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Que la nuit soit folle ! [TC Gotha New Year's Eve]

@ Invité

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Mar 31 Déc - 11:44

QUE LA FÊTE COMMENCE !
Enterrons cette année sous notre décadence


Bienvenue en ce lieu si prestigieux et élitiste qu'est le Mandarin Oriental !

Plus éclatant que n'importe quel palace à la ronde et abrité des regards trop curieux, c'est ici que la jeunesse plus que dorée de New York a décidé de venir célébrer comme il se doit, et sans aucune limite évidemment, la fin de l'année. Somptueux établissement situé sur Colombus Circle ces grands privilégiés n'ont pas lésiné sur les moyens, allant même jusqu'à privatiser le lieu tout entier ! Des sommes folles dépensées en décorations, gargantuesque buffet et réserve d'alcools qui ferait blêmir de jalousie plus d'un caviste, ce lieu si cossu et cosy est désormais devenu antre de plaisirs !

A l'entrée de ce lieu hors normes il vous faudra montrer patte blanche, et le bristol d'invitation bien sûr, pour mieux pénétrer dans ce lieu entièrement voué à votre bon plaisir. N'hésitez pas à profiter de la décorations du hall avant que de faire votre choix, le tout premier d'une nuit qui promet d'être aussi longue que festive. Rejoindrez-vous d'abord la réception afin de récupérer les clés de cette chambre qui vous aura été réservée et où, non sans avoir dégusté les douceurs déposées là à votre intention, vous pourrez vous reposer avant le début des festivités ? Préférerez-vous rejoindre d'abord l'un des bars de l'hôtel où des barmen embauchés spécialement pour l'occasion, vous préparerons vos cocktails préférés ? Ou, petits malins, aurez-vous pris la précaution d'arriver plus tôt pour vous préparer et rejoindrez-vous donc ce dernier étage où la fête se tient ? Oui ? Alors venez ! Laissez donc le chasseur vous guider jusqu'à cet ascenseur qui vous mènera jusqu'à ce qui, ce soir, sera votre royaume.

La porte de l'ascenseur s'ouvre et vous voilà dans ce gigantesque Penthouse avec une terrasse filante qui vous offrira la plus parfaite des vues sur Central Park et l'ensemble de la ville. Une piste de danse a été installée et des platines sommeillent encore jusqu'à ce moment où un DJ viendra les sortir de leur torpeur pour mieux vous donner de furieuses envies de danser, vos corps nimbés par les lueurs du feu d'artifice gracieusement offert, comme tous les ans, par la municipalité. Timides ? Ne vous inquiétez donc pas ! Lorsque l'heure de vous trémousser sera venue vous serez sans doutes déjà bien assez ivres pour ne plus avoir la moindre inhibition !

Mais si le temps vous paraît trop frisquet pour oser vous aventurer déjà dehors pourquoi ne pas profiter de ces salons où tout a été pensé pour que vous puissiez vous détendre.

Un énorme sapin, décoré avec goût dans les tons les plus immaculés, vous salue et semble vous inviter à admirer ces paquets reposant à son pied. Puisque vous n'avez pas pu passer Noël  ensemble alors rattrapez donc ce soir ! En espérant que vous n'avez pas oublié d'apporter les vôtres … vous ne voudriez pas passer pour de vilains petits radins n'est-ce pas ?

Au fond, vous pouvez distinguer ces longues tables où reposent déjà ces plats, petits fours et autres entremets qui ne manqueront sûrement pas d'aiguiser vos papilles. Des seaux en argent bercent ces magnums et autres jéroboams des plus grands millésimes de champagne et ne demandent qu'à être sabrés.

Ici, plus de serveurs endimanchés et encombrés de lourds plateaux. Très pratiques pour ceux qui, comme vous, ont si bien l'habitude de se faire servir mais, vous le savez, cette nuit promet d'être aussi fantasque que sans limites ! Alors sans doutes est-il plus sage de demeurer entre vous... Qui sait ce qu'il pourrait bien advenir ? Les uns comme les autres vous souvenez sûrement encore de tous ces bien embarrassants moments où untel s'est réveillé dans une baignoire, unetelle a fini en sous-vêtements à courir dans les couloirs sa bouteille à la main... Oh oui ! La jeunesse dorée du Gotha sait s'amuser mais elle le fait encore mieux quand personne n'est là pour la regarder !

Alors que les masques trop policés tombent et laissent les natures s'exprimer ! Que la nuit commence et vous emporte tous dans un tourbillon d'excès et de fête ! La nuit vous appartient alors il n'en tient qu'à vous de décider si, demain à l'aube, vous débuterez la nouvelle année dans les sages jardins de l'Eden ou dans les délicieux affres de l'Enfer ! A vous de choisir mais, de vous à moi, on s'amuse bien mieux en Enfer !


Hellow mes zamours Que la nuit soit folle ! [TC Gotha New Year's Eve] 594440419

Comme convenu voici donc notre réveillon de sales petits privilégiés que nous sommes ! Ici tous les membres du Gotha sont bien évidemment les bienvenus et sentez-vous libres de ramener qui vous souhaitez car, c'est bien connu, plus nous sommes de fous plus l'on rit... ou plus les choses ont de fortes chances de dégénérer mais n'est-ce pas aussi ce que nous aimons tous ? Allez soyez honnêtes : nous adorons tous ces petits dramas qui pimentent nos rps et les vies de nos personnages ! cutie

Have fun ! keur



code by bat'phanie

@ Invité

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Mer 1 Jan - 14:33
«  Comme vous pouvez le voir tout a été préparé conformément à vos exigences à Miss O'Leary et vous. Nous espérons que cela vous convient ? »

La voix du directeur de l'hôtel, rien de moins, qui s'élevait presque éraillée alors qu'il achevait de promener sa si jeune mais déjà bien richissime cliente entre le dédale des couloirs de son établissement. Voilà déjà plusieurs heures que, la toute jeune femme à ses côtés, il prenait soin de montrer pour les vanter les arrangements que son équipe et lui avaient mis en place. La boule au ventre. Car, tous le savaient, si cette soirée était un échec alors c'est de leur réputation, peut-être même leurs emplois en pâtiraient cruellement. Et l'homme ne put s'empêcher de celle qui observait tout jusqu'au moindre détail. Ici elle réarrangeait une composition florale qu'elle trouvait de travers, là elle s'émerveillait comme l'enfant qu'elle était encore, de la beauté des buffets et ne pouvant cependant s'empêcher de grimacer devant ces bouteilles, pas assez bonnes à son goût, et qu'elle fit changer dans la seconde. Une enfant souvent encore effacée et timorée mais qui, loin du poids écrasant des siens et des obligations que son nom lui valaient, pouvait enfin s'éveiller et devenir, en l'occurrence, la plus parfaite des hôtesses pour ce réveillon dont le début approchait à grand pas. Une vibration à ce portable qui ne quittait pas la paume de sa main et ses doigts qui venaient en effleurer l'écran pour mieux prendre connaissance de ce message qui la fit soupirer d'agacement. Suspendant un instant ses gestes, elle avait tourné son regard couleur lagon vers le directeur et, dans un sourire et quelques politesses dont elle était passée maîtresse avant même que d'avoir atteint l'âge de la puberté elle le remercia et le congédia en une seule phrase.

« Remerciez vos équipes pour moi, Mr Stanford, et soyez assuré que ma famille saura se souvenir de votre efficacité mais, si vous me le permettez... »

avait-elle dit en laissant ses iris glisser sur le smartphone. L'homme comprenant aussitôt que le temps était venu pour lui de se retirer, la remercia à son tour de ces mots que la jeune femme n'écouta que distraitement puis il disparut laissant sa cliente seule. Un appel qu'elle passa. Boîte vocale évidemment. Tapotant nerveusement du pied le sol de marbre une main sur sa hanche et les yeux plissés elle avait laissé ce message

« Siobhan O'Leary ! J'espère pour ton adorable séant que tu as la meilleure des excuses pour m'avoir ainsi laissée préparer seule une fête dont, j'en suis d'ors et déjà certaine, tu seras la première à profiter ! Alors, ma chérie, je te prierai de bien vouloir me rappeler bien vite si tu ne veux pas que je te mette à l'eau et au pain sec pour toute la nuit ! » elle allait raccrocher quand elle ne put s'empêcher d'ajouter dans un éclat de rire enfantin «  Oh ! Et tant que j'y suis … Tu ne m'as pas dit : finalement, viendras-tu accompagnée ou non ? »

Puis elle avait raccroché. Elle pouffait encore de rire quand un chasseur vint lui dire que les premières voitures avaient déjà prévenu de leurs arrivées. Sophia inspira un grand coup et leva les yeux au plafond. Ca y est, ils y étaient. Remerciant le ciel d'avoir eu l'intelligence de se préparer avant de descendre elle s'inquiéta de savoir si son invitée, si particulière, était bien installée. Quand il lui fut répondu que oui elle sourit et s'empressa d'envoyer un texto à son cousin.

Prépare-toi au choc de ta vie mon Doudou ! Ce soir les grenouilles se font princesses et les sales gosses princes charmants ! Nous t'attendons ! Une certaine petite brunette à l'uppercut fracassant plus encore. A toute à l'heure Doudou!

Puis, après s'être arrêtée devant l'un des innombrables miroirs du lieu, avoir remis en place les tourbillons d'organza de sa robe elle s'était rendue jusqu'à ce hall de réception où, en effet, les premiers convives se présentaient. Tous parés de leurs plus beaux atours et avec, accrochés à leurs faces apprêtées, les plus rieurs des sourires. Des embrassades et accolades qui n'en finissaient plus quand, apercevant son cavalier pour la soirée, elle courut à sa rencontre et, sans aucune manières, le prit dans ses bras.

«  Eo ! Encore une fois toutes mes excuses pour t'avoir ainsi abandonné pendant bien des heures mais entre les ultimes préparatifs et … des histoires de fille à régler... disons que je n'ai pas vu le temps passer ! » le regardant elle s'était ensuite exclamée « Tu es beau ! Je ne sais pas à qui est destiné pareille beauté mais je me sens honorée d'en être la première à en profiter ! » tourbillonnant un instant sur elle-même elle avait demandé «  Je te plais ? Suis-je digne de me pavaner à ton bras ? »

Puis, alors qu'elle riait comme une enfant, avait entraîné son ami jusqu'à ce bar où deux flûtes leur furent immédiatement servies Sophia avait suspendu ses gestes quand elle avait vu des silhouettes presque toutes familières franchir le seuil de l'hôtel. Donnant un léger coup de coude dans les côtes du beau brun elle avait pouffé de rire

« Mais dites moi... Est-ce moi qui souffrirait d'une bien subite berlue ou y aurait-il ce soir des relents de fantaisie … romantique ? Ca par exemple voilà bien quelque chose à laquelle je ne m'étais pas attendue... Et toi ? »

Avait-elle demandé alors que plusieurs binômes, apparemment même couples, venaient jusqu'à eux. Samara et … son si éloigné cousin Caleb. Celui qui, pour le coup, ressemblait bien plus à … un... cavalier bien empressé ? Un amant ? Sophia pouffa de rire. Se mordillant la langue jusqu'au sang en voyant, juste derrière eux Jules toujours aussi sublime apparaître avec une flamboyante et sculpturale rousse à son bras. Et apparemment les surprises ne s'arrêtaient pas là... Attrapant Eoghan par le bras elle l'entraîna à sa suite et lui murmura

« Viens ! Je suis dévorée par la curiosité ! Je veux savoir qui est cet homme qui est parvenu à convaincre ta cousine de sourire … et de porter une robe ? Dieu les miracles existent ! »

Il était certain que voir Siobhan O'Leary arriver au bras d'un homme apparemment normal mais surtout des plus séduisants relevait déjà du miracle ! Mais la voir féminine, et même un brin séductrice ?, cela ne pouvait qu'intriguer !

@ Invité

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Mer 1 Jan - 15:27
«  Tu es superbe... »

Venait de lancer Clay qui, dans l'encadrement de la porte, regardait Samara achever de se préparer en accrochant à ses oreilles ces pendants précieux et en émeraude que Curtis lui avait offerts pour Noël. Alors qu'elle sentait peser sur elle le regard quelque peu dubitatif du frère de son rocker préféré, Samara avait soupiré lentement. Finissant de se coiffer, prenant le temps d'enfiler ses vertigineux escarpins, elle s'était enfin levée pour mieux venir à celui dont elle baisa fraternellement la joue elle avait glissé à son oreille

« Tu connais mes sentiments pour ton frère... Ils n'ont pas changé et ne changeront probablement jamais. Mais je ne compte pas non plus passer ma vie à attendre qu'il se décide. » puis, devant le silence pesant mais néanmoins elle aurait pu le jurer compréhensif du chef elle avait pris sa pochette et ajouté « Passez un bon réveillon avec les enfants ! Et si jamais Terry venait à me chercher... dis lui donc que je suis partie sur Jupiter ! » elle avait ri avant que de rejoindre cette porte d'entrée déjà ouverte par le petit Andy et où l'attendait son cavalier d'un soir. Adressant son radieux sourire au beau blond elle avait laissé son regard glisser par-dessus son épaule avant que de lancer à Clay « Et j'appellerai Curtis promis ! Là je suis sûr qu'il s'éclate pendant son concert avec les jeunes mais, juré, je l'appelle. Si tu l'as avant moi dis lui que je l'embrasse et qu'il me manque. »

Puis, sans un mot encore lui adresser, la sulfureuse avait entraîné par la main cet homme qu'elle laissa la conduire jusqu'à leur carrosse du soir. Jolie voiture ! Mais était-ce vraiment étonnant de la part de celui qu'elle regarda alors qu'il lui ouvrait galamment la portière. Ses deux mains posées sur le torse de celui qui n'était et ne serait jamais que le plus vaguement et fort éloigné cousin avec lequel elle ne partageait sans doutes même pas la plus infime goutte de sang... Ses yeux pétillants de malice autant que de gourmandise interdite... Elle avait approché son visage du sien. Assez pour qu'il puisse sentir son souffle venir effleurer ses lèvres à chacun de ces mots qui en découlaient maintenant

« Si tu veux que j'évite de te poser les plus dérangeantes et jalouses des questions sur Anya tu m'épargneras celles sur Curtis que je vois trop bien luire au fond de tes yeux mon chéri. » puis, poussant la provocation jusqu'à l'embrasser bien chastement, presque comme eut pu le faire une cousine avec son cousin, elle avait soupiré dans un rire « Ce soir je suis toute à toi. A voir si tu seras seulement capable de le supporter. »

Ce fut en riant et en parlant de tous ces petits riens qui font une vie que le tandem avait finalement rejoint ce si luxueux hôtel apparemment privatisé rien que pour mieux y abriter de la presse leurs décadences annoncées. Comment aurait-il pu en être autrement avec eux ?

