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who's the new guy ? - victor, sept. 2020

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Mar 30 Mar - 21:45
Ricardo a tout préparé. À des milliers de lieues de penser que ses méthodes d’intégration puissent être too much pour le commun des mortels, il a accepté sa tâche du jour sans rechigner. En effet, aujourd’hui arrive un nouveau membre dans l’équipe du département de langues étrangères du lycée. Et lorsqu’il avait fallu désigner quelqu’un pour aider le bleu à faire le tour du propriétaire, Mr Extrovert Diaz avait semblé le choix judicieux, bien que, peut-être, un rien trop enjoué pour la mission confiée. Aussi lui avait-on demandé d’approcher discrètement le nouveau professeur, de le mettre à l’aise et de lui proposer son aide. « Surtout, Rico, n’en fais pas trop, ne nous le traumatise pas dès le premier jour ! », l’avait-on prévenu, et bien évidemment, le mexicain avait répondu dans un geste désinvolte de la main : « Ne vous inquiétez pas, tout est sous contrôle ! »

Et si tous les extravertis de l’équipe éducative s’étaient contentés de cela, les plus introvertis de la bande, eux, n’en crurent pas le moindre mot. Ricardo Diaz contrôlant ses impulsions semblait aussi plausible qu’un troupeau de licornes se baladant dans Central Park. Mais après tout, ils n’avaient pas la moindre envie de se coller eux-mêmes à l’intégration de leur inconnu de nouveau collègue. De fait, ils laisseraient Diaz s’en charger. Au pire, il n’apprécierait pas la manière de ce dernier de montrer son affection. Ce n’est pas comme s’il risquait grand-chose de plus qu’une envie soudaine de se rouler dans un plaid. Rien ne disait non plus qu’ils n’auraient pas affaire à un autre hyper extraverti, d’ailleurs.

Mais assez divagué.

Le nez dans son café du matin, le troisième – autant dire : le plus important -, et dans les notes du cours qu’il est supposé donner à ses élèves de 9h20, l’œil de Ricardo est soudain attiré vers la porte de son bureau, laissée comme souvent grande ouverte. La voix du proviseur se fait entendre : « Et voilà monsieur Ricardo Diaz, professeur d’espagnol et de français, qui a accepté de vous faire visiter le département durant son heure libre de ce matin. » Grand sourire collé sur le visage, Rico adresse un petit coucou de la main au jeune homme qui accompagne son supérieur. « Vous serez entre de bonnes mains avec lui, Mr Aubertin. Je vous laisse ici, n’hésitez pas à venir me voir si vous avez la moindre question. »

Et sur ces belles paroles, le proviseur s’éloigne, laissant Ricardo Diaz et Victor Aubertin l’un en face de l’autre. Une mouche passe. Puis, soudainement, le mexicain saute de sa chaise. « Faut pas faire attention, on prend l’habitude de le voir disparaître aussi vite qu’il n’est apparu ! » Il hausse les épaules avant de tendre la main vers son protégé du matin. « Tu peux m’appeler Rico, tout le monde le fait. Victor, c’est ça ? Dis-moi, qu’est-ce que le chef t’a déjà montré ? »

Il parle vite, sûrement trop vite, de manière trop enjouée, peut-être. Il en fait trop, comme d’habitude. À quarante ans, plus personne ne le changera.

