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we are f*cked (not so dream team)

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Jeu 5 Sep - 23:40




we are f*cked
we stick together, we all did this. nobody’s a victim. we stick together.



☾☾ « Putain, fais chier ! » Ce sont les dires de la jolie blonde. Elle venait de perdre un patient. Un arrêt cardiaque qu'elle n'a pas pu rattraper. Les palettes posées, Ryan pose son regard sur sa montre. Elle annonce l'heure du décès. Déçue et attristée, en tant que résidente attitrée d'un petit groupe d'internes, la lourde tâche de leur apprendre à comment annoncer le décès à une famille lui revient. C'est le cœur lourd qu'elle va voir la famille du malheureux père de famille et mari tant aimé. Une fois cette dure étape, probablement la plus dure qu'un médecin puisse vivre, elle retourne vaguer à ses occupations, voler, éventuellement, quelques patients potentiellement des cas de neurochirurgie aux urgences. Ryan est une petite fouine désireuse d'aller au bloc, d'apprendre. Et elle avait trouvé LE cas, un cas parfait. Un homme venu pour un malaise qu'elle a trouvé être dû à une tumeur au cerveau. Ce genre de choses qui n'arrive presque jamais. Elle s'est empressée d'en parler au chef de neurochirurgie qui n'a pas manqué de la féliciter pour son analyse rapide et minutieuse. Ça faisait trois heures qu'elle était au bloc, opérée cet homme, apprendre tout ce que savait son supérieur, elle buvait et enregistrait toutes ses paroles. Contre toute attente, le chef du service se fait couper par le son d'un biper qui résonne dans toute la pièce. C'est à peine si Ryan s'en rend compte, son attention est focalisée sur les gestes si délicats de son professeur. « Dr. Newman, vous êtes convoquée en urgence par le chef de la chirurgie. » C'est une infirmière de bloc qui l'a prévient. Eh merde... Elle ne l'a pas dit mais elle l'a pensé, très, très fort. A tel point que l'expérimenté de la pièce se permet une réflexion. « Cachez votre joie, Dr Newman. Allez, dépêchez-vous et revenez vite. » Elle se contente de sourire. Elle voulait juste se dépêcher et retourner le plus rapidement possible à son opération. La résidente court pratiquement jusqu'au bureau. Faîtes que ça soit rapide ! En s'y rendant, elle voit ses collègues, ceux avec qui elle a passé son internat, un internat qui a été complètement dingue en leur présence. Un internat qui n'aurait pas pu être aussi bien sans eux. Ryan affiche un large sourire. S'ils sont ensembles, tout va bien se passer. Elle le sait. Ils sont une bonne petite équipe, ils se détestent mais s'adorent à la fois. Ce qui rend tout plus simple et plus compliqué à la fois. Elle s'assoit sur le siège libre dans la salle d'attente en face de la porte où était écrit le nom du chef de la chirurgie. « Vous avez été bipé aussi ? »

CODAGE PAR AMATIS

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Ven 6 Sep - 13:13

we're fucked ★ the squad.
(music theme)