«On dirait que la gosse Swindell s'est donnée bien du mal ce soir... Force de reconnaître que, pour un gros bébé, elle se débrouille plutôt bien pour une fois, non ? » avait commencé à persifler celle qui, pendue au bras du plus charmant des hommes déjà arrivés, admirait avec son œil aiguisé et si prompt à juger, les lieux. Avisant la petite poupée blonde en train de piapiater avec un O'Leary rapporté d'on ne savait bien où, Samara avait soupiré son agacement et proposé à Caleb « Je propose qu'on récupère nos clés à la réception et qu'on se faufile jusqu'au bar pour mieux y noyer mon ennui. Il paraît que nul ne peut rejoindre le dernier étage avant que tout le monde ne soit arrivé... Quelle connerie ! »

Mais, alors qu'ils arrivaient à la réception, elle s'était tournée vers @Caleb Merson et deux cartes magnétiques à la main avait lancé dans un sourire charmant et charmeur

«Avons-nous réellement besoin des deux ? »

A lui de choisir où, et de quelle manière, il préférait finir sa nuit. Samara s'impatientait déjà d'en connaître la réponse quand la silhouette si familière de @Jules Ainsworth apparut. Avec celle que la brune se souvenait d'avoir déjà vue au mariage. @Shana Levi... Tiens donc... Ainsi les deux sulfureuses remettaient cela ? Intéressant ! Laissant Caleb l'entraîner vers le couple qui rivalisait autant de beauté que de malice avec le leur Samara salua les deux femmes en leur baisant les joues

«Jules ! Dois-je réellement te dire à quel point tu es sublime ce soir encore ? » puis, se tournant vers la rousse « C'est un plaisir de te revoir Shana ! » puis, présentant son homme d'un soir au moins « Je ne sais pas si vous vous connaissez mais laisser moi vous présenter mon pas si cousin que cela Caleb. » précision importante pour qui la connaissait un tant soit peu. Laissant son regard balayer les invités qui ne cessaient d'arriver elle avait ri, un verre apporté par Caleb à sa main tandis que l'autre allait se glisser dans celle de l'homme « Dis moi Jules … A ton avis la pauvresse de Blackson osera-t-elle encore s'incruster parmi nous ? Attention à ta joue ma chérie ! » puis, comme pour mieux expliquer les choses à son cavalier « Au dernier mariage ma chère amie Jules a eu affaire à une saloperie de mioche. Une pouilleuse de SDF que mon si cher ami d'enfance Aidan Blackson a eu la bien mauvaise idée de ramener dans notre monde. Le pire ? Il en serait amoureux ! Quelle horreur ! »

Puis, les courbes de son corps épousant à la perfection celles de Caleb, en compagnie de Jules et de sa superbe invitée, Samara avait ri. Que la soirée commence... et que les langues les plus viles s'agitent sinon ce ne serait pas une fête !

@ Invité

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Mer 1 Jan - 20:07
Je joue du piano ce soir comme souvent lors du nouvel an ou lors de grande fête, j’en ai joué à noël, j’ai eu quelques concerts sur New-York. Je ne reprends pas tout de suite ma tournée tant que je n’ai pas fini le rocky horor pictures show et tant que ma mère n’ira pas mieux. Ce soir elle semble un peu plus elle-même et elle a décidé de m’accompagner à mon grand désarroi. Je vais devoir me tenir un peu. C’est vêtue d’une longue robe à paillette argenté qu’elle est apparue dans le couloir alors que je donnais les consignes à la baby-sitter de mon frère. J’ai regardé ma mère comme je ne l’avais jamais regardé avant avec des yeux d’enfants. Elle est vraiment resté une femme superbe.

« Wouah maman tu es magnifique. »

Elle me sourit et elle me dit :

« Toi aussi mon grand, tu lui ressemble tu sais. »

Je me pince la lèvre, il fallait vraiment qu’elle me dise ça ? Qu’elle me parle de mon père ? Oui visiblement. Je sens mon poing se serrer. Je suis toujours autant en colère après lui. En colère après tout ce qu’il nous fait subir et à ce que j’ai du faire pour qu’il arrête. Je sens ma main se mettre à trembler et je fais mon possible pour me calmer, pour que ma mère ne s’en aperçoive pas. Je n’ai pas envie de faire une crise maintenant. Ce n’est vraiment pas le moment, mais parler de lui à le don de faire resurgir toutes mes angoisses.

« Allons-y, je sais que tu adores être en retard, mais ils vont finir par croire qu’on a oublié. »

Être en retard me permet souvent d’avoir l’attention, de leur montrer que j’étais occupé ailleurs et que je suis quand même là. J’arrive souvent en retard aux soirées, parce que j’aime capter leurs regards sur moi quand j’arrive et j’aime voir la tête des gens, certains agacés, d’autres qui n’en n’ont absolument rien à faire. Ce que je préfère c’est évidement les gens agacés, agacés que quelqu’un d’aussi riche puisse tout se permettre, mais soyons honnête ont fait tous pareils.
C’est donc au bras de ma mère que je sors de la limousine qui nous dépose devant la salle. On entre et je la laisse aller voir ses amies de longues dates qui ont l’air heureuse de la voir. J’ai un petit sourire en la voyant si bien pour une fois. Je suis heureux de la voir comme ça. Il y avait longtemps que ça n’était pas arrivé.

Je repère Sam et je me glisse derrière elle et j’entends ses derniers mots et je souris en l’entendant avant de lui dire :

« Salut chérie, tu fini l’année comme tu l’as commencé dis donc, en langue de vipère. »

Je n’ai pas entendu de qui elle parlait, mais si j’avais su, je lui aurais peut-être dit qu’Hazel valait beaucoup mieux que ce qu’elle montrait et je lui aurais peut-être avouer que je l’avais hébergé, que je le referais si c’était à refaire, mais je l’aime quand même malgré ça parce que c’est une de mes rares amies, et pas que … mais elle l’air de ne pas être venu seule ce soir alors je salu celui qui semble être son cavalier :

« Depuis quand tu viens accompagnée ? »

Je suis vraiment curieux de savoir et quelque part ça m’agace, parce que je ne le suis pas et si Aidan débarque ça va le faire doucement sourire et il va m’emmerder avec ça parce que lui évidement sera accompagné. Encore et toujours cette compétition entre nous. La soirée promet d’être chargée.

@ Invité

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Mer 1 Jan - 21:50
31 décembre 2019


Une soirée de réveillon de fin d'année... où Caleb aurait bien voulu être bourré. Il savait qu'il ne le ferait pas, car il se gardait bien de prendre ce risque depuis cette fameuse déconvenue qu'il avait eu, plus jeune. Mais la soirée s'annonçait des plus singulières, d'autant plus que sa cousine éloignée et probablement même pas réellement cousine l'emportait avec elle à une soirée mondaine plus péteuse que jamais. Dès le départ, Caleb savait que son costume ne lui convenait pas ; il n'aimait pas les costards. La robe de Samara, évidemment, mettait en valeur ses petits seins et son cul, mais il s'efforçait de ne pas en tenir compte.

Peine perdue.

Elle faisait exprès, et ils n'étaient là que depuis cinq minutes, de se frotter à lui, de faire en sorte qu'il sente parfaitement qu'elle ne portait pas le moindre sous-vêtement. Il savait que ce n'était pas la première fois qu'elle faisait ça, et peut-être qu'il aurait du se montrer ferme la première fois et lui dire carrément d'aller se faire voir. Mais il n'en avait rien fait, et aujourd'hui, il le regrettait quand même. Car non seulement elle jouait avec lui, mais en plus de ça il savait que ce n'était qu'un jeu. Il n'y avait pas le moindre sentiment entre eux, et il n'y en aurait probablement jamais. Mais clairement, elle était loin d'être indésirable, et elle le savait bien.

Et lui, elle le sauterait sans doute s'il lui en laissait l'occasion. Et vue la soirée qui s'annonçait, se disait Caleb, il ne doutait pas qu'elle finirait par le pousser au maximum possible pour qu'il cède. Non pas que l'idée de se faire une femme aussi magnifique lui déplaisait... mais il avait le sentiment qu'un truc clocherait. Ironiquement, pas le fait que ce soit sa « cousine », mais plutôt Eve. Anya. Bref. La stripeuse. Il était certain qu'il n'arriverait pas à aller jusqu'au bout sans penser à elle.

Il avala d'une traite son verre. Et merde.

Sa main se desserra de celle dont se servait Sam pour le tenir, et il la repoussa légèrement. Car, bien que son contact soit agréablement chaud, il ne tenait pas à ce qu'elle sente à quel point la proximité de son fessier l'excitait. Pour faire bonne mesure et l'amuser un peu, car il n'était après tout là que pour s'amuser, il lui tapota doucement le cul et glissa à son oreille :

 « Je reviens, j'ai faim. »

Et effectivement, en s'éloignant, il se sentit un peu mieux. Il chassa du mieux qu'il pouvait sa cousine de ses pensées, puis se dirigea vers un des buffets pour se servir une bonne part de gâteau. Evidemment, il ne trouva rien qui n'évoquait la sexualité : de la chantilly partout, de la mousse, des glaces coniques... et forcément, il ne pouvait rien rapporter sans que sa cousine en profite. Il soupira, lui lança un regard, puis se retourna vers la bouffe.

 « Et puis merde. J'ai bien le droit de m'amuser. Après tout, ce n'est pas comme si on avait failli baiser devant mon ex. » murmura-t-il pour lui-même.

Avec un air malin, il s'empara d'une part de gâteau couverte d'une épaisse couche de chantilly, et il revint se placer près de Samara. Il prit toutefois la précaution de ne pas se frotter à elle, et de bien rester à distance respectueuse des autres personnes autour d'eux.

 « Alors, Sam, tu me présentes ? Je veux dire, en dehors de mon nom, je suis sûr que tu as déjà du leur servir quelques anecdotes bien senties à mon sujet. Mais moi, je ne les connais pas. »

@ Invité

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Jeu 2 Jan - 11:02
« Je n'y arriverai jamais ! Non mais du genre jamais de chez jamais ! »

Avais-je grommelé alors que, planquée dans les vestiaires de ma salle de boxe préférée, je tentais désespérément de mettre un peu d'ordre dans ma chevelure décidément réticente au moindre coup de peigne ! Et jamais Aimé et ses doigts de fée ne m'avaient autant manqué qu'à cet instant où, pour mon plus grand désarroi, une mèche décida de se dresser haut si haut au-dessus de ma tête. L'envie de hurler ces bordées de jurons qui me seyaient si bien et une inspiration que je pris. Si profonde que je manquais bien de me couper tout bonnement le souffle... Manquerait plus que je décède avant même cette soirée de l'enfer où, pourtant et paradoxalement, je me faisais une joie d'aller. Peut-être parce que... Mes lèvres qui m'agacèrent quand, contre ma volonté mais au plus grand plaisir de mon abruti de cœur, je vis un autre message arriver. Celui auquel, cette-fois, je me dépêchais de répondre. Moi aussi je... Je quoi d'ailleurs ? M'impatientais ? Oui mais de là à ce que je le confesse il ne fallait pas non plus charrier ! Désolée, ou pas d'ailleurs, mais le rôle de petite poupée gracile, polie et sortable, ce n'était pas fait pour moi ! Enfin... Pas totalement... Car alors que je parvenais, à grands renforts de peigne, laque, gel et efforts incommensurables à finir de me coiffer, je croisais mon reflet dans la glace et ne pus m'empêcher de sourire. Pas mal du tout en fait ! La coiffure, pas ma gueule... La robe que Sofia m'avait presque forcée à acheter et à enfiler était sublime et, je l'admets, m'allait plutôt bien. Certes ces bijoux clinquants n'étaient pas le moins du monde à mon goût et je crevais d'envie de les jeter à la poubelle mais Sophia, de sa toute petite stature et de ses tout juste vingt printemps, m'aurait fait une telle scène que je gardais mes diamants. N'importe quoi... Vraiment... Mais moins que ces échasses modernes auxquelles je ne m'habituerais sans doutes jamais non plus ! Quel est le sadique qui avait inventé ces conneries de talons aiguilles déjà ? Là, j'aurais volontiers retrouvé son nom, sa tombe et je l'aurais vandalisée pour mieux lui faire payer ma torture du moment !

