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comfort crowd w/ Lizbeth

@ Invité

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Dim 15 Aoû - 22:42
yeah, i just needed company now. yah, Iiejust needed someone around, yeah, i don't care what song that we play or mess that we make, just company now (comfort crowd)

Si bien élevée qu’elle pouvait être — et Jasper estimait avoir jusque-là plutôt bien réussi son éducation, all things considered — Caroline restait une fillette pleine de vie, incapable de rester en place bien longtemps. Elle était rarement, rarement silencieuse, surtout pas le matin. Elle avait par ailleurs passé la majorité du petit-déjeuner à bavarder joyeusement comme à son habitude, ses boucles blondes rebondissant sur ses petites épaules couvertes de la robe rose qu’elle avait insisté pour porter. Ce n’était pas exactement dans ses habitudes mais son père avait ne cherchait jamais à parlementer lorsqu’elle cherchait à expérimenter, qu’il s’agisse de son assiette ou de sa garde-robe. Il s’estimait déjà heureux qu’elle accepte de s’habiller seule et ne rechigne pas trop à finir ses légumes, conscient que bon nombre de parents n’avaient pas sa chance. L’école ne reprenait pas avant quelques semaines encore mais elle était sensée passer la journée avec sa tante. La fascination de sa fille pour l’épouse de Caleb ravissait autant Jasper qu’elle lui serrait le cœur. Il appréciait Samia, évidemment, et lui était infiniment reconnaissant d’être toujours dans sa vie mais le souvenir de son petit frère l’accompagnait chaque fois qu’il revoyait la jeune femme. Une partie de lui était donc vaguement soulagée de pouvoir lui faire suffisamment confiance pour la laisser seule avec sa fille, lui offrant ainsi l’occasion de vaquer à ses occupations l’esprit tranquille. En toute logique, Caroline aurait donc dû être sur ses talons, à le presser vers la sortie pour ne pas perdre une seule minute avec sa tante. Seulement elle avait disparu une fois son bol abandonné dans le lave-vaisselle. Après un bref coup d’œil au salon — vide — puis dans sa chambre — no Caroline in sight — Jasper redescendit les escaliers, les sourcils froncés. Peu désireux de passer la maison au peigne fin, il se planta dans l’entrée, mains sur les hanches. Hausser la voix n’était pas son activité favorite, loin de là, et il n’était pas particulièrement pressé de l’abandonner pour la journée mais il détestait être en retard, même auprès de ses proches. Caroline Michelle Halstead, if I don’t see you this instant, we gonna stay here and get a head start on laundry day! lança-t-il, vaguement agacé — seriously, where did she go?

La menace sembla faire effet — rien de plus efficace et effrayant qu’une pile de chaussettes à plier manifestement — et une petite tête blonde apparut dans l’entrebâillement de la porte de son bureau. La mine soucieuse de sa fille effaça l’irritation qui tordait jusque-là les traits de Jasper et il la rejoignit, se penchant pour se mettre à sa hauteur. What were you doing in there? demanda-t-il, prenant soin de gommer toute trace de reproche de sa voix. La gamine baissa les yeux. You still gonna love me if I tell you? demanda-t-elle tout bas. Il ravala le soupir triste qui lui monta aux lèvres. All this time and still, he was still failing at making sure his loved ones actually knew he loved them. Of course my love, forever plus a day, lui rappela-t-il. Si elle était inquiète à ce point, il n’y avait qu’une seule explication envisageable : il était question de sa mère. Exactement ce dont il avait besoin pour bien commencer sa journée, tiens. I was looking for my mother, avoua finalement Caroline, sans bouger un muscule. Oh. Merveilleux. Tommy Flanagan said that sometimes moms, or even dads, after they leave, sometimes they come back and they take the kids away when there’s a new mom. Or a new dad, you know. So I was thinking, maybe we could try to find my mother and ask her to promise she won’t do that? Oh, wow. Flawless logic. A little cold, maybe, et s’il s’était préparé à une conversation de ce type, Jasper n’avait pas pensé une seule seconde qu’elle puisse prendre une telle direction. Non, il s’était attendu à ce que Caroline réclame Ruth, d’une manière ou d’une autre. Pas à ce qu’elle cherche à l’écarter à tout prix. Lots to unpack there and they didn’t have enough time now. Wait, a new mom, what are you talking about? demanda-t-il, réalisant qu’il n’avait pas tout enregistrer du premier coup. Tommy Flanagan said that I might get a new mom some day but I told him I’d rather have another dad. Maybe we could ask Leone. He’s cool, right? But Tommy said it’d be weird. It’s not weird, right dad? Oh, encore mieux. Non, vraiment, ce n’était pas le moment d’avoir ce type de conversations. Il aurait bien deux trois mots à dire au petit Flanagan d’ailleurs mais il n’était certainement pas socialement acceptable de confronter un gamin de six ans. S’éclaircissant la gorge, Jasper se redressa et l’attira hors de son bureau dont il referma la porte. No, you’re right, it’s not weird. Don’t, don’t ask Leone though, it’s not- you know what, we gonna have to take a raincheck on that conversation kiddo, we can’t make Samia wait for us, can we? La mention de sa tante parut suffisante pour faire oublier à Caroline la bombe qu’elle avait innocemment lâché sur son père et il n’eut guère de problème à lui faire quitter la maison.

Une fois sa fille entre bonnes mains, Jasper songea un moment à rentrer mais l’idée de se retrouver seul dans une grande maison vide ne l’attirait guère. Le restaurant n’ouvrait pas aujourd’hui, il ne trouvait donc aucun réconfort dans le silence de sa cuisine en l’absence de sa brigade. Il était à peu près certain qu’Eva, elle, travaillait et il s’imaginait de toute façon assez mal lui demander le moindre conseil concernant la petite conversation qu’il venait d’avoir avec sa fille. Il y avait bien quelqu’un à même de comprendre, voire même de l’éclairer sur la petite conversation qu’il venait d’avoir avec sa fille, oui — mais à Manhattan. Sans doute aurait-il dû appeler avant de se jeter dans le métro sans la certitude que Lizbeth aurait du temps à lui accorder mais Jasper était un peu trop perturbé par ce début de matinée pour penser à ce type de détails. Ou même sur s’attarder sur le fait qu’elle était littéralement la deuxième personne qui lui était venue en tête bien qu’ils n’aient repris contact que très récemment. Étaient-ils suffisamment proches pour qu’il se pointe sans prévenir dans sa cuisine ? Probablement pas mais aux grands maux les grands remèdes et si Jasper comptait reprendre cette maudite discussion avec sa fille, il allait avoir besoin de sérieux conseils.

On aurait pu penser qu’il était un peu plus compliqué d’entrer au Modern en dehors des horaires d’ouverture, with the MoMA and whatnot, mais seul un serveur se dressa sur son chemin une fois que Jasper eut passé la porte du restaurant. Après quelques banalités échangées et l’objet de sa visite clairement annoncé — enfin, presque, il n’allait tout de même pas exposé ses problèmes parentaux à un parfait inconnu — il parvint jusqu’à la cuisine où, lui avait-on dit, il trouverait le chef. Impressive, lança-t-il en guise de bonjour, just slightly bigger than my own kitchen but impressive nonetheless. L’euphémisme du siècle. Oh, La Bonne Soupe restait un établissement au succès indéniable, Jasper n’avait pas à se plaindre mais Lizbeth et lui ne jouaient clairement pas dans la même cour. Sorry, I probably should’ve called, I, um, well. I wasn’t in the neighborhood but I had to drop by anyway. I, I kinda needed to see you? Yeah. Pour éviter de partir complètement en vrille mais il garda ce détail pour lui.