C’était une journée presque lambda. Une journée qui avait débuté normalement après un jour de repos particulièrement bien mérité. Si on commençait à lui mettre un peu de pression quant au fait qu’elle devait choisir son domaine de spécialisation, là demoiselle restait particulièrement de bonne humeur, probablement car là nuit avait beau avoir été courte du à la nuit qu’elle avait simplement passé chez son supérieur et que celle-ci s’était particulièrement bien déroulé comme son teint rose le démontre. Si le choix n’était pas encore totalement fait, elle passait là plupart de son temps au service de pédiatrie ce qui fait que par extension, c’était pratiquement décide. C’était encore le cas aujourd’hui, tandis qu’elle avançait dans les couloirs du service, suivie de près par ses internes tandis qu’elle allait à la rencontre de deux parents particulièrement inquiet. Quelques formalités de politesse et là voilà qui passait d’ores et déjà aux choses sérieuses. “Et donc, quel est le verdict ?” demandait la mere particulièrement inquiète, épuisé par les larmes et le manque de sommeil. “Ne vous en faites pas, tout ira très bien pour elle.” Elle voit cette lumière dans le fond des yeux dès deux adultes, et ca lui permet d’avoir un petit sourire qui naît sur ses lèvres. “Elle va avoir besoin d’énormément de repos dans les prochains jours. On la garde encore en observation cette nuit mais si tout vas bien, elle devrait pouvoir sortir dès demain.” La mere prend la miss dans ses bras, ce qui là surprend légèrement mais au final, elle se laisse simplement faire, souriante. “Je pourrais jamais vous remercier assez Docteur.” “Ne me remerciez pas, je ne fait que mon travail.” assure Joanna toujours cet air jovial au visage. “La seule chose est qu’il faudra effectivement un suivi sur du long termes. Je vous propose qu’on se retrouve demain pour en discuter plus en profondeur, comme ca au passage vous pourrez signer les papiers et vous pourrez embarquer votre princesse chez vous. Mais en attendant vous pouvez allez lui annoncer la nouvelle.” Cette fois-ci, c’est le père qui se réjouit particulièrement tandis qu’ils se dirigent vers la chambre de leur gamine, Jo les observant toute souriante. Elle aime ce genre de journée. Elle aime, non, elle adore pouvoir annoncer à des parents que leur gamine de cinq ans est enfin totalement guerit d’une anomalie cardiaque, qu’elle pourra vivre normalement.
Pourtant bien rapidement, elle est tirée de ses pensées par le bruit strident du bipper. Elle le sort directement, et elle ne peut s’empêcher de cacher sa joie quand elle voit là localisation ou elle est demandée. Dans les premiers coup, elle se disait que cette journée ne pouvait pas mieux se dérouler.
Ainsi, elle laisse ses internes à un autre résident tandis qu’elle avance d’un pas précipité jusqu’au bureau du chef de la chirurgie, particulièrement contente. C’était rare, qu’il passé par le bipper, mais Jo était à mille lieux d’imaginer que si ça avait été le cas, c’était pour une toute autre raison. Et bien rapidement, elle comprend que c’est pas forcément pour un déjeuner en tête à tête comme elle adorait tant qu’ils se fassent mais plus pour quelque chose d’important vu que y à toute la bande. Elle reste un peu bête pour le coup, et si sur le coup, c’est une pointe de frustration qui fait son apparition, elle finit par vite retrouver le sourire. Si ils sont tous convoque, c’est qu’il doit y avoir une raison. “Ouip.” qu’elle dit d’une petite voix en prenant place sur un des sièges. “Une idée du pourquoi on a tous été convoqués?” qu’elle demande simplement, loin de savoir que sa journée va prendre une toute autre tournure.





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Ven 6 Sep - 20:34
of monstrers & men.
Lorsque son biper sonne, Lyzianna grogne, se retourne et sa main rencontre un visage qui exprime à son tour son mécontentement. Il lui faut une seconde pour se rappeler d'où elle se trouve. Chambre de garde, oui, correcte ! Elle en était à son deuxième jour d'une garde de quarante-huit heures et épuisée, mais aussi frustrée par la non avancée d'un dossier plus qu'intéressant, la blonde avait décidé de passer ses nerfs de manière plus productive que sur la famille chiante d'un patient impatient. Elle avait donc attrapé cette petite infirmière bien jolie avec qui elle s'amusait parfois et toutes les deux avaient réquisitionné une chambre de garde pour quelques heures de tranquillité. Au vu de l'heure s'affichant sur son portable, elles avaient dû finir par s'endormir assez profondément, car comme aucune intervention n'était venue les déranger, les deux femmes dormaient toujours profondément. Heureusement que l'infirmière avait terminé son shift quand Lyzianna l'avait attrapé, autrement, cela aurait pu lui retomber dessus.

Ouvrant un œil encore brumeux, la blonde distingua, après quelques secondes à essayer de fixer son regard, enfin l'identité de la personne qui l'avait bipé. « Merde ! » Rapidement, la chirurgienne s'assit, faisant tanguer le lit et grogner de nouveau son amante du jour. « Réveille toi ! T'as déjà bouffé la moitié de ton repos ! », ordonna Lyzi, tranchante, achevant de réveiller la jeune femme. Enfilant son pantalon et se glissant dans ses chaussures, elle renifla et secoua la tête. « Tu peux aérer avant de partir ? Ça sent le sexe ici ! On va nous voir sortir et j'aimerais autant qu'on évite les ragots ! » Ce n'était pas dans ses habitudes de s'envoyer en l'air dans les chambre de garde. D'ordinaire, si ça arrivait au boulot, elle préférait des endroits plus discrets, mais pour le coup, la frustration l'avait emporté sur tout le reste et elle n'avait pas eu le cœur à attendre la fin de sa garde pour se défouler de manière agréable.