Quoique, alors que mon téléphone se remettait à vibrer, je sentis que ce pauvre tas de poussière était encore celui qui, ce soir, me donnait le moins d'envies de meurtres ! Tom, apparemment toujours aussi bien luné, me suppliait presque de couper mon portable. Quoi ? Depuis quand quelques textos envoyés alors que je suis pompette le dérangeaient à ce point ? Je soupirais et, sans même me soucier un instant de froisser la soie sauvage de ma robe, je me laissais choir sur le banc derrière moi. L'envie de lui répondre d'aller se faire joyeusement foutre, de dégager de mon téléphone, de ma vie, de ma tête et plus encore de ce cœur où cet enfoiré s'était immiscé avec une facilité qui me rendait folle. Mais lui répondre eut été lui faire encore trop d'honneurs et je n'étais clairement pas d'humeur pour cela ! De toutes façons Sophia, décidément trop en forme pour moi, m'envoyait un message me prévenant que notre voiture était en route et serait devant la salle dans cinq minutes... et avec à son bord mon cavalier. J'imaginais la tête de ce pauvre compagnon quand il avait du voir débouler dans son champs de vision cette limousine... et j'éclatais de rire ! Cela ne me ressemblait déjà pas et, pourtant, j'y étais habituée mais lui... S'il ne s'était pas enfui en prenant ses jambes à son cou alors peut-être bien que la soirée serait bonne. De toutes façons si je me mangeais un lapin c'est clair : je rentrais chez moi ! Et passais la soirée avec mes collocs que je devinais très bien être enfermés entre nos murs. Un sourcil qui se haussait alors que, non sans avoir affronté les sifflements surpris de mes partenaires de boxe quand je traversais la salle en mode princesse déglinguée, je parvenais enfin dehors. La limo arrivait en effet et je sentis mon cœur louper un battement. Cette-fois j'y étais. La portière du chauffeur qui s'ouvrait, l'homme qui me saluait et venait ouvrir cette portière arrière... dévoilant enfin la silhouette de celui qui, rien qu'en apparaissant, avait amené à mes lèvres un vrai et bien grand sourire. Il était beau, j'avais jamais remarqué. Enfin pas réellement. Enfin si mais... La ferme ! Evite de faire la débile profonde qui mord plus qu'elle ne sourit et … Profite! Plus facile à dire qu'à faire ! Et alors que je laissais mes lèvres baiser la joue de celui que j'étais heureuse de voir, je pressentis déjà que demain j'allais avoir bien des choses à expliquer à bien des personnes. Quoique, comme le dit l'adage, ce que l'on ignore ne fait pas de mal, n'est-ce pas ?

Un trajet que j'attendais interminable mais qui fut étonnamment bien agréable. Lui et moi discutions à bâtons rompus, riant comme des enfants et nous découvrant ces points communs que je n'aurais même jamais imaginés. Je me sentais bien et je pense que cela dut se voir quand, à son bras, nous fîmes enfin notre entrée dans ce temple de la fête. Il n'y avait pas à dire : Sophia était douée ! Finalement ce n'était pas plus mal qu'elle se soit débrouillée seule ! Si je m'en étais mêlée nos vieux et nos aïeuls auraient sans doutes tous claqué d'une attaque devant ma patte aussi grunge que vulgaire !  Ma main posée sur le bras de mon cavalier, la sienne posée sur la mienne, nous riions encore de je ne sais même pas quoi quand, du coin de l'oeil je vis Sophia et mon cousin venir à nous d'un pas si pressé que je mis cet empressement sur le compte évident de la curiosité dévorante. Soupirant un moment je regardais l'homme à mes côtés et marmonnais

« Et c'est parti mon kiki... Attention, prépare-toi, nous allons bientôt affronter une première double tempête ! Une blonde et une frisée à nez de fouine ! » puis, comme cherchant à le rassurer, je pouffais de rire avant que d'ajouter « Mais ne crains rien, eux sont adorables ! Pas comme ce groupe là-bas... »

Avais-je ajouté en laissant mon regard, pour une fois bien sombre, errer jusqu'à cet endroit où je vis Samara et les pires langues de vipères de la ville d'ors et déjà se réunir. Le mal appelle le mal, n'est-ce pas ? Attrapant vite fait mon portable je m'empressais d'envoyer un texto à Aidan. Mieux valait qu'il soit prévenu

Attention le bichon : les hyènes et les rapaces sont non seulement de sortie mais ils ont déjà reformé leur saloperie de meute ! Magne-toi si tu ne veux pas qu'ils dépècent ta chérie...

Puis, alors que Sophia et Eoghan arrivaient enfin à leur hauteur, j'avais glissé ma main dans celle de celui que je présentais enfin. Et d'une voix si enjouée que j'en rougis bien malgré moi.

« Sophia je te félicite : c'est magnifique ! » puis, adressant un clin d'oeil à mon cousin adoré je le taquinais gentiment «  « Eo ! Mais dis-moi tu as réussi à dompter tes frisouilles ? Et a prendre pour cavalière la petite perle de notre bon vieux Gotha ? Tu es bien un O'Leary toi ! »

Une inspiration, mes doigts qui se nouaient plus fermement encore à ceux de l'homme que je regardais avec tendresse et le rose aux joues tandis que je m'entendais réellement le présenter

« Permettez que je vous présente Ross Wiley. Accessoirement le frère de mon colloc Axel mais, surtout, mon sauveur pour les soirées de ce genre ! Et, s'il-vous-plaît, admirez son courage ! Après avoir survécu à ce bordel sans nom de mariage il a consenti à réitérer l'expérience ! » ma voix qui déraillait alors que, tout tout bas, j'ajoutais « Et je suis heureuse qu'il soit là... avec moi. »

Oh ça va ! Pas de commentaires ! Heureusement pour moi, surtout pour ma dignité et ma réputation de fille de glace, je vis Aidan faire son entrée à son tour. Et je pouffais de rire. Il avait toujours su soigner ses entrées ! Mais, ce soir, le petit con trop vaniteux que j'adorais depuis nos berceaux ou presque, semblait bien différent. Paraît que l'amour rend con ? Ouais, pas faux. Mais parfois, et en ce qui concernait celui vers qui je courrais pour mieux me jeter à son cou sans manière et de façon bien ostensible pour que tout le monde le voit, cela le rendait surtout bien plus beau. Alors que j'étais encore en mode koala, mes bras autour de son cou je laissais ma main glisser dans la poche de son smoking la carte magnétique de leur chambre à Hazel et lui et murmurais à son oreille

« Elle t'attend en haut. Sophia et moi avons pensé que tu préférerai sans doutes la voir avant de la lancer dans la fosse aux requins. »

Puis, entraînant mon ami, presque frère de cœur, jusqu'à l'endroit où j'avais planté les autres je revenais vers celui dont je repris d'autorité la main et présentais de nouveau

« Aidan, je te présente Ross. Ross voici Aidan. Un ami de berceau, un frère de cœur maintenant... et le Prince de celle que nous pourrions peut-être aller chercher non ? Un verre tous ensemble et avant que d'aller rejoindre le gang des bitches ça vous tente ? Là, pour ma part, je me descendrais bien une bouteille ! »

Pour oublier que je sortais avec le frère d'Axel et que celui-ci ne me le pardonnerait pas de si tôt si jamais il me pardonnait tout court... Pour oublier que, bientôt, ces femmes que j'avais toujours adorées, me forceraient à choisir mon camps... et je le savais, ce serait celui d'Aidan. Toujours ! Pour oublier, aussi, que je ne m'étais pas sentie aussi bien avec un homme depuis très longtemps ! L'effet Ross ? Faut croire... Et merde !

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Jeu 2 Jan - 19:38

« c'est sérieux ? » c'est forcément une blague ou bien une erreur. une limousine vient réellement de se garer juste devant chez lui ? le chauffeur vient réellement de lui accorder un sourire en lui demandant de "prendre place". il regarde derrière lui, sur le côté, qui sait c'est peut-être la vielle d'en dessous qui a gagnée à la loterie -dans ces cas là, il aurait pu l'épouser elle.- mais, non il est tout seul comme un con sur le trottoir ross, à tenir fermement sa cravate entre les mains comme un vieux puceau de quinze ans. c'est juste un rendez-vous entre deux personnes qui ont naturellement sympathisé, un rendez-vous sans prise de tête -bien qu'il s'attend désormais toujours au pire dans ce genre de soirée depuis ce fameux mariage-. pas besoin de stresser ou de flipper comme une pauvre petite fille. il monte donc à l'arrière, surpris -alors, que c'est pourtant logique- de trouver une bouteille de champagne non loin de lui, accompagné de deux coupes. après tout.. pourquoi pas ? ce n'est pas tous les jours qu'il monte dans une limousine de plus, en charmante compagnie. puis, ce n'est qu'une coupe de champagne, aucun risque qu'il la demande en mariage elle aussi. finalement ross, il est amusé par cette situation. ses parents n'ont jamais manqués de rien, eux non plus et pourtant il mène une vie plutôt simple, dans un appartement plutôt basique qui désormais ne sent plus la femme ou les huiles essentielles -dommage parce que l'odeur des chips qu'il laisse traîner sur la table c'est pas dès plus agréables.- il tapote rapidement son genou, presque impatient d'arriver, nerveux aussi à l'idée de la retrouver. c'est con, ce n'est que la colocataire de son petit-frère, c'est ce qu'il n'arrête pas de se dire intérieurement. pourtant il se connait par coeur ross, petit imbécile qui n'hésite jamais à sortir la moindre connerie pour amuser la foule quitte à parfois se prendre le pôle nord en pleine gueule. la dernière chose qu'il désire c'est de s'en prendre une et de finir tout seul à l'abattoir. il affiche donc son plus beau sourire lorsqu'il aperçoit @siobhan o'leary, magnifique, comme la dernière fois, comme toujours qu'il pense dans sa tête. difficile de ne pas attirer les hommes avec un regard de braise comme le sien. « tu es magnifique. » qu'il avoue en venant déposer un baiser sur sa joue tout en venant lui offrir la coupe de champagne qu'il venait de remplir juste avant son arrivée. « j'sais pas quoi en penser. » mais, il n'attend pas que la jeune femme lui demande quoi que ce soit, qu'il ouvre une nouvelle fois la bouche. « j'ai l'impression d'être une princesse. enfin j'veux dire. c'est toi la princesse hein mais, bref tu vois. » oh non elle comprend certainement pas un mot de ce qu'il raconte et pour ne pas assumer il cache déjà sa honte dans son verre, le nez presque dedans. -oui c'est possible.- pourtant, il est rassuré que la suite se déroule normalement, sans qu'il ne balance une nouvelle connerie toutes les cinq minutes. il est souriant, content finalement d'avoir accepté une nouvelle fois son invitation, de passer le cap de cette nouvelle année en sa compagnie. il l'apprécie beaucoup ross, sa franchise, cette manière qu'elle a de dire tout ce qu'elle pense quand elle le veut, d'être entière sans avoir peur du regard des autres. il sait déjà qu'il va passer une bonne soirée.

ils arrivent donc rapidement sur place et putain.. quelle salle. il est impressionné ross, à presque l'impression de se retrouver dans une série de riche ou dans une télé réalité -bien que la seule qu'il à en tête ce soit "mon incroyable anniversaire". et il oublie toutes ses conneries lorsqu'il sent la main de la belle blonde lui agripper doucement le bras. c'est agréable de se sentir.. il ne sait pas, il n'arrive pas vraiment à expliquer cette sensation qu'il ressent lorsqu'il regarder sio debout à ses côtés. il n'était plus sortie accompagné par une femme depuis maude et ça lui fait du bien de se sentir à nouveau être un homme et pas juste un trou du cul qui épouse tout le monde et fait fuir ses copines. « au pire j'ai aperçu des crevettes là-bas. » qu'il répond normalement. « tu aimes les crevettes ? » au pire plus pour lui -oui c'est réellement ce qu'il vient de penser.- « tu sais quoi, faisons un signal. si jamais t'en as marre ou je sais pas, tu fais le signal et je trouve une excuse pour te kidnapper. » très très glauque quand il s'imagine devoir la kidnapper quelque part. « enfin tu as compris.. je te trouve une excuse pour que tu t'échappes quoi. » histoire de faire quelque chose de plus censé et moins psychopathe en même temps. mais, finalement pourquoi lui proposer de s'enfuir alors, qu'elle semble apprécie la compagnie qui s'invite à eux -contrairement à d'autres qu'elle a dévisagé rapidement.- il a décidé du coup que si elle ne les aimaient pas, ben il n'allait pas les aimer non plus -un gamin ? tout à fait- un gamin qui perd doucement la face lorsqu'elle prend sa main dans la sienne. ross, continue de sourire même si dans le fond il sent clairement ses joues doucement rougir. « c'est pas une torture vu la sublime jeune femme que j'accompagne. » ce n'est même pas une épreuve pour lui, il est content d'être ici, passe pour l'instant une agréable soirée ou il apprendre à découvrir quelqu'un qui semble être sur la même longueur que lui et pour une fois.. c'est tout ce dont il avait besoin. même s'il ne suit pas grand-chose de la soirée ou encore des invités. il ne retient pas vraiment les prénoms, sauf aidan. parce que physiquement il plairait bien à son frère aucun doute là-dessus. « salut. » qu'il répond au jeune homme en venant lui serrer rapidement la main. « le frère de son colocataire. » histoire de faire rapidement de petite présentations. il pourrait tellement en dire plus mais, il n'a pas envie de faire peur à tout le monde après cinq minutes d'entrée seulement. « perso la dernière fois que j'ai vidé une bouteille j'ai.. » oh non, impossible de terminer sa phrase comme il le pense. « j'ai eu une visite de ma grand-mère. » absolument aucune logique mais, c'est toujours mieux que de lancer qu'il aurait eu une diarrhée.

