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I'm just passing by (Elizabeth)

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@ Invité

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Lun 15 Mar - 20:47
Entre ses troubles alimentaires et le fait qu'elle ne pouvait pas avoir d'enfants, Alika était suivi de très proches pour ses problèmes de santé. C'était comme ça depuis son adolescence. Elle voyait un psychologue à l'extérieur de l'hôpital, mais aujourd'hui, la jeune femme avait rendez-vous annuel avec son docteur. Rien de bien inquiétant. Elle devait seulement passer une panoplie de test sanguins pour s'assurer qu'elle était en parfaite santé. Elle avait été plus fatigué au cours des dernières semaines. Le docteur voulait s'assurer que la jeune femme ne faisait pas d'anémie et vue son horaire plutôt chargé, être fatigué était totalement normal.

Alika avait décidé de profiter du fait qu'elle était à l'hôpital pour visiter l'une de ses deux meilleurs amies @Elizabeth Bowman comme elle le faisait toujours lorsqu'elle passait à l'hôpital. La brunette se rendit donc d'abord en direction du café qui se trouvait tout prêt de l'hôpital. Elle commanda la boisson favorite de son amie et commanda par le même fait un latte au lait d'amande pour sa petite personne, elle se rendit ensuite en direction de la salle d'urgence ou travaillait son amie. Celle-ci était assise derrière le comptoir à remplir quelques documents.

Bonjour, comment va mon infirmière préférée

Elle lui tendit sa boisson

Je passais dans le coin pour un rendez-vous et je me devais de passer par ici pour t'apporter un petit quelque chose

Elle lui fit ensuite le plus grand sourire.

J'espère que je ne te dérange pas?

Elle espérait aussi qu'elle pourrait se libérer un peu et qu'elles pourraient aller discuter à la cafétéria de l'hôpital ou encore à l'extérieur pour un petit instant puisque son amie lui manquait et qu'elle se faisait un peu du soucis pour elle.

J'espère que tu aimeras love
@Elizabeth Bowman

@ Invité

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Mar 16 Mar - 18:29
Elizabeth passa sa main sur son visage, sentant la fatigue l’envahir. C’était sa quarantième heure de garde aux urgences, il lui arrivait très régulièrement de faire de longues gardes mais en ce moment, le manque de personnel les obligeait à le faire. La nuit avait été très chargée, alors ce calme lui permettait de remplir quelques dossiers et de remplir la paperasse que seule l’infirmière en chef n’avait le droit de remplir. C’était le moment le plus barbant de son travail, surtout après autant d’heures de garde, mais c’était nécessaire et ça lui permettait de s’asseoir un petit moment, à moins qu’une urgence ne pointe son nez. Elle soupira longuement, avant qu’une voix ne la surprenne. Elle sursauta légèrement, mais ne détourna pas les yeux de son ordinateur. Elle connaissait cette voix par cœur.

« Ton infirmière préférée va bien », répondit-elle, ne détachant pas son regard de l’ordinateur pour finir ce qu’elle faisait avant de ses concentrer sur son amie. S’il y avait bien quelque chose qu’elle détestait, c’était laisser du travail en suspens. Heureusement pour Alika, Elizabeth était sur le point de terminer le dossier qu’elle remplissait. Il ne lui restait que quelques informations à remplir, ce qu’elle fit. Quand ce fut chose faite, elle retira ses lunettes et les posa à côté de l’écran, relevant la tête vers la brune. Le café devant ses yeux, elle poussa un gémissement de soulagement.

« Oh mon dieu, du café. Tu me connais trop bien », répondit-elle en prenant une gorgée, savourant l’effet que ça faisait sur elle. Il lui restait encore huit heures à tenir et elle avait peu dormir en quarante heures, ça lui faisait un bien fou.  Elle ferma les yeux un instant, profitant de la chaleur du gobelet entre ses mains, avant de reporter son attention sur Alika. « Comment s’est passé ton rendez-vous ? Tu as les résultats ? ». Déformation professionnelle. Quand son amie venait ici, celle-ci subissait un interrogatoire de la part de Beth. Et bien sûr qu’en tant que proche, elle voulait savoir comment Alika allait… mais c’est l’infirmière praticienne qui parlait, lorsqu’elle lui demandait des nouvelles à propos de son rendez-vous. L’amie prenait place pour le côté émotionnel, pour la rassurer s’il n’y avait pas de bons résultats. Elle avait son métier dans la peau, Beth.

Quand son amie lui demanda si elle la dérangeait, la blonde regarda l’heure et secoua la tête. Ça faisait beaucoup trop longtemps qu’elle n’avait pas pris de pause. Elle travaillait tellement dur pour oublier sa peine, qu’elle oubliait de se reposer. Donc ça devait sûrement faire quinze heures qu’elle ne s’était pas reposée quelques minutes. Oups. « Non, ne t’inquiète pas. Je suis à ma quarantième heure de garde et ça fait un moment que je n’ai pas pris de pause ». Elle lui fit un petit sourire sourire –ceux-ci n’étant pas réellement de vrai sourires, ils étaient juste là pour la rassurer-, avant de se lever. « Je reviens ». Elle s’éloigna quelques minutes, pour héler une de ses collègues qui serait dans la capacité de la remplacer et de prendre le rôle d’infirmière en chef le temps d’une heure. Elle l’informa qu’elle ne serait pas loin et qu’il suffirait de la biper, s’il y avait besoin d’elle.

Elle retourna vers sa meilleure amie, attrapant son café qu’elle avait posé près de l’ordinateur. « J’ai une heure devant moi, allons à la cafétéria ». Elle s’y rendit, bien silencieuse. Elle commençait à ressentir les effets de la fatigue et ses douleurs, résultant des traumatismes liés à son accident, commençaient à se réveiller. Elle s’asseya à une table, regardant autour d’elle. Il n’y avait pas grand monde. « Alors, comment tu vas ? », demanda-t-elle avec intérêt, espérant échapper à un énième interrogatoire de sa meilleure amie. Elle n’allait pas bien, mais elle ne lui ferait pas savoir. Elle ne voulait pas s’effondrer, même si l’anniversaire de la mort de son fils approchait.

@ Invité

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Mar 16 Mar - 21:34
Alika affichait le plus beau des sourires à son amie. Elle était en effet son infirmière préférée. Elle était aussi la seule infirmière qu'elle connaissait personnellement, donc ça l'allait de soit qu'elle était sa favorite. Elle connaissait celle-ci par coeur. Elle savait qu'elle prenait celle-ci par surprise, mais qu'elle apprécierait le café qu'elle lui amenait. Niveau café, Alika connaissait les goûts de ses amis par coeur, puisqu'elle aimait bien offrir un café en surprise.

Très heureuse de voir qu'elle va bien.

Elle laissa son amie terminer son dossier, puisqu'elle savait qu'elle n'aimait pas être dérangé. Alika était parfait lorsqu'elle travaillait sur un gros dossier. Un grand sourire BA s'afficha à son visage entendant son gémissement de soulagement.

Je sais, c'est tout comme si je t'avais tricotté Elle rigolait, mais avouons-le, depuis les années, elle connaissait très bien sa meilleure amie. Vue l'heure elle se doutait qu'elle avait encore un grand quart de travail qui l'attendait. Elle avait donc un grand besoin de caféine pour son petit système. Son amie demanda ensuite comment s'était passé son rendez-vous.

Tout va bien. J'attend les résultats des prélèvements de sang, mais j'ai rien de majeur à signaler. Je manque d'énergie en ce moment, mais entre le travail et l'université c'est un peu normal.

La brunette avait déjà un travail très prenant avec la télé. En plus de ceci, elle enseignait un cours à l'université à chaque semaine, ça rajoutais un peu de son temps, mais elle avait toujours aimé être occupé et avoir un travail très prenant. Elle connaissait suffisamment son amie pour savoir pour savoir qu'elle la questionnait par inquiétude en plus de déformation professionnelle.

La brunette était heureuse de voir qu'elle arrivait au moment ou son amie pouvait prendre sa pause.

C'est parfait alors. J'arrive au parfait moment.

Elle laissa son amie aller voir ses collègues pour les aviser qu'elle prenait sa pause. En l'attendant elle regarda son téléphone vite fait et elle prit quelques gorgée de son latte, tout aussi bon que dans ses souvenirs. Son amie revint prêt d'elle.

C'est parfait. Je vais profiter de chaque minute

Alika se souvenait de l'accident de Beth tout comme si c'était la vieille. Elle savait que son amie n'allait pas si bien. C'était un peu pour ça qu'elle tentait de passer TOUT son temps libre (un peu limité) auprès de Beth. Elle savait que la date d'anniversaire de la mort de son fils approchait à grand pas. Lik n'avait pas besoin d'un calendrier pour s'en souvenir. C'était le type de date qui restait marqué à tout jamais dans la tête. Une journée qui revenait à tous les mois. Alika n'était pas maman. Elle ne pouvait pas savoir la douleur qu'avait vécu son amie, mais elle était suffisamment proche de celle-ci pour savoir que c'était ce le pire sentiment au monde. Perdre un enfant n'était pas logique. Elle sourit à son amie.

