la pression, j'me suis dit que ce serait mieux d'attendre un peu, te laisser du temps et essayer de reprendre contact quand tu serais posé." Cela faisait quelques mois qu'elle savait, mais elle n'avait pas voulu l'appeler tout de suite, elle s'était dit que lorsqu'il serait prêt il viendrait sans doute, mais ça ne s'était pas fait, c'est pour ça qu'elle avait finalement pris l'initiative de lui proposer de passer chez elle. Elle avait appris qu'il était revenu, et ce même si Angie ne lui avait rien dit, elle avait ses raison, Tony aussi. Mais c'était sans compter sur Teddy, le pauvre avait eu l'air tellement mal quand il avait laissé échapper qu'il avait été chez son parrain quelque jours plus tôt. Comme si parler de ça avait été une grosse bêtise, elle avait compris et lui avait promis qu'elle ne dirait rien, qu'elle garderait son secret, le pauvre petit bonhomme, selon Dgee, son filleul était trop jeune pour garder un secret comme ça, elle avait voulu en parler à sa meilleure amie mais elle n'en avait rien fait. Elle avait promis à Teddy qu'elle ne dirait rien et Dgee n'a qu'une parole.
Elle l'avait invité à passer, il était venu, un bon début qu'il disait. Elle ne pouvait qu'approuver et était contente qu'il ait décidé d'accepter. Il avait raison, ils étaient différents sur certains points tous les deux, alors que lui appréciait se retrouver seule, que c'était plus simple pour rester clean, pour Dgee c'était l'inverse. C'est en restant seul qu'elle aurait sombrer à nouveau, elle avait besoin d'être entourée pour tenir, elle avait un besoin vital de la musique et de ceux avec qui elle la partageait. Elle savait très bien que sans Karl, Edge et Angie, elle aurait replongé, c'était paradoxal sachant que les garçons consommaient toujours, mais Dgee était forte et elle s'était promis de tenir, bornée comme elle est, cette seule idée l'aidait à tenir. "Tu t'imagines que quand j'suis sortie, certaines personnes m'ont presque forcée à quitter cette vie-là, à quitter le groupe pour, selon eux, le bien-être de ma santé mentale. J'crois qu'ils savent pas que sans le groupe ma santé mentale, avec ou sans drogue, elle est inexistante !" Comment des gens pouvaient ne serait-ce qu'oser nous dire ce qui était bon ou non pour nous sans vivre notre vie. Elle était contente de ne pas avoir écouter ces personnes-là, elle allait bien mieux aujourd'hui et c'est à elle et à la famille qu'elle s'était choisie qu'elle le devait. "On est différents toi et moi par rapport à ça, t'as besoin d'être seule, moi j'ai besoin d'être entourée, et je respecte ça ! Tant que désormais tu fais pas le mort, moi ça me va !"
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