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Jeu 2 Jan - 22:45
Te rendre à ce nouvel an avec Hazel est une très mauvaise idée. Vue la manière dont s'est déroulée le mariage de Harry, tu ne t'attends pas à un miracle cette fois-ci bien que tu espères que cela se passe mieux pour la simple et bonne raison qu'au moins, ta cousine sera là. Et puis Siobhan aussi. Cela te rassure un peu. Du moins pour Hazel. Toi, tu es habitué à ce milieu donc à l'hypocrisie et aux faux semblants qui vont rythmer cette soirée. Enfin bref, cela sera toujours mieux que le dernier nouvel an que tu as passé seul dans un appartement miteux en haïssant le monde. Au moins cette année, tu es de nouveau avec tes amis mais aussi avec la femme que tu aimes et c'est un point non négligeable.

C'est avec quelques minutes de retard que tu arrives sur les lieux – arriver en retard signifier se faire remarquer et tu ne rates jamais tes entrées quelque part – et tu ne peux qu'être admiratif du travail qu'a fait Sophia. Tu reconnais sa touche personnelle immédiatement tant la décoration est soignée dans les moindres détails. Certainement que certains ici trouveront des choses à redire parce que c'est ainsi que fonctionne le Gotha, n'est-ce pas ? Ce n'est jamais suffisant ni même parfait pour eux. Parce qu'ils font toujours mieux que les autres. Tu ne peux pas leur en vouloir de penser ainsi, toi aussi tu as toujours été le premier à critiquer les autres. Sauf ta cousine, bien évidemment. Et le premier qui s'amusera à faire le moindre commentaire devant toi risque de s'attirer tes foudres.

A peine as-tu le temps de jeter un vague coup d'oeil autour de toi que Siobhan te saute dans les bras. Tu réponds aussitôt à son étreinte, sentant la carte magnétique qu'elle te glisse dans la poche de ton smoking. Tu es quelque peu rassuré de savoir qu'elle n'est pas encore descendue pour apercevoir les invités car tu ne préfères même pas savoir ce qui aurait pu se passer si tu l'avais laissé ne serait-ce que quelques minutes seule. Non, la confiance ici n'est pas ce qui règne le plus. Tu sais de quoi sont capables chaque personne autour de toi alors autant éviter un drame inutile. « Merci, vous avez bien fait. » que tu lui murmures à ton tour avant de te laisser entraîner jusqu'au petit groupe où se trouve ta cousine, son cavalier qui est le cousin de Siobhan, Siobhan elle-même et... Monsieur le clown. Tu ne peux pas t'empêcher de lancer un sourire quelque peu moqueur à ton amie lorsqu'elle te présente à Ross. Le frère de son colocataire, elle n'est pas allée le chercher bien loin celui-là ! Mais point positif : il a l'air d'être tout sauf de cet univers. Et comme tu as dit à Sophia par message quelques jours plus tôt, tu imagines Siobhan avec ce genre de guignol capable de la faire rire et de la rendre heureuse plutôt qu'un abruti qui se trouve dans la salle. « Bonsoir Ross. Le mariage ne t'a pas suffit, tu as voulu réitéré l'expérience ? C'est un courageux que tu as là, Sio. Ne le lâche pas. ». Tu lances un clin d’œil à ton amie avant de serrer la main du jeune homme. « Hâte de voir ce qu'il va se passer ici quand tu vas vider une bouteille alors. » répliques-tu à Ross. Impossible de savoir si tu rigoles ou non tant ta mine reste sérieuse en prononçant ces mots. Puis tu te tournes vers ta cousine qui a droit à une étreinte – mais pas trop longtemps, il ne faut pas pousser non plus. « Tu as fait du bon travail. Et... Merci d'avoir pris soin de Hazel toute la journée. ». Puis tu te tournes vers son cavalier à qui tu serres la main tout en le saluant. « Fais attention à ma cousine. ». Le ton n'est pas menaçant, c'est plus pour embêter Sophia que tu lances cette phrase à Eoghan. Tu sais très bien que c'est juste un ami pour elle, et en plus c'est le cousin de Siobhan donc... Tu lui fais confiance. Plus ou moins. « Vous m'excusez mais je vous abandonne déjà, j'ai une jolie demoiselle qui m'attend. ».

Quelques minutes plus tard, te voilà devant la chambre où se trouve Hazel. Tu es impatient. Trop impatient de la voir même. Cela fait bien longtemps que tu ne t'es pas senti de cette manière, comme sur un petit nuage. Voilà que la porte s'ouvre et tu entres, tombant face à face avec ta petite amie dans une rôle tout simplement splendide. Elle est magnifique. Tu t'approches d'elle avec cet espèce de sourire idiot collé au visage, passant une main dans son cou avant de poser tes lèvres sur les siennes dans un tendre baiser. « Je commence à en avoir assez de faire tâche à côté de toi à chaque fois qu'on va quelque part. Tu me voles trop souvent la vedette. ». Des mots que tu susurres contre ses lèvres avant de l'embrasser de nouveau, entourant sa taille à l'aide de ton bras pour rapprocher ton corps du sien. C'est ta manière à toi de lui dire qu'elle est belle. Tu finis par te détacher d'elle, plus par nécessité parce que vous devez rejoindre les autres que par envie. Si cela ne tenait qu'à toi, tu l'embrasserais encore et encore. « Prête à affronter de nouveau le Gotha ? Siobhan a ramené un clown comme cavalier, je pense que tu vas l'adorer. ». Sans perdre plus de temps, tu prends sa main dans la tienne pour quitter la chambre et rejoindre les autres. En descendant les escaliers, ton regard ne lâche pas le petit groupe où se trouve ta cousine juste histoire de faire comprendre aux autres que tu les emmerdes. Clair, net et précis. Pourtant, tu sais bien que tu vas devoir aller serrer des mains, lancer des bonsoirs hypocrites. Mais pour l'instant, tu montres juste ta fierté d'être au côté de Hazel. Peu importe que cela plaise ou non.

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Jeu 2 Jan - 23:22
« Bon sang, Astrid, quel genre de lubie… » Matthew n’avait même pas eu le courage de finir sa phrase alors qu’il sondait d’un regard ahuri l’appartement dans lequel il avait dû venir récupérer la brune, en prévision de la soirée du jour de l’An. « Tes parents t’ont coupé les vivres? Tu veux que je te fasse un chèque? » Impensable pour lui que quelqu’un choisisse volontairement, en dépit de moyens plus que suffisants, de vivre dans une colocation du genre, entourée d’inconnus avec qui partager un espace microscopique. À peine entré qu’il étouffait déjà, alors que la gamine mettait la touche finale à sa tenue du soir. Autant il n’avait aucun mal avec le fait d’être en retard à un événement qui n’avait, de toute manière, pas vraiment d’heure — pas quand on faisait partie de la crème de la société, en tout cas —, Matthew se retrouvait pressé d’en finir avec le building désespérément normal dans lequel il avait mis les pieds. « Je t’attends dehors. » Il n’avait pas attendu avant de tourner les talons et de refaire son chemin jusqu’à l’extérieur, conscient qu’il ne pourrait pas presser Astrid en était loin, mais qu’il aurait au moins le luxe de pouvoir respirer. De si petits espaces avaient de quoi l’angoisser, si c’était même possible — ou alors c’était l’incompréhension de ce qui avait poussé la brune à choisir un tel logement alors qu’elle avait le moyen de s’offrir davantage.

Lorsqu’elle était sortie, il l’avait simplement toisée, avant de pointer la clé en direction de la voiture. Le moteur vrombit depuis l’espace interdit dans lequel il s’était garé, de toute manière pas pour très longtemps — et puis, une amende de cent balles ne ferait pas le moindre pli à son portefeuille bien garni. « Cette idée de venir vivre dans le Queens, en plus. » En dépit de ses râleries, il ne manque pas de galanterie en ouvrant la portière pour sa cavalière, en plus de faire la même chose lorsqu’ils arrivent au Mandarin Oriental, devançant de peu un valet à qui il remet simplement les clés de sa voiture. Dans le hall, les festivités sont déjà présentes, mais si Matthew observe l’endroit avec attention, c’est plutôt pour s’assurer que personne n’est à portée d’écoute. « Te met pas dans la merde. Je compte pas spécialement passer toute la soirée à te coller aux stilettos pour rattraper ce que tu diras en trop. » Il adresse un sourire à une femme dont il reconnaît vaguement le visage alors qu’elle les croise, sans s’arrêter. En réalité, il s’attendait à ce qu’Astrid fasse l’idiote à un point dans la soirée, tôt ou tard — sûrement avec un verre ou deux dans le nez. Il y comptait, même. C’était, après tout, toute la nature de leur arrangement. « Ou alors juste assez. »

C’est donc Astrid au bras qu’il entre dans la pièce où se déroulait la fête, sondant un instant les lieux pour répérer des visages connus — les habituels, au fond, juste habillés différemments, toujours plus tape-à-l’oeil, dans les grandes marques du moment. L’avantage d’être un homme était qu’un costume bien taillé suffisait largement. Le sien — marine, il se sentait festif, c’était après tout le jour de l’An — n’avait rien de spectaculaire. Il attire l’attention d’un serveur chargé d’un plateau rempli de coupes de champagne, lui faisant signe de le suivre jusqu’à un groupe familier. « Quelqu’un a commandé du champagne? Vous voir les mains vides est d'une tristesse sans nom. » fait-il pour que le groupe s’ouvre naturellement, permettant à Astrid et à lui de s’y greffer. Sourire aux lèvres, il salue tout le monde alors que le serveur passe les flûtes à ceux qui n’en avaient pas déjà, avant de s’éclipser. « Quelle fantastique soirée, Sophia. Formidable travail. » Il appréciait sincèrement la petite blonde, espérant secrètement qu’elle se lancerait peut-être dans un petit concert impromptu à titre d’organisatrice de la soirée. L’écouter jouer était un sincère plaisir. Portant son regard sur le reste du groupe, il salue tout le monde, parfaitement poli et charmant, mais son sourire s’étire, un peu taquin, lorsqu’il tend les doigts vers Ross. « Je n’arrive pas à croire que Ross Wiley se soit taillé une place jusqu’ici. À moins que tu sois son jumeau un tantinet plus beau? » plaisante-t-il en serrant la main de son ami. « Ross et moi avons fait l’université ensemble. Quel heureux hasard de le voir à ton bras, Siobhan. Les O’Leary ont marqué gros ce soir. » Les doigts d’Astrid accrochés à son bras semblent se serrer — il ignore s’il imagine tout ça ou si elle essaie de lui passer un message qu’il ne serait pas en mesure de décrypter.

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Ven 3 Jan - 12:10
La journée avait été pareil au plus époustouflant des songes éveillés. De ceux que la jeune femme n'aurait seulement jamais pensé pouvoir vivre un jour. Mais il était entré dans sa vie et, plus étonnant encore peut-être, elle lui avait permis de venir tournoyer dans la sienne. Aidan... Celui dont la simple évocation amenait à ses lèvres le plus beau des sourires. Il était ce prince que tous semblaient penser déchu. Parce qu'il avait été déshérité par ceux que la demoiselle ne pouvait s'empêcher de juger comme étant des êtres aussi bêtes que méprisables. Ils l'avaient trouvé indigne de leur nom et de leur fortune ? C'est eux qui ne le méritaient pas ! Leur fils n'avait, pendant des années, été que le bien trop parfait produit de leur éducation ! Celui qui, apparemment en vain, avait tenté de se conformer à leurs si hautes et hautaines exigences... Et tout cela pourquoi ? Pour finir par se faire rejeter par les siens... Amis compris, cela soit dit en passant ! Certes, Hazel n'était pas aveugle au point d'ignorer que son petit ami avait, de côté, péché par orgueil et excès de fierté tellement mal placée. Il avait commis des erreurs, en commettrait sûrement encore bien d'autres... et alors ? Qui n'en faisait pas ?! Et si cela suffisait à condamner un être alors il n'est pas un seul être dans ce lieu qui n'eut du répondre de ses fautes ! Elle comprise...

Un soupir las qui s'échappait de ses lèvres alors que, assise si sagement sur le lit de cette suite qui leur avait été réservée, elle peinait à seulement supporter cette image que la psyché lui renvoyait. Une poupée vêtue d'une robe de princesse qui coûtait plus cher que ce qu'elle pourrait jamais gagner même en travaillant nuit et jour et toute sa vie. Une … femme... dont les cheveux avaient été si bien coiffés qu'elle était persuadée que si elle bougeait, elle allait tout défaire. Un être paré de bijoux si beaux mais surtout si onéreux qu'elle pouvait presque en sentir la brûlure à sa peau. Tout cela, ce n'était pas elle. Ne l'avait jamais été et ne le serait jamais. Pas son monde, une évidence. Pas elle, surtout et si simplement. Et ses lèvres qui se plissèrent en une moue attristée alors qu'elle se souvenait de ce mariage catastrophique où, mue par la colère et une once de fierté, elle leur avait laissé entrapercevoir la face la plus dure de sa personnalité. Oui, elle avait frappé cette pimbêche, cette teigne, de Jules. Mais à ses yeux le pire était sans doutes qu'elle ne regrettait en rien son geste. Pire, elle savait que s'il le fallait... Que si quiconque s'amusait encore à trop bien la provoquer pour l'humilier, alors elle recommencerait. Parce qu'elle n'était qu'une sale petite grenouille, une gosse des rues, qui pour les trop beaux yeux d'un homme s'était perdue dans un monde où seuls l'argent et la positions compteraient jamais. Aidan avait fait d'elle une princesse malgré elle. Une intruse dans un monde où rares étaient ceux susceptibles de jamais réellement l'accueillir.