Moi ça va bien. C'est la petite routine. Le travail me prend presque tout mon temps, mais c'est bien comme ça. Elle prit une petite pause avant d'ajouter avec un grand sourire D'ailleurs, je ne sais pas si tu aurais envie de venir avec moi, mais j'ai des billets pour assister à une soirée bénéfice si tu as envie de venir avec moi

Elle prit une gorgée de son café avant de lui faire un petit sourire rempli de compassion. Elle savait que son amie n'allait pas trop en ce moment. Elle le sentait tout comme si elle avait un sixième sens.

Et toi, comment ça va?







@ Invité

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Mar 16 Mar - 23:49
Elizabeth prit quelques gorgées de son café, alors qu'elle marchait avec sa meilleure amie dans les couloirs de l'hôpital. Au delà du fait que ça allait l'aider à tenir éveillée pour ses huit dernières heures, ça la réchauffait. Bien sûr qu'elle avait froid, mais elle mettait ça sur le dos de la fatigue. Et du fait qu'elle était naturellement frileuse. « Tu me tiendras au courant, quand tu les auras ? », demanda-t-elle alors qu'elle s'asseyait à la table. « Repose-toi. Je te le dis assez comme ça. J'ai pas envie de te retrouver aux urgences, parce qu'il t'arrive quelque chose lié à ton trop plein de fatigue ». Beth, c'était la maman du groupe. Vu qu'elle travaillait dans le domaine médical, elle faisait toujours la morale à ses meilleures amies. Fait ceci, fait cela. C'était pour les protéger, bien qu'elle était consciente de les embêter parfois. Elle voulait juste leur bien. Et puis, elle était naturellement surprotectrice.

A la proposition, la blonde fit un sourire et secoua doucement sa tête. « Je suis désolée, j'ai beaucoup de boulot. On est en sous-effectif ». C'était une fausse raison. Bien sûr qu'ils étaient en sous-effectif, mais elle s'évinçait de toutes les soirées possibles. Elle n'avait pas envie de faire la fête, elle n'avait pas envie de faire semblant d'être heureuse. C'était trop fatiguant et elle était déjà assez épuisée comme ça. « Tu ne m'en veux pas ? », demanda-t-elle en faisant une moue pour essayer de l'amadouer. Peut-être que si elle reprenait ses anciennes mimiques, on ne lui poserait pas de question ?

La jeune femme eut un instant d'absence, regardant un petit garçon rentrer dans la cafétéria avec sa maman. Sa gorge se noua. Elle revoyait Jake emmener Matéo, pour qu'il la voit avant d'aller à l'école, lorsqu'elle faisait une longue garde. Elle faisait toujours en sorte de prendre sa pause à ce moment là et de les rejoindre pour prendre un petit déjeuner à la cafétéria. Le petit garçon était toujours très fier de la rejoindre, là où elle travaillait et Elizabeth adorait ces moments. Ca allait faire un an, qu'elle trouvait la cafétéria bien vide, sans les rires de son fils. Quand elle se rendit compte que ça faisait un moment qu'elle n'avait pas parlé, la blonde secoua légèrement la tête et fit un sourire rassurant à son amie. « Bien sûr que ça va », répondit-elle doucement. « Je suis désolée, je suis fatiguée. Cette garde a été chargée, on a eu énormément de monde cette nuit ». Elle passa une main sur son visage, avant de reprendre une gorge de café. Bien sûr qu'elle était fatiguée à cause de sa garde, mais il n'y avait pas que ça qui l'empêchait de dormir. Les cauchemars, le fait qu'elle se surmenait et n'arrêtait jamais. Si elle s'allongeait ou si elle ne faisait rien, elle pensait à Matéo. Et c'était le plus dur.

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Mer 17 Mar - 0:48
Alika était à l'hôpital. Ce n'était pas son endroit préféré. Elle préférait évité de venir à l'hôpital, puisque c'était bien souvent pour des suivis ou parce qu'elle était malade, mais aujourd'hui, elle avait une bonne excuse d'y rester un peu plus; passer du temps avec l'une de ses meilleures amies. Celle qui l'inquiétait un peu plus en ce moment. En s'asseyant, elle put s'empêcher de répondre avec le plus gros sourire.

Promis maman.

La brunette rigolait, mais Elizabeth était tout comme une deuxième maman à s'en faire pour tout le monde. Pour ça, elle était un peu comme Alika et la jeune femme s'en faisait aussi pour Beth, pour d'autre raisons.

Oui c'est promis. Le docteur croit que c'est possiblement de l'anémie et ne t'en fais pas, je mange tout mes repas.

Alika avait un passé avec des troubles alimentaires. Cette fois-ci, c'était possiblement l'hiver, son trop de travail et tout le reste. Alika proposa à son amie de sortir. Elle croyait que ça pourrait lui faire du bien d'aller à une soirée bénéfice avec elle. Elle s'en faisait pour elle. Alika plissa des yeux.

D'accord, mais saches que ce n'est que partie remise

Elle se faisait du soucis pour Elizabeth. Elle trouverait bien un autre excuse pour passer du temps avec elle. Une soirée tranquille à la maison, ou encore quelques verres entre filles. Il faudra qu'elle en discute avec son autre meilleure amie pour voir ce qu'elles pourront bien faire. Alika eut un petit sourire rempli de compassion à Elizabeth.

Pourquoi je t'en voudrais. Je te comprend totalement.

Alika préférait être sincère. Elle se faisait du soucis pour son amie. Alika remarqua l'absence de son amie. Son regard figée au fond de la cafétéria, mine de rien elle regarda derrière elle et la jeune femme frissonna en regardant la maman et son fils dans la cafétéria. Alika aussi eut l'image du petit Matéo en tête en voyant ceci.

Tant mieux si ça va Mensonge. Elle savait que son amie n'allait pas bien et ça lui faisait plus que mal au coeur de la voir comme ça.

Je vois ça. Je devrais être celle qui se fait du soucis en ce moment. Tu me dis de faire attention, mais tout comme moi, tu passes trop de temps à travailler

Alika prit une gorgée de son café et questionna un peu son amie, sachant qu'elle avait des troubles du sommeil.

Comment arrives-tu à dormir en ce moment. J'espère que ça va un peu mieux tes cauchemars?

@ Invité

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Mer 17 Mar - 17:11
« Hm », répondit-elle, regardant sa meilleure amie en la sondant du regard. Elle cherchait à savoir si elle lui mentait, haussant un sourcil. Elle se méfiait toujours de ça, ça pouvait être très facile de mentir et elle en était la preuve vivante. Cependant, elle se détendit quand elle comprit que ce n'était pas le cas. Beth était toujours très attentive à ça, ne souhaitant que le meilleur pour son amie. « Tu devrais prendre des vitamines, ça devrait t'aider à tenir le coup. Tu veux que j'aille t'en chercher à la pharmacie de l'hôpital ? ». Et bien sûr, elle se chargeait de ce qui ne la regardait pas. Le médecin d'Alika saurait quoi faire, mais elle aimait prendre soin des autres, y compris de ceux qui étaient chers à son coeur. « Tu dois plus te reposer, le système immunitaire est plus fragile en ce moment. Je ne voudrais pas que tu sois malade. On a beaucoup d'épidémies ces dernières semaines ». Elle soupira. Connaissant Alika, elle savait que celle-ci ne ralentirait pas son rythme et que d'avoir ce discours ne servirait à rien. Elle essayait juste.

Elle prit une gorgée de café, haussant les épaules, avant d'offrir un -faux- sourire à sa meilleure amie. « Je sais que tu crois que je ne vais pas bien, mais ce n'est pas le cas », répondit-elle en essayant d'être convainquente. Elle n'était pas forcément la meilleure menteuse, mais elle faisait de son mieux. Elle ne voulait pas inquiéter ses proches, elle avait été un poids assez longtemps comme ça. « Et je passe trop de temps à travailler, parce qu'on est en sous effectif et que je n'ai pas le choix, en tant qu'infirmière en chef. On a besoin de moi ». Et ça lui changeait les idées, en plus de ça. C'était du deux en un.

Quand Alika lui parla de ses cauchemars, Elizabeth sentit sa jambe commencer à rebondir nerveusement. C'était un sujet sensible, quelque chose dont elle détestait parler et dont elle avait commencé à éviter. « Je dors mieux. Je n'en fais presque plus », répondit-elle, tout en sachant que c'était faux. Elle ne dormait presque plus, ses nuits mouvementées par des cauchemars. Elle revivait cette journée de malheur, encore et encore. Le fait que l'anniversaire de la mort de Matéo arrivait, ça n'arrangeait pas les choses. Et puis, elle avait arrêté de voir sa psychologue en prétendant qu'elle y allait toujours. Ce n'était pas bien, mais elle avait le sentiment que ça ne lui apportait rien de plus.

