ça aurait du être une bonne soirée pour ruben. une soirée tranquille. à profiter du calme, de cette solitude qu'il ne cesse de chercher depuis qu'il a accepté de vivre en colocation. victor n'est pas là, techniquement pas très loin mais, il ne risque pas de rentrer avant un bon moment. l'autre idiot est je-ne-sais-où et ruben s'en fiche royalement. moins il lui parle, mieux il se porte. il aurait pu tenter de mettre de l'ordre dans ses papiers, postuler ailleurs, essayer de reprendre un semblant de vie. au lieu de ça il se prend la tête. s'énerve parce que son frigo est vide et que victor n'a pas hésité à prendre toutes les bières. il se prend la tête parce qu'il ne peut pas boire, l'impression que le monde entier s'acharne contre lui, contre ses problèmes. ce n'est que de l'alcool. certes, ça lui fait faire des conneries mais, ça lui permet aussi de souffler, d'oublier.. oublier qu'il n'a jamais voulu cette vie. qu'il a travaillé durant toute sa jeunesse pour ouvrir son studio, vivre de sa passion. une passion qui n'est plus qu'un douloureux souvenir. un morceau qu'il n'a pas été capable d'écrire depuis des mois. et pourtant dieu sait qu'il en aurait des choses à dire, à coucher sur papier, crier au monde entier. il repense à cette stupide réunion. aux jeunes adolescent dont la situation n'est pas si différente.. sauf qu'il a presque la quarantaine, totalement le droit de plaindre sa vie contrairement à des gosses qui n'ont encore rien vécus.

à force de bouder, s'endormir à moitié devant la télévision. il ne remarque pas tout de suite l'heure ruben. ouvre un œil lorsqu'il entend la porte s'ouvrir. victor semble rentré plus tôt que prévu -ou bien il n'a pas la notion de l'amusement dans son sang- ruben rentre rarement d'une soirée avant six heures du matin. trop occupé à boire, fumer ou partager le lit de quelqu'un. il se redresse doucement dans le canapé, se raclant la gorge pour signaler à son colocataire que son arrivée n'avait rien de discrète et qu'il ne compte pas le laisser partir tranquillement dans sa chambre. « déjà ? » qu'il demande un large sourire aux lèvres. bizarrement.. la compagnie de victor ne l'emmerde pas autant qu'il aurait pu l'imaginer. comme quoi être sobre c'est pas plus mal parfois. « t'étais pas censé passer la soirée avec notre voisine super bonne ? » il exagère uniquement pour lui foutre la haine. parce qu'il faudrait être aveugle pour ne pas remarquer la manière dont victor la regarde, la dévisage. à deux doigts de la bouffer sur place. « moi qui te laissait le champ libre pour prendre de l'avance. » il rigole, parce que la voisine ne l'intéresse pas vraiment. bizarrement, il préfère largement jouer à ce petit jeu avec isandro qui s'occupe de son groupe de soutien. c'est bien plus amusant.

Il fallait dire qu'organiser une soirée sur le toit de l'immeuble en plein hiver, ce n'était pas l'idée la plus lumineuse qui avait pu être proposé mais Victor ne dit jamais non à une soirée. Après tout, il y a de l'alcool gratuit, il y a de la musique (bon, les goûts et les couleurs ne se discutent pas, mais là n'est pas le problème), et puis surtout il y avait sa voisine qui lui avait proposé de venir. Et ça, Victor aime beaucoup. Enfin... Il aime beaucoup passer du temps avec elle et il ne comptait pas s'en priver si c'était elle qui était à l'origine de cette soirée, ou du moins de cette invitation. Il avait même proposé à son colocataire -celui doté de tout ses neurones, plutôt que celui qui semble frapper par la débilité 23/24h- de venir avec lui mais il a poliment refusé l'invitation. Alors Victor y était allé simplement accompagné de Briséïs. Mais il était temps de rentrer, il avait eu la merveilleuse idée de jouer les chevaliers servants et de lui prêter sa veste ce qui semblait être une bonne idée sur le papier mais sur la pratique, il avait froid. Très froid. Alors ils avaient écourtés leur apparition, le cadeau qu'il avait reçu dans les mains alors qu'il poussait la porte de l'appartement avec discrétion, de peur de réveiller Ruben ou l'autre énergumène. « Oui, déjà. » prononce t-il, en pensant bêtement qu'il allait le laisser tranquille. Et il lève les yeux au ciel quand il lui parle de Briséïs. « On a passé la soirée ensemble. » explique t-il, simplement avant de passer une main derrière sa nuque et de venir s'installer aux côtés de son colocataire, après avoir déposé le cadeau sur la table. « Tu peux prendre de l'avance si tu veux, moi ça me dérange pas. » Mensonge éhonté, quand on sait les quelques pensées un peu déplacées qu'avait eu Victor alors qu'il était en compagnie de Briséïs, justement. « Et je lui ai passé ma veste, donc c'est moi qui me caillait, donc c'est pour ça que je suis rentré, enfin qu'on est rentrés. Elle devait se lever tôt demain alors on n'a pas prolongé la soirée. » explique t-il, comme s'il avait besoin de faire une dissertation sur le pourquoi du comment il n'était pas avec la voisine à l'instant même où il parlait avec son colocataire. « Puis de toutes façons, je ne suis pas intéressé. Elle est gentille, mais voilà. » Quel menteur, celui là.

