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and happy new year (wesley+daniella)

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Mar 28 Déc - 21:11
Il est tôt. Dix-huit heures tout au plus et la soirée à laquelle je devais aller ne me motive pas le moins du monde. Les yeux sur la ville qu’est New York, je soupire doucement. Je n’ai rien envie de faire. Travailler toute la soirée, appeler mon frère à minuit et lui souhaiter la bonne année me semble être la meilleure des choses à faire. Je réfléchis et après un énième texto avec l’un de mes amis de Boston, je me décide. Un coup de téléphone à l’aérodrome, je leur demande de préparer un vol pour New York et de me dire quand tout sera bon pour le départ. Moi, je quitte mon ordinateur, ma terrasse couverte et file à l’étage de mon loft pour préparer un rapide sac de voyage. De quoi dormir ce soir, de m’habiller demain et voilà. J’enfile ma robe verte à sequin, une paire de talons hauts et je rafraîchis mon maquillage. Les cheveux lisses, le manteau sur le dos, lorsque mon téléphone sonne, je m’attends à un itinéraire précis mais la réalité est toute autre. Interdiction de voler ce soir pour la Saint Sylvestre. Agacée, je raccroche au nez de mon employé et réfléchis à une alternative. Il n’y en a pas beaucoup. Et la seule qui me convient me fait changer de chaussures. Des baskets plates aux pieds, les chaussures dans la main, je quitte l’appartement avec Max et me dirige vers le garage où se trouve mon petit bijou. Une voiture que je ne conduis pas souvent mais qui va bien me servir aujourd’hui. Assise derrière le volant, un message à ma mère, je mets ma ceinture, la musique en route et file hors du parking. Je devrais arriver vers vingt-trois heures mais lorsque je vois le panneau de mon ancienne ville, il est déjà vingt trois heures quarante. Vingt minutes. Je pourrais aller retrouver mon frère mais mon coeur me guide jusqu’au Manoir des Patterson. Après tout, j’ai bien dis que je serai la première et dernière femme qu’il embrasserait, non ? Et quelques minutes plus tard, les portes s’ouvrent à moi. Tony à mes côtés, je change de talons dans la voiture alors qu’il file garer mon moyen de locomotion. Et il est vingt trois heures cinquante huit quand je pénètre dans le Manoir, Max sur mes talons. Il part vers les cuisines et moi, je chercher Eden des yeux. Et lorsque je le vois, dans les bras de son père, le compte des vingts dernières secondes se lancent. La marche accélérée, je cours presque pour l’attraper et voir son sourire énorme lorsque ses yeux croisent les miens. Et si tout le monde compte, moi j’embrasse ses joues. Bonne année mon amour. Je l’avais dis, dernier baiser de 2021 et premier de 2022.

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Mer 29 Déc - 14:28

& happy
new yearand happy new year (wesley+daniella) 1f31f

@Daniella Walton-Rossi

Le manoir est animé en ce soir de réveillon. Nous sommes à quelques minutes de la nouvelle année. Qu'avons nous espérés? Qu'elle soit meilleure que celle qui venait de passer je crois. Entouré de mes employés, de quelques amis tel que mon meilleur d'entre eux, de mon frère et mon neveu, je suis prêt à trinquer à ce changement. Absolument pas préparé à ce qui va arriver. Si tout le monde se rassemble, formant un cercle, je remarque rapidement qu'il manque mon majordome. Et si mes yeux sont trop occupés sur les visages proches de moi, mes oreilles quant à elles, ne tardent pas à capter un bruit de talons sur mon sol marbré. Le souci d'être le roi, c'est que tout le monde s'agite autour de moi, et que je ne peux pas mouver comme je le désire pour observer qui fait tout ce boucan. Ma cousine, forte alliée, ne peut pas se retenir au départ de ce décompte, d'hurler ton prénom. C'pas vrai?! Pourtant, ça l'est, parce que je te vois attraper notre filleul pour le recouvrir de baiser. Et si ta venue me provoque habituellement des brûlures dans la poitrine, je me sens heureux. Et ni une, ni deux, d'un mouvement de main j'ouvre le passage pour venir précipitamment à vos cotés. "Quelle fourberie..." Que je souffle avant de te sourire, et d'avancer mon visage sur la joue que tu n'occupes pas. Eden rigole, comme si on le chatouillait de nos baisers et de notre idiotie. Et pour m'assurer que tu ne t'enfuis pas, ou ne pivotes pas ton corps, je place ma main dans ton dos pour te maintenir comme ça... 3, 2, 1... "Bonne année mon petit Prince!" Que je prononce avant d'écraser mes lèvres contre sa peau. Et je crois que nous sommes en totale synchronisation. J'en oublie le monde, qui pourtant s'approche pour obtenir les autres accolades en réserve. Et si je me dépêchais pour être le second à bénéficier de ce que tu as a donner? "Bonne année Mahaineeeee!" Qu'il s'exclame, te choisissant en priorité, et je ne peux pas lui en vouloir. J'aime comme il t'aime. "Bonne année Pahaiiin" Et mon expression attendrie, le fixe un instant avant de poser mes yeux sur toi. J'ai l'impression que tout tourne au ralentis, comme dans la scène d'un film romantique où l'on arrive au moment critique. Celui où le protagoniste doit prendre la bonne décision. "Que 2022 soit pour toi l'année de toutes les réussites. Je te souhaite de réaliser tes rêves." Et si tu savais quel est le mien..    

EXORDIUM.

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Jeu 30 Déc - 23:33
Si je l’avais souhaité, j’aurais pu passer le Nouvel An dans l’une des soirées les plus huppées de New York. Seulement, si ma tête et mon coeur sont à Boston, il n’y a aucun moyen que mon corps reste à trois cent kilomètres de cela. J’ai beau réfléchir, tenter de me convaincre que c’est une - très - mauvaise idée, c’est avec Eden que j’ai envie de passer les dernières minutes de 2021 et commencer 2022. C’est ainsi. Ma famille ne cessera de me faire remarquer que ma relation avec mon filleul est à la limite malsaine mais, comme toujours, je leur répèterais que je les emmerde et que si ça ne leur plait pas, ils peuvent regarder mon cul pendant que je quitte la pièce. Ça n’a pas vraiment plu à ma mère lorsque je lui ai dis l’autre jour mais je n’en ai que faire. Et puis, m’incruster au manoir, c’est aussi une façon de voir certains de mes amis - ton équipe est restée très proche de ma personne - mais aussi ton frère que je porte tout particulièrement dans mon coeur. Alors la dernière folie de 2021, je la fais lorsque je débarque quelques minutes avant les douze coups de Minuit. Et j’ai beau me convaincre que c’est pour le petit Prince que je le fais mais cela reviendrait à mentir. Si c’était seulement pour lui, je serais venue il y a quelques heures déjà pour passer le moment avec lui. Pour ce que j’en sais, il sera peut-être déjà endormi bien que je doute que cela soit possible. Les échanges de messages audios entre Tony et moi m’ont bien prouvé une chose : il y a trop de monde et de bruits pour qu’Eden ne soit pas surexcité et remonté comme un coucou. Il va être une plaie ce soir mais c’est son père qui va gérer alors… Ça me va ! Et si j’accélère le pas, c’est bien parce que les secondes filent et que je ne veux pas rater mon petit plan machiavélique. Je te l’avais dis. Premiers et derniers baisers de l’année. Il ne peut en être autrement. C’est ainsi. Et si sa joue se couvre de rouges, c’est grâce à la chaleur de ce moment - ainsi qu’à mon rouge à lèvres, bien évidemment. Tu nous rejoins rapidement et je continue de piquer sa joue de mes baisers. Bonne année mon amour ! Que je souffle en continuant de bipoutre sa roue toute ronde, voyant bien que mon idée, tu me l’as piqué. Je ne t’en veux pas, j’ai toujours les meilleures idées mais quand même. Et quand Eden nous répond - et qu’il me choisit en premier - mon coeur se gonfle de cet amour que je lui donne depuis un bon moment déjà. Mon amour, mon bébé, mon petit coeur. Sans lui, je ne sais pas où je serai et je crois que tout le monde s’en rend compte et c’est bien pour cela que l’on ne nous dérange pas. Jusqu’à ce moment où Eden tend les bras vers son père et où tes voeux arrivent à mes oreilles. Je… ne te le souhaite pas vraiment. Parce que je n’y arrive toujours pas. Alors, je souffle rapidement Merci beaucoup. Je glisse une main derrière mon oreille et dis Je te souhaite autant de succès qu’en 2021. Parce que sur le plan professionnel, je sais que tu t’en sors à merveille. Il n’y a que ceux qui ne travaillent pas dans notre milieux qui ne savent pas. Et ils loupent quelque chose. Et que tu sois en paix… Avec toi même surtout. Je m’apprête à ouvrir la bouche mais ta cousine me saute dessus, ton meilleur ami t’accapare et une fois que je lui ai fais mes voeux de prospérité, je file pour retrouver Tony et les autres, loin du tumulte qu’est la soirée que je viens d’intégrer comme si de rien n’était.

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Dim 2 Jan - 18:59

& happy
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@Daniella Walton-Rossi

Quand Eden montre son envie de quitter tes bras pour aller embrasser son père, je ne peux m'empêcher de sourire d'une manière attendrie. Mais de vite revenir sur terre, comprenant que dans cette bulle, nous ne sommes plus qu'à deux. Tu as fait l'écoute de mes voeux, et je suis en attente des tiens. Qui tardent à venir, ce qui me laisse penser que tu préfères l'élégance d'un silence à l'impuissance de tous les mots. Mon impression dans le faux, loin de me douter que tu es tout simplement dans l'incapacité de me souhaiter les banalités. Je comprends que le succès que tu sollicites, n'est que professionnel. Oh Daniella, je devine que tu veux me voir souffrir. Mais je souffre rassures toi. Tu me connais pour savoir que je ne suis pas homme à vivre aved des regrets, mais pourtant, je regrette beaucoup te concernant. Je suis désolé pour beaucoup - pour ne pas dire 'tout' -. Pour les séquelles que je t'ai laissé, pour ces insécurités qui peuvent devenir très envahissantes, pour ces peurs régulières. Désolé d'être celui, qui n'a pas été capable de prendre soin de ton coeur. A force de le négliger, ai-je fini par en sortir? Mes sourcils se froncent quand tu viens citer la paix, comme désir. Qu'est-ce que tu veux dire par là? Pas le temps d'en écouter plus, que Aysel te saute dessus et que Liam l'accompagne pour m'accaparer. Et si je déguise l'interrogation par des accolades et des verres qui trinquent, j'en oublie pas que ta bouche s'était entre ouverte. Mais dans tout ce brouhaha, compliqué de s'y retrouver. Mes yeux te cherchent, sans grande réussite. Entrain de prier que tu n'aies pas prit la fuite. Que donnent des âmes qui se fuient, s'enfuient et se haïssent d'amour, face à des corps qui se cherchent, se recherchent et se chérissent? "Je vais monter le coucher.." La parole de mon frère qui s'installe à mes cotés, toujours armé du petit prince, qui me sort de ma quête. "D'accord... T'as vu Daniella?" "Je crois l'avoir vue partir vers la cuisine." Un remerciement, et mes lèvres se posent sur celle de mon filleul à qui je souhaite une bonne nuit. "L'est où mahaine?" Pas très enjoué d'aller rejoindre Morphée sans ton baiser. "Je vais aller la chercher, et je lui dirais de venir t'embrasser dans ton lit." Sauf si elle est partie. Ce qui m'étonnerait, car je suis quasiment sur que tu serais venue le saluer. Lui, la raison de ta visite surprise. Dans le salon, ca commence à danser, chanter et faire aller les jeux de lumières dans tout les sens. Moi, je n'ai qu'une pensée, te retrouver pour connaitre la suite, ce qui vient après la paix. En marche, je quitte la pièce principale pour emprunter le couloir qui me mènera à l'endroit indiqué plus tôt par Will. Mille questions en tête, qui tourbillonnent sur mon avancée. Dois-je te dire en ce début d'année que je t'aime tellement? Que je t'aime d'un amour qui surpasse les limites. Que je t'aime d'un amour qui est ma plus belle force tout comme la pire de mes faiblesses? D'un amour qui laisse des traces. D'un amour qu'on ne ressent qu'une fois. Je t'aime d'un amour qui ne meurt jamais vraiment, dont le coeur ne se remet jamais totalement. D'un amour qu'on n'oublie pas.   

EXORDIUM.

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Mar 4 Jan - 21:18
Quand Eden tend les bras vers son père, il s’agit de mon moment pour fuir cette pièce, pour fuir les bras des uns et des autres, les voeux balancés de manière automatique. Bien sûr, on se souhaite tous la santé, le bonheur, l’amour été le succès. Mais est-ce qu’on le pense tous ? C’est peut-être bien pour cela que mes mots pour toi sont si fades, si bien choisis. Parce que je ne peux me résoudre à te souhaiter l’amour et le bonheur quand cette pièce me rappelle tellement de souvenirs. Certains très bons et d’autres beaucoup plus douloureux. Ce canapé nous a vu nous chercher mais aussi me servir de trampoline pour te sauter sur le dos lorsque la plus sombre partie de toi décidait de se montrer. Et alors que tous ces souvenirs commencent à remonter, j’en profite pour filer vers les cuisines et les employés que j’ai adoré malmener mais aussi - voire surtout - ceux avec qui j’ai gardé un lien malgré tout ce qu’il s’est passé. Ils sont tous là et quand je souris à Tony, il fait un pas vers moi et mes bras s’enroulent rapidement autour de lui. Je sens la surprise dans son corps qui se tend et il met quelques secondes à passer ses bras autour de ma taille. La proposition de venir travailler pour moi fonctionne toujours pour 2022, tu le sais hein ? Un léger rire quitte mes lèvres et lorsque je m’écarte de lui, je lui adresse un clin d’oeil. Je sais qu’il le sait et je sais aussi à quel point il t’est fidèle ce qui m’agace d’avantage quand on sait ce qui nous a séparé. Légère accolade partagée avec chaque membre de l’équipe, je ne peux m’empêcher d’éclater de rire lorsque le chef pâtissier me donne un petit bol de framboise. Haaaan ! Meilleure façon de commencer l’année. Merciiii. J’écrase mes lèvres sur sa joue et gobe une framboise dans la seconde qui suit. Qu’est-ce que j’ai pu en manger et réclamer des desserts à base de ces fruits… Un regard circulaire sur la petite bande, je leur adresse un signe de mains et quitte la cuisine, prête à repartir aussi vite que je suis arrivée. Tu salueras l’hôte pour moi ? Que je dis à Tony avant de récupérer mes clés. Je ne fais attention à rien ni personne et lorsque mon corps entre en collision avec un autre corps, je fais bien attention de ne faire tomber aucune de mes framboises chéries ! Bien évidemment, il s’agit de toi, sinon ce ne serait pas drôle. Ils sont tous prêts à ouvrir le champagne, dépêche toi d’aller les remercier pour cette année. Je souffle ces quelques mots et pince légèrement mes lèvres. Ici, dans le couloir, on entend pas trop le bruit de la fête qui va continuer un bon bout de la nuit et c’est agréable. Eden est déjà au lit ? Mon sauveur. Vraiment. De chaque situation. Pour toujours.

