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when I see you again | wesley

@ Debbie Sinclair

Debbie Sinclair
Messages : 553
Pseudo : tara
Player's pronoun : elle
Rythme de rp : en théorie, 1 fois par semaine
Multinicks : Jessica Doyle / Madison Reed
Avatar : nicola coughlan + nocreativejuiceleft (avatar) + plume (gifs) + aeairiel (code) + dolly parton (lyrics)
Trigger : ras mais j'apprécie un MP si une situation potentiellement difficile se présente
Warning : rapports à l'alcool difficiles, abandon familial, lgbt-phobie
when I see you again | wesley F5567b133e339e4547b97765b4854c273cc863f8
Age : 36 ans
Nationality : américaine
Origins : 50 shades of white
Religion : élevée Southern Baptist (courant évangélique) mais aujourd'hui agnostique
Status : célibataire avec un crush
Orientation : bisexuelle
Work : comédienne à Broadway, actuellement on vocal rest
Home adress : vinegar hill, brooklyn
Communities : broadway, lgbt center, the outpost
Summary : Debbie a grandi au coeur de la Caroline du Sud, dans une famille conservatrice et pauvre. Autant dire que rien ne la prédestinait à fouler les planches de Broadway. Mais elle a eu de la chance dans son malheur: elle s'avère être le fruit de l'union extra-maritale d'un politicien républicain influent, qui a donc payé pour ses frais de scolarité. Un rêve et une guitare en poche, la blondinette a débarqué à New-York pour intégrer la prestigieuse Tisch School of the Arts, où elle a trimé à l'école et dans une foule de petits boulots. Bientôt 15 ans plus tard, Debbie vit à peu près bien de son art et sa personnalité pétillante fait qu'elle s'en sort plutôt bien dans sa vie sociale. Sentimentalement, c'est peut-être un rien plus compliqué, éternellement condamnée à devenir potes avec ses exs ou ne plus jamais leur parler.
   https://99problems.forumactif.com/t7623-debbie-sinclair-backwoods-barbie
#
Ven 14 Mai - 18:45
Dire que Debbie avait été étonnée de recevoir un sms de ce bon vieux Wesley Takagi est un doux euphémisme. Non pas qu'elle ne soit pas du genre à rester en contact avec ses ex ou qu'ils se soient quittés en mauvais terme. Mais de toutes ces affaires d'un soir, ces fausses petites amies, ces relations éphémères, ce n'est pas de celle-ci qu'elle s'attend à avoir des nouvelles spontanément. Wes est un garçon adorable, avec un grand cœur et beaucoup de talent. C'est aussi le genre de gars qui peut basculer du côté artiste torturé de la force en un claquement de doigts et Debbie n'est pas restée assez longtemps pour voir si ça allait se concrétiser. Un appel occasionnel, l'envoi d'une petite vidéo ou d'un même rigolo qui lui rappelle le sens de l'humour du bassiste et les bons moments qu'ils ont passés; c'est elle qui fait tout ça la plupart du temps. Elle prend des nouvelles, le laisse lui mentir éhontément. S'il veut lui parler, il sait qu'il peut, mais la blonde ne va pas certainement pas s'entêter à lui faire avouer son mal-être s'il n'est pas prêt à l'admettre lui-même.

Toujours est-il que Wesley a fait un effort. Il vient à une représentation de Company, certainement plus pour l'encourager que pour admirer l'œuvre de Sondheim. Musicalement, ces deux là travaillent sur les opposés du spectre. Il vient pour une matinée, sans doute car les tickets sont moins chers, mais la comédienne ne va certainement pas lui en tenir rigueur. Une place est une place, elle ne saurait tolérer le snobisme. Elle propose donc naturellement d'aller manger un morceau après, même si manger à 17h n'est pas idéal dans l'emploi du temps de la plupart des gens. C'est pourquoi ils se retrouvent dans un snack bar vegan, qui propose des collations tout à fait adéquat pour un goûter tardif ou un dîner prématuré.

Après la représentation, Debbie se débarbouille le visage en vitesse, n'ayant jamais apprécié de garder son maquillage d'une représentation à l'autre. Elle finit toujours par gâcher quelque chose et il faut recommencer dans tous les cas, autant être honnête. Elle enfile sa veste en jean customisée à l'effigie du spectacle - le show business ne se repose jamais - et se dépêche de travers les quelques rues qui la mènent au restaurant. Elle reconnaît la silhouette de Wes et sourit largement. Malgré les difficultés que leur relation a pu rencontrer, la blonde est ravie de le revoir. Et de savoir qu'il est sorti de chez lui et interagit avec l'espèce humaine aujourd'hui.

« Heeeey! » Jamais discrète, elle le hèle depuis l'autre bout du trottoir, avant d'arriver à sa hauteur et l'enlacer chaleureusement. « Ca va? Tu m'attends pas depuis trop longtemps j'espère? J'ai fait au plus vite. » La ponctualité, en dehors du travail, n'a jamais été son fort. Ce n'est pas faute d'y mettre de la bonne volonté, mais le temps semble toujours lui filer entre les doigts. « Allez viens, on va pas poireauter là toute la soirée, j'ai un deuxième show à faire. » Ils entrent dans le restaurant et sont rapidement installés à une petite table, un peu reculée, on ne peut plus cosy. Deb demande une carafe d'eau puis, lisant distraitement le menu, demande avec l'air de ne pas y toucher. « Alors, ça va depuis le temps? Je ne m'attendais pas à ce que tu viennes voir le show, ça me fait super plaisir en tout cas! » Mieux vaut commencer en douceur, il ne faudrait pas brusquer l'animal.

@ Invité

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#
Ven 4 Juin - 20:10
Debbie était aussi volubile qu’il était discret. Wes sentit les regards se tourner vers lui lorsqu’elle l’interpella depuis l’autre bout de la rue. Il prit un malin plaisir à dévisager ceux qui avaient l’audace de le fixer. C’est vrai, quoi, c’était désagréable. En quelques enjambées, Debbie fut près de lui et l’enlaça avec toute la spontanéité qui la caractérisait. Wes lui rendit son étreinte. Il répliqua avec un demi-sourire : « Longtemps, non, disons... À peine 20 minutes. » Elle le connaissait assez pour savoir qu’il la taquinait. Ils étaient infiniment différents, mais s’il y avait bien un trait de caractère qu’ils partageaient, c’était cette notion bancale de la ponctualité. Wes n’était même pas là depuis trois minutes, et encore, il avait dû presser le pas sur le chemin. Il venait tout juste de retrouver son souffle avant que Debbie n’arrive.

Il suivit Debbie à l’intérieur du restaurant. Il était absolument le même que lors de leur dernière rencontre, si ce n'est qu'il avait perdu un peu de poids. Pas de manière affolante, rien qui ne soit préoccupant, mais juste assez pour que ses tee-shirts paraissent un tantinet grands. L’état de son moral influençait son appétit, sans qu’il s’en rende vraiment compte. Mais aujourd’hui, bien qu’il soit encore tôt, il avait particulièrement faim. Il s’empara du menu avec gourmandise, le parcourut en diagonale, avant de s'en remettre à la jeune femme. « Un truc à me conseiller ? » Ça lui éviterait de passer trois heures à choisir entre deux plats, une manie qui, il le savait, agaçait Debbie.

L’espace d’un instant, Wes suivit du regard les allées et venues des passants derrière la vitrine du restaurant. Tout ça le rendait un peu nostalgique. Non pas qu’il regrettait leur relation, à Debbie et lui : y mettre un terme constituait peut-être la meilleure des décisions qu’ils aient prises. Il était évident qu’ils se portaient mieux en tant qu’amis plutôt qu’en couple. C’était extrêmement clair dans sa tête, mais ça ne l’empêchait pas de se remémorer leurs bons moments avec un brin de mélancolie. De toute façon, en ce moment, absolument tout le rendait mélancolique.

Il finit par reporter son attention sur la jeune femme. « T’as assuré. » Il le pensait. Sinon il ne l’aurait pas dit. « Je suis pas un expert, mais moi, ça m'a plu. » Company sortait un peu de sa juridiction. Cela dit, Wes n’était pas un puriste, même s’il était moins sensible au registre de Debbie, il n’en restait pas moins curieux et bon public. Wes ne détestait rien, au pire il n’aimait qu’à moitié. Mais pour le coup, la prestation de Debbie l’avait impressionné.  Il devait tout de même avouer que lorsqu’elle n’était pas sur scène, il lui était arrivé de regarder 2 ou 3 fois son portable. Il avait vite arrêté, tout penaud, quand ses voisins s’étaient mis à lui jeter des regards noirs - accompagnés de petits « tss » agacés. « Ça donne quoi, l'accueil des critiques ? » Pas que Wes y accordait une grande importance, c'est vrai, qui étaient-ils pour dicter aux autres ce qu'ils devaient aimer ou non ? « Ils ont pas le monopole du bon goût mais bon, c'est toujours mieux de les avoir dans la poche. »

Et puis Debbie s'intéressa à lui et il lui servit son plus grand sourire. « Ça va super. »  Ça commençait très mal. Il répéta : « Ouais, super. » Il mordilla l'intérieur de sa joue. Son cerveau tout entier lui hurlait de la boucler et pourtant il s'entendit prononcer : « Bon, c'est vrai que j'ai traversé un petit passage à vide, mais c'est terminé. Les projets, tout ça, bref, le vent tourne. » Qu'est-ce qu'il essayait de faire exactement ? Pourquoi faire le malin ? Qu'allait-il y gagner ? Il n'en avait aucune idée et pourtant, sur le moment, ça lui fit du bien. C'était agréable de ne pas parler de soi-même comme d'un raté, même si tout était entièrement faux.

