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A découvrir like father, like daughter ft. riley & benjamin
@ Invité
Entre le travail, les vrais voyages d’affaires et ceux que je m’invente pour passer des nuits avec Axel, j’ai l’impression de perdre quelque chose que j’ai de plus précieux au monde: du temps avec ma fille adorée. Riley est entrée à l’université maintenant, et même si à mes yeux elle reste la petite princesse que j’ai élevé dans cette maison, il s’avère qu’elle grandit à une vitesse fulgurante. Elle passe de plus en plus de temps en dehors de la maison, que ce soit pour aller voir ses amis ou pour aller étudier, et j’ai l’impression de passer de moins en moins de temps avec elle. Je décide de rentrer plus tôt à la maison pour une fois, ça ne va pas me tuer. Je veux juste passer un moment avec Riley, discuter avec elle, tenter d’entretenir la relation privilégiée que j’ai avec ma fille depuis toujours. Parfois, dans un élan de honte, je pense à elle lorsque je quitte l’hôtel dans lequel on se retrouve avec Axel. Je pense à ce que Riley dira quand elle apprendra que je lui ai menti à elle ainsi qu’à sa mère pendant des mois. Je pense au mal que toute cette histoire pourrait faire à notre famille, qui était pourtant si soudée, si idéale auparavant. Mais les choses ont changées, elles sont devenues si compliquées ces derniers temps.
Arrivé à la maison, je ne retire pas mon manteau, mais ne peux résister à caresser le beau chien qui me fait la fête, comme à chaque fois que l’un d’entre nous passe la porte d’entrée. Je monte les escaliers deux par deux, afin d’aller toquer à la porte de la chambre de ma fille. Bien entendu, je n'y entre jamais sans son autorisation, comme tout bon père qui se respecte. « Riley chérie, tu veux aller promener Obi-Wan avec moi ? » je lui demande, haussant la voix assez fort pour qu’elle puisse m’entendre à travers la porte. « Je ne sais pas si tu es sortie déjà aujourd’hui, mais couvre-toi bien, il fait froid. » Il a neigé un peu toute la journée, et j’ai d’ailleurs hâte de voir notre husky jouer dans les quelques centimètres de neige, il adore ça et nous offre un adorable spectacle chaque hiver.
Arrivé à la maison, je ne retire pas mon manteau, mais ne peux résister à caresser le beau chien qui me fait la fête, comme à chaque fois que l’un d’entre nous passe la porte d’entrée. Je monte les escaliers deux par deux, afin d’aller toquer à la porte de la chambre de ma fille. Bien entendu, je n'y entre jamais sans son autorisation, comme tout bon père qui se respecte. « Riley chérie, tu veux aller promener Obi-Wan avec moi ? » je lui demande, haussant la voix assez fort pour qu’elle puisse m’entendre à travers la porte. « Je ne sais pas si tu es sortie déjà aujourd’hui, mais couvre-toi bien, il fait froid. » Il a neigé un peu toute la journée, et j’ai d’ailleurs hâte de voir notre husky jouer dans les quelques centimètres de neige, il adore ça et nous offre un adorable spectacle chaque hiver.
(c) mars.
@ Invité
Le temps passait à une vitesse folle. Je ne réalisais pas encore que j'avais quitté le lycée depuis plus de six mois pour entrer à l'université. C'était évidemment aussi dur que ce que j'avais imaginé mais étant une travailleuse acharnée, j'avais rapidement pris mes marques. Mes professeurs trouvaient que je me débrouillais bien, que j'évoluais aussi déjà beaucoup pour une première année et que pouvais-je demander de plus ? Peut-être ne pas avoir Jamie sous le nez, à longueur de journée. Je ne savais pas gérer ce que je ressentais pour lui ni même ce que je ne devais pas ressentir. Tout se mélangeait dans ma tête depuis quelques jours et j'en avais le ventre noué. Mon appétit était réduit et je me forçais à manger pour ne pas inquiéter mes parents. Je me refusais d'avouer qu'un simple garçon avait ce pouvoir sur moi, surtout pas quand on savait dans quel état mon père m'avait retrouvé après le bal de promo, presque deux ans plus tôt. Je devais rester concentrée sur le programme de musique et laisser le reste sur le bas côté aussi difficile que cela puisse être bien évidemment. Allongée sur mon lit, je griffonnais quelques lignes dans mon journal spécialement dédié à la musique. L'inspiration me venait même si ce n'était pas pour écrire de belles chansons sur l'amour et le fait qu'il durait toujours... Cela dit, ça aurait pu puisque j'avais le meilleur exemple du monde sous les yeux ; mes parents. Soudain, j'entendais toquer et je relevais la tête instantanément. « Oui, bien sur ! » répondis-je avant de sauter du lit pour aller ouvrir la porte de ma chambre. Ce que j'aimais avec mon père, c'était notre communication fluide et le respect qu'il m'offrait depuis toujours. Beaucoup de mes amies avaient des pères absents ou bien trop intrusif alors que le mien était juste la réincarnation d'une figure d'autorité naturelle de confiance en même temps qu'un meilleur ami. « Je prends mon manteau et mon écharpe et je te rejoins en bas. » répondis-je tout sourire avant de lui déposer un baiser sur la joue. « Je suis contente que tu sois rentré tôt. » Je savais que son travail lui prenait beaucoup de temps et je ne lui avais jamais reproché mais entre mes cours, mes amis et ses horaires à rallonge, on manquait un peu de temps pour se voir.