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Mer 12 Jan - 16:32

& happy
new yearand happy new year (wesley+daniella) 1f31f

@Daniella Walton-Rossi

Les premières minutes de cette nouvelle année me servent à me perdre dans mes pensées. Toutes dirigées vers toi, tandis que mon corps marche pour retrouver le tien. Je me demande si tu sais comme c'est douloureux pour moi de t'aimer si fort, si intensément. D'avoir tellement d'amour que je ne sais plus quoi en faire. Je ne veux pas t'étouffer, te brusquer, alors j'essaie de l'enfouir. Comme l'impression de n'aimer qu'à m'en abîmer le coeur. Je me demande si un jour l'amour que je ressens pour toi finira par t'effrayer. Cet amour qui me fait parfois penser à un grand incendie, qui pourrait finir par nous consumer tous les deux. Si ce n'est pas déjà fait. On me compare parfois à un orage, il paraît que je fais des dégâts, des ravages. Je ne suis pas une de ces âmes qui réparent. Je ne sais pas ressentir tranquillement, tout est animé par la passion. Il n'y a pas de fin à une belle histoire, elle continue simplement de vivre, dans un ailleurs, entre le coeur et la mémoire. Un endroit où je serais à la hauteur. Et boom... Pas sur mes gardes, j'entre en collision avec quelqu'un, à quelques mètres de ma destination. "Oh!" Que je m'exclame, une main sur ton bras, en ajustant ma vision afin de voir avec qui je viens de vivre ce choc. Et il ne pouvait pas en être autrement. Pendant que tu cherches à m'éloigner, mon naturel reprend le dessus sur la guerre que je mène entre lui et moi pour éviter de te froisser. "C'est ta façon de me faire du rentre dedans?" Le petit sourire, digne de l'idiot que je suis. "Je euh... Oui je vais y aller, après." Un peu embrouillé. Tiraillé par ce que je devrais faire et ce dont j'ai envie. "Il t'a réclamé, je suis venu te chercher pour que l'on aille l'embrasser dans son lit." Et j'ai décidé de t'accompagner à l'étage. Mon habile précédemment posée sur toi, vient se tendre une nouvelle fois mais je la stoppe. Mon esprit vif doit rapidement trouvé un subterfuge pour éviter que tu comprennes que j'étais sur le point de te la proposer pour marcher liés. J'ai une idée. Qui ne te plaira pas, mais t'embêter est une chose dont je ne peux pas me passer. C'est comme ça que deux de mes doigts viennent attraper une framboise que j'envoie rapidement dans ma bouche. Là où tu n'iras pas la chercher. "Oups." L'air espiègle, malicieux. Je ne bouge pas, attendant ta réaction.

EXORDIUM.

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Mer 12 Jan - 22:45
Dans cette bonne entente, je n’ai pas ma place. C’est aussi simple que cela. Je sais qu’ils ont tous morflé lorsque je suis partie ou plutôt, que je ne suis pas revenue. Tony me racontait souvent tes excès de colère, toute la rage et la peine qu’il pouvait lire dans tes yeux… Pourtant, ça ne m’a fait pas revenir. Pourquoi ? Parce que ramper devant toi m’a appris une chose : quand un homme vous veut, il le montre. Et oui, tu le montres depuis peu mais tu as mis tellement de temps à le faire. Tellement de temps que j’avais presque oublié ce à quoi cela ressemblait. Alors ces belles âmes, je les remercie pour leurs attentions, pour leur travail mais aussi pour ce qu’elles t’apportent. Je le sais, ils sont ta famille, en quelque sorte aussi. Ils travaillent pour toi mais c’est différent. Mon corps qui se dirige vers la sortie, on entre en collision et ta remarque me fait arquer un sourcil. Ce manque de subtilité, c’est tout toi, pas moi. Que je lance avec un léger sourire. T’as jamais été doué avec les mots, la communication et la subtilité mais ça fait parti de ton charme, je crois. Mes yeux croisent les tiens et je ne peux m’empêcher de laisser un sourire s’étirer quand j’apprends qu’Eden m’a réclamé. Je ne sais pas ce que je ferais ni celle que je serais sans lui. Je ne pensais vraiment pas qu’un enfant pouvait apporter autant et faire grandir de la sorte. Je ne fais pas trop attention à ce qu’il se passe mais quand tu voles une framboise dans mon bol, mon regard s’assombrit et je rapproche le récipient de ma poitrine, le cachant de ma main libre. Pas touche ! C’est à moi ! C’est pour moi ! Tu le sais pourtant, je n’aime pas partager mes framboises. J’ai assez râlé pendant les semaines où je venais ici, passais mes journées à travailler au Manoir. Je ne vais pas dire que l’on s’est déjà disputé pour les framboises mais presque. On demande avant. C’est plus poli. Que je lance en me dirigeant vers l’étage et l’aile de Will. Cela fait un petit moment que je ne suis pas venue ici. Mes dernières allers et venues au Manoir consistait à rester dans le hall ou bien même dans ma voiture devant les marches. Il a réclamé parrain aussi ? Que je demande, te lançant un coup d’oeil par dessus mon épaule alors que je place une framboise entre mes lèvres, la faisant éclater entre ces dernières. T’es encore plus gaga que moi de ce gamin. Et ça en dit long sur la personne que tu es, sur les personnes que nous sommes. Eden, cet ange qui nous apporte tant. Ah non ! Tu es là pour me tenir mon bol de framboises ! Je suis presque mal à l’aise et tente de trouver de quoi nous dérider pour éviter que tout ça soit plus difficile qu’il ne le devrait. Désolée d’avoir débarquée sans m’annoncer. Mais je t’avais prévenu. Et moi les choses, je les fais quand je les dis.

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Jeu 13 Jan - 18:52

& happy
new yearand happy new year (wesley+daniella) 1f31f

@Daniella Walton-Rossi

Tu me manques bordel. Dans toutes les fêtes où je danse, dans tous les verres qui se cognent, dans les blagues même les plus nulles, et les ballades sous la pluie brillante. Tu me manques tout au fond de ma tasse de café, dans les rues d'Amsterdam le long des quais. Tu me manques sous le plaid devant un film idiot qu'on ne regarderait même pas. Dans les moment où j'aimerais que tes yeux me trouvent beau. Ces moments où j'ai de l'esprit et que tu ne m'entends pas. Alors ne m'en veux pas de tenter de te ramener, à ma façon, dans ma vie et son joyeux bazar. La plaisanterie comme une invitation. "Un instant j'ai pensé que tu optais pour mes méthodes." Vouloir le dernier mot est dangereux avec toi, c'est une nouvelle occasion de te laisser me dire à quel point je ne te mérites pas. Comme si je ne le savais pas. Dans un marasme, je décide d'opter pour la solution 'embêter Daniella'. Ta réaction provoque ce rire que je tente d'étouffer de ma main qui, a précédemment enfouie le fruit dans ma bouche, pendant que je mâche ce dernier. Une fois avalée, je peux attester que "C'est meilleur quand c'est à toi." Insinuant que le goût changer en t'appartenant. "Pfff tu parles! Tu n'aurais jamais accepté de me la donner." Car si tu l'as oublié, je te connais. J'aurais pu sortir le plus beau de mes sourires, que tu m'aurais gentiment envoyé me faire foutre. Ce que tu as d'ailleurs envie de faire quand tu remarques que je te suis dans les escaliers. C'est juste plus joliment tourné. "Hm non. C'est marraine qui réclame parrain." Je commence à me dire que ce champagne me fait un peu trop parler. "Comment ça? T'es entrain de me laisser gagner sur quelque chose qui concerne Eden?" Je sors mon téléphone de ma poche de pantalon, venant l'agiter proche de ton visage "Tu peux répéter que j'enregistre?" Il ira dans la collections des sons que j'ai déjà de toi. "Si tu veux retrouver ton bol vide..." Les épaules qui sursautent alors que mon sourire ne me quitte pas. C'est bizarre, mais j'apprécie ce moment où nous tentons de prouver que la complicité ne s'est pas dissipée. Devant la porte fermée, tu te dis désolée pour ta venue improvisée. L'un en face de l'autre, mon regard planté dans le tien. "Ne t'excuses jamais de venir ici. Même si c'est d'une façon inattendue. Tu es toujours la bienvenue... Et si quelqu'un dit le contraire, ou te le fait penser..." Légère pause, comme pour marquer un suspense qui n'a pas lieu d'être car, tu connais la suite. "Il est viré." Conclusion appuyée d'un clin d'oeil et de mes lèvres qui s'étirent en coin, charmeuses. Main sur la poignet. Mes yeux, ces filous, décident de naviguer sur tes courbes que ta tenue se plait à afficher.

EXORDIUM.

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Jeu 13 Jan - 22:50
Ce n’est pas toujours facile d’être à côté de la personne qu’on a aimé - ou qu’on aime - et d’essayer de vivre. C’est bien pour cela que j’ai quitté la ville et que je ne viens plus aussi souvent qu’avant. C’est difficile pour moi et je suis tout bonnement incapable de supporter ces moments. Ils ont longtemps été des moments de bonheur - bien que notre histoire ait été plutôt courte quand on y pense - mais l’amertume que j’en ressens à l’heure actuelle est insupportable. C’est comme une endive dans laquelle on mord à pleine dents, la pensant parfaite alors que c’est une grimace qui déforme rapidement les traits. Ne rêves pas. Je ne voudrais pas enlever au Roi de la magouille sa plus belle arme. Et je n’ai pas envie de me jouer de toi Wesley. Notre passé est ce qu’il est. Notre histoire est ce qu’elle est mais je veux rester moi même. Je veux que tu vois ma colère quand elle est là, je veux que tu vois mes pas dans ta direction quand ils sont - seront ou étaient ? - là. L’authenticité et aucun calcul pour te retrouver. J’ai essayé et ça ne m’a pas servi, loin de là même. Tu t’en souviens ? Du moment où j’ai voulu calculer, pousser, te retrouver ? Ça t’a poussé vers une autre alors… évitons. Il y a tellement de choses entre nous, on a tellement de bagages que s’est presque difficile de se déplacer. Mais on s’arrange. Ma réaction poussée à son maximum, je te regarde et fais mine de réfléchir. On ne sait jamais. Parce que les choses changent, que j’ai changé et que je t’ai ouvert ma porte il y a quelques semaines suite à la réception de ta lettre. Pas clairement mais un peu quand même, je crois. Alors oui, je crois que pour une framboise, je te l’aurai donné sans soucis aucun. Mais juste une. Parce que les bonnes choses se méritent. Et toi… Tu ne les mérites pas. Un levé d’yeux au ciel, je dis Toujours aussi subtile, c’est ce que je disais… Mais on ne te changera pas et je n’en ai pas envie. C’est intéressant, perturbant et drôle. Et ma main se pose rapidement sur ton téléphone. Au milieu des escaliers, mes yeux dans les tiens, je dis Ranges moi ça tout de suite. Et tu sais à quel point je suis sérieuse là dessus. T’es encore plus gaga que moi, c’est un fait. Mais c’est probablement parce que tu passes plus de temps avec lui que moi. Je vous jalouse assez souvent. Parce que moi, dans ma tour, je n’ai pas le rire du bambin - qui n’en est plus un - pour me motiver. Je n’ai pas sa douceur pour m’aider à voir le soleil derrière les nuages. Il me manque constamment et même si je l’adore plus que tout au monde, notre lien n’est pas aussi fort que le votre, ce qui te rend encore plus gaga que moi. C’est ainsi. Au moindre levée d’orteils, tu accours, aucun doute là dessus. Et il en serait de même pour moi, je le crois. Peut-être même que je le sais. Devant la porte de la chambre d’Eden, la voix basse, je m’excuse de mon intrusion et souris à tes mots. Je le sais bien, tout ça. Mais ça n’empêche que ça ne rend pas la chose plus facile. Pourtant j’avais cru comprendre l’opposée. Ton absence à chaque fois que je passais la porte pour venir chercher Eden par exemple. Will finissait par manquer d’excuses logiques. Je ne suis pas bête Wesley, tu n’as jamais laissé Eden quitter ce Manoir sans un dernier bisou de son parrain et là… Je pose le bol à côté de la porte et lorsque je me redresse, je vois ta main sur la poignée avant même de voir ton regard sur moi. T’es marraine toi maintenant ? Un signe de main dans ta direction et je t’invite à te décaler afin que j’ouvre la porte et qu’il soit la première personne que je vois. Ce qui ne manque pas. Mahaiiiine ! Ses bouclettes rebondissent quand il commence à sautiller dans sa grenouillère, debout sur ses deux jambes. Alors comme ça, on réclame sa marraine ? Je m’approche du lit et embrasse la joue de mon filleul. Je le sors de son lit et le prends tout contre moi. Tu vas faire un gros dodo mon coeur. Que je souffle en caressant ses cheveux et embrassant son nez puis sa petite bouche. Il en rit et finit par tendre le cou. C’est pahain ? Non c’est le Pape, mon amour. Je me tourne, forçant le jeune garçon à tendre le cou et se retourner pour voir son parrain et je souffle Eh oui mon amour, c’est parrain… Il n’est jamais bien loin quand on est ensemble, tu le sais bien. Je te regarde et souffle Allez, viens lui faire un bisou, on dirait une âme en peine sur le pas de la porte. Et profites de ma bonté du nouvel an parce qu’on ne sait pas combien de temps cela va durer.

