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8 résultats trouvés pour chat

hello daddy, hello mom, i'm your cherry bomb (ruby)

Invité
15 r ; 772 v.
Dim 14 Fév - 21:40
RUBY BLACKSON
just small daddy issues
ID CARD
{@=818}Ruby Blackson{/@}
24 ans - camerawoman et youtubeuse ciné
FEAT : Angèle Van Laeken
Oyez, oyez, ladies and gentlemen, on vous présente ici une jeune demoiselle de 24 ans, qui essaye de vivre seule pour la première fois de sa vie. La jolie blonde et pas mal chiante sur les bords, passionnée de cinéma ne recherche pas de mec mortel. Camérawoman chez inclusive prod, elle est également youtubeuse ciné, et sa chaîne commence prendre de l'ampleur. Elle pourrait presque en vivre et le sait, mais ne compte pas arrêter son passionnant boulot pour autant. Prenez garde, car la jeune femme impulsive est doté d'un humour noir voir méchant, et sait mettre la parfaite dose de sarcasme pour vous pointer au coeur.
QUICK AND DIRTY
Nationalité : américaine.
Ethnie/origines : americaine des ongles de pieds à la tête.
Orientation : les femmes, toutes les femmes, ah ce qu'elles sont belles les femmes.
Situation : célibataire, parce que l'amour ça ne sert à rien.
Occupation : camerawoman chez inclusive prod, youtubeuse cinéma.
Quartier : brooklyn, williamsburg bedford street, appartement numéro 22.

and what else ?
Qualités : autonome, curieuse, analyste, compétitrice, (un peu trop) honnête, loyale, persévérante, tenace, dynamique, joueuse, reine du second degré.
Défauts : brute, chieuse, immature, désordonnée, obstinée, pédante, râleuse, grande gueule, têtue, impulsive, jalouse,  ne tient pas en place.
Passions : {#}chat{/#} {#}cinéma{/#} {#}militantisme{/#}
Communautés : lgbt center, meow parlor, cinéma du queens, best friends lifesaving center.






that's my story / self diagnosis
Ton plus gros problème à l’heure actuelle ? J'ai perdu ma putain de carte SD dans laquelle se trouvait une SUPER LONGUE vidéo qui parlait de mon amour pour le Seigneur des Anneaux. Je ne comprends vraiment pas où est-ce que j'ai pu la ranger. C'est un truc qui ne m'est pourtant jamais arrivé, d'habitude, le bordel dans lequel se trouve mon bureau, c'est un bordel organisé, et je finis toujours par retrouver mes affaires. Même si souvent, ce sont mes colocs qui m'aidaient avec ça. Ou bien qui me forçaient à ranger, et du coup je retrouvais ce que j'avais perdu. Mais maintenant, je n'ai plus de colocs. Je vis seule, et je dois me débrouiller avec mon bordel.

Une addiction à déclarer ? (Le café et les réseaux sociaux comptent aussi bien entendu on est là pour être honnêtes). Bon, ben si les réseaux sociaux comptent vraiment, alors ouais, je suppose que je suis accro aux réseaux, puisque je ne me vois pas vivre sans. C'est surtout à cause de ma chaîne youtube, je suppose. Et c'est vrai que ma tasse de thé du matin, je ne m'en passe plus. Alors je pense qu'à ça aussi je suis accro, au thé.

Comment s’est terminé ta dernière relation ? Euh, mal ? Non mais attendez, je sais ce que vous allez me dire. "Oui mais Ruby, t'es vraiment chiante, forcément qu'elle allait péter un câble, gneugneugneu". Mais je vais vous donner ma version de l'histoire aussi, vous allez voir que j'avais pas tort. La nana passe ses nuits au téléphone rose, à parler à des mecs en chien. C'est normal que j'apprécie pas. Okay, c'est un boulot comme un autre, mais moi j'aime pas que des gens fantasment sur ma meuf comme ça. Alors ouais, j'ai peut-être pas été sympa, j'ai peut-être dit des trucs méchants, j'ai certainement été trop loin. J'ai gueulé, fort, j'ai pas pesé mes mots. Moi tu m'fais du mal, ben j'te fais du mal en retour. C'est donnant donnant, ma chérie.
C'était ma dernière relation à peu près sérieuse. Et vu comment ça s'est terminé, je peux vous dire que je suis pas prête à réitérer l'expérience.

Le dernier texto que tu as envoyé ? Ca te dit qu'on se fasse une bouffe thaïlandaise ? Je meure d'envie d'un poke bowl.
Envoyé à un ami, bien sûr, je ne parle pas des pokeball avec lesquelles on attrape pikachu et compagnie, hein. Je parle de ce super plat, un bol de riz avec des légumes à gogo. Certains y mettent du poisson ou de la viande, moi je ne mange rien qui vient d'animaux, donc c'est simplement un arc en ciel de légumes dans mon assiette. Et qu'est-ce que j'adore ça, mon dieu.

Ta relation avec tes parents on en parle cinq minutes ? Alors, bon, j'ai pas été une ado facile à vivre. Je me suis rebellée tout d'un coup, et j'ai pas été très sympa avec eux, parce que j'en avais marre qu'on me traitait comme une petite fille fragile et en sucre. Ma mère me disait que je m'habillait "comme un garçon", et y'a même un jour où, ado, j'suis rentrée à la maison avec une coupe de cheveux rasée. Pas tout rasé à blanc, une coupe travaillée, mais j'ai fait ça juste pour faire péter un câble à ma mère. Pour lui faire comprendre que je n'étais plus sa poupée barbie, et que je faisais ce que je voulais.
Maintenant, j'ai mûri un peu, alors même si je suis pas la petite princesse qu'elle aurait rêvé d'avoir, ça va mieux entre nous.

En dehors du boulot, des études, tu fais quoi ? J'écris mes vidéos pour youtube, je tourne mes vidéos pour youtube, je monte mes vidéos pour youtube. Je m'occupe de mon chat et de mon chien aussi, bien sûr.
Bon, pas le samedi soir et le dimanche. Le samedi soir et le dimanche je tente de faire autre chose, aller en boîte, sortir, faire la fête, me reposer un peu, m'occuper de mes plantes, me rendre au best friends lifesaving center pour faire du bénévolat. J'essaye, même si quand je fais pas ça, je regarde un film en prenant des notes en me disant que ça pourrait me servir si je décidais d'en faire une vidéo. Mais c'est pas de ma faute, je fais ça par passion.

Un fait peu glorieux à nous raconter ? Tout le monde ne s'en rend pas forcément compte, mais je dors pas. Ou très peu. Je fais souvent des nuits blanches dans le mois, en fait. C'est parce que j'aime trop ce que je fais, que ce soit mon boulot ou ma chaîne youtube, je bosse comme une malade, et je ne sais pas m'arrêter. Donc ça m'est déjà arrivé, (et à plusieurs reprises d'ailleurs) de partir au boulot un matin, sans avoir dormi de la nuit. Y'a même une fois où j'ai bossé jusqu'au petit matin, et du coup, j'avais même pas pris de douche. Voilà, vous l'avez votre fait peu glorieux.



this session is gonna be different / HRP
Pseudo ou Prénom : dark unicorn / maureen
Age: toujours vingt deux Tag chat sur I've got 99 problems 199075109
Avez-vous des triggers personnels ? l'inceste romantisé, les exorcismes
Avatar à réserver : Angèle Van Laeken
Crédit avatar utilisé dans la fiche: FRIMELDA
Souhaitez-vous un mp d'intégration non merci love

misery loves company

Invité
14 r ; 477 v.
Lun 14 Déc - 0:32
Sophia Diaz
IDK WHAT YOU'RE TALKING ABOUT
ID CARD
{@=782}Sophia Diaz{/@}
30 ans - policière
FEAT : christian serratos
Sophia est sergent dans la NYPD depuis neuf ans. Son travail passe avant tout, parfois même avant sa famille. Elle est divorcée depuis quelques mois, une séparation douloureuse dont elle ne parle cependant pas. Elle a tendance à garder ses problèmes pour elle, estimant que sa vie ne regarde personne. Elle est proche de sa famille, malgré quelques différents. S'il est difficile d'échapper au racisme et à la misogynie, elle est de ceux qui acceptent sans broncher, puisque c'est plus simple comme ça.
QUICK AND DIRTY
Nationalité : américaine
Ethnie/origines : origines espagnoles, née au Mexique
Orientation : hétérosexuelle
Situation : divorcée depuis quelques mois
Occupation : sergent dans la NYPD
Quartier : Bedford street, Williamsburg -Brooklyn.

and what else ?
Qualités :bourreau de travail, patiente, bonne cuisinière, souriante, impliquée
Défauts :garde tout pour elle, entêtée, peu disponible pour ses proches, rancunière
Passions : {#}chat{/#}, {#}sensationforte{/#}, {#}café{/#}
Communautés : El Halito, Salsa class, NYPD






that's my story / self diagnosis
i'm ready to dig into all of it, abandonnement issues, dissociative episodes, my dad...

Sophia n’est pas à l’aise, même si le fauteuil en cuir a tout pour être confortable. C’est la troisième fois en dix minutes qu’elle pioche dans le bol de sucreries sur la table basse devant elle, maigre tablette de bois qui la sépare de la psychologue qui la fixe à travers ses épaisses lunettes. Dix minutes dans le silence, c’est long, sur une séance d’une heure. Mais ce n’est pas elle qui a choisi de venir, c’est la procédure qui veut ça.

« C’est le moment où je suis sensée vous parler des problèmes que j’ai avec mon père ?»
« Ca dépend. Vous avez des problèmes avec votre père ?» C’est pour ça qu’elle se tait, pour pas qu’on retourne ses questions contre elle.
« Pas vraiment. Il est parti avant que je sache marcher, je ne l’ai jamais connu. On m’a dit qu’il était mort, depuis. Pour être honnête, ça ne fait aucune différence.»

Nouveau silence, l’heure risque d’être longue. Et elle va se rendre malade avec ces caramels qui collent aux dents. Depuis combien de temps ils traînent dans ce bocal ? Des années, sûrement, tellement ils sont durs à mâcher.

« Vous voulez qu’on parle de ce qui s’est passé ?»
« J’ai tiré sur quelqu’un. J’ai envie de vous dire que c’est les risques du métier. Il n’est pas mort, je ne suis pas morte. Alors on peut dire que ça s’est bien passé.»
« C’est la première fois que vous vous servez de votre arme en service. C’est pour ça que vous êtes là. Pour qu’on soit sûrs que vous allez bien.»
« Je vais bien. Il a dégainé, il a visé mon équipier alors.. J’ai tiré. C’est la procédure, j’ai fait ce que j’avais à faire.»

C’est irritant, le grattement du crayon sur la feuille. Et c’est d’autant plus frustrant que même en se redressant sur le fauteuil, Sophia n’arrive pas à déterminer ce que la psychologue gribouille à son sujet.

« Vous avez discuté avec vos proches de l’incident ?»
« Ça ne les regarde pas. Je connais ma famille. Ma mère va hurler que c’est trop dangereux de travailler ici, que j’aurais du faire prof d’espagnol comme mon frère. Ils vont faire tout un foin pour pas grand chose. Je préfère m’éviter une migraine.»
« Votre mère désapprouve votre choix de carrière ?»
« Ma mère désapprouve beaucoup de choses, j’ai simplement passé l’âge d’accorder de l’importance à son avis. Elle a fait des choix pires que les miens.»

C’est pour ça qu’elle déteste les psy. Puisqu’ils arrivent toujours à vous faire parler, même quand vous ne le voulez pas.

« Vous semblez lui en vouloir.»
« Pas du tout. On fait tous des mauvais choix, même si on a de bonnes raisons.»
« Qu’auriez-vous fait différemment, à sa place ?»

Question piège. Tellement de choses. Peut-être rien. Il lui faut une minute de réflexion, pour trouver les mots justes.

« Venir ici. Je ne pense pas que ça ai été l’idée la plus lumineuse de ma mère.»
« C’est plutôt surprenant de la part d’un membre de la police de ne pas aimer son pays.»
« Non, ne vous méprenez pas. J’aime être ici. Je dis simplement qu’à sa place, j’aurai fait les choses différemment. Débarquer enceinte avec déjà quatre enfants sous le bras, enceinte jusqu’aux yeux, sans parler un mot d’anglais, sans argent...  Je pense que la vie aurait été plus facile si on avait pris le temps de faire les choses correctement. D’arriver ici avec un plan.»
« Vous qualifieriez votre enfance de difficile ?»

Le minuscule appartement du Bronx. Obligée de partager sa chambre. Les aînés qui servaient de baby-sitter, avec Angela qui travaillait comme une acharnée pour payer le loyer et remplir le frigo. Et pourtant, ces quelques petits mètres carrés étaient le cocon le plus sécurisant qu’elle ai connu de sa vie. Puisque le monde extérieur, lui il est cruel. Et sa mère l’a jeté dedans.

« Les enfants sont cruels. J’étais petite, alors je pense que ça a du être plus simple pour moi que pour mes soeurs ou mon frère.»

Bouffeuse de tacos. On range vite sa trousse à paillettes pour pas que la mexicaine risque de la voler. C’était des enfants, qui imitaient des parents encore plus intolérants. Qui ne laissaient pas venir ses petits camarades pour son anniversaire. Qui voudrait confier son enfant à une femme qui ne parle pas anglais ? Puis elle a grandi, et Ricardo et Mariana ont quitté la maison pour faire leurs vies. Qu’est ce qu’elle leur en a voulu, quand ils sont partis de ce trou à rat.

« Vous n’êtes pas proche de votre famille, si je vous suis.»
« Non, ce n’est pas ça... Je les aime. Vous savez, dans ma famille, on a pas le droit de se détester en paix. Y en a toujours un pour vouloir faire la paix, pour calmer le jeu. Mais j’étais qu’une enfant et ma mère était souvent absente alors... On a pas forcément la même éducation, mes aînés et moi. Ils sont plus... Comment dire ça... Traditionnels ? Vous n’imaginez pas le drame que ça a été quand j’ai osé vouloir passer les fêtes dans la famille de mon ex-mari. Une Diaz absente à Noël, quelle hérésie !»