@ Lizbeth Walsh

Lizbeth Walsh
Messages : 919
Pseudo : harleen. / marion
Player's pronoun : elle
Rythme de rp : le week-end, 1 ou 2 la semaine.
Multinicks : uc --
Avatar : olsen. + lunpand (sign.) code/: nocreativejuiceleft gif/: lonelywolfgifs lyrics:/ ellahenderson & tom grennan
Trigger : sexual assault, child abuse.
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Age : trente-quatre ans. (20/02)
Nationality : américano-irlandaise
Origins : irlandaise, italienne.
Religion : atheist.
Status : single mom, in a relationship w/ Jasper
Orientation : bisexuelle.
Work : cheffe étoilée @ The Modern in MoMA.
Home adress : brooklyn
Communities : #cours de cuisine du samedi matin
#famille du Dawson circle
#the overkill
#the lift

Summary : Lizbeth est issue d'une famille de trois enfants, une soeur un peu plus âgé et un frère plus jeune qu'elle. La famille s'est étendue avec la fille de Lizbeth âgée de quatre ans, qu'elle a eu alors qu'elle était tout juste séparée du père de la petite. Cheffe étoilée dans le restaurant du Plaza Hotel, elle évolue dans un monde où le machisme est très présent et où elle compte bien remettre à leurs places les hommes qui pensent qu'elle n'a pas sa place dans "leur" cuisine. Très proche de sa famille elle ne supporte cependant pas réellement les crises existentielles de sa mère et la pression que ses parents mettent à son petit frère. Elle tente tant bien que mal de leur faire comprendre qu'il peut bien faire ce qu'il veut, tant qu'il est heureux, elle n'hésite pas à leur dire ce qu'elle pense. Et elle refuse catégoriquement que sa mère puisse garder sa fille de peur qu'elle ne veuille lui offrir une éducation à sa façon et Lizbeth préfère encore que son frère la garde, ou avoir recours à une nounou plutôt que de la laisser à sa mère ou même à son père.
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Lun 16 Aoû - 12:42
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Lizbeth prenait peu à peu ses marques dans son nouveau travail, bien que le rythme était tout aussi effréné qu’a l’hôtel Plaza, elle se complaisait dans l’idée qu’elle ne travaillait plus le soir et qu’elle pouvait assister au coucher de Roxanne qui ne cessait, depuis quelques jours, de la réclamer avant de dormir. Sa Roxanne avait tenu à tout prix à lui montrer ses nouveaux jouets que sa grand-mère lui avait acheté la veille, parce que Lizzie était rentré tard profitant d’une soirée entre collègues pour faire un peu plus amplement connaissance avec l’équipe qu’elle dirigeait mais aussi les serveurs qui eux, étaient dirigés par un maître d’hôtel qu’elle trouvait d’un snobisme déconcertant. Preuve en est, il n’avait pas accepté l’invitation à aller boire un verre à l’Overkill, prétextant devoir préparer le service du lendemain. Grand bien lui fasse, au moins, il n’avait pas cassé l’ambiance à tirer la gueule et a agir comme un pauvre idiot. Lizbeth admira avec un regard tendre sa fille qui avait aligné tout les jouets qu’elle avait eu, l’écouta expliquer chaque nom de chaque peluche et aussi le nom de ses poupées avant qu’elle ne soit interrompu par une sonnerie stridente qui rappela à Lizbeth qu’il était bien temps de laisser à Katie le soin de s’occuper de sa petite fille  I love you Mommy. prononça Roxanne entourant le cou de sa mère de ses bras d’enfant. I love you 3000, honey. répondit Lizbeth avant de voir que Katie avait préparé un porridge coloré pour Roxanne qui courra avec précipitation autour de la table de la cuisine, laissant le soin à la cheffe étoilée de s’éclipser sans qu’elle ne se mette à pleurer ni même à lui dire que son travail était nul et qu’elle lui manquait.

Le chemin se déroula sans encombres et sans problème sur la ligne, ni même sur le ferry si bien que Lizbeth arriva avec vingt minutes d’avance ce qui lui offrit la possibilité de se prendre un café à emporter juste à côté du musée dans ce café qu’elle appelait plus communément attrape touristes parce que le café coûtait un bras, mais elle le préférait encore à celui servi au musée qui coûtait aussi cher mais qui était bien moins bon. Son gobelet de café dans la main elle passa par la porte des employés avant de jeter ses affaires avec nonchalance dans son casier, une main qu’elle glissa le long de la photo de sa fille. Peut-être eu Katie avait senti que son cœur était gros à Lizbeth parce que son téléphone lui indiquait un message et c’était une photo de Roxanne, affublée de son ciré jaune qui était en train de nourrir les chevaux à proximité de chez elle. Elle entendit intérieurement sa fille qui réclamait à Katie d’aller nourrir les chevaux se moquant bien du temps affreux qui sévissait sur la ville le jour même. Elle secoua la tête avec légèreté pour se remettre les idées d’aplomb et s’échappa dans sa cuisine où elle commença à faire la liste des choses qui lui était nécessaire au bon fonctionnement du service pour le reste de la semaine, elle maudit l’ancien chef qui, visiblement, fut agacé d’avoir été congédié parce qu’il lui avait laissé des denrées périmées, si bien qu’un sentiment d’agacement la prit par surprise ce qui lui fit grincer des dents et finir son café d’une traite. Elle s’appliqua à noter convenablement ce qu’il lui fallait et dans les bonnes quantités avant d’entendre la porte qui menait a la cuisine, elle n’avait pas encore la prétention de dire que c’était sa cuisine, ne sachant pas vraiment pour combien de temps il désirerait qu’elle reste. Une part d’elle espérait qu’ils lui demanderaient de rester longtemps, mais elle n’était sûre de rien. Elle se tourna pour voir l’interlocuteur qui était caché par les hottes sophistiquées -fucking range hood qui lui avait valu une crise de nerf lors de son premier service avant qu’un commis ne lui explique qu’elles étaient capricieuses- et elle ne put s’empêcher de sourire. You see it, right ? I’m still impressed by the size of this kitchen honestly. prononça t-elle avec un sourire, balançant son gobelet de café dans la poubelle et se rapprochant de Jasper d’un pas feutré. No worries, the rest of the staff is coming in about one hour or so, so I’m all yours le rassura t-elle d’une voix posée avant de le prendre dans ses bras pour lui offrir une accolade, comme le genre d’accolade qu’elle fait aux personnes qu’elle côtoie depuis des années. Ça aurait pu être leurs cas si la vie n’avait pas décidé de leur mettre des bâtons dans les roues et de les séparer après leur adolescence. Tell me, why did you need me ? Everything is ok with, what’s her name ? Caroline ? Lizbeth fit preuve d’une importante concentration pour se souvenir du nom de la fille de son ancien voisin, elle avait bien du mal à retenir les prénoms des personnes mais les visages, il n’y avait aucun souci. You seem huffy Jaz -un surnom qu’elle n’avait pas utilisé depuis des années et ça lui semblait étranges de l’user de nouveau- tell what is this about. demanda t-elle de nouveau, posant sa main sur l’avant bras du blond, tout en cherchant son regard avec une tendresse qui n’appartenait qu’a elle.