@ Invité
La porte s'ouvre pour dévoiler mon adorable fille, elle embrasse ma joue après avoir accepté ma proposition, et j'étais sur le point de descendre les escaliers lorsqu'elle me révèle que ça lui fait plaisir que je sois rentré plus tôt du travail. Je souris un peu, et reprends mes pas vers le rez-de -chaussée de la maison, c'est toujours agréable de voir que les efforts que l'on fait sont appréciés, même si en l'occurrence, passer du temps avec Riley est loin d'être une activité qui m'en demande beaucoup, de l'effort. Elle est si intelligente, polie et réfléchie, nous avons parfois des discussions plutôt profondes et intéressantes. Ma fille et moi partageons la même vision de la vie, en plus elle est curieuse, créative, et sa passion pour la musique la rend studieuse dans ses études, et ce sont des qualités que, j'aime le penser, je lui ai transmises. « Je me suis dis que ça faisait longtemps qu'on n'a promené le chien à deux, » je lui réponds, les mains dans les poches. Arrivé en bas de l'escalier, j'accroche son harnais à Obi-Wan, avant d'y attacher l'une de ses laisses. Une main dans la poche, j'attends patiemment de revoir ma fille apparaître dans l'entée de la maison, et je lui adresse un doux sourire. « Tu es prête ? » J'ouvre la porte d'entrée et laisse sortir le husky en premier, je ne suis pas loin derrière. « Comment ça se passe à la fac en ce moment ? Tu t'es fait de nouveaux amis ? » je la questionne en observant Obi-Wan qui courre partout, déjà fou face à la neige sous ses yeux. Il se roule dedans, saute dedans, il tente même d'en manger un peu, mais j'essaye de l'en dissuader, ne voulant pas qu'il attrape de maladie. « Ce n'est pas évident de passer du lycée à l'université au début. » je remarque en soupirant, me souvenant du choc que ça avait été pour moi à l'époque, alors que j'étais déjà un bon élève. Mais je connais Riley, elle est pleine de ressources, même si c'est étrange pour elle, je sais qu'elle va y arriver.
(c) mars.
@ Invité
J'étais contente que mon père me propose de sortir Obi-Wan avec lui. Ce n'était peut-être pas grand chose pour certains mais pour moi, c'était un moment propice aux confidences et l'occasion de profiter un peu de sa présence. Je savais qu'il avait un métier prenant mais j'avais la sensation que son travail prenait de plus en plus de place dans notre vie même si j'étais consciente aussi qu'il m'arrivait de me faire rare à cause de mes cours et des soirées auxquelles j'allais. J'attrapais mon manteau et mon écharpe et je rejoignais mon père en bas des escaliers. Je caressais la tête de notre husky alors qu'il était tout excité de sentir qu'il allait fouler la neige et l'extérieur. « Prête ! » répondis-je en tirant sur mon écharpe que j'avais bien serré pour ne pas avoir froid. Je plantais mes mains dans mes poches et je sortais derrière Obi-Wan avant de regarder mon père. « Ça se passe bien. C'est intense mais j'aime bien ça. » J'étais studieuse et travailleuse alors la tonne de devoir qu'on nous donnait en plus des cours ne me faisait pas peur, au contraire. J'aimais me dépasser, sentir ma créativité et la passion prendre le dessus sur le reste. J'étais sure de tenir tout ça de lui, d'ailleurs. « Oui, j'en ai même retrouvé enfin si on peut appeler ça comme ça. » Je grimaçais légèrement alors que je faisais référence à Jamie. Toute ma famille le connaissait puisque nous avions grandi ensemble mais il avait quelque peu disparu de la circulation depuis quelques mois. « Ça change complètement mais le lycée ne me manque pas trop. Je crois que j'ai fait le bon choix avec Colombia. » Je lui souriais encore reconnaissante de son soutien face à ma décision de ne pas partir dans une grande fac à l'autre bout du pays. Certes, Colombia restait une de ces grandes institutions mais ayant été à Harvard, je savais que mon père aurait sans doute aimé que je suive ses traces.