@ Debbie Sinclair

Debbie Sinclair
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Summary : Debbie a grandi au coeur de la Caroline du Sud, dans une famille conservatrice et pauvre. Autant dire que rien ne la prédestinait à fouler les planches de Broadway. Mais elle a eu de la chance dans son malheur: elle s'avère être le fruit de l'union extra-maritale d'un politicien républicain influent, qui a donc payé pour ses frais de scolarité. Un rêve et une guitare en poche, la blondinette a débarqué à New-York pour intégrer la prestigieuse Tisch School of the Arts, où elle a trimé à l'école et dans une foule de petits boulots. Bientôt 15 ans plus tard, Debbie vit à peu près bien de son art et sa personnalité pétillante fait qu'elle s'en sort plutôt bien dans sa vie sociale. Sentimentalement, c'est peut-être un rien plus compliqué, éternellement condamnée à devenir potes avec ses exs ou ne plus jamais leur parler.
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Dim 20 Juin - 17:39
En entendant la boutade de Wes, la blonde lève les yeux au ciel et lui assène un coup de coude bien senti dans les côtes, riant toutefois légèrement pour faire parfaitement comprendre qu'elle n'est pas réellement agacée. Mais que s'il a envie de la taquiner, il faut qu'il se souvienne que ça marche très bien dans l'autre sens aussi. Voire mieux. Debbie n'a pas grandi avec des frères et sœurs, mais elle a eu la joie de vivre dans une petite ville, où tous les enfants du voisinage passaient leurs étés à courir dans tous les sens et se chamailler. Elle n'est donc pas en reste quand il s'agit de rendre la pareille. Pour parfaire le tout, elle lui tire la langue d'un air espiègle, avant de le traîner à l'intérieur du café, pour ne pas perdre leur temps.

Scannant la carte des yeux, la blonde réfléchit à la meilleure stratégie à adopter, histoire de ne pas se retrouver ballonnée sur scène dans quelques heures. Wesley lui demande conseil et elle ne retient pas un petit sourire taquin et un haussement de sourcils. Elle se rappelle des très, très, longues minutes passées à comparer les menus de différents menus de restos chinois et de pizzerias, observant le musicien essayait désespérément de prendre une décision. Elle réplique donc, amusée « Si je te dis que le tofu à la pistache est excellent, que si tu as vraiment faim, le burger est top et que, personnellement, je vais prendre le wok de légumes, tu penses arriver à te décider d'ici à ce que le serveur repasse? Ah et je vais rester à l'eau, rapport au show tout ça. » Elle pourrait s'aventurer à prendre un thé glacé, mais elle préfère ne pas consommer trop de sucres pendant la semaine. Plus facile à dire qu'à faire cela dit.

La conversation en vient naturellement à la représentation qui vient de se terminer et Debbie sourit sincèrement au compliment. Effectivement, ce n'est pas son rayon, mais c'est donc d'autant plus chouette que cela lui ai plu. Arriver à faire aimer une comédie musicale à un métalleux, c'est une belle réussite, après tout. « Merci, vraiment, je suis contente que tu ai aimé! » Au sujet des critiques, la blonde hausse une épaule, l'air de ne pas y toucher. Elle n'est pas particulièrement sensible à ce sujet et a même trouvé des remarques constructives dans plusieurs articles, surtout à ses débuts. Mais tout est à prendre avec des pincettes, dans les deux sens. En l'occurrence, c'est globalement positif. « Ecoute, les critiques sont bonnes. Y a eu un gros buzz au début, c'est la première production US de la version genderbent, on nous attendait au tournant. Mais ça a bien pris, ça se tasse un peu maintenant, mais ça a permis de bien vendre et de s'assurer qu'on irait au bout des dates. » Le show allait peut-être même être prolongé, si les sièges continuent à ne pas désemplir. Mais ça, Debbie le garde pour elle, ayant parlé trop vite plus d'une fois dans sa carrière et s'étant assagie depuis.

Ils en viennent finalement à parler de Wes, qui choisit de mentir éhontément et de lui parler de futur projet qu'elle sait inexistant. Intéressant. Evidemment, il est possible que le brun ne se soit pas rendu compte qu'ils avaient un ami commun, en la personne d'Elior. La comédienne n'a elle-même découvert cette heureuse coïncidence que récemment, ne s'étant pas lié d'amitié avec le professeur depuis très longtemps. Mais, ils sont suffisamment proches pour avoir parler de ce cher Wesley une ou deux fois. Et l'impression que ces conversations lui ont donné n'est pas celle de quelqu'un pour qui le vent tourne. Plutôt de quelqu'un qui a décidé d'éteindre tous les ventilos et fermer les fenêtres. Elle hésite, ayant toujours eu tendance à mettre les pieds dans le plat. Mais, d'expérience, elle sait que ça ne fonctionne pas vraiment avec lui. Et puis, elle a déjà donné. S'il veut mentir et faire comme si tout allait bien, c'est son droit.

La blonde referme donc le menu, sourit au serveur pour attirer son attention et répond de la manière la plus neutre possible. « Ah oui? C'est top ça, je suis super contente de l'entendre. Qu'est-ce tu as en cours alors? » Evidemment, Debbie ne serait pas Debbie si elle n'essayait pas un minimum. Alors, elle tend une perche. Lui laisse l'opportunité de rétropédaler avant de s'enfoncer d'avantage dans son petit mensonge. Elle espère qu'il la saisira, mais ne serait certainement pas étonnée du contraire. Parfois, on prend des décisions comme rompre avec un gars un poil trop moribond, avec qui on garde contact, parce qu'on l'aime bien, quand même. Et la vie nous prouve que c'était la meilleure chose à faire. A quel point elle a eu raison, c'est à lui de lui montrer.

@ Invité

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#
Jeu 15 Juil - 16:22
Ça lui faisait plaisir, à Wes, qu’ils aient conservé une certaine complicité. Les petites manies de l’autre, qui avant les agaçaient, devenaient aujourd’hui sujet de taquinerie. C’était tellement plus simple, tellement plus agréable comme ça. La blonde s’amusait donc à le narguer et Wes, comme à son habitude, se laissait chahuter avec un léger sourire en coin. « Argh, c’est pas sympa, ça, Deb. Disons le burger, alors… Quoique non, en fait, je vais prendre comme toi. » Comme ça, si le wok de légumes était immangeable, il ne se priverait pas de blâmer Debbie. On est jamais trop de mauvaise foi. « Ce sera une pinte pour moi. » Sa coloc Anneke l’avait mal habitué, à cause d’elle (ou grâce à elle ?) il avait complètement délaissé le vin au profit de la bière. Trop longtemps, il s’était échiné à faire croire qu’il appréciait les grands crus, afin de passer pour un vrai adulte aux yeux du monde.

