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Oscar & Sirius

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Lun 1 Juin - 15:03
De bonne humeur, Sirius profite d’une après-midi off pour s’aventurer en ville sous le soleil de plomb. Une casquette sur la tête afin de ne pas attraper d’insolation, il entre dans divers magasins de babioles, de vêtements, sans pour autant faire flamber la carte bleue. Son sac à dos noir reste désespérément vide, mais les relations sociables s’enflamment comme jamais alors qu’il croise un ancien interne de l’hôpital au détour d’une rue. Ils prennent rapidement des nouvelles l’un de l’autre, échangent quelques nouvelles du bon vieux temps, et finissent par se promettre de se capter un de ces jours pour poursuivre l’échange plus longuement. Le brun poursuit de nouveau sa route et s’arrête bientôt dans un magasin pour touristes typique. Ça le fait sourire de faire comme ces étrangers, de tenter de voir la ville telle qu’eux la perçoivent. La belle New-York en activité. La grosse pomme en action. L’effervescence de la ville. Il aime ce bain de foule, il n’y a pas à dire. Il aime aussi l’odeur de l’été qui approche, bien qu’il n’y ait que trop peu d’arbres autour de lui, dans cette ville qui pue la pollution.

Dans le rayonnage de la boutique, le psychiatre observe chaque babiole, un sourire aux lèvres. La plupart de ces objets sont un tas de nid à poussières, tout ce qu’il évite d’avoir dans son propre appartement bien trop peu décoré. Mais bientôt, son regard s’arrête sur une figurine en porcelaine, un perroquet magnifique et aussitôt, il pense à Lyzianna Crowley. Il attrape l’objet et le retourne dans tous les sens, avant de se décider à l’acheter. « Vous pouvez l’emballer s’il vous plait ? C’est pour offrir. » Elle lui rira peut-être au nez quand il lui offrira, parce qu’à y bien réfléchir, c’est un peu pourri, il n’y a aucune anecdote derrière… Mais ça fait plaisir à Sirius et il est tout fier de sa surprise. Avec précaution, il dépose la figurine dans son sac avant de reprendre sa route.

Son ventre le tiraille. 16 heures, l’heure du goûter. Et comme par hasard, Sirius sent de bonnes odeurs de viande lui monter au nez. Certes, au goûter, on mange traditionnellement du sucré plutôt que du salé mais est-ce que ça a vraiment de l’importance quand on a envie de profiter de son après-midi ? S’approchant de l’entrée, le psychiatre n’est pas sans remarquer un poulet publicitaire qui le fait déjà rire. L’homme a l’air d’être à fond dans son personnage, à moins que ce ne soit qu’une illusion. « T’es beau mon poulet ! » Sirius lui lance dans une boutade. Certes, on a dû lui faire plein de fois mais bon, l’humour du brun n’est pas toujours des plus éloquents. « Je ne ferais bien qu’une bouchée de ton petit minois. » Il se moque un peu, gentiment. Le mec risque de penser qu’il est gay après ça, mais il s’en contrefout…

@ Invité

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Ven 5 Juin - 9:36
« Oh bande de petits cons, je vous jure si je vous attrape…. Uuuuurg » Avant de pouvoir les rattraper il fallait que je puis me relever et avec ce costume de poulet idiot, c’était quasiment impossible. Sans le voir je sentais le regard désapprobateur des gens par rapport à mon langage et sûrement aussi ma façon de me rouler à terre. Je me sentais comme mes tortues quand elles étaient sur la carapace. C’était une sensation horrible, que je ne connaissais que trop bien. Depuis que je faisais le poulet publicitaire, cette bande de petits gamins vicieux venaient régulièrement pour me faire tomber et rigoler en me voyant me tortiller pour essayer de me remettre sur mes pattes. Si un jour je les attrapais et beeen, je les attraperais. Savoir ce que je leur ferais c’était une toute autre question. Sûrement rien, parce que j’étais nul pour engueuler les gens et parce que je n’avais pas beaucoup de crédibilité non plus. C’était dans ces moment là que je reconsidérais de plus en plus la proposition de Samir. Changer de boulot ne pouvait pas me faire de mal.
Après ce qui m’avait paru une éternité et des centaines des gens passer sans m’aider, c’était finalement une serveuse du restaurant qui venait à mon secours. « Qu’est ce que tu ferais sans moi Oscar ? » Sûrement pas grand chose, ça c’était sûr. En plus c’était toujours elle qui me donnait du poulet discrètement. Cette femme était un ange. Si elle n’était pas marié, je lui aurait sûrement fait 10 déclarations par jour. « Tu es la seule qui se soucie de moi. Tu es l’astre qui illumine ma vie. Plus lumineuse que le soleil et plus belle que la lune » Comme d’habitude elle rigolait en secouant la tête en disant que j’étais bête. Elle avait raison, mais ça faisait mon charme et c’était ma technique de drague favorite, enfin quand ça ne m’apportait pas des ennuis.