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Lun 5 Avr - 16:24
Il avait failli se perdre plus d'une fois Victor, entre le moment où il était sorti du métro pour aller sur le ferry, puis du ferry jusqu'à un bus qui l'emmènerait au lycée. Heureusement pour lui, les gens ne l'avaient pas troller et il avait réussi à se retrouver face au lycée, en un seul morceau, son sac à dos de jeune prof sur les épaules, comme un gamin qui arrive dans une nouvelle ville. Heureusement pour lui, ça fait trois semaines qu'il est arrivé à New York, il a eu le temps de s'habituer à la ville, au rythme effrené qu'offre New York. Et à ses colocataires. Quand il entre dans le lycée, il est plutôt content d'avoir checké le site du lycée et d'avoir fait une visite virtuelle quand il se retrouve face au bureau du  proviseur, il se présente, serre la main et écoute bien ce qu'il lui dit. Il essaye d'imprimer, prend des notes et souffle un peu. Est-ce qu'ils sont tous autant agité dans cette ville ou s'il y en a des un peu plus posés et calme. Quand le principal lui explique qu'un de ses collègues du département français a accepté de lui faire visiter l'établissement, Victor approuve et le suit jusqu'au bureau de celui qui va être son guide pour la journée. Il lui rend le signe de la main et hoche la tête en guise d'appréciation et il ouvre la bouche pour le remercier mais il a déjà disparu. Victor arbore alors une tête assez choquée et il se tourne vers son guide et il sursaute quand Rico se lève « Ah je ne vais pas prendre la mouche alors. » rit-il un peu avec son accent français qui dénote sur l'accent de son interlocuteur. Victor saisit la main de Rico et la serre avant de réfléchir à tout ce que lui avait montré le principal. « Oui ! Victor. Enchanté, Rico ! » s'enthousiasme Victor avant de continuer à réfléchir. Il s'humidifie les lèvres avant de répondre d'une voix assurée « Il m'a montré la cafétéria, la salle de pause, mon bureau... Et euh, c'est tout ? Je crois. il parle tellement vite que je n'ai pas eu le temps de tout imprimer. » rit-il un peu avant de regarder l'intérieur du bureau de Rico « Puis ton bureau aussi du coup, enfin ça, je l'ai vu tout seul. Tu enseignes ici depuis longtemps ? » demande Victor alors qu'il essaie de faire la conversation. Parce que quand bien même il n'est pas introverti et qu'il aime voir de nouvelles personnes, tout ça c'est tout nouveau pour lui. Mais il sait qu'il va s'adapter, comme toujours.

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Mer 28 Avr - 16:15
C’est toujours un plaisir pour Rico de jouer les guides touristiques – ou, dans ce cas précis, les guides tout court. Enthousiaste de nature, il est facile pour lui de ne pas se laisser impressionner par de nouvelles têtes. Au contraire, il est parfois un peu intense pour ceux qui le rencontrent, son enthousiasme à toute épreuve n’étant pas des qualités les moins fatigantes qui soient. Il prend son rôle au sérieux, cependant, et s’il s’excuse rapidement pour le comportement brusque de leur supérieur, il s’empresse de passer aux choses sérieuses. « On va refaire un tour partout, tu verras, on s’y fait assez rapidement. » Après un haussement d’épaules désinvolte, il retourne à son bureau pour fermer son classeur et l’emporter sous son bras, juste au cas où il n’ait pas le temps d’y refaire un crochet avant le début de la période suivante. « C’est ma… » il réfléchit un instant, puis grimace. La quarantaine approche, les années filent, il aurait préféré ne pas se le voir rappelé. « Quatorzième rentrée ici. J’ai eu la chance de trouver un poste ici assez rapidement et de ne jamais avoir bougé. » L’équipe administrative du lycée en avait aidé plus d’un avant lui à obtenir des green cards et autres papiers en règles, on ne pouvait pas en dire autant de tous les établissements scolaires de New York. Ici, Rico avait toujours été traité à sa juste valeur, aussi il en était extrêmement reconnaissant.

Il ouvre la porte de son bureau et escorte Victor vers le couloir. « Et toi, alors ? Tu enseignais où, avant d’atterrir ici ? » S’il y a bien une chose pour laquelle Ricardo est doué, c’est le small talk. Autant en abuser. De quoi briser la glace alors qu’il emmène son nouveau collègue pour un petit tour du département des langues.