Elle leur avait cédé. Puisqu’elle voulait être là, au fond. Même si elle voulait faire croire le contraire.

« On est proches. On a juste des visions différentes de la vie. C’est pour ça que je ne leur parle jamais du travail. Ils s’inquiéteraient, et ça ne servirait à rien, puisque je ne compte pas démissionner.»
« J’ai lu dans votre dossier que vous étiez bien intégrée au sein de votre unité. Ces différences culturelles que vous mentionnez, n’ont elles pas été un frein à cette intégration ?»

Si les enfants sont cruels, attendez de voir les adultes. Sous couvert d’humour, certains se permettent bien des paroles. Que ce soit sur ses origines ou encore son genre, Sophia a pu en entendre de toutes sortes. Mais on rigole, ça va. était la réponse la plus donnée quand elle faisait part de son malaise. Alors elle avait appris à rire avec eux. C’est bien plus simple que la confrontation. Et ça lui évitait d’être le mouton noir du service.

« Pas du tout.» Mensonge. « Je n’ai jamais rencontré de problèmes de ce type, ici. Tout le monde est... Accueillant et ouvert d’esprit.»

Le caramel passe de travers et elle doit tousser un peu, pour se dégager la gorge. Ca t’apprendra à dire des bêtises pareilles à voix haute.

« Enfin. J’ai parlé de mes parents, de ma famille. Vous allez le signer, mon papier ?»
« Il y a encore quelques points que j’aimerai aborder avec vous, avant que vous ne partiez. L’heure n’est pas terminée.»

Elle suspecte que l’horloge sur le mur ne soit cassée, ou trafiquée pour la garder ici. Alors elle s’enfonce au fond de son fauteuil, fait un vague geste de la main pour lui faire signe d’y aller.

« J’ai cru comprendre que ce n’était pas la première fois que vous gardiez les choses pour vous.»
« Ça n’a aucun rapport avec ce qui s’est passé l’année dernière. Et c’était un malentendu. »
« Vous êtes venue travailler pendant plusieurs jours avec une côté fêlée.»
« Je ne savais pas qu’elle était fêlée. »
« C’est ce que vous aviez dit. Mais la douleur aurait du vous alerter.»
« J’ai un seuil de tolérance élevée»

Cinq jours pendant lesquels elle s’était défoncée aux anti douleurs, jusqu’à voir des étoiles. Un mauvais coup pris lors d’une arrestation, elle avait bien senti que l’os avait craqué. Mais il aurait fallu dire à l’enfoiré qui l’accompagnait qu’elle avait vraiment mal, et il aurait sans doute sorti un truc du genre : c’est pour ça qu’il faut pas de femmes dans la police. Alors elle avait préféré se taire et encaisser, en espérant que ça passe. Jusqu’à ce qu’elle hurle quand Dave, son mari, avait essayé de la toucher. Cet idiot avait appelé les pompiers. Arrêt de travail pendant près d’un mois. Diaz a pris des vacances pour un simple bleu, qu’ils avaient tous dit. C’est justement ce qu’elle souhaitait éviter à tout prix, mais Dave pouvait pas le comprendre.

« Vous savez que mon travail est de vous aider. Et qu’il ne faut pas attendre d’être envoyée ici de force. Ma porte est ouverte. »
« Et votre bureau est souvent vide. Vous devez être douée, à réparer les gens en une seule séance. Je me sens beaucoup mieux. »
« Le sarcasme est un mécanisme de défense courant.»
« Je n’ai pas de raison d’être sur la défensive. Jusque-là, j’ai bien voulu échanger avec vous.»
« Alors nous pouvons parler de votre divorce ? »

Là, c’est un coup bas. Puisqu’elle a encore la marque de bronzage sur l’annulaire, et que c’est encore étrange de se réveiller seule le matin.

« Des milliers de gens divorcent. Un mariage sur trois, quelque chose comme ça il me semble.»
« Et le vôtre ? »
« Ma famille n’en était pas fan, un mal pour un bien. »
« Qu’est-ce qu’ils lui reprochaient ? »
« Au début de notre relation, j’ai décoloré mes cheveux pour être blonde. Ca a fait bondir ma mère, qui pensait qu’il avait une mauvaise influence. Comme si j’allais tout à coup me transformer en blanca. Trop américain, je suppose. »
« Et vous, vous lui reprochiez quoi ? »

Ce n’est pas elle qui a posé les papiers du divorce sur la table de la cuisine.

« Commun accord. Nous avions des attentes différentes dans la vie. »
« C’est à dire ? »
« Il trouvait que je travaillais trop. Un peu hypocrite de la part d’un avocat, mais que voulez vous. Et il y a eu la question des enfants.»
« Il n’en voulait pas ? »
« Non, c’était moi qui ne voulait pas d’une famille. Je trouvais égoïste de faire des enfants pour les confier à une baby-sitter la plupart du temps. Nous n’étions jamais à la maison, et aucun de nous ne souhaitait arrêter de travailler. Je... Je trouvais qu’on était assez, à deux. Mais il lui en fallait plus.»

Il avait failli partir, deux ans plus tôt déjà. Pour ce même sujet. Autant arrêter là. Inutile de perdre plus de temps, puisqu’ils ne se mettraient jamais d’accord. Mais elle était tellement terrifiée à l’idée d’échouer, à l’idée de se retrouver seule, qu’elle avait accepté. Du moins, en apparence. Pendant des mois, ils avaient essayé de faire un enfant et tous les soirs, avant d’aller dormir, elle prenait son contraceptif en cachette. Juste le temps qu’il abandonne l’idée. Pendant plus d’un an. Mais qu’aurait-elle du faire ? Tomber enceinte et perdre toutes les chances de monter en grade ? Qui voudrait donner une promotion à une femme qui loupe des mois de travail pour donner naissance à un gamin, qui l’obligera à quitter plus tôt le boulot parce qu’il a de la fièvre ? Parce que si elle était égoïste de vouloir garder Dave, il n’était pas en reste. Puisqu’il était clair dans son esprit, pour lui, que c’était à elle d’arrêter de travailler pour s’occuper des enfants. Et un soir, elle était rentrée. Et il avait simplement jeté sa plaquette de pilule à ses pieds. Elle aurait pu se battre pour la maison, lui rendre les choses plus difficiles pour qu’il change d’avis. Mais elle avait bien compris qu’il ne lui pardonnerait jamais. Alors c’est elle qui est partie. Au moins, elle a pu garder le chat. Ca va faire neuf mois. Et c’est toujours compliqué de n’avoir qu’une seule brosse à dent dans la salle de bain, après huit ans de relation.

« Sophia ? »
« Mh ? Oui, pardon, excusez-moi. Vous pouvez répéter ? »
« En dehors du travail, que faites-vous ? »
« Euh. Ce que les gens normaux font. Je me repose, j’essaie de voir ma famille. Mon frère donne des cours de danse, j’aime bien y aller de temps en temps. C’est l’occasion de le voir. Je suis aussi bénévole dans une association pour les jeunes en difficulté. »
« Et vous faites quoi, pour vous ? Vous avez une passion, un hobby ? »
« Je n’ai pas le temps, pour ça. »
« Vous ne prenez pas de temps pour vous ? »

Non. Parce que les temps morts sont des minutes pour réfléchir, pour cogiter. Pour se demander si elle aurait pas voulu des enfants avec Dave, au final. Si elle devrait pas lever le pied sur le boulot. Si elle est vraiment heureuse. Trop de questions douloureuses qu’elle peut s’éviter en se gardant occupée. Alors elle sourit, en prenant appui sur les accoudoirs pour se lever.

« Pas besoin. Et je crois que c’est la fin de notre séance alors... Vous allez le signer, mon papier ? »

le psychologue laisse échapper un regard de désapprobation mais acquiesce tout de même, en tamponnant le formulaire qu’elle lui tend.

« Mais j’aimerai quand même vous revoir, quand vous aurez le temps. »
« La prochaine fois que je tire sur quelqu’un, c’est promis. »



this session is gonna be different / HRP
Pseudo ou Prénom : Kacsa / Lisa
Age: 22 ans
Avez-vous des triggers personnels ? aucun qui ne me vienne en tête pour le moment, mais j'éditerai quand ce sera le cas hidebox
Avatar à réserver : Christian Serratos
Crédit avatar utilisé dans la fiche: fassylover
Souhaitez-vous un mp d'intégration Oui s'il vous plait Tag chat sur I've got 99 problems 995762081

give me your heart and soul (tray)

Invité
20 r ; 479 v.
Jeu 29 Oct - 22:43
travis “tray” forbes
idk what you're talking about
ID CARD
{@=755}Tray Forbes{/@}
36 ans - avocat
FEAT : hayden christensen
Aîné de la fratrie Forbes, fils de célèbres producteurs de comédies musicales à Broadway, Tray a toujours eu une vie facile où tout lui a été offert sur un plateau d'argent. Aujourd'hui avocat médiatisé dont la réputation n'est plus à refaire, il brille tant par son intelligence, son charme solaire et son excellente compagnie que par son arrogance et son égoïsme. Il plaît autant qu'il n'agace et, s'il n'est pas méchant pour un sou, il ne cherchera jamais pour autant à préserver les sentiments de qui se tient en face de lui. Capable de se rendre compte de l'impact de ses actes et paroles sur autrui, il est cependant trop égoïste pour faire l'effort d'y penser. Divorcé, il n'a connu l'amour qu'une fois au cours de sa vie, et bien curieusement, ce n'était pas avec son ex-épouse mais bien avec un petit bout de femme qui aura été la seule, à ce jour, à susciter chez lui davantage que les affects superficiels qu'il est disposé à accorder aux autres. La relation se solda néanmoins par un échec catastrophique et Tray est revenu à ses anciennes pratiques volages et sans lendemain. Tray est un grand mélomane qui jouit d'un petit succès grâce à sa voix et sa guitare, et il se produit régulièrement dans bars et événements privés à Manhattan, tant par passion que pour le capital séduction que lui garantit cette activité.
QUICK AND DIRTY
Nationalité : américaine
Orientation : il n'a d'yeux que pour les femmes, bien que prêt à tout s'il y a un bénéfice ultérieur en jeu
Situation : célibataire invétéré
Occupation : avocat talentueux et de renom, spécialisé en droit pénal et habitué des procès à sensation fortement médiatisés, Tray a bénéficié d'une poussée dans le dos à grand renfort de népotisme au début de sa carrière, avant de faire ses preuves pour se retrouver aujourd'hui à la tête d'un prestigieux cabinet.
Quartier : Upper East Side

and what else ?
Qualités : charismatique, extraverti, solaire, avenant, tendre, vif, éloquent, ouvert d'esprit
Défauts : égoïste, superficiel, manipulateur, opportuniste, rancunier, impitoyable
Passions : {#}cigarette{/#} {#}chat{/#} {#}chanter{/#}
Communautés : Park Avenue Plaza - NYC Bar Association - Gotha