@ Invité

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Ven 14 Jan - 16:12

& happy
new yearand happy new year (wesley+daniella) 1f31f

@Daniella Walton-Rossi

Il n'y a que toi qui peut me faire éprouver de l'amour même quand tu m'énerves ou m'insupportes. Tu sais me pousser dans mes retranchements, et tu le fais volontiers depuis que ton coeur, j'ai brisé. Mais fais le, détestes moi. Fais tout ce qu'il faut pour te protéger de la douleur. Tant que tu t'accroches, je suis prêt à me dire que je serai celui que tu haïras toute ta vie. As tu de la haine contre moi? Je le sais, que je n'ai pas bien agis, que tu en as fait les frais. Certains diront que tu as apprit à tes dépens qu'il n'y a aucun mérite ni justice en amour. Mais savent ils comme je t'aime? De travers, avec maladresse, souvent trop fort et parfois pas assez. De manière bancale, jusqu'à t'aimer d'un amour complètement instable. Je t'aime égoïstement, sans accepter que ton coeur puisse battre pour un autre que le mien. Je t'aime en ayant peur, en souffrant, en me détestant. Je t'aime comme une évidence, de tout mon coeur, de toute mon âme. Je t'aime simplement, avec violence, sans aucune limite ; avec fougue, avec excès et bien souvent sans jamais rien contrôler. Je ne l'ai pas toujours fait de la meilleure des manières, ce n'était pas toujours beau et c'était loin d'être parfait. Mais j'ai aimé ce nous plus que tout. "Je ne te crois pas." Tu n'as aucune raison de me faire plaisir. De me contenter, de répondre à mes demandes. Je suis déjà bien reconnaissant que les perches tendues ne tombent pas totalement dans le néant. "Pourquoi modifier ce qui est apprécié?" Une arme de plus donnée pour que tu continues à me lacérer le palpitant. Bien qu'il soit gonflé à bloc quand tu admets de bonne grâce que je suis le plus gaga des deux, en ce qui concerne notre filleul. Forcément, il ne me faut pas deux secondes pour dégainer mon téléphone portable afin d'assouvir mon envie de t'embêter. Ton regard se fait meurtrier, je me plais à penser que tu te remémores l'audio que j'ai de sauvegardé. Celui de certains gémissements inconsciemment sortis. "A vos ordres commandante." Le cellulaire aussitôt replacé d'où il vient. Ainsi, notre marche peut reprendre jusqu'à cette porte. Je me tiens face à toi, dans un espoir d'arrêter le temps. Ou d'en avoir suffisamment pour te rappeler que dans ce manoir, tu as ta place. Que personne n'a le droit de t'en évincer. Et ta réponse me faire froncer les sourcils, prêt à demander qui, avant de réaliser. "Je... Euh... C'est pas ce que je voulais." Que tu te sentes comme une étrangère une fois passée la barrière du domaine. Si je désire jouer des aiguilles pour immobiliser le monde, tu en décides autrement d'un geste de la main. Aucune résistance, parce que je suis quelque peu perturbé. Ce yoyo, ces montagnes russes, c'est éprouvant. Au point d'appuyer mon épaule sur le montant de la porte pour t'observer, le petit prince dans tes bras. Perdu, je vous fixe sans réellement voir ce qui est entrain de se passer. Comme quand j'entends qu'il me réclame, sans aucune netteté. De la même manière que je ne capte pas ta réflexion, peut-être prononcée sur un ton humoristique, pour ce que j'en sais. Ce sont tes yeux dans les miens qui me ramène, toujours munis d'un pouvoir inexpliqué. "Si généreuse et si radine à la fois." Que je rigole en avançant vers vous. Ta bonté face à la quantité de bisous autorisée. Ma main dans le dos de ce gamin pour qui je pourrais tuer, et ma bouche qui vient rencontrer sa joue déjà chauffée par ce que tu as pu déposer dessus. Un bisou, deux bisous, trois bisous... Comment ne pas le bouffer? "Bonne nuit mon ange. Fais de jolis rêves, des aussi beaux que toi..." Si c'est possible. Et un dernier baiser sur son front, comme signe de protection. Et je te souffle "Je te laisse le coucher, je vais un peu dans le couloir." M'aérer l'esprit. Pour éviter de dire des choses interdites. Aussitôt chose annoncée, aussitôt chose faite. Je sors, précipitamment, pour appuyé mon dos au premier mur, puis ma tête penchée me laissant voir le plafond. Pourquoi c'est si dur...

EXORDIUM.

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Mar 18 Jan - 16:47
Mes mots, envers ta personne, ne sont pas doux et je ne peux pas promettre qu’ils le seront un jour à nouveau. Je ne sais pas de quoi le futur est fait. J’ai pensé savoir un jour et tu m’as montré que j’avais faux sur toute la ligne. Alors, forcément, j’y vais presque à reculons maintenant. Je me suis renfermée dans cette cage dont tu m’avais sorti et le côté tranchant de mes phrases et de mes tacles peuvent te surprendre mais je crois aussi que tu ne t’attends pas à moins venant de moi. À quel moment Daniella Walton-Rossi change-t-elle sa façon d’être ? À aucun moment, tout simplement. Et tu le sais pertinemment puisque tu ne me crois pas quand j’avance qu’avec un sourire et une demande, je te l’aurais peut-être donnée cette framboisé volée. Tu le sais. Je ne partage pas - surtout pas quand il s’agit de framboises - et tu l’as payé le prix fort à plusieurs reprises. Il m’arrive de me demander si t’as appris de tes erreurs, si t’es prêt à changer ces tords et travers qui ne devraient pas être tiens. J’aime espéré que je t’ai servi à autre chose qu’à laminer mon coeur sans aucun scrupule. Parce que malgré les mots reçus, lus et relus, je ne t’ai jamais vu essayer de te rattraper à proprement parler, justement. Les mots sont là mais les actions ne le sont pas. Et c’est surement pour cela que ni toi ni moi ne discutions de cette dernière lettre que tu m’as envoyé et de cette réponse que je t’ai apporté. Il y a aussi ces absences que tu as multiplié, plutôt que de me voir. Les bobards qui racontaient ton frère, préférant juste se taire que d’en raconter une plus grosse que lui. Mais c’est ainsi. J’hausse les épaules à ta confession, à ton « C’est pas ce que je voulais » parce que je crois qu’une grande partie de notre histoire est composé de « ce n’est pas ce que je voulais » et pourtant… Nous y voilà. Je t’abandonne et vais retrouver Eden. Will quitte la pièce après un bisou à son fils et c’est moi qui le récupère. C’est ma place, ce dernier câlin, ce dernier bisou, cette dernière vue qu’il a avant de s’endormir. Et bien entendu, je ne peux que sourire quand je vois le doudou dans un coin du lit. Cet ourson en peluche qui chante l’une de mes chansons préférées. Je ne changerais Eden pour rien au monde, je dois bien l’admettre. Il est ma source de joie, de bonheur et cette chaleur que je ressens derrière ma cage thoracique… Tout ça. Et je sais que sans toi, je ne l’aurais pas dans ma vie. Ça me peine de le dire et de me l’avouer mais les faits sont là. Il faut prendre ce qu’il y a à prendre. Que je lance, un sourire sur le visage. En conclusion : pas grand chose. Parce que ce bambin, c’est dans mes bras qu’il va rester, que tu le veuilles ou non. Et j’apprécie que tu acceptes cela, que tu respectes cela. J’avais dis un. Que je lance en ronchonnant, faisant éclater un petit rire à Eden qui pose ses mains sur ses lèvres, une façon de dire « attention Parrain, Marraine va se fâcher ». Mais pourquoi est-ce que je le ferais ? Après tout, j’ai bien dis que t’étais le pire de nous deux avec ce gamin et tout ça, ça le prouve. Ça marche. J’arrive. Que je dis rapidement, reprenant Eden tout contre moi et l’embrassant sur chaque joue avant de le poser dans son lit. Je m’agenouille et souffle Tu fais de beaux rêves mon coeur et on se voit tout bientôt, d’accord ? Il acquiesce, me fait un signe de la main et s’installe dans son lit pour dormir. Je prends quelques secondes à le regarder et finis par tourner les talons. La porte tirée - mais pas enclenchée - je souris béatement et tourne le visage pour te trouver à réfléchir. Tu choisis tes bonnes résolutions ou t’essayes de trouver qu’il ne faut pas prendre avec toi en 2022 ? J’ai fait le tri là dessus, depuis un petit moment.

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Jeu 20 Jan - 16:38

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@Daniella Walton-Rossi

Les yeux rivés sur le plafond, je laisse une grosse bouffée d'air s'échapper de mes lèvres. Tentative de calmer le palpitant que je sens tambouriner de manière inhabituelle dans ma poitrine. Pourquoi c'est si dur, pourquoi c'est si compliqué?.. Je ne veux plus jamais rien ressentir. Je ne veux plus jamais sentir mon coeur se déchirer, ni même battre trop fort pour quelqu'un. Je ne veux plus jamais me donner entièrement à quelqu'un et le voir me lâcher la main juste après. Je ne veux plus qu'un adieu me touche, me bousille. Je ne veux plus jamais me rendre malade, boire pour oublier, ni sentir le fond me tendre ses bras. Je veux simplement et uniquement appuyer sur le bouton 'off' et ne plus jamais montrer celui que je suis vraiment. Parce que ton amour a illuminé une facette de ma personnalité que je n'arrive plus à éteindre. Sauf que maintenant je ne ressens que les débris plantés un peu partout dans ma chair. Je ressens ce manque que tu as laissé sur ma peau, et il m'arrive même parfois de sentir le goût mouillé de tes lèvres sur la mienne. Mais là, t'es un souvenir qui fait mal, qui brûle, qui déchire. Qui me hante, mais pas qu'en illusion. Ta silhouette passe la porte, je me replace pour me tenir droit et ne pas afficher mon état. Et qu'est ce que tu fais? Tu continues de viser la cible clouée à mon organe vital. Comme si, elle n'était pas déjà assez remplis par les flèches que j'encaisse jour après jour. Parce que je le mérite, je le sais. Mains qui viennent se loger dans mes poches avant, je ne te regarde pas pendant que je prononce ces mots "J'ai déjà jeté le principal souci..."  J'espère que tu vois de qui je parle, et que tu n'es pas entrain de prendre cette phrase pour toi. J'ai viré celle qui est responsable de tout ça -avec moi-, celle qui avait planté ses griffes en moi, qui m'a poussé a t'humilier, te rabaisser et ne pas te respecter. Tu n'as jamais été le problème, tu n'as fait que m'aimer du mieux que tu le pouvais. "Il ne me reste qu'a dresser ma liste de résolutions." Les yeux qui se décident enfin à venir te fixer. A réaliser une fois de plus ce que j'ai perdu. "Merci pour lui, d'être venue." Parce que tu sais comme c'est important pour sa peur de l'abandon. Eden commence l'année entouré des gens qu'il aime, et c'est magnifique. Sauf que tu dois déjà partir, et que je crains qu'un jour il t'en veuille d'avoir déménagé. Tu fais ce qu'il faut pour ne pas créer de manque, mais habiter New-York ca change pas mal de choses. Je te promets de lui expliquer pourquoi, si un jour il montre une rancune sur ça. Je lui dirais que si t'es partie là-bas, ce n'est pas pour être loin de lui, mais de moi. Que c'est à cause de moi, et certains de mes choix. Oh Daniella... Je suis incapable de me résigner à te dire au revoir. Défilent en moi plusieurs idées pour te garder ; te proposer de danser, de prendre un verre, simuler un malaise ou tout simplement te demander "Et toi? Elles sont faites tes bonnes résolutions?  et te regarder si intensément qu'un aveugler pour apercevoir à quel point je suis dingue de toi. Je me retiens tu sais, de dire les trois mots qui feront plus de mal que de bien. Les trois mots que tu sais que j’éprouve mais je ne dois pas les dire, parce que ce serait vraiment cruel de les dire, parce que je suis pas celui qu’il te faut. Je ne veux pas te torturer, c'est difficile de te regarder longuement quand je sais que je peux pas être avec toi. Alors oui j’ai des petits sourires et je balance des phrases à la con. Je ne veux pas que tu souffres. Je te laisse tranquille, j’essaie vraiment de te laisser tranquille. J’essaie de réparer ce que je t’ai fait. Tu vois pas que j’essaie juste de faire ça bien? 

EXORDIUM.

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Sam 22 Jan - 0:29
Profiter d’Eden, profiter de ce petit moment de complicité pour me ressourcer et retrouver ma famille dans quelques minutes de l’autre côté de la ville. Voilà ce que je décide de faire alors que mes lèvres s’écrasent sur le front du petit. J’ai besoin de lui voler un peu d’énergie et de courage. Un jour, je lui dirai tout le bonheur qu’il me procure, toute la journée qu’il me donne et cette force qu’il me transmet sans s’en rendre compte. Il suffit qu’il pose ses mains sur mes joues pour que tout aille mieux, que je remette en perspective ces doutes qui ne quittent pas mon esprit. Est-ce que je fais bien ? Est-ce qu’on fait bien de garder cette dynamique où marraine est là autant qu’elle le peut ? J’en doute des fois, me disant qu’on lui donne des idées un peu étranges de la vie de famille mais en même temps… Il ne s’en porte pas mal alors pourquoi s’en priver ? Je reste quelques secondes, l’embrassant une dernière fois avant de quitter la chambre et de le laisser s’endormir tout seul comme un grand, comme il a l’habitude de le faire depuis quelque temps déjà. Je suis si fière de lui. Je n’étais pas du tout comme lui à son âge pour m’endormir et ce n’était pas toujours facile pour mes parents. Dire que je suis fière de ce garçonnet est un euphémisme. Et une fois dehors, je te vois là, pensif et ne peux m’empêcher de te poser cette question bien piquée et piquante. Je ne sais même pas ce à quoi je pense et ne pense pas. La seule chose dont je suis sûre c’est que j’aimerais qu’avec les bonnes résolutions viennent l'abolition des douleurs de l’année précédente. Manque de bol, ça ne fonctionne pas comme cela. Il faut vivre avec, faire avec et c’est plus difficile que je ne le pensais. Mais c’est comme ça. C’est primordial, pour repartir sur de bonnes bases. Que je te dis rapidement, t’adressant un léger sourire que tu ne vois sûrement pas. Ne te mets pas une liste longue comme le bras, cela risque difficile de toutes les atteindre. Et puis, on a pas besoin d’être le premier jour de l’année pour lister toutes ces résolutions que l’on veut tenir, pour dire à voix haute toutes ces choses que l’on veut changer. Ce qui est merveilleux avec la vie, c’est que tous les jours, il y a un nouveau début. Alors, les résolutions peuvent être minimes aujourd’hui et dans dix jours augmenter. Parce que personne ne sait tout ce qu’il veut le premier janvier. Nos yeux se croisent et je t’adresse un nouveau sourire. Il est pour toi autant que le remerciement que tu articules. Tu sais bien que pour lui, je ferais n’importe quoi. Et je sais qu’il en est de même pour toi. Eden est notre filleul mais pendant de nombreux mois, il a été notre lien, notre liant, notre ciment, l’amour que l’on protégeait, celui qu’on élevait pendant l’absence de son père. On a toujours tout fait pour qu’il soit heureux, qu’il ne manque de rien, qu’il nous voit comme ce duo fort et soudé que l’on a pas toujours été malheureusement. Mais malgré nos peines, nos souffrances et nos différences, on a toujours fait ce qui était en notre possible pour ne pas qu’il soit impacter. Pas facile maintenant que j’ai déménagé mais je n’ai aucun doute sur le fait qu’il sait que c’est pour mon bien. Tu aurais fais de même si je l’avais eu à la maison. C’est normal. Pas toujours simple de s’inviter l’un chez l’autre mais pour Eden… Et puis je t’avais dis que je viendrais. En quelque sorte. Et je n’ai qu’une seule parole. C’est quelque chose qui a toujours été là et qui n’est pas prête de changer chez moi. Je n’en ai pas beaucoup. Que je souffle rapidement, croisant mes bras au niveau de ma poitrine. Dire ce que je pense, tout le temps. Être heureuse aussi. Réellement heureuse, pas par périodicité, par moments, par vague. Ça ne fonctionne pas comme cela. Un Mahaine t’es là ? se fait entendre et je grimace. C’est l’heure de faire dodo mon amour. Je t’aime. Je souffle ces mots vers la chambre et pose ma main sur ton bras, te poussant un peu pour qu’on ne reste pas réellement devant la chambre du petit. Et me donner les moyens de réussir aussi. Ne plus me laisser tomber. Rien de bien fou. Le minimum syndical. Mais je sais que j’y arriverai et le plus important est là.