@ Invité
Ces derniers temps, je vois ma fille s'épanouir dans ce qu'elle fait, dans le travail qu'elle fournit à l'université. C'est ainsi que je me rends bien compte de sa passion, et du fait qu'elle est vraiment faite pour ça. Je suis très bien placé pour savoir que la vie professionnelle est très importante pour être heureux. Surtout quand on a un métier aussi prenant que le mien, ou alors un métier de passion, comme ceux vers lesquels ma fille se dirige en décidant d'étudier les arts et la musique. « Très bien. N'oublie jamais de trouver d'autres hobbies, qui n'ont rien à voir avec les études. Donc autre chose que la musique, dans ton cas. Sinon, tout finira par se mélanger dans ta tête. » Je tente toujours de lui donner des conseils à ma fille, et je sais que sortir et s'adonner à autre chose qu'au travail, ça aide à garder un esprit sain. Sans la saberist academy et mes parties de tennis entre amis, je ne sais pas comment je me sortirais la tête du bureau. « Oh qui ça ? » je demande à Riley, un inclinant un peu la tête, lorsqu'elle me dit qu'elle a retrouvé un ami à Columbia. « ça doit te faire du bien de voir des visages familiers là-bas. » Mon poing serré tient la laisse du husky, et je jette de temps en temps des coups d'oeil à Obi-Wan pour vérifier qu'il ne fait pas trop de bêtises, ou pire, qu'il courre sur la route. « Tu le sais, je ne le comprends peut-être pas complètement, » un bref et léger soupire s'échappe d'entre mes lèvres, « mais je respecte ton choix. » J'aurais aimé voir ma fille entrer dans une grande université comme Harvard, où j'ai fais mes études. Je n'ai rien contre Columbia, mais j'aurais aimé voir Riley emboîter nos pas à sa mère et moi qui avons fait de longues études dans une grande université privée. Mais je respecte le rêve de ma fille, bien que je compte bien garder un œil sur elle, car je sais à quel point c'est un monde cruel dans lequel elle veut rentrer. Je ne voudrais pas non plus qu'elle fasse n'importe quoi pour aller au bout.
(c) mars.
@ Invité
Passer du temps avec mon père était toujours synonyme de bon moment. On avait toujours été proches, plus que ce que je ne l'étais avec ma mère mais c'était un peu normal. A l'adolescence, les relations mère-fille étaient toujours plus complexes mais ça n'enlevait en rien l'amour que j'avais pour elle et inversement. Je souriais en écoutant ses conseils et j'approuvais de la tête. Il avait raison, la musique ne devait pas prendre toute la place parce que si je l'étudiais, je devais aussi compartimenter mes activités pour ne pas me perdre dans ce que je faisais. Après tout, j'étais partie pour quatre années de fac, il fallait que je sois organisée. « Oui tu as raison... Je ne me ferme aucune porte de toute façon, j'ai envie de me trouver des nouvelles activités. » J'étais un peu une pile électrique et je détestais ne rien faire. Au lycée, ça avait été le même schéma, j'avais toujours eu beaucoup d'activités extrascolaires et je m'épanouissais ainsi. D'ailleurs, j'étais presque sure de tenir tout ça de mon père même si j'aimais lui créditer tout ce que j'avais de bien. « Jamie... Jamie Gilmore. » Il allait sûrement le remettre facilement parce que j'avais passé une partie de ma vie à traîner avec lui et il m'avait emmené au bal de promo. Je n'avais jamais expliqué clairement la raison de notre éloignement mais mon père n'était pas stupide, il savait que c'était une histoire de cœur. « C'est rassurant et en même temps stressant. On est dans le même cours de musique et créations... Je dois me montrer vulnérable devant lui et lui faire écouter mes compositions alors que la moitié parlent de lui. » Et ça me gênait terriblement parce que j'avais toujours voulu me montrer forte et imperméable à toute jalousie quand il s'était affiché avec sa nouvelle copine. Je souriais légèrement, mains dans les poches et je tournais la tête vers lui. Il était rempli de bienveillance, ça me faisait du bien. A mes yeux, il n'y avait pas plus honnête que mon père, je savais donc qu'il ne disait pas ça juste pour me faire plaisir. « Et c'est pour ça que je suis reconnaissante... Maman et toi vous m'avez toujours soutenu dans mes choix même quand vous ne les compreniez pas forcément. Je suis chanceuse de vous avoir. » Je passais mon bras pour m'accrocher à mon père et je posais ma tête contre lui, continuant d'avancer alors qu'Obi-Wan profitait de la neige.