Sophia et Siobhan avaient été de ceux là. Curtis aussi. Mais en dehors d'eux... Dieu que ce réveillon était une mauvaise idée ! Elle n'avait pas la moindre envie d'y aller, de sortir de cette somptueuse suite pour s'en aller se jeter dans ce qu'elle devinait déjà être une bataille. De celles où, vue la liste des invités, elle devrait se faire violence pour mieux surveiller chacun de ses gestes ou de ses mots, d'étouffer sa véritable nature pour endosser le rôle hypocrite d'une femme du monde. Celle que Hazel ne consentait à devenir que parce qu'il le lui avait demandé. Cette soirée comptait pour lui. Aidan avait beau dire ce qu'il voulait, prétendre et sans réellement mentir d'ailleurs qu'il n'appartenait plus au Gotha elle savait que ce monde lui manquait. Elle ne lui en voulait pas. A sa place sans doutes se serait-elle aussi languie de retrouver tous ces privilèges et ces facilités qui permettent de ne penser qu'à son bon plaisir sans jamais se soucier des réalités si bassement matérielles du petit peuple. Languie de retrouver ces êtres avec qui l'on grandit, partage le moindre rêve ou secret et que l'on vient tout naturellement à qualifier d'amis. Oui, Aidan avait tous les droits de vouloir retrouver sa vie d'avant. Et, pour être honnête, elle le lui souhaitait de tout cœur... quand bien même Hazel craignait que cela ne les sépare. Deux mondes aussi diamétralement opposés peuvent-ils seulement se trouver pour ne jamais se perdre ? La femme parfois bien trop lucide savait que non. La femme éperdument amoureuse, en revanche, préférait l'ignorer et continuer à croire en ce rêve qu'Aidan et elle tentaient, depuis leur voyage à Philadelphie, de construire.

Le soulagement d'entendre ce bruit, si discret, d'une carte que l'on insère pour mieux déverrouiller cette porte qu'elle voit s'ouvrir sur la silhouette de son Prince. Un sourire, timide, qui éclot tandis qu'elle sent son souffle se suspendre. Peur de ne pas lui plaire, d'être ridicule dans ces atours qui ne lui ressemblent pas. Peur de ne pas être à sa hauteur... Encore... Toujours... Mais son cœur qui se réchauffe et explose en son sein quand, sans encore parler, il vint à elle et de ses lèvres posées sur les siennes, la rassure. La chaleur de leurs deux corps qui se trouvent pour mieux se répondre, se nourrir l'une de l'autre. Et le soulagement, soupiré dans un rire, quand de ces mots toujours si bien choisis, il chasse ses peurs et ses doutes. Ce regard, hanté autant par l'appréhension que par le plus inconditionnel des amours, qu'elle lui offre tandis que, mutine malgré elle, Hazel se surprend à lui murmurer tout contre sa bouche

« Et si je te disais que je connais la plus parfaite des solutions pour me faire pardonner ces si vilaines et récurrentes plaies à ta si charmante vanité ? » un silence qu'elle laissa à desseins s'éterniser une poignée de secondes avant que, plongeant au fond des yeux de son compagnon, elle n'ajoute avec un sérieux qu'elle n'avait encore jamais eu mais qui lui faisait monter le rose aux joues   « La nuit promet d'être longue, et sûrement aussi bien pénible... Mais je voudrais qu'elle soit la nôtre. Notre toute première. Ma première en tant que femme. En tant que ta femme. » puis, passant ses bras autour du cou du jeune homme, laissant son bassin épouser le sien, elle lui avait offert un baiser. Le plus osé qu'elle lui ait jamais donné et qui se voulait promesse de bien plus encore. « Tenté mon Prince ? »

Puis, en riant de sa propre audace, se reculant mais en lui abandonnant sa main, Hazel l'avait entraîné jusqu'à cet escalier qu'ils descendaient maintenant à une vitesse si lente qu'elle avait presque l'impression d'être piégée dans un film au ralenti. Aidan avait voulu savoir si elle était prête à affronter le Gotha ? Non. Elle ne l'était pas. Mais pour lui, elle le deviendrait. Ces regards qu'elle sentait déjà glisser sur eux et qui la firent tant frissonner d'appréhension, et même de peur, qu'elle noua plus fortement encore ses doigts à ceux de celui à qui elle murmurait dans un souffle court

«Il est trop tard pour nous enfuir ? Parce que, de toi à moi, demeurer enfermée avec toi dans notre chambre et sous une couette cela m'irait parfaitement... »

Mais ces délices devraient attendre. Le supplice, lui, ne faisant probablement que commencer. Un soupir déjà épuisé alors qu'elle apercevait tous ces êtres dont le souvenir, depuis le mariage, la faisaient littéralement trembler de peur. Jules et la même cavalière que lors des noces. Samara et un nouveau cavalier... combien en avait-elle cette peste ? Et dire que c'était elle qui était supposée leur fournir un toit... Hazel, bien qu'elle se soit gardée du moindre commentaire, doutait sincèrement que cela se fasse. Après tout, la harpie ne s'en était pas cachée, Samara ne l'aimait pas. Pas du tout. Pas plus que ne l'appréciait celle que Hazel vit se tenir là auprès de Matthew Jenkins.

« Dis moi que tu ignorais que Astrid serait là... Et depuis quand cette espèce de sale garce connaît-elle Matthew ? »

Bonne question même si Hazel, elle, oubliait que le fait qu'elle-même connaisse l'aîné des Jenkins avait de quoi surprendre aussi. Pas le temps d'expliquer ou même de réfléchir. La soirée débutait et les convives ne cessaient d'affluer. Océan de visages, îlots de prénoms pour certains connus. Voyant son cher ami Thomas se tenir auprès du petit groupe de harpies en robes du soir, Hazel lui avait adressé un sourire aussi chaleureux que sincère. Lui aussi valait bien mieux qu'il ne le laissait penser. Et elle espérait sincèrement que tous les deux auraient l'occasion de se croiser un peu plus tard dans la soirée. Alors que son regard glissait sur l'autre petit groupe, elle avait adressé un clin d'oeil complice à la blonde accompagnée de celui que son Prince lui avait présenté comme étant... un clown ? Hazel n'avait pas compris mais elle se souvenait vaguement de l'avoir vu au mariage et, surtout, il lui sembla d'emblée des plus sympathiques. Il faut dire que les joues empourprées et le sourire pour le coup bien niais qu'arborait Siobhan voulaient dire bien des choses, non ?

Enfin, la descente s'achevait et la jeune femme se félicitait de leur avoir épargné une première humiliation en évitant de s'étaler de tout son long ! Laissant sa taille s'abandonner à la main de son cavalier, ce fut presque sans trembler et même avec une once de confiance, qu'elle laissa donc Aidan la ramener à ses amis. Une flûte de champagne qui lui fut offerte et qu'elle saisit en remerciant d'un sourire. Sa main libre qui venait reposer en une douce et légère caresse sur le torse de son amoureux de cavalier. Et la ronde des politesses, presque toutes sincères, qui débutait.

« Toutes mes félicitations Sophia, tu as accompli des merveilles ! » puis, se tournant vers le cavalier de celle-ci elle avait simplement dit « Bonsoir, je m'appelle Hazel. Ravie de faire la connaissance du fameux cousin de mon amie Siobhan. »

En parlant de celle-ci... La blonde ,fidèle à elle-même ne se priva pas, telle la gamine qu'elle était encore visiblement souvent, de tirer la langue à Aidan et toujours bien collée à son cavalier, faisait de nouveaux de brèves et plutôt rigolotes présentations. Apparemment ce serait donc un duo de comiques ? Hazel se mordilla légèrement la lèvre inférieure pour ne pas exploser de rire devant le singulier mais si rafraîchissant duo. En tous cas ils formaient un bien beau couple, cela était certain. Et comme elle le murmura au creux de l'oreille de celui à qui elle volait un bien séant baiser

« A ton avis... Combien de temps avant que nos comiques ne succombent et ne se jettent l'un sur l'autre ? Je ne leur donne pas même jusqu'à minuit ! Et toi ? »

Mais si cette parenthèse avait été amusante se tourner vers les derniers êtres présents fut bien plus compliqué pour celle qui, sans même s'en apercevoir mais de manière instinctive, se pelotonna contre Aidan. Ses premiers mots, encore assurés, furent pour celui qu'elle avait eu la chance de rencontrer grâce à Siobhan.

«Matthew, c'est un plaisir que de te revoir. Il faudra qu'Aidan et moi passions au club un soir prochain. Peut-être quand Sophia nous fera le plaisir d'y jouer ? » le talent de la cousine de son prince était réel et Hazel espérait que, ce soir aussi, elle leur ferait l'honneur de le leur démontrer. Une profonde inspiration, son cœur qui ne pulsait que plus fort à cause de la peur et d'une once de colère et, enfin, Hazel qui daignait s'adresser à sa première peste de la soirée « Astrid... Tu es ravissante. »

Pas faux mais l'intéressée l'était toujours et n'en jouait jamais que bien trop. Encore une qui se prenait pour une impératrice que, pourtant, elle n'était pas. Quatre mots prononcés à son endroit était le maximum auquel la brune put se résoudre et c'était d'ailleurs bien plus qu'elle ne l'aurait cru possible ! Pas la peine de lui en demander plus, elle ne le pouvait pas et, surtout, s'y refusait ! Alors que les uns et les autres se mettaient à discuter de façon aussi civilisée et polie que le permettait une soirée tout juste débutée, Hazel retint un soupir. Combien de temps avant que, encore une fois, les choses ne dérapent ? Et qui ouvrirait les hostilités cette fois ? Amusant mais elle pariait sur Astrid... Ou Jules ? Ou Samara ? Et encore c'était sans savoir l'espèce de rivalité enfantine et bourrée aux hormones qui opposait Thomas et Aidan.

«Je t'aime.»

Avait-elle murmuré à Aidan. Comme pour mieux se raccrocher à la seule chose, au seul être qui l'empêcha de fuir cette réception qui ne lui laissait rien présager de bon.Et, un instant, elle eut une pensée bien étrange. Etait-ce réellement l'année qui serait enterrée ce soir ? Ou... ?

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Ven 3 Jan - 18:33
Accoudé sur le comptoir, Eoghan regardait le temps défiler avec une vitesse très lente. Ce soir, c'était le soir de la nouvelle année et il s'ennuyait de pied ferme en attendant Sophia qui était partie on ne sait où pour les préparatifs de la fête. Il aurait bien aimé aidé, mais on lui avait dit d'attendre sagement ici, ce qu'il fit malgré lui. Pas un verre pour le désaltérer, pas un invité encore d'arrivé, l'ambiance c'était bien triste malgré ces somptueux décors mis en place. Il y avait du mouvement, certes, mais il ne savait pas quoi faire pour s'occuper.
A un moment, Eoghan se déplaça jusque devant un miroir pour admirer sa tenue. Il avait mis un tailleurs et une longue jupe noire et violette qu'il avait choisie avec Liberty un jour auparavant. Accoutré de la sorte, il faisait totalement décalé mais c'était son style et c'était ça qui lui plaisait. Pouvoir s'habiller comme on veut, sans avoir peur du jugement des autres. Evidement, il serait sans doute le seul type à porter une jupe ce soir là et ça ne passerait pas inaperçu, mais il en avait que faire.

Le temps fut long mais ça y est que déjà, les premiers invités arrivèrent. Et Eoghan n'attendit pas longtemps plus pour apercevoir la belle Sophia qui était venu le rejoindre en s'excusant pour l'attente. A ce moment là, un serveur vint avec un plateau rempli de flûte de champagne et Eoghan se servit immédiatement.
"Mouais, tu m'as manqué tout de même..." dit-il avant de boire une première gorgée de la délicieuse boisson qui coulait dans sa gorge et qui pétillait à l'intérieur. Il rougit légèrement aux compliments de la jeune femme blonde et il posa sa main valide sur sa joue.
"Vile flatteuse! Non mais, tu t'es regardée? Tu es encore plus belle que moi, y'a pas photo! Bien sûr que tu me plais, et je t'autorise effectivement à te pavaner sur mon bras!"

Eoghan ne se préoccupait pas trop des invités pour le moment, il était fixé sur sa coupelle de champagne avec une immense concentration. Un moment d'égarement comme l’appelleraient certains. Mais un coup de coude de Sophia sur ses hanches le fit ressortir de ses rêveries.

"Hein, quoi?"

Il cligna plusieurs fois des paupières en faisant enfin attention au monde autour de lui. Des têtes connues apparaissaient dans son champs de vision, et d'autres qu'il ne connaissait pas du tout. Ce n'était qu'une question de temps. A tous les coups, tout le monde connaîtra son nom d'ici la fin de la soirée tant il sera torché. Mais pour le moment, ça allait.
Sophia s'empara de son bras et entraina Eoghan près de Siobhan, puisqu'elle voulait savoir qui était l'homme qui l'accompagnait. Eoghan n'opposa aucune résistance et se laissa faire bien qu'il se fichait éperdument de qui ça pouvait bien être. Mais s'il pouvait faire connaissance avec quelqu'un de nouveau, alors pourquoi pas?
Une fois qu'ils rejoignirent Siobhan et le mystérieux inconnu à ses côtés, Eoghan rit à la petite blagounette qu'elle lui fit au sujet de ses cheveux.
"T'aime? Et la jupe, ça va? Ca fait pas trop décalé? On dirait presque un kilt! "
Puis ses yeux se posèrent sur l'homme à ses côtés, que Siobhan présenta comme étant le frère de son coloc' Axel, que Eoghan connaissait bien. D'ailleurs, c'était même bizarre qu'ils ne se soient jamais vu depuis lors.

"Ah, ce n'est donc pas toi le fameux sergent, si? Je connais bien ton frère btw, il doit m'expliquer comment fonctionne... comment ça s'appelle déjà? Ah oui, Tinder. " lui dit sous un air mystérieux, en faisant référence à la conversation sms qu'il avait eu avec sa cousine.

