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A découvrir Confrontation provoquée [PV Sameen]
@ Invité
Je me faisais regarder dès mon arrivé. On était surpris de me revoir aussi à l’aise, comme si je m’étais pas absenté de cet endroit. Pourtant, ils savaient que c’était faux. Que j’avais passé 3 ans en prison.
Seulement, personne osait le dire tout haut. Non, ils avaient l’hypocrisie de se taire ne faisant que me regarder de leur drôle d’air. Seulement quelques uns avaient eu le cran de venir à ma rencontre. De me parler franchement et reprendre notre camaraderie d’entrainement là où on l’avait laissé.
Oui, je leur accordais le bénéfice du doute. Déjà qu’ils avaient pris leur courage pour me parler, s’excuser et prendre de mes nouvelles, c’était très respectueux de leur part. Même si aucun d’eux ne s’est pointé à mes demandes de visites…
Enfin, s’il y a une chose que j’ai entendu maintes fois par les prêtres durant nos séances, c’étaient le pardon. J’arrivais avec certains, mais d’autres, c’était plus difficile. Des gens que l’ont croient proches, très proches et qui nous laissent tomber. Il y a rien de plus douloureux à supporter…
Ce pourquoi je me déchaîne en entraînement. Que je pulvérise les sacs de mes mains gantés me comptant plus les coups. Il fallait que je trouve le moyen d’évacuer ces 3 ans d’isolement, ces colères retenues et ces nombreuses injustices que j’ai dû supporter que je supporte encore.
Je suis toujours sous surveillance, sous condition, ne pouvant pas voir ma petite soeur à ma guise. N’ayant toujours pas la possibilité de l’avoir à ma charge.
Non, j’étais comme un enfant en punition. On me redonnait ma liberté morceau par morceau. Et encore, malgré tous mes efforts, j’étais piètrement récompensé..comme si je devais mettre les bouchées doubles pour obtenir un peu d’attention.
“ Relaxe Wyatt. On n'a pas de sac de rechange…” disais mon partenaire d’entrainement me voyant aussi impliqué.
J’étais littéralement en transe en train de massacrer le sac. Je poussais de toute mes forces laissant jaillir quelques gémissements de fatigue au passage.
Dernier coup donné…je reculais tranquillement afin de me rasseoir sur le banc, essoufflé. Je prenais ma bouteille et je buvais sans attendre…regardant mon partenaire prendre la relève.
@ Invité
confrontation provoquée
@wyatt gunn & sameen ayad
Tu sens la colère bouillonner en toi depuis que tu as quitté le domicile familial. Ce n’est pas étonnant considérant que tu t’es disputée pour la énième fois avec ton père et que, comme à chaque fois, c’est toi qui sort en claquant la porte. Tu n’as pas envie de rester à l’intérieur pour l’entendre se plaindre sa copine du moment, même si parfois, t’es presque curieuse d’entendre ce qu’elles pourraient bien dire. Elles ont ton âge, peut-être seraient-elles de ton avis. Enfin, il vaut sans doute mieux pour tout le monde que tu t’éclipse et que tu tentes de décompresser un peu. Et pour décompresser, tu as ta solution toute désignée : un peu de sport. Tu préférerais un match pour un peu de compétition et quelque chose qui forcerait vraiment ton esprit ailleurs, mais puisque le prochain n’est pas prévu avant quelques temps, tu optes pour la salle de sport. Tu pourrais toujours te défouler sur un punching bag et peut-être que ça suffirait à pousser ta colère un peu plus loin, te faire revenir à la normale.
Ça semble être le cas, en quelque sorte. T’as enfilé tes gants et t’as commencé à taper sur un punching bag pour passer le surplus de frustration. Il manque quelque chose pour que tu sois pleinement entrainée par ton défoulement. Et semblerait-il que tu ne sois pas la seule personne dans cet état d’esprit. Ton attention est attirée par des coups répétitifs, puis par un commentaire. Tu te retournes dans la direction d’où cela provient pour découvrir un homme en train de massacrer le pauvre sac d’entrainement. Ça te fait sourire, une idée te venant aussitôt en tête. Tu ne perds pas un instant avant de parcourir la distance qui te sépare du duo pour venir te planter devant l’homme qui s’assoit sur le banc. « Besoin d’un peu plus de défi ? » Tu ponctues ta phrase d’un sourire confiant. Tu lui proposes un match, contre toi. Oh, vu comment il a tapé, tu doutes être vraiment à la hauteur, mais est-ce que ça empêche l’arrogance de teinter tes mots ? Absolument pas. « Je suis certaine qu’un combat serait plus intéressant qu’un pauvre punching bag qui ne peut pas se défendre. » Sure et certaine même, puis pour toi c’est l’occasion de laisser ton côté compétitif prendre le dessus et chasser ta colère pour de bon. Tout le monde serait gagnant non ?
Ça semble être le cas, en quelque sorte. T’as enfilé tes gants et t’as commencé à taper sur un punching bag pour passer le surplus de frustration. Il manque quelque chose pour que tu sois pleinement entrainée par ton défoulement. Et semblerait-il que tu ne sois pas la seule personne dans cet état d’esprit. Ton attention est attirée par des coups répétitifs, puis par un commentaire. Tu te retournes dans la direction d’où cela provient pour découvrir un homme en train de massacrer le pauvre sac d’entrainement. Ça te fait sourire, une idée te venant aussitôt en tête. Tu ne perds pas un instant avant de parcourir la distance qui te sépare du duo pour venir te planter devant l’homme qui s’assoit sur le banc. « Besoin d’un peu plus de défi ? » Tu ponctues ta phrase d’un sourire confiant. Tu lui proposes un match, contre toi. Oh, vu comment il a tapé, tu doutes être vraiment à la hauteur, mais est-ce que ça empêche l’arrogance de teinter tes mots ? Absolument pas. « Je suis certaine qu’un combat serait plus intéressant qu’un pauvre punching bag qui ne peut pas se défendre. » Sure et certaine même, puis pour toi c’est l’occasion de laisser ton côté compétitif prendre le dessus et chasser ta colère pour de bon. Tout le monde serait gagnant non ?
(c) DΛNDELION
@ Invité
Depuis ma sortie. Tout semblait se tourner contre moi. Je ne voyais pas la lumière, l’issue à ma situation. Malgré tout mon travail, mon acharnement, je me battais dans le vide, contre un mannequin insensible à mes coups. Tout était à recommencer, à tous les jours…
C’étais frustrant. Dès que je le pouvais, après le boulot, je venais ici me défouler, évacuer le stress et ma hargne. Bref, je ne semblais pas agréable aux yeux des autres membres du Lift. J’en étais conscient. Je ne m’aidais pas à agir de la sorte, mais c’était plus fort que moi. Ici, c’était l’endroit où je retravaillais ma carrière et me vider la conscience le temps d’une séance ici…
Je me concentrais sur moi et choisissais avec qui je voulais passer mon entrainement…
Alors, je m’attendais pas de me faire approcher…de cette façon.
Par une jeune demoiselle…
Je la voyais s’avancer croyant qu’elle allait uniquement chercher des poids ou une corde tout près de nous.
Non, elle me fixait pendant sa démarche, bien déterminé à venir à ma rencontre. Préparant probablement cette phrase punch qui devait me déstabiliser.
Je buvais ma bouteille lentement jusqu’à qu’elle s’arrêtait devant moi. Je la fixais intrigué de savoir ce qu’elle voulait de moi. C’était bien une des premières qui osait entre dans ma bulle.
Même mon partenaire venait d’arrêter sa séquence se tournant vers nous, intrigué.
“ Je te demande pardon ?
Surpris…vraiment surpris de cette audace. Je lui souriais allant même au rire…
Je regardais aussitôt mon ami qui était étonné de cette provocation spontanée de cette demoiselle.
“ J’ai bien entendu ? Tu me demande, moi, de t’affronter ?…De me battre avec toi ?”
Un seconde rire provenant de mon ami, derrière qui s’immisçait dans la conversation.
“ Tu ne sais pas à qui tu demandes cela, mademoiselle…”
Je ne lui avais pas demander cela. D’aller dans la vantardise, mais si cela pouvait dissuader cette jeune femme dans cette idée folle. Je reprenais une gorgée de ma boisson, sans aucune gêne.
@ Invité
confrontation provoquée
@wyatt gunn & sameen ayad
Tu t’attendais à cette surprise chez l’homme que tu approches, tu commences franchement à avoir l’habitude à ce niveau. Et pourtant, tu parviens à t’offusquer de sa réaction. La surprise ça passe, l’amusement qui semble le prendre… t’apprécies moins. Tu fronces légèrement les sourcils avant d’hocher la tête lorsqu’il te demande de confirmer que c’est bien un combat que tu voulais. « Oui oui. Un combat entre toi et moi. » Pour être honnête, tu ne vois pas ce semble si compliqué à comprendre dans ta proposition. Tu sais que tu n’es pas physiquement imposante - loin de là même - mais ça ne veut pas dire que tu n’es pas capable de te tenir dans un combat. Tu t’entraines depuis plusieurs années déjà et si tu n’as pas la force physique de l’homme que tu viens provoquer, t’es quand même capable de te défendre. L’impression qu’il semble sous-entendre que ce n’est pas le cas est un peu dérangeante pour toi.
Ce n’est certainement pas aidé par l’intervention de celui avec qui il s’entrainait. Son rire t’énerve et ça se voit peut-être dans ta réplique. « Non, je devrais ? » Pourquoi est-ce que tu le connaitrais en fait ? T’as la vague impression de l’avoir déjà vu à l’oeuvre dans le gym, mais au final, avant aujourd’hui tu ne l’avais pas vraiment remarqué. Donc non, tu ne pourrais pas dire qui il est, tu n’es pas certaine que ça t’intéresse vraiment au fond. Tu vois juste l’opportunité de te mesurer à quelqu’un qui est doué et ça te semble être la meilleure façon de s’améliorer. « Je veux dire clairement les punching bags ne sont pas suffisants et avant de détruire toute la salle. » Et, un haussement d’épaule, comme si troquer ta colère intérieure pour une fausse indifférence t’aiderait vraiment à avoir ce que tu veux. « Alors autant faire un combat amical, peut-être avec un peu plus de retenue. » Et tu esquisses un sourire. Oh ce n’est pas parce qu’ils te sous-estiment que tu démordrais si facilement. Ce n’est plus tellement une question de passer ton surplus de colère, c’est maintenant une question de fierté et le problème, c’est que t’es trop fière pour ton propre bien. Au moins, t’arrives à te retenir lui faire remarquer qu’un peu de retenue lui ferait pas de mal même s’il ne serait pas étonnant que tu fasses ton commentaire éventuellement.