La jeune femme n’avait pas changé, lumineuse, un vrai petit soleil, et lui se sentait tout terne à côté. Cela dit, il était ravi que le succès soit au rendez-vous pour elle. Il aurait pu se montrer jaloux, mais ça n’était pas le cas. Leurs univers se trouvaient tellement éloignés l’un de l’autre qu’il n’arrivait pas à se comparer. Et puis le tempérament chaleureux de la jeune femme rendait impossible toute forme de jalousie à son égard. Certes, leur couple n’avait pas duré longtemps (en même temps, avec deux champions de la relation non-durable, il fallait s’y attendre), mais Wes connaissait suffisamment Debbie pour savoir que la réussite ne lui était pas tombée dessus comme par magie. C’était d’autant plus satisfaisant de la voir participer à une œuvre à succès. « Je te trouve beaucoup trop modeste, et franchement, pas de ça avec moi. Entre Company et Les Mis, tu enchaines plutôt les succès. Je ne te jugerai pas si tu te jettes des fleurs, tu sais bien ! »

Il refusait que Debbie s’empêche de lui mettre sa réussite sous le nez en pensant que ça allait le déranger. C’est peut-être ça qui le poussa à inventer tout un flan. Petit hic : Wes n’avait pas réalisé qu’Elior faisait partie de l’équation. New York était immense, mais le musicien était suffisamment malchanceux pour que son ex croise la personne qui savait le moins tenir sa langue au monde. Quel était le pourcentage de chances pour qu’ils en viennent à parler de lui, parmi tous les sujets de conversation possibles, je vous le demande ? Décidément, Elior avait le chic pour l’enquiquiner dans les pires situations. Il ne pouvait même plus mentir tranquillement. Mentir, d’ailleurs, voilà un exercice qu’il ne maîtrisait pas. Wes était mauvais en improvisation. Si Debbie se montrait trop curieuse, il allait forcément finir par s’emmêler les pinceaux et se contredire lui-même. Allez savoir pourquoi, alors que la jeune femme lui offrait l’occasion parfaite de s’extraire de son mensonge, il préféra continuer à s’embourber. « Hum, je bosse sur un projet solo, là. » Si bosser signifiait glander toute la journée chez Anneke, alors oui, effectivement, Wes bossait à fond. Se lancer en solo n’était, à la limite, qu’un doux rêve qu’il n’osait même pas caresser. Le serveur l’interrompit. Wes lui dicta les deux commandes et le remercia d’un sourire avant qu’il ne s’en aille. Et puis vint le moment où il dut poursuivre ses fabulations. Jusqu’ici, il ne s’en sortait pas trop mal dans son baratin. Ne pas donner trop de détails, rester sibyllin, voilà qui était malin. Il aurait pu s’arrêter là et ça aurait été parfait. Mais bien évidemment, il ne put s’empêcher de broder. « Bon, j’en suis encore au stade de la maquette. Mais en fouillant dans mes anciens contacts, je suis presque certain de trouver quelqu’un que ça pourrait intéresser. » Comme s’il avait un répertoire qui débordait. Honnêtement, la seule personne que ça aurait pu intéresser, c’était Neal, or Wes avait eu la bonne idée de se fâcher avec lui des années auparavant. Mais ça, Debbie n’était pas obligée de le savoir.

@ Debbie Sinclair

Debbie Sinclair
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Mar 20 Juil - 23:26
Debbie roule des yeux en voyant son cher ex tergiverser devant les deux pages du menu, boissons comprises, qu'elle a en plus de cela condensé en trois choix. Mais finalement, il décide de jouer les suiveurs, trouvant la détermination de se commander une bière. Ne pouvant résister à la taquinerie facile, elle lance avec un air faussement réprobateur. « Ah bah, ça, quand il s'agit de picoler, t'hésite pas longtemps. » Elle rit de bon cœur, sachant pertinemment qu'elle l'aurait suivi et en aurait repris une, en d'autres circonstances.

Toujours bon supporter, Wesley l'encourage alors à tut her own horn et elle doit dire qu'elle est d'accord, elle le mérite bien. La blonde n'est pas du genre à faire dans la fausse modestie, mais elle connaît aussi très bien les réalités de Broadway. Elle a vu des camarades avec une meilleure voix, meilleurs danseurs, plus de relations dans le milieu et une foule d'avantages se planter royalement. Une carrière, c'est un marathon, pas un sprint. D'autant plus quand le corps est votre instrument. Il faut se ménager, accepter les creux, ne pas faire plus que ce dont est capable. La ponctualité et la fiabilité lui ont sans doute permis d'obtenir plus de rôles que son talent pur, qui ne manque certes pas. Mais à ce stade du game, personne n'est nul. Ce qui fait la différence, c'est ceux qui font le taf et ceux qui ne le font pas. Et Debbie a assez sué comme doublure, swing et chorus girl pour se faire une bonne réputation auprès de ses pairs comme des directeurs de castings et de shows.

Elle sourit donc largement, jette sa chevelure blonde en arrière dans un geste dramatique et répond, amusée. « J'aaaaavoue, je suis assez fière. Et je prends les victoires comme elles viennent, tu sais aussi bien que moi que je peux me retrouver au chômage du jour au lendemain. » Une mauvaise performance, une crise économique, un incident technique forçant la fermeture du théâtre… La comédienne a vécu presque toutes les situations, elle compte donc savourer sa réussite autant que possible. « Du coup, je profites à fond, surtout que j'aime vraiment ce rôle et le show. » S'identifie-t-elle à son personnage, perpétuellement célibataire, toujours investie dans la vie des couples qui l'entourent, invitée aux mariages et aux anniversaires, enchaînant les rencontres? Si peu.

Quand la conversation bifurque sur Wes, il fait le choix culotté de s'enfoncer dans son mensonge. Etonnamment sans filtre pour quelqu'un qui feint des émotions professionnellement, elle laisse transparaître un rien d'incrédulité. Ses sourcils se dressent donc jusqu'à la racine de ses cheveux quand il annonce travailler sur un projet solo. L'arrivée du serveur l'empêche de réagir tout de suite et elle laisse son ami commander. Il ose ajouter des détails, décidant judicieusement de n'en être qu'au début de ce projet imaginaire. Debbie prend une grande gorgée d'eau, hésitant à l'attaquer de front. Historiquement, ça n'a jamais bien marché, il a tendance à se braquer et la conversation devient stérile. Et l'avantage de ne plus être en couple, c'est de prendre le temps de réfléchir à ce qu'on va dire. Car après tout, ce n'est plus vraiment son problème s'il décide de ne pas admettre ce qui ne va pas et raconter des bobards éhontés à une de ses rares ex qui lui parlent encore. Ce dernier détail n'est qu'une supposition un peu mesquine, mais elle ne serait pas étonnée que ce soit vrai.

« Mais c'est trop cool! » La blonde décide donc de jouer les naïves, histoire de voir jusqu'où il compte aller comme ça. « Tu travailles sur quel genre de son du coup? Tu sais, je connais quelques compositeurs et producteurs hors Broadway. Bon, plutôt dans la pop et la country, mais ils peuvent peut-être me faire suivre des contacts? Tu dois déjà en avoir plein, mais au cas où quoi, hésite pas. » Elle s'attaque au pain que le serveur leur a apporté en attendant, mâchant lentement pour faire passer son agacement montant. S'il persiste et signe, Debbie risque de vraiment se fâcher et ce serait dommage. Elle n'a jamais aimé s'énerver après Wes, même si c'est arrivé plus d'une fois.

@ Invité

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#
Sam 31 Juil - 18:33
Wes surprit son roulement d'yeux et se défendit comme il put. « Hey, te moque pas, je prends le temps de trouver la meilleure option, c'est tout ! » Comme si sélectionner un plat dans le menu relevait d'une importance capitale et pouvait résoudre des conflits diplomatiques. Le choix de sa boisson suscita aussi les railleries de la jeune femme : décidément, Debbie était d'humeur taquine. Wes marmonna sur un ton faussement courroucé : « Tu peux parler, comme si t’étais la personne la plus sage de ce bas monde ! » Se sachant pas très doué en répartie, il l'accompagna finalement dans son éclat de rire, jamais fâché très longtemps. Puis la blonde évoqua la fragilité de son succès et il hocha la tête, trop conscient du caractère instable de leur profession. Parfois, il se surprenait à envier la routine métro-boulot-dodo, synonyme dans son imaginaire de sécurité de l'emploi. En général, il se ressaisissait vite, parce qu'il était persuadé qu'un train de vie classique l'aurait rendu malheureux. Enfin, encore plus malheureux. « Je sais, c’est bien d’être pragmatique, mais ça sert à rien de trop anticiper, sinon tu vis dans le stress et tu profites jamais des bons moments. » Wesley passion développement personnel. Vivre dans l'instant présent, tout ça, comme c'était facile d'en faire de grandes théories. « T’as raison. Il te va bien, ce rôle. » Une constatation qui voulait à la fois tout et rien dire, il laissait à Debbie le loisir de l'interpréter comme elle le souhaitait.