@ Invité
Au moment où elle prononce son nom, Jamie Gilmore, mes sourcils se froncent, sans que je ne puisse les en empêcher. C'est un garçon avec qui Riley passe beaucoup de temps, un ami, d'après ce que je sais, mais je sais également que c'est lui qui l'a amené au bal de fin d'année lors de sa dernière année de lycée. Je pense que c'est donc normal que je l'ai à l'oeil, le fameux Jamie, mais étrangement, ces derniers temps, j'en avais beaucoup moins entendu parler. Je ne sais pas à quoi c'est dû, peut-être qu'elle n'a juste jamais jugé bon de le mentionner puisque je ne suis pas souvent à la maison avec elle, mais mon instinct paternel me fait penser qu'il y a quelque chose de plus, une dispute peut-être ? Quand on est adolescent, on a tendance à se vexer pour rien, à s'en vouloir pour des bricoles, alors c'est peut-être quelque chose comme cela qui s'est produit entre ma fille et son meilleur ami. « Je peux te demander ce qu'il s'est passé exactement entre vous ? » Elle sait que je la protégerait quoi qu'il arrive, et si il s'avère que James ai fait souffrir ma Riley, je vais avoir très envie d'avoir une discussion avec le garçon.
Au moment où ma fille parle de sa mère et moi, et tente de rester stoïque, de ne pas penser au mal que je fais à cette famille depuis que je vois quelqu'un d'autre. J'essaye de ne pas me dire que je vais la détruire, cette famille, car je ne vis pas dans l'ignorance, et je le sais, un jour, la vérité finira par éclater au grand jours. Les secrets comme ça ne restent jamais cachés indéfiniment, et tout ce que je peux faire, c'est retarder la date fatidique de la révélation. « C'est normal, » je lui réponds en posant une main sur son épaule, alors que notre beau husky se roule dans la neige. « on veut juste ce qu'il y a de mieux pour toi. » J'aime penser que nous faisons un bon travail à élever Riley, à soutenir notre fille chérie dans l'espoir de la voir devenir une bonne personne. J'aime me dire que malgré les erreurs que je fais dans ma vie privée, je reste un bon père qui prend soin de sa petite princesse.
Au moment où ma fille parle de sa mère et moi, et tente de rester stoïque, de ne pas penser au mal que je fais à cette famille depuis que je vois quelqu'un d'autre. J'essaye de ne pas me dire que je vais la détruire, cette famille, car je ne vis pas dans l'ignorance, et je le sais, un jour, la vérité finira par éclater au grand jours. Les secrets comme ça ne restent jamais cachés indéfiniment, et tout ce que je peux faire, c'est retarder la date fatidique de la révélation. « C'est normal, » je lui réponds en posant une main sur son épaule, alors que notre beau husky se roule dans la neige. « on veut juste ce qu'il y a de mieux pour toi. » J'aime penser que nous faisons un bon travail à élever Riley, à soutenir notre fille chérie dans l'espoir de la voir devenir une bonne personne. J'aime me dire que malgré les erreurs que je fais dans ma vie privée, je reste un bon père qui prend soin de sa petite princesse.
(c) mars.
@ Invité
Parler de Jamie n'était pas vraiment chose facile, surtout pas avec mon père. Je n'avais d'ordinaire pas de secrets pour lui mais lorsque on abordait le sujet des sentiments, c'était soudainement plus délicat. Malgré tout, je ne me voyais pas me confier à quelqu'un d'autre parce qu'il n'y avait pas plus compréhensif que mon père. « Hum... Et bien après le bal de promo ou il m'a emmené, on s'est embrassés. » Je regardais Obi-Wan avant de regarder mon père et de mordre l'intérieur de ma joue. Je n'avais jamais raconté cette histoire à quelqu'un d'autre que ma meilleure amie. « Mais après ça, Ashley a dit qu'ils partaient en vacances ensemble et... ça m'a vraiment blessé parce que je n'ai pas compris pourquoi il faisait ça. Et à la rentrée... Ils étaient ensemble alors depuis, on a plus reparlé. » C'était en gros ce qui était arrivé même si j'avais passé certains détails comme mes soirées à pleurer ou celles à scroller son instagram dans l'espoir de voir qu'il n'était finalement plus avec cette fille. Je la détestais, pas uniquement parce qu'elle était méchante mais aussi parce qu'elle avait eu le garçon que j'aimais. Heureusement dans les pires moments comme dans les plus importants, ma famille était présente. J'avais de la chance et je l'exprimais clairement à mon père. Sa main sur mon épaule, je lui souriais heureuse. « Merci... Je ne sais pas ce que je ferais sans toi. » Il était mon pilier et sans son soutien comme celui de ma mère, je n'aurais sûrement pas eu le cran de me lancer dans ma passion. « Je me disais qu'aux prochaines vacances, on pourrait partir tous les trois quelque part ? » J'avais beau être à la fac maintenant, j'avais tout de même envie de continuer à passer du temps avec mes parents. Ils comptaient énormément pour moi, ils étaient ma zone de confort et je n'étais pas vraiment prête à m'en éloigner pour l'instant.