Ce n’est certainement pas aidé par l’intervention de celui avec qui il s’entrainait. Son rire t’énerve et ça se voit peut-être dans ta réplique. « Non, je devrais ? » Pourquoi est-ce que tu le connaitrais en fait ? T’as la vague impression de l’avoir déjà vu à l’oeuvre dans le gym, mais au final, avant aujourd’hui tu ne l’avais pas vraiment remarqué. Donc non, tu ne pourrais pas dire qui il est, tu n’es pas certaine que ça t’intéresse vraiment au fond. Tu vois juste l’opportunité de te mesurer à quelqu’un qui est doué et ça te semble être la meilleure façon de s’améliorer. « Je veux dire clairement les punching bags ne sont pas suffisants et avant de détruire toute la salle. » Et, un haussement d’épaule, comme si troquer ta colère intérieure pour une fausse indifférence t’aiderait vraiment à avoir ce que tu veux. « Alors autant faire un combat amical, peut-être avec un peu plus de retenue. » Et tu esquisses un sourire. Oh ce n’est pas parce qu’ils te sous-estiment que tu démordrais si facilement. Ce n’est plus tellement une question de passer ton surplus de colère, c’est maintenant une question de fierté et le problème, c’est que t’es trop fière pour ton propre bien. Au moins, t’arrives à te retenir lui faire remarquer qu’un peu de retenue lui ferait pas de mal même s’il ne serait pas étonnant que tu fasses ton commentaire éventuellement.
(c) DΛNDELION
@ Invité
Je levais la main vers mon ami afin qu’il n’ose pas répliquer d’avantage. Je suis de nature arrogant, je l’avoue, mais quand c’était mérité. Ici, c’était différent.
Non pas qu’elle ne l’a pas cherché, mais je ne tenais pas à jouer d’avantage sur cette carte. Je prenais le temps de fermer le bouchon de ma boisson et essuyer mon visage avec ma serviette avant de reprendre cette conversation avec elle.
Elle avait du cran. C’était déjà beaucoup. Habituellement, les gens ici font ce qu’ils ont à faire et ils se tiennent à carreaux. Beaucoup d’entre-nous sont baraqués venant souvent s’entraîner ne comptant pas les heures. Il arrive, parfois, que l’entraîneur viennent nous demander des affrontements. D’améliorer nos compétences en combats dans l’optique futur de créer un événement spéciaux dans le gym.
J’acceptais toujours voulant me dépasser et donner raison à tous ceux qui doutaient, encore de mon retour. Cela dit, j’espérais d’avantage désirant regagner ma place au sein de la MMA.
Je devais encore faire mes preuves judiciaires d’abord. Car, pour mes preuves en tant que combattant, j’étais prêt.
Mais, je n’avais pas envie de les montrer à cette jeune demoiselle…
Pas de cette manière.
Malgré la situation, je n’étais pas à l’aise. Je la regardais avec un léger sourire essayant de rester courtois.
“ C’est que…je n’ai jamais osé m’en prendre à une femme, de quelconque façon. J’ai…j’ai beaucoup trop de respect pour agir de la sorte, malgré toutes les précautions. “
Et puis, je me levais tranquillement, lui faisant face, montrant bien ma taille et ma carrure. On peut placer des règles, mais en état de combat, j’avais du mal à les respecter. Je me connaissais très bien à ce niveau.
“ Je ne te connais pas. Tu peux être plus forte que moi, ce n’est pas la question. Il suffit juste d’un coup pour engendrer des conséquences graves…et je m’en voudrais si c’était le cas….”
Je me tournais la tête légèrement voyant les deux gants coussinés qui se trouvaient sur le banc.
“ Je peux te proposer de…simplement faire des enchaînements pour commencer. On verra ensuite…”
@ Invité
confrontation provoquée
@wyatt gunn & sameen ayad
Encore une fois, le rire qui s’élève t’énerve. Tu n’en vois pas l’intérêt, si ce n’est qu’être dérangeant pour le plaisir de l’être. Après tout, tu poses une question valide : pourquoi le connaitrais-tu ? Tu connais les pointures de la boxe, de nom au moins, c’est comme ça que tu as pu reconnaitre Claire. Mais lui ? Lui il ne te dit rien. Tu peux voir qu’il est doué, sans doute plus fort que toi, mais de là, à le connaitre, c’est autre chose. Mais au-delà du rire, c’est surtout la réponse du boxeur qui te dérange. S’en prendre à une femme ? Tu tiques, nécessairement, incapable de contrôler la moue qui vient perturber les traits de ton visage. Ce n’est pas une réponse que tu peux accepter. Qu’il refuse parce que tu le déranges d’accord, qu’il refuse parce qu’il ne veut pas affronter une femme, c’est dérangeant. Plus pour ton égo qu’autre chose, autant l’admettre, mais ton égo est tout de même une part importante de ta personne en bien ou en mal.
Tu ne peux que pincer les lèvres lorsqu’il poursuit sur sa lancée. « Ça s’applique à n’importe quel adversaire. Le fait que je sois une femme n'a aucun rapport. » Et même si t’es consciente des risques - ou plutôt que tu crois en être consciente - tu ne vois pas tellement l’intérêt de faire de la boxe avec ce genre de mentalité. Un peu de prudence est importante, mais ça te semble beaucoup trop dans la présente situation. Il l’a dit lui-même, tu pourrais être plus forte que lui, t’en doutes, mais c’est une possibilité, il ne le sait pas plus que toi.
Au final, tu ne peux pourtant pas lui tordre le bras pour le forcer à se battre contre toi. T’en as presque envie, mais au-delà du fait que tu ne penses pas être capable, tu doutes que ce soit une bonne option. Si bien qu’à sa proposition tu ne peux qu’hocher la tête - et te permettre un soupir. « Va pour des enchainements alors. » Ça te fera quand même un meilleur entrainement que si tu affrontais un simple punching bag. Tu tapes tes deux poings ensembles, comme pour tester tes gants avant de relever le regard vers le boxeur inconnu. « Qu’est-ce que tu avais en tête exactement ? » Ça se voit que ça te plait moins qu’un combat, mais bon si ça se trouve, tu pourrais toujours le faire changer d’avis selon ton niveau. Dommage que vous n’étiez pas en train de parler d’un match de soccer.
Tu ne peux que pincer les lèvres lorsqu’il poursuit sur sa lancée. « Ça s’applique à n’importe quel adversaire. Le fait que je sois une femme n'a aucun rapport. » Et même si t’es consciente des risques - ou plutôt que tu crois en être consciente - tu ne vois pas tellement l’intérêt de faire de la boxe avec ce genre de mentalité. Un peu de prudence est importante, mais ça te semble beaucoup trop dans la présente situation. Il l’a dit lui-même, tu pourrais être plus forte que lui, t’en doutes, mais c’est une possibilité, il ne le sait pas plus que toi.
Au final, tu ne peux pourtant pas lui tordre le bras pour le forcer à se battre contre toi. T’en as presque envie, mais au-delà du fait que tu ne penses pas être capable, tu doutes que ce soit une bonne option. Si bien qu’à sa proposition tu ne peux qu’hocher la tête - et te permettre un soupir. « Va pour des enchainements alors. » Ça te fera quand même un meilleur entrainement que si tu affrontais un simple punching bag. Tu tapes tes deux poings ensembles, comme pour tester tes gants avant de relever le regard vers le boxeur inconnu. « Qu’est-ce que tu avais en tête exactement ? » Ça se voit que ça te plait moins qu’un combat, mais bon si ça se trouve, tu pourrais toujours le faire changer d’avis selon ton niveau. Dommage que vous n’étiez pas en train de parler d’un match de soccer.
(c) DΛNDELION
@ Invité
Je crois que je pourrais jamais…
Pas comme cela, pas sans raison valable.
Enfin, si ma vie était en jeu, je dirais pas. Je me foutrais des règles de la courtoisie et je penserais à ma survie, mais ici, dans un ring…
Pour le plaisir…Non.
Je ne suis pas misogyne. Je me crois pas supérieur à elle, à une femme…
Mais, je me connais. Je me connais trop bien…
Quand je pars, je m’arrête pas. Je fonce comme un train à vive allure.
Je m’emporte à en hurler, à en faire saigner. Complètement en transe. Complètement hors de moi. Je me laisse imprégner par ma force, ma colère…
Je sais que ce n’est pas la façon de faire. De se laisser emporter par nos émotions, notre haine. Comme je ne cesse de dire; je suis loin d’être l’exemple…
J’ai encore à apprendre…sur moi.
Je viens tout juste de sortir. Bien des choses en moi ne sont pas réglé. Elles m’habitent, elles me hantent et me blessent. Donc, je sais. Je serais capable de le transposer, de le faire jaillir de moi en forme de combat.
Alors, je…je ne veux pas me risquer. J’ai besoin de me reprendre en main, de faire sortir cette aura néfaste autrement. Par l’entraînement, certes, mais sans impliquer quiconque…Tout en tient qu’à moi.
Moi seul…
Je la regardais avec sérieux et sincérité:
“ Si…J’ai du mal avec la violence faite aux femmes. Je…C’est pas la même chose, mais…c’est tout comme…C’est..imprégné en moi. Je…je ne peux pas. Pas comme cela…”
Je l’insultais, peut-être. À vrai dire, je le voyais bien. Juste à regarder son visage, ces traits se serrés, je comprenais que j’étais sur la corde raide. Allais-je me soumettre à sa volonté ?
Non, je n’allais pas plier, mais je tentais de lui proposer autre chose. Une alternative. Voir d’une autre façon, d’une autre manière son talent, son expérience. Ainsi, je verrais devant qui j’avais à faire…
Et qui sait, après quelques temps…de l’affinité, peut-être que j’y parviendrais.
Dès qu’elle acquiesçait, je reculais pour aller chercher les gants. Les coussins…
“ Tu as besoin de challenge, de te confronter à une gueule comme la mienne, et bien, tu verras ma gueule, mais tu frapperas dans les coussins…au rythme, à la vitesse qu’ils arriveront devant toi….Ce serait aussi…entraînant et stimulant, tu verras…Je peux être chiant…” disais-je en les enfilant.
Je regardais mon ami avec un sourire. Il n’était pas trop emballé de me voir me soumettre au désir d’une pure inconnue, mais j’avais ça dans le sang. Et si je pouvais le partager avec quelqu’un d’aussi passionnée, je la suivrais.
“ Partante ?” Disais-je en lui présentant un coussin espérant qu’elle le frappe, acceptant mon offre.
@ Invité
confrontation provoquée
@wyatt gunn & sameen ayad
Ton égo te perdrait sans doute un jour. C'est une certitude que quiconque te connait moindrement peut avoir. Le fait que tu vas défier quelqu'un qui est assurément plus fort que toi le montre aussi. Il n'est donc pas étonnant que tu parviennes à te vexer à ses mots. Oh, c'est que tu n'en comprends pas la logique. Le fait que tu sois une femme ne devrait pas changer grand chose dans la situation, rien ne dit qu'il est plus doué que toi. Il l'est probablement, la boxe n'est qu'un passe-temps parmi d'autres pour toi et la grande majorité de tes muscles ont été développés dans tes jambes là où ils sont utiles pour tes matchs de football. Il aurait indiqué cette distinction, que tu aurais compris, mais non, parce qu'il se base plutôt sur ton genre. Et ça t'énerve, tu le montres peut-être trop. C'est que tu ne comprends pas pourquoi il évoque la violence faite contre les femmes, une chose horrible oui, mais qui ne s'applique absolument pas à la présente situation. C'est toi qui est venue lui demander un match, un match qui aurait des règles - qui peuvent être oubliées certes mais c'est le cours des choses. Tu soupires, mais ne dis rien. À quoi bon ? Il ne changerait pas d'avis et tu n'as pas la tête à débattre.