« Sinon, le travail se passe bien ? », demanda-t-elle avec un léger sourire, essayant de changer de sujet. Tout ce qui lui arrivait, c'était définitivement pas quelque chose dont elle voulait parler.

@ Invité

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Mer 17 Mar - 17:56
Alika avait droit à Beth qui jouait la maman. Elle aimait bien ce côté de l'une de ses meilleure amie. Elizabeth était un peu comme la maman du groupe sur-protectrice de ceux qu'elle aimait et c'était ce qu'elle aimait de son amie. Alika était pareille, mais envers sa petite personne elle était tout le contraire, donc sous un certain sens, c'était bien d'avoir une amie comme Beth.

Pourquoi pas. Merci. Comme ça tu pourras me donner exactement ce que j'ai besoin.

Avoir une amie qui travaillait à l'hôpital, ça l'avait toujours du bon et Alika savait que plusieurs vitamine sur le marché n'était pas très bon avec tous les suppléments. Mieux valait donc avoir l'oeil d'une experte tout comme Elizabeth. Alika tourna légèrement des yeux.

Promis je vais faire attention à moi et je vais tenter de me ménager un peu.

Elle pourrait bien en dire de même pour son amie, mais mieux valait aussi la ménager (enfin pour le moment) son tour viendrait bientôt, puisque oui, Lik se faisait du soucis pour la blondinette qui se trouvait devant elle à la cafétéria. Elle savait que ses sourires étaient forcés pour qu'elle ne pose pas trop de question. Elle connaissait suffisamment son amie pour le savoir et ça lui faisait mal au coeur de la voir comme ça.

Dis-le à ta tête qui me dit tout le contraire, mais je comprend. Tout ce que tu veux, c'est que tu saches que je suis là pour toi et ce, peu importe l'heure.

Malheureusement dans une situation comme celle-ci, c'était tout ce qu'elle pouvait faire. Être présente. Faire ce qu'elle pouvait pour ramener le sourire et changer les idées de son amie. L'aider à aller vers l'avant après tout ce qu'elle avait vécu. Lik se demandait comment Elizabeth arrivait à se lever le matin et entamer une nouvelle journée après TOUT ce qu'elle avait vécu. Elle admirait son amie. Elle avait beaucoup de respect pour elle. Alika prit une gorgée de son café.

D'accord si tu le dis, mais prends quand même soin de toi OK. Le travail est bon pour te changer les idées, mais une soirée entre copine pourrait te faire tout autant de bien. Tu t'en fais pour moi, mais saches que je m'en fais encore plus pour toi.

Elle sentait son amie se perdre dans tout son travail et elle n'aimait pas ça. (et oui, c'était ironique de dire ça de la part d'Alika qui travaillait beaucoup trop)

Alika savait qu'elle touchait un sujet difficile à aborder, mais elle devait demander. Elle ne savait pas si Elizabeth disait la vérité ou non, mais elle espérait qu'elle dormait mieux. Elle lui fit le plus beau des sourires.

Tant mieux alors.

Elle n'ajouta rien sur le sujet et par chance, Beth changea de sujet.

Le travail se passe bien. On est plutôt occupé à couvrir la saison des séries sportives qui vient d'entamer et j'ai les travaux de mi-session à l'université que je dois corriger, mais ça me tient occupé J'adore avoir l'opportunité d'enseigner cette année. Je crois que si on me l'offre de nouveau, je vais accepter de le faire la session prochaine.

Alika prit une gorgée de son latte. Elle pourrait parler de son travail durant des heures.

Et sinon toi, dis-moi, à part être sous effectif au travail et avoir eu une longue nuit, ça se passe bien? Avez-vous trouvé de nouvelles infirmières qui débuteront bientôt?

@ Invité

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Mer 17 Mar - 22:32
Beth hocha la tête, sortant son téléphone pour noter d'aller vérifier les analyses de son amie et de regarder quelles vitamines il lui faudrait. Il était hors de question qu'elle oublie ça, c'était trop important. « J'ai noté, je te prendrais les meilleures pour la meilleure. Tu vas être en pleine forme après », dit-elle doucement. Elle la pointa du doigt d'un air sérieux. « Mais tu me promets de bien les prendre, d'accord ? ». Maman Beth, le grand retour. Celle-ci fut rassurée, mais espérait que son amie se ménage vraiment. Elle en avait grand besoin. Elles étaient un trio d'amie et elles travaillaient toutes beaucoup, alors pour se voir c'était toujours compliqué -surtout avec les horaires de nuit de Beth-, mais la blonde conseillait toujours à ses amis de se ménager. Et elle y veillait.

La jeune femme leva les yeux au ciel, fatiguée qu'on lui répète les mêmes discours. Ce n'est pas parce qu'on réussissait à percer son secret, qu'elle en dirait tout autant. Même à ses meilleures amies. Elle savait qu'elles étaient là, mais elle n'avait pas envie de parler de ce qu'il s'était passé un an auparavant et de ce qu'il se passait dans sa tête actuellement. Elle voulait qu'on l'oublie, d'être transparente. Elle n'irait jamais mieux, si on lui rappelait sans cesse qu'elle n'allait pas bien et qu'elle inquiétait tout le monde. « Je vais bien », répondit-elle un peu plus sèchement que d'habitude, ce qui n'était pas ce qu'elle faisait. Elle s'énervait rarement et être froide, même quand elle était agacée, n'était pas quelque chose qu'elle faisait. Elle était très patiente, au contraire.

« Et je travaille autant qu'avant. J'ai toujours fait des gardes de quarante-huit heure, ce n'est pas nouveau ». Mais après un accident comme le sien, elle devait avouer que c'était plus compliqué qu'avant. Elle avait gardé des séquelles, comme le fait de boiter lorsqu'elle avait beaucoup marché ou toutes les douleurs qu'elle pouvait avoir. Seulement, elle avait besoin de s'occuper l'esprit et elle ne voulait surtout pas perdre son poste d'infirmière en chef. Elle aimait trop son boulot.

Elle écouta son amie parler de son boulot, essayant d'être attentive alors que son regard se portait vers l'enfant qu'elle avait vu plus tôt. Elle y jetait un coup d'oeil de temps en temps, essayant d'être discrète malgré tout. « J'espère qu'on te le proposera de nouveau, j'ai vraiment l'impression que ça te plait. Je crois que ça fait longtemps que je ne t'ai pas vu t'épanouir de la sorte », répondit-elle avec un petit sourire. Elle savait que la fin de sa carrière Olympique avait été compliquée, d'ailleurs elle était toujours très fière de pouvoir dire qu'elle avait une amie médaillée aux Jeux Olympique.

Quand Alika lui demanda comment se passait son travail, elle haussa les épaules en soupirant. « C'est compliqué. L'hôpital a dû faire des restrictions budgétaires dans certains services, y compris aux urgences. On a été obligé de se séparer de deux infirmières, c'est pour ça qu'on est en sous-effectif et c'est vraiment compliqué de gérer. Du coup je voulais prendre deux stagiaires, mais je sens que ça va être compliqué de convaincre la direction. Mais si on reste comme ça... on va toutes couler les unes après les autres. On ne pourra jamais tenir le service avec si peu de personnel et enchaîner les gardes ». Elle soupira. L'administration hospitalière était un vrai merdier, les restrictions budgétaires encore plus.

@ Invité

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Mer 17 Mar - 22:47

Alika fit le plus beau des sourires à son amie Merci! Une chance que je peux compter sur toi Et elle était sincère. Elle avait de la chance pour pouvoir compter sur Beth et Jia. Elle ne sait pas ce qu'elle ferait sans ses deux amies Alika haussa de la main, comme si elle était devant le juge. Je t'en fais ma parole Elle prendrait les médicaments et tenterait de se ménager. Alika rêvait seulement d'avoir plus de 24h dans ses journées. Ce n'était pas suffisant pour faire tout ce qu'elle devait faire. Tôt ou tard, elle finirait par gérer. Ou encore, prendre un peu moins de projets. Elle était rendu à un stade, ou elle n'avait plus besoin de faire ses preuves, mais tout de même, elle aimait toujours en faire plus.

Alika n'ajouta rien de plus. Elle comprenait son amie. Si elle disait qu'elle allait bien c'était parce qu'elle ne voulait pas plus en parler. Sur ce, Alika et Beth étaient bien différentes. Alika ne rajouta donc rien. Elle n'avait surtout pas envie de se prendre la tête avec son amie. Pas aujourd'hui. Elle voulait seulement que Beth comprenait qu'elle agissait ainsi parce qu'elle l'aimait et parce qu'elle s'en faisait pour elle.

Tu as raison. Mieux valait encore une fois, ne rien ajouter de plus sur le sujet. Son amie enchainait les même quart de travail qu'avant, mais après un accident comme le siens, son corps avait besoin de se reposer. De se re-générer, mais elle n'était pas docteur. Elle n'était pas celui qui avait donné la décision de son retour. Elle aurait préféré que son retour se fasse progressivement, mais bon, elle n'était pas celle qui prenait ces décisions et Alika n'avait aucune autorité sur le sujet. Elle avait seulement peur que son amie finisse par tomber et elle avait peur de ne pas être en mesure de la rattraper lorsqu'elle tomberait de nouveau à son plus bas. C'était tout comme si Beth était une bombe à retardement.