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Dim 9 Mai - 21:21
Si Victor avait été angoissé par cette rentrée, toute l’angoisse se serait envolée au moment où il avait rencontré son collègue. Il est encore plus ravi d’avoir pris la décision de venir enseigner à New York, où il avait eu de la chance en vérité, il aurait pu tomber dans une ville au fin fond du Texas et ça ne se serait sûrement pas passé de la sorte. Alors il appréciait chaque moment de cette visite, et pose son regard sur chaque mur du bureau avant de reposer son regard sur Rico « Oh oui, je n’en doute pas. Tant qu’il y a du café moi je suis le plus heureux des hommes. » rit-il un peu avant de se demander s’il n’a pas fait une boulette et poser une question trop personnelle mais visiblement non, son interlocuteur reste toujours aussi enjoué malgré la grimace qui a déformé ses traits un instant « Oh ben dis donc, c’est vrai que c’est une chance de ne pas avoir à changer d’établissement. » Au moins, lui allait être tranquille pour trois ans. Ou moins, ou plus s’il prenait la décision de faire les démarches nécessaires pour rester ici éternellement. Si tant est que c’est possible, bien évidemment. Victor suit Rico à l’extérieur et le regarde avant de répondre presque du tac au tac « J’enseignais à Paris, dans des petites villes en périphéries, alors le métro boulot dodo, ça me connaissait. J’ai fait des remplacements la plupart du temps et l’an dernier, j’étais titulaire du poste, mais j’ai quand même fait la démarche pour partir parce que j’en avais assez du métro boulot dodo parisien. Et je me suis retrouvé ici. » explique t-il en commençant à avancer, sans vraiment savoir où ses pas le guidaient « Je sais que je vais quand même toujours faire métro boulot dodo, mais je pense que ce sera beaucoup mieux ici qu’à Paris. » Le rêve américain en quelques sortes « Puis bon, c’est tout de même mieux, de mon avis, d’enseigner une langue étrangère à quelqu’un que de se battre avec des français qui ne cessent de vouloir te montrer que c’est eux qui ont raison et toi qui a tort. » conclut-il en riant un peu. « J’ai réussi à négocier de commencer tard, parce que j’ai trouvé une colocation qui ne payait pas de mine dans le Bronx, alors les trajets vont être long, mais ça vaut le coup. Je pense. » peut-être que Ricardo ne serait pas de cet avis, mais Victor prenait tout les avis qui venaient, sans les juger. Après tout, qui était-il pour juger ? Il n’était personne dans cet établissement, que le petit nouveau français qui venait enseigner et vivre son rêve américain dans la grosse pomme, rien de plus, rien de moins.

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Sam 3 Juil - 19:01
Rico s’estime chanceux en effet. En tant qu’immigré mexicain, tomber sur le lycée Susan E Wagner a été une aubaine partagée avec Alejandro, son ami d’enfance. Très enclins à aider les travailleurs immigrés à obtenir des papiers en règles et à leur offrir un environnement sain où évoluer, Ricardo y a passé de très bonnes années et pense de plus en plus à demander des responsabilités supplémentaires – en dehors du Glee Club qu’il co-gère avec Elior, évidemment, il pense plutôt à devenir professeur principal par exemple.

Il sourit à son nouveau collègue qui, à son tour, lui raconte son parcours. Pour avoir vécu à New-York la majeure partie de sa vie, il ne peut s’empêcher de grimacer lorsqu’il entend le trajet que doit se farcir Victor tous les matins. Devant lui dans les couloirs, il espère qu’il n’a rien vu. Grand bien lui fasse s’il n’a pas l’impression d’être perdant avec toutes ces heures de transport. Personnellement, Rico ne s’embêterait pas. Mais Staten Island n’est pas donnée, et pas très centrée non plus. Alors, il ne juge pas. « J’aurais bien aimé passer un peu plus de temps à Paris. J’y ai passé un semestre quand j’étais à la fac. » De bons souvenirs en somme. « On y va régulièrement avec les élèves de français, d’ailleurs. On essaie de faire un voyage tous les deux ans. Mais je suis très mauvais guide. » Il hausse les épaules. Il faut dire qu’à l’époque, il était bien plus préoccupé que qui que ce soit d’autre par ses notes et il avait passé bien plus de temps enfermé dans sa chambre de bonne à étudier qu’à vraiment profiter de la vie. Aussi, il n’avait pas retenu grand-chose de la capitale française. « Cela dit », il continue tout en ouvrant la porte du réfectoire, « Je serais bien meilleur pour faire visiter le Mexique. C’est normal. » Haussement d’épaules. Il parle trop, c’est une évidence, mais se taire lui semble inconcevable. « Voilà la cantine ! J’ai pensé que c’était peut-être la salle la plus importante du lycée ! » Rico rit doucement et se retourne vers Victor. « Est-ce que tu veux voir le théâtre ? C'est juste derrière. Je ne sais pas si ça t’intéresse au fait mais je co-gère le glee club et on est toujours en recherche de coups de main. »