T'aurais pu, aussi, refuser la proposition qu'il te fait, mais un entrainement contre un adversaire est toujours plus intéressant pour se développer. Même si ce n'est que des enchainements et que c'est potentiellement trop facile. Tu lui demandes ce qu'il avait prévu exactement et la réponse te surprend un peu. Parce que t'as l'impression que ça se rapproche quand même vraiment d'un affrontement et tu te demandes pourquoi vous ne pouviez pas le faire dans ce cas. Mais qu'importe, autant profiter des opportunités que tu as, t'as de la colère à faire sortir de toute façon. Tu n'attends donc pas davantage d'invitation et frappe le coussin qui t'es présenté. « Pourquoi me proposer des enchainements ? » La curiosité qui t'habite ressort alors que tu te concentres surtout sur les coussins qui te sont présentés. « Après tout, t'aurais pu m'envoyer promener si je ne suis pas à la hauteur de t'affronter. » Est-ce que c'est comme ça que tu as pris le commentaire ? Un peu. T'aimes toujours pas la distinction qu'il a fait parce que t'es une femme. Et au final, ça fait naitre une autre question que tu ne te gêne pas pour poser : « Ça veut dire que tu n'as affronté aucune femme ici ? » Et ça t'étonne en fait, parce que t'es à peu près sure que Claire pourrait l'étaler. Mais c'est peut-être tes yeux d'admiratrices qui te font voir les choses ainsi.
T'aurais pu, aussi, refuser la proposition qu'il te fait, mais un entrainement contre un adversaire est toujours plus intéressant pour se développer. Même si ce n'est que des enchainements et que c'est potentiellement trop facile. Tu lui demandes ce qu'il avait prévu exactement et la réponse te surprend un peu. Parce que t'as l'impression que ça se rapproche quand même vraiment d'un affrontement et tu te demandes pourquoi vous ne pouviez pas le faire dans ce cas. Mais qu'importe, autant profiter des opportunités que tu as, t'as de la colère à faire sortir de toute façon. Tu n'attends donc pas davantage d'invitation et frappe le coussin qui t'es présenté. « Pourquoi me proposer des enchainements ? » La curiosité qui t'habite ressort alors que tu te concentres surtout sur les coussins qui te sont présentés. « Après tout, t'aurais pu m'envoyer promener si je ne suis pas à la hauteur de t'affronter. » Est-ce que c'est comme ça que tu as pris le commentaire ? Un peu. T'aimes toujours pas la distinction qu'il a fait parce que t'es une femme. Et au final, ça fait naitre une autre question que tu ne te gêne pas pour poser : « Ça veut dire que tu n'as affronté aucune femme ici ? » Et ça t'étonne en fait, parce que t'es à peu près sure que Claire pourrait l'étaler. Mais c'est peut-être tes yeux d'admiratrices qui te font voir les choses ainsi.
(c) DΛNDELION
@ Invité
Oser amener un autre homme chez nous et penser que je serais trop jeune pour comprendre. Habillée de la sorte, le nez plein de cochonneries, les yeux aussi scintillants qu’un spot de concert rock; déjà elle menait une autre vie ne voulant aucunement la partager avec nous, avec moi.
Entre les mains d’un vulgaire bonhomme qu’elle avait, sans doute rencontrer après son petit quart de travail. Il lui a sans doute dit qu’il était quelqu’un d’important, qu’il était capable de l’amener loin, faire d’elle une mannequin ou qui sait quoi d’autres. Tout pour être capable de se la faire…
Et elle s’était laissé faire…jusqu’à recevoir ces coups. Des coups inattendus et qui jamais auraient été attendus. Elle croyait avoir décroché le gros lot, mais c’était un vulgaire profiteur. Un profiteur de son corps pouvant bûcher sans qu’elle puisse se défendre…
Pourtant, j’avais essayé. Après avoir entendu ces cries dans sa chambre, je suis sortie de mon lit. J’avais observé mes lutteurs préférés et ces films de Karaté Kid, mais mes poings, mes jambes étaient trop frêles, trop petits pour le faire tomber. Mais, il a arrêté sur elle, pour venir sur moi…
Mon premier oeil au beurre noir. Mon premier saignement de nez…
Je voulais juste défendre ma mère…
****
“ Apprendre à te connaître…À savoir à qui j’ai à faire…Savoir ce que tu es capable de faire.” disais-je en sautillant autour d’elle afin de me réchauffer un peu, sourire aux lèvres.
“ Et c’était…pas mal…” rajoutais-je en souriant, regardant le coussin dans lequel elle venait de frapper.
Je m’amusais à tourner autour d’elle réfléchissant bien à sa question. Je faisais le singe, comme d’habitude continuant de sautiller avant de me retrouver devant elle, en prenant la pose, tendant les coussins à une bonne distance entre les deux.
“ …Ça prend du cran pour venir me voir et oser me demander de m’affronter. Tu ne sais, sans doute, pas qui je suis…et c’est tant mieux… Allez, montres-moi si je dois changer d’avis.”
Mais, sa curiosité était plus grande refusant de se laisser abattre par mon refus…Elle me piquait directement me posant cette question.
Je me redressais aussitôt, baissant les coussins, la regardant sérieusement. On riait plus.
“ Aucune, mademoiselle. Pas un gars de mon calibre…Je sais ce que je suis capable de faire dans une cage…et je n’ai pas envie de faire subir cela à aucune femme. Je refuse d’être associé à cette image, cette réputation…juste pour te faire plaisir…Pourquoi tu tiens tant que cela à m’affronter…?”
Néanmoins, je la confrontais, me retrouvant presque nez à nez avec elle…montrant ma corpulence, mon aura, mon assurance…
@ Invité
confrontation provoquée
@wyatt gunn & sameen ayad
Tu ne sais pas si tu comprends sa motivation à apprendre à te connaitre. Tu supposes qu'un affrontement du genre lui permettrait sans doute de le faire, mais le pourquoi t'échappe. Non pas que ça change quelque chose pour toi. Faire des enchainements n'est peut-être pas aussi intéressant qu'un véritable affrontement, mais c'est tout de suite plus intéressant. C'est proche aussi, assez proche pour que l'envie de lui proposer un autre combat te brule les lèvres. Si tu ne le fais pas, c'est juste parce que tu comptes jouer son petit jeu pour lui prouver que t'es capable de te débrouiller assez bien pour l'affronter. « Je sais me débrouiller quand même. » Tu n'es pas une boxeuse hors pair, autant le dire, mais t'es une sportive dans l'âme. Tu t'es aussi entrainée pour être capable de te tenir contre bien des gens, pas quelqu'un qui aurait un niveau professionnel, mais contre n'importe quel boxeur du dimanche t'es plus que capable.
Alors pourquoi tenter de te mesurer à lui ? Il n'a rien d'un boxeur du dimanche. T'es petite en comparaison et sans aucun doute moins forte. Ça ferait sans doute pitié s'il fallait vraiment un combat entre vous deux, mais tu ne démords pas. T'es piquée au vif par ce qu'il te dit, cette presque provocation pour lui montrer ce que tu sais faire et ainsi te montrer "digne" de l'affronter. Sans relâcher les enchainements - même si ça t'épuise un peu plus quand tu parles - tu décides tout de même de lui répondre : « Tu devrais changer d'avis oui. » T'as toujours cet air convaincu même si tu te rends bien compte au fur et à mesure que tu frappes dans les coussins qu'il est plus fort que toi, probablement plus compétent que toi en boxe.
Mais tu veux toujours l'affronter, encore plus lorsque tu entends sa raison pour refuser l'affrontement. Raison qu'il étaye un peu plus en confirmant qu'il ne s'était jamais mesuré à une femme qui fréquentait le lift. Tu fronces les sourcils, t'arrêtant dans tes gestes alors qu'il abaisse les coussins pour te répondre. L'explication derrière ta motivation à l'affronter est large, grandement motivée par ton égo, mais c'est un peu plus que ça. Tu ne recules pas, répondant avec certitude. « C'est plus intéressant d'affronter quelqu'un qui sait se battre. » Tu désignes vite fait les alentours d'un geste de gant. « Et en ce moment, t'es celui qui se débrouille le mieux. » Il y avait aussi une force dans ses gestes qui ne vient pas à la majorité des gens, qui ne te vient même pas à toi, alors t'as voulu un défi, t'as voulu l'affronter. Puis bon, maintenant c'est aussi une question de fierté, de lui prouver que ce n'est pas parce que t'es une femme que t'es pas à la hauteur. Oh, tu comprends - à quelque part - que ce n'est pas ce qu'il veut dire, mais ça importe peu. Ton tempérament aura toujours le meilleur de toi. « Sans parler de moi, il y a surement des femmes ici qui pourraient t'étaler. C'est un peu bête de refuser juste parce qu'elles sont des femmes. » Oh sans doute que tu ne t'aides pas, qu'à force de le provoquer il se lasserait de son impertinence, mais c'est plus fort que toi. T'aurais peut-être pu accepter un refus pour mille et une raisons, mais ça... ça ne te convainc pas le moins du monde.
Alors pourquoi tenter de te mesurer à lui ? Il n'a rien d'un boxeur du dimanche. T'es petite en comparaison et sans aucun doute moins forte. Ça ferait sans doute pitié s'il fallait vraiment un combat entre vous deux, mais tu ne démords pas. T'es piquée au vif par ce qu'il te dit, cette presque provocation pour lui montrer ce que tu sais faire et ainsi te montrer "digne" de l'affronter. Sans relâcher les enchainements - même si ça t'épuise un peu plus quand tu parles - tu décides tout de même de lui répondre : « Tu devrais changer d'avis oui. » T'as toujours cet air convaincu même si tu te rends bien compte au fur et à mesure que tu frappes dans les coussins qu'il est plus fort que toi, probablement plus compétent que toi en boxe.
Mais tu veux toujours l'affronter, encore plus lorsque tu entends sa raison pour refuser l'affrontement. Raison qu'il étaye un peu plus en confirmant qu'il ne s'était jamais mesuré à une femme qui fréquentait le lift. Tu fronces les sourcils, t'arrêtant dans tes gestes alors qu'il abaisse les coussins pour te répondre. L'explication derrière ta motivation à l'affronter est large, grandement motivée par ton égo, mais c'est un peu plus que ça. Tu ne recules pas, répondant avec certitude. « C'est plus intéressant d'affronter quelqu'un qui sait se battre. » Tu désignes vite fait les alentours d'un geste de gant. « Et en ce moment, t'es celui qui se débrouille le mieux. » Il y avait aussi une force dans ses gestes qui ne vient pas à la majorité des gens, qui ne te vient même pas à toi, alors t'as voulu un défi, t'as voulu l'affronter. Puis bon, maintenant c'est aussi une question de fierté, de lui prouver que ce n'est pas parce que t'es une femme que t'es pas à la hauteur. Oh, tu comprends - à quelque part - que ce n'est pas ce qu'il veut dire, mais ça importe peu. Ton tempérament aura toujours le meilleur de toi. « Sans parler de moi, il y a surement des femmes ici qui pourraient t'étaler. C'est un peu bête de refuser juste parce qu'elles sont des femmes. » Oh sans doute que tu ne t'aides pas, qu'à force de le provoquer il se lasserait de son impertinence, mais c'est plus fort que toi. T'aurais peut-être pu accepter un refus pour mille et une raisons, mais ça... ça ne te convainc pas le moins du monde.