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Sam 4 Jan - 10:51
elle pourrait astrid, changer complètement de vie, s'offrir un appartement hors de prix, s'afficher avec un collier à des millier de dollars. elle pourrait parfaitement vivre sans rien faire, ne plus être obligée de bouger son jolie petit cul jusqu'au théâtre pour y donner la réplique à nombreux de ses connards. ouais elle pourrait mais, pourquoi ? elle s'amuse à faire ce que bon lui semble partout ou elle passe. elle prend un certain plaisir à maltraiter espen pour x ou y raisons ou encore à taper sur le système nerveux d'andreas. elle adore faire parler d'elle, d'absolument toutes les manières possibles. « c'est d'autant plus amusant que de se retrouver tout seul dans son grand manoir comme un imbécile. » elle ne sait même pas dans quoi il vit astrid, elle s'en fiche royalement. elle sait qu'il est riche et qu'il désire toute l'attention pour lui comme nombreux fils à papa qu'elle a rencontrée. une cible facile pour la manipulatrice qu'elle a toujours été même si ce n'est pas pour l'argent qu'elle le fait. la seule et unique raison pour laquelle elle lui reste "fidèle" c'est uniquement parce qu'il est exactement comme elle. qu'il adore foutre le chaos partout derrière son passage. « tu t'inquiètes pour moi ? arrête, faire dans le social te colle très mal à la peau. » qu'elle lui répond avec un énorme sourire sur les lèvres. il doit s'en foutre pas mal de son statut, de comment elle vit, de ce qu'elle a mangée hier soir. astrid, elle sait parfaitement que la seule chose qui l'intéresse chez elle c'est son caractère et sa facilité à descendre toutes personnes de son entourage ou non. cette méchanceté gratuite qu'elle considère un peu comme sa marque de fabrique et qui lui apporte de nombreux ennemis. elle ne prend même pas la peine de lui répondre, le laisse s'enfuir de cet appartement qu'il trouve bien trop minable à ses yeux. il n'est pas question pour elle de se dépêcher, pas avant d'être "parfaite", que sa tenue ne porte aucun défaut tout comme son maquillage. cette soirée risque d'être spéciale, elle le sait. faut qu'elle capte l'attention.

« râler augmente les rides. déjà que tu n'es plus tout jeune, prend soin de ta peau s'il te plaît, je m'affiche pas avec n'importe qui. » elle le taquine, n'hésite pas à lui dire tout ce qui lui passe par la tête mais, elle l'aime bien matthew. certainement pas assez pour avoir envie d'être avec lui ou pour développer des sentiments à son égard. c'est bien connu, elle n'aime personnes astrid, elle n'accorde pas sa confiance, elle ne reste jamais très longtemps dans des relations amoureuses. elle n'aime même pas les hommes. ce ne sont que des imbéciles, que des connards qui pensent tout savoir alors, qu'en réalité ils sont cons comme leurs pieds. l'argent ne le rend pas plus spécial, ni lui, ni aucun autres. « pourtant je pensais que tu l'aimais toi, ma grande gueule. » qu'il appréciait la voir se battre contre tout le monde. depuis toujours c'est comme ça, astrid n'est pas une fille avec beaucoup d'amies.. qui pourrait supporter un être aussi démoniaque qu'elle ? elle a themis et pour l'instant c'est plus que suffisant. elle avait robin et d'une certaine façon la porte toujours dans son coeur, une place baignée dans la souffrance et la haine. la seule partie d'elle-même dont elle ne parle jamais et qui reste son secret, la plus grosse perte qu'elle a pu éprouvée de toute sa vie et la seule personne capable de la faire passer d'un état normal à des envies de meurtres d'un claquement de doigts. elle la déteste oui, pour son pseudo couple parfait, pour sa pseudo vie de lesbienne parfaite. et rien que d'y penser, elle sombre déjà dans la folie et éprouve déjà le besoin de détruire quelqu'un, n'importe qui, la première personne qui tombe entre ses doigts. et quel bonheur quand elle rentre dans la salle et qu'elle sent les regards directement posés sur elle. une sensation intense qui lui donne l'impression de voler, d'être encore plus puissante qu'auparavant. elle pose rapidement sa main sur le bras musclés de matthew et s'affiche avec son plus beau sourire, celui d'une hypocrite prête à détruire des vies.

elle s'avance rapidement à ses côtés dans un petit groupe. elle continue de sourire tout en identifiant chaque personnes qui passe sous son regard. siohban, jeune riche, vulgaire qui pense que le monde lui appartient. une certaine sophie qui.. intéressant. elle reconnait ce regard, ressent cette jalousie palpable dans l'air. oh oui elle connait ce sentiment, par coeur même, parce qu'elle éprouve la même chose lorsqu'elle aperçoit robin dans les bras de sa connasse de copine. elle sait à quel point il est difficile de voir quelqu'un qu'on aime ou encore que nous avons aimés dans les bras d'une autre personne. alors, oui. elle se doute astrid qu'elle doit bouillir à l'intérieur, qu'elle doit ressentir un profond sentiment de tristesse et de doute et qu'est-ce que c'est bon. ce petit regard de chien battu lui apporte des bouffées de chaleur tellement elle s'en amuse astrid. et pendant que matthew papote avec ce qui semble être un ami de fac ou je ne sais où. elle en profite pour venir se coller un peu plus à son bras, jusqu'à presque lui faire sentir sa poitrine contre ses muscles. oh, ce n'est pas vraiment parce qu'elle a envie, qu'elle souhaite lui faire passer un message pervers -mais, si c'est ce que pense la petite sophie pour elle c'est tout bénef.- elle lui murmure rapidement quelque chose à l'oreille, une véritable connerie, tout ça ce n'est que pour l'image, que pour mettre de l'huile sur le feu. ce qui semble parfaitement fonctionner vu le regard douloureux de la blonde. ah l'amour, pathétique. « oui.. une magnifique salle. » qu'elle répond sans grande conviction tout en restant aux bras de son cavalier. elle n'accorde que très rarement de l'importance aux choses, en l’occurrence cette fois elle s'en fiche royalement. et elle prépare une remarque cinglante, violente mais, s'arrête brusquement lorsqu'elle aperçoit hazel et... aidan ? descendre les escaliers. « quelle horreur, j'en ai les yeux qui brûlent. » c'était plutôt logique, à prévoir même, ces deux déchets ne pouvaient que finir ensemble visiblement. « tiens tiens, la célèbre hazel difeable ici. » autant.. astrid ne peut pas vraiment considérer être à sa place. elle n'est pas née riche avec une cuillère en or dans la bouche mais, son père lui a apporté une certaine notoriété -dont elle profite uniquement comme ce soir pour casser les couilles- contrairement à la petite brune qui ne possède rien, qu'une place minable dans son théâtre ou certains souvenirs lui reste encore en travers de la gorge. « je sais. » que je suis ravissante, elle sait qu'elle est parfaite astrid, avec son petit regard de biche, cette robe qui met en valeurs ses formes et son teint de peau. « ben alors blackson ? j'étais parfaitement consciente que quelque chose n'allait pas chez toi mais, là.. tu as trouvé le gros lot, félicitation. » et sa coupe de champagne qu'elle porte en sa direction comme guise de provocation. « après tout, le bas du panier aurait du mal à se contenter de mieux. » ben quoi, c'est un toast comme un autre chez les solberg.

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Sam 4 Jan - 21:26
Jules elle a la flemme. Pour une fois, elle a la flemme parce qu'elle ne sait pas ce qu'elle va porter. Et pourtant, elle a fait toute une après-midi shopping, mais rien ne lui convient. Preuve en est des dizaines de robes qui gisent sur son lit et la paire de talons qu'elle veut porter sur le sol. Elle se demande si elle ne peut pas y aller en sous-vêtements. Au moins, elle marquera les esprits pour ses vingt-sept ans, mais il ne faut peut-être pas. Qui sait qui elle trouvera à cette soirée ? Shana en attendant à accepter et ça, ça lui fait plaisir à Jules. Mais elle ne le dira pas. Quand elle regarde l'imposante horloge de sa chambre, elle souffle, allume son lisseur et se maquille, avant de se décider, elle portera donc la robe verte qui était l'un de ses premiers choix avant qu'elle ne mette le nez dans son dressing et qu'elle en sorte des tonnes de robes. Ses cheveux lissés, ses chaussures enfilées, elle descend, s'arrête à l'étage du penthouse de son père, n'y trouve personne, bien évidemment. Comme d'habitude. Et c'est lui qui voulait passer plus de temps avec sa fille. Foutaises. Elle roule des yeux, demande au majordome de dire à son paternel qu'elle est passée et qu'elle lui souhaite une bonne année en avance, mais rien pour sa belle-mère. Parce qu'elle la déteste sa belle-mère, elle n'est pas sa mère, elle est juste celle avec qui son père a trouvé la rédemption dans le deuil, elle est juste celle qui était l'épaule sur laquelle son père se consolait quand son frère est partie, elle est celle qui a fait exploser une famille. Bien que sa mère ait retrouvé quelqu'un, une femme qui plus est, elle ne peut pas lui en vouloir, parce qu'elle était celle qui était délaissée. Jules ne lui en veut pas à sa mère, elle n'est pas celle qui veut tout contrôler. Elle descend, monte dans sa limousine et donne l'adresse à son chauffeur pour récupérer @Shana Levi après l'avoir prévenu de son arrivée, quand sa rousse arrive et monte dans le véhicule, Jules sourit, lui offre un baiser chaste avant de saisir sa main pour entrelacer leurs doigts « C'est pas grand chose tu verras. » Le mot menteuse s'active au dessus de sa tête et elle serre la mâchoire simplement pour ne pas se prendre la tête et ne pas être grillée. Sinon elle serait capable de partir, elle connaît la rousse Jules, et c'est ça qui lui fait peur. Elle commence à la connaître. La route est silencieuse, Jules se laisse porter par les lumières de la ville et les gens déjà éméchés qui sont là, sur le trottoir, en quête d'une possible soirée. Quand elles arrivent enfin, Jules tient la porte à Shana et elles entrent dans le bâtiment, Jules l'entraîne vers le lieu de la soirée et quand elles arrivent, il y a déjà du monde - c'est étonnant - « Je te promet que c'est pas un truc grandiose. » Il n'y a déjà pas de serveurs bien trop endimanchés. « Tu vois c'est un buffet. » Et Jules est coupé par Sam qui arrive et qui la complimente « Je dois dire que tu n'es pas mal non plus ! » Une accolade et un coup d'oeil à Shana, Jules claque sa joue contre celle de Caleb et elle le fustige d'un « Enchantée, Jules. » Elle laissait sa compagne du soir faire les présentations elle-même et elle écoutait son amie qui continuait « j'en sais rien et honnêtement je m'en fous, elle peut bien être venue, je m'en cogne. J'ai prit le soin de ne plus me préoccuper du petit peuple et de leurs histoires de savoir qui dort dans quelle poubelle. » prononce t-elle en haussant les épaules. Elle n'avait pas envie de se prendre la tête le soir du nouvel an et surtout le soir de la veille de son anniversaire. Quand elle prononce ses mots, elle voit Aidan qui débarque et elle lève les yeux au ciel avant de déposer ses lèvres sur celles de Shana, s'il veut jouer au plus con, elle va jouer. Et elle lui murmure à l'oreille « Reste sage, je vais te chercher à boire. » un baiser sur la joue et la voilà partie en quête de deux coupes, tentant de voir s'il n'y avait pas des gens qu'elle connaissait avant de revenir aussi sec, tendant son verre à Shana et se présentant auprès de l'inconnu qu'elle avait tout juste croisé en partant pour sa croisade à l'alcool « Enchantée, Thomas c'est ça ? Il me semble qu'on s'est déjà vus, ou alors j'ai déjà entendu parlé de toi. » Simple, basique.

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Dim 5 Jan - 12:51
L’appareil photo dans les mains, je suis prêt à entre dans la cour des grands et je n’en ai aucune envie. Je suis là totalement par le plus grand des hasards. Le fils de mon patron devait venir, il devait prendre des photos et il n’a pas pu venir. Il sans doute eu d’autre chose à faire et mon patron sait que je suis seul et que je n’avais pas l’intention de fêter le nouvel an alors il m’a demandé d’y aller à la place de son fils et je ne sais pas pourquoi mais j’ai dit oui, peut-être parce que je sais qu’il y aura Themis et que quelque part ça me rassure un peu.

Je suis donc là devant la porte de la salle avec mon costume blanc et mon nœud de papillon. Je dois avoir l’air d’un pingouin et pour combler le tout je suis seul, terriblement seul. Je remets mon nœud de papillon droit. Je déteste quand les choses ne sont pas droites, j’ai des tocs depuis longtemps et je ne peux pas m’empêcher de tout remettre à chaque fois et là c’est le bar qui me pose déjà problèmes. Je n’arrive même pas à réfléchir parce que je suis obnubilé par les coupes qui ont été déplacées et qui ne sont pas alignés. Je me retiens vraiment et ça me pèse de ne pas pouvoir aller les remettre et je me retiens. J’essaie de regarder ailleurs mais tout ce que je vois c’est des défauts. Des défauts et ça me rend nerveux. Tellement que je fini malgré moi par aller vers les coupes de champagne pour les aligner comme ça doit l’être et c’est sur qu’ils me prendront pour un dingue mais peu importe.