Alika était heureuse d'enseigner. Elle aimait être à la télévision. Elle aimait le sport, mais elle aimait tout autant enseigner. Former les prochains de demain. J'adore ça. J'aime tout autant enseigner que de lire les travaux qu'on me donne. Ma classe m'impressionne à chaque semaine et ils semblent apprécier le contenue que j'enseigne et ça démontre que si un jour la télé ne sera plus pour moi, je pourrai toujours enseigner. Alika aimait tout de même sa carrière. Elle ne changerait pas son métier principal pour rien au monde, mais elle n'excluait pas non plus la possibilité d'enseigner. L'un comme l'autre avait des avantages et désavantages.

Alika sourit à son amie.

Ouais ce n'est pas de bonnes nouvelles ça. J'espère que ça l'ira mieux. Que tu pourra réussir à convaincre la direction d'avoir des stagiaire en plus avec l'école qui terminera dans quelques mois, c'est le temps idéal pour en trouver. La brunette haussa des épaules un peu optimise  Ou sinon, espérons que l'hôpital trouvera des donateurs potentiels qui pourront faire en sorte de changer la situation. Ça pouvait toujours être une possibilité non? Alika rêvait un peu en couleur, mais par fois, les miracles pouvaient arriver

@ Invité

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Mer 17 Mar - 23:20
Elizabeth était reconnaissante que son amie n'insiste pas plus, prête à exploser s'il y avait encore une phrase à l'encontre de son état. Elle accumulait tout, petit à petit et elle était prête à exploser. Comme une bombe à retardement. Et ça arriverait, un jour. Personne ne pouvait savoir, mais ça arriverait. Peut-être plus vite qu'on ne le pensait, pas forcément comme tout le monde se l'imaginait. Tout pouvait arriver.

La blonde fit un léger sourire à son amie, celle-ci était passionnée par son métier au même titre qu'elle l'était ou que Jia l'était. Elles étaient toutes trois des femmes fortes, passionnées et animées par un grand esprit. Elles avaient toutes les trois leurs qualités, leurs défauts et se complétaient. Un peu comme le ying et le yang, mais avec trois entités. Leur rencontre avait été l'une des plus belles choses qui était arrivée à Beth, parce qu'elle se considérait chanceuse de les avoir dans sa vie au même titre que les McFaden.

« J'aime te voir aussi passionnée, Ali », répondit la blonde, offrant la vérité à son amie. Pour une fois. En fait, tout ce qui ne concernait pas son accident n'était pas basé sur le mensonge. Elle ne mentirait pas sur ce qu'elle pensait d'Alika, mais mentirait sur son état mental et physique. C'était un fait. « Les élèves peuvent s'avérer surprenants et peuvent nous apprendre beaucoup de chose. Souvent, ils sont plus au point sur nous concernant les dernières pratiques, quelles que soit les disciplines. Médecine, sport, technologie, art. Dans tout ». Elle avait eu l'occasion de lire quelques travaux d'étudiants en master science of nursing, celui qu'elle avait eu, et certains étaient surprenant. Certains de ses professeurs étaient restés en contact avec elle, voulant suivre la carrière de la blonde qu'ils considéraient comme prometteuse, et certains lui envoyaient les noms de futurs diplômés à embaucher. Pour qu'elle ait les meilleurs. Et souvent, piocher dans la nouvelle génération s'avérait intéressant. D'ailleurs, à son époque, on lui avait demandé pourquoi elle n'avait pas voulu faire médecine. Elle avait les compétences pour ça...mais elle voulait être prêt des patients.

Parler de la condition économique de l'hôpital l'irritait un peu, puisque ça mettait des services en danger. Et des soignants dans une situation des plus compliquées. « J'ai peur que ce soit compliqué de négocier pour mes stagiaires. Ca nous sauverait beaucoup, pourtant ». Elle avait eu les noms de plusieurs infirmières très prometteuses qui seraient prêtes pour un internat, mais avec les restrictions budgetaires, elle avait peur de ne pouvoir prendre personne. « Des donateurs, ce serait la meilleure solution à l'heure actuelle...mais la direction a du mal à trouver en ce moment ». Elle soupira, espérant que ça s'arrange vite.

@ Invité

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Jeu 18 Mar - 1:33
Alika n'ajouta rien de plus sur l'état de son amie. Elle savait qu'elle était une bombe a retardement. Mieux valait éviter que l'explosion arrive aujourd'hui. Elle ne voulait pas faire vivre ceci à son amie alors qu'elle était dans son lieu de travail. Son amie l'inquiétait terriblement par contre, mais ça, elle le savait. Alika était suffisamment proche d'Elizabeth qu'elle gardait un oeil sur elle. Tout comme Jia faisait de même. Toutes les trois étaient toujours là l'une pour l'autre. Alika avait la chance de pouvoir compter sur deux merveilleuses amies.

Lik sourit à son amie. Merci.

Alika était toujours passionné quand elle parlait de son travail et ce, peu importe que ça soit de sport, de télé, de soirées et maintenant d'enseignement. Elle pouvait parler de son travail pendant des heures et des heures. Elizabeth avait raison, ses élèves l'impressionnaient énormément. Elle apprenait tout autant de ceux-ci qu'elle pouvait leur en apprendre.

Tu as raison et j'apprend tellement de ceux-ci. J'apprend tout autant de mes élèves qu'ils apprennent de moi.

Alika adorait enseigner. Elle ne pourrait pas gérer le fait plus d'une journée semaine, mais elle appréciait beaucoup enseigner à toutes les semaines.

Je sais tu as raison. Peu importe le domaine, c'est toujours une question de budget et ça me dépasse. Surtout de voir les conditions à laquelle tu travailles en ce moment.

Peut importe que ça soit le monde des communications ou la médecine ou tout autre compagnies les restrictions budgétaires étaient toujours difficile.

Laisses-moi voir si je ne pourrais pas voir avec quelques uns de mes contacts du sport en discutant de l'hôpital. Je connais quelques personnes très charitables qui aiment bien donner à des hôpitaux.

Alika avait quelques contacts dans le milieu sportif. Des joueurs, des dirigeant d'équipe sportives et bien d'autres. Elle connaissait aussi des dirigeant qui aimaient bien avoir des soirées bénéfices et donner à de bonnes oeuvres charitable. La brunette n'était pas un femme d'affaire, mais elle avait de bons amis dans le milieu.

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Ven 19 Mar - 2:11
Elizabeth s'asseya plus profondément dans sa chaise, posant son dos contre le dossier et croisant les bras. « Tu t'éclate à enseigner et j'ai la forte impression que tes élèves t'adorent. S'ils te proposent une année supplémentaire, tu devrais signer. S'ils t'apprennent autant que tu leur apprends, c'est donnant donnant ». Elle attrapa son café et le porta à ses lèvres. Oh shit. Il n'y en avait presque plus et elle se sentait toujours aussi fatiguée, il lui faudrait en boire quelques uns en plus, pour pouvoir tenir ses huit dernières heures de garde.

« J'ai le sentiment qu'on peut apprendre de tout le monde, à tout âge. Il suffit d'être assez ouvert d'esprit pour accepter d'apprendre des plus jeunes et des plus âgés. Je suis toujours en contact avec ma mentor, on s'en apprend tous les jours et elle est assez ouverte d'esprit pour écouter une infirmière qui a trente ans de carrière en moins qu'elle ». Sa mentor était quelqu'un de respectable, d'extrêmement douée en tant qu'infirmière et qui lui avait appris tout ce qu'elle pouvait. Beth avait beaucoup de respect, envers cette femme. D'ailleurs, celle-ci avait été très présente après son accident. Elle avait mis sa retraite de côté, pour être présente pour ses séances de rééducation. Elle l'avait bougé, elle l'avait poussé en dehors de ses retranchements. Exactement comme elle l'avait fait, lorsqu'Elizabeth n'était qu'une jeune infirmière. Et voilà où elle en était, aujourd'hui. La plus jeune infirmière en chef que Richmond avait connu, ce qui était un grand honneur. Elle avait tellement travaillé pour ça.

« Je m'en fiche de mes conditions de travail, mais je m'en fais pour mes collègues » et c'était vrai. Elle s'en fichait d'enchainer des longues gardes, il n'y avait plus rien qui ne la retenait de travailler encore et encore. Plus d'enfant, plus de mari. Matéo était décédé et Jake avait divorcé. Et d'ailleurs, elle avait appris qu'il avait retrouvé quelqu'un et c'était douloureux qu'il réussisse à tourner la page aussi rapidement. « Je n'ai pas envie qu'il arrive quoi que ce soit à mes collègues, parce qu'on est surmenées et qu'on enchaîne longues gardes sur longues gardes ». Elle était survoltée, quand on parlait de ce sujet. C'était l'une des nombreuses choses qui l'énervaient ces derniers temps. Et elle partait au quart de tour, elle qui était si calme. Elle gérait toutes les infirmières d'un service et elle se sentait responsable de leur état.