(c) DΛNDELION
@ Invité
Elle ne savait rien de moi. Rien…
On dit souvent qu’il ne faut pas se fier au apparence. C’est vrai…
Tant moi envers elle, mais aussi elle envers moi.
La différence est qu’en quelques échanges, je savais déjà à quelle calibre elle se situait. Un calibre dont je pouvais lui causer du tort, lui faire du mal.
J’avais été pourtant clair. Je lui ai pourtant bien dit ma raison; mon respect envers elle.
Mais elle continuait. Elle insistait…
“ Tu te débrouilles…, mais c’est pas suffisant…Il faut plus que cela pour m’impressionner, ma chère.” disais-je pour répliquer, la provoquer continuant de sautiller et lui proposer mes coussins en guise de cible de frappe.
Elle m’énervait.
Je gardais, malgré tout mon calme. Je continuais la séance. Je lui présentais les coussins et elle frappait convenablement. Elle avait une bonne frappe, une belle exécution, mais il y avait des manques, des soucis techniques dont elle se surestimait…
Surtout si elle tenait tant que cela à me confronter. À me pincer espérant encore que je cède. Ou me flatter…
Que je sors du lot de la masse qui se présentait ici. Les gens qui viennent et frappent sans vraiment savoir pourquoi ou croient qu’ainsi ils vont perdre du poids, se construire des muscles ou encore, séduire quiconque de part leur carrure.
J’étais ici pour plus que cela…C’est ma vie, mon rythme de vie. C’était ma carrière. Celle dont je rêvais que j’aurais bientôt.
Reprendre mes gants, remonter dans une cage et massacrer tous ceux qui voudront m’affronter. Reprendre ma place au sein de la fondation…
Tout cela…elle l’ignorait. Voilà pourquoi je souriais du coin de mes lèvres. Elle le reconnaissait, c’était déjà cela…
Mais, faut-il lui apprendre la leçon ?
Je le craignais de plus en plus…
“ Il y a une raison pourquoi on sépare les hommes des femmes en compétition. On le fait selon le poids, la masse…la force. Je t’insulte pas, loin de là. Au contraire, si j’étais insultant, je te frapperais sans me poser de question. Sans savoir ce qui peut arriver ensuite si je te cogne solide. Je suis capable de sonner un gros balourd, alors…j’aime mieux pas savoir, essayer sur toi, tu saisis ?…”
Puis je regardais tout autour voyant s’il y avait des curieux qui tentaient de comprendre ce qu’on tramait…
Et…
“ Mais si tu insistes…”
Sans attendre, dans un geste rapide, avec mes coussins, je me penchais en poussant ces bras dans mon chemin. Simplement lui saisir l’arrière des cuisses lui faisant plier les genoux. Je la relevais d’un coup, ces pieds quittant le tapis avant de la faire tomber sur le dos, sur le sol ramollis du ring…
La magnifique prise: Double Leg Takedown
Au-dessus d’elle, je me redressais lentement le torse afin de la regarder avec un petit sourire…
“ Je fais de la boxe depuis que je suis kid et je fais des arts martiaux mixtes…Ancien membre de la MMA. Et j’y retourne sous peu…Tu comprends, maintenant ?”
@ Invité
confrontation provoquée
@wyatt gunn & sameen ayad
On ne peut pas te reprocher d'abandonner trop facilement ou trop rapidement. C'est ta fierté qui te pousse à continuer à essayer de le convaincre encore et encore. C'est peut-être idiot, c'est peut-être risqué, mais t'assumes totalement la chose. T'es une compétitrice dans l'âme, moins dans un sport qui n'est pas le tien, mais trop pour ton propre bien. « Il faut quoi pour t'impressionner ? » T'essaies de ne pas te laisser provoquer encore plus, ton mauvais caractère suffit en ce sens, mais ça ne fonctionne pas vraiment. Tu te laisses avoir facilement et tu répliques avec tout autant d'aisance, sans doute plus avec tes mots et tes provocations qu'avec tes points. Après tout, malgré le fait que tu pratiques la boxe depuis quelques années, ton niveau ne peut pas être parfait, pas égal à celui d'un combattant d'expérience comme il semble l'être. C'est bien là l'intérêt de l'affronter après tout.
Et puis au fond, il y aussi cette fierté, ce côté un peu trop prompt à défendre la cause des femmes. Est-ce que ça a vraiment sa place dans cette situation ? Peut-être pas, mais tu le vois ainsi. Parce que ça te dérange qu'il se tienne derrière cette excuse. Autant dire que tu n'es pas plus convaincue par ce qu'il te répond. Tu fronces les sourcils, secoues la tête. À ce stade, tu ne parlais plus vraiment que de toi, mais plutôt du fait que tes femmes pourraient se tenir face à lui avec plus de talents que n'importe quel adversaire masculin. Mais tu n'as pas le temps de lui dire la chose, de continuer les provocations.
Tu ne vois rien venir, t'as pas le temps de réagir lorsqu'il commence une prise sur toi. Tu tentes vaguement de t'y opposer, mais autant dire que la différence de force et de technique est évidente. Tu te retrouves par terre en moins de deux. Ça te fait mal à l'égo plus qu'autre chose, surtout lorsque tu le vois se relever avec un petit sourire, un sourire que tu voudrais bien effacer d'un coup bien placé. Tu doutes cependant avoir cette chance.
Tu te contentes donc de pousser sur ses épaules pour qu'il s'éloigne. « Ouais enfin, c'est pas de la boxe ça. » Toi, une mauvaise perdante ? À peine. T'es mécontente de t'avoir fait avoir ainsi, mécontente de devoir (potentiellement) lui donner raison. « Puis c'est aussi important de savoir se contrôler, il n'y a pas de doute que tu peux m'assommer, mais c'est pas qu'une question de force. » Enfin, probablement qu'il l'emporte aussi dans les autres catégories, mais bon, c'est plus pour la forme qu'autre chose rendu à ce stade.
Et puis au fond, il y aussi cette fierté, ce côté un peu trop prompt à défendre la cause des femmes. Est-ce que ça a vraiment sa place dans cette situation ? Peut-être pas, mais tu le vois ainsi. Parce que ça te dérange qu'il se tienne derrière cette excuse. Autant dire que tu n'es pas plus convaincue par ce qu'il te répond. Tu fronces les sourcils, secoues la tête. À ce stade, tu ne parlais plus vraiment que de toi, mais plutôt du fait que tes femmes pourraient se tenir face à lui avec plus de talents que n'importe quel adversaire masculin. Mais tu n'as pas le temps de lui dire la chose, de continuer les provocations.
Tu ne vois rien venir, t'as pas le temps de réagir lorsqu'il commence une prise sur toi. Tu tentes vaguement de t'y opposer, mais autant dire que la différence de force et de technique est évidente. Tu te retrouves par terre en moins de deux. Ça te fait mal à l'égo plus qu'autre chose, surtout lorsque tu le vois se relever avec un petit sourire, un sourire que tu voudrais bien effacer d'un coup bien placé. Tu doutes cependant avoir cette chance.
Tu te contentes donc de pousser sur ses épaules pour qu'il s'éloigne. « Ouais enfin, c'est pas de la boxe ça. » Toi, une mauvaise perdante ? À peine. T'es mécontente de t'avoir fait avoir ainsi, mécontente de devoir (potentiellement) lui donner raison. « Puis c'est aussi important de savoir se contrôler, il n'y a pas de doute que tu peux m'assommer, mais c'est pas qu'une question de force. » Enfin, probablement qu'il l'emporte aussi dans les autres catégories, mais bon, c'est plus pour la forme qu'autre chose rendu à ce stade.
(c) DΛNDELION
@ Invité
C’était comme une danse…seulement, on voulait tous les deux dirigés. Avoir le plus gros bout du bâton. Elle de vouloir m’affronter. Moi de vouloir l’empêcher de le faire. Arrêter son manège et ne pas me laisser tenter par sa provocation.
Je ne devais pas…Je ne le ferais pas…
Je la protégeais et je me protégeais.
J’étais pourtant clair. J’étais pourtant très poli, mais je me retrouvais devant une demoiselle bornée croyant dure comme fer qu’elle avait la capacité de tenir le coup avec moi.
Quand la parole est insuffisant, il faut agir…
Et encore là, j’appliquais la douceur. Une prise simple et avec peu de douleur possible. Simplement la coucher sur le tapis. La surprendre et ainsi lui montrer en l’espace de quelques secondes mon expérience, mes antécédents et ma précision en combat.
Et cette tête de cochon niait tout, refusant de céder…
Je reculais légèrement de sa bulle:
“ Arts martiaux mixtes, Mademoiselle. La boxe fait partie d’un de ces arts…Je ne fais pas que ça…”
Je lui tendais la main. Courtois, quand même…Même si elle appuyait encore fort sur ma tolérance, je ne souhaitais pas qu’elle ai une mauvaise image de moi.
Même si son dernier commentaire me collait au mur…Ne sachant pas quoi répondre à ça.
Je changeais d’expression du tout au tout…Étais-je rendu là ? À carrément me dévoiler à une pure inconnue…
Mais, si ça prenait cela…
“ …Non, je sais, justement. C’est aussi ça…Je dois travailler là-dessus. Le contrôle…Je suis pas parfait…Loin de là…Je dois faire mes preuves avant de retourner dans la ligue. Donc,…voilà. J’aime mieux pas me risquer.”
Voilà, c’était dit…Je reculais…Je ne riais plus. J’étais totalement sérieux, voir presque honteux…
Puis, je me retournais pour reprendre ma serviette et ma gourde.
@ Invité
confrontation provoquée
@wyatt gunn & sameen ayad
Sans doute que les commentaires de ton - presque - adversaire devraient te suffire pour voir la différence de niveau ou du moins la confirmer. Elle t’est apparente depuis le début, tu peux, après tout, sentir la force qui oppose tes coups de poing. Pour autant, tu ne démords pas et ne semble tout simplement pas prendre en compte ce qu’il te dit. C’est une question de fierté oui, mais pas que. « Je suis pas une boxeuse pro non plus. » Bon c’est une excuse de mauvaise foi et tu le sais pertinemment, mais qu’importe. Ce n’est pas faux pour autant, tu considères bien boxer pour quelqu’un qui ne pratique ce sport que ponctuellement. Puis bon, comment t’améliorer si tu ne te frottes pas à plus fort que toi ? Tu ne peux pas, il y a des limites à ce que des indications peuvent t’apprendre. Ça dépend aussi de s’il dit la vérité et dans toute ta mauvaise fois, tu préfères en douter.