@ Invité

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Lun 16 Aoû - 15:31
Il pouvait déjà visualiser l’expression ravie qui illuminerait le visage de sa mère si par hasard — comprendre, par malheur — elle apprenait que Lizbeth et lui avaient repris contact et, pire encore, qu’ils s’entendaient suffisamment bien pour qu’il s’autorise la liberté d’investir son lieu de travail sans prévenir. Il pouvait la voir, la lueur de joie pleine d’espoir resurgir après tant d’années. C’était l’une des raisons pour lesquelles il n’avait rien dit à ses parents sur le sujet, les autres étant toutes des explications plus ou moins polies de la distance qui s’était creusé entre Jasper et le reste de sa famille ces vingt dernières années. Ils ne se comprenaient plus, refusaient de se comprendre et chacun préférait rester campé sur ses positions, parfaitement conscient de leurs différences. Ça n’avait pas toujours été le cas mais après une dispute mémorable, deux ans après le départ de Ruth, et la menace, efficace mais sans doute cruelle, de garder Caroline loin de la maison familiale, Patrick et Jaclyn Halstead avaient appris à réfréner leur curiosité naturel et cet agaçant besoin de commenter tous les aspects de la vie de leur fils aîné. Truth be told, Jasper s’était senti vaguement coupable d’avoir utilisé sa fille à de telles fins mais force était d’admettre que les résultats obtenus avaient dépassé ses attentes. On ne mentionnait plus son ex à chaque occasion, ne faisait plus la moindre remarque ses affaires — par ailleurs florissantes, thank you very much — et plus personne n’avait tenté de recycler le running gag antique sur la fille Walsh. À vrai dire, avant qu’ils ne se retrouvent dans le même groupe Whatsapp, Jasper n’avait pas pensé à Lizbeth depuis plusieurs années — and yet here he was. Il ne manquait pourtant pas d’amis aux expériences variées, similaires à la sienne pour certain·e·s mais il y avait une certaine familiarité avec son amie d’enfance qu’il ne partageait avec personne d’autre, que rien, pas même les années de silence, ne semblait avoir fragilisé. Peut-être qu’il se faisait des idées, trouvant dans l’illusion le réconfort dont il avait désespérément besoin ces derniers temps. L’idée lui avait déjà traversé l’esprit d’ailleurs avant qu’il ne la balaye d’un revers de manche métaphorique. It wasn’t that deep anyway. Il n’y avait rien d’étrange à renouer des liens avec quelqu’un de son passé, bien au contraire. Après tout, malgré des chemins différents, ils partageaient plus d’un point commun qu’il aurait été idiot d’ignorer.

En l’occurrence, c’était précisément sur ces similarités que Jasper comptait, dans le besoin désespéré d’une dose de sagesse dont il manquait cruellement. Ou, du moins, d’un peu de courage et d’inspiration pour affronter la discussion capitale qui l’attendait au bout du chemin en apparence sans obstacle qu’avait été cette journée dans sa tête au réveil. À l’heure actuelle, sa matinée n’avait plus rien d’une promenade de santé, plutôt d’une randonnée aux allures de parcours du combattant dans laquelle il s’était engagé avec une paire de chaussons et une bouteille d’eau à moitié vide. Le sourire de Lizbeth le rassura légèrement néanmoins et il le lui rendit, soulagé que sa visite impromptue ne semble pas la déranger plus que ça. En d’autres circonstances, Jasper ne se serait très certainement pas permis de débarquer sans prévenir, détestant lui-même être dérangé sans sommation, surtout au travail. Il eut une seconde d’arrêt devant la formulation, se demandant si il avait vraiment l’air si désespéré que ça ou si il était dans ses habitudes de se consacrer toute entière à ses visiteurs — un peu des deux, peut-être — avant d’accepter l’étreinte offerte. Rien d’étrange, en théorie. Il était tout aussi tactile, sinon plus, avec ses amis les plus proches mais Lizbeth n’en faisait pas partie. Pas vraiment. Pas encore ? Eh, semantics. Ils cumulaient sans doute suffisamment d’années d’amitié — or at the very least, of mutually acknowledging each other’s existence — au compteur pour donner à un tel geste un certain naturel. Again, not that deep. Caroline, yes, fit-il, vaguement soulagé qu’elle le mène sur un terrain connu, si miné était-il. She’s fine, she’s with Caleb’s wife. Widow. Caleb’s widow, répéta-t-il, s’éclaircissant la gorge avec un froncement de sourcils. Le terme était encore étrange, désagréable sur sa langue, lourd d’un sens qu’il refusait d’accepter, même un an après. Le contact de la main de Lizbeth sur son bras l’empêcha de s’abandonner trop longtemps au fil de ses pensées et il tâcha de se détendre, aidé sans très bien comprendre pourquoi par sa proximité. À moins que ce fut le surnom d’enfance qui lui échappa. Il ne se souvenait pas de l’avoir entendu dans la bouche de qui que ce soit depuis qu’il avait quitté Dawson Circle. I’m not huffy, répliqua-t-il un peu brusquement. He was not. Really. No, he was a grown man freaking out over the cold logic of his six years old daughter. So maybe he was. I’m just- Il s’interrompit, se pinçant l’arrête du nez avec un soupir. I just had to listen to my daughter talk about her mother and try to insert herself in my love life in the same breath. And I just stood there, with no idea what to tell her. Les mots like an idiot restèrent coincés au fond de sa gorge. Il se secoua, captant le regard de Lizbeth. She wasn’t even asking for her mom. To see her or, I don’t know, reconnect in some way. That, I would’ve expected, continua-t-il avec un bref geste de la main fendant l’air pour appuyer son propos, but she actually wants Ruth to surrender her parental rights. Well, she didn’t say so in so many words, she’s a kid, got no idea how the law actually works, obviously and thank God for that, but that was the idea. For when, you know, I start dating again and get her another parent. It’s literally a matter of when in her mind, not if. And yes, before you ask, she also made a suggestion on who she thinks is best for the job. Il y avait une blague ou deux à faire sur le fait qu’elle ait choisi Leone, of all people, mais Jasper n’avait pas encore suffisamment de recul pour en rire. She’s six, for God’s sake, she shouldn’t be so practical about any of it. Or that invested in my love life. Well, the lack thereof, really, ajouta-t-il après une seconde. Un doux euphémisme, quand on y réfléchissait deux minutes. Il avait passé la grande majorité de sa vie d’adulte avec la même personne, n’en avait fréquenté qu’une autre et s’était, depuis, entièrement consacré à sa fille et à son job. Sorry for dumping all of this on you, I- I truly didn’t know who else to turn to, avoua-t-il piteusement avec une vague grimace, conscient que s’il y avait une limite à ne pas dépasser en matière de vieilles amitiés comme la leur ravivées par un concours de circonstances, il l’avait probablement franchi avec une telle confession.