« Je te promets que si tu nous trouve des donateurs, je te cuisinerais des petits plats jusqu'à la fin de tes jours. Tout ce que tu veux, quand tu veux », répondit-elle, espérant que sa meilleure amie ne réussisse à trouver des donateurs. Ca réglerait beaucoup de problèmes, ce qui permettrait à Beth de trouver quelques infirmières pour laisser aux autres l'occasion de se reposer. En plus, sa promesse de cuisiner, n'était pas un réel problème. Elle avait toujours beaucoup cuisiné auprès de ses mères, c'est quelque chose qu'elle aimait faire et qu'elle trouvait réconfortant. Elle était douée, mais n'avait pas décidé d'en faire son métier. Donc, promettre ça à Alika, ça n'était pas vraiment un problème.

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Dim 21 Mar - 18:29

C'est ce que j'ai l'intention de faire Alika trouverait le moyen de concilier ses deux travailles à son horaire. Elle aimait faire la télé et sa carrière dans ce niveau tout autant qu'enseigner. Elle enseignait seulement un cours de soir. Ça demandait de la préparation, mais elle pouvait gérer et elle adorait enseigner aux générations futurs. Son amie semblait avoir terminé son café. Elle avait l'air épuisée et ça l'inquiétais terriblement, mais elle préférait ne rien ajouter sur le sujet. Elle ne voulait pas se prendre la tête avec elle, mais elle avait peur que tôt ou tard elle frappe un mur et elle avait peur de ce jour. Elle ne savait pas si, cette fois-ci, elle serait capable de la sauver. D'être là pour l'aider. C'était possiblement ce qui lui faisait le plus peur dans tout ça. La perdre pour toujours.

Je suis totalement d'accord avec toi. C'était peut-être parce qu'ils étaient dans cette génération qui avait cette soif d'apprentissage. Alika savait qu'elle en avait encore beaucoup à apprendre. C'était la vie après tout. On apprenait à tous les jours. Elle aimait aussi transmettre son savoir faire aux plus jeune et les autres. C'était peut-être pour ça qu'elle était en communication. Elle aimait bien informer les gens. Elle le faisait en plus dans le monde qu'elle connaissait et aimait tant; le sport.

Tu as raison, mais saches que si tes collègues sont épuisés, tu l'es tout autant Elle voulait que Beth finisse par apprendre à prendre soin d'elle en plus de prendre soin des autres. Elle comprenait que Beth avait l'impression d'avoir tout perdu. Qu'elle n'avait se sentiment de ne plus avoir personne quand elle rentrait à la maison, mais tôt ou tard, elle frapperait un mur. Elle voulait que Beth reprenne goût à la vie. Elle voulait qu'elle souris de nouveau et pas par force, mais bien par envie. Elle voulait qu'elle sort à nouveau tout comme elles le faisaient auparavant. Elle voulait qu'elle retrouve l'amour. Vous savez celui qui est si fort. Bref, l'ancienne Beth lui manquait et elle avait peur qu'un jour ou l'autre le pire scénario puisse arriver pour elle et elle ne voulait pas qu'elle aille rejoindre Matéo de si tôt. Je te comprend. Elle n'ajouta rien de plus. Beth ne voulait pas qu'il arrive quoi que se soit à ses collègues et quant à elle, elle ne voulait pas qu'il arrive quoi que se soit à son amie.

Laisses-moi voir ce que je peux faire Alika avait des relations avec des hommes et quelques femmes plutôt influents avec une très grosse fortune. Elle pourrait possiblement aider l'hôpital à trouver quelques potentiels donateurs. On sait tous que je ne peux jamais résister à tes petits plats Et bon, Alika devait surement manger un peu plus selon quelques personnes.

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Mar 30 Mar - 23:19
« Tu te fais beaucoup trop de soucis pour moi, tu ne devrais pas », répondit-elle, prenant la main de sa meilleure amie avec un sourire. Elle essayait de la rassurer, bien qu'elle était consciente que ça serait en vain. Alika était toujours sur son dos à essayer de lui faire ouvrir les yeux et de la raisonner, Jia faisait plein de petits gestes pour essayer de la faire sourire -comme lui emmener un brunch-. Beth n'était pas dupe, elle connaissait la raison pour laquelle ses meilleures amies agissaient de la sorte. Cette raison qui la hantait dès qu'elle fermait les yeux et même éveillée, elle n'arrivait pas à oublier. « Bien sûr que Mathéo me manque, mais j'essaie d'avancer ». Elle n'avançait en rien, elle était en plein déni. Mais elle n'avait plus envie de voir de la pitié dans les yeux de ses proches, de la peine et de l'inquiétude. Pourtant, à l'évocation de son fils, son coeur se serra douloureusement. Ca lui donnait l'impression qu'il se brisait, encore et encore. Et puis, Mathéo lui manquait terriblement mais.. Jake aussi. Il était parti, mais elle comprenait pourquoi. Ils s'étaient fait trop de mal après la morte de leur petit garçon, ils s'étaient dit des choses qui ne pourraient jamais être oubliées et malgré tout... il restait son premier grand amour, l'homme avec qui elle s'était marié et avec qui elle avait voulu fonder une famille. Alors, elle se sentait seule au monde.  

Elizabeth se frotta les mains, espérant que sa meilleure amie puisse faire quelque chose. « Je sais bien que tu ne peux pas résister à mes petits plats, c'est bien pour ça que je te promets de te faire tout ce que tu veux. C'est une bonne motivation ». Elle lui fit un clin d'oeil, un air faussement amusé et un léger sourire sur les lèvres.

Elle porta un regard à sa montre, soupirant un peu. Cette heure passait à une vitesse folle, bien qu'elle ne souhaite qu'une chose : qu'on arrête d'être sur son dos et qu'on arrête d'essayer de la raisonner. Malgré tout, elle adorait sa meilleure amie et ne souhaitait pas la quitter. « Il me reste peu de temps, avec toi », dit-elle doucement. Elle fit une moue désolée. « Je suis désolée qu'on ne puisse pas se voir plus souvent, mais on travaille beaucoup ». Aucune des trois n'avait un travail qui ne lui prenait que quelques heures et basta. Que ça soit Jia, Alika ou Elizabeth ; elles étaient toutes plus chargées les unes que les autres et c'était toujours compliqué de se voir. « Tu as des nouvelles de Jia ? Ca fait quelques jours que je ne lui ai pas parlé ». Bon, elle n'essayait plus d'envoyer des messages à personne. Elle y répondait quand on lui en envoyait, mais ça restait un bon moyen de changer de conversation.

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Ven 2 Avr - 15:49

Je me fais toujours du soucis pour ceux que j'aime et à qui je tiens, alors c'est dans le contrat de notre amitié Alika tentait de rendre la situation un peu moins dramatique avec une touche d'humour, mais elle disait vrai. Elle s'en faisait pour ceux qu'elle aimait et Beth ne faisait pas exception à tout ça. Alika faisait tout pour que son amie aille mieux. Elle s'en faisait pour elle, mais elle savait qu'aller mieux allait prendre du temps. Que le futur n'effacerait pas son passé. N'effacerait pas ses cicatrices. Sauf que le futur pouvait peut-être aider un peu à apaiser son mal de vivre? Je sais. Quoi dire de plus. Son amie n'irait pas bien du jour au lendemain. Elle se devait d'avancer petit peu à petit peu. Au moins désormais, elle trouvait le courage de sortir du lit et de travailler. C'était déjà un très bon début, sauf qu'elle semblait sombrer dans son travail, mais c'était une situation un peu différente. Alika pouvait critiquer son amie sur le sujet, mais elle trouvait le moyen de faire de même. Et mieux valait de rien ajouter sur Jake.

Et bien merci. Le docteur me disait justement ce matin que je devrais prendre un peu de poids. Voici l'excuse idéal; tes petits plats. Alika était bonne à son travail et elle avait beaucoup de relations. Elle était peut-être seulement journaliste sportive, mais elle avait tout de même beaucoup de connaissance dans ce vaste monde des communications. Elle pourrait surement trouver le moyen de discuter de l'hôpital et par le même fait, aider son amie.

Alika fit la moue. Un peu comme Elizabeth, elle n'avait pas vue le temps passer. Oui tu as raison. Ça fait déjà presque une heure qu'on discute. J'ai aussi une longue journée qui m'attend. Alika était en congé ce matin, mais elle avait une longue après-midi et une soirée sportive qui l'attendait. Elle devait aussi trouver le moyen au travers de tout ça de discuter J'ai discuté avec Jia un peu plus tôt cette semaine. Tu me rappelles que je devrais l'appeler pour voir comment elle va.  Alika aimait bien prendre des nouvelles de ses amis. Malheureusement avec sa vie occupé, comme celle de tous, elle trouvait très peu de temps pour ses amis et sa vie privé en gros.