Ce n’est donc pas bien étonnant qu’il finisse par perdre patience avec toi. Tu t’attendais pas à te retrouver au sol de cette façon, mais tu trouves rapidement une excuse. Tu ne penses pas avoir tord en soulignant que sa prise s’éloigne de ce que tu aurais pu attendre, mais visiblement, lui jugeait que puisqu’il ne faisait pas que de la boxe il pouvait tout mélanger. « C’est le genre de chose qu’on dit avant. » Pour prévenir. Pas que ça t’aurait aidé en soit, tu pratiques pas d’autres formes de combat. Pour te protéger de la prise qu’il a faite, le savoir aurait été inutile, mais ça te donne une excuse après coup et ça tu n’allais pas le refuser. T’acceptes même l’aide pour te relever, plus par semblant de politesse qu’autre chose.
Un semblant de politesse que tu jettes bien rapidement par la fenêtre pour une énième provocation. Une provocation qui fonctionne plutôt bien pour une fois. T’as l’impression de le voir se tendre d’un coup. Sa réponse te fait froncer les sourcils légèrement. « Mais c’est pas la ligue. » Ouais au final, t’as peut-être dépassé une limite en lui disant ça. Tu pensais pas vraiment que ça l’affecterait autant. Tu hausses les épaules, te demandant si ça allait vraiment terminer comme ça. « Bon bah visiblement on est les deux à juste se débrouiller. » C’est tellement de mauvaise foi de ta part, mais en même temps, n’est-ce pas comme ça que tu te comportes depuis le début ? On te changera pas.
Ce n’est donc pas bien étonnant qu’il finisse par perdre patience avec toi. Tu t’attendais pas à te retrouver au sol de cette façon, mais tu trouves rapidement une excuse. Tu ne penses pas avoir tord en soulignant que sa prise s’éloigne de ce que tu aurais pu attendre, mais visiblement, lui jugeait que puisqu’il ne faisait pas que de la boxe il pouvait tout mélanger. « C’est le genre de chose qu’on dit avant. » Pour prévenir. Pas que ça t’aurait aidé en soit, tu pratiques pas d’autres formes de combat. Pour te protéger de la prise qu’il a faite, le savoir aurait été inutile, mais ça te donne une excuse après coup et ça tu n’allais pas le refuser. T’acceptes même l’aide pour te relever, plus par semblant de politesse qu’autre chose.
Un semblant de politesse que tu jettes bien rapidement par la fenêtre pour une énième provocation. Une provocation qui fonctionne plutôt bien pour une fois. T’as l’impression de le voir se tendre d’un coup. Sa réponse te fait froncer les sourcils légèrement. « Mais c’est pas la ligue. » Ouais au final, t’as peut-être dépassé une limite en lui disant ça. Tu pensais pas vraiment que ça l’affecterait autant. Tu hausses les épaules, te demandant si ça allait vraiment terminer comme ça. « Bon bah visiblement on est les deux à juste se débrouiller. » C’est tellement de mauvaise foi de ta part, mais en même temps, n’est-ce pas comme ça que tu te comportes depuis le début ? On te changera pas.
(c) DΛNDELION
@ Invité
Je persistais. J’insistais.
Je ne voulais pas affronter cette demoiselle. Ce n’est pas une question d’orgueil. D’accord, j’avouerais que si je tombais face à une amateur, je le prendrais dur, mais c’était surtout de la peur.
La peur de ma force. De mes moyens. En mode combat, je suis dangereux. Je ne suis plus de ce monde. Je suis dans ma tête, dans mon esprit me concentrant pour rester debout. C’est un mantra dont je me suis pratiquer des années, plus encore en prison. De ne pas me soucier de ma condition, de ma situation, ni du monde qui m’entoure. Le plus important était mon adversaire. Garder l’objectif de le mettre à terre. D’utiliser mon expérience, mon talent, mes techniques pour qu’il reste au sol et faire de moi le vainqueur. Aussi simple que ça…
Mais mon esprit était encore en chantier. J’ai des lacunes, un entêtement. Une tête de cochon. Borné sur des principes, des valeurs, des visions de la vie qui n’étaient peut-être pas la même que les autres. Qui n’est peut-être pas les meilleurs persuasions de la vie. Oui, je tente de rester positif, optimiste. Croire que je vais m’en tirer. Que je fais réussir. Ne pas abandonner. Ne jamais abandonner.
Ce n’est pas ça le problème. C’est les autres. Je ne fais pas confiance aux autres. À ceux qui me regardent, qui me dévisagent. Qui me jugent. C’est tellement facile de juger…De mettre les gens dans des catégories et qu’ils ne peuvent en déroger.
Je parle bien sur des classes sociales, des différences; de la bêtise humaine…
Cette manie d’écraser l’autre pour se remonter. De refuser la discussion, des échanges saines et comprendre l’autre. Non, on fait un calcul rapide et on saute aux conclusions….
J’ai du mal. Beaucoup de mal…Moi-même, j’ai parfois cette tendance à garder mes opinions et de ne pas m’ouvrir…
Comme en ce moment…Pouvais-je baisser ma garde la dessus et tenter ce que je redoute depuis longtemps ?
J’avais peur…Peur de moi…
“ C’est pourtant important de s’informer sur son adversaire avant d’oser le provoquer de la sorte…Vouloir l’affronter sans savoir ce qu’il est capable de faire. On risque d’être surpris. Alors…surprise !”
Je la taquinais avant de boire une gorgée de ma gourde avant d’être sérieux à nouveau avouant ma situation à la demoiselle. Que je tentais de refaire mes classes ayant joué avec le feu et me retrouver à l’écart: hors-ligue.
Même en étant doux, ouvert…elle me cassait les couilles. Elle jouait avec mes nerfs continuant de tourner le couteau dans plaie allant même me considérer comme un débutant.
Me débrouiller. Me débrouiller ? Vraiment…?
Mon regard changeait du tout au tout attirant l’attention de mon partenaire d’entrainement.
Elle me cherchait. Elle voulait me mettre de mauvaise humeur. J’étais encore capable de rester respectueux, mais quand on me pousse à bout.
Je m’avançais comme un train vers elle.
“ Après tout ce que je t’ai dis, ce que je t’ai montré, tu trouves que je me “débrouille” ?! Qu’on est du même calibre…?! Tu n’apprends pas, toi. Tu me cherches, hein ? C’est ça ?!…Je me suis montré très respectueux envers toi voulant que tu fasses gaffes d’agir de la sorte avec des types comme moi. Je suis un des plus doux ici…d’autres t’auraient déjà massacré…n’ayant pas de conscience.”
“ Wyatt ! “
J’aurais cru qu’il m’aurait retenue. Qu’il m’aurait empêché d’avancer d’avantage.
Non, au lieu de cela, il arrivait avec deux protège-tête. Un pour homme et un pour femme.
“ Si mademoiselle insiste tant, même après l’avoir averti; donne-lui ce qu’elle veut. Elle apprendra, c’est tout. N’est-ce pas, mademoiselle ?”
Comme s’il venait de me donner la permission, la conscience tranquille de pouvoir réaliser le désir de mademoiselle. Et, honnêtement, j’en avais de plus en plus envie de le faire.
Je regardais les deux casques. Mon protège dent et mes gants tout près…
Je la regardais…attendant sa décision.
@ Invité
confrontation provoquée
@wyatt gunn & sameen ayad
L’énorme différence entre lui et toi ? Oui, surement. C’est même certain en fait. Parce que t’es pas une professionnelle, tu le seras jamais. En partie parce que t’as pas le talent pour, mais surtout parce que t’as pas l’ambition de l’être. Oui, tu te débrouilles en sport, mais ta passion étant concentrée dans une seule discipline, c’est là que tu brilles. Alors oui, au fond, toute cette histoire de l’affronter, c’est une question d’égo plus qu’autre chose. Tu ne penses pas, vraiment, pouvoir te mesurer à lui et l’emporter. Et si tu l’as pensé à un moment ou un autre, tu subis un rapide retour à la réalité lorsque tu te retrouves au sol en moins d’un instant. Bien sur tu peux te défendre comme tu veux, trouver toutes les excuses du monde, mais la vérité, c’est que tu fais pas le poids. Tu ferais pas le poids si c’était qu’une question de boxe, mais s’il fallait en plus venir mélanger d’autres styles… « Très drôle. » Toujours autant de mauvaise fois que depuis le début. Ça n’étonne plus personne. T’es trop confiante, trop têtue pour ton propre bien. Peut-être que les choses auraient été différentes s’il t’avait étalé en moins de deux dès le début. Peut-être que t’aurais appris plus rapidement ta leçon.
Ce n’est pas ce qui s’est passé cette fois. Alors tu continues de te permettre de piquer. C’est gratuit, c’est de mauvaise fois, mais c’est bien l’illustration de comment tu as été éduquée. Oh bien sur, tes parents ne sont pas totalement à blâmer pour ton mauvais caractère, mais ils ne l’ont certainement pas aidé. Il ne faut donc pas s’étonner que tu finisses par aller trop loin, par traverser la limite que s’imposait ton (non-)adversaire. Tu le regrettes presque immédiatement lorsqu’il s’avance vers toi comme un train. L’égo s’écarte un moment pour faire peur à une émotion plus primale : la peur. Tu la sens te prendre par les tripes alors que tu réalises (encore) que tu fais pas le poids physiquement. Peut-être qu’une technique parfaite te permettrait d’y pallier, mais à défaut de l’avoir… t’es cuite, tu le comprends bien.
Sauf qu’il y a toujours cette pointe de compétition dans tes veines, celle qui reprend le dessus lorsque l’autre type vient intervenir. T’es soulagée l’espace d’un instant. Oh tu ne pensais pas vraiment qu’il s’en prendrait à toi, mais tu réalises - un peu tardivement - qu’il aurait pu s’il avait voulu. Tu te retrouves donc à fixer le casque qui t’est tendu, une hésitation dans les tripes. Peut-être que c’est enfin l’instinct de survie qui s’éveille, peut-être que ton minimum de conscience se réveille. Enfin qu’importe au fond parce que tu te permets d’être encore plus terrible. « Non ça va, je vais éviter de me faire massacrer. » Un haussement d’épaule en prime - parce que vraiment faut que tu sois détestable autant que possible - avant d’ajouter : « Au temps pour moi, j’aurais pas du te chercher vu qu’on est pas du même calibre. » Est-ce que tu le regrettes ? Pas vraiment en fait. Parce que tu penses quand même ce que tu as dit. T’as l’impression qu’un bon combattant devrait être capable de se retenir, de maitriser ses coups quoi qu’il advienne. Mais bon, cela étant dit, t’as pas non plus envie de finir à l’hôpital pour ta grande gueule. T’aurais du t’en tenir à la vision des punching bags. Reste à savoir si t’as pas trop poussé, après tout, il pourrait bien te refuser le droit de te défiler, tu l’aurais bien mérité.
Ce n’est pas ce qui s’est passé cette fois. Alors tu continues de te permettre de piquer. C’est gratuit, c’est de mauvaise fois, mais c’est bien l’illustration de comment tu as été éduquée. Oh bien sur, tes parents ne sont pas totalement à blâmer pour ton mauvais caractère, mais ils ne l’ont certainement pas aidé. Il ne faut donc pas s’étonner que tu finisses par aller trop loin, par traverser la limite que s’imposait ton (non-)adversaire. Tu le regrettes presque immédiatement lorsqu’il s’avance vers toi comme un train. L’égo s’écarte un moment pour faire peur à une émotion plus primale : la peur. Tu la sens te prendre par les tripes alors que tu réalises (encore) que tu fais pas le poids physiquement. Peut-être qu’une technique parfaite te permettrait d’y pallier, mais à défaut de l’avoir… t’es cuite, tu le comprends bien.