@ Lizbeth Walsh

Lizbeth Walsh
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Summary : Lizbeth est issue d'une famille de trois enfants, une soeur un peu plus âgé et un frère plus jeune qu'elle. La famille s'est étendue avec la fille de Lizbeth âgée de quatre ans, qu'elle a eu alors qu'elle était tout juste séparée du père de la petite. Cheffe étoilée dans le restaurant du Plaza Hotel, elle évolue dans un monde où le machisme est très présent et où elle compte bien remettre à leurs places les hommes qui pensent qu'elle n'a pas sa place dans "leur" cuisine. Très proche de sa famille elle ne supporte cependant pas réellement les crises existentielles de sa mère et la pression que ses parents mettent à son petit frère. Elle tente tant bien que mal de leur faire comprendre qu'il peut bien faire ce qu'il veut, tant qu'il est heureux, elle n'hésite pas à leur dire ce qu'elle pense. Et elle refuse catégoriquement que sa mère puisse garder sa fille de peur qu'elle ne veuille lui offrir une éducation à sa façon et Lizbeth préfère encore que son frère la garde, ou avoir recours à une nounou plutôt que de la laisser à sa mère ou même à son père.
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Mer 18 Aoû - 20:59

Lizbeth s’étonna presque de le voir dans sa cuisine. Elle s’étonna un instant et puis, finalement, elle s’acclimata au fait qu’il était là, réellement. Des souvenirs qui lui revenaient rapidement en mémoire, comme ces fois où ils refaisaient le monde sur le toit, à la seule lueur des étoiles alors qu’ils étaient des gamins. Elle se souvint aussi de la dispute qui avait suivi parce qu’ils avaient été, soi disant, inconscient, Lizbeth n’avait pas pu s’empêcher de rire ce soir-là, face au visage désabusé de sa mère et de son père, surtout sa mère qui agit avec son exagération habituelle. Les images revinrent plus virulentes que jamais, et il fallut quelques secondes à la blonde pour qu’elle se re-concentre dans cette conversation. Elle se souvint rapidement de leurs visages désabusés quand leurs parents ne cessaient -pensant naïvement que ça allait marcher- qu’ils allaient qu’ils se marient. Bien évidemment que non, ils n’allaient pas se marier l’un avec l’autre, ils étaient ami.e.s et rien de plus. Lizbeth avait toujours été là pour Jasper et malgré le fait que le temps décida de les faire prendre un chemin différent il y a quelques années, Lizbeth mit, il y a des années, un point d’honneur à être là pour ceux qui avaient ou qui comptent pour elle, Jasper était l’une de ces personnes, alors bien évidemment qu’elle allait l’aider à trouver une solution à son problème qui semblait vraiment l’agacer. Le sourire de Jasper gonfla son coeur d’une sensation qui lui avait manqué et elle l’écoutait, avec intérêt, pour imprimer toutes les informations, pour ne pas omettre quelque chose. Et le mot widow percuta ses oreilles, si bien qu’un frisson parcourut son échine et elle cligna rapidement des yeux « Caleb wh- Caleb what ? » demanda t-elle, se reculant un instant pour prendre appui sur le plan de travail. Elle n’avait pas eu vent de cette information et ce serait mentir que de dire que ça ne lui fit rien. « Caleb is - ? » Elle ne parvint pas à finir la phrase et elle se sentit tout d’un coup, assommée par une force certaine. Caleb, celui qui construisait leurs cabanes à l’époque, qui se prenait pour un pirate. Elle souffla un instant pour reprendre une constance et laissa de nouveau sa concentration associer les paroles de Jasper à sa voix pour ne pas se laisser submerger par les sentiments. Une moue fendit son visage à la contradiction du brun et elle le regarda, comme pour l’encourager, comme pour lui dire que tout irait bien après ses confessions. Elle ne s’attendait pas à cela, les mots qui fendait dans l’air, elle imagina non sans mal Caroline qu’elle avait aperçu une ou deux fois lors d’un playdate organisée par le biais du groupe des single parents, qui s’exprimait avec tant de force que ça la fit sourire. Elle se revoyait aussi, à voir Ruth -qu’elle n’avait pas aimé lors de leur première rencontre, let’s be honest- et à tenter d’être sympathique et avenante mais elle se souvint aussi de la façon qu’elle avait eu de la regarder, et Lizbeth sentit une once de colère qui montait en elle, si bien qu’elle fut obligée de secouer la tête pour revenir sur terre -ou plutôt dans sa cuisine- quand Jasper eut fini de parler.

« As you said, she’s six Jaz. Maybe she didn’t mean it. » commença t-elle avec tant de mots qui fusaient dans son esprit qu’elle se demanda comment elle allait faire pour mettre en ordre ses pensées. Puis les excuses revinrent en mémoire et Lizzie s’approcha de lui en le regardant, son regard qui se plantait dans celui de Jasper sans ménagement « I can be the one, if you want to. » prononça t-elle avant de se rattraper « The one who listen, I mean. » Parce qu’elle ne voulait pas qu’il s’imagine des choses, qu’il s’imagine qu’elle le draguait ou autre. Ce n’était pas son idée, ni même son intention. Elle reprit le cours de ses idées en s’humidifiant les lèvres et elle se dirigea vers la machine à café et après l’acceptation de Jasper fit deux cafés pour gagner un peu de temps. Elle s’approcha alors de lui et déposa la tasse sur le plan de travail, un sachet de sucre et une cuillère en plus avant de reprendre son laïus « I think that Caroline is a smart kid, to be honest. And maybe, it’s- it’s a way to tell you that you should date again. Even if the subject was a bit… hard for you to hear because it was unrealistic, perhaps it’s her way to make you understand ? And don’t be a liar, pretty sure you make loads of people dizzy. » Elle ria un peu avant de prendre une gorgée de café, elle fit craquer sa nuque et elle se demanda un instant ce qui se passerait si jamais, un jour, Roxanne vint à lui parler de tout cela. « But I understand what you feel, I don’t know how Roxanne will react if one day I’ll be back on dating game again and I’m a bit anxious about that. » Elle haussa les épaules avant de boire de nouveau une gorgée de café « And if- if you allow someone to talk to her ? I mean, a friend or I don’t know. To let her express her feelings about your dating life, her mom, stuff like that ? » Une idée qui la traversa juste comme ça, mais peut-être qu’elle se confierait mieux, peut-être qu’elle serait plus à même de comprendre quand quelqu’un d’autre que la personne qu’elle côtoie chaque jour lui explique. Au fond, Lizbeth voulait juste qu’il aille bien, qu’il aille tout simplement et que les pensées soient un peu moins perturbées que quand il est entré dans sa cuisine.

@ Invité

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Mer 18 Aoû - 23:59
Il ne lui était pas venu à l’idée que Lizbeth ignore le décès de son frère, vraiment pas. Sa disparition avait pris tant d’importance dans sa propre vie et celles de ses proches qu’il oubliait, parfois, qu’il n’en allait pas de même pour tout le monde. Que les gens qui existaient en périphérie de son existence et de celle de sa famille n’avaient pas vu leur quotidien brutalement mis en pause. Naïvement étonné par la réaction de la jeune femme, il la regarda d’abord sans comprendre les questions qu’elle ne finissait pas. Caleb what? Où voulait-elle en venir ? Jasper fronça les sourcils, les yeux rivés sur elle, attendant une suite que son cerveau finit par suggérer. Elle ne savait pas. Elle ne savait pas. La réalisation déforma un instant son visage, ses lèvres s’arrondissant sur un O de surprise, et il détourna les yeux, la mâchoire serrée. Le triste avantage d’être majoritairement entouré de personnes qui, elles, savaient, c’est qu’il pouvait aisément se complaire dans le déni et éviter d’aborder le sujet trop en profondeur. On évoquait Caleb sans le nommer, détournait la conversation quand il était question de fratrie, évitait d’évoquer le moindre problème cardiaque. On l’entourait de douceur et d’attention, peut-être un peu trop, et il pouvait changer de sujet sans se sentir coupable. Difficile à faire avec quelqu’un à qui il avait appris la nouvelle. Passed away, yes, parvint-il à articuler, croisant les bras, tant dans l’espoir de dissimuler son trouble que de protéger son cœur qui, fatalement, se serra en une torsion douloureuse. Sorry, I thought you knew. I don’t remember the funeral all that much, I figured your parents were there. Entre les proches de Caleb, leur propre famille étendue, les amis, les collègues et les autres, Jasper avait serré plus d’une main et acccepté plus d’une accolade sans en noter l’origine. La présence de Caroline l’avait gardé alerte, la nécessité de l’avoir toujours dans son champ de vision devenu un réflexe au fil des ans, mais il n’avait pas prêté plus attention que ça aux visages compatissants et aux mots plein de sollicitude.