that's my story / self diagnosis
« Jane, Jane McDouglas, monsieur l’avocat. » « C’est juste une grosse crevette, Tray. N’aie pas peur. » « Ils sont jolis ces mots, tu les as eus où, sur désespéré-avec-les-filles.com ? » « Ne m’approche plus. » « J’ai l’impression qu’à tout jamais, lorsque je verrai ton visage, je le verrai accompagné de tes coups bas, de ta trahison. (…) Donne-moi une seule bonne raison de croire en tes belles paroles, Tray. Une seule. »
🙞 🙜
Ce matin-là, lorsque son réveil sonna à sept heures tapantes, Tray s’empressa de l’éteindre d’un geste sec et ouvrit les yeux sans même une pensée pour la grasse matinée qu’il aurait pu faire, comme il en avait l’habitude. En face de lui, le visage paisiblement endormi de la plus belle femme du monde, une mèche de cheveux sombres en travers de la joue. Il la replaça avec un geste d’une infinie tendresse, et sourit en voyant le petit nez en trompette se froncer légèrement, se retenant d’y déposer un baiser de peur de réveiller sa belle. Silencieusement, il se glissa hors de l’immense lit et enfila un pantalon de training, se dirigea vers la porte et, la main posée sur la poignée, se tourna une dernière fois vers la silhouette endormie. Jane McDouglas. Elle était parfaite, et elle était sienne. Elle avait débarqué dans sa vie sans crier gare, avec sa robe beige à paillettes et ses grandes boucles d’oreilles et, sans même s’en rendre compte, l’avait mise sens dessus-dessous. Sans le vouloir, elle avait accompli l’impossible, et avait provoqué chez Tray une profonde remise en question, phénomène pour le moins inédit chez ce spécimen d’arrogance et de suffisance. Sans le savoir, elle lui avait fait découvrir des sentiments dont il n’avait jusqu’alors jamais ne serait-ce que soupçonné l’existence.
La vie de Tray n’avait jamais été rythmée par la moindre incertitude, car il était de ceux qui faisaient disparaître toute contrariété d’un claquement de doigts. Il n’avait jamais compris la complexité des relations d’autrui, car n’avait jamais envisagé d’autre solution aux conflits que la volte-face pure et simple. Face à l’adversité, il avait toujours coupé les ponts sans l’ombre d’une hésitation, se tenant ainsi avec succès à l’écart de tout sentiment douloureux. C’était toutefois sans compter Jane et sa façon de faire imploser l’ordre méticuleusement établi dans la vie sentimentale et relationnelle de Tray. Voilà que Tray, dont toutes les histoires avaient toujours été manichéennes et dénuées de l’ombre d’un compromis, se trouvait projeté au cœur d’une relation sur laquelle il n’avait aucun contrôle, mais dont il se trouvait incapable de se passer. Il découvrit la douleur de se retrouver assujetti à des sentiments qu’il ne maîtrisait pas, dans une relation dont il n’était pas le seul à tenir les rênes, marquée de conflits et de complications mais dont il devint bien vite dépendant. Surtout, il découvrit pour la toute première fois ce que c’était que de réellement tenir à quelqu’un. Tout cela lui était tombé dessus sans qu’il pût faire quoi que ce soit pour y échapper, ou changer le cours des événements, et maintenant, elle était là, endormie dans son lit, et représentait tout ce qu’il voulait sur terre. Trois mois déjà qu’il connaissait le bonheur de se réveiller avec son visage devant les yeux, sa peau satinée sous les doigts, son odeur familière qui l’enivrait, sa respiration régulière qui le berçait.
Tray quitta silencieusement sa chambre, actionnant sur son passage les interrupteurs qui, un par un, sortirent son spacieux penthouse de la pénombre. Le soleil n’était pas encore levé, Jane non plus, et Myrtle, son fidèle bleu russe, était roulée en boule sur le canapé, en proie elle aussi à un sommeil paisible. Tray se dirigea vers la cuisine, et se mit au travail, un petit sourire vissé sur les lèvres.
Lorsqu’il vit apparaître, un peu plus d’une heure plus tard, une Jane encore légèrement endormie, son sourire s’élargit et il la rejoignit en quelques enjambées. L’enveloppant de ses bras, il déposa sur ses lèvres un tendre baiser et replaça la même mèche de cheveux qu’il avait touchée une heure plus tôt derrière l’oreille de Jane. « Bonjour toi, joyeux trois mois. J’espère que tu as faim, ton petit-déjeuner t’attend. » À ces paroles, un air de surprise traversa le joli minois de Jane, dont les yeux bleus s’illuminèrent d’une lueur que Tray interpréta comme la même joie que celle qu’il ressentait en ce moment, et qu'il avait ressentie à chaque instant qu'il avait passé à ses côtés ces trois derniers mois.
🙞 🙜
Ce matin-là, lorsque son réveil sonna à huit heures tapantes, Tray s’empressa de l’éteindre d’un geste sec et, dans un réflexe acquis au cours des mois, entrouvrit ses yeux pâles pour scruter le visage de la femme de sa vie. Mais là où ses prunelles s’attendaient à voir les traits endormis de Jane, elles ne découvrirent qu’une moitié de lit vide et froide. Tray ouvrit entièrement les yeux, se redressa, scruta sa chambre silencieuse à la recherche de la jeune femme. Sans s’inquiéter, bien que surpris qu’elle se soit levée avant lui, il s’extirpa de son lit et, après avoir découvert que la salle de bain, elle aussi, était vide, se rendit dans son salon, s’attendant à voir Jane installée sur le canapé, enveloppée dans une couverture, une tasse sur les genoux. Mais le salon, lui aussi, était désert. Tray jeta un coup d’œil au gigantesque bar qui trônait au milieu de la pièce, où elle avait l’habitude de lui laisser des petits mots quand elle partait. Mais le bar était vide, lui aussi. De plus en plus perplexe, Tray se prépara une tasse de café, s’efforçant de ne pas succomber à la mauvaise humeur qui menaçait de s’emparer de lui. Lorsqu’il retourna dans sa chambre afin de se préparer et ouvrit sa penderie, il ne put toutefois s’empêcher de faire immédiatement une constatation bien plus difficile à expliquer : l’étagère où Jane laissait toujours quelques vêtements, elle aussi, était vide.
🙞 🙜
Ce matin-là, lorsque son réveil tapa à six heures tapantes, Tray s’empressa de l’éteindre d’un geste sec et, sans trop y croire, ouvrit les yeux. Il ne traina pas, se prépara en quatrième vitesse et se hâta de monter dans le taxi qu’il avait commandé pour l’emmener à l’aéroport.
Lorsqu’il arriva dans le hall de l’aéroport O’Hare de Chicago, Tray se hâta vers la sortie, bousculant sans s’excuser bon nombre de passants, et héla avec empressement le premier taxi qu’il aperçut. Légèrement fébrile, il s’efforça de ne rien laisser paraître lorsqu’il énonça l’adresse où il désirait se rendre au chauffeur.
Tray monta les marches qui menaient à la porte d’entrée de la maison devant laquelle l’avait déposé le taxi. Il sonna, trois fois. Au bout de quelques instants interminables, la porte s’ouvrit – sur une Jane dont le visage trahit rapidement une stupeur sans nom.
- T… Tray ? Mais… Qu’est-ce que tu fais là ?
- Ce que je fais là ? Jane, qu’est-ce que toi, tu fais ici ? Pourquoi tu ne m’as rien dit ? Pourquoi tu n’as pas répondu à mes appels ?
Jane ne répondit pas, toujours sous le choc. Tray, quant à lui, la regarda avec une expression douloureuse qui trahissait une souffrance mal dissimulée. Lorsqu’il reprit la parole, ce fut presque avec désespoir.
- Écoute, je ne sais pas ce que j’ai fait de mal, mais je te promets qu’on arrangera ça à la maison. Reviens, Jane. Tu me manques. S’il te plaît, reviens. Je m’excuse si j’ai fait quelque chose de travers, mais tu peux pas me laisser en plan, juste comme ça… »
Jane ferma brièvement les yeux, visiblement à bout de nerfs.
- Non, non, Tray, c’est pas de ta faute. Ma tante est malade, je suis venue m’occuper d’elle. Puis, réalisant que Tray ne se contenterait en aucun cas de cette excuse, elle poursuivit, visiblement hésitante : Et j’ai besoin d’un peu de temps, pour savoir où j’en suis. Seule. C’est pour ça que je me suis éloignée. Mais dès que ça ira mieux, je reviendrai. Devant la mine incompréhensive de Tray, elle acheva, d’une petite voix : Ne m’appelle plus, d’accord ? Quand je serai prête, je reviendrai. Elle se mordit la lèvre, et Tray sentit quelque chose en lui se briser en mille morceaux. Je suis désolée, Tray… Mais ça s’arrangera. Je te le promets.
🙞 🙜
Ce matin-là, lorsque son réveil sonna à dix heures tapantes, Tray l’éteignit d’un coup de poing rageur, et ne prit pas la peine d’ouvrir les yeux. De toute façon, elle ne serait pas là.
🙞 🙜
Ce matin-là, lorsque son réveil sonna à huit heures tapantes, Tray ne prit pas la peine de l’éteindre. Avec un peu de chance, l’alarme stridente suffirait à faire détaler la blonde dont il avait oublié jusqu’au nom qui était encore allongée à ses côtés, dans ce même lit que, il y a une éternité, Tray avait eu l’habitude de partager avec Jane McDouglas. Aujourd’hui, elle n’était plus qu’un souvenir douloureux mais lointain, qu’il ne se remémorait sous aucun prétexte, et qu’il n’hésitait pas à noyer dans quelques verres de whisky dès qu’il menaçait de s’imposer à son esprit réticent.




this session is gonna be different / HRP
Pseudo ou Prénom : balderdash - Zoé
Age: 25 ans
Avez-vous des triggers personnels ?  rien à signaler  Tag chat sur I've got 99 problems 176241234
Avatar à réserver : Hayden Christensen
Crédit avatar utilisé dans la fiche: valruna
Souhaitez-vous un mp d'intégration je dis jamais non à un petit mot doux dans ma boîte de mp mais j'ai déjà été gâtée par plein de propositions de liens donc je vais pas mobiliser encore plus d'efforts  Tag chat sur I've got 99 problems 995762081

I need to blow something up - Soledad

Invité
7 r ; 330 v.
Ven 16 Oct - 14:35
Soledad Castellano
IDK WHAT YOU'RE TALKING ABOUT
ID CARD
{@=749}soledad castellano{/@}
28 yo - chanteuse
FEAT : Hailee Steinfeld
Chanteuse de 26 ans en plein béguin pour sa co-star de doubleuse, Soledad est du genre franc jeu mais se voile la face sur son alcoolisme. Elle aime les femmes et tourne le dos aux hommes depuis que son fiancé l'a lâchement abandonné. Fan de musique et de sport, elle n'hésite pas à se donner à fond dans ses domaines. Tout comme elle se donne à fond pour la communauté Latinx et LGBT+.
QUICK AND DIRTY
Nationalité : Latino américaine.
Ethnie/origines : Hispaniques de par sa mère principalement, elle ne connaît pas grand chose des origines de son père. Elle sait simplement qu'il vient du Mexique.
Orientation : Lesbienne dans tous les cas même si elle a su tomber amoureuse d'un homme une fois dans sa vie.
Situation : Fraichement célibataire.
Occupation : Chanteuse mais aussi comédienne et nouvellement doubleuse.
Quartier : Brooklyn.

and what else ?
Qualités : Extravertie | Tactile | Déterminée.
Défauts : Insomniaque + Impulsive + Jalouse.
Passions : {#}chat{/#} + {#}chanter{/#} + {#}youtube{/#}
Communautés :  Los Latinx + The Outpost






that's my story / self diagnosis
Ton plus gros problème à l’heure actuelle ? Ma co-star, plus connue sous le nom de Hope, commence sérieusement à jouer avec mes nerfs. Loin de moi l'idée de lui exploser les dents contre le pavé, non, c'est bien plus compliqué. Comment peut-on ignorer un amour naissant lorsque l'on croise tous les jours ce regard à faire fondre le plus pierreux des coeurs? Ah merde. Oui je suis dans la merde, je ne peux pas dire ça autrement.

Une addiction à déclarer ? (Le café et les réseaux sociaux comptent aussi bien entendu on est là pour être honnêtes). Je me voile la face sur le sujet de l'alcool, on ne va pas se mentir. Au début, c'était une simple bière dans un bar pour oublier que l'homme que j'aime m'a quitté. Puis c'est devenu un verre pour cuisiner, pour regarder la télé jusqu'à devenir la routine du réveil et de la journée. A côté de ça, je fais du sport à outrance pour ne pas redevenir cette fille un peu enrobée qui a essuyé trop de critiques sur les réseaux sociaux. Le moindre gramme compte, la moindre erreur peut me faire vriller. Sinon simplement, je ne quitte jamais mon téléphone mais ça c'est un peu un fléau de notre époque.

Comment s’est terminé ta dernière relation ? Douloureuse et injuste, je ne peux pas la décrire autrement. Monsieur a posé la bague de fiançailles sur la table et a quitté les lieux sans piper mot. Il n'a pas accepté que la notoriété parvienne jusqu'à notre porte, le casanier. Qu'est-ce que je peux y faire? Tourner le dos à mon gagne pain et à des personnes dont je suis devenue le modèle? Il ne voulait pas être connu, il ne voulait pas subir la pression qui a tantôt pesé sur mes épaules, un lâche. La seule fois où je laisse un homme prendre mon cœur, il en fait n'importe quoi. Un simple commentaire sur cette relation que ce soit de la part d'un proche ou d'un tiers et je pars en vrille.

Le dernier texto que tu as envoyé ?"Devine qui a fait une connerie hier et a adopté un chat juste pour l'appeler Catra et dire c'est mon mini moi?" Dernière excuse en date pour ne pas avouer que je ne supporte plus le silence de mon appartement et la solitude qu'il m'offre. Je me dis qu'une petite boule de poils me permettra d'être heureuse de rentrer chez moi.

Ta relation avec tes parents on en parle cinq minutes ? Mes parents? Je ne leur ai pas parlé depuis que je me suis affirmée au sein de la communauté lgbt de New York. Mon père ne veut plus attendre parler de moi après que j'ai refusé son offre de me faire "soigner". Ma mère a acquiescé sans broncher, jamais elle ne s'oppose aux décisions du paternel. Je vois de temps en temps mes frères et sœurs mais ça reste dans l'ordre du banal. Je ne me confie plus de peur qu'ils soient devenus les petits oisillons de père. Je ferme les yeux sur le fait qu'ils me manquent cruellement, après tout j'ai aimé mes parents comme jamais je n'ai aimé personne, mais j'ai refusé de me taire, de souffrir en silence sur ce qui fait de moi celle que je suis aujourd'hui.

En dehors du boulot, des études, tu fais quoi ? Très bonne question. Je fais du sport et je bois, je suppose? Non plus sérieusement, j'aime beaucoup être tranquille de temps en temps dans mon canapé et ma télévision à laisser mon esprit s'échapper. Mais quand je ne suis pas occupée à devenir un légume absorbée par les histoires d'amour ratées, je vais dans les rues, à la rencontre des autres pour discuter, défendre, conseiller.

Un fait peu glorieux à nous raconter ? J'ai profité de mon emploi de nounou dans une famille huppée de Los Angeles pour les cambrioler. Ca ne s'est pas fait dans l'heure, mais disons qu'après quelques semaines l'idée m'a effleuré l'esprit. Une question de fierté froissée par la jolie grande soeur qui a refusé mes avances, alors j'ai donné les clés à mes mauvais amis de l'époque. Ces crétins ont brisé les baies vitrées, de quoi alarmer les voisins et rameuter les policiers. J'ai payé le prix fort pour cette connerie.



this session is gonna be different / HRP
Pseudo ou Prénom : Verlinghem. (oui oui c'est le nom d'un village :sisi)
Age: 21 yo.
Avez-vous des triggers personnels ? Les TCA et agressions sexuelles.
Avatar à réserver : Hailee Steinfeld.
Crédit avatar utilisé dans la fiche: @chaussette.
Souhaitez-vous un mp d'intégration Naaaaaan hihi.