Sauf qu’il y a toujours cette pointe de compétition dans tes veines, celle qui reprend le dessus lorsque l’autre type vient intervenir. T’es soulagée l’espace d’un instant. Oh tu ne pensais pas vraiment qu’il s’en prendrait à toi, mais tu réalises - un peu tardivement - qu’il aurait pu s’il avait voulu. Tu te retrouves donc à fixer le casque qui t’est tendu, une hésitation dans les tripes. Peut-être que c’est enfin l’instinct de survie qui s’éveille, peut-être que ton minimum de conscience se réveille. Enfin qu’importe au fond parce que tu te permets d’être encore plus terrible. « Non ça va, je vais éviter de me faire massacrer. » Un haussement d’épaule en prime - parce que vraiment faut que tu sois détestable autant que possible - avant d’ajouter : « Au temps pour moi, j’aurais pas du te chercher vu qu’on est pas du même calibre. » Est-ce que tu le regrettes ? Pas vraiment en fait. Parce que tu penses quand même ce que tu as dit. T’as l’impression qu’un bon combattant devrait être capable de se retenir, de maitriser ses coups quoi qu’il advienne. Mais bon, cela étant dit, t’as pas non plus envie de finir à l’hôpital pour ta grande gueule. T’aurais du t’en tenir à la vision des punching bags. Reste à savoir si t’as pas trop poussé, après tout, il pourrait bien te refuser le droit de te défiler, tu l’aurais bien mérité.
(c) DΛNDELION
@ Invité
Ce moment précis où nos regards se croisent, où nos poings se touchent. Le défi de rester immobile, insensible à toute provocation. Bien des combattants agissent avec respect ne voulant rien causer. Pas de flafla ou de scandale.
Mais, d’autres, par contre, n’attendent que cela. Fonce frôlant l’ossature de notre nez. Pousse quelques jurons, quelques insultes cherchant à nous déstabiliser espérant une réaction.
Encore là, il y a un choix à faire: l’ignorer ou suivre la parade.
Jusque là, j’étais parvenu à me contrôler. À me garder intacte face à ces propos, voir ces remarques désobligeantes…
Il avait fallu qu’elle parle de mon expérience, de ma soi-disante faiblesse pour activer la flamme du guerrier. Cette flamme qui fait de moi un tout autre homme. Celui du combattant. Celui qui voulait se battre, et se prouver…
Orgueilleux, oui. J’avais beaucoup de mal avec cela…Moi qui avait tant travaillé pour en arriver là. Malgré mon arrestation, je n’avais pas arrêter de m’entraîner, de vouloir reprendre le contrôle de ma vie et celle de ma carrière…
Et elle…cette demoiselle osait en douter…
Elle m’avait cherché…et elle avait réussi à briser la grille de la politesse et mes principes.
Non, je ne voyais plus de différence, désormais…
Je tenais à lui montrer ce que j’étais capable. Je casque devant moi, je le prenais dans mes mains sans hésiter, osant même le balancer au sol.
Je n’en aurais pas de besoin…
“ Je veux juste mes gants…” disais-je fixant cette petite maline, bien déterminé à exaucer son désir de m’affronter…
Pour entendre le contraire…
Elle se désistait ?!?!
Au moment où je cédais, prêt et crinqué, elle reculait…
“ Tu te fiches de moi ?!? Tu ne venais pas de me dire qu’on est tous les deux à se débrouiller…?! Non, non, non, tu ne peux pas te défiler comme cela…”
Je m’avançais vers elle, mais mon coach assurait une distance entre elle et moi voyant dans l’état qu’elle venait de me causer.
“ Qu’est-ce qui se passe, Mademoiselle ? On a soudainement des doutes sur ces compétences ? Je te croyais plus forte que cela…”
“ WYATT!”
Le coach contourné, mes pas s’enchaînaient rapidement afin de me retrouver face à elle. Je lui poussais le casque dans les mains. Je venais de subtiliser à mon coach.
“ Pourquoi autant de provocation pour te défiler ensuite…? Qu’est-ce que tu cherches, hein ? Que veux-tu me dire ? Que tu es fortes ? Que tu as du cran ? Montres-moi ce que tu sais faire ! Contrôles ta peur de m’affronter et je vais contrôler ma force…”
Je reculais aussitôt de deux pas. Juste assez pour lui donner de l’air…
Mes deux bras tendues voulant me montrer désarmés de toutes mauvaises volontés…
“ On a tous les deux un défi à relever…En es-tu capable, ma chère ?...”
@ Invité
confrontation provoquée
@wyatt gunn & sameen ayad
Oh, il ne fait aucun doute que ton comportement est, au grand minimum, répréhensible. T'en es consciente à quelque part, mais on ne peut pas dire que tu t'en préoccupes vraiment. Il faut dire que tu sais pertinemment que tu seras protégée quoi qu'il advienne, que même si les gens présents te jugent, au final, t'auras toujours quelqu'un avec qui t'entrainer. Que s'il t'arrive quelque chose physiquement, l'argent de ton père suffira à régler les choses en moins de deux. C'est pour ça que tu peux laisser la peur prendre le dessus de ta personne. Parce qu'il t'a fait peur oui, t'as eu peur que tes provocations aient été trop loin et que tu te retrouves avec un monstre sur le dos. Affronter un homme beaucoup plus grand et certainement plus fort que toi dans le ring est une chose, se retrouver à sa merci hors de toute règle en est une autre. T'es plus certaine de vouloir essayer l'une ou l'autre en fait.
Mais forcément ça ne lui plait pas, sans doute avec raison. Tu ne regrettes pas encore ton comportement, mais les prochaines minutes te pousseraient peut-être à le faire. Tu le regardes tempêter devant toi, te demandant distraitement si c'est comme ça que t'arrivera à le faire sortir de ses gonds, complètement. Tu veux pas le savoir en fait, mais c'est sans doute trop tard pour ça. Sa provocation ne manque pas de te faire bouillonner, une part de toi te criant d'attraper les gants et d'aller l'affronter en bonne et due forme. « J'ai pas de doute sur mes capacités. » Une réponse qui manque de saveur considérant que tu te tiens encore à distance. Pour une fois, tu réagis pas sur un coup de tête, peut-être que la présence du coach t'apaise cette fois, peut-être que c'est encore et toujours la peur qui parle pour toi. Parce que le coach sert pas à grand chose en fait, il se fait contourner et tu te retrouves avec un casque entre les mains.
Tu sais pas ce que tu veux faire du casque. L'enfiler ? Le lancer par terre et courir le plus vite possible ? Tu sais pas si t'arriverais à le distancer. T'es sans doute plus rapide, mais il est plus grand et t'imagine que c'est le genre de chose qui joue dans ces situations. T'arrives au moins à retenir ton mauvais caractère qui revient au galop. T'as envie de dire que tu doutes pas de ta force, mais de sa capacité à se retenir. Tu l'aurais bien cherché, mais ça veut pas dire que t'as envie de le vivre pour autant. « C'est pas une question de relever un défi. » C'est une question de collecter ce que t'as semé : de la merde. « J'ai pas envie de finir à l'hôpital... de me faire massacrer comme tu l'as si bien dit. » Et là, on peut dire que c'est la vérité. T'as envie de rester vivante et consciente. « Tu dis que tu vas contrôler ta force, mais... » Toi t'as peur. Mais tu ne dis rien de plus, parce que ce que tu aurais dit est sans doute une énième provocation. C'est plus fort que toi, ce caractère de merde, cette envie de chercher des embrouilles. Tu finis quand même par enfiler le masque, ne serait-ce que parce que ça te donnait une protection s'il décidait de t'enlever le choix d'entre les mains.
Mais forcément ça ne lui plait pas, sans doute avec raison. Tu ne regrettes pas encore ton comportement, mais les prochaines minutes te pousseraient peut-être à le faire. Tu le regardes tempêter devant toi, te demandant distraitement si c'est comme ça que t'arrivera à le faire sortir de ses gonds, complètement. Tu veux pas le savoir en fait, mais c'est sans doute trop tard pour ça. Sa provocation ne manque pas de te faire bouillonner, une part de toi te criant d'attraper les gants et d'aller l'affronter en bonne et due forme. « J'ai pas de doute sur mes capacités. » Une réponse qui manque de saveur considérant que tu te tiens encore à distance. Pour une fois, tu réagis pas sur un coup de tête, peut-être que la présence du coach t'apaise cette fois, peut-être que c'est encore et toujours la peur qui parle pour toi. Parce que le coach sert pas à grand chose en fait, il se fait contourner et tu te retrouves avec un casque entre les mains.
Tu sais pas ce que tu veux faire du casque. L'enfiler ? Le lancer par terre et courir le plus vite possible ? Tu sais pas si t'arriverais à le distancer. T'es sans doute plus rapide, mais il est plus grand et t'imagine que c'est le genre de chose qui joue dans ces situations. T'arrives au moins à retenir ton mauvais caractère qui revient au galop. T'as envie de dire que tu doutes pas de ta force, mais de sa capacité à se retenir. Tu l'aurais bien cherché, mais ça veut pas dire que t'as envie de le vivre pour autant. « C'est pas une question de relever un défi. » C'est une question de collecter ce que t'as semé : de la merde. « J'ai pas envie de finir à l'hôpital... de me faire massacrer comme tu l'as si bien dit. » Et là, on peut dire que c'est la vérité. T'as envie de rester vivante et consciente. « Tu dis que tu vas contrôler ta force, mais... » Toi t'as peur. Mais tu ne dis rien de plus, parce que ce que tu aurais dit est sans doute une énième provocation. C'est plus fort que toi, ce caractère de merde, cette envie de chercher des embrouilles. Tu finis quand même par enfiler le masque, ne serait-ce que parce que ça te donnait une protection s'il décidait de t'enlever le choix d'entre les mains.
(c) DΛNDELION
@ Invité
Je l’avais avertie. Je l’avais prévenue qu’il ne fallait pas jouer avec moi. De pousser trop loin. Que je faisais preuve de douceur et de courtoisie dès le départ refusant d’accéder à sa demande.
Je me connais. Je sais ce que je suis. Ce que je suis capable. Elle n’aurait aucune chance contre moi. Soyons sérieux. Malgré tout le respect que j’ai pour les femmes, cette gamine ne pourrait pas me clouer au sol. Juste voir son élan. Le coup porté. Elle n’avait pas la technique…
Elle avait encore du chemin à faire…
Cela dit, je n’allais pas la laisser jouer la guerrière pour ensuite la voir se défiler comme cela.
Ohhh non, elle n’allait pas se sauver en douce. Pas après avoir fait son numéro.
Elle voulait jouer, alors on allait jouer.
Je remarquais le regard de mon coach. Il n’aimait pas ce qu’il voyait.
Mon état. Ma colère et mon envie d’affronter cette demoiselle dans le ring. Mes jambes dansaient déjà me préparant au combat. Je tournais autour d’elle écoutant ces paroles; ces justifications.