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Dim 4 Juil - 16:01
Victor profitait souvent du trajet pour lire ou pour peaufiner ses cours sur son ordinateur, parce qu’il était quand même assez flemmard et qu’il avait du temps à tuer pour venir bosser au lycée. Et quand il rentrait chez lui, la plupart du temps, le dieu de la fainéantise prenait part de lui et l’empêchait de faire quoique ce soit de potable. Alors il en profitait, et puis, ça lui permettait de ne pas s’énerver sur les gens qui avaient un comportement plus que limite en tant que voyageur et ça ce n’était pas plus mal. Victor écoutait avec attention son interlocuteur et lui offrait un sourire quand il entendait parler de Paris « Oh, oui tu aurais dû. On ne se lasse jamais de Paris, il y a toujours quelque chose à voir. Je suis sûrement l’exception qui confirme la règle, j’en avais assez. Mais j’ai hâte d’y retourner quand même, pour le tourisme j’entend. » il avait la chance d’avoir un pied à terre qui plus est, alors il n’aurait que le billet d’avion à payer. Et sa mère à éviter. « Si ça se fait quand je suis encore là, je pourrais servir de guide touristique ! » s’enthousiasme Victor, si ces calculs étaient bons, ce serait avant la fin de son visa alors peut-être que cela deviendrait une réalité. Ou pas, peut-être qu’il devrait changer d’établissement, mais il n’y pensait pas de suite, l’année scolaire et sa vie New Yorkaise commençait à peine, il n’allait pas se saper le moral avec des idées de la sorte. Quand Rico parlait du Mexique, ça ne tombait pas dans l’oreille d’un sourd, si bien qu’il le regardait avec attention « Tu y retournes souvent ? Je visiterais bien le Mexique ! » Une façon de lui dire qu’il pourrait montrer ses talents de guide touristiques pendant les vacances s’il le désirait. Ce n’était pas Victor que ça dérangerait. Le Français s’arrêtait et regardait la salle avec un sourire à la con sur le visage et il ne put s’empêcher de rire « J’avoue ça doit être la salle la plus importante. Le repas est le moment le plus important de la journée, cela va de soit. » Et ce n’est pas Victor qui dirait le contraire avec son ode pour le goûter qui doit être considéré comme un repas à part entière, si bien qu’il n’est pas rare qu’il s’enfile quelque chose de salé en guise de collation. « Oui le théâtre ça peut être sympa ! Et pourquoi pas, pour le Glee club. » mais l’image certainement erronée qu’il s’en fait lui fait secouer la tête et regarder son comparse « Mais je préviens, je chante comme un pied. Et je ne sais pas danser alors si vous avez besoin d’aide pour peindre des arbres ou autre chose d’accord. Mais chanter, et être artiste, je passe mon tour. Je ne sais même pas faire du piano, alors bon. Je suis plus manuel que vocal. Si tu veux mon avis. » Même s’il n’en avait pas l’envie, Victor se sentait obligé de le préciser « Mais mieux je serais intégré, mieux ça se passera alors je veux bien aider dans la mesure du possible. »