Le brun fit mine d’ignorer la réaction incrédule de Debbie, même si elle le vexa. Quoi, la jeune femme ne le croyait pas capable de faire des choses par lui-même ? Peut-être qu’il mentait, d’accord, mais ça n’était pas un mensonge si invraisemblable que ça. Non mais franchement. Grommelant en son for intérieur, Wes ravala son air ronchon pour lui servir à la place son plus beau sourire. « Tu te doutes bien que c’est pas de la pop, quoique j’ai rien contre la pop, mais c’est pas tout à fait mon univers. »   Bien évidemment, Debbie quémanda des détails, ce qui mit Wes dans une position inconfortable. « Je veux pas trop m’avancer non plus, tu sais. » Petite pirouette des plus malhabiles pour esquiver ses questions. Avec un peu de chance, elle allait comprendre qu’il n’avait pas envie de s’épancher davantage. Mais la blonde en remit une couche, elle lui parla de ses connaissances dans le milieu de la production. « C’est gentil. » Une façon polie de refuser qu’elle le mette en lien avec qui que ce soit, alors qu’il aurait été plus malin d’accepter ses contacts, même en n'ayant aucun projet sur le feu : ça pouvait toujours servir. Mais Wes voulait changer de sujet le plus vite possible, il sentait qu’il commençait à perdre le fil de son mensonge. Pitié qu’on parle plutôt de la météo, il fait beau aujourd’hui non ? Quel mois de juillet agréable on a eu ! Le musicien ne vit pas arriver l’orage, pourtant de plus en plus présent dans les yeux de Debbie. S’il avait été plus observateur, il se serait excusé pour fuir la dispute. Il détestait les conflits, ça faisait inévitablement ressortir le pire de lui-même. Et puis il n’avait pas envoyé ce sms à Debbie pour revivre l’une de leurs innombrables prises de bec. Malheureusement pour lui, la situation semblait bien partie pour dégénérer. Wes pria très fort pour que le serveur revienne le sauver avec son wok de légumes providentiel. Il jeta un œil désespéré par-dessus l'épaule de Debbie, cherchant du regard son messie.

@ Debbie Sinclair

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Summary : Debbie a grandi au coeur de la Caroline du Sud, dans une famille conservatrice et pauvre. Autant dire que rien ne la prédestinait à fouler les planches de Broadway. Mais elle a eu de la chance dans son malheur: elle s'avère être le fruit de l'union extra-maritale d'un politicien républicain influent, qui a donc payé pour ses frais de scolarité. Un rêve et une guitare en poche, la blondinette a débarqué à New-York pour intégrer la prestigieuse Tisch School of the Arts, où elle a trimé à l'école et dans une foule de petits boulots. Bientôt 15 ans plus tard, Debbie vit à peu près bien de son art et sa personnalité pétillante fait qu'elle s'en sort plutôt bien dans sa vie sociale. Sentimentalement, c'est peut-être un rien plus compliqué, éternellement condamnée à devenir potes avec ses exs ou ne plus jamais leur parler.
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Jeu 5 Aoû - 22:28
Un sourire moqueur toujours accroché aux lèvres face à l'indécision chronique de Wes, la blonde ne peut qu'hausser les épaules devant son incroyable répartie quant à son propre manque de sagesse. « Touché! » réplique-t-elle tout de même, avant de joindre son rire à celui du musicien. Cela fait du bien de voir qu'il a le sourire et le cœur à plaisanter, au vu des états moins rayonnants dans lesquels elle l'a connue. Pas qu'il respire le soleil et la joie de vivre en toute circonstance, mais il y a du mieux.

L'instant philosophie de son ami lui arrache un nouveau haussement de sourcils, ne s'attendant pas à une réflexion de ce genre sur le passage du temps et l'hédonisme. « Et quand est-ce tu t'es converti au bouddhisme exactement? » Même si elle ne peut s'empêcher de le taquiner, Debbie ajoute rapidement. « Cela dit, tu as raison, l'essentiel c'est de profiter de ce qu'on a. » Plutôt que de faire semblant d'avoir des choses et mentir à sa gentille ex qui ne vous a pas abandonné, malgré votre criante incompatibilité de caractère et vos moments moroses. Par exemple. Quand il souligne alors que le rôle lui va bien, elle lui lance un regard en coin. Est-ce un compliment, une manière de dire que c'est une amie fiable et toujours là pour vous écouter et venir dîner? Est-ce un petit commentaire sur son incapacité à s'engager, ses penchants de girouette et son talent pour se trouver au cœur d'histoires qui ne la regardent pas? Il n'y a qu'un moyen de le savoir. « Hmm, merci? Je ne sais pas trop en fait, qu'est-ce tu veux dire par là? » Le ton est rieur, mais la comédienne n'en est pas moins curieuse. Après tout, les ami.e.s et les amant.e.s sont les meilleures personnes pour savoir le monde nous perçoit. Et Wes a la chance d'être/d'avoir été les deux.

Toutefois, il ne perd pas de temps pour lui rappeler pourquoi il a quitté cette deuxième catégorie. Debbie commence à perdre patience, le voyant essayant de couper court à la conversation sans lui donner une once de détail. Alors, malgré toute la bienveillance dont elle est capable aves les jeunes du LGBT Center, malgré sa nature généreuse et optimiste, la blonde se montre piquante et ne cherche pas à retenir la réplique qui lui vient spontanément. « En même temps, tu ne risques pas de t'avancer sur un projet imaginaire. » Elle soupire longuement et ajoute, d'un ton plus doux mais transpirant cette fois la déception, ce qui est peut-être plus douloureux encore. « Je sais que tu ne travailles sur rien depuis un moment maintenant. Figures-toi que j'ai sympathisé avec un gars du LGBT Center après notre soirée de Noël et on s'est rendus compte qu'on avait un ami en commun. » Au cas où ce ne soit pas assez explicite, elle ajoute. « Elior. Et avant que tu ne te fâches après lui, il m'a fallu environ trois secondes pour comprendre qu'il essayait d'enjoliver ta situation. » Fixant son verre d'eau en se disant qu'elle aurait bien aimé y voir de la vodka, la blonde conclut. « Tu comptais me dire la vérité? Ou ça te semble une base d'amitié saine de me raconter des mythos que je peux très facilement vérifier? » Dramatique? Elle? Comédienne de Broadway, férue de karaokés, féministe enragée et fan ultime de Dolly Parton? Jamais.

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Mar 10 Aoû - 0:49
Faussement offusqué, il répliqua : « Enfin Debbie, j’ai toujours été un grand sage, tout le monde le sait ! » Si sa sagesse s’arrêtait à quelques réflexions basiques sur le fait de vivre dans l’instant présent, alors le Dalaï-lama pouvait dormir sur ses deux oreilles. Wesley avait hésité à envoyer ce fameux sms à son ex. Pourtant, à cet instant précis, il ne regrettait absolument pas. C’était agréable de rire avec elle, juste comme ça, sans pression, sans conditions, sans aucune rancœur dissimulée qui puisse noircir le tableau. Toutefois, lorsque Debbie lui demanda d’expliquer son petit commentaire sur son rôle dans Company, Wes sentit qu’il lui fallait être prudent. Il ne souhaitait pas qu’elle voit une remarque désobligeante là où il n’y avait qu’une observation. Pas encore au courant de la tornade qui l'attendait, il ne voulait pas casser l'ambiance. « Une new-yorkaise sur le point de fêter ses 35 ans, entourée d’amis, avec une vision plutôt pessimiste de l’engagement, je sais pas ce qu’il te faut de plus. » Il fit un sourire contrit. « Ça sonnait bizarre, mais il n’y a aucun reproche en sous-texte, Deb. »

Hélas, les prières de Wes ne furent entendues par aucune des divinités qu’il avait invoquées. Le serveur demeurait introuvable, le brun avait l’impression qu’il était parti depuis des heures. Il en vint à se demander si ça n’était pas un complot. Apparemment le serveur et l’univers s’étaient ligués contre lui pour le punir de son mensonge. Génial, il ne lui manquait plus que ça, avoir l’univers sur le dos. Evidemment, ce qui devait arriver arriva. Quand Debbie le grilla (avec un sens de la mise en scène tout à fait appréciable), il eut envie de se liquéfier sur place. Son premier réflexe fut de jurer : « For fuck’s sake ! » La violence de l’humiliation le fit rougir bien malgré lui. Gêné, soudain très encombré par ces deux mains dont il ne savait pas quoi faire, il se frotta la nuque alors qu’elle ne le grattait même pas. « Ok je suis en train de passer pour un con, là... » Et l’autre qui n’arrive jamais, s’il savait où il peut se le mettre son wok de légumes…

Wes s’agita, trouvant tout à coup son environnement très inconfortable. Il écouta d’une oreille Debbie lui raconter comment elle l’avait démasqué. Il grommela : « Je le déteste… » Incroyable cette capacité qu’avait Elior à l’emmerder 100% du temps. Rappelez-moi pourquoi c’est mon pote déjà ? Intérieurement, Wes s’énerva encore quelques secondes contre le jeune homme, parce que c’était plus facile que de s’en vouloir à lui-même. Pourtant, il était le seul à blâmer, Elior ne l’ayant jamais poussé à raconter des salades. Lorsqu’il eut fini de s’en prendre à son ami, il tenta de se dédouaner : « D’accord, c’était pas très malin de ma part, mais mets-toi deux minutes à ma place, tu voulais que je te dise quoi ? Bah voilà, moi j’ai pas avancé d’un pouce depuis qu’on a rompu, pendant que toi t’as vécu mille vies ? » Encore une fois, ça sonnait comme un reproche, bien que ça n’en soit pas un. Voilà, comme l’avait si justement prévu Debbie, il se braquait. Une excuse aurait suffit mais visiblement Wes entretenait de trop gros problèmes d’ego. Il avait l’impression de se faire réprimander comme un gamin : sa petite fierté le supportait très mal. Avec cette mauvaise foi que Debbie n’avait jamais pu souffrir, il lâcha : « Franchement, t’aurais pu me laisser déblatérer et passer à autre chose, ça te coûtait rien. »