ruben c'est quelque chose qui lui échappe. l'idée même de rentrer aussi tôt d'une soirée, de ne pas profiter jusqu'à la dernière note de musique ou d'alcool. pourquoi sortir si c'est pour revenir bredouille ? tout seul comme le premier des cons ? en vérité il aime bien victor -plus en tout cas que son autre colocataire- pour quelqu'un qui généralement apprécie très peu la compagnie des autres.. le français à toujours eu ce petit quelque chose de spécial, de drôle. comme quoi ruben est capable de supporter d'autres personnes que lui-même et ce sobre ce qui est important à signaler. alcool qu'il n'a pas pu toucher de la soirée, ce qui a eu le dont de le mettre de mauvaise humeur. il aurait pu bouder toute la soirée ruben mais, l'idée même de voir victor ne pas conclure avec leur voisine l'amuse beaucoup trop pour ne rien dire. « ouais et.. accouche vous avez fait quoi ? pas de touche touche pipi visiblement. » sinon victor ne serait pas installé tranquillement à côté de lui dans le canapé. « et ça c'est quoi ? » il attrape rapidement le cadeau sur la table -sans même demander l'avis de son colocataire- venant secouer doucement la boîte contre son oreille. « c'est la sauter que tu veux faire ou la faire tomber amoureuse de toi ? » il est cru dans ses paroles ruben. mais, pour lui ça ne devrait pas forcément aller plus loin entre eux. c'est une voisine, gentille mais, pourquoi se faire chier à épouser qui que ce soit ? autant se servir tranquillement sans jamais devoir en assumer les responsabilités. « ou peut-être que c'était pas le voisin qu'elle voulait. » un petit clin d'œil en sa direction. un rire qui s'échappe de ses lèvres. ruben est content de sa blague réellement. « t'es pas intéressé ? bizarre pour un mec qui passe son temps à lui envoyer des messages ou sortir pile au même moment qu'elle uniquement pour la croiser sur le pallier. tu penses que t'es discret mais, t'es prévisible mon pote. » en tout cas ce n'est pas à ruben qu'il va pouvoir mentir longtemps. ils vivent ensemble après tout. et même si ruben ne donne pas l'impression d'en avoir quelque chose à foutre.. ça l'amuse de foutre son nez partout.