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Lun 24 Jan - 18:21

& happy
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@Daniella Walton-Rossi

Tu crois que c'est fou qu'après tout ce temps, tout ce que l'on a traversé, je sois toujours aussi fou amoureux de toi? Tu veux que je te dises ce qui est dingue? C'est que si au moment de périr, tu me disais je t'aime, j'arrêtais de mourir. J'ai envie de te tordre le cou autant que de l'embrasser. Regarde nous, on a encore confondu les gifles et les caresses. On se crache des sentiments déguisés à la figure. C'est de l'amour jeté par les fenêtres. Mi-terroriste, mi-infirmier ; on se saigne pour pouvoir se panser. Rafistolages et écorchures. Tu éloignes mes peurs et concrétises mes envies. Tu es à la fois mon bouclier et mon poison. Tu es la passion à toi toute seule, et putain que ce que je ressens pour toi ne peut pas s'expliquer. Parce que je n'ai rien pour décrire la sensation que j'ai au creux du coeur. Oh je t'aime. Je crois que je l'ai dit beaucoup de fois, peut-être pas assez à haute voix lorsque tu étais encore là. Et quand t'es là, que tu reviens à proximité de mon corps, je me force à me tenir droit. Ne pas m'écrouler sous tes yeux, ne pas te montrer qu'il arrive que ce soit trop douloureux. "Tu me connais... Si je me fixe des objectifs, hors de question que je ne les atteignent pas." Qu'ils soient nombreux ou non. Qu'ils soient difficiles ou pas. J'entends déjà ceux qui se plaisent à parler sur moi, dire qu'il y a un objectif que je n'ai pas conclus : celui de te retrouver. Et quoi répondre à ça? Que tu n'es pas un putain de but inscrit sur un bout de papier ou listé dans ma tête. Notre histoire n'est pas quelque chose à cocher. C'est un bout de moi, c'est une partie de mon âme. Il n'y plus de Wesley sans Daniella, et je ne me souviens même pas qu'il ait existé avant cela. J'aimerais que mes yeux parlent pour moi -ils le font probablement-, mes deux billes bleues qui viennent enfin affronter les tiennes. T'entendre dire que tu ferais tout pour Eden me fait sourire. C'est bien une chose sur laquelle on ne sera jamais aux antipodes. "Je le sais, oui." Assurant que je n'en ai jamais doué. Inutile de préciser qu'il en est de même de mon coté. C'est bien pour ça que si vient le jour où Eden montre une quelconque bouderie sur ton déménagement, je serais honnête avec lui. Je lui expliquerai que quand nous sommes tombés amoureux, je n'étais qu'un immense chaos. Et que pourtant, tu m'as aimé malgré tous mes démons, mes failles et mes innombrables défauts de fabrications. Je dirais même que ton amour m'a un peu effrayé. Tu m'estimais infiniment fort, je me sentais indigne de ça, indigne de t'en offrir en retour. Qu'en réalité, je ne savais pas comment rendre. Que j'étais plongé dans une dépendance malsaine, une connerie dont tu as bien trop souvent payée les frais. Ayant conscience d'avoir été plus de peines que de joies pour toi. D'avoir trop souvent brisé ton coeur pour réparer celui d'une fille qui ne sera jamais toi. Je ne me pardonne pas pour toutes les fois où j'ai pu te faire pleurer. Je ne me pardonnerais jamais pour les blessures causées, parce que j'étais enfoncé dans un engrenage de destruction. Je préciserais que toi, t'es restée même quand on te criait de t'en aller. T'as continué de me regarder, comme si rien de mon âme noircie ne pouvait te faire m'abandonner. Tu n'as jamais cessée de me rappeler que je méritais d'être respecté dans mon entièreté quand moi je te piétinais... Ma reconnaissance à ton égard est éternelle, et je ne manquerais jamais de lui hurler que sa marraine est une reine. C'est ce que tu es. "Je serais rentré avant minuit, par tous les moyens possibles." Parce que tu aurais fait surement plus de résistance non? Gentiment. Mon visage qui fait un mouvement de haut en bas plusieurs fois. Tu l'avais dit oui, et tu fais toujours ce que tu annonces. Incapable d'accepter que ta visite se termine, je te retourne la question des résolutions. "Etre heureuse?... Juste comme ça?" Sans chose pour provoquer le bonheur? Perplexe, la voix de notre filleul me fait pincer les lèvres. Un Oops mimé par ces dernières. "ze t'aime aussi mahaine." Qui sonne comme une si belle mélodie, que je refuse de briser. J'aurais l'occasion de lui dire au réveil à quel point moi aussi, je peux l'aimer. Ce contact, me fait rater un battement. Et je tente de ne pas montrer la fébrilité quand on marche pour s'éloigner. "Qu'est ce que tu veux réussir?" Vas y, c'est le moment de tenir la première promesse de dire ce que tu penses. Les pas qui ralentissent quand on juge être à bonne distance des oreilles de notre lutin. Mon visage vers le tien, je pourrais m'armer d'un gilet pare balles, présageant que tu vas encore me tirer dessus, mais je reste à nu.  

EXORDIUM.

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Mer 26 Jan - 15:57
Cette histoire de bonnes résolutions, c’est une façon déguisée de faire la conversation. Une manière d’être polie mais aussi de parler pour ne pas avoir à partir tout de suite. Il ne faudra pas me demander pourquoi, ni ce soir ni demain, mais je profite de ces quelques minutes de pause pour me redonner la consistance dont j’ai besoin pour affronter le reste de cette soirée et nuit. Pour toi comme pour moi, le nouvel an ne s’arrête pas à minuit deux comme c’est le cas du petit. La nuit est encore jeune, c’est bien ce que l’on dit, non ? Je sais bien. Mais il paraît que tu as trouvé un bon équilibre entre ta vie personnelle et professionnelle et il faut que ça continue. Parce que les heures et les nuits blanches à travailler, ce n’est pas toujours bon. Je sais bien, c’est l’hôpital qui se fout de la charité. Mais si tu as trouvé cet équilibre, c’est que tu es bien comme tu es, que tu n’as plus besoin de penser à mille choses pour oublier la chose qui te ferait chavirer. Je me demande si c’est pour cela que tu travaillais autant à l’époque. Essayais-tu d’oublier celle à qui tu pensais plus que de raison ? Tu sais quoi ? Je ne préfère même pas savoir. Au lieu de cela, je préfère parler d’autre chose. Tu vois, là, c’est moi qui m’occupe l’esprit pour éviter de laisser revenir ces petits démons qui ont réussi à m’atteindre plus d’une fois. Ils sont toujours là, dans la noir, dans l’ombre et dès que la lumière baisse, ils essayent de faire leur grand retour. Mais ce soir, je les interdis. Ce sera peut-être ça ma grande résolution de l’année : ne pas laisser ces pensées m’envahir. Et j’espère la tenir. Ah, ça je n’ai aucun doute dessus. Que je réponds en riant légèrement. Tu te serais probablement pris la tête avec mon frère et mes amis sur le chemin mais tu aurais trouvé la joue d’Eden pour le coup de minuit. C’est comme ça. Et ça ne m’aurait pas gêné parce que je sais que pour Eden, on est capable de faire des tas de choses. Je crois même qu’il n’y a que pour lui que je serais capable de prendre autant sur moi et d’accepter de sourire réellement en ta présence. C’est fou, non ? Mais c’est nous, c’est lui, c’est sa force et son bonheur. Alors oui, je cherche le mien depuis un petit moment mais tant que lui l’est, heureux, ça me convient bien. Juste comme ça, juste comme ça… Si c’était si facile, tu ne crois pas que je le serais déjà ? Et je ne sais pas ce qui est le plus déprimant là-dedans. Le fait d’avoir connu le bonheur et d’avoir dû y renoncer ou le fait que je n’ai pas la capacité de me suffir à moi même, de me rendre heureuse toute seule. J’y arrivais si bien avant mais ça, c’était avant. Tous ces changements, je te les dois et peut-être que c’est aussi pour cela que la rancœur est toujours présente malgré les mots. Je crois qu’ils ne sont plus assez suffisants, que je les ai trop cru et ait quand même fini par souffrir. J’ai besoin de plus. Et tant que je ne me serai pas prouvé que Daniella Walton-Rossi peut toujours être la femme forte qu’elle a une fois été, je n’avancerai pas. Le surplace n’est pas facile, pas plaisant du tout mais on fait avec. Enfin, je fais avec. Les mots d’Eden me touchent en plein cœur et je quitte ce périmètre autour de sa chambre avec un léger sourire. Eh bien à être heureuse. Suis un peu ! Je te taquine mais je ne sais pas si c’est bien loin de la vérité. C’est une de mes missions de l’année. Les missions que j’ai au travail aussi. C’est de plus en plus difficile avec les marchés qui changent autant. Je n’aime pas quand c’est monotone mais c’est dur de réussir à suivre et ce changement vers quelque chose d’un peu plus vert, écolo, respectueux de l’environnement, je veux le réussir. C’est moi la chargée de l’évènementiel, si je me foire ça sera préjudiciable pour Walmart. Pour le chiffre d’affaire ou pire, son image. Et ça, je ne peux pas le laisser arriver. Si mes yeux étaient dans les tiens jusqu’alors, ils glissent un peu. Ça devient un peu plus personnel là. Et j’aimerais bien réussir à me retrouver. Je me suis perdue cette dernière année, un peu égarée et il est temps d’arrêter. Finis de se cacher derrière mille et une excuses bidons. Mon coeur a été brisé à l’été 2020, j’ai ruminé jusqu’à la fin de l’hiver 2021… Les choses sont ce qu’elles sont et ce n’est pas en vivant dans le passé qu’elles vont changer. Moi, par contre, il faut que j’aille de l’avant.

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Mer 26 Jan - 18:31

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@Daniella Walton-Rossi

Il parait que j'ai trouvé un bon équilibre? Je ne relève pas mais tu me connais suffisamment pour comprendre que la ride qui s'affiche entre mes deux sourcils, me plonge dans une grande réflexion interne. Ouais j'ai essayé de construire une relation, de voir d'autres femmes, j'ai essayé. Mais mon coeur t'appartenait déjà. J'ai essayé, mais je n'ai fait que tricher, je n'ai fait que couvrir ma plaie depuis ton départ, alors que j'aurais dû me guérir avant de flirter avec elles. Ma tête était ailleurs, ma tête ne pensait qu'à toi. C'est toi que je voulais entre mes mains, c'est ta bouche que je voulais sentir. Elles n'étaient pas toi, elles ne seront jamais toi. Cette réalisation m'a faite autant de mal que peur. Parce que je ne pourrais jamais aller mieux. Sauf si tu me revenais et je crois que ça n'arrivera pas. Enfin... J'en suis sur depuis que tu as réceptionné ma lettre. Et si je suis entrain de me crever le coeur, tu réussies à me faire rire. Parce que j'ai cette scène en tête, dans un univers parallèle, où je ne laisserais personne m'empêcher d'atteindre la joue de mon filleul quand minuit sonne. Frère, amis, petit-ami,... Chacun qui tenterait de m'arrêter regretterait aussitôt d'être né. Quand il s'agit de Eden, je suis impossible à stopper, il suffit de savoir comment j'ai éloigné son indigne de mère. Pour lui, je ne veux que le meilleur de la vie. Alors je ferais tout ce que je peux pour le préserver du mal, des ennuis et de la souffrance. "Oui, tu me connais." Et peut-être que dans une autre vie, dans un autre monde, on aurait pu terminer notre histoire jusqu'au bout, jusqu'au dernier mot, jusqu'au dernier souffle. Peut être qu'on aurait été beau, qu'il y aurait eu de la place pour tout ce que nous n'avons pas pu construire, pour tout ce qu'on voulait vivre. Ce dont je suis sur c'est que peu importe le monde, tu es mon bouleversement. Ce moment qui renverse tout avec fracas, qui ne laisse aucun choix et qui balai mes certitudes. Cet inattendu qui fait vibrer ma chair endormie, qui réveille mes rêves et qui me pousse hors de mes limites. Cette tempête euphorique et effrayante à la fois, celle qui motive et fait se sentir vivant. Cette part de moi que je préfère et que je déteste à la fois. Voilà que sans le vouloir, je n'existe plus que dans tes bras. "Mais non c'est juste parce que tu as dit 'être heureuse' sans préciser ce qui pourrait t'y aider." Ton bonheur n'est pas complet, mais un des responsables apporte sa petite touche en ce début d'année. On doit cependant s'en éloigner car si le sommeil pour nous est superflu, pour lui c'est nécessaire à sa bonne santé. Je grimace gentiment à ta taquinerie, appréciant chaque brèves de complicité. "En détails s'il te plait!" Et ça déclenche ton explication sur l'aspect professionnel de ta vie. Je suis à l'écoute, comme toujours, captivé par tes lèvres qui bougent et tes yeux qui parlent tout autant. Ils s'échappent malheureusement, comme pour ne pas voir ma réaction aux dernières paroles que tu prononces. Je me racle la gorge tout en  passant mes doigts dans ma barbe. Navré de comprendre qu'à cause de moi, tu ne sais plus qui tu es. "Tu ne vas jamais te foirer Daniella. Rien que ta manière de t'en inquiéter prouve que tu feras tout pour éviter de ternir l'image de Walmart." Puis tu as toujours maintenu le navire à flot. "C'est effrayant de faire face à des nouveautés, de suivre le mouvement, mais tu vas y arriver. Je ne vois aucune raison pour que tu ne réussisses pas. L'échec n'a jamais été un synonyme pour ta personne." Même en amour, je suis celui qui a merdé. Et je dois peut-être être celui qui démarre ta réparation. Je n'ai pas le temps de réfléchir à cette supposition, que mon impulsivité revient parler. "Tu te retrouveras quand tu ne chercheras plus à te fuir. En acceptant tes travers, tes mauvais jours et surtout tes colères. Tu ne dois pas avoir peur de crier parfois, de faire entendre tes combats. Ne crains pas tes larmes, quelles qu'elles soient... De tristesse ou de joie."   Je m'arrête d'un coup. Conscient de mon impétuosité qui risque de secouer, de transformer ce moment en quelque chose de fâcheux. "Pardon... Je n'aurais pas dû te dire ça ni... Provoquer ça." Ta perte. Un soupire et je te tourne le dos, prêt à marcher je ne sais où. Quelque part où mes pensées ne s'échapperont pas de mes lippes pincées.  