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Debbie Sinclair
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Summary : Debbie a grandi au coeur de la Caroline du Sud, dans une famille conservatrice et pauvre. Autant dire que rien ne la prédestinait à fouler les planches de Broadway. Mais elle a eu de la chance dans son malheur: elle s'avère être le fruit de l'union extra-maritale d'un politicien républicain influent, qui a donc payé pour ses frais de scolarité. Un rêve et une guitare en poche, la blondinette a débarqué à New-York pour intégrer la prestigieuse Tisch School of the Arts, où elle a trimé à l'école et dans une foule de petits boulots. Bientôt 15 ans plus tard, Debbie vit à peu près bien de son art et sa personnalité pétillante fait qu'elle s'en sort plutôt bien dans sa vie sociale. Sentimentalement, c'est peut-être un rien plus compliqué, éternellement condamnée à devenir potes avec ses exs ou ne plus jamais leur parler.
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Ven 10 Sep - 23:28
Debbie manque de s'étouffer avec son verre d'eau quand son ami lui fait remarquer les criant parallèles entre elle et son personnage. Il y avait aussi leurs prénoms plutôt proches et si Bobbie avait été un poil plus ouvertement bisexuelle, la ressemblance aurait été indiscutable. Mais évidemment, la blonde va bien se garder d'approuver. Après tout, elle n'est pas certaine que la comparaison soit très flatteuse, même si Wes se rattrape aux branches comme il peut. « Mmmh, je vais me contenter de dire, qu'au moins, tu as vraiment suivi et tu ne t'es pas secrètement endormi! » Elle rit légèrement, pas réellement blessée dans son amour propre par la réflexion. Après tout, il n'est pas le premier et certainement pas le dernier à la faire. Et il serait hypocrite de sa part de ne pas se rendre à l'évidence…

La comédienne ne tarde d'ailleurs pas à délaisser ce numéro de La Psychanalyse de Broadway pour en venir au vif du sujet et confronter un Wesley désemparé. Elle savait qu'elle avait raison, mais elle ne s'attendait tout de même pas à le voir réagir si vivement. Elle hausse les sourcils devant sa tête de tomate grillée et son vocabulaire fleuri. Pas que ça l'offense mais, malgré son caractère de grand-père rochon de dessin animé, elle n'a jamais eu le souvenir du brun comme un homme impulsif. Bougon, râleur, sarcastique, un poil flemmard, oui. Agressif, injurieux, colérique, certainement pas. Mais bon, il faut aussi dire que même si elle n'a jamais été du genre à prendre des pincettes, elle ne l'a jamais attaqué de front comme elle le fait aujourd'hui. On peut lui excuser un juron bien senti.

Deb ne relève même pas sa remarque sur Elior, sachant que ce n'est qu'une pâle tentative de détourner l'attention sur autre chose. Elle préfère le laisser s'expliquer, ce qui ne manque pas de la décevoir. Toutefois, le petit cœur compatissant de la blonde se pinça un instant, voyant son ex se renfermer dans les schémas habituels d'auto-critique et de comparaison. Elle s'apprête à essayer de le réconforter, de lui faire comprendre qu'elle ne veut que le meilleur pour lui, l'aider à trouver la petite étincelle qui lui manque, à se sortir de cette mauvaise passe. Comme elle a pu le faire, au début, quand elle n'avait pas déjà fait cette petite danse des dizaines de fois. C'est fou comme il est facile de retomber dans de mauvaises habitudes.

Fort heureusement pour tout le monde, surtout pour elle, Wesley ne manque pas de lui rappeler pourquoi elle ne s'est pas échignée avec lui. Pourquoi elle s'est agacée, pourquoi ils se sont disputés une fois de trop, pourquoi leur amitié fonctionne tellement mieux quand ils ne parlent pas des sujets qui fâchent. Le coup de fouet émotionnel est si brutal que la jeune femme ne trouve rien de mieux à faire que d'éclater de rire. « Are you fucking serious? » Elle ne lui laisse pas le temps de répondre à cette question purement rhétorique avant de renchérir. « T'es sacrément gonfler quand même, j'espère que tu t'en rends compte. Passer à autre chose? C'est ça qu'on fait maintenant quand on voit de vieux amis, on les laisse s'enfoncer dans leur cercle vicieux, répéter les mêmes erreurs, s'apitoyer sur leur sort? C'est une super idée ça dis donc, ça va vachement t'aider à aller de l'avant. »

Elle soupire, cherche ses mots. Ou plutôt, lesquels dire à voix haute. Parce qu'elle en a toute une floppée qui lui vient, mais ça ne servirait pas à grand chose de les lui asséner. Après tout, il n'a pas besoin de se sentir plus mal encore, en sachant que le voir comme ça lui fait de la peine. Et continuer sur sa lancée actuelle la soulage un peu, mais c'est contre productif et presque cruel. La blonde a passé suffisamment de temps au LGBT Center et avec des artistes torturés pour savoir à quoi ressemble une dépression, il n'a pas besoin qu'on l'enfonce davantage. Mais, rester sans rien dire et ignorer la réalité, ça n'apporte pas grand chose non plus.

L'arrivée du serveur avec leurs plats et un sourire commercial tendu - il a dû les entendre ou percevoir le conflit qui se trame - leur offre un bref moment de répit, mais elle n'en a pas fini. « Ecoute, je ne veux pas qu'on s'engueule, mais comprends-moi aussi. C'est frustrant que tu continues à me mentir, à faire comme si tout allait bien, à faire ta parade du mec chill comme si… Comme si j'étais ta voisine sympa mais envahissante et pas quelqu'un avec qui tu as partagé des vraies choses. Détends-toi hein, je ne viens pas te reconquérir, as if. » Retrouvant un peu de son sens de l'humour, elle lui adresse un sourire taquin. « Mais j'aurais juste voulu un peu d'honnêteté. Et ça te ferait peut-être du bien, de parler franchement. Mais c'est toi qui voit hein, on peut aussi manger nos légumes et parler de John Mulaney et Olivia Munn, faire comme si tout allait bien. Mais dans ce cas là, ce sera la dernière fois qu'on se parlera d'ici à ce que tu te décides à te bouger le cul et t'ouvrir un peu. » Et elle tiendra parole, car s'il y a une personne qui maîtrise le combo ultime franchise déconcertante et drama queenage intempestif, c'est bien Debbie.

@ Invité

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Mar 5 Oct - 22:37
Le rire de la blonde le laissa interdit, accentuant ce sentiment de malaise qui ne semblait plus vouloir le quitter. Debbie avait déjà donné de sa personne pour l’aider, alors même qu’il était encore persuadé de pouvoir s’en sortir seul. Wes ne souhaitait pas qu’elle joue à nouveau ce rôle, elle l’avait trop endossé, trop subi, pour qu’il le lui inflige à nouveau. « Je sais que ça part d’une bonne intention, Deb, mais c’est pas ton rôle de m’aider. Pas là, pas maintenant, en tout cas. » Le musicien soupira et son soupir fit écho à celui de son ex. Il n’était pas irrité, tout juste se montrait-il un peu morose. La réaction de la jeune femme le rendait maussade : ça le déprimait d’inspirer la pitié au point que Debbie se sentait obligée de voler au secours de la veuve et de l’orphelin (Wes étant à la fois la veuve ET l’orphelin). C’était tellement du classic Debbie, cette façon de rayonner et de vouloir absolument que son entourage rayonne aussi. Mais il est des gens qui ne font aucun effort pour briller, ou qui y mette beaucoup de mauvaise volonté, il est alors plus sain de les laisser se débrouiller 一 Wes faisait partie de ces gens-là.