Elle essayait encore de se sauver. De fuir ce qu’elle avait provoquer…
“ Ça il fallait y penser avant de me provoquer, ma belle...Si tu crois que je suis une bête…? Un monstre ?...Que j’arriverais pas…”
Je sautillais sur place prenant les gants que mon coach avait dans les mains. Je les enfilais un à la fois, ne la lâchant pas des yeux…
“ Wyatt ! Calmes-toi…Tu sais ce qui peux t’arriver dans cet état…Ne te laisses pas prendre dans le piège...Contrôles ton démon…Elle veut apprendre...elle veut combattre avec le meilleur. Montres-lui...avec intelligence.”
Je m’arrêtais un moment, regardant cet homme plein de sagesse…
Je poussais un soupir…
Je me laissais emporter, c’est vrai. J’étais facilement influençable par les insultes, la provocation. Tout ceux qui ce qui doutait de moi…voulant leur prouver le contraire.
Je jetais un oeil à cette fille qui venait de mettre le casque. Un ton plus doux, plus…réconfortant.
“ …Ça arrivera pas…t’en fais pas. Si tu es aussi dure que tu le prétends, tu seras capable de me surprendre…Je ne vais pas attaquer en premier…juste esquiver les coups que tu feras et voir ce que tu es capable de faire…”
Je posais mon protège-dent en bouche avant de m’avancer vers elle…
En position de début de combat, les gants devant mon visage…je marchais autour d’elle…
“ Allez..montres-moi ! Détends tes épaules…Les gants devant ton visage, sous tes yeux...Tentes de voir où tu peux viser...Tentes ton premier coup…”
@ Invité
confrontation provoquée
@wyatt gunn & sameen ayad
À quoi t’attendais tu ? Qu’il te laisse partir sans plus d’histoire alors que tu l’as provoqué encore et encore ? Probablement, après tout, t’as l’habitude de t’en tirer sans aucune conséquences. C’est l’un des nombreux avantages à la fortune de tes parents, le fait de toujours avoir une porte de sortie, quitte à ce que quelques billets doivent être glissés. Ce n’est pas arrivé souvent, en général, c’est aussi grâce à ton caractère que tu parviens à le faire. Les gens te trouvent insupportable, mais il y a aussi une pointe d’intérêt que t’arrives à attiser chez les autres. C’est cette petite étincelle qui te sauve, ce qui ne semble pas fonctionner cette fois. Peut-être (surement) que tu as piqué le mauvais dragon. C’était prévisible, sans doute que toutes les spectateurs auraient pu voir une telle conclusion à la situation. Voir quelque chose que toi t’as ignoré. Est-ce que tu te serais empêchée de provoquer si tu avais su ? Probablement pas, t’as bien trop mauvais caractère pour ça. Un malheureux mélange de fierté et de courage idiot. C’est parfait pour les compétitions et les matchs, ça te rattrape bien souvent dans d’autres situations.
Alors tu tentes de te défiler, de reculer symboliquement. Des excuses auraient sans doute aidé pour ça, mais t’en es loin et ça ne fonctionne pas. Il semble être plus que prêt au combat, quelque chose que tu n’as aucune envie de faire. C’est une conséquence que tu mérites amplement, mais tu tentes quand même de l’éviter. T’es presque tentée de faire remarquer qu’il ne semble pas vraiment en état de se contrôler - lui qui sautille déjà en préparation - mais tu fais preuve d’un minimum de bon sens. Ou plutôt, la peur te force à faire preuve d’un peu de retenue. Tu restes silencieuse, considérant tes options. Il y a celle de le menacer au cas où il dépasserait certaines limites - tu doutes que ça fonctionne. Il y a celle de prendre tes jambes à ton cou - une autre option douteuse.
Puis il y a l’idée de combattre. De faire face aux conséquences de ta propre provocation.
Autant dire que ce n’est pas l’option qui te plait le plus, mais elle est au moins rendue valable par l’intervention du coach. Tu ne retiens pas un soupir de soulagement lorsque l’homme semble se calmer. Son ton se fait plus doux et la peur te quitte un peu. Oh, c’est sans doute aidé par la provocation que tu arrives à lire dans ses mots. « Très bien. » Si tu ne risques pas de finir à l’hôpital, t’as difficilement une raison de t’enfuir. Tu jettes un regard à l’entraineur avant de mettre ton protège-dent et de relever les gants. C’est ce que tu voulais après tout, l’occasion de t’entrainer (d’affronter) plus fort que toi. Tu suis ses conseils - avec toute la mauvaise foi du monde - et te place en conséquence avant de tenter un coup dans sa direction, puis un autre. T’as beau ne pas être si douée que ça, t’as un minimum de base. Tu t’arrêtes après quelques instants, décrochant ton protège-bouche. « Ça suffit ? » Ouais, faut croire que tu tentes quand même de te défiler après tout ça. T’en as un peu marre après tout, de devoir faire face aux conséquences de tes actes.
Alors tu tentes de te défiler, de reculer symboliquement. Des excuses auraient sans doute aidé pour ça, mais t’en es loin et ça ne fonctionne pas. Il semble être plus que prêt au combat, quelque chose que tu n’as aucune envie de faire. C’est une conséquence que tu mérites amplement, mais tu tentes quand même de l’éviter. T’es presque tentée de faire remarquer qu’il ne semble pas vraiment en état de se contrôler - lui qui sautille déjà en préparation - mais tu fais preuve d’un minimum de bon sens. Ou plutôt, la peur te force à faire preuve d’un peu de retenue. Tu restes silencieuse, considérant tes options. Il y a celle de le menacer au cas où il dépasserait certaines limites - tu doutes que ça fonctionne. Il y a celle de prendre tes jambes à ton cou - une autre option douteuse.
Puis il y a l’idée de combattre. De faire face aux conséquences de ta propre provocation.
Autant dire que ce n’est pas l’option qui te plait le plus, mais elle est au moins rendue valable par l’intervention du coach. Tu ne retiens pas un soupir de soulagement lorsque l’homme semble se calmer. Son ton se fait plus doux et la peur te quitte un peu. Oh, c’est sans doute aidé par la provocation que tu arrives à lire dans ses mots. « Très bien. » Si tu ne risques pas de finir à l’hôpital, t’as difficilement une raison de t’enfuir. Tu jettes un regard à l’entraineur avant de mettre ton protège-dent et de relever les gants. C’est ce que tu voulais après tout, l’occasion de t’entrainer (d’affronter) plus fort que toi. Tu suis ses conseils - avec toute la mauvaise foi du monde - et te place en conséquence avant de tenter un coup dans sa direction, puis un autre. T’as beau ne pas être si douée que ça, t’as un minimum de base. Tu t’arrêtes après quelques instants, décrochant ton protège-bouche. « Ça suffit ? » Ouais, faut croire que tu tentes quand même de te défiler après tout ça. T’en as un peu marre après tout, de devoir faire face aux conséquences de tes actes.
(c) DΛNDELION
- Spoiler:
- désolée pour le temps que j'ai mis pour répondre, ma session universitaire a vraiment été chaotique et j'ai été submergée. J'espère que la réponse t'ira !!
@ Invité
Les deux gants tendues de chaque côté. Dans l’un d’eux, mon protège-bouche que j’avais enlevé pour lui faire un beau sourire. J’osais même regarder de chaque côté cherchant où était la fameuse menace qu’elle m’avait promis.
Ça se jouait à deux…
À moi de m’amuser, non ?
Elle tenait tant à ce moment. À cette confrontation. Me prouver qu’elle avait « les couilles » de m’affronter.
Alors, on y est, tout est en place et elle veut déjà arrêter ? C’était du grand n’importe quoi. Je regardais mon coach qui ne semblait pas, non plus ce qui se passait la voyant reculer dans le ring.
Bien sûr que j’ai esquivé ces coups, mais elle avait une bonne frappe. Un bel élan, le maintient…
C’était bien. Très bien.
Mais allais-je vraiment lui dire, comme cela, sur un plateau d’argent ?! Pas du tout.
Pas après toute la scène qu’elle avait osé me faire. Me dire…
Caractère de cul oblige…
« On commence à peine et tu veux déjà arrêter…?! Je ne te suis pas, ma chère…Je te croyais endurante...»
C’était drôle…durant un moment. Parce que je voyais bien qu’elle regrettait son audace, mais je n’avais pas à peser sur le bobo d’avantage.Consciente de son erreur, mais si…probablement qu’elle ne l’avouera jamais, devant moi.
Je m’avançais lentement vers elle. Calme…
« Qu’espérais-tu en me cherchant comme cela ? C’était quoi ton but…? Si tu souhaites me battre, aller de l’avant, va falloir que tu arrêtes de piquer tout le monde que tu viennes plus souvent ici pour que je te donne des notions… »
Et oui, je faisais preuve de gentillesse en essayant de comprendre le message sous-entendu de cette demoiselle arrogante.
« C’est bien d’avoir confiance en ces capacités et se faire aller la gueule comme tu le fais, mais encore faut-il vraiment être de taille envers celui ou celle que tu provoques, non ? Sinon, tu ne vivras pas longtemps ici…. »
- Coucou:
- Tu n'as pas à t'excuser. La vie irl est plus importante. Ici, on relaxe et on s'amuse.
@ Invité
confrontation provoquée
@wyatt gunn & sameen ayad
Ta tentative de t’enfuir ne fonctionne absolument pas. Ce n’est pas surprenant, vu comment tu l’as cherché, il fallait même s’y attendre. Faut croire que le côté imposant a un peu trop fonctionné sur toi quand tu t’es retrouvée face à la possibilité qu’il t’étale au sol. Peut-être est-ce un semblant de prudence qui vient de se créer chez toi, peut-être que c’est simplement le fait de devoir faire face aux conséquences de tes actes pour une rare fois.
Dans tous les cas ça ne dure pas éternellement.
Parce que le naturel revient au galop lorsqu’il vient te provoquer avec un commentaire. Endurante ? Bien sur que tu l’es. T’as beau ne pas être une pro de la boxe, tu restes une assez bonne sportive sur le principe. Alors oui, ça vient te chercher, ça te fait froncer les sourcils. Maintenant t’as plus autant envie de partir, plus autant envie de fuir devant un éventuel danger. « C’est pas une question d’endurance. » C’est une question de peur, mais ça, t’es bien trop fière pour l’admettre. Alors tu te redresses un peu tu t’efforces de ne pas reculer lorsqu’il se rapproche.
La question qu’il te pose est pleine de bon sens, mais ça t’énerve un peu qu’il te la pose. Tu vois difficilement comment tu pourrais ne pas y répondre. Tu pourrais certes dire que tu t’en tirerais toujours d’une façon ou d’une autre grâce à l’argent de tes parents, mais tu doutes que ce soit utile (ou même pertinent) dans la présente situation. « Je voulais un combat amical, généralement ça vient sans trop de risque. » On pourrait presque y voir une nouvelle pique (c’est peut-être un peu ça), mais tu le dis sans venin dans la voix. « Il n’y a pas d’intérêt à se battre uniquement contre quelqu’un d’aussi fort que moi. C’est pas utile pour se dépasser. » C’est pour ça que t’es allée l’énerver lui, parce qu’il semblait fort. Il doit comprendre, même pour lui. « Mais j’ai pas spécialement envie de mourir pour ça. » C’est peut-être le signe que t’as appris de ta leçon, même si ça semble encore être une critique à son égard. Faut croire que ton sale caractère reprend un peu trop le dessus facilement, même s’il y a une pointe de respect (de peur) évidente dans ta voix maintenant.