Caroline, toujours son sujet de prédilection. De complainte parfois, comme ce matin. Il avait souvent l’impression d’en faire trop, de n’avoir rien d’autre à dire que tout le bien qu’il pensait de sa fille et l’affection qu’il pouvait lui porter. Son groupe d’amis s’en amusait régulièrement, sans méchanceté certes mais c’était suffisamment pour l’amener à se poser certaines questions et à prendre un peu de recul sur l’attitude qu’il pouvait avoir, une fois qu’elle n’était plus dans les parages. Ses premières sorties sans elle, après sa naissance — bien après sa naissance, faire confiance à qui que ce soit pour la garder s’était révélé être un exercice particulièrement compliqué — avaient été pour le moins difficiles et un rien humiliantes. Pendant un temps, il avait cru nécessaire de se défaire de sa casquette de père célibataire, craignant de n’avoir d’autre sujet de conversation que les couches et les nuits qu’elle ne faisait pas encore d’une seule traite. La peur de déranger et d’ennuyer ses camarades avait fini par s’estomper, gommé par la fierté de voir la gamine grandir et s’épanouir. Cela dit, il aurait bien volontiers attendu quelques années pour le type d’épanouissement dont elle avait fait preuve ce matin. Oh, she meant it, répliqua-t-il vertement sans pouvoir s’en empêcher. Il se tut cependant avant de se lancer dans une explication passionnée — et certainement biaisée, même si il refusait de l’admettre — sur la maturité de Caroline, laquelle prenait ses conseils un peu trop à cœur, notamment en matière d’honnêteté. Et, certes, entendre sa fille de six ans lui parler de sa vie amoureuse et émettre ses propres recommandations n’était pas exactement l’expérience la plus facile qui soit mais il finirait sans doute par en tirer une certaine fierté. Plus tard, quand il ne serait pas trop occupé à retourner ses déclarations dans tous les sens tout en évitant de paniquer.

Les mots de Lizbeth tintèrent dans ses oreilles un instant et il ne put réprimer un bref sourire, ravalant toutefois le I bet our parents would love that qui lui montait aux lèvres. C’était idiot et certainement paradoxal qu’il en vienne, après toutes ces années, à répéter une blague qui l’avait tant agacé pendant la première partie de sa vie. Mieux valait ne pas s’attarder sur une formulation qui, somme toute, restait tout à fait innocente. Cela dit, elle avait sans doute capté le potentiel double sens. Sinon pourquoi se corriger ? Jasper accepta donc le café d’un bref hochement de tête, ne se faisant pas suffisamment confiance pour ouvrir la bouche sans dire quelque chose qu’il pourrait hypothétiquement regretter. Retrouver Lizbeth au hasard d’une association avait été une surprise, certes, mais le bon genre de surprises. Et si ils s’accordaient, fut un temps, pour offrir aux allusions peu subtiles de leurs parents des mines écœurées, voire horrifiées, rien ne laissait supposer qu’ils partageraient le même avis amusé aujourd’hui. Il avait beau avoir l’impression de la connaître, elle n’était plus la gamine avec laquelle il se chamaillait constamment étant gamin. Mieux valait donc éviter les suppositions et les situations potentiellement embarrassantes, du moins si il espérait entretenir la nouvelle amitié naissante qu’ils partageaient.

Lorsqu’elle déposa son café sur le plan de travail, il avait recouvré une partie de son calme. Était prêt, même, à recevoir un avis extérieur sur les récentes réflexions de Caroline, si désagréable pouvait-il être. Techniquement, il aurait pu finir par se rassurer tout seul en se répétant suffisamment que ça n’était pas si dramatique, qu’il était même naturel que sa fille en vielle à un tel raisonnement. Peut-être. Mais il y avait, derrière cette angoisse impuissante, un manque de confiance latent qui surgissait de temps à autre sans prévenir. Il ne s’était pas préparé à affronter la paternité en solitaire, pas plus qu’il n’avait imaginé vivre un jour sans Ruth. Il n’avait pas eu le choix et le changement avait été pour le moins brutal. Envisager de bouleverser l’équilibre tout relatif qu’il avait réussi à construire jour après jour depuis le départ de sa compagne lui paraissait tout bonnement impossible, une certitude renforcée par l’échec de sa relation avec Leone. Ce n’était pas la rencontre en soi, le véritable défi, non, et il ne put retenir un rictus amer devant le compliment offert par Lizbeth. C’était la suite, le reste, le problème. Il avait passé treize ans de sa vie avec la même personne pour finalement voir tous ses projets d’avenir s’effondrer comme un château de cartes et il n’était pas certain d’être encore capable d’accorder autant de confiance à qui que ce soit, surtout pas sur les conseils de sa fille. Thanks. I don’t know about making anyone dizzy but I’ve been told I’m quite hot on occasions, yes, admit-il avec un haussement d’épaules et un sourire un rien forcé qui passerait sans doute pour de la suffisance — not that he cared. Il attrapa la tasse de café pour la porter à ses lèvres, une vague de soulagement détendant ses épaules devant l’aveu de Lizbeth. Il avait conscience, dans une certaine mesure, qu’il n’était certainement pas le seul parent célibataire à avoir pareilles considérations mais il était un peu délicat d’aborder le sujet. Il s’imaginait mal ouvrir une telle conversation sur le groupe Whatsapp — avec Eva peut-être et encore. I don’t have any communication issue with my daughter, I don’t need anyone to have that talk with her in my name, fit-il par-dessus son café, les sourcils froncés. But this isn’t something I should be discussing with her. There’s no dating life to talk about anyway, I don’t date. Si on mettait de côté cette tentative ratée d’il y a trois ans. Well, I did, it didn’t work out. Not that she knows about it. I don’t… I don’t think it’s about me dating anyone anyway. More about her needing… I don’t know, more? Someone else? Il reposa la tasse sans en avoir pris la moindre gorgée, croisant à nouveau les bras avec un soupir résigné. She’s not blind, she knows most of her classmates have two parents. And I’ve never lied to her, she knows she got a mother and she knows why Ruth left but it’s never been a problem until now. It never felt like… like I wasn’t enough, you know? I’m not saying I’m the perfect father but what I lack, I try to find somewhere else, be it with friends or, I don’t know, books or the Internet. Or, God forbid, his own mother. But this, her implying she wants, needs another parent? Il s’interrompit en secouant la tête, une main glissant pour reprendre le café qui finit par brûler sa gorge un instant. Il le reposa sans ménagement, grimaçant devant le bruit de la porcelaine qui s’entrechoque. It’s something I can’t give her. I can’t, Liz, it’s just… Nouveau soupir, front plissé, les yeux clos sur un début de migraine qui le fatiguait d’avance. Après un instant de silence, il se redressa, ses doigts trouvant le rebord du plan de travail contre lequel il était appuyé. Il trouva le regard de la jeune femme avec un sourire triste. It’s the one thing I don’t think I can provide. I’m not… I’m not ready for that. I’m not sure I’m ever gonna be ready for that. To trust someone else after Ruth? Not only with my own heart but Caroline’s? Jasper secoua la tête doucement. Did you ever, you know? Was there someone after Roxanne’s father? s’enquit-il, un rien gêné par sa propre curiosité. Ils s’étaient perdus de vue, certes, et il avait sa part de responsabilité là-dedans. Il semblait un peu déplacé de poser la moindre question aujourd’hui, surtout sur pareil sujet mais d’un autre côté, il se souvenait suffisamment de leurs après-midis passés ensemble, des décennies plus tôt, pour savoir qu’elle n’aurait guère de mal à l’envoyer paître si il dépassait une certaine limite. You got a type my boy, crut-il entendre son père dire, dans un recoin de sa tête — and, yes, maybe.