( too full of life to be half loved )

Invité
27 r ; 1886 v.
Sam 26 Sep - 19:29
ema wang
34 - pâtissier/businessman
FEAT : harry shum jr. Grandir dans un petit village italien n'a pas été de tout repos pour Ema. Entre les esprits étriqués et le racisme à peine voilé des voisins, son enfance n'a pas été toute rose. Il a pu toutefois compter sur l'amour de ses parents, de sa grand-mère d'adoption et sur le soutien indéfectible de son meilleur ami dès son plus jeune âge. Après quelques années à Naples après le lycée où il a appris la pâtisserie — et une foule d'autres choses — et plusieurs expériences professionnelles plus ou moins concluantes, il s'est envolé pour New York pour retrouver son meilleur ami et se lancer dans son nouveau projet, aidé par un héritage suffisant pour débuter. Et si Ema est animé des meilleures intentions du monde, il a quelques soucis lorsqu'il s'agit de l'exécution. Peu organisé, débordant d'idées et d'envies fantasques, il laisse son inspiration et son humeur guider ses décisions et ce n'est pas nécessairement ce qu'il y a de mieux pour son business. But oh well, life's short alors autant se faire plaisir, non ?
who am I
ꕥ âge : 34 ans, on lui en donnerait aisément 17 quand on examine son comportement cela dit
ꕥ nationalité : italien, naturalisé à sa majorité après être né et avoir grandi en Italie
ꕥ ethnie/origines : d'origines chinoises, fils d'immigrés qui se sont établi en Italie après leur mariage
ꕥ orientation : peu attaché aux étiquettes, se définit en tant que queer lorsqu'on lui pose la question, susceptible de tomber amoureux d'un regard et d'être attiré par la perspective d'une nuit intéressante à la seule manière d'agripper une tasse de thé
ꕥ situation : célibataire, amoureux de l'idée d'aimer et d'être heureux auprès de la même personne pour le restant de sa vie (et incapable d'entretenir une relation durable)
ꕥ occupation : pâtissier de métier, distributeur d'idées dans la pratique, co-propriétaire d'un café qui est à la fois le laboratoire et le théâtre de son imagination débordante au grand dam de son partenaire
ꕥ quartier : le Bronx
ꕥ qualités : dynamique, généreux, sociable, créatif, optimiste, extravagant, cosmopolite, ambitieux, spontané
ꕥ défauts : envahissant, égocentrique, bordélique, inconstant, loud, naïf, fier, têtu, doté d'un esprit de contradiction à toute épreuve, provocateur, hypocrite
ꕥ passions : {#}pâtisserie{/#}, {#}faîre-la-fête{/#}, {#}chat{/#}
ꕥ groupe : Idk what you're talking about
ꕥ communautés : Best Friends Lifesaving Center, NYC Expats, The Lift et les habitants du Miranda Heights
ꕥ scénario/pré-lien : pas cette fois (ni la prochaine, sauf si vous êtes particulièrement doué·e comme marchand·e de tapis, Cécile style)
ꕥ mp d'intégration : non, no worries, j'ai déjà pas mal de piste de liens

all about my player
ꕥ petite présentation perso : je m'appelle toujours Julia (ou Roulia, selon à qui vous demandez Arrow ), j'ai 24 ans et je suis étudiante en communication et marketing, fière maman d'un potichat qui fait plein de bêtises, passionnée de concerts, tatouages, dramas coréens et d'une foule d'autres choses. Je suis toujours une grande timide qui ne viendra pas vous embêter pour un lien parce que my cripling fear of rejection m'en empêche et je suis terrifiée à l'idée de déranger mais je suis sympa, promis, malgré les vannes vaseuses et ma tendance à pointer du doigt la grossophobie dès qu'elle fait une vague apparition (et non, I won't shut up about it même si on est potes like )

petit portrait chinois
ꕥ un livre : Milk & Honey de Rupi Kaur
ꕥ un film : Dirty Dancing, d'Emile Ardolino
ꕥ une série : My Mad Fat Diary
ꕥ une chanson : Half My Life de Violet Skies, Praying de Kesha ou Good As Hell de Lizzo (oui, vous avez droit à une mini-playlist parce que je sais pas faire de choix when it comes to music)
ꕥ un animal : un chat
ꕥ un plat/dessert : le gratin dauphinois de ma maman
ꕥ une boisson : un americano dans la plus grande taille possible ou une chimay bleue ou du crémant du Jura (je vous ai dit que je savais pas choisir ?)
ꕥ une célébrité : Lizzo, forever and always
ꕥ un pouvoir magique : me téléporter pour pouvoir rendre visite aux gens que j'aime sans avoir à passer du temps avec des inconnu·e·s dans un espace clos ni être emmerdée par des histoires de frontière and stuff (also flemme de passer la journée en train)

pour finir en beauté
ꕥ un trigger : tout ce qui touche au feu/incendie/immolation et destruction physique d'un foyer, je gère mieux au quotidien quand je suis en forme (et j'ai pas le choix parce que ha, ha, le champ lexical du feu seems endless et les gens adorent les expressions relatives à ça, c le fun like ) mais j'ai vraiment pas envie de lire des métaphores et autres images là-dessus dans des rps qui me sont destinés. Et j'ai beau faire des vannes sur my daddy issues, je suis pas très à l'aise avec les descriptions graphiques de parents abusifs/violents non plus ni avec la tendance à défendre d'instinct des gens qui ont l'air très gentils et sympas quand lol turns out they've been dicks to their partners (j'ai trop entendu ça dans la bouche des potes de ma mère et je me suis rendue compte récemment que it triggers the shit out of me du coup je préfère le préciser voilà bisous Arrow )


that's my first rp
L'après-midi était, jusqu'ici, relativement tranquille. Quelques client·e·s ici et là, un ou deux coups de fil à propos de l'annonce d'emploi laissée sur Craigslist — pas l'idée du siècle mais les gens étranges traînant sur Internet rendait ce recrutement intéressant — rien de très intéressant mais c'était juste assez pour garder Ema éveillé. Et, accessoirement, l'empêcher de bâiller trop souvent. Cesare n'aurait sans doute pas trouvé ça très professionnel mais fort heureusement, il n'avait pas franchi la porte des cuisines de la journée. Dieu seul savait ce qui se passait dans sa tête ces derniers temps. Ou même dans sa vie. Oh, Ema n'était clairement pas le meilleur ami de l'année, ni même de la décennie et si il lui arrivait régulièrement de commettre quelques impairs ici et là avec ses nouveaux ami·e·s new yorkais·es, il connaissait suffisamment Cesare pour savoir qu'il saurait venir le trouver en cas de problème. Après tout, il n'hésitait pas à lui faire savoir quand ses idées de soirées à thèmes allaient trop loin à son goût et Ema aimait à penser que leur relation — amitié, vraiment, rien d'ambigu là-dessous, absolument pas — se basait sur une certaine dose de franchise. Enfin, peu importe, il n'y avait, au moins, personne pour lui faire remarquer qu'il portait exactement les mêmes vêtements que la veille ou que son trait d'eyeliner était clairement trop flou pour être frais du jour. Ce n'était pas la première fois que ça arrivait de toute manière et les habitué·e·s des lieux se seraient bien gardé de faire la moindre réflexion, pour peu qu'iels aient remarqué quoi que ce soit. Par ailleurs, Ema se fichait pas mal de l'avis des client·e·s — comme du reste des gens de manière générale — du moment qu'iels ne tentaient pas de descendre le café sur Yelp ou de partir sans payer. Et ce n'était pas exactement le genre de la clientèle, plus habituée aux questions sur la provenance du lait d'amande bio et aux petites anecdotes sur leur sortie dominicale au farmer's market qu'à jouer les Karens sur Internet. La clientèle qui aujourd'hui n'était pas vraiment au rendez-vous.

L'une des deux seules tables occupées une fois abandonnées par un couple de hipsters absolument charmants — Ema était presque certain d'avoir eu une aventure avec le grand blond agrippé au bras d'une petite rousse, pas mémorable en soi mais au sourire sympathique et familier, small world and all that — l'Italien abandonna son poste d'observation derrière le comptoir et son feed Pinterest — Halloween approchant, il était toujours bon de chercher des idées déco — pour aller récupérer les tasses vides avec un profond soupir.
C'était précisément pour ça qu'il avait laissé cette petite annonce, parce qu'il n'était pas fait pour ce genre de travaux manuels. La vaisselle, le ménage très peu pour lui et pour sa manucure, grazie mille. Ema était un homme d'idées, de réflexion et de création, pas le serveur du coin.

Il leva les yeux au ciel, réalisant un peu tard qu'il avait oublié son plateau vide — une autre preuve, s'il en fallait, qu'il n'était pas fait pour ce poste-là — et se pencha par-dessus le comptoir pour l'attraper. Derrière lui, la porte du café s'ouvrit, tapant dans la petite cloche qui lui rappelait tant la maison de sa nonna. Chaque fois qu'il l'entendait, il y avait cet instant fugace de nostalgie, cette demi-seconde où il se retrouvait à Malcesine, gamin, genoux écorchés et joues souillées par les larmes, courant retrouver l'étreinte rassurante de celle qui les avait adopté, ses parents et lui. Juste une seconde mais c'était suffisant pour le faire sourire, malgré le cœur serré par un deuil qu'il continuait d'ignorer royalement. Après un profonde inspiration, Ema se retourna, grand sourire aux lèvres, prêt à entrer en scène. Une jeune fille — jeune femme ? ah, il n'avait jamais vraiment appris à estimer l'âge des gens — se tenait là. À la recherche de la photo pause café parfaite pour son Instagram ? Peut-être, oui, mais après tout, qui était Ema pour juger ? Et, de toute façon, l'esthétique faisait rendtrer de l'argent dans les caisses, ce dont le café avait bien besoin ces derniers temps. L'ambition et la créativité avaient un prix, un prix parfois un poil trop élevé. Ciao, welcome! Are you on your own or will you be joined with more people? Il redoutait les groupes, un peu. L'équilibre n'était pas son fort, surtout lorsqu'il s'agissait de garder plus de deux commandes à bout de bras, mais avec un peu de chance, ce n'était pas aujourd'hui qu'il allait décimer une partie de la vaisselle en la laissant éclater sur le carrelage.
this session is gonna be different
valtersen/julia ꕥ 24 ans
fréquence de rp : hors période scolaire, sous 48h après réponse et, hypothétiquement (puisque c'est un nouveau rythme que j'ai pas encore testé mais j'ai de l'espoir puisque je fais ma rentrée comme tout le monde cette année, sans avoir tout un semestre à rattraper, bref), en période scolaire, 1 rp par semaine (on croise les doigts) ϟ fréquence de connexion : aussi souvent que quelqu'un postera dans le jeu Girls vs Boys Arrow ϟ préférences en termes de nombre de mots en rp ? ce qui met à l'aise mes partenaires, je m'attends à rien d'autre qu'iels se fassent plaisir en me répondant, que ce soit avec 300 mots ou 3000 (et j'oscille entre 500 et 1000 selon les personnages et l'inspiration/l'humeur/l'état de fatigue) ϟ avatar à réserver : Harry Shum Jr. ϟ de quelle couleur sont les petits pois : rouges (cette vanne me rendra toujours nostalgique puppy ) ϟ comment avez-vous connu 99 ? c la faute de Cécile mdr ϟ un dernier mot pour finir en beauté ? tROP CONTENTE DE M'ÊTRE QUADRUPLÉE JE VOUS AIME KEURKEUR SUR VOUS Tag chat sur I've got 99 problems 176241234
tumblr (gif) valtersen (avatar)

(kowalski) to be human

Invité
24 r ; 692 v.
Mer 26 Aoû - 0:34
Sasha Kowalski
34 ans - pilote de f1
FEAT : Jake Mcdorman
Américain d'origine polonaise de trente-quatre ans, born and raised à Greenpoint (Brooklyn) et enfant d'ouvriers, Sasha est le produit de la working-class américaine. Pilote de Formule Un renommé, gagnant de plusieurs grand prix, c'est néanmoins pour son terrible accident en 2018 qu'il se fit connaitre du grand public. En rémission un an et demi plus tard, il s'efforce de donner son temps à la communauté qui l'a toujours supporté grâce à l'association Drive Safe qu'il a fondé. Bien que son retour sur les circuits soit attendu par les fans du milieu, Kowalski a du mal à admettre qu'il est tout sauf prêt à remettre un volant entre ses mains.
who am I
ꕥ âge : 34 ans
ꕥ nationalité : Américaine
ꕥ ethnie/origines : Polonaise
ꕥ orientation : Officiellement hétéro, officieusement pansexuel
ꕥ situation : Divorcé, célibataire
ꕥ occupation : Pilote de F1
ꕥ quartier : Brooklyn
ꕥ qualités : Optimiste, affectueux, bon vivant, minutieux, calme.
ꕥ défauts : Compétitif, émotif, impulsif, obstiné.
ꕥ passions : {#}car-racing{/#} {#}chat{/#} {#}bière{/#} {#}enfants{/#}
ꕥ groupe : Idk what you're talking about
ꕥ communautés : The Overkill et Drive Safe, l'association qu'il a crée dans son quartier de Greenpoint.
ꕥ scénario/pré-lien : non
ꕥ parrain : non je vais essayer de m'intégrer comme une grande !

all about my player
ꕥ petite présentation perso : Hello je suis Clara aka Mouette  saluut j'habite au Canada, je travaille dans le JV et j'aime la bonne bouffe, la bière et les sports gaéliques ! J'aime partager mon temps rp entre les liens dramas et les amitiés de longue date. J'aime aussi les surprises et me laisser porter par les sujets  sisisi Je suis du coté easy peasy de la balance, en essayant d'avancer le plus possible l'action sans mettre la pression à mes partenaires de jeu. Je m'essaye pour la première fois au city et j'ai hate de voir ce que ça donne !

petit portrait chinois
ꕥ un livre : Good Omens, Terry Pratchett/Neil Gaiman.
ꕥ un film : Short Term 12, Destin Daniel Cretton.
ꕥ une série : Parks and Rec.
ꕥ une chanson : To Be Human, Marina.
ꕥ un animal : la loutre.
ꕥ un plat/dessert : Un camember au four.
ꕥ une boisson : la smithwicks.
ꕥ une célébrité : Nick Offerman.
ꕥ un pouvoir magique : l'invisibilité.

pour finir en beauté
ꕥ un trigger : situation claustrophobique.


that's my story / self diagnosis
the facts
Born and raised dans le quartier de Greenpoint à Brooklyn, Sasha est le deuxième enfant d'une fratrie de quatre. Il grandit dans une famille soudée, entouré de ses parents et de ses frères et sœurs. D'origine polonaise comme la majorité du quartier, sa famille a immigré aux États-Unis dans les années 40, fuyant les dangers de la guerre. Bien qu'il ne possède pas la nationalité, il parle couramment la langue avec ses grands-parents et d'autres membres de la communauté. Enfant turbulent, facilement distrait à l'école, ses parents réalisent rapidement que le sport canalise son énergie et tentent de l'inscrire dans le club de foot du quartier, mais de par son jeune âge et sa frêle constitution, Sasha se retrouve rapidement la risée de l'équipe qui le menace et le tourmente sous le sourire entendu du coach : boys will be boys. Il faudra que sa mère intervienne pour qu'on le retire finalement de l'équipe, au grand dam de son père qui aurait préféré qu'il profite de cette expérience pour s'endurcir.