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Dim 5 Jan - 23:31
Plus le Mandarin Oriental se rapprochait et plus son excitation montait. Pour un peu, Agnes se serait mise à rire et taper dans ses mains comme une petite fille. À la place, son talon aiguille se réinventait en instrument à percussion contre le sol de la voiture. Elle allait devoir se recomposer une prestance avant d’arriver. C’était plus une question d’image que de réputation à tenir. Son amour pour la fête n’était plus à prouver mais quand même. Tiens d’ailleurs, elle avait déjà zappé si ses deux frères venaient ou pas. Autant l’avis de Chip ne lui posait pas plus de question que cela, autant l’idée de se mettre une mine devant Matthew la mettait mal à l’aise. Alors par acquis de conscience – et parce que de toute manière elle était incapable de faire preuve d’un minimum de patience – elle envoya ses questions à ses frères avant de se replonger dans la contemplation du paysage urbain, pressée d’arriver.

Les portes de l’ascenseur s’ouvrirent sur Agnes, un sourire irrépressible sur les lèvres, moulée dans une sobre robe moulante noire. La sécurité passée, elle embrassa l’immense salle du regard, sentant l’excitation la saisir, prête à faire la fête jusqu’au petit matin. Elle chercha des visages qu’elle connaissait dans la foule. Il y avait Sam d’un côté et… Oh ! Matthew était déjà là… et en belle compagnie – comme à son habitude –, aux prises avec tout un petit groupe. D’ailleurs, il y avait tellement de tensions dans ce petit groupe qu’elle s’attendait presque à ce que ça se tape dessus d’un instant à l’autre. Elle avisa la jolie jeune brune au bras de son frère aîné et un élan de jalousie lui mordit le cœur comme un chien enragé. Agnes tourna le dos à cette scène en dégainant son téléphone portable.

Si tu as besoin d’une intervention, le code est « Patate douce ».

Pianota-t-elle avant de faire disparaitre l’objet dans sa pochette. Bon, ce n’était pas ça qui allait entamer sa bonne humeur. Agnes était déterminée à passer un Nouvel An légendaire et rien ne saurait l’arrêter. Elle jeta un nouveau coup d’œil vers Matt pour voir s’il allait regarder tout de suite son téléphone ou non. Boooon, il faudrait quand même qu’elle aille le voir à un moment. Il venait d’être rejoint par une sorte de sexy dad à qui elle devait à tout prix se présenter.
En attendant, quoi de mieux pour bien commencer la soirée qu’une bonne coupe de champagne ? Allez ! Elle attrapait un verre et elle irait faire son tour de salutations. Un serveur était planté devant la table, alignant les coupes dans une harmonie de lignes droites.

« Pourrais-je avoir une coupe ? »

Lui demanda-t-elle. Son regard tomba sur l’appareil photo entre ses mains et son nez se fronça de malice quand elle ajouta :

« Tiens ! Vous êtes serveur et photographe ? »


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Lun 6 Jan - 11:45
La fumée de ta sempiternelle cigarette qui s'élève en volutes et étranges arabesques dans l'habitacle de ce bolide que tu conduis sans réellement te soucier de ces feux de signalisation que tu ne respectes que lorsque tes bien trop nombreuses pensées te le permettent. Un feu rouge que, pour une fois, tu vois et devant lequel tu immobilises le tigre. Tes ongles peints de carmin qui tapotent le cuir du volant alors que tu entonnes à voix basse un air de Dépêche Mode. Et ton regard  qui vient se perdre dans le rétroviseur intérieur. Cette lueur d'inquiétude au fond de tes yeux que tu maudis et étouffes tant elle trahit ton appréhension de rejoindre, ce soir, ce monde que tu ne sais plus même si tu l'aimes ou le conchies. Tu sais que, là-bas, se trouveront tous ces visages qui, jadis, faisaient ton univers. Et, parmi eux, ceux qui auraient tant voulu vous mettre au ban de leur petit cercle ta mère et toi. Mais ta génitrice est bien trop rouée, riche et influente pour que les gens aient seulement osé... Alors ils parlent, dans vos dos, vous poignardant de leurs lames mouillées d'acides. Ces mêmes armes qu'ils s'empressent de remplacer par des sourires hypocrites dès lors que vous apparaissez dans leur champs de vision. Tous des menteurs ! Tous des lâches ! Comme toi, non ?

Un voiturier qui se précipite pour mieux t'ouvrir la portière et d'une main gantée de blanc, t'aider à déployer ta longiligne silhouette. Drapée dans une robe originale et exemplaire unique de la dernière collection haute couture de ta mère, tu avances maintenant. Relève légèrement le tissu brodé de cristaux pour mieux grimper cette volée de marches qui te mènent aux portes de ton enfer de la nuit. Ton cœur que tu sens bondir en ton sein lorsque, pour ton plus grand désarroi, tu constates que tes prévisions n'étaient pas justes mais bien en dessous de la réalité. Tout le monde est là... Absolument tout le monde ! Alors que tu aperçois ton double machiavélique en la personne d'Astrid tu esquisses un sourire radieux. Celui qui sera sans doutes le seul de cette soirée que tu rêves déjà de fuir. Elle semble fort bien accompagnée, comme toujours, même si la voir au bras d'un homme t'agace profondément. Eveille en toi cette étincelle de jalousie que tu t'empresses cependant d'étouffer. Pas le moment, et certainement pas le lieu ! Cependant, quand tu aperçois Aidan et sa douce Hazel, tu ne peux t'empêcher de hausser un sourcil et de t'inquiéter. Eux, tu les aimes bien, beaucoup même. Leur couple aussi bien assorti qu'il est promis aux pires des tourments, te semble le plus fou des espoirs et des rêves mais cela te plaît d'imaginer que certains, contrairement à toi, osent défier les us et faire tomber ces barrières auxquelles toi, pauvre sotte, tu continues de t'accrocher. Ton regard glisse maintenant de l'autre côté de cette salle où tu aperçois les reines du Gotha. Jules et Samara bien évidemment. Tu le paries, elles sont déjà en train de pérorer... et en compagnie de celui que tu regardes avec étonnement : Thomas ? Evidemment qu'il ne pouvait qu'être là ! Tu en aurais été heureuse si, la trop somptueuse et idiote bague à ton doigt n'était pas l'incongrue preuve de vos fiançailles mensongères. Tu devras aller le voir, tu le sais. Jouer la parfaite promise, sourire à ses amies et bitcher comme tu sais malheureusement trop bien le faire. Mais pour l'instant tu es lâche et tu te diriges vers le seul visage neutre que tu reconnaisses dans cette marée humaine.

« Will ! C'est un tel plaisir de te voir parmi nous ce soir ! Travail ou plaisir ? » dis-tu alors que tu poses une main sur son épaule avant que de déposer à sa joue une bise amicale. Puis, te tournant vers la sublime jeune femme à ses côtés tu tends ta main et te présente « Bonsoir ! Je m'appelle Themis. Pardonnez-moi si je me méprends mais ne tiendriez-vous pas une salle de gym ? Je pense être l'une de vos plus assidues et acharnées clientes ! » puis, vidant une flûte pour mieux en saisir une autre tu ajoutasdans un sourire espiègle et en laissant ton regard errer d'un groupe à l'autre « Alors dites-moi... Pour quel clan voulez-vous que nous options ? Celui des langues de vipères assumées ou celui des gens encore à peu près civilisés ? »

Tu aurais pu en rire si ton éducation ne t'en avais heureusement empêchée. Astrid civilisée ? En apparences seulement ! Mais tu le sais, toi, que sa place est auprès des queens et non de ces autres êtres. Et tu le sens... cette soirée se finira mal. Comme toutes celles du Gotha en somme.

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Lun 6 Jan - 13:35
On me prend pour un serveur, évidement, évidement parce que j’ai la tenue pour. J’aurais dû être plus mâlin et puis je suis là à aligner les coupes comme si j’avais fait ça toute ma vie. J’ai l’air d’un serveur, j’en ai l’allure aussi. Je me tourne vers la jeune femme vêtue d’une élégante robe de soirée. Elle est vraiment belle, comme la plupart des femmes ici, mais elle, elle n’a pas l’air superficiel et le ton de sa voix est tellement doux que ça me rassure un peu, tout le monde n’est pas aussi mesquin que je le pensais, au fond je le sais, je connais quelques personnes qui ne le sont pas, mais quand je vois tous ces groupes qui chuchotent entre eux, je ne me sens pas à ma place. Je n’ai rien à faire ici. Je me tourne vers la jeune femme et lui dit :

« Oh non je ne suis pas … »

Je suis tellement gêné que j’en perds mes mots comme toujours, je ne suis pas serveur mais je lui donne quand même une coupe, parce que je suis d’un naturel serviable.

« Je suis journaliste en fait et photographe, je représente monsieur Lance, il n’a pas pu venir. Il m’a demandé si je pouvais venir à sa place … »

Monsieur Lance junior, son père est un des directeurs du journal pour lequel j’ai travaillé, avant de me faire embaucher pour ABC news et j’ai quand même dit oui, après tout c’est lui qui m’a recommandé, je ne pouvais pas dire non.

« Je m’appelle William. »

Je ne suis pas sur qu’elle veuille vraiment savoir qui je suis, mais l’usage est de se présenter. Je serais un goujat si je ne le faisais pas. Je me détends un peu quand je vois Themis arriver. Elle est d’une tel élégance que mes yeux se perdent à l’observer.

« Bonsoir Themis, tu es superbe et disons que … Je suis là parce qu’on me l’a demandé, et qu’on m’a demandé de faire les photos … mais ce n’est pas vraiment pour le travail … c’est plus pour me rendre utile. »


Je ne suis pas forcément très à l’aise et ça se sent. Ca se sent parce que je ne sais pas où regarder, ma femme aurait su me mettre à l’aise, mais elle m’a trompée … alors je suis seul pour la nouvel année, oh joie …

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Lun 6 Jan - 14:06
Il y a beaucoup trop de monde pour moi. J’ai toujours détesté ça, la foule, qu’on m’observe, qu’on chuchote et qu’on me lance des regards noirs, des regards en biais. Je déteste ça. Je reste droit et je fais comme si ça ne m’atteignait pas mais ça m’angoisse et ce type qui accompagne Sam je ne le connais pas. Il se présente à nous et je le regarde de haut en bas @CALEB MERSON quand il demande qu’elle nous présente. Je la coupe sentant que c’est le moment pour moi de les laisser tous les deux :

« Ne te fais pas cette peine de me présenter, de toute évidence il ne fait pas partie du lot alors bon courage à lui, peut-être qu'il aura une chance de revenir, mais ça reste à voir. Bonne soirée vous deux. »

Je lui fais un grand sourire, j’aime tellement foutre un peu la merdre. Il va vite déchanter ce type, il ne connait pas encore notre communauté de riche. Il ne sera pas déçu. C’est un peu comme Hazel que je vois arriver avec Aidan évidement et j’ai un petit sourire. Je les laisse tranquille pour le moment, je les emmerderais plus tard. J’aperçois mon ami de longue date Eoghan et j’ai un large sourire, je crois que j’ai trouvé ma proie. Il est en compagnie de Siobanh évidement, mais je compte bien m’incruster, je prends une coupe de champagne au passage que je m’enfile sans m’arrêter pour me calmer les nerfs, parce que mes angoisses sont toujours présentes et que je n’a pour le moment pas d’autres moyens de les calmer.

J’avançais vers Eoghan mais une demoiselle viens vers moi. La langue de vipère du mariage @JULES AINSWORTH. Je lui fais un sourire quand elle se présente. Elle me connait, ça ne m’étonne pas, je suis un pianiste célèbre et je suis souvent aux soirées.

«Oui c’est moi Thomas Morgenstein. Un peu des deux, j’étais au mariage, je t’ai entendu descendre l’autre Blackson avec tellement d’ardeur, généralement c’est moi qui l’emmerde, mais tu as été plutôt brillante ce jour là. Tu réserves quelque chose pour ce soir ? »

Je souris, je crois que j’ai besoin d’un autre vers de champagne.

@ Invité

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Dim 12 Jan - 22:16
En venant d’une famille aisée, connu dans le milieu médiatique et dans le cercle fermé des plus riches, le monde des galas de charité, des dîners prestigieux et des fêtes grandioses n’étaient pas une découverte. Plus rien ne l’étonnait, plus rien ne le choquait non plus. Être née dans ce milieu, avoir des amis de ce milieu, avoir un époux de ce milieu faisait qu’on s’habituait à cette abondance de luxe et souvent de mauvais goût. N’étant pas un personnage médiatique important, il était largement moins connu que ses frères et sœurs. Eux organisaient régulièrement des fêtes somptueuses, des galas de charité et des évènements clinquants pour que l’on parle d’eux.

Samir se faisait de plus en plus rare à ce genre de manifestations où il évoluait pourtant comme un poisson dans l’eau. Restant un Mc’Grath il était à l’aise dans les conversations, savait parler aux gens et nouer des relations. Toutefois l’âge aidant, ses principales activités publiques dans ce milieu étaient généralement des galas de charité ou des dîners d’affaires. Il n’allait plus vraiment dans les soirées organisées la plupart du temps par des personnes ayant l’âge de sa fille. Cependant il était de sortie ce soir justement à l’une de ces fêtes.

En effet, ayant un mari absent, une fille indisponible et une forte envie de sortir, il avait décidé d’aller se sociabiliser au milieu de l’élite du pays. Ne s’attendant pas à trouver des gens de son âge, il avait essayé de s’habiller de façon chic sans trop ressembler aux pères de ces jeunes gens.

Après ayant un esprit jeune, une façon de penser assez jeune, il ne faisait pas vieux. S’incruster dans un groupe de trentenaire ne lui faisait pas peur, puis étant un véritable caméléon, il savait qu’il n’aurait aucun mal à trouver quelqu’un pour discuter. Peut-être que la conversation allait être plus limité s’il tombait sur une gamine ou un gamin de dix-huit ans, mais il ne se fermait aucune porte. L’invitation à cette soirée lui avait été transmise par l’une des personnes organisatrices.