@ Lizbeth Walsh

Lizbeth Walsh
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Nationality : américano-irlandaise
Origins : irlandaise, italienne.
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Communities : #cours de cuisine du samedi matin
#famille du Dawson circle
#the overkill
#the lift

Summary : Lizbeth est issue d'une famille de trois enfants, une soeur un peu plus âgé et un frère plus jeune qu'elle. La famille s'est étendue avec la fille de Lizbeth âgée de quatre ans, qu'elle a eu alors qu'elle était tout juste séparée du père de la petite. Cheffe étoilée dans le restaurant du Plaza Hotel, elle évolue dans un monde où le machisme est très présent et où elle compte bien remettre à leurs places les hommes qui pensent qu'elle n'a pas sa place dans "leur" cuisine. Très proche de sa famille elle ne supporte cependant pas réellement les crises existentielles de sa mère et la pression que ses parents mettent à son petit frère. Elle tente tant bien que mal de leur faire comprendre qu'il peut bien faire ce qu'il veut, tant qu'il est heureux, elle n'hésite pas à leur dire ce qu'elle pense. Et elle refuse catégoriquement que sa mère puisse garder sa fille de peur qu'elle ne veuille lui offrir une éducation à sa façon et Lizbeth préfère encore que son frère la garde, ou avoir recours à une nounou plutôt que de la laisser à sa mère ou même à son père.
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Mar 24 Aoû - 22:31

Elle ne savait pas vraiment comment réagir Lizbeth, mais au fond d’elle, l’annonce de la mort de Caleb lui procura une sensation qu’elle n’imaginait pas. Elle avait tant de souvenirs qui lui revenaient en mémoire, plus virulents les uns que les autres, et surtout, elle n’avait pas été là. Pas été là pour les Halstead au moment des funérailles, mais surtout, elle n’avait pas été là pour Jasper, et c’était ça, qui lui faisait le plus de mal, ne pas avoir été là pour quelqu’un qui avait tant compté pour elle à l’époque. Comme si lorsqu’ils avaient prit des chemins différents -but not really-, ils s’étaient séparés sous tout les points de vue, et elle s’en voulait, intérieurement de ne pas avoir été foutu de voir que Caleb était décédé, elle aurait pu le savoir, elle aurait pu vouloir savoir. Mais rien, jamais rien n’avait filtré des lèvres de sa mère, qui était Ô combien pénible mais qui n’avait pas cru bon de la prévenir que Caleb n’était plus là. Les mots fut durs à entendre, et à assimiler, la boule qui ne cessa de gonfler au fond de sa gorge, les yeux qui commencèrent à lui piquer sérieusement, Lizbeth tenta vainement de dresser un mur entre ce qu’elle ressentait et ce qu’elle voulait laisser paraître. Mais c’était compliqué. I- articula t-elle vainement sans parvenir à finir sa phrase. I- Didn’t- I didn’t know, I’m sorry I should have been there. For you, for your parents, for- Quelle connerie. Elle malmena son coeur avec tant de véhémence que les mots lui manquèrent et c’était compliqué de réussir à se frayer un chemin parmi les pensées toutes plus douloureuses les unes que les autres, elle aimerait le prendre dans ses bras et lui dire que tout irait bien, mais elle se douta que c’était ce qu’on ne cessait de lui répéter et elle ne voulait pas être comme une de ses personnes qui disent des choses bateaux, des choses que l’on entend tout le temps durant des périodes comme celle-ci.

Fort heureusement pour elle et pour son esprit, Jasper décida de changer de sujet, et Lizbeth l’en remercia silencieusement, même si le sujet qui arrivait semblait tourmenté le blond face à elle, Lizbeth l’écouta avec toute l’attention qu’il méritait, celle qu’elle ne lui avait pas donné quand il était dans la douloureuse phase du deuil alors elle sera là, pour toutes les autres étapes, douloureuses ou non, elle s’en fait la promesse silencieuse. Une promesse qu’elle gardera bien dans un coin de sa tête et de son coeur. Parce qu’elle est comme ça Lizbeth, elle s’en veut régulièrement de ne pas être là pour les autres et quand elle le fait, elle tient sa promesse. Did she ? Demanda Lizbeth, d’une voix douce. Elle ne voulait pas mettre en cause la véracité des propos de son ami, et elle imagina facilement la scène, ce qui lui tira un sourire, ni mesquin, ni moqueur mais un sourire doux qui en disait long sur ce qu’elle pensait de la petite blonde. Un café aidera sûrement à y voir plus clair et Lizbeth pourra certainement mieux trouver des solutions au problème de Jasper avec une dose de caféine assez élevée dans le sang, plutôt que sans rien du tout. Elle se prit à sourire face au sourire de Jasper et continua sans l’interrompre de l’écouter. Elle se demanda, au fur et à mesure que les mots filtraient ses lèvres, si elle arrivait à le réconforter, ou même à un tant soi peu le rassurer. Parce qu’elle n’avait pas le mode d’emploi et elle n’avait jamais eu à faire face à ce genre de situation, thanks god. Elle ria à la remarque de Jasper et hocha légèrement la tête, signe silencieux qu’elle était plutôt d’accord avec lui. Elle imagina la réaction de sa mère si elle les voyait, là, tout les deux, à agir comme si un voyage ne les avait pas séparer et elle garda pour elle son commentaire, pour ne pas passer pour quelqu’un qui en profite, pour ne pas passer pour quelqu’un qui veut tirer profit de cette conversation, le moment n’était pas aux compliments. Bien que cela pouvait faire du bien à l’égo et au coeur, elle décida de garder les compliments pour plus tard, si jamais elle en avait une nouvelle fois l’occasion.

Les mots de Jasper la heurtèrent d’une façon qu’elle n’imagina pas et elle s’humidifia les lèvres face à tant de questionnements de la part de son interlocuteur, elle prit une gorgée de café et souffla un instant avant de se rapprocher encore de lui, elle avait ce besoin d’être tactile, et d’être proche de lui, pour le rassurer par la gestuelle plus que par les mots, elle déposa une main délicate sur son avant-bras qu’elle caressa du bout du pouce. Jaz… murmura t-elle, en le regardant, ses deux mains qui entourèrent le visage de son interlocuteur alors qu’elle chercha son regard, tentant malhabilement de capter son regard pour lui faire comprendre, si les mots étaient maladroits, ce qu’elle pensait. You are enough. Commença t-elle, avant de souffler, ses deux mains toujours sur les joues de Jasper. You don’t have to find someone else, nor trust someone else, you are here for her, she’s a smart kid, she’ll understand. She’ll understand that someone else will come into your life when you’ll be ready Parce que tout était une question d’être prêt ou non. Elle se recula doucement, et garda le contact un instant, contre sa joue, dans son regard. Et elle secoua la tête quand la question sur sa propre dating life arriva sur le tapis. Un sourire gêné tordit ses lèvres et elle souffla discrètement Nope, there wasn’t anybody in my life since Roxanne’s birth. I did not- I did not want someone to come in her life. I did not want someone to come and go in her life like they were in a restaurant or in a fudging grab and go shop. Ajouta t-elle, avec une telle impertinence qu’elle se demanda au fond d’elle-même si elle n’allait pas l’effrayer. I feel like- I feel like we’re similar. Souffla t-elle, Like, we don’t want anyone to hurt the love of our lives. And it’s honorable. Elle finit par se reculer totalement pour prendre une gorgée de son café, qu’elle finit d’une traite avant de le regarder But, when you’ll be ready, you’ll feel it. You’ll feel that it’s the good time. It takes time to trust, it takes time to get back in the dating game. It takes time for everything and it’s normal. I’m not ready to go back on the dating game, and I’m not sure I’ll be ready one day. Because I put all my love on my daughter and even if I have a whole room to love someone else, I think I didn’t find the one but it’ll probably come. One day. Or my mom is gonna do what she loves to do, introduce me to some of her friend’s son and I’ll be like always, disgusted and tired of her behavior. Conclua t-elle avec un petit rire qui filtra ses lèvres avant qu’elle n’hausse les épaules. But I’m glad that you trust me enough to come and talk to me. I missed that. Sincerely.