EXORDIUM.

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Mer 26 Jan - 19:36
Cette expression qui s’invite sur ton visage, je sais ce qu’elle dit. Elle dit que tes employés n’ont pas forcément dit la vérité et qu’ils ont peut-être voulu m’aider à avancer. Ce n’est pas que j’attends sur toi Wesley, loin de là même, c’est juste que si tu avances, pourquoi est-ce que je ne ferais pas la même chose ? Sur le plan personnel, bien entendu. Parce que sur le plan professionnel, je n’ai jamais eu besoin d’une quelconque confirmation de ton côté pour faire quelque chose. Mais sur le plan amoureux, c’est différent. C’est étrange quand on y pense. Et j’en parlerai avec ma psychologue quand je la verrai jeudi. J’entends déjà ses soupirs et ses conseils alors qu’elle sait pertinemment que si je l’écoutais un minimum, je n’aurais plus besoin d’une psychologue et d’une psychiatre. Mais c’est ainsi. Un sourire se dessine sur mon visage quand tu avances que je te connais et ça, c’est rien de le dire. Nos chemins ne se sont jamais trop éloignés, même lorsque nous ne venions plus aux dîners organisés par nos parents. Je t’ai toujours suivi de loin - pour vérifier la concurrence sûrement - et puis nos moments ensemble m’ont aidé aussi à dresser ton portrait. Si j’avais la recette miracle, tu ne crois pas que je l’appliquerais depuis un petit moment déjà ? Que je finis par te demander quand on s’écarte de la chambre d’Eden. J’espère que Will a bien pris le babyphone avec lui parce que moi, je n’ai rien pris de la chambre. J’aurais peut-être dû ? Je ne sais pas. J’ai ce qu’il faut chez moi mais ici, je dois avouer que je ne sais plus vraiment comment vous contrôlez tout ça. Si tu venais à me dire que vous avez des caméras dans sa chambre et une application pour tout voir sur vos cellulaires, ça ne m’étonnerait même pas. En tout cas, je ne prends pas le temps de te demander tout cela parce que la conversation continue et je m’étale un peu. Je n’arrive pas à le faire comme avant. Il y a cette espèce de retenue de ma part. Une façon de dire que tu n’as plus accès à mon jardin secret. Et c’est bien pour cela que, bien que j’ai des tas de choses sur le cœur, je me retiens de dire toutes ces choses qui pourraient ne pas nous aider dans nos résolutions pour 2022. Il faut une première fois à tout… Et je ne veux pas la connaître cette première fois - ce premier échec professionnel. Je peux gérer et accepter des tas de choses mais cela, je crois que je n’en sortirais pas indemne, loin de là même. Je peux tout foirer dans la vie, je peux décevoir la terre entière mais pas l’héritage de mon père. Quand ça le concerne lui, c’est différent. Je pense à lui à ce moment, à ce qu’il me dirait pour me remonter le moral, pour me donner le courage et la force de continuer. Mais ce n’est pas sa voix que j’entends, pleine de bons sentiments et conseils mais bien la tienne. Je relève le visage vers toi alors que mes sourcils se froncent. On est jeudi ? Je le paye 80 dollars de l’heure pour me dire ce que je veux entendre sans que ce soit vraiment le cas ? Non, tu as raison, tu n’aurais pas dû. Parce que ça remue bien des choses dans mon corps et mon coeur et je déteste cela. Vraiment. Et là, j’ai envie de crier parce que tu me tournes le dos, parce que tu fais ce que tu as déjà tant de fois fait : fuir. Tu vas sérieusement retourner à la soirée comme si de rien n’était là Wesley ? C’est plus fort que moi. Je ne devrais pas. Je devrais juste te laisser quitter cette conversation et aller en commencer d’autres. Et puisque je n’ai aucune envie de te courir après, les mots suivants sortent d’eux même, comme si je venais d’abandonner encore une fois. Tu le voulais peut-être pas mais tu l’as fait. Et si je peux prendre sur moi pour avoir une conversation civile avec toi, je te demande de faire la même chose. À vrai dire… En fait non, je ne te le demande pas, je te l’ordonne. Après tout, tu m’as imposé tes choix merdiques non ? Tu m’as imposé ton couple encore plus à gerber mais aussi - voire surtout - tu m’as brisé en recommençant tes idioties plus d’une fois. Cette garce, pourquoi pas. Mais mes amies ? J’ai un peu plus de mal avec l’idée. Je ne crains plus mes larmes mais je crains les sillons qu’elles pourraient laisser sur mon visage. Je ne crains plus rien de ce que je ressens mais je crains l’état dans lequel mes émotions me laissent. Des larmes, ça s’essuie. Un cœur brisé, ça ne se recolle pas si facilement. Parce que le plus dur, ce n’est pas l’ouragan qui passe mais ce qu’il reste quand il est passé. Le plus dur c’était pas de t’aimer, de te montrer la manière dont je te vois et tout ce qui va avec. Le plus dur c’était le chantier dans lequel tu m’as laissé quand t’as préféré retrouver ta pétasse à Paris alors que, rappelons le, je t’avais supplié de ne pas le faire. Mais t’as toujours été comme ça non ? Quand on te dit de ne pas faire quelque chose, tu fonces. Je t’avais demandé de pas me faire de mal et… Je serre doucement mes poings et souffle Bonne année Wesley. Enfin, pas vraiment. Et tu le sais. Ces mots, je l’ai dit avec autant de rancœur qu’il est possible d’en mettre dans deux mots et un prénom. Un pied devant l’autre, je te double et te jette un regard par-dessus mon épaule. Je te souhaite d’arrêter de t’excuser pour le mal que tu fais et d’enfin tout faire pour le réparer. Parce que les mots… Tu sais ce que dis une chanson de Dalida ? Paroles et paroles et paroles et paroles et paroles et encore des paroles que tu sèmes au vent. Voilà ce à quoi j’ai l’impression de faire face à.

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Jeu 27 Jan - 18:47

& happy
new yearand happy new year (wesley+daniella) 1f31f

@Daniella Walton-Rossi

Ca m'a échappé et j'aimerais avoir la capacité de mettre le monde sur pause, et toi avec. Parce que je te connais, c'est avec la mitraillette que tu vas me viser maintenant. Je te tourne le dos sauf que je reste planté là, préparé au futur combat. Tes mots accouchent toutes mes humeurs. Mais je suis ton vent contraire, et de mouvances tu le sais, je ne manque jamais. Je suis la vague et tu es l'écume qui me couronne. J'invoque dans tes lignes les sentiments qu'elles déclenchent, les avalanches. Je les retourne sept fois sous ma langue, et je crache dans le vent. Je ne trouve pas à cet instant que t'aimer soit une chose si simple, quand tu es tumultueuse, me passionne et me met en joue. Quand tu m’enlèves les mots, que tu piques l’inconcevable, tu réveilles mes démons. Exacerbe mes vices comme m'emmaillote de quiétude. T'aimer, c'est une chose inénarrable, c'est une insomnie de joie. C'est un cri de terreur. Cela m'élève ou me rétrograde, m'assaille et me tenaille. Me ronge, m'extasie, me tiraille quand je jouis. T'aimer n'est pas une chose simple. T'aimer, c'est raviver sans cesse la puissance immédiate qu'ont eu tes premiers regards sur mon corps. C'est raviver notre rencontre. Pour échanger la profondeur de nos doutes, de nos blessures et de notre lumière dans un instant d'amour suprême. La suprématie n'est pas une chose simple. C'est te tenir entre mes mains et me rendre compte que j'ai vécu toute ma vie les mains vides. T'aimer est une chose insaisissable, indéfinissable, qui fuit entre mes doigts. C'est te regarder vivre comme tout le monde en n'étant comme personne. C'est poignant, ça me tient aux poumons, ça me décolle les tripes. T'aimer, c'est savoir que tu es assez pour moi, mais que je n'aurais jamais assez de toi. Ce n'est pas simple,... Le premier jour ne reviendra plus. Ce que je n'avais pas prévu, c’est ma douleur de ne pas connaitre la frénésie avec laquelle il se représenterait différemment, chaque matin où je me serais réveiller à tes côtés. Tu m'assassines de la réalité pendant que j'en suis paralysé, muet, comme bloqué pour mieux recevoir la punition d'avoir trop parlé. On est où là? En thérapie de choc? Ta prose tourne dans ma tête mais ce qui me fait tiquer c'est de jeté de regard. Que ton regard soit distancié ou pas m'importe peu, je m'en fous. Ce qui compte, c'est ton regard et lui seul qui me donne à ce moment là suffisamment de force pour remonter le courant irrémédiable qui m'envoie vers un endroit tempétueux. A cet instant je me sens comme un toxico, j'attends ma dose, et c'est toi qui l'as. Que choisir entre ravaler ma fierté et te supplier, ou me défaire de cette addiction qui me lie à toi. Plier l'orgueil ou briser la chaîne… Mon pouvoir, tu l'as entre tes mains, et ton pouvoir te revient tant que je ne te le retire point. Retire-moi mon pouvoir, et tu perds le tien, non? "Et je fais ça comment putain?" Prononcé malgré la mâchoire qui galère à se desserrer. Mes jambes qui avancent pour rompre l'écart. Et je continuerais si tu ne t'arrêtes pas de marcher. Mes lèvres tremblent à présent de ce cocktail d'émotions qui débordent. "Dis-moi que je ne suis plus à ma place, que je n'ai pas à me la jouer psychologue à deux dollars quand je te dis que ton environnement est ton miroir." Un long soupire pour éviter que ça ne parte dans tous les sens. Sans certitude d'y parvenir "Le résultat du cataclysme, ça n'a pas d'importance. C'est l'intensité que tu mets dedans qui a du sens. Ce qui me restera de cette relation, c'est ça qui compte. Au même titre que les instants vécus ici et maintenant." En fait tout a du sens, quand on le décide et tu es ce que tu décides. Et je mets à rigoler pour rien. Ce n'était pas bon signe. Ca ressemble à une espèce de rire nerveux qui, s'il dure un peu trop longtemps, risque de se transformer en crise de larmes. "Je dois faire quoi pour réparer le mal que je t'ai fait? Te dire les yeux dans les yeux tout ce que j'ai pu t'écrire? Pour te laisser m'envoyer chier en face à face afin de t'assurer que je suis bien blessé?" C'est à ça que tu veux jouer? Du mal, j'en ai distribué mais celui dont tu es la destinataire et le seul que je suis entrain de regretter. Et mes bras ouverts deviennent ballants. "Je ne peux pas te laisser faire ça..." M'abandonner une bonne fois pour toute. "Parce que la vie sans toi me terrifie." Que je souffle, la voix qui grésille de ma gorge qui se noue. Conscient que tu mérites mieux qu'une âme aussi sombre que la mienne.  

EXORDIUM.