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Sam 10 Juil - 11:56
Rico avait beaucoup aimé Paris, de ce qu’il en avait vu, et s’émerveille toujours de remettre les pieds dans la ville lumière lorsqu’il encadre le voyage du cours de français. Il en avait peu profité lorsqu’il y habitait – étudiant en situation irrégulière et boursier, il dépendait bien plus de sa réussite scolaire que n’importe quel autre de ses camarades américains. Mais il ne compte plus les balades nocturnes qu’il a faites, seul avec lui-même, apaisantes et d’une grande aide lorsque le stress l’empêchait de dormir. Mine de rien, il est content d’avoir trouvé un collègue qui en vient. Pas qu’il ne définisse ses connaissances que par l’endroit d’où ils viennent, mais ça le ramène un peu vingt ans en arrière. « Quand on passe du temps au même endroit, on en oublie un peu sa magie, de toute façon. C’est normal, je pense. On a un peu de mal à voir son lieu de vie sous le regard d’un touriste. » Rico gratifie son nouveau collègue d’un sourire. « Et puis, c’est sympa de rentrer au bercail. » Pas qu’il retourne souvent à México. Il n’y a plus vraiment d’attaches. Toute sa famille est à New York, son père a été déclaré légalement mort il y a plus de vingt ans, il a la famille Paredes qu’il connaît depuis toujours. Rentrer au Mexique c’est risquer de devoir y rester. « Mais non, je vais rarement au Mexique. Toute ma famille est ici. Et j’ai pas que de bons souvenirs là-bas, unfortunately. » Conscient d’avoir peut-être jeté un froid, il se raccroche à son sourire et continue sans laisser le temps au silence de s’installer : « Je peux te passer de bonnes adresses cela dit. »

Avec tout cela, ils se retrouvent à la cantine, pièce la plus importante du bâtiment – et il est bien content d’avoir trouvé quelqu’un qui partage son avis, même si la plupart des enseignants du lycée seront bien d’accord avec cette affirmation. Il ne mentionne pas le glee club innocemment. Lorsqu’il annonce qu’ils manquent de main d’œuvre, c’est la vérité. Cela dit, Rico ne veut forcer personne. Après tout, il n’a que le bien être de ses connaissances en tête. Aussi, il ne force pas et continue sa tirade en marchant vers la salle de théâtre. « Tu sais, l’équipe est cool. Te force pas à participer à des activités si ça ne t’intéresse pas, tu seras intégré malgré tout. Et puis, y’a des tas de clubs ici, si tu tiens à mettre la main à la pâte, tu trouveras forcément quelque chose qui te plaît. » Il ouvre la porte pour montrer le chemin à Victor. « Et voilà, mon second endroit préféré. » Il entre à la suite de son nouveau collègue, se tait quelques secondes – jamais bien longtemps, faut pas déconner, on parle de Rico, là -, puis lève les yeux vers lui. « Y’a des endroits particuliers que tu veux voir ? Des questions ? Je parle beaucoup mais c’est toi qui débarque, après tout ! »

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Dim 18 Juil - 10:10
Victor pourrait parler de Paris durant des heures durant, de ses souvenirs, de ses galères et des moments de joie aussi parce que malgré le fait qu’il y a eu plus de problèmes avant son départ que de moments joyeux, il les a occulté de son esprit pour ne plus y penser. Et il est ravi de trouver quelqu’un qui partage son avis sur la ville lumière même s’il n’a sûrement pas eu les mêmes expériences que lui vu que Rico n’y allait que pour les voyages scolaires. C’est toujours quelque chose amusant les voyages scolaires, Victor en a fait des âneries durant ses voyages scolaires mais il garde ses secrets bien enfouis en lui. Peut-être que quand il aura bu un coup de trop il pourra se vanter, mais pas maintenant, ce n’est pas vraiment le moment « Je dois t’avouer que les touristes me dépassent parfois, je déteste ceux qui s’arrêtent en plein milieu de la rue sans se décaler pour prendre une photo » explique t-il en riant, ceux qui ne pensent pas aux personnes qui sont pressées derrière eux et qui manquent de leur rentrer dedans parce qu’il n’y a malheureusement pas de feux stop sur le corps d’une personne. « Je ne sais pas quand je vais rentrer, parce que mes parents ne voient pas d’un bon oeil que je sois parti aux Etats-Unis, disons qu’ils avaient un avenir tout tracé pour ma petite personne et que mon choix de carrière les dépassent toujours. Il n’y a bien que ma soeur qui apprécie le fait que je sois parti pour pouvoir voyager. » Parce que sa soeur est quelqu’un qui a besoin de bouger et Victor lui servira sûrement d’excuses plus d’une fois. Au grand dam de sa mère qui ne supportent pas de voir la benjamine de la famille prendre le large pendant parfois un mois pour aller visiter un pays. « Oh, désolé si je t’ai ramené de mauvais souvenirs en mémoire. » Ce n’était pas le but de Victor et il ne voulait pas qu’un froid se jette entre eux, ce serait dommage. Rico a l’air d’être quelqu’un de bien. « Oui, je veux bien. Ça peut servir si un jour l’envie me prend de visiter. » Même s’il ne sait pas comment il pourra faire, peut-être pendant les vacances scolaires. Mais il a déjà tant de choses à voir sur le contient Américain qu’il garde la visite du Mexique bien éloignée de son esprit.