@ Invité

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Jeu 17 Mar - 20:49
yeah, i just needed company now. yah, i just needed someone around, yeah, i don't care what song that we play or mess that we make, just company now (comfort crowd)

Les condoléances et autres jolies formules destinées à combler le vide creusé par le deuil avaient fini par perdre leur sens au fil du temps. Dans la bouche de Lizbeth, en revanche, ces mots-là avaient une sonorité différente. Ou peut-être s'agissait-il d'une réelle importance, une intention sincère teintée d'un chagrin que Jasper savait vrai. Plutôt que d'accepter docilement, il s'efforça de lui sourire, le geste plus facile qu'il ne l'aurait imaginé. Presque un soulagement au milieu de toute cette peine dont il ne savait toujours pas quoi faire. Le temps, qu'on ne cessait de lui rabâcher, rien d'autre que le temps pour panser des plaies qui, fatalement, laisseraient des marques durables. Ce type de réflexions, généralement suivi par une anecdote quelconque sur son frère et une banale expression de sympathie, mettait à rude épreuve son savoir-vivre et son self-control, éclater de rire ou lever les yeux n'étant, évidemment, pas des réactions appropriées. Rationnellement, Jasper comprenait ce besoin de répéter des politesses et s'il n'était pas insensible à l'empathie d'autrui, il était souvent tentant de s'autoriser un accès de cynisme — mais pas ici, pas maintenant. Parce que le choc de Lizbeth et sa peine étaient on ne peut plus authentiques, parce qu'elle ne cherchait pas à se plier aux règles de la bienséance avec des faux-semblants. Parce que malgré la sévérité du sujet, elle restait honnête.

L'honnêteté. C'était ça qui l'avait attiré chez Ruth, en premier lieu. Enfin, ça et une délicieuse tendance à s'attaquer à n'importe qui osant proférer des absurdités en sa présence. Jasper avait toujours manqué d'un peu de la première là où ça comptait et passé ses années lycée à s'adonner à la seconde, conforté par une éducation vieux-jeu et étriqué dont il n'avait découvert les lacunes que bien plus tard. Bien sûr, Lizbeth était très différente de Ruth et, à bien y réfléchir, il n'était pas certain de savoir pourquoi ni comment la comparaison s'était imposée à lui. C'était une route sur laquelle il valait mieux ne pas s'aventurer, même mentalement, et surtout pas après la moitié de conversation qu'il avait eu un peu plus tôt avec sa fille. Yeah, she really did, confirma-t-il avec l'ombre d'un sourire avant de se laisser à plus de confidences qu'il n'avait le souvenir d'en avoir fait récemment. Oh, il ne ratait jamais une occasion d'évoquer Caroline et ses divers exploits et aventures. S'épancher sur son quotidien de père célibataire, en revanche, n'arrivait pas aussi souvent. Et admettre ses fautes ? Encore moins.

Au contact de la main de Lizbeth sur son bras, il réalisa qu'il tremblait légèrement et s'éclaircit la gorge, cherchant tant bien que mal à retrouver un semblant de dignité. Le temps d'une seconde ou deux, il songea à ravaler ses doutes et ses questions, le vieil archétype de l'homme fort et impassible inculqué par ses parents toujours tapi dans un coin de sa psyché. Il n'en fit rien cependant, plus distrait par la proximité de son amie d'enfance que mû par le désir de dompter d'anciens réflexes toxiques. Pourtant d'un naturel attentif, Jasper avait oublié la dernière fois qu'il s'était montré si sensible à la peau de quelqu'un d'autre. Il n'avait pas spécialement le temps ni l'envie d'en apprécier la chaleur lorsqu'il échangeait des poignées de mains avec des collaborateurs ou jouait des coudes en cuisine avec son sous-chef ou, God forbid, un commis maladroit. En vérité, il ne se souvenait pas du dernier geste de tendresse qu'il avait pu recevoir, Caroline exceptée. Du haut de ses six ans, sa fille clamait haut et fort son indépendance, certes, mais ça ne l'empêchait pas de se percher sur ses genoux ou de creuser sa place à ses côtés sur le canapé, des habitudes qu'il espérait sincèrement la voir garder encore quelques années. Ces instants de douceur, partagés en aparté du reste du monde, lui étaient tant précieux que nécessaires, l'assurance que malgré des journées bien remplies, les petits tracas survenant souvent sans prévenir et l'absence parfois pesante de Ruth, Caroline n'était pas à cours d'affection. Lui non plus, du moins se plaisait-il à le penser mais à la manière dont ses épaules se raidirent lorsque les mains de Lizbeth glissèrent sur ses joues, peut-être fallait-il reconsidérer la question. Et il détestait ça, vraiment, l'idée que sa paternité et la petite famille qu'ils formaient, Caroline et lui, ne suffisent pas à son bonheur. C'était plus insupportable encore que d'admettre qu'il n'était pas tout à fait le parent que sa gamine méritait. L'instinct voulait qu'il se dérobe, parce qu'il y avait quelque chose de dérangeant dans cette caresse, si innocente était-elle. De l'eau avait coulé sous les ponts depuis le départ de Ruth mais Jasper avait encore du mal à effacer la culpabilité qui accompagnait la moindre once d'intimité avec qui que ce soit d'autre. Un mélange de loyauté mal placée et un refus inavoué de passer à autre chose qui lui avait déjà joué plus d'un tour. Toutefois, Lizbeth n'était pas un coup d'un soir occasionnel et encore moins ses fréquentations plus sérieuses, quoi que dénuées de toute forme de réel engagement. Jasper pouvait se permettre de merder avec eux et de s'en remettre, as awkward it could be. Avec eux, Jasper ne partageait qu'une infime partie de lui-même et de son temps. And maybe it was the stress and the general lack of sleep but it felt like he'd just shared a part of his soul, exposing his failure like he just did.