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Jeu 27 Jan - 23:09
Le but de la nouvelle année, c’est aussi de repartir à zéro non ? Table rase, on efface et on recommence. Je suis presque sûre que ça sert aussi à ça. Seulement toi et moi, on est tout bonnement incapable de le faire. Ou peut-être plus moi que toi. Je n’arrive pas à l’expliquer ni à me l’expliquer. Pourquoi est-ce que je sors la confrontation avec toi à ce moment même ? Pourquoi est-ce que je m’entête à te dire tout cela alors que je pourrais juste prendre sur moi, te souhaiter une bonne soirée et partir retrouver mon frère et nos amis ? Je n’en sais rien, strictement rien. Tout ce que je sais, c’est que c’est plus fort que moi et dans l’attente de ton retour, je me sens vivre comme je ne me suis pas sentie vivre depuis des mois. C’est horrible, presque hideux et moche mais c’est ainsi. J’ai arrêté de me battre il y a un petit moment avec toi, contre toi, mais je crois que je viens de remonter sur le ring. C’est une bonne chose je crois. Enfin je l’espère. La main sur la rambarde, prête à descendre, je m’arrête nette lorsque tes mots me parviennent. Je me tourne et te regarde, t’écoute. Dans mon coeur, le sang qui circule n’est pas lent, doux. J’ai l’impression d’être aux chutes du Niagara. J’ai l’impression que mon cœur est en train de pomper de la lave, que c’est plus du geyser que ça se rapproche qu’autre chose. Ça me fait mal. Mais c’est ainsi. La douleur, il faut que je l’accepte si je veux que nous avancions un jour ou l’autre. Mon regard sur toi, j’espère que tu comprends ce message que j’essaye de te faire passer : si je le savais, je te le dirais. Manque de bol, je n’ai pas de réponses à tes questions comme je n’en ai pas aux miennes et c’est fatiguant, usant, déstabilisant. Il y a tellement d’émotions qui me traversent et qui te traversent aussi, je le vois bien. Je t’écoute, incapable de t’interrompre parce que j’ai l’impression qu’on y est, à ce moment fatidique où tout va éclater, tout va nous exploser à la tronche. Mais c’est comme ça qu’on vit, non ? Dangereusement, dans l’intensité que tu décris. Est-ce que ce ne serait pas toi, la tempête ? Et quand tu me demandes ce que tu dois faire pour rattraper le mal que tu m’as fait, si tu dois me dire tout ce que tu m’as écrit, je sens quelque chose qui change totalement dans mon cœur et dans mon cerveau. C’est un peu comme si l’électricité s’arrêtait complètement, que les plombs sautaient. La langue me chatouille mais je sens que mes émotions sont en train de se mêler à tout cela et qu’il ne vaut mieux pas que j’ouvre ma bouche ici et maintenant. Pourquoi ? Parce que les murs risqueraient de trembler et il n’y a aucun moyen qu’Eden ne m’entende pas et ça… C’est hors de question. Alors, bien que tu sembles déstabilisé, fragilisé, comme un genou à terre, j’attrape ton poignet et dis Suis moi. De la manière la plus froide et sèche qu’il soit. Je te tire presque derrière moi, me dirigeant d’un pas décidé et rapide vers tes appartements et plus précisément ta chambre. Ils pourront penser ce qu’ils veulent, les petits lutins qui trainent, je n’en ai rien à foutre. Et lorsque la porte claque, je te fusille du regard. Tu peux pas réparer le mal que tu m’as fait Wesley. Je suis désolée de te l’annoncer, tu peux pas. C’est impossible. J’ai été brisée et abîmée au plus profond de mon être et rien ni personne ne pourra changer cela. Ça serait toujours là. Ça sera toujours un trou béant dans mon cœur, une douleur dans mon histoire. Rien ne pourra changer cela. Ni toi, ni moi, ni le pape. Arrêtes d’essayer de réparer tout ça. À moins d’être amnésique… Il n’y a pas cent cinquante solutions. Je n’oublierais jamais et j’aimerais que tu arrêtes de remuer la merde que tu as laissé dans ma vie. J’essaye d’avancer, j’essaye de… De m’en sortir ! Les sables mouvants, ça tue plus qu’on ne le pense. À quel moment est-ce que je t’ai envoyé chier Wesley ? Parce que certes, je n’ai pas ouvert les bras et mon coeur mais je ne t’ai jamais fermé la porte. Dis moi voir ? Quand t’as été à Paris la retrouver et que je t’ai trouvé un Uber, que je suis restée éveillée pour être sûre que t’étais bien rentré et que tu as probablement essayé de la baiser derrière ? Je n’en ai jamais trop parlé mais c’était tout ce qu’il se passait dans ma tête. Tu m’as quitté pour elle. Un jour tu me faisais l’amour, le lendemain c’est elle que tu convoitais. Ou alors quand je suis venue au Gala de PI ? Souriante, la tête haute pour toi, pour te montrer mon soutien et que tu l’as remercié elle ? La liste risque d’être longue. Mais tu verras que je ne t’ai jamais envoyé chier. Ou alors ces messages après la tempête où je t’ai clairement demandé si t’allais me laisser partir une seconde fois et que tu n’as jamais répondu. J’ai effacé le SMS quelques minutes plus tard mais la flèche bleue de Whatsapp ne ment pas, désolée. Et quand tu m’as envoyé ta lettre, qu’est-ce que je t’ai dis au juste ? Ma vie est à New York. Je ne sais pas ce qu’il n’a pas compris là dedans mais visiblement… Il est un homme, voilà tout. Je t’ai dis où je me trouvais, en quoi c’est t’envoyer chier bordel de merde ? Les gros mots sortent trop facilement, c’est la preuve que je perds pieds. Et putain ! Tu m’as pris pour qui sérieusement ? À quel moment est-ce que je ferais ça ? Tu m’as détruite Wesley. Et ce que j’ai traversé, je le souhaite à personne. Même pas à ma pire ennemie, c’est pour dire. Je soupire fortement, passe mes mains sur mon visage et reste en suspens quelques secondes. Et lorsque mes yeux croisent à nouveau les tiens, je dis Je crois que tu t’es entouré de tellement de personnes nocives que tu penses qu’on est tous comme ça. Et ce n’est pas le cas bordel, pas du tout. Je ne partage rien avec ces gens, avec ces monstres qui t’ont tiré vers le fond. Et si la vie sans moi te terrifie… Pourquoi ? Pourquoi t’es jamais revenue vers moi ? Pourquoi t’as avancé ta vie et tes histoires avec d’autres ? Pourquoi tu m’as évité sans cesse ? Pourquoi tu continues à rien comprendre ? J’ai besoin que tu me dises les choses, que tu me les expliques. Pourquoi. Je veux savoir pourquoi. Je n’ai jamais compris et la seule chose que j’ai fait, c’est d’accepter. Accepter de te voir heureux, accepter de te voir avancer, accepter de te voir grandir et t’épanouir. Tu ne peux pas dire que tout a été nul ou négatif parce que sinon, tu serais revenu, tu te serais battu et clairement pas contenté de ce qu’elles t’offraient. Quand on sait ce que l’on veut, on se bat pour et tu me l’as prouvé avec Owena.

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Dim 30 Jan - 19:23

& happy
new yearand happy new year (wesley+daniella) 1f31f

@Daniella Walton-Rossi

Nous deux c'était différent, si fort, trop fort peut-être. Ont s'est battus contre la vie pour être ensemble. Contre nos vieux démons et contre les autres. Et finalement, c'est tout cet amour qui nous a séparé. Lui et ma facilité à tout gâcher, tout détruire. J'ignore combien de temps il faut pour guérir d'une histoire comme la nôtre. Je ne compte plus les nuits, combien d'insomnies, de cauchemars... Je suis incapable de dire depuis quand ça dure. Tout ce que je sais, c'est que ça fait déjà longtemps mais que c'est toujours aussi difficile. Puis même si tu l'as dit, je ne pense pas que tu me pardonneras un jour de t'avoir abandonné. C'est toi qui es partie, mais disons que je ne t'ai jamais demandé de rester. Mon seul et unique regret. Et je ne suis pas sur de trouver un jour la paix. Ta main qui entoure mon poignet me fait toujours le même effet électrisant. Mais ça n'a rien de doux ni de compatissant. On traverse les allées du Manoir en accéléré, jusqu'à ma chambre dans laquelle on se retrouve rapidement enfermés. Je n'ai même pas une pensée pour ce que les autres pourraient en penser, parce que je ne m'occupe que d'une chose ; ton explosion imminente. Dès que tu commences, je fronce les sourcils parce que je ne comprends pas. Et il faut que je relève pour que tu sois sure de toi. "Il faut savoir. Y'a cinq minutes tu me dis d'arrêter de m'excuser pour le mal causé, qu'il faut que je pense plutôt à le réparer... Et là,... Tu dis que je ne peux pas." Comment je m'y retrouve dis moi. "Franchement, décides toi." Parce que j'ai la sensation d'être pris pour un con. Un con que l'on tente de faire courir sans ligne d'arrivée. Là ce que je suis entrain de gagner, c'est le récital des faux-pas, des mauvais choix, de ce qui prouve que je ne suis pas bon pour toi. J'en serre la mâchoire et j'en grince presque des dents. Inutile de jouer l'avocat du Diable et de faire ma défense, tu en connais les refrains. Pour l'un, c'est mon idiotie innée, pour l'autre, un pari absurde, et le dernier, parce que je te sentais déjà ailleurs. Ne pas éclater, ne pas éclater... C'est ce que je me répète en boucle dans ma tête quand fusent tes questions et affirmations. Si je sens que mes nerfs sont titillés, c'est parce qu'il débarque dans mes pensées et que son prénom à comme un effet dévastateur. Je tente de dériver dans mes songes, sur comment préserver un amour sain. Comment ne pas le noircir quand tout ce que l'on a connu d'autre, était toxique. Comment t'aimer sans t'écorcher? Et... Non. Je ne peux pas laisser ça à l'intérieur de moi, c'est déjà entrain de me brûler, de me démanger, de me consumer. "Et t'es partie avec qui à New-York?! Hein? T'es partie avec qui putain!" Le seul et unique homme de ta vie n'est-ce pas? Ca me brise l'organe palpitant de parler de ça, de lui, de toi, de vous. J'ai comme des clous qui se plantant dans les parois qui relient mes poumons à ma bouche. "Tu peux me juger, m'en vouloir, me haïr d'être allé vers Owena, mais je crois qu'il ne t'a pas fallut trop longtemps pour te jeter dans ses bras." Si persuadé d'être dans la vérité que ma colère ne fait que monter. J'actionne les pas, tournant comme un lion en cage. La ride bien affichée, une main sur la hanche de manière virile et l'autre qui ne cesse de me coiffer-décoiffer "Me dire que ta vie est là-bas et y être avec lui... C'est m'envoyer chier." Tu ne crois pas? Je stoppe net pour me tourner vers toi et te fixer. C'est ce qu'il faut faire, s'affronter et ne plus reculer. Une condamnation sur mes fréquentations me fait rouler des yeux avant d'en soupirer fortement. Après tout ouais, peut-être bien que je côtoie plus de crève-coeurs que de gens qui en ont. "On me surnomme 'le Diable' parce que je suis cruel et sans scrupule. Mais il existe une personne dont la haine et la vengeance m'horrifient... Et elle est ici, devant moi." Tu es cette femme de qui je peux tirer leçon. Parce que si mon impulsivité peut effrayer, toi tu as cette vivacité à réfléchir pour mieux planifier, mieux visualiser et mieux viser. Ne te méprends pas, bien que ta foudre me dresse les poils, je ne te crains pas pour autant. Si je trouve encore le moyen de te complimenter indirectement, toi tu es débordée par de nombreuses interrogations auxquelles tu veux obtenir réponses. Tes yeux me font presque une supplication. "Je suis revenu vers toi avec la lettre. Mais si la question c'est 'pourquoi pas avant ça?'... Je te dirais alors que je ne me sentais pas légitime. Pas après t'avoir imposé autant de souffrance." Et un petit rire nerveux s'impose avant de poursuivre "Tu trouves que j'ai avancé toi? Tu sais, ce n'est pas celui qui donne l'impression de tourner la page le plus vite qui gagne la partie. C'est celui qui finit heureux." Est-ce que je le suis? Non. Est-ce que durant cette dernière année j'ai dit l'être? Non plus. C'est dur d'enchainer, de réaliser à quel point je ne suis qu'un con et de voir comme on est entrain de se déchirer. "Je n'avais pas la force de faire face à mes erreurs. Et je voulais me protéger parce que te voir c'était tout aussi bon qu'atroce et ça l'est encore... Je n'avais pas le courage de voir le résultat de mes choix. De voir avec quelle intensité je me suis trompé quand j'ai pensé l'aimer elle, alors que ça a toujours été toi." Sauf que le trop tard est arrivé très tôt. Toi tu me diras que c'était long. "Ne pas comprendre quoi?" Guide moi, éclaire moi, explique moi. C'est de ça dont je te supplie à cet instant. Laissant échapper cette dernière phrase qui ne peut pas être retenue. Les épaules qui en tombent "Tout ce que je sais c'est que, plus je t'aime, plus je me déteste de t'avoir fait tant de mal." Et le pire, c'est de ne pas être en mesure de le réparer. Le retour de la gorge nouée, de ma paralysie. Dans un essai acharné de ne pas me laisser aller.  

EXORDIUM.

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Dim 30 Jan - 22:52
Mes yeux dans les tiens, s’il y avait des armes à la place de mes globes oculaires, tu serais mort, aucun doute là dessus. Oui. Le mal que tu fais au présent. Le passé, laisse le où il est putain ! Et ce n’est pas facile à dire parce que je suis nerveuse, émotive et peut-être bien colérique sur les bords. Je pourrais jamais oublier mais j’ai envie d’avancer putain ! Lorsque les gros mots sortent plus facilement que le reste, qu’ils sont autant de la ponctuation qu’une façon de marquer mes arguments, c’est que nous sommes au début de la fin. Je ne sais pas dans quel état je vais quitter le manoir, ce qu’il va se passer, ce qui va sortir de ma bouche et de la tienne mais j’en ai assez que tu essayes de rattraper tes actes blessants du passé. Marre que tu répètes que tu as fais de la merde. On le sait tous. Je le sais. Alors arrête de faire de la merde et change ta façon d’agir pour qu’elle reflète les paroles que tu as. Ça ne sert à rien de parler. J’ai besoin d’actions, j’ai besoin de bases solides, de preuves intangibles. C’est aussi simple que cela. Et tout cela ne doit pas servir à remplir les fissures de mon coeur mais de construire une protection autour. Tu sais pourquoi ? Tout simplement parce que lorsqu’il y a des fissures, il y a de la lumière et je n’ai absolument pas envie de me retrouver dans le noir, de repartir là où nous nous sommes arrêtés, où la vie semble s’être arrêtée. Et c’est cela que j’aimerais que tu comprennes. Laisses les là, ces fissures, laisses les continuer d’exister. Mais protège le reste, fonce vers un nouveau projet, celui de la reconstruction. Mon père me disait souvent que lorsque l’on construit sur un terrain habitable mais que l’on ne met pas l’armature et les produits anti-secousses adéquats, c’est voué à l’échec. Alors, le terrain est toujours bon mais il ne faut pas repartir avec la même base. Il faut tout retravailler, tout recalculer et tout recommencer. Bien sûr, on s’en souviendra toujours, de ce passé, il n’est pas oublié, mais on ne peut plus rien y faire. Les vies volées ne reviendront jamais. Et quand je t’entends répliquer, je fronce les sourcils. Je suis partie avec qui à New York ? Max. Il y avait aussi mon frère, Antonio et quelques amis mais tout le monde est vite rentré chez soi une fois le déménagement terminé. Il me faut quelques secondes pour comprendre, pour lier les mots entre eux, pour que mon cerveau sorte de cet espèce de brouillard dans lequel il était jusque là. Je rêve. Je suis en plein rêve, il n’y a pas d’autres réponses possibles à ce que tu me dis, aux conneries que tu déblatères comme si t’avais une vérité en bouche. Je sens mon coeur se serrer, mes poumons se tordre et j’ai tellement envie de te dire qu’en plus d’être un idiot, t’es un gros con et que tu te cherches des excuses de merde pour justifier… tes actions toutes aussi merdiques. Que c’est dur de me retenir. Mes poings se serrent, mes articulations blanchissent rapidement mais je ne dis rien. Oh que non. J’attends de voir jusqu’où t’es capable d’aller. Jusqu’à quel point t’es capable d’être l’idiot que j’ai toujours connu. Comme quoi les surnoms ne sont jamais faux… Pas d’erreurs sur le paquet cette fois-ci. L’envie de te crier que t’as tellement faux et tort sur toute la ligne est immense. Mais je me retiens. Parce que je veux que t’ailles au bout des choses, que tu te rendes compte toi même à quel point l’idiotie te rend tout sauf séduisant. Je ne suis même pas sûre que ses mots me touchent réellement. J’ai l’impression qu’ils entrent d’un côté et sortent de l’autre. Il n’y a rien qui se glisse sous ma peau puisque tes premières phrases ont fait sortir ma combinaison de protection. Je ne devrais pas mais ce mécanisme de protection, je ne peux rien faire contre. Dieu que je me déteste et te déteste pour le faire s'activer en un claquement de doigts. Nous sommes deux âmes abîmées et je ne sais pas si nous arriverons à nous en sortir un jour. Antonio est à Milan depuis le mois de février 2021. Que je lance tout simplement, presque déçue que ce soit ta seule attaque, ton seul problème. Lui. Ce meilleur ami qui m’a aidé à me relever mais qui m’a aussi remis les idées en place. Récupérer ma dignité, ne pas me laisser avoir parce qu’après tout, tu m’as quitté pour une putain d’addict, de droguée. Une pauvre fille qui n’avance pas et n’avancera jamais. T’avais le soleil et t’as choisi la Lune. Encore que… C’est une insulte pour la Lune. Je n’ai pas sauté dans ses bras. Je n’ai pas couché avec lui. Il ne m’a pas touché une seule fois parce que je n’en avais aucune envie. Et j’espère que tu te rends compte de tout cela, de toutes ces fausses idées que tu t’es mises en tête tout seul, comme un grand. Il a pourtant essayé, on ne va pas se voiler la face, mais n’y est jamais arrivé. Ça aurait été la facilité putain, quand j’y pense. Mais je ne pouvais pas lui faire ça et… J’attendais que tu reviennes en fait. Ces mots sortent avec une tristesse qu’il est difficile de cacher. Parce qu’une fois encore, je vois que nous faisions la paire, toi et moi. Deux idiots. Vraiment. C’est d’un ridicule. Et ça me fait relâcher cette pression que je gardais dans mes poings. Je bouge les doigts, favorisant la circulation sanguine et dis Mais vraiment, tu me prends pour qui ? Ces mots, je les souffle le coeur lourd, l’émotion qui commence à remonter le long de mon corps et qui se glisse dans ma gorge. Je ne t’aurais jamais dis comment me retrouver si j’avais été avec lui… Parce que je l’aime, ce con. Mais pas du même amour que j’ai pu avoir pour toi et que j’ai toujours un peu pour toi. Seulement, même si c’est toujours là, je n’arrive pas à passer par dessus le reste, par dessus le passé. Pas comme ça, pas aussi facilement. Pas alors que tu penses que je suis l’une des manipulatrices que t’as baisé et avec qui t’as voulu construire ton futur. Le problème Wesley, c’est que c’est pas un jeu, tout ça. C’est la vraie vie en fait. T’es pas là à jouer une partie de Poker ! Et t’étais pas heureux avec mon non plus jusqu'à preuve du contraire. C’est bien pour cela que tu m’as quitté ? Si t’en aimais une autre, c’est que celle que t’avais entre les mains, chaque soir dans une tenue différente, ne te suffisait pas. Que l’amour que tu pensais me porter n’était pas assez. Que le bonheur n’était pas entre mes bras, entre mes cuisses, dans mon cœur. Je soupire fortement et ferme les yeux quelques secondes. Je ne sais même plus quoi dire. Je crois qu’on ne se comprendra jamais. Ou pas de sitôt du moins. C’est regrettable. Arrêtes de te détester pour cela. C’est fait et puis… C’est tout. Il n’y a plus rien à changer sur ce mal là. Essaye juste de ne plus en faire, c’est tout ce que je te demande. Tu peux rien y changer. Le mal est fait. C’est un peu défaitiste et fatidique comme constat mais il est là. C’est fait, c’est fait. Le principal c’est de montrer que l’on peut changer et ça, tu ne me le montres pas. La preuve en est aujourd’hui. Tu comprends pas que je ne veux pas tes mots Wesley. Je ne veux pas tes lettres. Enfin, un peu quand même. Il faut que j’apporte de la nuance à mes propos sinon tu vas me dire que je suis folle et tu n’aurais pas tort. Je ne veux pas que tu me dises que j’étais meilleure que toutes celles que t’as rencontré avant ou après, à quel point tu es misérable sans moi. En fait, tu vois… Je crois qu’en fait, je ne veux même plus savoir pourquoi ci et pourquoi ça. Je soupire à nouveau et m'asseoit sur ton lit. Il n’y a que la moitié de mes fesses qui touchent le drap. Je le fais parce que je n’en peux plus mais ce n’est pas une invitation à ce que tu me rejoignes. Après tout, j’étais sur le départ, non ? J’ai besoin que tu me montres les choses Wesley. Les mots, je n’arrive plus à y croire. Cela risque d’être dur pour toi. Je tourne le visage vers toi et souffle Tu m’as érigé en Reine par tes mots et tu es parti. Tu m’as dis des choses que tu ne pensais pas pleinement. Si ce n’est pas sur les sentiments à mon égard que tu as menti, c’est ceux à l’égard d’Owena. Et dire que je me pensais tranquille, le venin enfin hors de ta vie. Je ne veux plus de mots. Je veux des actions. Bouges toi. Fais ce que t’as fait pour elle. Déplaces des montagnes, traverses les fuseaux horaires, prouves moi ces choses auxquelles tu sembles croire. Accorde tes mots, tes gestes, ton cœur. Tu n’en seras que plus fort. Offre toi ce luxe que tu as à pouvoir prouver ce que tu prêches. Tout le monde ne l’a pas cette chance avec moi. Et si je te l’offre, c’est que tu comptes toujours autant. Et c’est difficile de s’en rendre compte réellement ce soir. Mon visage retombe doucement et ma position est tout sauf droite. Recroquevillée, prête à me protéger et à revêtir ma carapace.

