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ding dong do you want a waffle dong (eryn)

@ Invité

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Dim 26 Fév - 11:47
Quand on n'a aucune connexion, qu'on ne connait personne d'influent et qu'on cherche à se faire connaître, on n'a pas vraiment le choix. Faire du porte à porte pour trouver des partenaires est une des solutions les plus simples et efficaces. Ces derniers temps, je passe donc mes soirées à faire la tournée des restaurants et des bars pour trouver des entreprises qui acceptent un partenariat. Généralement, on me claque la porte à la face. Il m'est arrivé d'avoir de faux espoirs, des gérants de commerces qui sont intéressés par un partenariat avec des jeunes qui vont ouvrir une pâtisserie dans le courant de l'année, alors ils nous écoutent. Jusqu'à ce qu'on prononce les mots "pénis" ou "clitoris", là, ils décident de nous mettre à la porte.

Pour autant, je ne désespère pas. Je reste persuadée qu'on va finir par trouver quelqu'un qui acceptera de proposer nos pâtisseries à sa carte. Alors, c'est avec un large sourire que je rentre dans l'Overkill à l'ouverture du bar. Je suis déjà venue plusieurs fois, mais on ne peut pas dire que je suis une habituée. Il semblerait que la chance me sourit aujourd'hui, puisque c'est la gérante que j'aperçois en premier derrière le comptoir. Alors, avec ma petite boîte en cartons de gâteaux dans la main, je m'approche d'elle, tout sourire. « Hi ! Can I get a lemonade please ? » Alors que la brune se retourne pour me servir ma boisson fraîche, je sors un billet pour régler ma commande, et m'assois sur un tabouret. La boîte dorénavant posée entre nous, je profite qu'il n'y a pas encore d'autre client pour mettre les pieds dans le plat. Rien de tel pour éviter les awkards débuts de conversations où on tourne autour du pot, et aussi, pour montrer que je crois en notre projet avec assurance. « I'm Leila and I have a business proposition for you. » Je pianote des doigts sur le carton, un petit sourire au lèvres. « My friend and I want to open a bakery. And we're looking for a partnership with a cool bar or something to get a reputation before we do. Would you like to taste some of the samples I brought you ? » Ayant traîné quelques fois ici, je sais que la patronne est plutôt cool. Alors, j'ai décidé de jouer la carte de la surprise pour l'accrocher à l'idée. Je lui tends la boîte dans laquelle se trouvent une gaufre pénis fourrée au chocolat blanc, une autre clitoris avec de la confiture de framboise dessus, et quelques autres entremets plus légers et fruités. Eux aussi sous forme de parties génitales, bien sûr, c'est le concept.

@ Invité

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Dim 4 Juin - 10:39
Si quelqu’un avait prévenu Eryn de la rencontre qu’elle ferait ce jour-là, elle aurait probablement trouvé que cette personne était dotée d’une imagination bien débordante. Aussi, quand une jeune femme à l’air dynamique passa la porte de l’Overkill en cette après-midi peu agitée avec sa boîte de gâteaux dans les mains, la brune n’en pensa tout d’abord pas grand-chose. Oh, elle ne lui était pas inconnue, son visage lui était familier. Cependant, elle n’avait pas l’impression qu’elle était habituée, et certainement pas à ces heures. Bref : pour la patronne, la visite de cette jeune femme était un non-évènement absolu. « Hi, what can I get you ? », lui demanda-t-elle poliment lorsqu’elle s’installa au comptoir et c’est tout aussi poliment qu’elle la gratifia d’un signe de tête et s’occupa de sa commande lorsqu’elle fut prise.

Pourtant, Eryn commençait à comprendre que la brune face à elle semblait prête à entamer la discussion. La barmaid ressentait ces choses-là : après tout, elle bossait face au client depuis près de quatre ans à présent, elle pouvait se targuer de les connaître un tant soit peu. Cette jeune femme cependant ne répondait pas forcément au profil-type – et quand bien même Eryn n’aimait pas fonctionner sur base de stéréotypes, elle devait bien avouer que le plus souvent, les gens qui la prenaient pour une psy de comptoir ressemblaient plutôt à des hommes cis hétéro d’âge mûr, les autres ne se le permettaient pas. Aussi, lorsque la jeune femme rouvrit la bouche et se présenta comme ayant une proposition d’affaires, la barmaid pencha la tête sur le côté, intriguée. « I’m Eryn. », répondit-elle, entre la défensive et l’intrigue. « A business proposition, uh ? You’re not here to offer me money to sell the place, are you ? Cause I believe I’ve scared the shit out of the last one who’s tried that, and believe me I would absolutely do the same with you if I had to. »

Evidemment, elle avait parlé trop vite. Si elle l’avait laissée aller au bout de sa proposition avant de l’interrompre, elle aurait évité de passer pour une sauvage – bien que c’ait été l’effet recherché, ne nous mentons pas. Elle grimaça cependant lorsque Leila étoffa sa proposition. « Oh, I feel stupid now. Sorry. », grommela-t-elle vers la brune qui lui avait pourtant fourré une boîte sous le nez dès le début. Elle aurait pu la voir venir, pensa-t-elle, si bien qu’elle se sentit obligée de commencer à se justifier : « I had a really traumatic experience with… yeah, whatever, sorry I yelled at you. » Une expérience qui s’était terminée avec des avocats, et à vrai dire, Eryn n’avait pas encore compris comment elle avait réussi à se sortir de cette situation. Le fait est que voir un homme en costume passer la porte de son établissement avant dix-huit heures lui serrait encore le cœur de stress et qu’elle ne s’en était pas totalement remise. Elle secoua la tête, se chassant cette idée de la tête, et reporta son attention vers Leila avec l’ombre d’un sourire – qui ressemblait plutôt à une grimace awkward, ce qu’elle savait servir de mieux aux inconnu.e.s. « Yeah, yeah I could have a taste, of course. » Une chose demeurait un mystère, cependant : si son chef n’était pas exactement ce qu’on pouvait appeler un as de la pâtisserie – chacun sa spécialité, après tout -, et qu’elle ne disait pas non à une proposition qui lui permettrait d’étoffer sa carte des desserts, Eryn ne comprenait pas la démarche de cette jeune femme. Avant qu’elle n’ouvre la boîte, donc, elle se permit de poser la question, aussi délicatement qu’une bourrine comme Eryn le pouvait : « What makes you believe a bar’s the place to sell your stuff, though ? Wouldn’t a, I don’t know, a tearoom be more appropriate ? »

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