Très jeune, il développe un intérêt pour la vitesse, pédale à fond sur son vélo dans les rues du quartier. Mais sa réelle passion naît lorsqu'il est invité à fêter l'anniversaire d'une amie dans un circuit de karting. Fasciné par la conduite, il passe ses journées près des circuits automobiles à regarder tourner professionnel et amateurs, conduisant dès qu'il le peut sur les karts de ses nouveaux amis. Consciente du potentiel de son fils et heureuse de le voir finalement s'épanouir, sa mère remue ciel et terre pour acquérir un premier kart et force son mari à balader le jeune Sasha, alors âgé de douze ans, de circuits en circuits. Moins d'un an plus tard, Sasha a remporté la majorité des courses à laquelle il a participé et commence à être repéré par des grands noms de la Formula One. À seize ans, il commence sa carrière de pilote. À vingt ans, il remporte ses premiers grands prix. La même année, il rencontre celle qui deviendra sa femme seulement un an plus tard : amoureux éperdus, jeunesse enflammée, le couple scelle leur union à l'aube de leurs vingt-et-un ans. Ils accueillent une petite fille la même année et divorce deux ans après. Histoire d'amour expéditive que les médias nommeront "The Kowalski Method : fast, very fast".

C'est à Baku, grand prix d'Azerbaijan, qu'il passe proche du titre mondial. Il a plu la veille et la route est glissante. Très glissante. Sasha a répété dans sa tête les virages et les aléas du parcours, les angles et les vitesses. Il se berce lentement, les yeux fermés en visualisant l'asphalte. Dans son crâne ça gronde, ça s'agite, et ce n'est pas seulement la faute à l'oreillette qui grésille d'informations que lui balance l'équipe technique. Stressé, épuisé et apeuré, il n'aura pas fait trois tours avant d'enfoncer sa voiture dans le troisième virage du circuit. Le capot s'envole. Sasha, lui, reste cloué à son siège. Il faudra quinze minutes aux équipes de secours pour le sortir, inconscient, de sa prison de ferraille. Il passera deux mois dans le coma.

Sasha choisit de faire sa convalescence à New-York, là où il a grandi. Héros local dans son quartier de Greenpoint, il partage son temps entre rééducation et son association, DRIVE SAFE, qui sensibilise le public aux dangers de l'alcool au volant. Bien que son corps se remette progressivement de ses blessures et que la date fatidique de son retour sur les circuits approche, il continue de douter de ses capacités à reprendre son activité professionnelle sereinement. Tourmenté entre la pression de la performance et la peur, tétanisante, qui l'envahit à l'idée de remettre ses mains sur le volant.

the figures
THE ELITE AND ME De part son statut de pilote, Sasha s'est frotté très jeune aux élites de tous horizons qui gravitent autour de la Formule Un. Il fréquente plus d'un milliardaire, plus d'un politicien passionné, avocats et juges de tous bords, docteurs fortunés et autre quidam ennuyé à la recherche de sensation forte. Bien conscient de la politique qui règne dans le milieu, il demande très vite à sa sœur de prendre les rênes de son image et de la communication avec les sponsors et les différents constructeurs automobiles. Contrairement à Sasha, l'ainée Kowalski a la négo dans le sang et remporte haut la main plusieurs contrats juteux qui augmenteront la réputation de son frère.

FAST LOVE Sasha ne regrette pas cet épisode de sa vie et prends très au sérieux son rôle de père. Bien que la rupture ait à l'époque entaché ses performances et son morale, notamment à cause de l'acharnement médiatique qui en découla, il continue d'entretenir des relations amicales avec son ex-femme, qu'il considère comme une amie, au grand dam de leurs familles.

INJURIES Depuis son accident, qui a touché son crane et son dos, Sasha souffre de migraines qui apparaissent aléatoirement à différents moments de la journée. La cicatrice qui barrait la droite de sa tête est quasiment enseveli sous les épaisseurs de cheveux. Il clopine de mieux en mieux mais doit encore s'aider d'une canne pour ses longues promenades.

DRIVE SAFE C'est l'association qu'il a crée dans son quartier de Greenpoint et qui rempli plusieurs fonctions : sensibiliser les jeunes à la consommation d'alcool au volant, cours de conduite gratuit donné bénévolement par des instructeurs.rices, éducation des plus jeunes au code de la route et à la sécurité routière. Bien qu'il en soit le fondateur, il en laisse l'organisation et le fonctionnement à plus talentueux et éduqué que lui, signant majoritairement des chèques et faisant quelques apparitions lors de workshop.

UNDER PRESSURE Depuis très jeune, Sasha a appartenu à différents milieux, majoritairement masculins, où le machisme toxique règne. Participant, témoin et victime, il a toujours navigué dans les eaux troubles d'une personnalité à deux facettes : vouloir appartenir et une sensation, plus profonde, plus intime, d'être plus qu'il n'y paraissait. Il garde ses sensibilités et ses douleurs pour lui, se refuse d'être beaucoup de choses par peur de représailles - de la part de la presse, d'abord, qui l'a longtemps déjà malmené pour ses relations amoureuses ; du milieu aussi, qui ne pardonne jamais.


this session is gonna be different
mouette/clara ꕥ 27 ans
fréquence de rp : 1/2 rp par semaine ϟ fréquence de connexion : 5/7 ϟ préférences en termes de nombre de mots en rp ? 600-900 mots. ϟ avatar à réserver : Jake Mcdorman ϟ de quelle couleur sont les petits pois : bleu bien entendu. ϟ comment avez-vous connu 99 ? En rencontrant Jojo par hasard sur un Discord de créa'  keur  ϟ un dernier mot pour finir en beauté ? Ce forum est splendide et j'ai hate de l'explorer !
shiya (avatar) kepnitz (icon)

so quick as a flash I Agatha

Invité
19 r ; 1794 v.
Sam 8 Aoû - 13:25
agatha galbraith
30 yo - gardienne pénitentiaire
FEAT : Tuppence Middleton  Agatha est une jeune écossaise de trente ans à l'accent prononcé. Véritable rayon de soleil, son sourire et sa bonne humeur quotidienne illuminent le pénitencier d'ordinaire si morne dans lequel elle travaille en tant que gardienne. Elle est arrivée à New York il y a quatre ans après avoir été agressée par son ex petit ami, avec l'envie de prendre un nouveau départ. Elle en garde beaucoup de séquelles, mais depuis elle parvient à ne pas les montrer, les dissimulant derrière cet optimisme et ces sourires à toutes épreuves. Afin de ne pas se retrouver seule et ressasser cet évenement, elle s'occupe beaucoup lors de son temps libres, notamment la nuit : peu après son arrivée aux États Unis, elle s'est immiscée dans un trafic de courses de voitures illégales, en devenant la meilleure pilote de la ville grâce à son atout majeur ; la maîtrise des cascades, qu'elle pratique en club depuis qu'elle a obtenu son permis de conduire.
who am I
ꕥ âge : 30 ans, piles.
ꕥ orientation sexuelle : hétérosexuelle, elle n'est attirée que par les hommes, ne trouve refuge que dans leurs bras, alors que l'un d'eux l'a pourtant détruite
ꕥ situation : célibataire et qui plus est persuadée qu'elle le restera toute sa vie
ꕥ occupation : gardienne de prison officiellement, officieusement elle est la meilleures pilote de courses urbaines illégales de la ville, raflant victoire sur victoire depuis son arrivée
ꕥ quartier : Brooklyn
ꕥ qualités : optimiste, avenante, souriante, drôle, altruiste, généreuse, téméraire, douce
ꕥ défauts : hyperactive, imprudente, tête brûlée, franche, fragile, cachotière
ꕥ passions :{#}famille{/#} {#}écriture{/#} {#}chat{/#} {#}chien{/#} {#}star-wars{/#} {#}bière{/#} {#}manger{/#} {#}culturegénérale{/#} {#}antiquités{/#} {#}histoire{/#} {#}metal{/#} {#}concert{/#} de rock {#}piano{/#} {#}voiture{/#} {#}promenades{/#} {#}associatif{/#} {#}écologie{/#} {#}féminisme{/#} {#}travailler{/#} + {#}cascades-automobiles{/#} (ou car-stunt) {#}sauvetages-d{/#}'animaux
ꕥ communautés : {#}TheLift{/#} {#}NewYorkPoliceDepartment{/#} {#}SaberistAcademy{/#}
ꕥ scénario/pré-lien : ///
ꕥ groupe : I Need Help
ꕥ parrain : oui puppy

all about my player
ꕥ petite présentation perso : Holà les copains !
Je m'appelle Nuvka et Sarah IRL. cute
J'ai 22 ans, et dans la vie je suis employée dans la grande distribution aka c'est moi qui mets vos yaourts en rayon et qui me farcis les clients chiants tous les jours.  Tag chat sur I've got 99 problems 1380091441 C'pas le boulot de rêve, mais je l'aime bien et c'est pas définitif car je souhaite attaquer prochainement un bachelor en ligne concernant les métiers du livre, car mon ultime rêve serait d'ouvrir une librairie en Écosse.  keur
Je fais du RP depuis que j'ai neuf-dix ans, ayant commencé sur un jeu d'élevage de chevaux virtuels. J'écris aussi beaucoup et ai tout un lore autour de mes personnages.  sisisi Je vis pour les feels, mais sur forum j'ai malheureusement rarement eu l'occasion d'en jouer et ça me manque beaucoup.  puppy
Autrement et en vrac, je fais de la sorcellerie, je dessine et fait un peu d'aquarelle, je suis hyper fan de Rupaul's Drag Race, d'Animal Crossing, Harry Potter, Star Wars, Tim Burton, etc…  Tag chat sur I've got 99 problems 3466005161

petit portrait chinois
ꕥ un livre : La Bibliothèque des Cœurs Cabossés, de Katerina Bivald.
ꕥ un film : Les Noces Funèbres de Tim Burton
ꕥ une série : Sherlock ou Peaky Blinders
ꕥ une chanson : Kyoto Song de The Cure
ꕥ un animal : Le chat.
ꕥ un plat/dessert : Des macarons
ꕥ une boisson : Du Schwepp's au gingembre !
ꕥ une célébrité : Helena Bonham Carter
ꕥ un pouvoir magique : La manipulation des frontières physiques et métaphysique, c'est précis et qu'est-ce que c'est cool !

pour finir en beauté
ꕥ un trigger : Le suicide par pendaison.
Et ceux qui suivent peuvent être mentionnés mais pas détaillés : La maltraitance animale et l'inceste. En général je préfère qu'on en discute avec mes partenaires de RP hihi.

that's my story / self diagnosis
i'm ready to dig into all of it, abandonnement issues, dissociative episodes, my dad...
Au premiers abords on peut penser d'Agatha qu'elle n'est rien d'autre qu'une espèce de tapageuse, un peu grande gueule et très impulsive qui aime faire des entrées fracassantes. En réalité, c'est surtout du au fait que c'est une jeune femme qui a beaucoup d'énergie à revendre, une énergie qui marche en fonction de la pression qu'elle peut ressentir lors d'un évènement. Plus il y a de pression, plus l'adrénaline monte, plus elle aime ça et essaye de le tirer à son avantage. Le stress ? Elle connaît pas. Ou très peu.

Agatha, ce qui la botte, son essence de vie, ce sont les prises de risque. Si elle ne pouvait vivre que pour ça, elle le ferait. Se mettre constamment en danger.
C'est une femme très débrouillarde, Agatha. Elle est capable de se sortir de n'importe quelle situation : tout ce qu'il faut faire, c'est réfléchir avant d'agir. Paradoxal avec ce qui a été dit au début, non ? Cet aspect de gamine écervelée est une couverture. La demoiselle peut s'avérer bien plus maligne qu'on ne le croit et c'est tout à son avantage.

Dynamique et intrépide, elle semble n'avoir peur de rien et possède toujours une certaine ambition de réussir qui l'anime. Mais si elle n'y arrive pas, elle relativise. La négativité, Agatha elle ne sait pas trop ce que c'est. Elle est optimiste h24, toujours en train de répéter que ce qui arrive n'est pas si pire, que ce qui aurait pu arriver aurait pu l'être. Un moyen de se protéger ? Peut-être.

Toujours très souriante, c'est un véritable rayon de soleil pour son entourage, quel qu'il soit. Il est difficile de la mettre en colère ou de l'attrister. Peut-être qu'elle garde tout en elle lorsque ça arrive, mais ce sera toujours d'un grand sourire qu'elle répondra à ce genre de choses. Et elle aime communiquer sa gaité, faire sourire les autres, c'est un objectif qu'elle se donne au quotidien.

ANECDOTES

+ Grande passionnée d'écriture, elle ne se sépare jamais d'un petit carnet et d'un stylo. Chez elle, elle a toute une bibliothèque consacrée à ses notebooks, remplis d'idées, de textes achevés ou non, de petites histoires qu'elle invente et de répertoires à personnages. C'est une passion qu'elle possède depuis toute petite.  

+ Gardienne de prison, ce n'est pas un métier bien joyeux en apparence, mais son optimisme constant et son grand sourire à toute épreuve mettent un peu de couleur dans ce pénitencier si morose d'ordinaire. Que ce soit avec ses collègues ou bien certains des détenus eux-mêmes, Agatha est appréciée de beaucoup de monde.  

+ Elle a cette fâcheuse tendance à adopter n'importe quel chat de rue qui passerait prêt de chez elle. Elle en a trois pour l'instant ici à Los Angeles, mais encore cinq chez ses parents en Écosse. Elle possède aussi un berger allemand et un rat domestique. Elle adore les animaux, et a adopté depuis plusieurs années un régime végétalien. Aussi très engagée dans la cause animale, elle va souvent aider des associations de sauvetage (équidés la plupart du temps, mais aussi beaucoup de chiens et de chats) lors de ses temps libres.