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Mar 1 Fév - 20:04

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new yearand happy new year (wesley+daniella) 1f31f

@Daniella Walton-Rossi

Je crois que pour dans ma vie, le mois de janvier ressemble à la fin du monde. Mais j'en accepte les chutes, parce qu'il y a des gamelles qui en valent la peine. L'amour c'est un croche-pied que te fait la vie pour te sentir enfin vivant. Ensuite, tout devient beau, l'existence de tous ces sentiments éprouvés. Tu regardes ton amour, sublime, celle qui rend les moments à deux, prodigieux. Ces prières endiablées dans lesquelles on voit Dieu. Dieu, c'est toi, le Diable c'est moi. Celui qui ne fait que le mal, qui embrase tout et transforme tout en cendres après le passage des flammes. Il n'y a que tes larmes qui peuvent éteindre mon enfer. Qui peut me faire tomber, me faire céder. Qui peut me faire croire, car l'amour c'est ça, avoir envie de croire en une personne. Ca fait peur, ça fait se questionner pour savoir si ça en vaut le coup et c'est là que tu vois si ton coeur est audacieux. J'ai manqué de courage, laissant la trouille s'emparer de moi pour aller vers d'autres bras. Créant tout ce bordel que tu n'oublieras pas, celui que je ne pourrais jamais effacer. Putain, que c'est douloureux de me voir échouer, de constater qu'il existe un pouvoir que je ne peux pas avoir. Moi, qui se dit être le roi du contrôle alors que je n'ai pas toujours su le garder, ce contrôle de soi. Il m'arrive de me demande comment serait ma vie si tout avait été sous encadrement. Si tout ce que je ressens et tout ce qui éclatent en moi étaient vérifiés par un tas d'agents de sécurité. Mais ce n'est pas le cas et même si j'ai appris à vivre avec, ça reste toujours compliqué à accepter. J'aurais aimé avoir eu le choix et pouvoir choisir comment et quand mes émotions se manifestent. Mais ça n'a jamais été comme ça, j'ai toujours vécu toutes les situations de la même façon : émotion par émotion, impuissance par impuissance, et je n'ai jamais su me limiter. Elles ont toujours frappées de manière ingouvernable contre ma poitrine. Elles ont toujours noyées mon cerveau sans jamais me prévenir du désastre que cela provoquerait. Elles n'ont jamais demandées à ma bouche l'autorisation pour pouvoir parler quand je m'emportais, lorsqu'elles prenaient toute la place. J'ai parfois essayé de les calmer, de reprendre le dessus, de les maitriser parce que je me suis senti maître de celles-ci. Mais quand on ressent tout trop fort comme moi, ce sont elles qui tirent les ficelles. Et tu vois, à ton contact, j'ai pensé que ressentir trop était une mauvaise chose. J'ai laissé mes émotions dicter mes choix, mes décisions. J'aurais voulu que ma raison prenne le dessus cette unique fois pour que je n'agisse pas comme un idiot. Ouais comme maintenant tu me diras. Je te livre mes élucubrations d'un homme touché, à genoux. Un pauvre fou qui s'est convaincu que tu étais partie vers un autre horizon. Un con vaincu, abattu par ta révélation. "Quoi?.." Que je demande, dans un son qui semble être le dernier, me rendant muet le temps de la réalisation. Mais pourtant tout le monde pensait que... Moi le premier. J'ai laissé mon esprit s'embrumer. Mais pas étonné d'entendre qu'il a quand même essayé. Le contraire m'aurait vraiment achevé, bien que de l'entendre me donne envie de le défoncer. L'impulsivité vous dites? Dans ma gorge monte ce désir d'affirmer que j'en suis ravi, touché, mais je n'ai pas le droit après avoir eu la confirmation d'être celui qui a merdé jusqu'au bout. Puis tu m'assassines, faisant que ma tête se baisse pour viser le sol. "Je te croyais avec lui..." Depuis tout ce temps. "Quand tu as dit que ta vie était ici, j'ai cru lire entre les lignes que c'était avec lui. Qu'il n'y avait plus le moindre espoir pour nous. Que..." Trop dur de continuer à énumérer tous les films qui sont passés là-haut. Je ressens que ça ne ferait que t'énerver, te dégouter de ma personne. Comme quand je métamorphose l'histoire comme un jeu où celui qui gagne est celui qui termine heureux. "Non stop! Ne commence pas à dire des conneries." Au moins ça m'aide à maintenir ma tête hors de l'eau salée qui veut jaillir de mes pupilles brillantes. Avouant me détester, encore dans l'interrogation de ce que je ne comprends pas soit-disant. Tu enfonces le couteau dans la plaie, confirmant que je ne peux rien y changer. J'ai envie de hurler que ça, je le sais, que je l'ai bien saisi et que ça pourrait me tuer de l'entendre encore. Conte moi plutôt ce qui fait que je suis dans l'incompréhension. Quand tu démarres, je suis encore plus paumé. Tu ne veux plus savoir pourquoi, alors que tu le demandais il y a encore quelques secondes. Si c'est vers le lit que tu t'es dirigé, moi c'est la commode que je viens retrouver pour m'y appuyer. Le fessier et les paumes de mains comme pour m'éviter de tomber. J'écoute, attentivement. Je ne veux plus rien laisser m'échapper, je ne veux plus rater d'opportunité, ni laisser passer ma chance, si seulement elle existe encore après tout ça. Tu veux que je sois frappé par ce foudroiement. Comme un verre brisé lorsqu'on pense connaitre la véritable soif. C'est ainsi que tu souffres de la mélancolie de l'amour idéal. Tu veux que je t'aime mais surtout que je te le montre de manière originale. Comme dans les romances ringardes, les roses éternelles que l'on dépose au bord d'une fenêtre recouverte de pluie. Les mots doux que l'on envoie par courrier au lieu de les taper sur des téléphones sans vie. Les preuves avant les promesses, les actes avant les paroles, et toutes ces choses qui font qu'être ensemble est une histoire et non une passion qui se résume et s'oublie aussi vite qu'une triste conversation supprimée entre deux photos de profil. Le visage qui se tourne comme pour cacher cette larme qui se glisse sur ma joue. Déçu de moi, qui n'a jamais su te prouver tout ça. Effondré d'avoir eu la prétention de croire que mes mots auraient suffit. Malgré l'état, c'est la voix tremblante que je m'engage. Sans pouvoir te regarder, comme honteux de pleurer, pour la seconde fois dans ma vie, devant toi. "Je te le prouverais." L'habile qui d'un revers, essuie la perle salée mais, qui ne prévoit pas toutes celles qui tombent après. C'est comme ça, dans une élocution sanglotante que j'appuie la suite, qui sonne comme un serment. "Tu seras ma résolution. Et peu importe le temps, la force qu'il faudra fournir,... Je n'abandonnerais pas." Sauf si tu me cries d'arrêter, que cette fois ci notre livre est terminé. "Je vais me concentrer sur ce qu'il me reste et non sur ce que j'ai perdu. Sur cette étincelle qui persiste et qui peut faire jaillir un grand feu..." Fondre en larme n'était pas prévu pour débuter l'année, et pourtant. Mes doigts s'évertuent à cacher ça en se plaçant comme une visière. C'est ça de réaliser que c'est possible d'aimer autant, d'avoir l'envie et la possibilité d'aimer bien. Je peine à respirer, complètement entrain de suffoquer, en bataille pour continuer de communiquer "J'ai compris Daniella... Il y a des choses qui ne se disent pas mais qui se prouvent." T'aimer ne sera plus te retenir seulement quand tu pars. Ce sera t'aimer entièrement du matin au soir.

EXORDIUM.