L’estomac sur pattes qu’est Victor apprécie que Rico partage son avis et il retient bien où se trouve le lieu pour se restaurer. Après tout, ça risque rapidement de devenir son endroit préféré bien qu’il se doute que ce soit un endroit trop animé pour son envie de silence lors des temps de déjeuner, mais il réussira forcément à s’acclimater, il s’adapte à toutes sortes de situations Victor, alors il n’a pas de soucis à se faire, il le sait. A l’évocation du Glee club, ça provoque des sueurs froides à Victor, il ne veut pas chanter -il ne sait pas le faire et ne veut pas apprendre, ni même jouer d’un instrument- et il ne sera pas d’une grande aide. Lui qui est plus manuel qu’autre chose. « Le Glee club me plairait bien mais seulement s’il faut peindre quelque chose, je dois t’avouer que je suis plus manuel que chanteur. Alors s’il y a des arbres à peindre, je suis votre homme ! » prononce t-il avec allégresse, un grand sourire qui naît sur le visage. Il passe sa tête pour voir l’intérieur du théâtre et entre quand il en a la possibilité. « Et bien c’est un endroit sympa ! » dit il en tournant un peu dans la salle, ses yeux qui ne savent pas où regarder, la vue du piano lui donne encore une fois des sueurs froides mais il secoue la tête pour ne pas y penser. Il a souvenir de la chorale de son collège où sa mère avait cru bon de le faire participer, mais il avait été relégué au fond avec comme rôle de jouer du triangle, c’est dire son niveau de musicien. Il regarde Rico à la suite de sa question « Tu penses que ça peut être possible que je demande à commencer en deuxième heure du matin ? » Il a conscience de passer pour un tire-au-flanc mais rien que le transport pour venir l’a déjà gonflé, alors le matin… non merci. « Je n’avais pas le budget pour me prendre une maison ou même un appartement ici alors je loge dans le Bronx, et j’avoue que j’ai peur des galères de métro et compagnie. » Même s’il partirait bien en avance, il se doutait que ça ne serait pas facile tous les jours. « Après, je ne veux pas faire le tire-au-flanc mais si je pouvais éviter d’arriver en retard souvent, ça m’arrangerait. Je ne suis pas vraiment du matin. » avoue t-il en riant. « Et il y a un endroit où on peut trouver du café facilement ? » Parce que là aussi, c’était quelque chose qui était important pour lui. « A moins que je sois obligé de ramener ma propre cafetière pour mettre dans mon bureau, si c’est le cas, je t’ouvrirais ma porte souvent si jamais tu as envie d’une tasse de café en, je pense, bonne compagnie. »

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Lun 26 Juil - 11:35
Rico parle et parle encore, comme à son habitude, mais il trouve son nouveau collègue plutôt sympa et ce serait bien dommage de se priver d’une nouvelle amitié potentielle. Et puis, il a des tas de choses à dire à un mec originaire de Paris, après tout. « Quand ils font ça, je ruine leur photo. », il explique en riant. Il ne le fait pas tant que ça, il exagère peut-être un tout petit peu, mais il y avait pris beaucoup de plaisir une dizaine d’années plus tôt. Plus vraiment aujourd’hui, mais il faut bien avouer qu’il passe de plus en plus de temps dans le calme Staten Island et beaucoup moins dans les endroits touristiques. « Pourtant, prof c’est plutôt sympa comme choix de carrière. I’m sure they’ll change their mind when they find out you’re doing great. » Le mexicain gratifie Victor d’un sourire rassurant. Il ne faudrait pas qu’il se laisse abattre par l’idée que se font ses parents de ce que devrait être sa vie. Plus tard encore, lorsqu’il mentionne le Mexique et se rend compte qu’il a jeté un petit froid, il secoue la tête. « Pas du tout, j’ai fait la paix avec tout ça. N’hésite pas à me dire où tu vas, je verrai si je peux te conseiller. »