Accroché à son regard, il parvint doucement à repousser les restes d'une culpabilité qui n'avait plus lieu d'être pour se concentrer sur l'instant présent. Enfin, presque. Focalisé qu'il était sur les doigts qui supportaient ses pommettes, aussi délicats qu'inattendus, il en avait presque oublié d'écouter, pourtant bercé par la voix de Lizbeth. Il s'éclaircit la gorge lorsqu'elle recula finalement, notant non sans surprise que le mouvement s'accompagnait d'une pointe de déception, et s'efforça de retrouver le fil de leur conversation. Kids, parenting, yeah, right. He could do this. Be normal, be a friend and stop comparing his ex to his childhood friend and how very different their touches were and — get a grip, old man. Il s'était pointé comme une fleur pour quérir un peu d'aide, quelques minutes de soutien dans une journée qui avait décidément bien mal commencé, pas se laisser aller à des considérations bien loin d'être amicales. Un sourire étira ses lèvres au son de son rire, rafraîchissant et, peut-être, un rien gêné. La sensation était familière mais Jasper n'était pas certain de pouvoir s'exprimer sur le sujet. Comment dire à quelqu'un rencontré dans une autre vie qu'on avait l'impression de ne l'avoir jamais vraiment quitté ? Bien sûr qu'ils s'étaient perdus de vue, qu'ils ne se connaissaient pas aussi bien que quinze, vingt ans plus tôt mais Jasper était intimement convaincu qu'il n'aurait pas été capable d'avoir pareille conversation avec qui que ce soit d'autre, pas même les membres des NYC Single Parents qui s'étaient pourtant révélés être de précieux conseils depuis la naissance de Caroline. Thank you, murmura-t-il finalement, le sourire plus assuré, délesté d'un poids que sa fille avait lâché sur ses épaules plus tôt dans la matinée. Il se pencha pour effleurer son bras, pâle écho de son étreinte précédente, et battit en retraite bien vite. No need to let his hands wander. It was not ok, not in the least — but that didn't stop his brain from certain thoughts. Innocent, all of them. Mostly. Friendly? Maybe not so much. It can't be easy, reprit-il rapidement pour se distraire, [colo=#8A33FF]talking about this, I mean, I know it's not. It's easier to pretend, you know? Pretend dating and relationships aren't something we think about as parents, even though it's, well. A conscious choice.[/color] Honorable, il n'en était pas si sûr. Égoïste ? Peut-être. Il n'était pas prêt à partager Caroline. Pas avec Ruth, partie sans se retourner, ni avec qui que ce soit d'autre. I agree, by the way. It feels similar, or rather, this, d'un bref mouvement de poignet, il les désigna tour à tour, this feels familiar. I mean, we're much older than we were back in the day but still, it's good. Great, actually, I'm so glad Caroline drove me crazy this morning, I'm not sure I would've found the courage to come otherwise, avoua-t-il très vite. Trop, peut-être. Well, too late to take it back. Et, après tout, si il avait appris quelque chose de Ruth et de la majeure partie de sa vie d'adulte, c'était bien qu'il n'y avait rien de mal à exprimer ses émotions. La plupart du temps. Quand il ne s'agissait pas de ses responsabilités de père. Whatever. I wouldn't- I can't talk like that with, well, most people. I mean, it's not that easy. Could be the coffee, ajouta-t-il après une seconde avec un regard pour la tasse qu'il avait abandonné. Actually, I do make a great cup too. You get any off-day in that fancy joint? You could come over with your girl sometime, might be nice for the kids. Caroline is usually well-behaved when she's not snooping in my office and your kid's lucky enough not only to be half of you but raised by you, so I'm sure she's great. Could be nice for us adults too without, you know, a whole work day looming over us. Laying it on a bit thick there, Halstead but oh well. Life was short and all that shit. Plus, it was only coffee. At his house. Possibly. No big deal, really. Aucune raison de s'inquiéter et pourtant son cœur s'était légèrement emballé.

@ Lizbeth Walsh

Lizbeth Walsh
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Orientation : bisexuelle.
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#famille du Dawson circle
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Summary : Lizbeth est issue d'une famille de trois enfants, une soeur un peu plus âgé et un frère plus jeune qu'elle. La famille s'est étendue avec la fille de Lizbeth âgée de quatre ans, qu'elle a eu alors qu'elle était tout juste séparée du père de la petite. Cheffe étoilée dans le restaurant du Plaza Hotel, elle évolue dans un monde où le machisme est très présent et où elle compte bien remettre à leurs places les hommes qui pensent qu'elle n'a pas sa place dans "leur" cuisine. Très proche de sa famille elle ne supporte cependant pas réellement les crises existentielles de sa mère et la pression que ses parents mettent à son petit frère. Elle tente tant bien que mal de leur faire comprendre qu'il peut bien faire ce qu'il veut, tant qu'il est heureux, elle n'hésite pas à leur dire ce qu'elle pense. Et elle refuse catégoriquement que sa mère puisse garder sa fille de peur qu'elle ne veuille lui offrir une éducation à sa façon et Lizbeth préfère encore que son frère la garde, ou avoir recours à une nounou plutôt que de la laisser à sa mère ou même à son père.
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Ven 8 Avr - 16:10
Tout allait trop vite, trop rapidement. Elle avait l'impression qu'elle l'avait quitté hier, qu'ils s'étaient perdus de vue hier et pourtant, trop de choses se sont passés entre temps. Caleb, Caroline, tant de choses avaient changés dans la vie du Halstead et Lizzie aurait voulu être là, mais la vie avait fait en sorte qu'ils ne se côtoient plus, qu'ils aient évolués comme deux adultes responsables, loin l'un de l'autre, avec ce qui semblait tant de similarités. Elle n'avait pas perdu son frère, mais elle avait eu une fille, à deux ans d'intervalle. Elle avait souvent pensé à lui, à leurs moment tout les deux, quand ils étaient jeunes, il n'était pas rare qu'ils parlent des Halstead, Madame Walsh se lamentant des divergences qu'avaient prit les chemins entre les deux familles. Madame Walsh se lamentait souvent de tout, de toutes façons. Mais elle n'avait jamais prit le temps d'oser parler de Jasper de nouveau, tenant compte des lamentations de Lizzie qui ne cessait de râler quand sa mère tentait malhabilement de les caser ensemble. Mais jamais, elle n'avait mentionné Caroline. Lizzie ne put s'empêcher de sourire face à l'impertinence dont avait l'air de faire preuve Caroline.

Et puis le sujet des relations arriva sur le tapis, et Lizzie sentit son coeur se serrer, elle n'avait pas envie de partager Roxanne, pas envie de laisser quelqu'un interférer dans sa vie, parce qu'elle n'avait absolument pas envie qu'une femme ou même un homme, un autre humain en soit, pense avoir le droit de dire quoique ce soit à sa fille. « I'm not sure I'll ever be ready to date anyone. Because dating implies that someone has to be a part of my daughter's life and I  wanna be selfish, I don't want someone to interfere in her life. » Elle eut l'impression de se répéter, si bien qu'elle but sa tasse de café d'une traite en soupirant « I hope that you'll have courage to come another day. » Sans que Caroline ne le rende fou. Elle passa les tasses sous l'eau, balançant son gobelet qu'elle avait vidé un peu plus tôt dans la poubelle avant de se tourner vers Jasper face à son invitation, elle haussa les épaules avant de sourire « Why not, it would be great to see you and Caroline. Roxanne is needy at the moment, she wants to see other kids than her classmates, Katie, her au pair, takes her to play dates but she needs to see other kids so it'd be great. » Elle entendit la porte qui s'ouvrit si bien qu'elle soupira avant de se rapprocher de lui, déposant sa main sur l'avant bras du blond « Text me ? I think my team is coming so we have to cut it short. I loved this chit chat. Really. Can't wait to have another round with you. » Une promesse qu'il se reverrait, bientôt. Et Lizbeth en était enchantée. Elle fit un signe à Jasper quand il partit et elle salua son équipe, prête à en découdre pour ce service. Le coeur bien plus léger.

rp terminé

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