@ Invité
C'est bien ce que je craignais. On a brisé le coeur de ma petite chérie, et ça, je ne peux pas l'accepter. Je fronce les sourcils, mais tente de ne pas paraître trop dur. Riley sait comment je suis, elle est comme une pierre précieuse que je voudrais protéger, alors, je la serre contre moi à l'aide de mon bras libre, et je soupire longuement une fois qu'elle a fini son court récit. Les adolescent, qui ne communiquent pas sur leurs sentiments et leurs relations, les choses ne changeront jamais, on fera tous les mêmes erreurs à cet âge-là. « Tu... » je toussote légèrement, me racle un peu la gorge pour faire passer mon inconfort pour les restes des paquets de cigarettes que j'ai fumé étant plus jeune. Mais Riley doit bien se douter que d'entendre ma fille me dire qu'elle a embrassé un garçon, cela me met une bonne claque dans la figure. Elle a dix-huit ans, elle est majeure et aurait déjà l'âge de vivre seule, le temps est passé si vite, j'ai l'impression de ne pas avoir profité assez de mon bébé. « tu es amoureuse de lui ? » C'est peut-être un peu gênant, mais je veux voir à quel point ma fille est blessée, je veux mesurer l'étendu des dégâts. Et si elle ne veut pas répondre, je ne lui en voudrais pas, après tout, j'en ai caché des choses à mes parents, moi aussi. « Tous les trois ? » Je reste stoïque, je ne laisse rien transparaître. Du moins, j'essaye, mais je dois tellement me concentrer pour ne rien montrer à ma fille que je ne réponds pas tout de suite, et j'hoche rapidement la tête, comme pour me rattraper. « Oui, on pourrait essayer... » Cela voudrait dire devoir mentir, des journées entières avec ma famille, à faire bonne figure, alors qu'Axel est seul dans son petit appartement de brooklyn. Cela voudrait dire devoir se forcer à penser autre chose qu'à son charmant sourire. « Tu sais, il faudrait voir si j'arrive à poser plusieurs jours au travail. » Ce que je manque de dire à ma femme ainsi qu'à ma fille, c'est que je pourrais en poser à cette période de l'année. Mon patron ne m'en voudra pas de vouloir partir en vacances en famille. Mais qu'en serait-il de mon beau couturier ?
(c) mars.
@ Invité
Je n'avais jamais eu de mal à me confier à mon père mais parler de mes sentiments pour un garçon qu'il connaissait plus ou moins n'était pas chose facile. Cela dit, qui mieux que lui pouvait m'aider ou me conseiller ? Personne à mon sens. Il était donc temps que je me libère de tout ça, de tout ce qui me pesait depuis des mois. Jamie et moi, c'était compliqué depuis longtemps et j'avais presque pris l'habitude d'avoir mal au cœur à chaque fois que je le croisais. Je levais les yeux vers mon père qui ne semblait pas oser me poser la question fatidique mais elle finissait par arriver. Je mordais ma lèvre alors que j'avais enfouie ma tête dans mon écharpe, quelques secondes. « Je... Et bien en fait je... » Je devais réellement arrêter de tourner autour du pot. Je le regardais finalement avant de lâcher. « Oui. » Et ça me faisait atrocement mal mais je me retenais de pleurer parce que ça n'allait évidemment mener nul part. J'étais étonnée de sa réaction alors que je proposais un petit séjour rien qu'entre nous. « Oui tous les trois, mais on peut emmener Obi si c'est ça qui t'inquiète. » dis-je en souriant légèrement sans savoir si c'était réellement ça qui le tracassait. C'était étrange et j'avais le sentiment que quelque chose se tramait. « Oh papa, je suis sure que tu peux au moins poser une journée pour qu'on parte sur un week-end et un lundi ou je n'ai pas cours. » Je m'accrochais à son bras, tentant de lui faire les yeux doux pour l'amadouer comme je savais si bien le faire. « T'es sur que ça va ? » demandais-je tout de même en le regardant.
@ Invité
Le verdict est tombé, et il est cruel avec moi: ma fille est amoureuse. Il fallait bien que ça arrive un jour, je ne peux pas empêcher la nature de suivre son cours. Riley est la plus jolie fille de son âge, elle est intelligente et en plus de cela, elle a un véritable don pour la musique. C'est tout naturel qu'elle fasse chavirer les cœurs de ses camarades de classe. Mais je ne veux pas continuer de voir ma fille comme une enfant, il faut que j'accepte la réalité des choses. Chaque jour qui passe la rapproche un peu plus de l'âge adulte. Au moment où elle me l'avoue, je soupire et passe lentement une main sur mon visage. « Et il t'a brisé le cœur ? » Mon petit doigt me dit que je déteste ce jeune garçon, maintenant. « Tu mérites mieux que ça. » Oh oui, ma fille mérite tout le bonheur du monde, et je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour l'aider à l'atteindre.