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Sam 10 Avr - 0:19
« Ah ! Tu vois, c'est ce que je te dis toujours », répondit-elle, sûre d'elle. Connaissant les problèmes de santé de sa meilleure amie, elle lui donnait toujours des conseils. L'un de ces conseils faisait parti de ce qu'elle lui demandait de faire. « Tu m'écouteras, la prochaine fois ? ». Elle plissa légèrement les yeux, connaissant Alika qui faisait bien ce qu'elle voulait. Elle était majeure et vaccinée, mais Beth prenait soin de ses amies comme une petite maman.

Beth s'adossa un peu plus au dossier de sa chaise. « Il va falloir que je t'invite à dîner plus souvent », ajouta la blonde en croisant les bras. Elle prenait à coeur cette tâche, de lui faire des petits plats, si ça pouvait l'aider à prendre un peu de poids et à améliorer ses conditions de vie. Elle ne jugeait pas sa meilleure amie, parce qu'elle connaissait son parcours et sa relation à la nourriture. Ceci-dit, elle s'inquiétait que ça puisse influencer sa santé. Elle ne voulait pas qu'Alika finisse à l'hôpital.

La jeune femme porta une main sur le haut de sa poitrine, où reposait un pendentif avec l'initiale de son fils. Elle l'avait eu comme cadeau, à sa naissance et n'avait jamais cessé de le porter. Encore plus, depuis qu'il n'était plus là. C'est comme s'il était toujours avec elle. Cependant, quand elle porta sa main à son collier, elle ne le sentit pas et fonça les sourcils. « Tu as vu mon pendentif ? », demanda-t-elle à Alika en commençant à sentir la panique monter. Elle regardait tout autour d'elle, essayant de voir où il aurait pu tomber. Le perdre, c'est comme si elle perdait de nouveau Mathéo et c'était insupportable. Elle sentait sa respiration s'accélérer et elle était tellement angoissée d'un coup, qu'elle en ressentait une forte nausée. Toute cette carapace qu'elle s'était construite tombait d'un coup, la raison laissant place à un sentiment de déraison. « Je ne peux pas le perdre... », murmura-t-elle, sa mâchoire tremblante, des larmes brillants dans ses yeux. C'était tellement rare de la voir dans un état comme celui-ci, depuis quelques mois. Elle s'était refusée de réellement montrer ce qu'elle ressentait à ses proches, mais la perte de son collier était un déclencheur. Ses murs tombaient, pour laisser place à la vraie Beth. Celle qui souffrait plus que tout.

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Dim 18 Avr - 16:36

Alika tourna des yeux.

Je sais. Que veux-tu ça doit être l'amour et le fait d'être des femmes qui nous rend comme ça.

Alika n'avait jamais voulu devenir comme sa mère. Sur-protectrice de tout ceux qu'elle aimait, mais au fond, la pomme ne tombait jamais très loin de l'arbre. Alika était la reine pour donner des conseils à tout le monde, être à l'écoute. Régler les problèmes des autres, mais lorsqu'il était question de sa petite personne, c'était bien différent.

Lik leva ses yeux au ciel tout en soupirant tout comme l'aurait fait un enfant qui se faisait réprimander.

Oui je vais t'écouter

Au moins Alika mangeait et elle s'ouvrait sur ses problèmes. C'était déjà un point. Elle acceptait son histoire d'amour et de haine avec la nourriture. Alika sourit vite fait tout en haussant des épaules.

Tant que ça reste de très bon repas fait maison ou dans de bon restaurants, je n'ai rien contre.

La brunette pouvait être très difficile et un peu capricieuse quand il était question de ce qui rentrait dans son estomac.

La situation prit une tournure totalement différente. Alika et Elizabeth étaient sur le point de partir lorsque son amie constata qu'elle avait perdu son pendentif Alika savait exactement de quel pendentif elle voulait parler. Elle connaissait la valeur sentimental derrière ce bijou. Le souvenir. Alika fronça des sourcils, scrutant des yeux les alentours, gardant son calme, sentant son amie paniquer.

Non je ne crois pas.

Voici l'élément déclencheur qu'elle craignait. Ce moment qui ferait tomber son amie. Elle ne pouvait pas perdre son pendentif. Alika regarda son amie droit dans les yeux, se faisant rassurante.

Tu ne le perdras pas. Je vais le retrouver je t'en fais la promesse.

Elle hocha positivement de la tête avec un mi sourire. Elle ne savait pas si elle le retrouverait, mais elle ferait tout.

Dis-moi, c'est quand le dernier moment ou tu te souviens de l'avoir eu à ton cou? Est-ce que tu l'avais avant que je te retrouve?

Si c'était le cas, ça voulait dire qu'il se trouvait quelque part dans l'hôpital. Peut-être dans la chambre de l'un de ses patients ou au bureau ou elle travaillait. Alika devrait refaire le chemin inverse qu'elles avaient fait un peu plus tôt. Elle demandait intérieurement à petit Mathéo de l'aider à retrouver ce pendentif.

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Dim 18 Avr - 19:46

La respiration d'Elizabeth était tellement difficile, qu'elle avait l'impression d'étouffer. La blonde porta de nouveau sa main à sa poitrine, la frottant parce qu'elle se sentait gênée. Elle n'arrivait pas à respirer correctement, c'était un sentiment extrêmement désagréable. A ça s'ajoutait une sensation de nausée intense et des palpitations. Elle mettait tout ça sous le compte du stress, parce qu'il n'y avait aucune pensée rationnelle qui traversait son esprit.

- Je...Je ne sais pas..., bafouilla-t-elle difficilement.

Sa respiration était tellement compliquée à prendre, que le fait de parler s'avérait être une véritable épreuve. Elle ne comprenait pas ce qu'il se passait, parce que même s'il y avait une raison à sa panique : ce n'était pas la peine de stresser de la sorte, de se mettre dans un tel état. Elle avait vécu pire dans son travail et avait toujours pu gérer, comment ça se faisait qu'elle se sentait à deux doigts de faire un malaise parce qu'elle avait perdu son collier ? Surtout qu'elle l'avait perdu sur son lieu de travail et qu'il y avait de fortes chance qu'elle le retrouve.

Quand elle se leva, pour essayer de rebrousser chemin, elle sentit un vertige la prendre. Néanmoins, elle rassembla toute son énergie pour essayer de retrouver son pendentif. Elle fit le chemin inverse, sentant qu'Alika la suivait. Son pas était lent et difficile, si bien qu'elle avait du mal à marcher correctement. Elle avait l'impression qu'elle allait s'écrouler au moindre pas. Quand elle arriva aux urgences, son vertige reprit de plus belle et elle dû s'appuyer sur Alika pour ne pas tomber. Elle ressentit une douleur intense dans sa poitrine et elle commença à comprendre ce qu'il se passait. Elle n'eut pas le temps de dire quelque, qu'elle sentit des bras la retenir de tomber et l'accompagner pour s'allonger au sol. Un collègue avait vu ce qu'il s'était passé et avait sentit qu'elle commençait à faire un malaise.

Tout le monde commença à s'agiter autour d'Elizabeth qui était allongée par terre, gémissant de douleur à cause de la peine qu'elle ressentait de la poitrine et de sa respiration difficile. Elle n'arrivait pas à répondre aux questions qu'on lui posait, si bien que le médecin dû demander à Alika ce qu'il s'était passé. Au bout d'un moment, la blonde commença à tourner de l'oeil et ferma ses yeux. Il écouta son coeur et n'entendit aucun battement.

- Reste avec nous, Beth, s'écria son collègue en commençant un massage cardiaque le temps que le chariot de réanimation n'arrive.

Elle fut mise sur un brancard, alors qu'elle luttait contre l'inconscience et fut emmenée dans un des boxes des Urgences. On lui fit une échographie du coeur, à cause de sa douleur dans la poitrine. Il fallu quelques examens pour qu'ils sachent ce qu'elle avait.

- Le syndrôme du coeur brisé, annonça le médecin.

Il y eu une minute de silence, parce qu'ils savaient tous ce qui avait provoqué ça. On lui donna les traitements qui lui fallait, un ambiance de désolation pesant. Ils étaient tous triste que leur collègue soit si malheureuse que son corps sonnait le signal d'alerte. Le médecin se tourna vers Alika, pour lui expliquer que la perte de son pendentif avait été la goutte qui faisait déborder le vase. Sous le stress, son coeur s'était sidéré et s'était retrouvé dans l'incapacité d'assurer sa fonction de pompe. C'était comme une crise cardiaque, parce que les symptômes et les traitements étaient souvent les même. Ceci-dit, il rassura l'amie d'Elizabeth en lui expliquant que c'était irréversible et qu'elle resterait quelque jours à l'hôpital.

Quand elle se réveilla, le médecin lui expliqua ce qu'il s'était passé. Il lui expliqua qu'il faudrait qu'elle soit de nouveau suivie par un psychologue, si elle voulait continuer à travailler. Et surtout, qu'elle se ménage. Shit. Elle n'avait pas dit à ses amies qu'elle avait arrêté de voir un psy, leur faisant croire le contraire. Et Alika était à ses côtés.