Avec un sens du timing tout à fait ironique, le serveur daigna pointer le bout de son nez. Wes lui adressa un sourire résigné, qui se voulait entendu mais que le pauvre employé ne comprit sans doute pas. C’est sympa d’avoir essayé mec, mais t’arrives trop tard. Le musicien baissa les yeux sur le plat qu’on glissait devant lui. Il se fichait qu’on entende leur discussion, alors il n’attendit pas qu’ils aient fini d’être servis pour souffler : « Moi non plus, je veux pas qu’on s’engueule. C’était stupide de te baratiner, c’était encore plus stupide de penser que tu ne remarquerais rien, je suis désolé. Mais aujourd’hui, j’ai pas envie d’en parler, ni à toi, ni à personne d’autre d’ailleurs. Je suis pas quelqu’un de taiseux, c’est juste qu’il y a un moment pour tout. Et je ne comprends pas pourquoi l’idée de partager une discussion légère t’énerve autant. » Énervée, Debbie en avait tout l’air, ce qui braquait Wes plus que ça ne l'encourageait à raconter ses états d’âme. Il avait vaguement l’impression de revivre les moments les moins agréables de leur relation, ce dont il se serait volontiers dispensé. Il aurait largement préféré se remémorer leurs soirées passées à participer à des pubs quiz. Du bout de sa fourchette, il tritura pensivement les poivrons dans son wok. « Et puis, excuse-moi, mais c’est pas évident de se confier à son ex, même si apparemment pour toi ça a l’air facile, ça ne l’est pas pour moi, précisément parce qu'on a « partagé des vraies choses » comme tu dis. » Certes, ils étaient bons amis, mais Wes ne souhaitait pas tout mélanger. Debbie ne pouvait pas être à la fois son ex, son amie, sa confidente et sa thérapeute… Sans quoi ça risquait de devenir trop compliqué à gérer pour son cerveau déjà bien emmêlé.

Lorsque Debbie le menaça (une menace pas bien cruelle certes, mais une menace quand même), son visage se ferma imperceptiblement. « Le prends pas comme ça, Debbie, s’il te plaît. » Le fait qu’elle lui pose un ultimatum était plutôt une bonne idée, du moins dans l’absolu. Ça prouvait qu’elle le connaissait bien : il avait parfois besoin d’être fortement incité à agir. Sauf qu’à l’instant précis, plus qu’incité, il se sentait surtout piégé. Et dans ce genre de moment, tel un tatou un peu brusqué, Wes avait tendance à se rétracter de sorte à ce qu’on ne puisse plus rien tirer de lui. Sans compter l’humiliation qu’il venait de vivre... Si ses joues avaient retrouvé leur couleur normale, le sentiment de honte, encore présent au creux de son ventre, ne le mettait pas dans les meilleures dispositions pour vider son sac. « Tu sais que c’est pas contre toi. » Jusqu’ici, il était ravi d’avoir réussi à gérer leur rupture en adulte, c’est-à-dire sans qu’aucun d’eux ne soit blessé plus que nécessaire et avec suffisamment de sagesse pour rester amis. Mais à en juger par la tournure de la discussion, Wes n’était pas certain de réussir à conserver longtemps cette amitié mature. Il leur avait fallu à peine une demi-heure pour retomber dans leurs vieux travers, eux qui s'étaient pourtant promis de ne plus se causer de peine.

@ Debbie Sinclair

Debbie Sinclair
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Lun 11 Oct - 21:14
C'est au tour de Debbie d'avoir une mine renfrognée, retenant la réplique acerbe qui lui vient, mais son haussement de sourcil dubitatif. Qui est-il au juste pour lui expliquer comment elle est sensée s'occuper de ses amis? Parce qu'on ne peut pas exactement dire qu'il montre l'exemple. Ni qu'il est dans une position pour prétendre qu'il n'a pas besoin d'aide et que tout va bien. Pas maintenant, pas comme ça, pas ici. Des arguments bidons pour esquiver le vrai problème, fuir la conversation. On ne change pas une équipe qui perd, apparemment. La blonde inspire et expire doucement, essayant de ne pas s'emporter, de ne pas laisser son agacement prendre le dessus sur sa franchise pour la transformer en cruauté. Elle sait qu'elle est intense, un peu dramatique, qu'elle ne devrait pas attendre des autres l'honnêteté qu'elle n'a elle-même jamais été capable de vraiment offrir. Après quelques bières, oui, elle a parlé à Wes de sa mère, de ses grands-parents… De Summerton, du lac, de la ferme. Un peu, sous le couvert de l'obscurité et de Dolly Parton en fond sonore. Mais elle n'a jamais offert le genre de confessions qu'elle demande actuellement à son ex.

On pourrait juger ça hypocrite, elle répondrait que ce sont des situations très différentes, déjà parce qu'elle n'a pas de réels problèmes (déni ; mécanisme de défense du moi qui consiste à nier une perception traumatisante de la réalité extérieure.) mais surtout parce qu'elle ne se met pas en travers de son bonheur et de sa réussite. Alors oui, elle secoue Wes, à ses risques et périls. L'idée d'être en froid avec lui cause un pincement au cœur. Elle imagine le visage de Chris, à qui elle n'a toujours pas parlé depuis son retour à New-York, malgré l'eau qui a coulé sous les ponts. Il faudrait qu'elle l'appelle d'ailleurs, mais là, il faut surtout qu'elle se recentre.

Elle écoute, essaie de comprendre. De mettre de l'eau dans son vin. Mais c'est difficile, la comédienne est plutôt têtue, surtout quand elle est persuadée d'avoir raison. C'est à dire, bien 70% du temps. Déjà, la blonde ne voit pas l'intérêt de tergiverser cent ans sur le fait qu'ils aient couché ensemble à une époque. Ils sont amis, c'est tout de même plus important. Il y a une petite couche bonus, comme quand les archéologistes découvrent un truc romain sous le truc élisabéthain qu'ils fouillaient. Ce sont de petits trésors en plus, un peu d'histoire partagée. Pas de quoi en faire un tel cirque. Si les gens passaient moins de temps à se définir et plus de temps à vivre, on s'économiserait tous du temps et des émotions compliquées.

Le prends pas comme ça, Debbie, s’il te plaît. L'intéressée serre un peu les dents, manquant de quitter la table sur l'instant, dans un grand élan drama queen qui est d'habitude la spécialité de ses ami.e.s. Car malgré sa personnalité quelque peu théâtrale, Debbie n'est pas du genre à monter dans les tours en moins de cinq minutes. Elle peut s'emporter, crier un peu parfois, pleurer souvent. Certes. Mais faire des caprices, claquer les portes, elle a passé l'âge. Toutefois, elle a parfaitement horreur qu'on lui dise quoi ressentir, comment réagir. Peut-être parce que son métier consiste littéralement à reproduire les émotions sur commande, peut-être parce qu'elle en réprime assez comme ça. Toujours est-il qu'elle manque légèrement de vriller et que si on l'observe de près, on peut voir sa paupière frémir sous l'agitation.

« T'es gentil, tu vas pas me dire comment prendre les choses, d'accord? Je pense avoir été plus que compréhensive, à l'écoute, attentive et j'en passe, alors permets-moi d'être un petit peu en colère de te voir te morfondre sur ton petit cul alors que tu as plus de talent dans ton oreille gauche que des familles entières, merde à la fin! » Son ton est monté en volume et en octaves sur la fin et elle enfourne une bouchée de son plat pour se calmer, ignorant les quelques regards qui se sont tournés vers elle. Debbie avale une gorgée d'eau, essaie de mettre de l'ordre dans ses pensés. « C'est pas parler de choses légères avec toi qui m'énerve. En fait, j'adorerais te forcer à venir chez moi regarder le prochain épisode de Drag Race UK et t'expliquer exactement en quoi cette franchise est mieux que la version US. » Elle lui fait un petit sourire, essayant de tendre une branche d'olivier et de lui faire percevoir l'amitié et la tendresse derrière la colère. « Mais je suis désolée, je ne peux pas faire semblant que tout va bien alors que ça fait littéralement des mois que tu te morfonds. Alors peut-être que c'est plus mon problème, que ça me regarde pas, que c'est ta vie à gâcher. Ok, cool, mais t'es mon ami en fait? Et perso, j'ai beaucoup de mal à regarder mes amis se noyer dans la merde. Ou dans un verre d'eau, je sais pas exactement. »

Elle soupire, toujours un peu trop fort au goût d'une de leur voisine de tables. Mais la blonde ne regarde que Wes et n'a aucune considération pour les bobos qui veulent déjeuner en paix. « Bon, j'aurais peut-être pas dû te mettre au pied du mur comme ça, dans un resto vegan à 17h, un mercredi comme les autres. Mais vraiment, ça me tue de faire des politesses comme si on était des potes de surface, comme si tout allait comme sur des roulettes. Du coup, bon, ok, on est pas obligés d'en parler là maintenant, tout de suite. Mais faut que tu parles un jour Wes. A qui tu veux, à Elior, à un psy, mais à quelqu'un. » De préfère, avant-hier, mais bon, elle ne va pas trop en rajouter. Non pas qu'elle ai été particulièrement délicate et sobre, mais il lui arrive de s'épuiser toute seule et si elle continue, ça ne saurait tarder.