Faire uns soirée sur le toit de l’immeuble alors que c’est l’hiver, quelle idée à la con. Mais il ne dira rien Victor pour ne pas se mettre ses voisins à dos. Pour ne pas finir avec des conneries sur son paillasson où il ne sait pas quoi. Il ne s’attendait pas à voir que Ruben serait encore debout à cette heure, même si ça ne l’étonnait pas vraiment. Il hausse les épaules et le fusille du regard quand il lui demande ce qu’ils ont fait « On a parlé ? » explique t-il en haussant une nouvelle fois les épaules. Il voulait prendre son temps. Il ne voulait pas la brusquer, surtout qu’elle était fiancée et il avait mit un point d’honneur à ne pas coucher avec des femmes fiancées. Si seulement il pouvait en coller une à ce mec qui était sûrement violent. Mais il lui fallait des preuves. « C’est un cadeau que j’ai eu de sa part. » Il en l’avait même pas ouvert. Parce qu’il voulait attendre, attendre d’être couché ou même de se retrouver avec elle. Il roule des yeux face aux paroles de son colocataire. Est-ce qu’il devrait tout lui avouer ? Il la regarde et passe une main dans sa nuque « Non, enfin oui. Je serais pas contre le fait qu’on finisse ensemble, enfin dans un lit. » Il s’enfonce Victor, il le sait. Et il souffle un peu. Il était prêt à lui avouer tout ce qui traînait dans sa tête mais il a presque été topé. Et il le regarde en se pinçant les lèvres. « Je suis peut-être prévisible, mais c’est juste que… » Il ne sait pas comment sortir ça. Il ne sait pas comment le dire parce qu’il connaît Ruben. « Mais j’ai l’impression qu’il y a un truc qu’elle ne me dit pas. » explique t-il en balançant sa tête en arrière avant de remettre sa tête droite « J’ai l’impression que son mec est pas clean. Alors oui, je fais genre, mais j’ai juste envie de savoir ce qu’il se trame derrière la porte. J’ai envie de le défoncer ce gars et je veux avoir une raison pour le faire. Alor si tu as des preuves qu’il se passe un truc, dis le moi. S’il te plaît. J’ai juste envie de le défoncer ce gars, pas parce que je suis amoureux d’elle, ou parce que j’ai envie de me la faire. Mais parce que je sens qu’il se passe un truc. Et j’aime pas ça. »

parler ? pourquoi perdre autant de temps avec une femme qu'il ne compte pas épouser, avec laquelle il n'a pas l'intention de faire sa vie ? autant directement faire son affaire et passer à autre chose ensuite. une autre personne, ainsi de suite. ruben n'a jamais eu l'âme d'un gars romantique, encore moins étant jeune et visiblement c'est de pire en pire avec les années. sans aucun doute destiné à finir sa petite vie seul, entouré uniquement de la musique pour le faire vibrer et à la fois lui rappeler les pires périodes de sa vie. « est-ce un lapsus révélateur.. ? mec, ne me dit pas que tu tombes amoureux de cette fille ! tu la connais même pas. » enfin techniquement si, pour le temps qu'ils passent ensemble.. ce serait gros de dire que ce n'est qu'une inconnue à ses yeux. et victor à beau prétendre que ça ne veut rien dire, que ruben peut la draguer comme bon lui semble.. certains signes ne mentent pas. victor semble plus attaché à elle qu'il n'accepte de le montrer. autant ruben n'est pas romantique, ce n'est pas un con pour autant et il n'est pas aveugle -malheureusement pour son colocataire- « ben pourquoi tu lui demandes pas clairement ? tourner autour du pot ne va pas apporter des réponses. » pour ruben c'est quelque chose de facile. quand il veut savoir quelque chose il le demande -souvent sans aucun tact- et tant pis si la personne en face de lui le prend mal. « pourquoi tu me demandes ça ? parce que je chômes la plupart du temps ? » il rigole nerveusement mais, c'est un peu le cas. et visiblement victor semble assez sérieux. « quel genre de problème ? qu'il la trompe ? tu sais mec, la moitié des gars trompent leurs copines, ça n'aurait rien d'exceptionnel comme scoop. » ruben ne serait même pas choquer de l'apprendre et mine de rien.. sa voisine sera peut-être la première à franchir les limites. « parfois ils se disputent mais, ça semble courant alors, tu peux pas dire que c'est étrange non plus. et moi non plus j'aime pas sa gueule, donc si tu veux lui péter la gueule tu me gardes une place, j'voudrais pas qu'il abîme mon seul colocataire potable ici. » parce que ce n'est pas sur l'autre chelou qu'il peut compter ruben ou même boire une bière.