- Tu as le droit de m'engueuler si tu veux, dit-elle d'une voix faible et triste.

De grosses larmes brillaient dans ses yeux, elle souffrait tellement que son coeur s'était arrêté de battre.

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Dim 2 Mai - 16:46

C'est drôle comment une situation peut changer du tout au tout en un fraction de seconde. Durant un instant, Alika croyait qu'elle allait partir et laisser travailler son amie et durant l'instant d'ensuite, tout était pour changer. Liz avait perdu son pendentif. Le seul objet qui la ratachait émotionnellement parlant à son petit Matéo. Son amie semblait frôler la crise cardiaque. Alika se sentait impuissante. Liz lui mentionna presque inaudiblement qu'elle ne savait pas. Alika l'entendit tout de même mentionné qu'elle ne savait pas. Le collier de son amie n'avait rien de banal. Liz se leva. Alika la suivi au pas. Elle refaisait son chemin inversement. Elizabeth lui faisait peur. Elle ne savait plus quoi faire face à la douleur de son amie. Elle voulait l'aider mais elle refusait son aide. Elle refusait d'admettre qu'elle était au bout du rouleau. Un fois aux urgences, Liz dû s'accrocher à Alika pour ne pas tomber et le tout s'enchaina très très vite. Liz se mit au sol, les collègues de son amie vint prendre soin d'elle et Alika était là, impuissante à la situation. Le docteur questionna Alika sur ce qui s'était passé et après avoir donné le diagnostique, il lui mentionna ce que c'était le syndrome du coeur brisé. Alika savait un peu ce que c'était, mais le docteur lui donna un peu plus de détails. Son amie avait fait ce qui pouvait ressembler à un crise cardiaque.

Alika resta à ses côtés lorsque le docteur lui mentionna ce qu'elle devait faire. Voir de nouveau un psy. Alika croyait sincèrement qu'elle le voyait toujours. Se ménager. Ce n'était pas nouveau. Alika avait l'impression de lui répéter ceci depuis des mois. Le docteur reparti. Alika resta assise sur la chaise tout prêt du lit.

Tu mériterais bien ça, mais je ne le ferai pas.

Alika regarda son amie les yeux légèrement vitreux.

Est-ce que tu veux mourrir à ce point Liz?

Son amie ne s'était pas suicidé, mais vue comment elle prenait soin d'elle, c'était tout comme. Enchainer les gardes, ne pas dormir. Refuser l'aide de tous. Cesser d'aller voir un psy. Elle ne pouvait pas ressentir ce que son amie vivait. Elle ne pouvait pas comparer. Alika ne vivrait jamais l'épreuve que Liz avait vécu, mais Alika avait aussi ses démons. Alika était celle qui se battait dans la vie. Elle était celle qui se retroussait les manches et faisait tout pour remonter la pente et son amie quant à elle, semblait faire l'inverse et ça lui faisait mal. Très mal même. Elle avait eu peur de la perdre aujourd'hui.

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Mer 5 Mai - 21:18
Une larme solitaire roula sur la joue d'Elizabeth, comme si une brique de son mur était tombée. Ce malaise, ce syndrome du coeur brisé ; c'était une alerte. Elle fonçait droit dans le mur et si elle continuait, elle y laisserait des plumes.

- Ce ne serait pas honnête de te répondre non, répondit-elle d'une voix lourde de tristesse. A quoi bon vivre dans ces conditions ? Seule, malheureuse. Son coeur se serrait de douleur à chaque fois qu'elle voyait une maman et son enfant, une femme avec son époux. Son fils était mort, son mari n'était plus son mari. Elle n'avait aucun but dans sa vie, si ce n'est que celui de travailler. Encore, encore et encore. Il n'y avait rien d'autre à faire.

Elizabeth sentit ses murs s'effondrer, ses vannes s'ouvrant. Elle baissa la tête, ses cheveux tombant sur son visage. De grosses larmes se mirent à couler sur ses joues pâles, elle était au bout du rouleau et elle craquait.

- Comment je suis supposée faire, sans Mathéo ? Comment je suis censée vivre, après l'avoir perdu ?, murmura-t-elle d'une voix tremblante. Tout ce que je veux, c'est de retrouver mon fils.

Elizabeth avait le coeur brisé en mille morceau, ça lui paraissait impossible de guérir. Un jour, peut-être que ce serait plus simple. Aujourd'hui ça ne l'était pas et elle avait la sensation que ça ne le serait jamais. Comment pourrait-elle supporter cette douleur ? Comment ça pourrait devenir plus facile ? Comment pourrait-elle retrouver le sommeil, sans se réveiller en sursaut à cause des images de l'accident qu'elle revoyait en boucle ? Comment pouvait-elle faire, sans son fils ? Sans son petit rayon de soleil, sans l'amour de sa vie.

- Il me manque, Ali. Il me manque tellement.

Elle s'effondra, secouée par ses propres sanglots. Sa tête était toujours baissée, elle n'avait même plus la force de la relever. La douleur et la peine faisaient des ravages.

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Dim 9 Mai - 15:59
Liz pouvait être honnête ou non, Alika savait déjà la réponse de son amie. Elle savait qu'elle se laissait mourrir à petit feu. À force d'agir ainsi, ils risquaient de la retrouver six pieds sous terre à son tour et ça, avouons-le, c'était la dernière chose qu'Alika voulait. La jeune femme, gardait son visage de marbre. Elle ne voulait pas pleurer, ni lui faire la morale. Elle était là pour la supporter, même si avouons-le, Alika avait un peu l'impression de ne pas avoir cette chance. Comme si Liz voulait faire croire à tout le monde qu'elle allait bien alors que c'était tout le contraire. Elle venait de frapper un mur, mais au fond ce n'était qu'une question de temps. Au moins elle était entre bonne main.

Et bien, tu n'as pas de chance, ça ne sera pas aujourd'hui que ça l'arrivera

C'était un peu ironique, mais c'était sorti sans même penser. Alika fit la moue.

Je suis un peu désolée, je n'aurais pas du dire ça.

Alika s'approcha de son amie qui était en larme pour s'asseoir tout prêt d'elle sur le lit. C'était difficile de la voir ainsi. Complètement détruite. Alika hocha des épaules.

Je ne sais pas ma puce. Accroches-toi à ce que tu as. À ceux qui sont encore là prêt de toi. Tu m'as moi. Tu as Jia. Tu as Stefan. Tu as des amis d'enfances qui tiennent à toi comme William et Briséis. Qu'est-ce que tes mères adoptives feraient si elles te perdaient toi?

Alika écouta son amie murmurer d'une voix tremblante. Ça lui fendait le coeur. Elle versa même quelques larmes regardant par en haut.

Dis-toi qu'il sera toujours en toi. Il est une partie de ton coeur et qu'au fond il sera toujours là prêt de toi.

C'était difficile. Alika n'était pas psy. Elle pouvait la réconforter, mais elle ne s'était jamais senti doué pour réconforter les gens comme ça. Elle caressa le bras de son amie tout doucement du bout de ses doigts.

Je sais qu'il te manque. Il me manque aussi.

Tout comme son amie d'avant lui manquait.

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Dim 16 Mai - 0:29
Lika avait raison. Il y avait tout un tas de personne qui l'aimait, à qui elle pouvait se raccrocher. Il y avait tout un tas de personne qui ne souhaitait que son bien, qu'elle se rétablisse et qu'elle redevienne l'Elizabeth d'avant. Serait-ce possible ? Peut-être, peut-être pas. Elle doutait, sur le fait qu'elle pourrait redevenir la même personne. Il y avait des choses qui avaient changées, parce qu'une partie d'elle s'était envolée en ce jour de mai. Mathéo avait emmené une partie d'elle, lorsqu'il avait cessé de respirer et que son coeur s'était arrêté. Elle ne pourrait pas redevenir l'Elizabeth d'avant, mais peut-être s'en rapprocher un jour.

- C'est tellement dur de m'accrocher à ceux qui sont encore là, je pense sans arrêt à Mathéo, répondit-elle d'une voix tremblante. Je...A chaque fois que je ferme les yeux, je revois l'accident. Je n'arrive pas à dormir... Je me revois hurler à la coordinatrice du 911 que mon fils est dans la voiture, je ressens de nouveau l'incapacité de bouger pour voir s'il allait bien. Peut-être que si j'avais réussi à bouger, j'aurais pu le sauver.

Il y avait toujours ce sentiment de culpabilité, en plus de celui du manque. Elle s'était longuement reprochée le fait qu'il n'ait pas réussi à survivre, ça avait été une des raisons de son divorce. Jake avait eu des mots difficiles, qui n'avaient pas arrangé ce sentiment. C'était autant difficile pour lui, que pour elle. Malgré l'amour, quelque chose s'était brisé le soir où il lui avait hurlé que c'était de sa faute. Si elle avait fait attention. Si elle avait réussi à bouger. Elle savait que ce n'était pas de sa faute, parce qu'elle conduisait correctement et que c'était le conducteur ivre qui lui avait fait un refus de priorité. Et ses blessures étaient tellement graves qu'elle n'avait pas eu la force de bouger.