+ La seconde passion d'Agatha réside dans le domaine des cascades automobiles. En effet, depuis qu'elle a l'âge de tenir un volant, elle s'est inscrite dans un club de cascades et en pratique régulièrement depuis. C'est notamment et surtout ce qui fait sa force dans le trafic dans lequel elle s'est immiscée peu après son arrivée à LA, et c'est pourquoi en très peu de temps elle en est devenue la meilleure pilote, assez connue dans le milieu.  

+ Agatha a eut un accident de voiture ayant faillit lui couter la vie lorsqu'elle avait 21 ans. Ce n'était pas elle qui conduisait mais une amie et elles se sont faites rentrer dedans par un automobiliste alcoolisé. Elle a passé une semaine dans le coma suite à un choc au niveau du crâne, mais s'en est finalement sortie. Son amie a gardé davantage de séquelles, dont une immobilisation complète des jambes. Malgré cet accident, ça ne l'a pas résigner à arrêter de pratiques les cascades et les courses.  

+ Elle possède une Honda Civic Type R qu'elle s'est offerte peu après son arrivée aux Etats Unis. D'un rouge flamboyant, c'est une voiture performante bien qu'elle ne court pas avec, et il s'agit de son petit bijou. Elle en est très fière.  

+ Agatha participe aux courses urbaines avant tout pour s'amuser et non pour l'argent. Elle estime que les sensations fortes qu'elle ressent lorsqu'elle se trouve à toute blinde sur la route valent tout l'or du monde. C'est une mafia qui gère ce genre de trafic au sein de NY, mais Agatha ne s'est toutefois jamais faite arrêtée par les forces de l'ordre : faisant elle même partie du milieu carcéral, elle fait office de "taupe" et permet à la police de garder un œil sur le trafic. Sauf que ça, le patron du trafic et les autres coureurs n'en savent absolument rien.  

+ Aussi, en tant que grande fan de Star Wars (on dit merci papa et le frangin), elle a découvert en arrivant à New York une nouvelle activité qui l'a complètement charmée : les combats de sabre laser. Elle a trouvé le concept extrêmement original, et aime énormément ce mélange spectaculaire entre le combat et sa chorégraphie. Elle a intégré la Saberist Academy et pratique ce sport depuis trois ans désormais.

+ Ce sont des sons des années 80, synthétiseurs et synthwave en folie qui rythment ses pas et ses courses. Agatha n'écoute presque que ça et il lui arrive même parfois de bidouiller quelques remixs de chansons récentes en les mettant à la sauce "eighties" grâce à son propre synthé'.  

+ L'écossaise sait imiter à la perfection toutes sortes d'accents. Ça ne lui sert pas à grand chose, mais il faut avouer que c'est assez marrant et ça anime parfois les soirées de l'entendre parler tantôt avec un accent allemand, tantôt français.

HISTOIRE

Sur un chemin caillassé, bordé par ces champs piétinés par quelques troupeaux de moutons, trottine une fillette. Elle évite les pierres, saute à cloche pieds sur certaines d'entres elles, les nuages noir menaçant de l'engloutir sous une pluie torrentielle à tous moments. Son sac qu'on dévine être celui d'une écolière rebondit sur son dos au rythme de ses pas et petits sauts. Elle gravit une pente et s'arrête à son sommet pour admirer le paysage que lui offre ses précieuses Highlands. Beauté entre eaux et rochers. Sa petite maison se dresse à l'horizon et son pas s'accélère.
Elle en passe la porte et une voix retentit. "Qu'est-ce que t'as encore fait ?" Le ton n'est pas empli de reproches. Il n'est pas moqueur. Mais curieux, rieur, comme si le jeune homme avait l'habitude de voir sa petite sœur couverte de bleus et d'égratignures sur les bras et les jambes. La brunette rit doucement. "Je suis passée par un autre chemin. Tu le dis pas à Maman hein, elle aime pas trop."


Agatha est la deuxième née de la famille Galbraith, purement écossaise depuis des décennies entières. Une petite famille tout à fait charmante, qui sans rouler sur l'or a toujours vécu dans un confort minimum. Les parents de la jeune femme étaient musiciens pour une troupe de théâtre avant de devenir propriétaires d'un pub dans le village où ils ont toujours vécus; Applecross. Raghnall et Donella Galbraith ont toujours tout donné pour leurs enfants et ce sont eux qui leur ont transmit toutes leurs valeurs.

Dès qu'elle fut en âge de marcher, Agatha s'est vite avérée être une fillette plus difficile que son frère à cause de son côté casse-cou. A peine ses parents avaient le dos tourné, et ils la retrouvaient à grimper de partout, à essayer de faire des figures acrobatiques depuis les meubles du salon ou encore à partir seule dans les champs de moutons autour de la maison.

Plus tard, lorsqu'elle apprit à écrire et à lire, Agatha s'est mise à inventer ses propres histoires. Elle réalisait de petits livres à l'aide de feuilles qu'elle pliait soigneusement, écrivait sur le côté droit et dessinait en face, à l'image d'un livre illustré pour enfants. Si ses œuvres graphiques n'étaient pas du grand art, il fallait avouer que du côté écriture elle avait une imagination débordantes. Quelques fautes par-ci, quelques erreurs par là, mais les idées étaient toujours plus variées les unes que les autres et gardaient une certaine logique. L'enfant faisait lire ses écrits, mais ce qu'elle aimait le plus c'était les raconter de vive voix, s'inspirant des pièces de théâtre qu'elle voyait de temps en temps, lors des quelles ses parents jouaient de leurs instruments. Très vite, Raghnall et Donella virent en elle une future carrière littéraire.

Ses yeux courent à plusieurs reprises le long des lignes. Elle veut être sûre de ce qu'elle lit, sûre de ce dans quoi elle s'engage. Mais en même temps, elle est pressée à l'idée de signer ce papier. Elle entends les vrombissements des voitures qui passent derrière elle, étouffés par ces murs qui la séparent du circuit. Elle regarde parfois par la fenêtre, les yeux rêveurs. Puis elle appose enfin sa signature, d'un geste vif et précis. Elle fait glisser le papier sur la petite table pliante qui sert de bureau et l'inspecteur la range sans même y accorder le moindre regard. Agatha sens des frissons lui parcourir le corps lorsqu'il la fait monter au volant d'une des voitures. Le moniteur est étonné par sa maîtrise, lui demande si elle ne lui a pas menti en lui disant qu'elle avait son permis depuis quelques semaines seulement. La sincérité de la jeune fille le cloue un peu plus dans son siège. La voiture prend de la vitesse. Encore et encore."

Au grand damne de ses parents, après avoir passé son permis Agatha a souhaité s'inscrire dans un circuit automobile pratiquant les cascades. Si Donella était catégoriquement contre de peur pour la sécurité de sa fille, Raghnall a su tempérer les choses et faire en sortes que sa compagne accepte l'envie de sa fille. Cela fait donc plusieurs années maintenant que la jeune femme maîtrise les cascades à la perfection. Il lui arrive même parfois de former certains novices. Elle est extrêmement douée au volant, et la voiture n'a aucun secret pour elle.

A côté de cela, contrairement à ce que pensaient ses parents, la brunette ne s'est pas lancée dans des études littéraires. Son grand frère étant récemment engagé dans la police, elle a décidé de suivre la même voie que lui en se renseignant sur les métiers y étant liés. Et en découvrant celui de surveillant pénitentiaire ce fut le coup de foudre.


L'homme la toise d'un regard. Est-ce qu'il la trouve trop petite ? Trop frêle ? Trop… Souriante ? Bah, ça se tassera bien au fil du temps, doit-il penser. Au pire des cas, elle ne sera pas admise. Il lui tend pourtant le formulaire et elle s'éloigne pour le remplir, y glisse sa lettre de motivation et son curriculum vitae. Quelques semaines plus tard, c'est une petite tornade qui entre dans le salon où toute la famille discute tranquillement. " J'ai été acceptée !" Elle en a presque les larmes aux yeux. Harry la félicite. Leur petite sœur, Cléo, applaudit. Ses parents l'étreignent un instant, heureux pour leur fille. Ce n'est pas le métier auquel ils avaient rêvé pour elle, mais si c'est ce qui lui convient, ça leur convient aussi. Alors tant qu'elle est heureuse dans ce qu'elle fait, ils seront comblés.


Agatha s'est vite avérée être une gardienne pas comme les autres en intégrant sa première prison. Elle était la nouvelle recrue, celle qu'on pensait beaucoup trop frêle et fragile pour ce métier, celle sur laquelle les autres pariaient entre eux sur la durée pendant laquelle elle allait tenir. La surprise fut que, au bout de quelques mois, elle était devenue le petit rayon de soleil de cet endroit si sombre. Sa gaité constante et son optimisme à toute épreuve ont ajouté quelque chose de plus au pénitencier, quelque chose d'insoupçonné. Les détenus commençaient à vouloir voir elle seulement lors de leurs moments difficiles, et elle organisaient parfois des "activités" d'écriture avec les plus réceptifs d'entres eux. Sa différence avec beaucoup de ses collègues était qu'elle traitait les prisonniers comme des égaux malgré leurs actes, sans pour autant sympathiser avec eux.

Cette prison se situant à Glasgow, y entrer fut pour Agatha l'occasion de prendre son envol. Petit appartement en ville, découverte de la vie citadine et apprendre à se gérer toute seule. Un joli petit programme qui lui donna du fil à retordre les premières semaines mais auquel elle finit par s'y habituer peu à peu. Très vite elle commença à sortir, à faire de nouvelles rencontres, se faire des amis, des amours. Un train de vie qui lui plaisait beaucoup.

Elle n'eut pas beaucoup de conquêtes durant ces première années en tant qu'adulte de la vie active. Mais avec Jace, c'était du sérieux. Du moins c'est ce qu'elle croyait. A tel point qu'à 25 ans, après un an déjà de relation, ils s'installèrent ensemble. Aveuglé par l'amour qu'elle portait à cet homme, Agatha ne voyait pas la face cachée de l'iceberg. Belles paroles, mensonges, tromperies. Il lui aura fallu un an de plus pour le découvrir. Triste, trahie, indignée, en colère. Elle n'a pas attendu une seule seconde après l'avoir su pour lui annoncer qu'elle le quittait. Il a essayé de la retenir, de s'excuser, de se justifier, mais elle ne voulait rien entendre. Il semblait pourtant désolé, mais la jeune femme ne voulait pas se laisser avoir une seconde fois.

"Il n'est pas tard, mais il fait nuit. Les rues sont encore bondés de monde et bercées par le bruit des pneus sur le bitume. Après cette violente dispute, Jace est sorti et elle a préféré téléphoner à Harry et à Cléo. Entendre des paroles rassurantes, avoir un peu de réconfort dans cette dure épreuve. Le téléphone finalement raccroché après deux heures écoulés, elle décide d'aller se coucher. Elle peine a trouver le sommeil, mais y arrive finalement au bout de quelques heures.
Une silhouette menaçante sur l'encadrement de la porte. Le son d'une bouteille en verre qui s'écrase sur le sol. Elle se réveille en sursaut, l'odeur de l'alcool lui agresse les narines. Il s'avance, titube jusqu'au lit. Elle ne bouge pas, ce mélange de colère et de tristesse toujours ancré en elle. Il s'approche, vient lui susurrer à l'oreille qu'il a envie d'elle. Une dernière fois. Elle refuse. Mais il n'est pas de cet avis là. Elle refuse encore. Mais il la force."


Cette nuit restera gravée en elle à tout jamais. Sur sa peau, dans son cœur meurtri. Saoul, bouteille à la main, il revient. La réveille en la brisant sur le mur, au dessus de sa tête. Elle est effrayée. Il la veut. Une dernière fois. Elle refuse. Mais il ne lui laisse pas le choix. S'en suivent deux heures d'un véritable supplice. Si elle a le malheur de pleurer, de crier, de se débattre, il la blesse avec le verre.
Un moment d'inattention et elle parvient à s'échapper. Rassemble le peu des forces qui lui restent, l'assomme avec la lampe de chevet pour s'enfuir et l'enfermer dans la chambre. Nue, le corps ensanglantée, elle s'empare de son téléphone, pour directement alerter Harry qui, chef de la police de Edimburgh, a donné l'alerte à celle de Glasgow et s'est dépêché de prendre la route pour retrouver sa sœur et l'aider. Laissant sa femme et ses filles derrière lui en pleine nuit. Le mal était fait, mais il voyait rouge. Tout ce dont il avait envie, c'était de le faire payer à cet homme. En arrivant, il a trouvé une Agatha comme il ne l'avait jamais vue.

La jeune femme mit plusieurs semaines pour retrouver un état émotionnel à peu près stable grâce au soutien de sa famille. Mais elle n'avait plus envie de rester à Glasgow. Car aller travailler voulait dire pour elle revoir son agresseur, l'homme qu'elle a aimé pendant deux ans et qui en quelques heures a détruit une part d'elle-même. Désormais emprisonné pour son acte, sur le lieu de travail d'Agatha.

Elle voulait donc partir. Loin. Oublier tout ça malgré les séquelles, prendre un nouveau départ. C'est alors qu'elle se mit à chercher un endroit où s'en aller. C'est après plusieurs jours, à peser le pour et le contre entre divers endroits, qu'elle fit son choix et s'arrêta sur la belle et immense ville de New York. Quitter le Royaume Uni pour les États Unis semblait être bien mieux que ce qu'elle aurait imaginé. Elle se mit très vite en contact avec le pénitencier local le plus adapté et, bingo, ils cherchaient actuellement quelqu'un. Elle se mit en suite en contact avec diverses agences immobilières pour se trouver un toit, et elle allait enfin pouvoir partir.

La séparation avec sa famille fut très dure. Mais elle savait que c'était de ce départ dont elle avait besoin pour se reconstruire. Elle s'envola donc pour NYC, emplie d'un sentiment étrange fait d'un mélange de soulagement et de déchirement.