Dans tous les cas ça ne dure pas éternellement.
Parce que le naturel revient au galop lorsqu’il vient te provoquer avec un commentaire. Endurante ? Bien sur que tu l’es. T’as beau ne pas être une pro de la boxe, tu restes une assez bonne sportive sur le principe. Alors oui, ça vient te chercher, ça te fait froncer les sourcils. Maintenant t’as plus autant envie de partir, plus autant envie de fuir devant un éventuel danger. « C’est pas une question d’endurance. » C’est une question de peur, mais ça, t’es bien trop fière pour l’admettre. Alors tu te redresses un peu tu t’efforces de ne pas reculer lorsqu’il se rapproche.
La question qu’il te pose est pleine de bon sens, mais ça t’énerve un peu qu’il te la pose. Tu vois difficilement comment tu pourrais ne pas y répondre. Tu pourrais certes dire que tu t’en tirerais toujours d’une façon ou d’une autre grâce à l’argent de tes parents, mais tu doutes que ce soit utile (ou même pertinent) dans la présente situation. « Je voulais un combat amical, généralement ça vient sans trop de risque. » On pourrait presque y voir une nouvelle pique (c’est peut-être un peu ça), mais tu le dis sans venin dans la voix. « Il n’y a pas d’intérêt à se battre uniquement contre quelqu’un d’aussi fort que moi. C’est pas utile pour se dépasser. » C’est pour ça que t’es allée l’énerver lui, parce qu’il semblait fort. Il doit comprendre, même pour lui. « Mais j’ai pas spécialement envie de mourir pour ça. » C’est peut-être le signe que t’as appris de ta leçon, même si ça semble encore être une critique à son égard. Faut croire que ton sale caractère reprend un peu trop le dessus facilement, même s’il y a une pointe de respect (de peur) évidente dans ta voix maintenant.
(c) DΛNDELION
- Spoiler:
- merci de comprendre
![Confrontation provoquée [PV Sameen] 995762081](/users/4212/20/80/28/smiles/995762081.gif)
@ Invité
Enfin, j’essaie de pas le faire. J’apprends à ne plus l’être. Gérer ma colère, avoir cette résistance envers la confrontation. Ne pas flancher pour du ridicule. Cela peut m’éviter bien des problèmes…devant le juge.
Par contre, cela ne veut pas dire que je n’ai pas le droit de donner des leçons. De montrer ce que, justement provoquer peut amener comme soucis une fois fait.
Je ne connaissais pas cette demoiselle avant, mais je crois bien qu’elle a cette manie de chercher le trouble. D’irriter les gens pour obtenir ce qu’elle veut. Et elle l’obtient croyant qu’elle aura le dernier mot.
Une riche demoiselle qui a rarement eu des problèmes. Des conséquences graves de ces actes. Non, probablement que Papa est derrière elle pour essuyer ces gaffes. Acheter la paix. Si je n’étais pas le premier à la calmer, j’étais peut-être celui qui était le plus dure, le plus drastique dans mon intervention.
Je voyais son regard changer. Reconnaître son erreur de s’attaquer à moi. Je ne suis pas content, certes, mais je n’avais pas envie de peser sur le bobo plus longtemps.
J’étais comme elle. Je le suis peut-être encore à certain niveau. Alors, je n’allais pas la couvrir d’humiliation.
« Et bien, cela ne semblait pas vraiment un combat amical que tu cherchais avec ta manière de m’adresser la parole. C’était plutôt rude comme approche… » disais-je en frappant mes deux gants ensemble.
Un petit sourire sur mes lèvres. Elle admettait que j’étais plus fort qu’elle. Soulagé et reconnaissant…
Néanmoins, je me permettais d’ajouter un petit truc. Je m’inclinais tel une révérence devant la demoiselle:
« Je suis content que vous admettez vos torts, mademoiselle. » disais-je en blaguant.
Mais j’enchainais en m’approchant d’elle gardant mon sourire. La colère n’y était plus.
« J’ai pas envie que tu crèves non plus, même si je suis très fort…comme tu viens d’avouer. Maiiiiis, si tu me demandes gentiment que je t’aide à mieux maîtriser tes mouvements, ta posture…et bien…ça me ferait plaisir de le faire. Il suffit de dire les mots magiques… Tu as une bonne base. Il faut juste continuer à l’améliorer.»
- Coucou:
- Tout le plaisir est pour moi:keur:
@ Invité
confrontation provoquée
@wyatt gunn & sameen ayad
Reconnaitre tes erreurs ne fait pas partie de tes habitudes. On ne t’a jamais vraiment appris à le faire et tu n’apprécies pas ce genre d’effort. Tes parents t’ont montré que l'argent suffisait la plupart du temps et t’as bien intégré cette façon de faire. Le seul endroit où tu as appris à maitriser ton caractère est pendant les soirées huppées et disons qu’un gym est loin d’être quelque chose de vaguement comparable. C’est pour ça que tu dois te retenir d’hausser les épaules, nonchalante, quand il faut remarquer que ton approche avait été un peu trop rude, malpolie. Faut peut-être que t’arrêtes de prendre les gens de haut, peut-être qu’un jour tu retiendras cette leçon-là. « C’était pas mon intention. » Loin de là-même. « Je suis surement un peu trop compétitive. » Et c’est probablement l’euphémisme de l’année, parce que même si en temps normal tu ne vas pas provoquer des hommes qui peuvent te tuer, t’es la première à être déplaisante sur le terrain.
T’as un mauvais caractère.
Depuis toujours.
Et il manque de repointer le bout de son nez à la remarque de ton interlocuteur.
Reconnaitre tes torts c’est une chose, qu’on appuie dessus pour te faire bien comprendre en est une autre. Tu fronces les sourcils, mais pour une fois, t’arrives à garder la main mise sur tes émotions. Il n’est pas agressif, t’as plus à avoir peur, alors peut-être qu’il vaut mieux écouter ce qu’il te raconte. La proposition qu’il te fait surtout, même si elle implique de marcher un peu plus sur ton égo. Il y a une partie de toi qui a envie de le prendre par surprise et lui mettre une droite. Sauf qu’il y a eu deux problèmes de taille avec un tel comportement : qui sait si tu parviendrais à frapper et tu peux te douter que sa réaction sera terrible.
Donc bon.
Autant marcher sur ton égo un peu plus. Devenir meilleure dans un autre sport que celui qui te passionne ne pourrait que t’aider à devenir une sportive plus balancée. Certes, les bras ne sont pas ce qui est le plus utilisé dans le football, mais ça ne veut pas dire qu’il faut les négliger. « Est-ce que tu peux m’aider à m’améliorer ? » Tu marques une petite pause avant d’ajouter. « S’il te plait. » On voit bien que ce n’est pas quelque chose que tu as l’habitude de dire, pas à un inconnu, mais tu fais l’effort cette fois. « Je veux pouvoir faire face au plus de gens possible. » Pas que ce soit nécessaire, mais bon, s’il t’aide jusqu’à ce que tu puisses prendre ta revanche pour ton égo, pourquoi pas.
T’as un mauvais caractère.
Depuis toujours.
Et il manque de repointer le bout de son nez à la remarque de ton interlocuteur.
Reconnaitre tes torts c’est une chose, qu’on appuie dessus pour te faire bien comprendre en est une autre. Tu fronces les sourcils, mais pour une fois, t’arrives à garder la main mise sur tes émotions. Il n’est pas agressif, t’as plus à avoir peur, alors peut-être qu’il vaut mieux écouter ce qu’il te raconte. La proposition qu’il te fait surtout, même si elle implique de marcher un peu plus sur ton égo. Il y a une partie de toi qui a envie de le prendre par surprise et lui mettre une droite. Sauf qu’il y a eu deux problèmes de taille avec un tel comportement : qui sait si tu parviendrais à frapper et tu peux te douter que sa réaction sera terrible.
Donc bon.
Autant marcher sur ton égo un peu plus. Devenir meilleure dans un autre sport que celui qui te passionne ne pourrait que t’aider à devenir une sportive plus balancée. Certes, les bras ne sont pas ce qui est le plus utilisé dans le football, mais ça ne veut pas dire qu’il faut les négliger. « Est-ce que tu peux m’aider à m’améliorer ? » Tu marques une petite pause avant d’ajouter. « S’il te plait. » On voit bien que ce n’est pas quelque chose que tu as l’habitude de dire, pas à un inconnu, mais tu fais l’effort cette fois. « Je veux pouvoir faire face au plus de gens possible. » Pas que ce soit nécessaire, mais bon, s’il t’aide jusqu’à ce que tu puisses prendre ta revanche pour ton égo, pourquoi pas.
(c) DΛNDELION
@ Invité
Des gens bornées avec qui aucune discussion est possible. Aucun débat. Non, ils ont raisons ou croient ce qu’ils veulent entendre; point barre.
Ce sont les pires. Ils ne bougent pas d’un poil.
Pourtant, la vie n’est pas une ligne droite. Le monde change, les valeurs changent. Les conditions ne sont plus ce qu’ils étaient et il faut donc s’adapter aux nouvelles.
Je craignais d’en avoir une devant moi. Une demoiselle de cette mentalité refusant de prendre mes conseilles et me voir comme un ennemi. Un adversaire.
« Je te comprends de l’être. J’étais comme cela à mes débuts. Me croyant invincible…La droite que j’ai eu, à l’époque, m’a fait vite comprendre que j’étais bien loin d’être au top. »
Donc, j’étais soulagé d’observer son humilité, reconnaître sa faute et tenter de se racheter. Des mots qui semblait difficile à dire, mais que j’avais bien entendu.
Un sourire sous ma moustache. Même une fierté. Être capable de rester calme, de ne pas m’être totalement sorti de mes gonds. Pouvoir échanger dans le respect avec elle.
Moi aussi, je travaillais sur moi. Elle me donnait une leçon, sans le savoir…
« Mais, ça me ferait bien plaisir, ma chère. »
Je jetais un coup d’oeil rapide derrière elle.
« Mais tu sais, si tu veux être capable d’affronter n’importe qui, il y a un adversaire redoutable que tu dois confronter en premier… » disais-je doucement en l’invitant à se tourner et regarder derrière elle.
Le long miroir mural qui reflétait son image.
« C’est la base…; savoir qui on est sur un ring. Nos points forts, nos points faibles. Tant dans les poings que dans la tête… » osais-je lui révéler doucement, au-dessus de son épaule gauche.
Je me regardais moi-même en face afin d’échanger avec elle.
« …Parce que si c’est pas clean, là (posant mon gant sur ma tempe), alors tu auras du mal à te servir de cela… » disais-je en montrant mes poings.
Des phrases bidons de films, vous dites...
Pourtant, c'est bel et bien vrai...
- Coucou:
- Tout le plaisir est pour moi:keur:
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