- S'il te plait, ne parle pas à Jia, lui demanda-t-elle d'une voix rempli de tristesse. Je ne veux pas qu'elle s'inquiète pour moi.

Elle se mordit la lèvre, les larmes coulant toujours sur le long de ses joues.

- Je te promets de faire un effort, de voir ce foutu psy...mais n'en parle pas à Jia. J'ai...Tout le monde me regarde avec peine. Je vous vois... et c'est pour ça que je fais semblant d'aller bien. Je ne supporte plus ces regards, ça me ramène sans cesse à l'accident. Et plus il y aura de personnes au courant de ce qu'il s'est passé, plus de peine j'aurais à gérer en plus de la mienne.

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Dim 16 Mai - 14:28
Elizabeth ne pourrait jamais devenir la Liz d'avant. C'était impossible, mais un petite partie d'Alika espérait qu'elle le devienne. Elle avait tellement souhaiter pouvoir retourner en arrière et faire en sorte que tout redevienne comme avant. Alika ne pouvait pas savoir ce que c'était d'être maman. D'avoir la vie parfaite et de tout perdre. Elle pouvait seulement être spectatrice de tout ça. Être celle qui voyait son amie détruite et tout faire pour être à ses côtés. Fut un temps ou Alika enviait la vie de Liz, tout comme elle enviait Jia, puisqu'elles pouvaient toutes les deux avoir le bonheur d'avoir des enfants et fonder une famille alors qu'Alika avait du mettre une croix sur ce projet. Aujourd'hui, c'était bien différent. Elle regrettait presque d'avoir indirectement jalousé ses amies.

Je sais. J'aimerais te dire que ça l'ira mieux, mais c'est un mensonge. Je crois que seulement le temps pourra t'aider. Qu'avec le temps, tu pourras apprendre à vivre avec la douleur.

Alika n'était pas psy, ni médecin, mais en ce moment, elle parlait avec son coeur.

Ne dis pas ça Liz. Ne remet pas la faute sur toi. Peut-être que tu aurais pu le sauver tout comme peut-être pas. Tu peux revoir la situation milles fois dans ta tête, mais tu ne pourras jamais la changer. C'est le chauffeur ivre qui devrait avoir tous ses remords sur la conscience, pas toi. Alika resta un peu songeuse. Est-ce que tu as parlé aux médecins et au psy de tes problèmes de sommeil? Elle voulait que son amie soit franche.

Liz maitait Lik dans une très mauvaise position. Elle ne pouvait pas caché à Jia la situation. Si ça se trouve, Jia s'inquiétait déjà pour Liz. C'était ainsi. Elle la voyait se détruire sous ses yeux, tout comme Alika la voyait. Alika prit une bonne respiration.

Écoutes, je ne lui parlerai pas de la situation, mais je ne pourrai pas non plus le lui cacher. Disons seulement que je ne lui mentionnerai pas ce qui s'est passé, sauf si elle me le demande et je peux t'affirmer avec certitude que c'est trop tard. Elle s'inquiète déjà pour toi

Alika haussa des épaules. Tout ça la mettait dans une situation difficile et mentir n'était pas sa tasse de thé.

Est-ce que ça t'aiderait si on arrêtait de te regarder ainsi? On le fait tous indirectement par amour, mais si tu veux, on peut faire un effort pour arrêté d'agir ainsi.

Alia ajouta ensuite

Et désolée d'être porteuse de mauvaise nouvelle, mais après aujourd'hui, je crois que tu devras voir ce foutu psy pour un très long moment.

Elle rigola vite fait. Il fallait bien qu'elle mettre un peu d'humour dans la situation un peu dramatique

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Mar 18 Mai - 23:55
Elizabeth ferma ses yeux, s'enfonçant dans les oreillers de son lit, tout en écoutant sa meilleure amie. La jeune femme savait que son amie avait raison, dans tout. Elle pourrait apprendre à vivre avec la douleur, parce qu'elle ne guérirait jamais. Le temps. Le temps aiderait, à se sortir de cet étaux. Elle y arriverait mais ça lui paraissait tellement difficile, tellement long. Pourtant, il fallait qu'elle réussisse à se sortir la tête de l'eau, ça commençait à devenir nécessaire à sa survie. Pourtant, avait-elle réellement envie de survivre ? Sans son petit garçon ? Non, pas réellement. Mais sa meilleure amie avait raison sur un point : ses mères seraient effondrée qu'elle parte et elle ne pouvait pas leur infliger ce qu'elle vivait. Elle savait à quel point ça pouvait détruire une vie, de perdre un enfant. Elle connaissait trop bien cette douleur et c'était au dessus de ses forces de partir en se disant qu'elle faisait subir cette épreuve à ses mères adoptives.

Il y avait un autre point, où Alika avait raison. Liz n'était pas fautive. Il fallait qu'elle réussisse à accepter cette idée, qu'elle n'avait pas causé l'accident. La personne qui avait pris le volant, tout en ayant un taux d'alcool trop élevé... c'était cette personne qui était fautive. Il avait causé la mort d'un petit garçon, il avait failli causer celle d'Elizabeth. Il n'y avait aucune raison qu'elle se sente responsable de cet accident, parce que ce n'était pas de sa faute si elle s'était retrouvée incapable de bouger pour vérifier l'état de son fils. Elle-même avait des blessures qui rendaient son état critique, elle n'aurait rien pu faire.

Quand Alika répondit à sa requête concernant Jia, Elizabeth rouvrit ses yeux pour les plonger dans ceux de sa meilleure amie. Elle savait qu'il serait difficile de le cacher à Jia, elle connaissait trop bien ses deux amies pour savoir que les deux s'inquiétaient pour elle de la même manière.

- Je ne sais pas si ça m'aiderait, avoua-t-elle d'une voix tremblante. Je ne sais pas ce qui pourrait m'aider, en réalité. Mais...je veux que vous agissiez avec moi de la même manière dont vous agissiez avant, pas comme si je suis une poupée.

Elle soupira doucement, à la remarque sur le psychologue. Elle n'avait aucune envie de le revoir, parce que ça ne l'avait pas aidée la première fois. Et ça ne l'aiderait pas la deuxième, mais elle n'avait pas le choix si elle voulait travailler.

- Je déteste les psy, répondit-elle avec détachement, en soupirant de nouveau.

Elle marqua une pause, avant de prendre la main de son amie dans la sienne.

- Je sais que je ne suis pas facile en ce moment, mais merci d'être là.

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Lun 24 Mai - 3:24

Alika ne pouvait pas mentir à Jia. En plus Lik était incapable de mentir ou de garder un secret. Ça se voyait dans ses yeux. Elle était malheureusement le type de personne un peu trop sincère dans la vie. Elizabeth la mettait dans une situation assez difficile. Mentir et cacher la vérité n'était pas dans ses gênes. Elle était incapable d'agir ainsi. C'était ainsi.

Alika savait aussi qu'elle avait raison. Son amie ne pouvait pas s'en vouloir. Elle n'y était pour rien. Elle n'avait pas pu empêcher cet accident. Alika aurait aimé en dire autrement, mais l'accient était malheureusement le destin. C'était triste, mais c'était comme ça. Elizabeth s'était retrouvé au mauvais endroit au mauvais moment avec sa voiture. Elle aurait aimé que le destin soit un peu plus gentil avec son amie et que Matéo puisse avoir eu la chance de grandir et découvrir le monde, mais malheureusement la vie en avait décidé autrement et malheureusement, tout ceci était la faute d'un chauffard ivre qui devait vivre avec ceci sur la conscience pour le restant de ses jours. Elle espérait sincèrement que l'homme en question vivrait avec des remords et ne pouvait pas dormir la nuit tout comme son amie. Elle espérait aussi intérieur qu'il aille en enfer pour ses actions, mais bon. Elle devait rabattre tout cette rage, durant ses heures à la gym et garder ses pensées dans le plus profond de son intérieur et être forte pour son amie.

Alika fit une sourire à son amie.

D'accord. Promis je ferai un effort et je vais arrêter de te traiter ainsi, mais attention, ça veux aussi dire que tu auras droit à mon sale caractère de nouveau Alika sourit. Elle tentait d'alléger la situation avec une petite touche d'humour.

Alika tourna des yeux. Je sais, ils sont chiants par moment. Si tu veux, je peux te donner le nom de celle que je vois. Elle n'est pas si mal. De tout les psy qu'Alika avait vue, celle-ci était la meilleure.

Alika sourit à son amie.

Ça me fait plaisir et je dois t'avouer que je n'ai pas trop le choix d'être là puisque je t'aime bien Bowman. Tâche de t'en souvenir la prochaine fois ou je voudrai te botter les fesses

Pour le coup, elle était totalement sérieuse et elle ouvrit de nouveau la bouche.

Aimerais-tu manger quelque chose? Je peux aller à la cafétéria ou te chercher de tout ce que tu as envie.

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