Une fois entièrement rhabillée et un minimum coiffé (cela pouvait très bien passer pour une sieste entre deux appels pendant sa garde), elle quitta la pièce sans un regard en arrière et se dirigea d'un pas rapide vers le bureau du chef, se demandant ce qu'il pouvait bien lui vouloir. Elle était toujours prudente quand on la convoquait dans un bureau, sachant par expérience qu'en général, c'était pour lui reprocher quelque chose. Pourtant, elle n'avait pas crié sur cette hystérique gonflée à l'hélium qui exigeait une énième augmentation mammaire !

Quand elle vit tour à tour arriver James, Ryan et Jo, la jeune femme compris que ça ne devait pas être une faute de comportement qui avait poussé le chef à les appeler. Assise sur sa chaise, en attente, elle bougeait le pied avec impatience. « Non, on est juste là pour admirer ton arrivée royale », se moqua Lyzianna quand Ryan leur demanda s'ils avaient été bipé aussi. Malgré le manque de sourire, le ton était plutôt railleur. C'était plus l'impatience (et le fait de ne pas aimer être dans une situation d'ignorance) qui la rendait froide et tranchante, que la colère face à la question idiote de sa collègue. Ryan était plus souvent perchée qu'idiote, même si cela lui arrachait la langue de le dire et dans le fond, Lyzianna l'aimait bien, la petite bande. Plus que bien, même. Ils avaient tant traversé ensemble. Ce fut au tour de Jo de poser une question (plus intéressante, il fallait l'avouer), déclenchant une nouvelle raillerie de la blonde : « Assurément pas pour une claque dans le dos et des félicitations. L'un de vous a dû faire une bourde. La question est de savoir quoi et qui et pourquoi les autres sont là. Un truc qu'on est censé tous savoir ? » Lyzianna ne comprenait pas vraiment. Même si elle les appréciait, elle n'avait jamais couvert une connerie qu'ils avaient pu faire. Elle n'avait jamais dénoncé, certes, mais n'avait jamais couvert non plus. Il n'y avait donc aucune raison qu'on l'interroge sur une bêtise qu'elle aurait pu garder sous silence.

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Lun 9 Sep - 14:06

       


   
We are Fucked.


Tu es à l'extérieur des urgences. Au seuil des portes plus précisément. Prêt ou plutôt impatient d'agir. L'ambulance va pas tarder à arriver et te ramener deux accidentés de la route. Deux vies à potentiellement sauvés. Bien que ce soit malheureux pour eux, tu es excité à l'idée de voir leurs états respectifs, de leur prodiguer des soins et pouvoir te dire que tu leur as sauvé la vie. Une nouvelle victoire qui sera remarquée, mais pas vantée, tu préfères jouer la carte de la subtilité ça paye plus dans la longévité. Trois de tes internes font leur apparition. Tu sens qu'ils attendent une remarque, un mot de ta part... mais tu ne fais rien. Tu n'es pas du genre grand communiquant dans ta vie personnel, dans ta vie professionnelle, tu es plutôt du genre à aller à l'essentiel... et avec tes internes tu essayes d'utiliser le moins de mot possible... par manque de temps ou de foi tout dépend de l'urgence. L'ambulance débarque, les portes arrières s'ouvrent, tu t'avances pour voir l'étendu des dégâts. "Jacob Nicolson, 45 ans. C'était le conducteur de la voiture, ses constances sont bonnes. Il a un morceau de la porte enfoncé dans la jambe, une luxation à l'épaule et des coupures superficielles au visage." "Ok on s'occupe de celui-là. Webb bip Martins pour prendre en charge la deuxième arrivée." L'interne Webb sort directement son bipeur, un très léger sourire passe sur ton visage et disparaît aussi vite qu'il est venu. Tu dois rester focus et ne pas te déconcentrer pour des petites futilités (puis tu as une réputation à tenir). Avec tes deux autres internes, vous emmenez le patient à l'intérieur. Vous l'installez sur l'un des lits. Tu commences à interroger tes internes sur les procédures à suivre, demande à l'interne Maïa Effiong de jeter un coup d'oeil sur la blessure de la jambe. Dès qu'elle se rapproche le patient s'exclame : "Non non... je préfère que ce soit un homme. Un homme c'est mieux." Surprise, elle croise ton regard. Tu plisses les yeux et te déplaces pour apparaître dans le champ de vision du patient. "Je suis là monsieur..." Le patient soupire difficilement... "Je... sans vous vexer j'aimerais avoir un médecin différent." "Je vous demande pardon ?" Tu espères mal comprendre la demande du patient, mais il ne te répond pas. Tu déglutis difficilement. "Docteur Glover... votre bipeur." "Quoi ?" Tu jettes un coup d'oeil sur l'appareil et découvre l'identité de l'expéditeur. "Bon... je vous appelle un autre médecin pour vous faire passer les différents examens." Déclares-tu avant de demander à tes internes de te suivre. "Barnes tu restes auprès de lui. Effiong... pareil."  "Mais vous ne pensez pas..." "Nous essayons de le sauver alors même s'il fait la fine bouche il va devoir faire avec." Dis-tu pinçant. "J'ai une urgence, mais n'hésitez pas à me biper... enfin si c'est vraiment urgent ok ?" "Oui." Répondent les internes.