@ Invité

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Jeu 21 Oct - 21:19
Il sentait bien qu’elle ne faisait pas ça pour l’embêter. Qu’elle déployait des trésors de patience pour essayer de le comprendre. Mais force était de constater que Debbie parlait mal « le Wesley », puisque celui-ci se renfermait à vue d'œil. Avec ce genre de spécimen, l’attaque frontale n’était définitivement pas la meilleure solution. Wes ne moufta pas une seule fois pendant le laïus de son ex. Son regard alternait entre la jeune femme (qu’il se forçait à fixer dans le blanc des yeux) et son verre d’eau, s’attardant surtout sur le verre 一 au point de donner l’impression qu’il n’écoutait pas. En vérité, Wes se montrait on ne peut plus attentif, frappé de plein fouet par l’intensité que Debbie mettait dans chacune de ses phrases.

À un moment, le musicien devina qu’elle était prête à quitter la table. Il connaissait ses mimiques de colère par cœur, sans doute parce qu’il les avait un peu trop rencontrées. Il savait aussi qu’elle s’empêchait de faire un esclandre et que ça lui coûtait de réfréner ses élans dramatiques. Alors rien que pour ça, Wes décida qu’il allait faire un effort. Oh, il ne comptait pas se lancer dans les grandes confessions qu’elle espérait. Celles-ci, il les réservait pour le psy : il lui lâchait un fric fou alors autant rentabiliser. Il prévoyait de contourner la question, certes, mais aussi de se montrer parfaitement honnête. C’était déjà beaucoup et Debbie risquait de devoir s’en contenter. « T’as gagné, Deb. J’ai conscience que j’ai grave merdé et que j’aurais dû me bouger plus tôt. Mais maintenant j’ai envie d’aller mieux, d’accord ? C’est pas encore le top, ça c’est sûr. Il y a encore des jours où rien que l’idée de me lever me file la nausée, mais je te jure que je fais des efforts. (Il inspira, regarda ailleurs une seconde, puis reposa ses yeux sur la jeune femme.) T’as raison, j’ai besoin d’en parler. J’ai trouvé un psy, enfin je crois, ça fait le troisième que je tente et c’est seulement ma deuxième séance, mais j’ai l’impression que le feeling passe bien. Je pense que je vais réussir à lui parler. Genre vraiment parler, sans jouer au con. » Si Wes avait d’abord cru qu’il n’y avait rien à dire, il réalisait petit à petit que les sujets ne manquaient pas : son groupe, certes, mais aussi ses parents, son frère… Ainsi que tout un tas de problèmes qu’il avait glissés sous le tapis, un à un, pensant les oublier, mais dans lesquels il avait fini par se prendre les pieds. Debbie avait raison, parler était important. Jusqu’ici, au lieu de travailler sur ses faiblesses, Wes en riait, confondant humour et psychanalyse. Il était passé maître dans l’art de lâcher des bombes d’humour noir aux pires moments des conversations. Qu’il ait réussi à fonctionner ainsi pendant trente-neuf ans paraissait presque insensé. « Et c’est pas du pipeau cette fois-ci. Promis. » Il ne fallait pas que Debbie pense qu’il essayait une seconde fois d’esquiver sa sollicitude. Ç’aurait été fâcheux.

Car le musicien ne voulait pas se fâcher avec elle, il souhaitait même tout le contraire. Il avait à son égard une certaine tendresse, la même que celle qu’il devinait derrière le courroux de la blonde. Et puis il était déjà en froid avec trop de monde, à commencer par Neal, son groupe, son frère (encore eux). À croire qu’il le faisait exprès, consciemment ou non, allez savoir. « Je te considère pas comme une “pote de surface”, tu sais. C’est juste que… On fonctionne pas pareil toi et moi. Je crois qu’on a jamais réussi à vraiment se comprendre. » Voilà le moins qu’on puisse dire, Debbie étant aussi intense que Wes se montrait placide. Un drôle d’assortiment qui, bien que complémentaire, n’avait jamais fonctionné correctement. Pour se rattraper et alléger l’ambiance, Wes tenta une plaisanterie. « J’adorerais regarder le prochain épisode de Drag Race UK avec toi, je pige rien aux réfs quand t’es pas là pour me les expliquer. » Il fit ce sourire doux mais un peu penaud qu’il empruntait lorsqu’il voulait se faire pardonner. Il le servit d’abord à Debbie, puis à leurs voisines de table qui émettaient de plus en plus de raclements de gorge agacés. La conversation houleuse des deux ex semblait les déranger profondément. Désolé de vous importuner mesdames, mais là je suis occupé à tenter de ne pas être un abruti fini avec mon ex, voilà, c’est pas facile, merci de votre compréhension, bonne fin de journée.

@ Debbie Sinclair

Debbie Sinclair
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Rythme de rp : en théorie, 1 fois par semaine
Multinicks : Jessica Doyle / Madison Reed
Avatar : nicola coughlan + nocreativejuiceleft (avatar) + plume (gifs) + aeairiel (code) + dolly parton (lyrics)
Trigger : ras mais j'apprécie un MP si une situation potentiellement difficile se présente
Warning : rapports à l'alcool difficiles, abandon familial, lgbt-phobie
when I see you again | wesley F5567b133e339e4547b97765b4854c273cc863f8
Age : 36 ans
Nationality : américaine
Origins : 50 shades of white
Religion : élevée Southern Baptist (courant évangélique) mais aujourd'hui agnostique
Status : célibataire avec un crush
Orientation : bisexuelle
Work : comédienne à Broadway, actuellement on vocal rest
Home adress : vinegar hill, brooklyn
Communities : broadway, lgbt center, the outpost
Summary : Debbie a grandi au coeur de la Caroline du Sud, dans une famille conservatrice et pauvre. Autant dire que rien ne la prédestinait à fouler les planches de Broadway. Mais elle a eu de la chance dans son malheur: elle s'avère être le fruit de l'union extra-maritale d'un politicien républicain influent, qui a donc payé pour ses frais de scolarité. Un rêve et une guitare en poche, la blondinette a débarqué à New-York pour intégrer la prestigieuse Tisch School of the Arts, où elle a trimé à l'école et dans une foule de petits boulots. Bientôt 15 ans plus tard, Debbie vit à peu près bien de son art et sa personnalité pétillante fait qu'elle s'en sort plutôt bien dans sa vie sociale. Sentimentalement, c'est peut-être un rien plus compliqué, éternellement condamnée à devenir potes avec ses exs ou ne plus jamais leur parler.
   https://99problems.forumactif.com/t7623-debbie-sinclair-backwoods-barbie
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Lun 25 Oct - 21:01
Debbie s'attend à moitié que ce soit Wes qui se lève et s'en aille, en lui laissant l'addition sur les bras pour la forme. Après tout, elle l'a poussée dans ses retranchements et lui a brutalement dit la vérité en face. Deux choses qu'il ne faut pas faire avec le petit animal sauvage qu'est Wesley Takagi, au risque de le voir fuir. Même si, en soit, on est plus proche du labrador de S.P.A pas encore habitué à sa maison que de la bête féroce. Un peu hirsute, aboie plus fort qu'il ne mord, a un cœur d'or. Risque de vous mettre en rogne avec ses bêtises mais se fera pardonner d'un air mignon. La comparaison colle étonnamment bien.

Evidemment, la blonde garde pour elle la métaphore animale et reste concentrée sur ce que son ami lui raconte. Il sort de cet épisode dépressif, doucement, mais sûrement et elle sent un poids quitter son estomac. Elle n'avait pas réalisé le soucis sincère que la situation de Wes lui causait, l'état dans lequel elle se mettait en l'imaginant se morfondre dans son appartement. Elle l'imagine, pas douché et pas habillé - enfin, encore moins bien que quand il sort de chez lui - sur son canapé, à manger des céréales dans le carton en regardant des documentaires animaliers, s'endormant pas si paisiblement au son de la douce voix de David Attenborough. Et l'image n'évoque pas un dimanche de détente mais plutôt une routine de plus en plus toxique.

Mais il a décidé de s'en sortir. Et Debbie décide de le croire. D'abord parce qu'il s'est trouvé un psy et que c'est a) une étape fondamentale et b) un petit miracle. Si c'était son genre, elle serait allée allumer un cierge à l'église du coin pour remercier Jésus, Marie et Joseph pour leurs efforts. Elle irait peut-être quand même d'ailleurs, on ne sait jamais. Et puis, il lui promet. Et une promesse, ça a de la valeur. C'est peut-être enfantin, mais pour la comédienne, promettre, c'est s'engager, c'est une garantie. Elle est tentée de lui tendre son petit doigt pour sceller le deal, mais elle s'est assez faite remarquer comme ça. Alors elle tend juste un bras par dessus la table, pour serrer avec autant de force que de tendresse la main de Wes. « Ca me fait vraiment plaisir de t'entendre dire ça. » La blonde sent ses yeux devenir un peu humide, mais elle renifle légèrement et déglutit, ravalant cet élan de sentimentalité excessive qui mettra son ami mal à l'aise.