Après son arrivée, elle prend deux mois pour s'installer et se faire à ce tout nouvel endroit. Deux mois lors desquels elle évite de se morfondre dans son coin et préfère sortir. Elle adopte un chien, récupère un chat dans la rue, s'offre une nouvelle voiture, écrit, intègre des associations de sauvetage d'animaux, cherche un nouveau club de cascades, découvre petit à petit la ville, se rend dans son futur lieu de travail pour faire connaissance avec ses futurs collègues. Fait des choses qui lui parlent, des choses qui lui plaisent. Puis elle intègre son nouveau pénitencier. Se remets dans le bain de son métier et c'est le même schéma qui s'opère que lors de ses début dans ce milieu. Elle commence à sympathiser avec un peu tout le monde, elle est douée pour ça, Agatha.

Agatha arrive au niveau d'un feu qui passe au rouge et s'arrête alors en première ligne. Cette fois, c'est une chanson de Depeche Mode qui l'accompagne. Mais quelques autres sons attirent davantage son attention, tandis qu'une voiture apparaît à côté de la sienne, et d'autres derrière. Un sentiment étrange s'empare d'elle tandis qu'elle jette un coup d'œil vers le véhicule parallèle au sien. Un homme est au volant et joue sur sa pédale d'accélérateur. Les autres, à l'arrière, semblent en faire de même. Agatha sent la montée d'excitation s'emparer d'elle. Puis, l'homme tourne la tête et leurs regards se croisent. Elle ne saurait définir ce qu'il se passe lors de cet échange silencieux. Quelque chose d'électrifiant. Un air de défi. Elle ne pense plus qu'à une seule chose : se prendre à ce jeu dont elle n'a absolument aucune idée de ce qu'il peut être. Elle se met alors elle aussi à jouer sur sa pédale, faisant rugir le moteur de sa Civic. Un sourire en coin s'étire sur son visage. Les voitures d'en face s'arrêtent, leur feu va bientôt passer au vert. Son moteur vocifère de plus en plus fort, elle est prête à démarrer.
n'a absolument aucune idée de ce dans quoi elle s'engage, mais ça lui plait. Son cœur bat au rythme de cette excitation qui la gagne. Les mains fixes sur son volant, elle n'attend qu'une seule chose : que le feu passe au vert. En attendant, elle prépare ses pédales, joue avec l'accélérateur. Le son du moteur de la Civic la fait frémir, tandis que sa carrosserie écarlate se reflète dans celle de la Lexus près d'elle. Contrairement à tous les participants, Agatha n'a aucune idée de l'itinéraire. Mais c'est dans un sens ce qui lui plait davantage. L'inconnu. Et, bien évidemment, les dérapages qu'un virage surprise pourrait l'obliger à réaliser. Les néons colorés de la ville éclairent la route, face à l'enfièvrement de l'adrénaline, Agatha monte le son. Les secondes s'écoulent lentement, la pression semble palpable pour certaines des participants. Elle jette quelques coups d'œil sur ses rétroviseurs. Ils n'ont pas l'air bien commodes mais ça ne lui fait pas peur. Du moins, l'euphorie l'empêche de ressentir ne serait-ce qu'une once de crainte. Elle ne pense même plus à son appartement, à l'accueil que lui réserveront ses animaux, à ce film qu'elle pourrait regarder en attendant de s'endormir. Elle ne songe même pas une seule seconde aux dangers de ce qu'elle s'apprête à faire.

Vert. Les moteurs à l'unisson s'embrasent, les pneus crissent et son cœur s'emballe.


Cette première course dans laquelle elle s'est immiscée sans vraiment le vouloir fut la signature de son entrée dans le domaine des courses urbaines illégales. Une première course vaincue, le début d'une longue série de victoire avec pour principal atout son expérience dans les cascades. Le trafic est encadré par la mafia, et possède des règles strictes à ne surtout pas briser. Voitures obligatoirement prêtées, GPS pour avoir connaissance du parcours, système de paris grâce à une caméra embarquée et balise présente dans les véhicules pour dissuader quiconque d'en voler un.

Agatha a réussi à négocier pour que le salaire qu'elle est censée gagner après chaque course soit redistribué aux autres participants, car elle le fait avant tout pour s'amuser, pas pour l'argent. C'est un domaine qui comporte énormément de risques desquels elle est consciente, mais c'est justement ce qui l'encourage à continuer. De plus, le fait d'être la seule femme présente parmi les coureurs a fait naître en elle une certaine fierté.

Mais d'autres ne sont pas de cet avis là. Dont l'homme qui a déclenché ce soudain envie chez la tempête écossaise de participer de façon clandestine à cette première course. Car avant, c'était lui le meilleur pilote. Jeremiah a essayé de la dissuader de rejoindre le trafic après sa première victoire, lui expliquant que le grand manitou lui en voudrait et qu'elle risquait gros. Mais c'est avec un beau sourire et un immense entrain qu'Agatha a refusé de l'écouter.

Les remords se sont pourtant vite immiscés dans sa tête quant au paradoxe entre son travail et son activité illégale. Après beaucoup de réflexion et sans aucune transparence, elle en a parlé à son frère, puis à l'un de ses supérieurs, énonçant l'idée de s'infiltrer dans le trafic pour y faire office de "taupe". Non pas sans difficulté, elle a su les convaincre. Plus aucun problème de ce côté là. Mais si un jour sa couverture est découverte par les mafieux… Disons qu'elle préfère ne pas y penser.



"Aujourd'hui, elle va beaucoup mieux. Elle a réussi à se retrouver du travail dans la prison du coin, a pu acquérir son propre appartement dans lequel elle vit avec ses chats, son chien et son rat, a pu s'offrir une voiture performante qui lui a valu sa place dans un trafic de courses illégales. Si elle participe aux courses, dès qu'elle peut, c'est pour s'éviter une nuit seule. S'éviter ces cauchemars qui la hantent dès qu'elle ferme les yeux. Elle a été brisée. Détruite. Depuis cette nuit, elle a honte des cicatrices qui lui parcourent le dos, la poitrine et le ventre, souffre de vaginisme. Elle n'arrive plus à se reconstruire, à faire confiance à quelqu'un. Et pourtant. Pourtant, elle a toujours le sourire aux lèvres, Agatha. Toujours cette énergie infatigable, cette manie à tout rendre positif, à toujours communiquer la moindre once de bonne humeur avec son entourage.

Elle hausse les épaules et sourit. Ses grands yeux verts se perdent un instant sur l'horizon, puis elle se retourne vers la personne en face d'elle. "Hey, relativise, ça pourrait être pire, hein !" Lance-t-elle en riant doucement.





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nothing means nothing without you (lola)

Invité
21 r ; 438 v.
Lun 20 Juil - 21:24
Lola Diaz
30 ans - doublure à Broadway
FEAT : Gina Rodriguez
Lola est née au Mexique, elle n’en garde pour autant aucun souvenir, trop jeune lorsque sa famille a expatrié aux Etats-Unis. Elle a grandi à New-York, des étoiles plein les yeux malgré l’incompréhension qui subsiste quand à l’arrivée de sa famille aux Etats-Unis. Lola, elle en a eu des reproches lourds, trop accablée par l’image qu’on avait d’elle. La mexicaine, l’expatriée alors qu’elle, elle se sentait uniquement américaine. Aujourd’hui, en conflit avec ses origines et sa Green Card, Lola rêve de gloire, du feu des projecteurs sur son visage. Lola danse, chante, joue la comédie, est musicienne. Elle aimerait un rôle vedette mais se retrouve constamment reléguée à être la doublure des seconds rôles. Lola n’est personne, incapable de réussir ses castings. Les factures s’accumulent, et malgré qu’elle soit serveuse pour s’en sortir, elle n’y parvient pas. Lola ne s’en sort plus, elle n’en dit pourtant rien à ses proches. Elle prévoit d’être mère porteuse pour rembourser ses dettes et pouvoir continuer à rêver dans l’ombre.
who am I
ꕥ âge : elle a 30 ans, maintenant, depuis le 15 janvier.
ꕥ orientation sexuelle : elle est attirée par les hommes.
ꕥ situation : Lola est une handicapée des sentiments qui multiplient les déceptions amoureuses. Elle en a eues, des relations et pourtant, elles se sont toutes terminées par des larmes. Elle est de celle qui s’attache, trop tôt, à donner son coeur à qui en voudra. Et à qui n’en voudra pas, d’ailleurs. Elle s’est longtemps persuadée que son prince charmant viendrait un jour, elle l’attend encore.
ꕥ occupation : Elle avait des rêves plein la tête. Enfant aux étoiles dans les yeux, elle avait regardé les spectacles de Broadway avec autant d’admiration que de détermination. Lola y serait, elle le savait. Lola le voulait tant. Elle se rêvait sur les devants de la scène, les projecteurs pointés sur elle. La réalité, elle ne l’avait pas anticipée. Elle ne l’avait même imaginée, tant elle était difficile à avaler. Lola, avec le temps, voyait son rêve s’évaporer. Elle, elle était reléguée à l’arrière de la scène, à l’espoir malsain de voir celle dont elle était la doublure se blesser. Lola, elle n’est que la remplaçante, celle qui vient sauver le spectacle en cas de besoin, jamais vraiment. Les seconds rôles ne se blessent que trop rarement, eux aussi, ils espèrent. Lola, doublure à Broadway, rêve toujours. Et pourtant, ses désirs ne paient pas les factures qui s’accumulent encore et encore. Lola se noie, s’oblige à travailler dans des bars pour compenser les dettes. Insuffisant, bien évidemment.
ꕥ quartier : elle a pris ses quartiers dans le Queens (the sunflower building).
ꕥ qualités : déterminée - passionnée (par tout et rien) - souriante - tendre - romantique - douce - créative
ꕥ défauts : têtue (terriblement) - curieuse - craintive - rêveuse - rancunière - jalouse - impatiente
ꕥ passions : {#}danse{/#} - Lola a toujours aimé ça, s’exprimer à travers les mouvements de son corps, elle danse souvent, s’entraîne en permanence. La danse, c’est ses émotions qu’elle n’ose dire. Les courbes de son corps parlent à sa place, lorsqu’elle ne parvient plus à parler. Des mouvements doux, légers, parfois plus vifs, plus saccadés. Lola ne s’en lassera jamais. {#}piano{/#} - ça n’a pas toujours été simple et pourtant, le simple fait d’effleurer les touches de son vieux piano l’apaise, calme ce trop plein d’émotion qui l’envahit sans arrêt. Lola a appris seule, avec du temps, avec de l’envie, avec la détermination qui l’anime. Ce talent, elle le montre quelques soirs. Cette passion, elle la vit pourtant seule, en général. Dans l’ombre. Ses sentiments, elle les vit en silence, tandis que les notes s’envolent. Parfois, elle chante. Voix cristalline qui explose, surprend. Lola, elle aime la musique, indéniablement. {#}chat{/#} - grande amoureuse des animaux qu’elle est, Lola aime les chats avec adoration. Elle est de celle qui change de voix, lorsqu’elle voit l’une de ses boules de poils, de celle à vouloir tous les adopter. Elle en a deux, d’ailleurs. Deux chats qui lui offrent l’amour dont elle manque cruellement. {#}dessin{/#} - ça, c’est un secret pour tous. Son jardin à elle, mais Lola dessine, met sur papier des petits personnages qu’elle connaît ou qu’elle invente. Elle laisse glisser ses crayons pour donner vie à ce qui lui passe par la tête. Elle garde ça précieusement, dans un petit carnet, sorte de journal intime.
ꕥ groupe : just small daddy issues
ꕥ communautés : {#}Broadway{/#} - {#}Los{/#} Latinx - {#}NYC{/#} Expats
ꕥ scénario/pré-lien : la petite soeur Diaz
ꕥ parrain : oui, ça me plairait bien si possible

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ꕥ petite présentation perso : Hello tout le monde Tag chat sur I've got 99 problems 2881807329,
J’ai pas tellement l’habitude de ce genre de présentation, et même de parler de moi, je préfère écouter en général. Je suis plutôt discrète, comme personne, mais vous pouvez m’appeler Lili.Je fais du rp depuis dix ans maintenant, ça me paraît loin tout ça quand je vois tout ce que j’ai pu inventer. J’aime dessiner, chanter, dormir (c’est très important), lire, écrire (évidemment). Je suis une petite joueuse d’Animal Crossing, Pokémon et d’autres (quand je prends le temps). Et voilà ce que je peux dire pour le moment.Vous êtes beaux et adorables, aussi.  Tag chat sur I've got 99 problems 995762081

petit portrait chinois
ꕥ un livre : La Baie des Baleines, Jojo Moyes
ꕥ un film : Love Actually (pour n’en choisir qu’un)
ꕥ une série : Sex and The City (ou One Tree Hill, ou Grey’s Anatomy ...)
ꕥ une chanson : Make you feel my love, Adele
ꕥ un animal : le pingouin (ou le chat, le tigre, l’ours, le chien, la loutre ... amoureuse des animaux, en fait)
ꕥ un plat/dessert : la pizza / la tarte au citron meringué
ꕥ une boisson : l’eau ...
ꕥ une célébrité : Emma Watson
ꕥ un pouvoir magique : la téléportation, pour aller partout facilement