Il finit par changer de cap, emmenant Victor au théâtre sans manquer de lui parler du Glee club – chaque petites mains gagnées sont de petites victoires de plus. Ils manquent cruellement de main d’œuvre pour ce projet qui tient bien plus à cœur à Elior et Rico que les ambitions et le budget du lycée ne le permettent réellement. Aussi, ils comptent beaucoup sur les talents cachés des collègues, il faut bien l’avouer. « Avec plaisir, on a toujours besoin de coups de main techniques. Je suis bon danseur mais très mauvais bricoleur, si tu veux tout savoir, alors… » Il hausse les épaules en riant doucement. La dernière fois qu’il a essayé de mettre la main à la pâte pour des décors, on aurait dit la production d’un gamin de six ans. Autant vous dire qu’il se contente de jouer les chorégraphes. « Elior va être content ! Faudra que je te le présente, il gère le Glee club avec moi. Un super gars. »

Par contre, lorsque Victor lui parle de sa situation, Ricardo ne peut s’empêcher de grimacer. Les horaires sont probablement déjà établis pour l’année et en effet, venir du Bronx lui promet des heures de trajet et des horaires assez indécents. « Je pense que ça va être compliqué, sauf si tu arrives à échanger tes horaires avec les autres profs. », il commence, un peu embêté d’avoir à répondre par la négative. L’histoire le tracasse un peu – il faut dire qu’il ferait tout pour aider et n’apprécie pas beaucoup la contrariété de ne pas trouver de solution viable. Il change pourtant de sujet au fil de la discussion, sans pour autant garder le souci dans un coin de sa tête. « Il y a tout le café du monde en salle des profs mais it’s a disgusting piss. On a tous une cafetière dans nos bureaux. », il rit, puis continue : « Avec plaisir pour le café dans tes quartiers, du coup. Et je te retourne l’invitation également ! » Et soudain, l’illumination. Il lève le doigt comme si ça allait l’aider à mieux réfléchir, mais ne se fait pas prier. « Oh, mais j’ai peut-être une idée, cela dit. » Il prend conscience que son collègue pourrait ne pas l’avoir suivi dans son changement de sujet radical. « Pour ton logement, je veux dire. » Un sourire carnassier s’étend sur le visage de Rico. Une idée de génie, pense-t-il avoir, une super idée en effet pour un extraverti qui aime le monde entier en moins d’une demi-seconde. Pas pour tout le monde. Il n’y pense pas la moindre seconde, cependant, et il se lance : « J’habite seul à un petit quart d’heure de voiture d’ici. Un chouette pavillon avec une chambre de libre, un jardin, une voisine raciste mais she won’t mind your white ass it’s okay. Et je fais de super margaritas. Si tu veux, ça pourrait te rapprocher du boulot. » L’invitation est lancée. Oui oui, pour un mec rencontré un quart d’heure plus tôt. L’hospitalité façon Rico Diaz, déconcertante pour sûr, mais toujours sincère.

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Dim 17 Oct - 15:46
Victor est plutôt heureux d'avoir des collègues qui semblent si gentils et avenants il espère au plus profond de lui qu'ils sont tous comme ça et qu'il n'y a pas trop d'aigris dans la bande parce qu'il ne sait pas franchement s'il supporterait une lourde ambiance de travail. Victor hausse les épaules à l'affirmation de Rico avant de le regarder « Oh tu sais, ma mère est une vieille réac qui a dit que je lui mettais un pied dans la tombe quand j'ai annoncé mon envie d'être prof plutôt que de reprendre le vignoble familial. Alors bon. » Il rit un peu avant d'écouter son collègue et se sent rassuré de ne pas avoir fait de boulette monumentale. Il le gratifie d'un sourire pour ne pas rajouter une couche de plus et ne pas finir par mettre les pieds dans le plat.