« Je suis soulagée en fait. Je m'inquiétais pour toi Wes. Je sais que je suis chiante et que je sais pas m'y prendre avec toi, mais je m'inquiétais parce qu'on est amis et que je tiens à toi. » Encore de grandes démonstrations d'affection - plus communément appelées, exprimer ses émotions - qui ne manqueront pas de faire gigoter le musicien sur sa chaise. Mais tant pis pour lui, il l'a cherché. « On ne fonctionne clairement pas pareil, mais c'est ce qui fait notre charme. Quand tu fais pas ta tête de con. » Elle lâche enfin sa main, un sourire taquin aux lèvres et retourne sur le terrain de l'humour, où ils sont tous les deux plus en sécurité, si elle est honnête.

« Et Drag Race UK c'est tous les jeudis, je regarde le vendredi midi avant d'aller au théâtre en général. Tu es le bienvenu, mais il faudra qu'on se trouve un moment pour binger le début de la saison et te mettre à jour. » Une branche d'olivier comme une autre, regarder des compétitions de télé-réalités sur des drag queens britanniques dont elle ne comprenait elle-même pas tous les accents et expressions. Pour le coup, ça leur correspond plutôt bien, un exercice d'interculturalité et de communication.

Triturant son wok avec sa fourchette, elle avale une petite bouchée avec un sourire puis, histoire d'en avoir le cœur net demande « We're good, right? » Après tout, elle a vidé son sac et secouer Wes comme il le méritait, mais peut-être qu'il a aussi des choses à dire. Ca ne l'étonnerait pas plus que ça. Elle serait en revanche étonnée s'il décidait d'en rajouter une couche, lui qui a fait de l'esquive du conflit une discipline digne d'une épreuve de parkour. Mais, sait-on jamais.

@ Invité

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Ven 19 Nov - 21:56
Ah Debbie et sa franchise brute… Un trait de caractère que Wes trouvait admirable, sauf quand ça se retournait contre lui. Là, c’était tout de suite beaucoup moins marrant ; il venait d’en faire les frais et pouvait en attester. Mais Debbie, c’était aussi un sens aigu des autres, une qualité que Wes ne pouvait pas se vanter de posséder. Depuis leur rupture, le musicien avait passé plus de temps à se concentrer sur son petit mal-être qu’à s’intéresser au ressenti de son ex. Alors, quand Debbie lui confia qu’elle s’était inquiétée pour lui, il fut traversé par un élan de culpabilité. Il aurait dû lui donner des nouvelles plus régulièrement, il aurait dû être honnête dès le début, il aurait dû éviter de jouer au fantôme pendant des mois. Mais au lieu de s’accabler, Wes en tira une volonté nouvelle, celle de faire mieux à l’avenir. « Moi aussi je tiens à toi, je suis désolé de ne pas te l’avoir assez montré. » Oui, Wes allait faire des efforts pour être un meilleur ami. Il serra brièvement sa main dans la sienne : voilà à peu près tout ce que le petit animal sauvage pouvait offrir en termes de marque d’affection en public.

Il vit les yeux de la blonde s’embuer mais préféra mettre ça sur le compte des épices dans le wok. Heureusement, Debbie l’entraîna vite sur le terrain de l’humour et il oublia qu’il avait failli lui tirer des larmes avec ses histoires. Des histoires à faire pleurer dans les chaumières, littéralement. Retrouvant son sourire narquois, il rétorqua : « Ouais, enfin, je suis pas sûr que ça soit moi la pire tête de mule. Dans la catégorie, tu te défends plutôt bien. » Il fallait avouer que d’eux deux, ça n’était jamais lui qui obtenait le dernier mot.

Soulagé qu’elle ne lui en veuille pas, le brun accueillit la proposition de binger de la télé-réalité avec enthousiasme. Il renchérit sans même réfléchir. « Il faudrait que tu viennes à l’appart faire une grande session de rattrapage. Je suis sûr que ma coloc en serait, en plus. Vous vous entendriez bien. »  Dans sa grande naïveté, Wes ignorait qu’il était en train de faire entrer le loup dans la bergerie. Un petit loup blond, grande gueule, généreux et infiniment touchant, mais un loup quand même.

Sauf que ça, c’était un problème pour le Wes du lendemain, pour l’heure il se contentait d’être heureux d’avoir sauvé les meubles avec Debbie. D’ailleurs, lorsqu’elle lui demanda s’il ne gardait pas d’autres rancœurs enfouies, il confirma avec conviction : « We’re good. »  La blonde le connaissait bien, évidemment qu’il n’allait pas remettre de l’huile sur un feu qu’il venait à peine d’éteindre. Ç’aurait été hautement stupide et plutôt dangereux. Et puis avait-il vraiment quelque chose à lui reprocher ? Excepté cette manie de le cuisiner comme un flic un peu trop zélé ?

Ils arrivèrent au bout de leur plat, lentement (à force de se disputer puis de se réconcilier) mais sûrement. Wes intercepta le serveur d’un signe discret de la main pour qu’il prenne la suite de leur commande. Cette fois-ci, il se décida presque immédiatement pour un carrot cake. Fier d’avoir choisi aussi rapidement, il pivota en souriant vers Debbie. « Tu as le temps pour un dessert avant le deuxième show ? » Comme par magie, l’ambiance avait regagné en légèreté. Il avait presque oublié le mensonge, l’humiliation, la prise de bec, les aveux. Presque.

@ Debbie Sinclair

Debbie Sinclair
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Summary : Debbie a grandi au coeur de la Caroline du Sud, dans une famille conservatrice et pauvre. Autant dire que rien ne la prédestinait à fouler les planches de Broadway. Mais elle a eu de la chance dans son malheur: elle s'avère être le fruit de l'union extra-maritale d'un politicien républicain influent, qui a donc payé pour ses frais de scolarité. Un rêve et une guitare en poche, la blondinette a débarqué à New-York pour intégrer la prestigieuse Tisch School of the Arts, où elle a trimé à l'école et dans une foule de petits boulots. Bientôt 15 ans plus tard, Debbie vit à peu près bien de son art et sa personnalité pétillante fait qu'elle s'en sort plutôt bien dans sa vie sociale. Sentimentalement, c'est peut-être un rien plus compliqué, éternellement condamnée à devenir potes avec ses exs ou ne plus jamais leur parler.
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Dim 28 Nov - 20:57
Les conversations les plus nécessaires sont souvent les plus désagréables mais, heureusement, le pire semble derrière eux. Et Wes n'est pas parti en courant en la laissant payer l'addition. Ce dont il aurait tout à fait été capable, même s'il lui aurait sûrement envoyé un Venmo après pour se faire pardonner. Pas très doué pour la confrontation l'animal, il préfère battre en retraite et attendre que le danger soit passé. Ce qui finit donc en un étalage public dans un snack vegan un peu trop cher. La blonde sourit, satisfaite de le voir reconnaître ses torts et de vouloir aller de l'avant.

Evidemment, il ne manque pas l'occasion pour essayer de lui envoyer une pique et elle réplique, haussant les sourcils d'un air entendu. « Oh, tu veux t'aventurer sur ce terrain, après cette conversation, vraiment? » Son air faussement menaçant est vite abandonné et elle rit légèrement, ayant au passage habilement esquivé la nécessité de reconnaître que, oui, parfois, de temps en temps, il est possible qu'elle soit un peu têtue. Voire qu'elle refuse d'admettre qu'elle a tort jusqu'à preuve par A et + B. Et encore, ce serait mentir que de dire qu'elle n'a pas continué à nier même dans ces circonstances.

Mais, nul besoin de telles extrémités aujourd'hui, ils se contentent de prévoir des plans de binge intensif de compétition de drag queens. Une certaine idée du bonheur, somme toute. Taquine, Debbie lance « Oh, ta coloc hein? » Mais, préférant ne pas s'aventurer sur un terrain miné de blagues graveleuses, elle poursuit rapidement « J'ai hâte de la rencontrer! » Si seulement Wes et Debbie savaient combien la petite blonde s'entendrait bien avec la jolie Anneke.

Finalement, de boutades en remarques sincères, les woks sont avalés et son ami lui pose la question fatidique de la fin de repas. La comédienne grimace un peu, regardant d'un air envieux les desserts de la table voisine, mais se contente de reprendre une grande gorgée d'eau. « J'adorerai babe, mais si je manges trop je suis ballonnée et en train de digérer pendant ma performance. Ce qui est une mauvaise idée quand on a besoin d'utiliser son diaphragme, tu comprends. » Mieux que beaucoup, sans doute. « Mais c'est pour moi, en signe de réconciliation. Et on se remet ça bientôt, un jour où je bosse pas et on pourra prendre un assortiment de desserts à partager! » Elle lui offre un sourire lumineux, ravie et revigorée de cet échange, qui relance leur amitié trop facilement perdue de vue. Il ne faudra pas que ça se reproduise, Debbie s'en fait la promesse.

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