Elle me parle ensuite de partir en trois jours, alors que je fais en ce moment de mon mieux pour passer mes week-end de libres en compagnie d'Axel, même si ce ne sont que les nuits, elles restent ma bulle d'air frais, le seul endroit dans lequel je me sens bien depuis que j'ai créé une certaine anxiogénéité dans ma vie de famille. Un climat que, je l'espère, je suis le seul à ressentir, mais qui se fait de plus en plus dur, passer mon temps à mentir, à jouer au mari parfait alors qu'il n'en est rien. Alors que je suis loin d'être le père de famille idéal. Un léger signe de tête quand elle mentionne Obi-Wan, parce que non, ma chérie, ça n'est pas le chien le problème. « Je vais voir ce que je peux faire. » je réponds à ma fille, prenant le prétexte du travail pour rejeter l'idée. Mais elle me connaît Riley, et je vois bien qu'elle lit que quelque chose ne va pas sur mon visage, je ne peux rien lui cacher. Et pourtant, il me faut lui mentir, je ne peux rien dire, je ne peux pas risquer tout ce que j'ai. « Oui, ça va. C'est simplement que j'ai de gros dossiers au travail, et je négocie un accord avec un client difficile mais important depuis quelques jours. » Un autre mensonge, adressé à ma petite princesse. J'aurais tellement aimé ne pas avoir à lui mentir, et je ne la regarde même plus maintenant, je n'y arrive pas. Mes yeux sont rivés vers notre husky, impossible pour moi de faire autrement.
Elle me parle ensuite de partir en trois jours, alors que je fais en ce moment de mon mieux pour passer mes week-end de libres en compagnie d'Axel, même si ce ne sont que les nuits, elles restent ma bulle d'air frais, le seul endroit dans lequel je me sens bien depuis que j'ai créé une certaine anxiogénéité dans ma vie de famille. Un climat que, je l'espère, je suis le seul à ressentir, mais qui se fait de plus en plus dur, passer mon temps à mentir, à jouer au mari parfait alors qu'il n'en est rien. Alors que je suis loin d'être le père de famille idéal. Un léger signe de tête quand elle mentionne Obi-Wan, parce que non, ma chérie, ça n'est pas le chien le problème. « Je vais voir ce que je peux faire. » je réponds à ma fille, prenant le prétexte du travail pour rejeter l'idée. Mais elle me connaît Riley, et je vois bien qu'elle lit que quelque chose ne va pas sur mon visage, je ne peux rien lui cacher. Et pourtant, il me faut lui mentir, je ne peux rien dire, je ne peux pas risquer tout ce que j'ai. « Oui, ça va. C'est simplement que j'ai de gros dossiers au travail, et je négocie un accord avec un client difficile mais important depuis quelques jours. » Un autre mensonge, adressé à ma petite princesse. J'aurais tellement aimé ne pas avoir à lui mentir, et je ne la regarde même plus maintenant, je n'y arrive pas. Mes yeux sont rivés vers notre husky, impossible pour moi de faire autrement.
(c) mars.
@ Invité
Ce n'était forcément facile de me confier à mon père, pas parce qu'il n'était pas une oreille attentive et compréhensive, bien au contraire mais parce que c'était exprimer à quel point j'avais grandi. Je n'étais plus une petite fille et en entrant à la fac, j'avais mis un pied dans le monde des adultes. C'était effrayant et je devais admettre que j'aurais préféré laisser Jamie dans le passé. « Il m'a piétiné le cœur. » avouais-je avant de le regarder. Mes amies m'avaient également dit que je méritais mieux qu'un garçon qui se contentait d'une autre fille sous prétexte de ne pas avoir de nouvelles pendant deux mois. Elles avaient raison, d'autant plus qu'il ne m'en avais pas donné non plus... c'était un cercle vicieux et il fallait sûrement que j'aille de l'avant et que je l'oublie autant que possible. « Peut-être que le mieux arrivera bientôt... Je l'espère. » On ne pouvait pas vraiment savoir, la vie n'était pas franchement prévisible. En attendant, je voulais profiter de ma zone de confort pour oublier le reste. J'avais envie de partir avec mes parents, d'oublier mes tracas de jeune étudiante au cœur brisé même si ce n'était que 48 heures. Je savais qu'il y avait pas mal de jeunes préférant passer leurs week-end aux soirées organisées sur le campus mais pour le moment, ce n'était pas ma priorité. Cela dit, j'étais étonnée de sa réaction. Avait-il réellement trop de travail pour pouvoir s'absenter et se couper du monde pendant deux jours ? « D'accord... » Je n'étais pas du genre à prendre des pincettes et si j'arrivais à me confier à lui, j'osais croire qu'il pouvait aussi me parler même si je ne pouvais certainement pas comprendre tous ses problèmes, évidemment. « Tu devrais lever le pied... Je sais que ce n'est pas facile mais t'as vraiment l'air ailleurs. » Je posais ma main sur son bras comme pour attirer son attention, pour qu'il me regarde. Je n'aimais pas le voir comme ça et nous étions assez proches pour que je constate qu'il n'était pas comme d'habitude. J'espérais que ce n'était lié qu'au travail et qu'on allait pouvoir trouver une solution.