Encore décontenancé, parce qu'il venait de se passer, tu essayes de te concentrer sur ce que peut bien vouloir le chef de la chirurgie. Tu te remémores tes dernières 48 heures... ayant été de garde tout ce temps, te fait un check-up de tes patients, de leurs états respectifs, de la dernière fois que tu les as vus. Tu ne te rappelles pas avoir reçu une mauvaise nouvelle... c'est le flou total et ça ne sent pas bon. Tu arrives à la hauteur de son bureau et croises le regard de Lyz. "Tu as encore la marque de l'oreiller fais gaffe !" dis-tu à cette dernière avant de t'installer sur la chaise présente en face de la résidente. Ryan et Jo viennent s'installer auprès de vous peu de temps après. La question de Ryan et la réponse de Lyz te font sourire. Tu ne vois rien à ajouter et préfères donc te taire. Tu poses ta tête contre le mur et au lieu de te demander ce que tu fais ici, tu te ressasses ce qui vient de se passer aux urgences. Ça t'énerve et tu sais que tu dois contenir cette colère. Jo se demande pourquoi vous êtes tous convoqués, c'est vrai que c'est assez surprenant. Pourquoi vous ? "Évidemment... ça ne peut être que nous pour la bourde..." dis-tu ironiquement."Généralement, ceux qui pensent directement au négatif ont souvent des choses à se reprocher Crowley ! Perso, je suis droit dans mes baskets !" Du moins pour le moment... La porte s'ouvre et vous entendez le chef de chirurgie. "Vous pouvez rentrer." "C'est l'heure de vérité !" Déclares-tu avant de te lever, de jeter un bref regard sur Jo et de pénétrer dans le bureau du chef.
   
© Frimelda, sur une proposition de © Blork

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Jeu 19 Sep - 19:34




we are f*cked
we stick together, we all did this. nobody’s a victim. we stick together.