Il ne sait pas dans quoi il s'engage Victor quand il accepte pour le glee club mais il se dit que ça peut peut-être être une idée sympathique que de participer à des ateliers le temps qu'il le peut. Parce qu'il sait que sa durée de contrat n'est pas éternelle et il n'a pas envie de regretter par la suite. « Je suis un piètre danseur... Je ne sais pas danser sans écraser les pieds de ma partenaire. Mais le bricolage j'adore. » Il ne dirait pas qu'il peut en faire tout les jours, mais il est manuel Victor et ça lui plaît de se dire qu'il pourra mettre ce qu'il a apprit au club théâtre dans son lycée à profit. « Elior... d'accord, je retiens ! »

Victor hausse les épaules et grimace « J'ai demandé à ce que mes cours commencent pas durant la première heure mais que ça me dérangeait pas de finir tard. » Il espère qu'on écoutera ses prières et qu'il ne passera pas pour le relou de service à peine arrivé. Pour éviter de plonger l'ambiance avec ses simagrées Victor parle de quelque chose qui lui tient à coeur, à savoir le café. Il ne peut pas commencer une journée sans en boire un et il espère qu'il pourra ramener sa propre cafetière. « Ah cool ! J'en ramènerais une alors ! Et on se fait ça quand tu veux, il faut juste que tu me préviennes, pour pas que mon abruti de coloc montre les exploits de sa débilité. » Quand Rico semble avoir eu une intervention divine, Victor hausse un sourcil et le regarde, attendant la sentence irrévocable à la manière d'un aventurier de Koh Lanta, ça l'inquiète quand ça parle de son logement et le français n'a de cesse de l'écouter, ou plutôt d'attendre. Et il est presque soulagé de sa proposition. « Alors, je t'avoue que c'est une proposition sympa mais j'aime bien mon appart et mes colocs. Mais, si tu veux, enfin si tu acceptes, si jamais je commence tôt un jour, je pourrais dormir la veille chez toi ? Je paierais la nourriture évidemment, et je m'occuperais de la voisine raciste. » explique t-il avant de se frotter la nuque en espérant ne pas passer pour un impoli. « Mais je comprendrais que tu dises non, parce que c'est sûrement impoli. » C'est même sûr. Mais au moins, il ne refuse pas, il trouve des solutions. Nuance.

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Mer 19 Jan - 18:13
Ricardo est un homme dévoué et lorsqu’on lui donne une mission, il la mène à bien aussitôt. D’où son engouement pour l’intégration à l’équipe enseignante du lycée de son nouveau collègue Victor. Pas doué pour la danse ? Pas grave, on lui trouvera autre chose, et ce sera très bien ! Habite à trois mille années lumières du lycée ? Proposons-lui la chambre d’amis, voyons, c’en est une, de bonne idée ! A peine effrayante venant d’un inconnu, tiens. Heureusement qu’il est prof, il pourrait presque passer pour un drôle de type. Quoiqu’il y a de drôles de types chez les profs aussi… Bon, bref, il a bien compris que le nouveau collègue n’est pas très chaud à l’idée de faire ses valises, après tout il ne le prend pas mal. Il énumère des solutions, après, les gens font bien ce qu’ils veulent. Alors, il hausse les épaules. « Si je te le propose, c’est que je suis d’accord, du moment que tu me préviens à l’avance. » Il adresse un sourire sincère à son nouveau collègue. « Hors de question que tu paies quoi que ce soit par contre, quand y’en a pour un, y’en a pour deux. » Surtout chez Ricardo, qui a décidé de se prendre pour la mère nourricière du quartier pour contrer un peu la solitude et qui cuisine toujours pour un régiment.

Puis, il lève les yeux vers l’horloge. Plus que dix minutes avant la sonnerie. Rico pince discrètement les lèvres – il aurait bien voulu continuer à papoter cela va sans dire. « Bon ben, c’est bientôt l’heure. T’as cours dans quelle classe après ça ? Tu veux que je t’y accompagne ? » Un bien bon mentor, ce Ricardo. Vraiment, dix sur dix en implication.

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