Il ne s'attendait pas à avoir une conversation de la sorte ce soir après la soirée qu'il vient de passer. Mais au moins, ça a le mérite de faire qu'il va peut-être pouvoir avoir un allié de taille dans la bataille qu'il a décidé de mener tout seul. « Non, j'suis pas amoureux. » réplique Victor. Il ressent de l'affection pour elle, il ne peut pas encore parler d'amour c'est trop tôt, bien trop tôt pour ça. Puis même, à quoi ça pourrait lui servir de tomber amoureux d'une fille qui est avec un mec qui ne la mérite pas ? &laquo je lui ai déjà demandé et elle me dit que tout va bien, alors je sais bien que les français ont la réputation d'être con mais là, j'ai juste l'impression d'être prit pour un lapin de six semaines. » explique Victor sans se demander si c'est une expression bien à lui et désuette ou si Ruben ne risque pas de le prendre pour un taré avec ses expression à la mord moi le noeud. « Non, pas parce que tu chômes mais parce qu'au moins, je serais sûr que je n'hallucine pas. » Ben oui, après tout, deux voix font plus le poids qu'une seule. Plus il aura de preuves mieux ce sera. Victor qui s'engage dans quelque chose qu'il ne soupçonne pas, une pente glissante qu'il ne peut pas appréhender à mains nues mais il le fera quand même. Victor serre la mâchoire quand il pense que ce type pourrait aller voir ailleurs, mais son pressentiment annonce que ça ne doit pas être ça, que ça doit être autre chose. « Et quand ils se disputent, tu entends ce qu'ils se disent ? Tu penses qu'il peut lever la main sur elle ? » demande t-il, la boule au fond de la gorge qui ne cesse de gonfler de colère. « Je crois que le fait qu'on aime pas sa gueule n'est pas une raison pour la lui casser justement. » Il rit un peu avant d'hausser les épaules « Mais peut-être que je ne devrais pas m'en mêler ? Après tout, si elle me dit que tout va bien, je devrais la croire ? » Il est perdu Victor mais bon, ce ne serait pas la première fois.

pas amoureux. ruben veut bien lui accorder que ce n'est peut-être pas encore le cas mais, ce n'est qu'une question de temps. quel mec perdrait autant de temps avec une seule fille si c'était uniquement pour la mettre dans son lit ? visiblement c'est que victor essaye de prouver. « ils ont juste la réputation d'être con ? » qu'il demande sans rester véritablement sérieux dans le sujet. en même temps.. il n'a jamais eu besoin de faire face à ce genre de situations mais, peut-être que la voisine n'a simplement pas l'envie de mettre en lumière le plus terrible des secrets. ou peut-être qu'elle ne le connait pas assez pour cracher le morceau. « je crois pas que ce soit le genre de choses qu'on balance à son voisin qu'on connait depuis.. » depuis combien de temps après tout ? ruben en sait rien mais, son colocataire doit bien comprendre le principe. « puis qui sait elle te cache peut-être d'autres trucs. » manquerait plus qu'elle cache un mariage ou encore un bébé. autant dire que le français serait en mauvaise posture c'est sur. « faudrait que tu me montres à quoi ressemble une dispute de couple ordinaire pour que je puisse comparer. » mais, blague à part.. autant ruben est un con. autant il connait pas cette voisine. autant la violence sur les femmes est un truc qu'il n'a jamais toléré. manquerait plus que quelque chose touche à sa soeur et il finirait réellement sa vie en prison. « écoute, si tu penses vraiment qu'il la frappe alors je ferais attention. mais, tu la fréquentes plus que moi. t'es le meilleur placé pour voir si quelque chose cloche réellement dans leur couple. des traces sur ses bras.. n'importe quoi. mais, j'ai jamais aimé sa gueule alors ça m'étonnerait pas qu'il soit adapte de ses conneries. » et autant dire qu'il vaut mieux pas tomber sur ruben dans ce genre de situation. « mais, rien t'empêche de rester près d'elle.. tu sais au cas où. même si pour toi ça va pas être très difficile. » tellement il la colle, comme une moule pourrait se coller à son rocher. « par contre ce mec se doute que tu veux te taper sa copine ? » parce que rigoler c'est bien mais, énerver ce genre de personnage n'a jamais été une très bonne idée.  