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Mar 1 Fév - 22:09
Je ne préfère pas relever ton ‘quoi’ parce que je vais crier. Je vais te crier que les oreilles, ça se lave, te demander si t’es sourd ou s’il faut tout que je te répète deux fois. Je sens mon calme me quitter. La sensation est légère, subtile mais elle est là. C’est un peu comme un drap de soie qui caresse la peau, qui la quitte. Et quand on a froid, ce n’est pas agréable. J’essaye donc de garder mon sang froid, de t’expliquer les choses comme je le vois, comme je le sens. Vis-à-vis d'Antonio d’abord puisque je sais que tu parles de lui. Je ne suis pas bête et je sais à quel point tu l’as en horreur. Seulement voilà, même si mon meilleur ami aurait voulu que ta trahison me fasse me tourner vers lui, ce n’est pas arrivé. Pas l’envie. Je n’en ai jamais eu envie alors pourquoi commencer maintenant ? Lui faire plaisir ? Et le rendre malheureux ? Nous rendre malheureux. Je ne pouvais pas faire cela, ni pour lui ni pour moi. J’en ai utilisé des hommes dans ma vie - et des femmes - mais pas lui. Surtout pas pour te rendre jaloux, pour te faire réaliser ce que ça fait. Et je ne peux nier que de savoir que tu me pensais avec lui me fait doucement rire. Putain. Tu sais le mal que ça fait et pourtant t’as continué, t’as choisi cette option. Tu ne m’as pas fait confiance, tu ne m’as pas écouté, tu ne m’as pas cru. Il ne vaut mieux même pas que je m’attarde là-dessus plus longtemps parce que je ne veux pas avoir mal. Non. Que je soupire doucement. Je te disais juste que j’habitais New York et ne reviendrait pas à Boston. Ma mère est ici, je trouve cette ville que j’ai tant aimé, je retrouve la Gotha où mon père était pendant de nombreuses années. Ma vie est ici maintenant. Seule, à me reconstruire, à voir où les choses vont, comment se passe cette reconstruction que je gère aussi bien que je le peux. Pas facile. Surtout quand on se retrouve dans un tel conflit, dans une confrontation aussi difficile que bénéfique. Je crois qu’il va falloir mettre de nouvelles règles à nos interactions, nos discussions, nos doutes. Parce que putain ce que j’aurais préféré que tu me poses la question plutôt que tu te montes la tête tout seul dans ton coin. Mais c’est comme ça. Et quand tu hausses le ton, je te dévisage. J’allais te dire qu’on ne fuit pas le bonheur quand on le trouve. C’est quelque chose que mon père m’a souvent répété et une des nombreuses raisons de nos disputes aussi. Mais tu me diras que tu es le Diable et que ça va avec le personnage. Et, franchement, je n’ai aucune envie d’entendre ce discours. Je l’ai assez entendu, on me l’a assez chanté pour que je passe à autre chose mais moi, je n’y crois pas. Même ton père s’y est mis à un moment. C’est pour dire. C’est usant, c’est pas ça la vie et je ne veux pas avoir à composer avec un monstre qui ne sait pas faire face à ce qu’il ressent. Je ne suis pas la plus émotive qui soit mais j’essaye de m’autoriser à ressentir. Pourquoi ? Tout simplement parce que le jour où ça explose, c’est fatal. Et la fatalité de la vie, elle me fait peur, je ne peux le nier. Je crois que c’est bien pour cela que je laisse mon cœur s’ouvrir, gonfler, que je laisse les mots couler de mes lèvres comme l’eau du lac, cette eau qui aurait dû couler sous le pont de notre histoire. Mais il semblerait qu’elle ne l’ait jamais fait. C’est difficile de tout dire, de demander que tu arrêtes de me dire toutes ces choses, ces choses merveilleuses que j’ai pu lire. Seulement, il faut passer à l’étape suivante. On ne peut plus faire du surplace Wesley, c’est impossible. Je le refuse. Et tu devrais le refuser aussi. Ta voix chavire, vire dans les aigus, oscille dans ces eaux troubles que tu ne maîtrises pas. Je relève doucement le visage, dégageant mes cheveux derrière mes oreilles. Tu me le prouveras ? Mon visage tourne et la lumière qu’il y a dehors éclaire ton visage par parcimonie, elle met en lumière les sillons sur tes joues. Tu sais quoi Wesley ? J’ai toujours roulé des yeux lorsque les gens disaient que les larmes faisaient du bien. Parce qu’elles n’en font pas, elles font aussi mal qu’une fissure de l’âme, elles sont la preuve du manque, de l’absence, de l’incapacité à trouver la justice, à trouver la paix. Bien sûr, la douleur nous fait vivre mais j’ai jamais autant vécu que lorsque nos coeurs étaient synchronisés. C’est fou, n’est-ce pas ? C’est effrayant. Encore plus maintenant que de te voir me réanime. N’oublies jamais ces paroles d’une chanson que j’adore : et quand le phénomène sera passé, qui c’est qui sera encore là ? Je l’ai toujours été et aujourd’hui, je viens de le réitérer. Promets moi que ce ne sont pas que des paroles Wesley. Promets moi que je peux y croire, que je ne fais pas une erreur. qu’en rouvrant le tout, je ne prends pas le risque de m’éclater contre le bitume. Montres moi que t’es pas en train de m’ériger en trophée pour mieux me laisser tomber. Montres moi ce que tu viens de prêcher. Debout, mes pas me guident jusqu’à toi, jusqu’à cette commode contre laquelle j’ai pu perdre le souffle à un moment ou à un autre. Je repousse cette main qui te cache le visage et de mes pouces, j’essuie les larmes sur ton visage. Les lèvres pincées, j’attrape le premier vêtement qui passe et tapote tes joues. C’est la dernière fois que j’écoute ce que tu as à dire. Alors promets-le moi et mets toi à l’ouvrage. Parce que les prochaines fois que tes lèvres s’ouvriront, je te les ferai fermer à coups de gifles. La prochaine fois que je recevrais une lettre, je la rangerai dans un tiroir, en attendant de voir ce que ça vaut avant de l’ouvrir. J’inspire une large bouffée d’air fraîche et dis Prends un bouffée d’air frais et redresse toi. Ça me tord le coeur. C’est douloureux. Je ne sais même pas quelle force fait parti de moi pour y arriver. Mais je le fais. Et je ne vais pas abandonner alors t’as pas intérêt à abandonner non plus. Une promesse, la dernière et je filerai. Pour que tu commences à travailler, pour que tu retrouves la fête et penses à ce plan non pas pour me reconquérir mais pour me montrer que je peux ne plus avoir peur. Que tout ça a encore plus de valeurs que tout ce que tu as pu dire ou faire avant ce premier jour de l'année deux milles vingt deux. Premier jour du reste de nos vies.

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Ven 4 Fév - 19:45

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@Daniella Walton-Rossi

Et si moi j'ai toujours clamé haut et fort que je ne quitterais jamais Boston, je prends conscience que pour toi, j'abandonnerais tout ça. Parce que cette ville sans toi ne me réjouie pas, elle me donne même envie de vomir parce qu'elle me fait réaliser que si tu n'y es plus, c'est à cause de moi. De moi et de mon idiotie que je montre une énième fois. J'y croyais dur comme fer que c'était maintenant lui, l'élu de ton coeur. J'en ignorais juste la raison. Est-ce par amour ou simplement pour m'effacer le plus rapidement possible? Il n'y a désormais plus de questions à se poser, parce que tu n'es pas allée vers lui, tu ne lui as pas donné ce qu'il a pu longuement espérer. Si je l'ai en horreur, lui doit me maudire d'être encore celui à qui tu penses. J'en ai rien à faire de le mettre en transe, de le faire plonger dans la jalousie ou autre. Qu'il soit ton meilleur ami ne le fera pas devenir le mien. Je prie juste qu'il ne devienne pas un frein si notre histoire à une chance de revivre. Parce que oui, je suis le Diable et il ne faudrait pas trop me chauffer pour que débarque les flammes de l'enfer dans lequel je suis réellement depuis que tu n'es plus là. Mais aucun mots ne sort de ma bouche, muet par la puissance des tiens. Le sol pourrait s'ouvrir sous mes pieds que ça ne m'étonnerait même pas. Pendant ce temps, dans mon ventre, c'est un volcan différent de celui que j'ai l'habitude d'héberger qui commence à se réveiller. Je ne sais plus doser, ça sort. Les émotions me submergent et je me noie dans mes propres larmes. Une crise qui n'a rien à voir avec celle de la première fois. Totalement vulnérable, je suis entrain de t'offrir une chose que le monde n'a jamais vu de moi. "Je suis désolé, je suis désolé, je suis désolé,..." Que je répète, à peine audible entre les pleurs et la voix qui se casse. Apparenté à un trouble, c'est seulement l'effet d'une perte de contrôle. Te montrer le vrai moi ne m'effraie plus, ça ne m'effraie pas. Tu comprends que chacun possède sa part de noirceur, que c'est humain. Que les êtres sont complexes, les vies sont des tempêtes. Il n'est pas de récit sans batailles, pas d'apprentissage sans fautes. Tu arrives encore à m'accorder une aubaine. Je vois flou, je peine à te trouver dans ce bordel visuel alors je garde ma tête penchée, pendant que ma main tente de dissimuler mon état. Je veux te le promettre mais je suis incapable de parler, de me calmer. Putain comment je suis censé respirer? Comment on fait? Je suffoque complet et au lieu d'ouvrir ma cage thoracique, je suis entrain de me recroqueviller. A tel point que je ne te sens pas arriver. J'ai un léger haut-le-corps quand de ton habile tu dégages la mienne pour quasiment saisir mon visage. Tes pouces commencent à essuyer les perles salées avant de te résigner à utiliser mon short de pyjama qui traine par là. Comme une bouteille d'oxygène, tu as un effet instantané. Tout est encore saccadé, mais j'obtiens la réussite de te fixer. Mes yeux ancrés dans les tiens, si ma voix ne se représente pas, ils parlent pour elle. Tu remarques que si ça ne vient pas, ce n'est pas parce que je ne veux pas prononcer la promesse, mais tout simplement parce que je n'en ai pas la capacité. A tes ordres, mon dos se remet plus droit et je me mets en apnée pour calmer le rythme cardiaque endiablé. Je compte intérieurement jusqu'à trois avant de soupirer, et de reprendre une grande bouffée d'air. "Putain..." Que je lâche en premier, le regard qui roule avant de revenir te regarder. "Ffiooou." Pourquoi j'ai comme la sensation que je vais replonger dans mon torrent de larmes? C'est comme ça qu'on se sent? Je déglutis, et dans un élan, attrape ta main de mes doigts. "Je te le promets." Les phalanges qui se serrent doucement "Je te promets de te le prouver. De ne plus prendre de mauvaises décisions." Parce que c'est comme ça que s'appellent des erreurs répétées. Je laisserais aussi au temps le soin de panser les plaies "Je ne te laisserais pas partir cette fois." Je pourrais rajouter 'ni celles d'après' mais elles n'existeront pas. Parce que si j'ai le bonheur de te retrouver, d'être tien à nouveau, jamais je ne jouerai contre le destin. Celui qui crie que tu es la femme de ma vie, l'unique grand amour de celle-ci. "Que tu sois là-bas ne changera pas mes intentions. Retiens bien tout ça. Je suis là Daniella, et je ne bougerais pas." Je ne partirais plus. Je ne briserais plus ton coeur qui est le plus grand trésor jamais convoité.  

EXORDIUM.

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Sam 5 Fév - 21:24
Je ne sais pas pourquoi je suis là, pourquoi je reste là, pourquoi je te donne toutes ces explications que tu ne mérites pas vraiment. Si tu as sauté à ces conclusions hâtives sans chercher à savoir ce qu’il en était en près de onze mois, c’est qu’il y a bien une raison, n’est-ce pas ? Je ne sais juste pas laquelle. Est-ce que c’était plus facile pour toi de me penser, de m’imaginer avec un autre que de se rendre compte que je n’ai pas voulu réitérer l’expérience. Le mot “échec” ne fait pas parti de mon vocabulaire et tu es bien placé pour savoir que tu as été mon réel premier petit-ami et que si je refusais de me mettre en couple, j’avais mes raisons. Raisons que tu m’as sauvagement confirmé mais le sujet n’est pas là. Et quand je repense à cette lettre envoyée, aux mots utilisés, à ces sujets abordés, je me demande pourquoi. Pourquoi as-tu écris tout cela si tu me pensais avec lui ? Quel était ton plan ? Voulais-tu me récupérer en m’arrachant à un autre ? Ne suis-je qu’un prix à gagner, à posséder ? Il y a tellement de questions qui fusent dans mon esprit mais aucune qui ne daigne sortir. Je t’ai dis que je ne voulais pas savoir et j’essaye de m’y tenir. J’ai pourtant tellement de mal à croire, à penser que tu aurais été prêt à détruire mon monde pour me pousser hors du tien. Après tout, les derniers mots disaient bien de venir te rejoindre au Manoir ou de te laisser partir, non ? Je sais à quel point tu peux être méchant, à quel point tu peux être mesquin mais à ce point, avec moi ? Une drôle de sensation se glisse dans mon esprit, dans mon corps, dans ma bouche. Ça pique, ça brûle et je me maudis de vouloir respecter mes mots parce que je meurs de savoir pourquoi tu m’as envoyé cela si tu me pensais avec lui. À la fin de l’hiver, pourquoi pas. Mais autant de mois après ? Je ne sais plus quoi penser et je crois que mon cerveau décide de tout mettre en pause, de vivre dans le moment présent pour ne pas relancer des débats auxquels je n’ai pas envie de participer aujourd’hui. Premier jour de l’année. Clean plate. Et je m’efforce de le respecter. Je ne veux pas commencer tout cela sur de mauvaises bases. Alors peut-être qu’on en parlera un jour, peut-être que tu me donneras la raison de ce monde que tu as bousculé pour moi mais que tu aurais pu détruire pour Tonio et moi. Mais pour le moment, tu peux voir à quel point c’est dans l’instant présent que je veux me trouver, te retrouver et toute la douceur du monde, tu peux la voir dans mes yeux. Enfin, s’il t’est possible de voir quoi que ce soit derrière ces rideaux de perles salées. Je vois désormais d’où Eden tient son tremblement de lèvres quand il pleure à chaudes larmes et ça me serre le cœur autant que ça m’arrache un sourire de m’en rendre compte. Je m’attèle à la tâche de dégager ton visage de tout cela : les larmes, ta main qui te cache mais aussi de la tristesse qui se lit, qui se vit. Je n’aime pas te voir ainsi et c’est aussi pour cela que je te force dans ces retranchements, dans cette volonté que j’ai de te voir fort, droit, prêt à affronter le monde, la vie mais surtout d’être celui que tu es. La faiblesse n’est pas un souci - loin de là même - mais je sais aussi que c’est une infime partie de toi-même et que pleurer sur ton sort n’a jamais fait partie de tes habitudes. Mes yeux dans les tiens, je te vois te redresser. Un sourire naît sur mon visage. C’est comme ça que je suis tombée amoureuse. C’est de toi que je suis tombée amoureuse. Nos mains liées, je ne te lâche pas du regard et laisse chacun de tes mots s'imprégner dans mon esprit, dans mon cerveau, dans mon cœur. Bon, il va quand même falloir que j’y aille hein… Et je ne suis toujours pas fan du kidnapping. Que je souffle pour détendre l’atmosphère, pour t’arranger un sourire et que ce doute et cette peine qui sont visibles dans tes yeux ne le soient plus. Je ne souhaite pas cela, vraiment pas. J’ai beau ne pas vouloir que tu sois heureux sans moi, avec une autre ou même tout seul, cette tristesse qui se dégage de ton visage, je ne la souhaite pas. Je le retiens. Et je n’oublie jamais. Ça, tu le sais. Mon corps se penche doucement vers le tien et mes lèvres s’écrasent sur ta joue. Je reste là quelques secondes. C’est un baiser qui aurait pu être très furtif mais il ne l’est pas - il est lent, chaque seconde compte et lorsque je me redresse face à toi, je te dis Vas mettre de l’eau sur ton visage, vas souffler un coup et retournes à ta soirée. Tout le monde doit t’attendre et se demander ce que tu fais. Et je suis sûre qu’une fois que je sortirais de cette chambre, il y a une chance sur deux que je croise quelqu’un. C’est sûr. Tony ne doit pas être loin et Will… Oh oui, aucun doute que Will est toujours dans le coin. Un pas en arrière, j’installe une légère distance entre nous afin que tu puisses accéder à ta salle de bain. Et je vais y aller du coup. Que je souffle doucement, me dirigeant vers la porte. Face au verrou qu’on a installé il y a un petit moment sur ta porte, je ris et te jette un coup d’oeil Ils doivent rager derrière la porte. Un sourire dans ta direction, j’ouvre la porte et souffle Bonne année Wesley. Et lorsqu’elle claque sur mes fesses, je reste là quelques secondes. Je m’offre ce petit moment pour reprendre mon souffle, pour me remettre les idées en place. Mes mains sur ma robe, je m’assure qu’elle est parfaite, avant de checker rapidement mes cheveux. Le visage qui tourne vers la droite puis la gauche, je souffle Tony, je peux sentir ton parfum jusqu’ici. Et Will, je t’entends trépigner… Sortez de là bande de gamins. Ils me fatiguent ces deux-là. Mais peut-être qu’ils égayeront un peu plus ma soirée, qui sait…

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