@ Invité
« Il m'a piétiné le cœur. » Qu’elle m’avoue, avant que je croise son regard. Comment peut-on briser le coeur d’une jeune fille pareille ? C’est probablement parce que je suis son père et qu’elle est ma fille adorée, que je pense comme cela. On a tous eu cet âge-là, et je savais que ce jour finirait par arriver. Le temps est simplement passé si vite, je n’ai pas vu ma princesse grandir, et même si Riley restera ma petite chérie jusqu’à la fin de mes jours, je n’avais pas hâte de la voir avoir sa première peine de coeur. « Il arrivera, j’en suis sûr. Tu es jeune, jolie, intelligente. Tu passeras même probablement plus vite à autre chose que tu ne le pense. » Je lui souris, tente de la rassurer, je sais comme c’est dur à cet âge-là de se sentir seul et rejeté. Et je sais que plus on est jeune, plus les sentiments sont amplifiés.
Ma fille semble me connaître, et voir que quelque chose me tracasse. Il m’arrive de raconter mes journées à Riley, de lui expliquer ce qu’elle peut comprendre de mon boulot pour que l’on puisse discuter malgré nos différents centres d’intérêts. Mais cela fait quelque temps que je ne me suis pas confié à elle en fin de journée, et pour cause, mes escapades avec Axel. Et comme je ne veux lui mentir que le moins possible, je choisis de cacher la vérité. Car c’est plus simple, et probablement plus lâche, d’ailleurs. « Tu trouves que j’ai l’air ailleurs ? » Elle ne peut pas me démasquer, elle ne doit pas me démasquer. Alors, je tente un sourire, un faux sourire, et je repose mon regard sur elle. « Tu sais quoi, tu as raison. Je vais essayer de lever le pied un peu quelques jours. Je vais en parler à ta mère. On va partir à trois, même si ce n’est pas très loin, pour changer d’air. Elles sont quand tes prochaines vacances scolaires ? » Je veux lui faire plaisir, je veux la voir sourire, et puisqu’elle a déjà l’esprit préoccupé par sa peine de coeur, je ne veux pas qu’elle le soit par autre choses. Mes erreurs qui risquent la vie parfaite de notre petite famille, par exemple.
Ma fille semble me connaître, et voir que quelque chose me tracasse. Il m’arrive de raconter mes journées à Riley, de lui expliquer ce qu’elle peut comprendre de mon boulot pour que l’on puisse discuter malgré nos différents centres d’intérêts. Mais cela fait quelque temps que je ne me suis pas confié à elle en fin de journée, et pour cause, mes escapades avec Axel. Et comme je ne veux lui mentir que le moins possible, je choisis de cacher la vérité. Car c’est plus simple, et probablement plus lâche, d’ailleurs. « Tu trouves que j’ai l’air ailleurs ? » Elle ne peut pas me démasquer, elle ne doit pas me démasquer. Alors, je tente un sourire, un faux sourire, et je repose mon regard sur elle. « Tu sais quoi, tu as raison. Je vais essayer de lever le pied un peu quelques jours. Je vais en parler à ta mère. On va partir à trois, même si ce n’est pas très loin, pour changer d’air. Elles sont quand tes prochaines vacances scolaires ? » Je veux lui faire plaisir, je veux la voir sourire, et puisqu’elle a déjà l’esprit préoccupé par sa peine de coeur, je ne veux pas qu’elle le soit par autre choses. Mes erreurs qui risquent la vie parfaite de notre petite famille, par exemple.
(c) mars.
@ Invité
Ce n'était pas spécialement facile de parler de ce que je ressentais à cœur ouvert, malgré tout, je savais que mon père n'allait pas me juger, ni même me donner des conseils bidons. Il était le mieux placé dans ma vie pour que je l'écoute et j'esquissais un sourire à ce qu'il me disait. J'étais sa fille, je ne m'étais pas attendue à autre chose mais c'était toujours agréable de savoir qu'il me voyait ainsi. Les parents de Mina, une de mes amies, par exemple, n'arrêtait pas de la rabaisser et de lui dire combien elle allait échouer dans ses études parce que ce n'était pas aussi bien de faire de la musique que de faire une fac de médecine. C'était dans ces moments là que je me sentais chanceuse d'être née dans ma famille et non ailleurs. « Tu es mon père, t'es pas objectif... » dis-je en souriant légèrement avant de reprendre. « Il paraît qu'on oublie vite ses premières peines de cœur alors je compte là dessus... » Même si pour le moment, c'était compliqué, j'avais probablement de belles choses qui m'attendait et Jamie ne serait rapidement qu'un lointain souvenir. J'avais hâte que ça arrive et que toute cette histoire ne me fasse plus rien du tout. On se remettait de tout, parait-il. Plus je regardais mon père et plus je sentais que je n'étais pas la seule qui avait besoin de parler. Cela dit, depuis quelques temps, il ne se confiait plus tellement... Je ne lui en voulais pas, ce n'était pas un exercice dans lequel j'excellais non plus mais je refusais qu'il se rende malade pour quelque chose au travail ou quelqu'un. « Oui un peu. » avouais-je sans détourner le regard. J'étais contente de ce que j'entendais et j'approuvais de la tête, satisfaite. On avait vraiment besoin de se retrouver et j'étais persuadée que ce week-end allait nous faire le plus grand bien. « D'ici 15 jours, je suis en vacances donc on peut partir à ce moment là, et comme tu dis, même pas loin. » Peu importait l'endroit, c'était la compagnie qui comptait réellement, du moins pour moi et je ne pensais pas me tromper en disant qu'il en était de même pour mes parents. « Et pas de portable pendant ce week-end, deal ? » lançais-je malicieusement en lui tendant mon petit doigt de la main pour valider la promesse.