☾☾ En arrivant dans la salle d’attente, elle devait s’attendre à avoir une réflexion de la part de Lyzianna. Ne pas en avoir n’aurait pas été normal, connaissant la jeune femme, ça aurait été même presque inquiétant. C’était sa personnalité, elle était ainsi, piquante, cynique. D’un côté, elle ramenait tout le monde sur Terre quand il en avait besoin. En soit, visiblement, Ryan en avait besoin. A sa réflexion, elle force un sourire en coin, penchant la tête, posant ses yeux sur la demoiselle. Ce n’est certainement pas la résidente en neurochirurgie qui ne pouvait pas remarquer l’activité – très sportive qu’elle devait avoir fait avant d’être biper. Gratuitement et en partie frustrée de ne pas être au bloc, elle répond. « Tu as un suçon sur le côté gauche de ton cou. Demandes à y aller moins fort la prochaine fois. » C’était de bonne guerre. Après tout, ce n’était pas Ryan qui pouvait se permettre une quelconque réflexion, au fond, elles n’étaient pas si différentes.
Après quoi, ils se mettent tous à hyphotéser quant à la raison de cet appel. De son côté, Ryan faisait les cent pas, elle pensait à cette opération, dans sa tête, elle était en train de la faire. Ses mains bougeaient en fonction de ce qu’il se passait très probablement dans le bloc opérateur à l’heure à laquelle eux sont là, à s’imaginer le pire. Son esprit était complètement ailleurs, elle ne pensait pas du tout à ce qui pourrait bien arriver dans quelques minutes. Elle était dans un autre monde, la blonde. Un monde où elle n’avait pas, potentiellement fait une grosse connerie, un monde dans lequel elle était d’ores et déjà ce grand neurochirurgien qu’elle espère bien un jour devenir. Cependant, c’est la voix du chef de la chirurgie qui la sort de ses pensées. « Vous quatre. Entrez, maintenant. » Son ton était sec. Il faudrait être aveugle en plus d’être stupide pour ne pas s’en rendre compte. « On est dans la merde. » Avait chuchotée Ryan à ses collègues qui ne pouvaient clairement pas dire le contraire.
Peu importe ce qu’ils avaient fait, ça n’avait pas manquer de mettre dans une colère noire le chef. Un chef qui, de nature, n’est pas des plus agréables. Son bureau en était la représentation parfaite. Ce bureau était vide, aucun cadre, aucune décoration, le strict nécessaire pour son rôle dans cet hôpital. Ryan détestait y être. Elle se sentait toujours très mal à l’aise. Encore plus en sachant que Monsieur avait avec Jo. Nerveusement, elle joue avec sa blouse blanche, tortillant les manches de cette dernière avant d’avoir remis nerveusement ses cheveux en place derrière ses oreilles. Son visage était crispé, un brin effrayée par ce qui allait leur tomber dessus. A la façon dont il les dévisage, ce regard autoritaire, énervé, déçu. Un tout qui ne cachait pas. « Comment êtes-vous devenu médecin ? Un coup de poker ? Jésus est votre frère, il a provoqué un miracle ? Vous êtes devenu subitement mauvais ? Vous préférez être comptable ? Répondez-moi ! J’aimerais bien savoir comment on peut être aussi incompétent ! » C’est sur ces mots peu sympathique qu’il lance à James un dossier. « Mr. Patrow. Qu’est-ce que vous pouvez me dire de ce patient ? » Ryan ne savait même où en donner de la tête. Un trop pleins d’informations. Elle ne comprenait plus rien. Elle se souvenait vaguement de ce nom, très, très vaguement. En se forçant un peu plus la mémoire, quand elle oublia complètement son opération, elle se souvient enfin de ce nom, le nom de cette femme à qui elle a annoncé la mort de son mari aujourd’hui, il y a quelques heures. « J’ai annoncé son heure de décès. » De toute évidence, sa réponse n’avait eu que le mérite de l’énerver. « Oui, effectivement. Pour faire court, Delaware s’est occupé de son admission et de remplir le début de son dossier, Glover s’est occupé de lui faire passer des examens, Crowley a récupéré les résultats avec vous et vous en avez toutes les deux conclus qu’il n’avait aucun problème, que le malaise qui l’a fait débarquer à l’hôpital n’était qu’un petit malaise vagal. Or, quand on regarde ses échographies, que voit-on ? » Agacée par la situation, Ryan prend des mains de James le dossier et regarde toutes les échographies de l’homme décédé. « Une affection pulmonaire… » Affirme-t-elle, en soufflant. Comment n’aurait-elle pas pu voir ça ? En ayant à nouveau les radios sous les yeux, ça semble si… évident, si logique, si apparent. « Quelle perspicacité, Newman ! Je savais que cesser de flirter avec vos patients vous réussirez. » Une réflexion désagréable, presque blessante que Ryan se devait d’ignorer. Elle avait merdée, elle le savait et elle préférait se faire petite. « J’aimerais savoir comment quatre médecins, compétents, intelligents, avec un minimum de jugeote ont pu louper ça. Vous quatre, en plus ! Ça vous amuse de vous faire constamment engueuler ? » L’homme s’installe enfin sur son siège, les bras croisés, ne quittant pas des yeux les résidents. « Allez, expliquez-moi. Donnez-moi de bonnes raisons. Vous risquez votre carrière, les jeunes. »

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