pour finir en beauté
ꕥ un trigger : les agressions sexuelles


that's my story / self diagnosis
i'm ready to dig into all of it, abandonnement issues, dissociative episodes, my dad...
(les anecdotes) Lola est passionnée. Par tout, par rien. Par les petites curiosités de la vie, par le monde en sa globalité. Son ouverture d’esprit - et ses origines - lui ont permis de voir au-delà de New-York. Lola se fascine pour l’histoire, pour les langues - en plus de l’espagnol et de l’anglais, elle a tenté d’apprendre le français et le mandarin avec plus ou moins de succès - pour les découvertes scientifiques, pour la politique, les travaux manuels et même la décoration d’intérieur. Tout ça, en plus de la danse, du théâtre, de la musique. Lola aime tout, veut tout tester. ○  Elle peut passer du tout au rien. Du rire à gorge déployée au torrent de larmes en quelques secondes. De l’apaisement total à un stress intense et sans appel. De l’affection à l’agressivité. Lola change en un instant. Pour une petite contrariété, pour un moment plus triste, plus touchant, pour un problème mineur, pour une grande joie. Ce n’est qu’une partie de l’iceberg, parce que Lola est plus que ça. Elle peut être dérangé par un bruit infime, par une odeur trop forte. Elle peut pleurer pour si peu - ce film triste, cette scène remplie d’émotion dans une série, une tranche de vie dans la rue. Lola est à fleur de peau sans arrêt. Elle craint, elle a peur du regard des autres. Lola veut plaire, cherche à se faire aimer. Tout le temps. Elle a le souci du bien faire, trop perfectionniste parfois d’ailleurs. On lui dira qu’elle est trop sensible, mais Lola répondra qu’elle l’est. Qu’elle est même hypersensible. Des bons côtés, il y en a. Elle a de la créativité au bout des doigts, des pieds, dans la tête. Lola écoute beaucoup, elle sait le faire à merveille bien plus que parler d’elle. Elle analyse, se questionne, conseille. Lola est une éponge à émotion, elle comprend vite, inutile de lui mentir. ○ Lola a rêvé très tôt du grand amour. De celui en lettres capitales. Elle rêvait d’un prince aussi beau que drôle. Aussi charmant qu’intelligent. Elle a rêvé de perfection très longtemps. Et elle en a rencontrés, des crapauds. De nombreux. Les mêmes qui se prenaient pour des princes. Lola est tombée amoureuse plusieurs fois. Peut-être trop, d’ailleurs, pour que ce soit véritable. Lola s’est surtout couverte de ridicule. Elle a cru, s’est abandonnée. Elle a perdu gros. Sa fierté, son coeur et son amour propre, aussi. ○ Elle a beaucoup vécu de ses économies, sans réellement pouvoir prévoir l’avenir. Faut dire, doublure de seconds rôles, ça n’avait rien pour lui offrir la vie dont elle avait rêvée. Lola a bien essayé de s’en sortir, en travaillant plus, toujours plus pour payer les factures accumulées, pour éviter les relances trop nombreuses. Lola a tenté de palier au rouge de son compte en banque, aux loyers impayés, aux menaces. Elle a commencé comme serveuse, puis comme pianiste pour divertir. Lola avait besoin d’argent mais rien ne suffisait. Devenir mère porteuse, finalement, ce n’était que la solution à ses problèmes. Elle le savait. Ce n’était pourtant pas ainsi qu’elle avait imaginé devenir maman - et même pas vraiment, d’une certaine façon. ○ Du plus loin qu’elles se souviennent, Lola a toujours aimé les animaux. Pas étonnant de savoir qu’elle en possède. Un lapin, douce peluche du nom de Harry - à cause du héros à lunettes, pas du prince - deux chats, l’un affectueux et fin gourmet qui répond au nom de Cookie et l’autre, tendre et peureux du nom de Hercule. De l’amour, elle leur en donne plus que de raison. Si elle pouvait, elle en aurait d’autres. De toutes les tailles, de toutes les couleurs, de toutes les formes. ○ Lola en veut à sa mère, depuis tant d’années qu’elle a cessé de compter. Les étiquettes l’ont lassée. Pas aussi américaine qu’elle le prétendait, il suffisait de voir sa Green Card. Et pourtant, des souvenirs, elle n’en a aucun. De là-bas, de son pays d’origine. Lola n’était rien d’autre que la mexicaine, l’expatriée, la fausse espagnole. Elle n’a cessé d’être jugée, de ne pas comprendre pourquoi on ne la considérait pas comme ce qu’elle était. Une New-Yorkaise. Elle ne cesse de reprocher leur arrivée ici, d’avoir été déracinée pour vivre sous des étiquettes qu’elle ne pouvait accepter. ○ Lola est allergique aux fraises. Elle déteste le café. Elle a toujours des bonbons à la menthe dans son sac à main. Elle fait des listes, de peur d’oublier alors qu’elle a pourtant une excellente mémoire. Elle réfléchit trop, est trop souvent indécise et se perd dans des pensées désordonnées. Lola a le rire facile. Elle a appris à jouer du piano toute seule, sur un coup de tête. Elle cuisine plutôt bien, même si elle ne fait jamais rien de compliqué.

(l’histoire)
INTO THE UNKNOWN
Elle n’en gardera aucun souvenir, de ces paysages qui se dessinaient sous ses yeux. Ce sera la dernière fois qu’elle les verra. Ce sera la derrière fois qu’elle foulera les terres qui l’avaient vu naître. Lola n’était qu’une enfant, incapable de comprendre ce qu’il se passait réellement. Incapable de mettre des mots sur ce qu’ils faisaient tous. Elle n’aurait jamais pensé que c’était pour le mieux, que c’était ce qu’il fallait. Lola n’en savait rien, elle ne faisait que suivre le mouvement. Fuir le pays pour une nouvelle vie. Trop jeune même pour comprendre que jamais plus elle ne reverrait celui qu’elle appelait Papa, qu’elle n’en garderait que des souvenirs vagues grâce à une vieille photo conservée précieusement. Lola ne savait pas encore combien les discriminations pourraient la toucher, elle mais toute sa famille également.

ALL I WANT IS A GOOD GUY
Il y a ces moments dans vie qui marquent plus que les autres. Ou peut-être qu’elle a voulu le voir ainsi, Lola. Elle a souvent imaginé, rêvé, pensé à ce jour où elle pourrait croiser son chemin, un peu trop bercée par les romans d’adolescentes et les dessins animés. Trop optimiste pour ne pas voir l’envers du décor. Elle l’a vu à la sortie d’un cours. Un nouveau venu, venu de loin - comme elle, d’une certaine façon - d’après les quand dira-t-on. A peine plus vieux, beaucoup plus beau. On a dit qu’il s’appelait Teddy, Theodore. Il venait de Memphis, une mutation. On en a tant dit à son sujet que Lola, elle n’a plus su ce qui était vrai ou non. On a surtout fait rêver tout le monde, toutes les filles du lycée surtout. Teddy, il a représenté la fraîcheur, l’élève à amadouer. Elles ont tout essayé pour l’approcher, pour lui décrocher un sourire, pour le séduire. Sauf Lola, toujours dans l’ombre. Toujours en retrait. Suffisamment loin pour observer le défilé de la concurrence. Elle n’aurait eu aucune chance. Le destin a eu raison de l’attente, de l’observation et du fantasme qu’il avait fait naître. Lola avait finalement eu la chance de se retrouver en binôme avec lui, pour un exposé important. De quoi griffonner les pages de ses cahiers de Teddy + Lola sans jamais se lasser. Lui, il est resté fantasme inavoué, parce qu’elle, elle n’a jamais osé le lui dire. Elle l’a aimé longtemps, jusqu’à s’en brisé le cœur.

FLYING ON MY OWN
Ils avaient tous des rêves plein la tête. Certains avaient voulu Harvard, d’autres Brown. Lola, elle, elle rêvait surtout de Broadway. Elle dansait déjà depuis longtemps, elle chantait, depuis autant de temps - et même dans la chorale - elle avait rejoint la troupe de théâtre du lycée. Elle avait l’art au bout des doigts, la musique dans le sang et l’envie de briller toujours plus. Des rêves, Lola en avait, mais ils étaient bien différents de ceux des autres. Médecine, ce n’était pas pour elle. Droit, encore moins. Littérature, sociologie, psychologie, rien ne l’intéressait plus que la scène. Lola a étudié à Columbia, grâce à une bourse durement obtenu. Elle est entrée à l’université, pleine d’espoir pour son avenir. Elle a choisi d’étudier la danse, le théâtre et la musique, aussi. Pour se donner les chances de réussir. Son ambition était forte, trop sans doute. Lola voulait prouver ce qu’elle valait, quitte à se brûler les ailes. Elle voulait que sa famille soit fière, montrer à tous qu’elle pouvait y arriver.

LOVING YOU HAD CONSEQUENCES
Nouvelle crise de larmes, nouvelle déception. Elle a fini par cesser de les compter. Incapable de choisir les bons hommes. Hugo, Samuel, Julian, Trent, Brett. Et la liste pouvait continuer ainsi, encore trop longue. Au fond, ça n’avait jamais été très loin. Parfois quelques rendez-vous, quelques promesses puis rien. Parfois quelques mois, quelques projets. Puis rien. Alan a été le dernier en date. Et si les autres avaient été idiots, ils n’avaient jamais osé aller jusque-là. Lola a eu droit aux excuses sans fondement. Des c’est pas toi, c’est moi. Des t’es trop bien pour moi, tu trouveras mieux. Du manque de sentiments, passion ou flamme - ça dépendait de l’homme. Du besoin de se recentrer. Du plus direct, sans passer par la case délicatesse. Lola a connu les déceptions amoureuses en plusieurs volumes. Une encyclopédie, sans vraiment exagérer. Peut-être parce qu’elle s’attache trop, trop vite. Et Alan, il a eu le meilleur trophée. Celui du salaud. Lola l’a surpris avec une autre. Une fois. Elle a pardonné. Et il a recommencé. Plusieurs fois, trop de fois. Elle s’était pourtant persuadée que c’était le bon.

WILD HEART CAN’T BE BROKEN
On lui avait encore fait la remarque. Encore une fois, on lui avait dit qu’elle ne ferait pas l’affaire. Trop mexicaine, qu’on lui avait rétorqué. Lola ne correspondait pas, elle n’irait pas. Elle leur avait hurlé qu’elle était d’ici, qu’elle avait grandi ici. Probablement même qu’elle connaissait mieux cette ville que n’importe qui d’autre. On lui avait désigné la porte, sans un mot. Lola en avait assez. Trop à fleur de peau. L’annonce officielle de la mort de son père l’avait bouleversée. Personne ne l’avait cherché, au fond. Peut-être qu’il n’était pas mort d’ailleurs, Lola n’en saurait jamais rien, incapable de se souvenir de lui ou même du son de sa voix, de mots qu’il lui disait avant de dormir ou de son sourire. Lola ne s’en souvenait pas. Comme elle ne se souvenait pas de ce pays qui avait été le sien, un jour. Un jour lointain. Lola s’est toujours sentie américaine, quand bien même elle était obligée d’avoir une Green Card pour ça. Elle lui en voulait si fort, à sa mère, de l’avoir obligé à partir, de l’avoir privée d’une vie qu’elle croyait sans discrimination - bien loin d’entendre qu’elle l’aurait subi au Mexique aussi, trop espagnole cette fois. Elle lui en voulait tant qu’elle en provoquait des tensions, des crises auprès de ses aînés. Ses reproches ne devraient pas, c’était mieux pour eux. C’était comme ça. Pour leur sécurité. Discours qu’elle n’entendait pas, tant elle en voulait d’être aujourd’hui encore discriminée pour des origines sur le papier.


I’LL NEVER LOVE AGAIN
Il paraît que l’on ne s’en remet jamais réellement. Lola a été heureuse un instant. Un an, finalement. On lui a dit qu’elle avait précipité les choses. Et c’était vrai. Il paraît qu’on ne se relève jamais, de cette déchirure à la poitrine. Lola a eu le coeur brisé une énième fois. Non, je ne peux pas. Désolé. Les mots continuent de résonner dans son esprit. Elle a cru à un rêve, s’est pincée et a réalisé. Des larmes plein les joues, des rêves envolés et un coeur en morceau. Elle l’avait rencontré après une nouvelle déception. Le hasard, avait dit quelqu’un. Un beau hasard qui lui a permis d’y croire à nouveau - encore une fois. Lola a espéré que tout soit différent. Tout a été soudain, spontané. Jusqu’à cette demande, genou à terre, devant des milliers de gens. Lola ne s’y attendait pas. Il a demandé sa main lors d’un match de baseball. Petit coup monté de sa part, filmé sur la caméra centrale. Des larmes de joie, un grand oui et une sublime bague à son doigt. Lola a vécu le rêve ultime. Non, je ne peux pas. Désolé. Elle n’avait pas compris, elle n’a jamais eu d’explication. Il s’est enfui, devant familles et amis. Il l’a plantée devant l’autel, sans se retourner. Elle ne l’a même pas revu après ça, incapable de le regarder en face. La lune de miel non remboursable, elle l’a passée avec ses meilleures amies. Les cadeaux de mariage ont retrouvé le chemin des magasins, les remboursement celui des acheteurs. Les lettres de félicitations jetées. Les dizaines de mails d’excuses envoyés dans les courriers indésirables. Et la bague, toujours sur le porte bijou, comme pour lui rappeler de ne jamais plus commettre d’erreur.

NEVER ENOUGH
La honte l’a envahie. Elle n’avait pas prévu d’en arriver là. Des rêves plein la tête, des projets en pagaille et le néant. Lola a eu l’esprit trop vif, avec ses espoirs de gloire. Aujourd’hui, fauchée. Loyers en retard, factures impayées. Elle n’aurait jamais cru en arriver là, en choisissant ses rêves à la sécurité. Lola, pourtant, elle aurait dû se résigner. Toujours doublure, jamais de rôles. Toujours là, avec l’espoir malsain que l’actrice se blesserait et qu’il lui faudrait la remplacer. Ça n’arrivait quasiment jamais. Elle n’avait pas le succès espéré. Lola ne pouvait nier, elle commençait à paniquer. Ses soucis financiers, elle préférait ne pas en parler. Ni à ses amis, ni à sa famille. Encore moins à sa famille. Lola a tenté, espéré. Elle a commencé à travailler comme serveuse, comme pianiste. En attendant la gloire. Lola est définitivement dans le rouge. Lola, elle n’aurait jamais cru devoir faire ça. Tenter le tout pour le tout, gênée et incertaine de ce qu’elle faisait. Devenir mère porteuse pour de l’argent. Elle n’a rien dit. Pas tant qu’elle ne sera pas enceinte, de peur de revenir sur sa décision sous le regard de ses proches.



this session is gonna be different
lili/alicia ꕥ 26 ans
fréquence de rp : au moins une fois par mois ϟ fréquence de connexion : régulièrement, plusieurs fois par semaine ϟ préférences en termes de nombre de mots en rp ? 500 mots, mais je m’adapte ϟ avatar à réserver : gina rodriguez ϟ de quelle couleur sont les petits pois : qu’est-ce que c’est que cette chose ?  Arrow  ϟ comment avez-vous connu 99 ? une petite voix m’a soufflé l’adresse. ϟ un dernier mot pour finir en beauté ? c’est certain, je vous aime déjà.  I love you
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