@ Invité
« Je ne suis peut-être pas le plus objectif pour te dire ça, mais tu sais très bien que je ne dis que ce que je pense vraiment. » Et bien oui, tu es un homme de paroles, n'est-ce pas, Benjamin ? « De toute façon tu le sais, si tu as besoin de quoi que ce soit, tu peux venir me parler. Je serai toujours là. » J'attrape son épaule pour serrer ma fille brièvement contre moi, faisant de mon mieux pour qu'elle voit qu'elle peut me parler de tout. Je ne suis pas l'homme le plus chaleureux et tactile au monde et je le sais bien, mais quand cela concerne ma fille, je veux vraiment qu'elle ai cette proximité avec moi. Je sais ce que c'est que d'avoir des parents distants et autoritaires, alors j'ai beau être moi-même assez exigeant avec Riley, je ne veux pas qu'elle pense que je ne regarde que ses résultats scolaires. Je veux qu'elle sache que c'est elle ma priorité.
Riley a l'air satisfaite de ma réponse, et c'est exactement la raison pour laquelle je sais que faire semblant, mentir, retarder le minuteur de la bombe comme je le fais est la solution à mes problèmes. Car je ne veux pas la contrarier, ma petite Riley. Je ne veux pas qu'elle se sente triste, ou même coupable de quoi que ce soit. Alors ce sourire, juste-là, celui qu'elle m'adresse quand je lui promets de lever un peu le pied et de partir en weekend avec sa mère et elle, il me conforte dans mes propos, mes actions. Même si on croirait, vu de l'extérieur, qu'elle sait quelque chose. Alors que je suis conscient qu'elle pense que si je passais mon week-end sur mon téléphone, ça serait pour le travail. « Je n'ai pas le choix, si ? » Parce que non, je n'ai pas d'autre choix que d'accepter le deal de ma fille, et il vaut mieux pour moi. Je ne pense pas qu'Axel serait capable de me renvoyer les mêmes messages qu'il m'avait envoyé le jour de la Saint Valentin, mais un verre de vin en trop et on n'est plus sous el contrôle total de nos actions. « On irait en bord de mer, comme ça on pourra prendre Obi-Wan avec nous, tu en dis quoi ? A Atlantic City ? Je conduirai. Enfin, si ta mère est d'accord avec tout ça, bien sûr. » Même si avec tout le temps que j'ai passé au travail ces derniers temps à éviter de jouer à la famille parfaite, je suis sûr qu'elle sera ravie, elle aussi.
Riley a l'air satisfaite de ma réponse, et c'est exactement la raison pour laquelle je sais que faire semblant, mentir, retarder le minuteur de la bombe comme je le fais est la solution à mes problèmes. Car je ne veux pas la contrarier, ma petite Riley. Je ne veux pas qu'elle se sente triste, ou même coupable de quoi que ce soit. Alors ce sourire, juste-là, celui qu'elle m'adresse quand je lui promets de lever un peu le pied et de partir en weekend avec sa mère et elle, il me conforte dans mes propos, mes actions. Même si on croirait, vu de l'extérieur, qu'elle sait quelque chose. Alors que je suis conscient qu'elle pense que si je passais mon week-end sur mon téléphone, ça serait pour le travail. « Je n'ai pas le choix, si ? » Parce que non, je n'ai pas d'autre choix que d'accepter le deal de ma fille, et il vaut mieux pour moi. Je ne pense pas qu'Axel serait capable de me renvoyer les mêmes messages qu'il m'avait envoyé le jour de la Saint Valentin, mais un verre de vin en trop et on n'est plus sous el contrôle total de nos actions. « On irait en bord de mer, comme ça on pourra prendre Obi-Wan avec nous, tu en dis quoi ? A Atlantic City ? Je conduirai. Enfin, si ta mère est d'accord avec tout ça, bien sûr. » Même si avec tout le temps que j'ai passé au travail ces derniers temps à éviter de jouer à la famille parfaite, je suis sûr qu'elle sera ravie, elle aussi.
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