Maintenant que j’étais de nouveau opérationnel, je pouvais reprendre mon boulot et je le faisais à fond, petites chansons de mon invention, petit pas de danse et hop hop j’amusais la galerie en même temps que je faisais goûter notre merveilleux poulet et en distribuant des bons de réductions. Par contre il ne fallait pas dire que je mettais un ticket par heure dans ma poche pour les donner à mes proches. « T’es beau mon poulet ! » A ce compliment je dandinais mes fesses de poulet pour aguicher la personne qui m’avait parlé et je finissais par me retrouver pour lui offrir un petit morceau de poulet. « Je ne ferais bien qu’une bouchée de ton petit minois. » Si je n’avais pas un plateau dans les mains j’aurai sûrement battu des ailes tant cela me faisait plaisir « Tu es beau comme un roi, mais je peux pas faire de préférence. Mais je veux bien t’offrir plein de bon de réduction. » Et puis plus je regardais la personne, plus j’avais l’impression de la connaitre. MAIS OUI JE ME TENAIS FACE A SIRIUS !! Je ne comptais plus le nombre d’année passé sans nous voir, mais le retrouver me faisait absolument plaisir, j’avais l’impression qu’il éclairait ma journée. « Siriuuuuus, c’est bien toi ? » Même si il me disait non je savais que c’était faux. Ou alors Sirius avait un jumeau caché. Mais de mémoire ce n’était pas le cas. « C’est moi Oscar » Comment ne pouvait-il pas me reconnaître ? Ah oui la tête de poulet. Alors je posais mon plateau sur le muret du restaurant pour enlever mon énorme tête. « Est ce que tu me reconnais mieux maintenant ? »

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Jeu 11 Juin - 19:22
Il ferait presque une moue déçue quand la voix masculine lui indique qu’elle ne peut pas faire de préférence. C’est bien dommage ! Mais des bons de réduction, ça peut compenser quand on est comme le psychiatre, un grand amateur de plats à emporter et pire, de la livraison à domicile. Les trémoussements de la volaille l’amusent et cela le met encore plus de bonne humeur. Il hausse alors les épaules dans un sourire. « Je devrais m’en contenter dans ce cas. » Pas exigent le mec, mais il ne dirait pas non à une petite dégustation de poulet en complément, bien qu’il compte consommer à l’intérieur. Puis, voilà qu’on mentionne son nom, ce qui ne manque pas de le faire froncer des yeux. Un poulet qui le connait, c’est quand même pas tous les jours qu’il voit ça, mais la voix lui semble comme familière, sans qu’il ne sache d’où. Oscar. Ce prénom ne l’avance pas davantage, ayant connu plusieurs Oscar dans sa vie. Puis, le poulet ôte sa tête et là, ça fait tout de suite tilt au brun. « Oscaaaaaaaaar ! » Qu’il s’exclame à son tour, tout heureux de retrouver un vieil ami. « Mais… qu’est-ce que tu fais ici ? » La phrase typiquement bateau quand vous êtes pris au dépourvu comme l’est le brun l’est à ce moment-là. Il est pourtant évident qu’il doit travailler là, à moins qu’il ne fasse le mariolle for free. Ce ne serait pas si étonnant connaissant le spécimen. En tout cas, c’est ce que se dit Sirius à partir des souvenirs qu’il se fait de son acolyte. Ils se voyaient essentiellement en soirée, l’un ou l’autre finissant irrémédiablement sous les effets de l’alcool. Pas dans des états lamentables, juste… comme des jeunes qui font la fête et qui en ont l’habitude. De bons vieux souvenirs.

Sirius finit par faire un signe de la main pour signifier à Oscar qu’il oublie sa question idiote. « Ça fait genre… une éternité. » Il cherche dans le fond de sa mémoire sans parvenir à se souvenir exactement de la dernière fois où ils se sont vus. Pour sûr, il était encore dans son cursus de médecine mais à quel stade ? Avant Nyla… avant la tragédie, car il avait coupé lien avec beaucoup de monde après tout ça. « Qu’est-ce que tu deviens ? En dehors de… ça. » dit-il en riant, tout en pointant du doigt la tenue d’Oscar. Voilà qui ravive encore un peu plus sa journée qui avait déjà bien commencé.

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