C’est bien trop présent dans sa tête à Victor, ses idées sont bien trop arrêtées. Et il se dit qu’il devrait sûrement mettre Ruben dans la confidence, à défaut de pouvoir mettre John l’idiot dedans, au moins un de ses colocataires serait au courant. Il fusille le Muñoz du regard quand il parle de la réputation des français « Con et ils râlent tout le temps. Je suis un cliché ambulant ou pas ? » demande t-il en riant un peu. Victor souffle un peu à la vérité qu’énonce Ruben. C’est vrai. Parce qu’ils ne se connaissent que depuis peu de temps. Et puis, il comprend Briséïs. Parce qu’elle ne sait pas comment il réagirait. Victor réagirait mal, il le sait mais Briséïs doit s’en douter, c’est peut-être pour ça qu’elle ne dit rien. « Tu voudrais qu’elle me cache quoi ? » demande t-il, avec un peu trop de sérieux. Il ne sait pas ce qu’il veut prétendre et il a peur de ce qu’il pourrait lui annoncer. Victor hausse les épaules à la demande de Ruben, comment peut-il lui montrer ce qu’est une dispute de couple alors qu’il n’a personne dans sa vie ? Il n’allait pas imiter une scène de couple juste pour le plaisir, le théâtre et lui ça fait douze. Et il s’enfonce dans le canapé quand il accepte de surveiller. Quand il accepte de faire attention « Merci mec. Elle me laisserait jamais voir si elle a des bleus. On verra bien comment ça avance. Mais je veux qu’elle aille bien. » explique t-il en soupirant, une main qu’il passe derrière sa tête pour ne pas devenir fou. Il se met alors à rire à la remarque de son coloc « Ça va, je suis pas collé H24 à elle non plus. » se défend t-il en levant les yeux au ciel avant d’hausser les épaules « J’en sais rien, je pense que c’est le genre de connard qui ne voit rien. » explique t-il « Le genre de connard qui pense qu’elle lui appartient et qui ne voit pas plus loin que le bout de son nez. » Il souffle un peu avant de regarder le frigidaire « Y’a vraiment plus de bières ? »

est-ce un cliché ? comment ruben pourrait répondre à cette question ? le seul français qu'il ai jamais rencontré de sa vie est actuellement en face de lui. « la description te correspond assez bien. je serais tenté de dire oui. » et puis c'est victor après tout qui à commencé dans cette direction. ruben pourrait en donner pas mal des clichés sur les mexicains mais.. ce n'est pas le moment de parler de lui -pour une fois- « tu veux réellement que je te fasse une liste de toutes les choses qu'elle pourrait te cacher ? » victor à beau apprécier cette fille. ils ne se connaissent depuis pas assez longtemps pour dire qu'il soit capable de lire en elle comme dans un livre ouvert. la preuve avec les doutes sur son fiancé. « une fille que tu connais à peine ne va pas te révéler son passé et encore moins ses secrets les plus sombres comme roulement de tambour.. un fiancé qui la frappe. » il voudrait pouvoir aider et rassurer victor mais, ruben n'a jamais été doué pour ça. au lieu de ça tout ce qu'il peut faire c'est lui assurer qu'il fera attention la prochaine fois. « tu feras attention quand tu prendras plaisir à lui enlever ses vêtements. » parce que c'est une évidence pour ruben. son colocataire est complètement dingue de cette fille -et lui même ne comprend pas pourquoi- qu'est-ce qu'il lui trouve d'intéressant ? à ses yeux c'est une fille comme il pourrait en croiser dans tous les coins de rues.. preuve que le coup de foudre est vraiment quelque chose qui le dépasse. « j'aurais bien essayé mais, c'est toi qui semble lui plaire et vraiment.. je sais pas ce qu'elle te trouve. » qu'il n'ose pas à répliquer pour le taquiner. ruben n'a jamais été très tendre avec les femmes mais, n'aurait jamais lever la main sur l'une d'entre elles. c'est juste un idiot qui n'aime pas s'engager. « j'vais pas faire une crise de jalousie mais, tu passes plus de temps avec elle qu'avec moi. je suis obligé de me farcir le dingo pendant que toi tu prend du bon temps. » et c'est vrai que passer toutes ses soirées avec le dingo qui complète cette colocation.. c'est un peu trop pour ruben. « si tu la supportes pas avec un mec pareil, à toi de lui montrer qu'elle pourrait trouver mieux. » ça semble facile à ses yeux mais, c'est presque logique pour lui. et même si la conversation semblait prendre une tournure plutôt amusante pour lui, le constat du manque de bière le refroidit légèrement. victor n'est pas stupide. il doit avoir remarquer son problème même s'il n'a jamais rien dit. « plus aucune. » haussant légèrement les épaules comme si ça lui était égal tout ça alors, qu'il donnerait n'importe quoi lui aussi pour boire à nouveau. satisfaire cette dépendance qui va bien finir par le tuer un jour.