D’ailleurs il avait vite appris que certains membres de sa famille allaient être présents à cette soirée. Donc il n’allait pas être seul, malgré qu’il ne comptait pas rester avec eux. Ce genre de soirée était utile pour se faire des relations et Samir restait un Mc’Grath. Papillonner dans la lumière, dans ce cercle mondain était presque une seconde nature pour lui.

Arrivant à la soirée avec l’une de ses sœurs, il rentra facilement avant de regarder autour de lui. Ne reconnaissant personne d’intéressant sur le moment, il s’avança dans la pièce cherchant une tête connue.


//Vu qu'on m'a dit que Samir pouvait s’incruster le voici ! Si quelqu'un veut bien venir parler à Sam. cutie

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Lun 13 Jan - 4:16


L’an dernier, elle était le plus un d’Alyson. Cette année, elle est payée pour y être. Tant mieux, elle aura moins l’impression de ne pas être à sa place. Être dans l’ombre d’Alyson, c’était moins intimidant que de devoir faire bonne figure avec tous ces gens qu’elle ne côtoyait en général qu’avec Alyson. C’était la première fois, en fait, depuis la mort d’Alyson, en juin, qu’elle se pointait à une réception dans l’univers d’Alyson. Et franchement, elle en avait presque des nausées. Ça n’a jamais été très aisé de se retrouver dans ce milieu. Mais ce soir, elle était payée pour le faire et elle s’était entendue avec Sophia Swindell et elles s’étaient entendu avec elle pour du jazz en soirée et elle avait aussi amené Simon et Olli Ses accompagnateurs pour le début de soirée. Elle savait que Thomas viendrait sans doute pour une prestation, mais elle ne savait pas du tout ce qu’il comptait jouer. Elle se savait capable de l’accompagner au violon et elle savait Simon et Olli assez doué dans tout pour assurer également, même si c’était pas du tout son registre. Mais bon, il avait bien appris, depuis deux ans, un tout autre style de ce qu’il jouait habituellement. Et sincèrement, quand il n’était pas trop high, ni trop stone, il assurait.

Ils sont arrivés juste avant l’arrivée des premiers invités et ils se sont installés. Ils avaient mis pas mal de temps parce que Simon avait insisté pour valider le son lui-même. Elle l’avait laissé faire, parce que c’était inutile de le contrarier. Il l’aurait fait de toute manière. Et puis ils avaient plusieurs instruments. Le piano était fourni, le genre noir sur lequel on pouvait presque se coucher et on l’avait assuré qu’il serait parfaitement accordé. Alyson les avait cru sur parole. Elle avait accordé elle-même son violon et se chargeait du piano si elle n’était pas au violon, Olliver son saxophone et Simon s’était assuré du reste, la basse, le clavier et le drum électronique. Ariadne s’était chargée de choisir un répertoire varié de smooth jazz, bossa nova et avec quelques petites fantaisies adaptées à ce registre musical. Surtout de l’instrumental, à vrai dire, mais elle comptait bien faire entendre sa voix. Simon avait insisté, parce qu’il refusait de chanter lui-même, mais elle ne le connaissait pas vraiment. Elle connaissait Olli depuis que sa mère était dans le petit groupe de jazz, c’était le sax de son groupe, alors autant dire depuis toujours.

Ariadne compte bien se calmer dès qu’elle commencera à jouer. Ils avaient commencé juste un peu avant que les invités arrivent, question de se réchauffer un peu. Olli était ravi de se retrouver avec des jeunes pour jouer. Il avait plus de 70 ans, mais il avait encore le souffle d’une baleine, ou d’une tortue. Il aimait bien les tortues. Et puis il n’avait pas tellement l’occasion de jouer dans un milieu aussi fancy. Il avait avoué pendant la chanson de pratique qu’il était fébrile, mais dès qu’il avait joué les premières notes une fois les invités arrivés, il s’était aussitôt calmé. Tout allait pour le mieux. En voyant Olli se détendre, elle s’était détendue aussi. Alors ils enchainent les chansons, prenant leur temps, juste pour le plaisir de jouer. En fait, c’est plus amusant qu’elle ne l’aurait cru. Presque plus que de divertir les gens. Elle prête sa voix un première fois, en chantant discrètement Don’t know why, de Norah Jones, puis quelques chansons instrumentales, juste pour l’ambiance, avant de chanter Just the Way you Are, version bossa nova.

Spoiler:

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Lun 13 Jan - 11:54
« Agnes. Ravie de vous rencontrer, William. »

Répondit-elle en retour, observant le balbutiant serveur-pas-si-serveur-que-ça. Certains ont plus de chances que d’autres, songea Agnes en se lançant dans une harmonie d’ongles en Si majeur sur le verre de sa coupe. L’arrivée d’une jeune femme d’environ son âge la coupa dans son élan alors qu’elle allait lui demander des précisions sur le fameux Monsieur Lance et sur le journal dans lequel il travaillait. Au moins la petite dame – Thémis apparemment – la connaissait, ce qui n’était pas sans la ravir. Enfin… presque.

« Non je ne la tiens pas – les, en fait, j’en ai deux – mais je les possède bien. Je suis ravie de rencontrer une sportive aussi assidue... et avec une aussi bonne descente ! »

Ajouta-t-elle en haussant un sourcil, voyant le champagne disparaitre dans le gosier de la demoiselle. Son regard s’attarda sur la robe de la jeune femme. Hm… Si elle ne devait sa présence ici qu’à une invitation ou une chance prodigieuse, elle passait de petite à sacré veinarde dans l’esprit de la brune vu la robe qu’elle portait. Peut-être une bonne fée qui était aussi passée par là, mais elle en doutait. L’argent faisait parfois mieux le travail qu’une marraine à ailes. En attendant, ne sachant pas trop à qui elle s’adressait – opportunité potentielle d’ajouter une étoile à sa constellation d’investisseur ou simple fille à papa sans intérêt –, Agnes préféra garder pour elle sa réflexion suivante et suivit son regard vers les différents clans qui se formaient dans la pièce au fur et à mesure.

Matt lui avait demandé de venir lui dire bonjour mais il n’avait jamais précisé quand exactement. Il y avait des visages connus, appréciés ou non, mais elle ne se sentait pas encore tout à fait arrivée, pas dans le mood d’aller les voir tout de suite, même s’il le faudrait bien à un moment.

« Je suis du genre indépendantiste, à vrai dire. »

Répliqua-t-elle d’un ton dégagé en haussant les épaules. Elle modula son sourire comme si la suite n’était qu’une confidence avouée par mégarde :

« Je préfère profiter de la compagnie de ceux que l’univers met sur mon chemin. Et vous William ? »

Demanda-t-elle en gratifiant le sondé d’un sourire plein de malice, s’attendant à le voir de nouveau bafouiller… Et opter pour quoi que propose son élégante voisine.

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Mar 14 Jan - 10:26
Les ors et les beautés du lieu, ceux pour lesquels Sophia s'était donnée tant de mal, ne pouvaient cependant pas effacer la crasse cruelle de ces êtres qui, parés de leurs plus beaux atours, n'en étaient pas moins des prédateurs qui se délectaient de laisser leurs langues serpentines s'agiter. @Astrid Solberg, rien d'étonnant à cela, fut la première à ouvrir les hostilités. Et, comme elle s'y attendait, Hazel fut la première à en faire les frais. Elle et celui dont elle ne se rapprocha que plus encore, serra plus fortement encore la main. Elle aussi avait envie de réagir, de balancer dans la tronche de poupée bien trop fardée de la comédienne, ce poing qu'elle sentait la démanger et se serrer dangereusement. Oh oui ! Qu'il eut été doux de l'envoyer fracasser la mâchoire de cette petite peste qui, comme toujours, se pavanait comme une reine qu'elle ne serait jamais que dans son cerveau dérangé. Et la jolie brune ne douta pas même qu'Aidan en eut, lui aussi, une furieuse envie... Mais, non, cela eut été faire sans doutes bien trop de plaisir à celle qui ne méritait pas autant d'attentions ! Aussi est-ce dans un sourire sibyllin et un léger éclat de rire que Hazel décida d'accueillir les remarques si cinglantes de celle qu'elle toisa avec encore plus d'amusement que de mépris. Celle qu'elle détailla, lentement, de la tête au pied avant que de, la tête posée sur l'épaule de son petit-ami, commenter d'une voix où résonnaient les plus moqueurs des échos

« Astrid, Astrid, Astrid... Merci pour cette sublime, et véritablement comique, leçon que celle que tu nous donnes en cet instant ! Vraiment, je suis admirative ! Tu te surpasses ! » puis, ses yeux s'animant de leurs plus méprisants feux « Astrid Solberg, celle qui ne peut exister que par l'entremise de ceux qui ont la mansuétude et la compassion de la sortir ! Mais dis-moi, chérie, si tu venais un jour faire un tour dans le bas du panier ? Cela te permettrait peut-être d'apprendre à exister par toi-même et non comme un immonde et bien vulgaire petit parasite ? Qui sait, à défaut de la politesse, peut-être pourrais-tu apprendre à quel point il est doux d'exister par soi-même et non de n'être, comme toi, qu'une poupée idiote et méchante, qui n'existe que parce que d'autres ont la pitié de la laisser marcher dans leur ombre ? » puis, se tournant pour mieux prendre entre ses mains graciles le visage de celui à qui elle offrit le plus indécent des baisers et avec qui elle rit de bon cœur une fois leurs lèvres éloignées mais leurs corps toujours si proches, elle avait ajouté, entraînant déjà Aidan à sa suite « Oh ! Et tant que j'y suis... Ta robe est sublime ! Dommage que tu en débordes autant ! Un tour à la salle de sport peut-être ? »

Puis, sous les regards et rires plus qu'amusés de Siobhan et sans doutes de son cavalier, la jeune femme s'était approchée d'eux. Adressant un clin d'oeil complice à la blonde policière elle leur avait murmuré sur un ton amical

«Quand vous aurez envie de respirer, pourquoi ne pas nous rejoindre Aidan et moi ? Après tout la salle est grande : nous trouverons bien un endroit où nous réfugier et, réellement, nous amuser ? »un regard au grand brun aux côtés de la femme et un léger rire accompagné d'un sourire « Ravie de vous rencontrer Ross ! Et au plaisir de faire plus ample connaissance un peu plus tard et loin du morpion qui se prend pour une star ? »

Un coup d'oeil vers son compagnon qu'elle crut voir échanger deux mots avec sa cousine et Eoghan et voilà Hazel qui affichait son plus affable sourire alors qu'elle voyait apparaître une silhouette familière. @Samir Mc'Gregor-Mills ? Cela faisait un moment que leurs routes ne s'étaient pas croisées mais, oui, la jeune demoiselle était heureuse de le revoir ! Venant au vétérinaire, celui qui l'avait à plus d'une reprise employée quand elle se trouvait sans la moindre opportunité de travail, elle s'était doucement glissée devant lui et, sans la moindre gêne, lui avait sauté au cou et laissé claquer deux bises retentissantes sur ses joues.

« Sam ! Quel plaisir de te voir parmi nous ce soir ! J'avoue que, voir un visage réellement amical, me fait un bien fou ! » cherchant un instant des yeux mais ne semblant pas trouver ce qu'elle cherchait, elle demanda « Chacha n'est pas avec toi ? Dommage... J'avoue que j'aurais bien aimé la voir... Ma cousine et moi avons bien du temps à rattraper... » une ombre qui passait à son visage à l'évocation de cette famille qui semblait lui tomber du ciel et puis de nouveau son sourire alors qu'elle sentait les bras d'Aidan venir enlacer si tendrement sa taille. Les mains de la princesse d'un soir qui venaient doucement reposer sur celles de son amour. Celui qu'elle présentait en ces termes « Samir permets que je te présente Aidan. Je pourrais le qualifier de bien des mots mais je me contenterais de ceux-ci : mon bonheur. »

Laissant les deux hommes faire connaissance elle en avait profité pour jeter un coup d'oeil à la masse des convives. Réprimant de justesse une envie furieuse d'aller saluer Jules, après tout elles étaient sûrement encore en compte toutes les deux, mais refusant d'imposer pareil spectacle à ses amis et surtout ne pas faire honte à son compagnon, elle s'était contentée de prendre la flûte de champagne qui lui était tendue et d'y apposer ses lèvres. Une légère gorgée à sa gorge et puis ses yeux qui se mirent à étinceler alors qu'elle demandait à ceux près d'elle

« Et si nous allions picorer quelque chose pendant que nous continuons de bavarder ? Il paraît que Ariadne devrait jouer ce soir ? Ce serait bien j'aime beaucoup et la femme et l'artiste ! » se tournant vers Aidan et riant doucement « Tu te souviens sûrement d'elle c'est la pauvre femme que j'ai traînée à ma suite quand tu as, encore, eu la si bonne idée de me traîner sur la scène de l'Outpost ? » puis, revenant à Samir « Alors dis-moi : la clinique fonctionne toujours aussi bien ? Je tenais encore à te remercier de m'avoir aussi bien offert ma chance, aidée, quand personne ne voulait le faire. Et je suis au plaisir de t'annoncer que, normalement, c'en est fini de la rue pour moi. En trouvant une maison c'est surtout un foyer que j'ai trouvé ! »

Le choix des mots avait son importance en ce cas précis, non ? Elle allait ajouter quelque chose quand elle vit quelqu'un s'approcher de leur petit trio.


Résumé:

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Mar 14 Jan - 22:08
Donner le change, faire croire aux autres ce qu’il n’était pas était une seconde nature pour lui. C’était un monde de faux semblants, un monde où chacun était prêt à bouffer l’autre pour être plus connue et toujours plus riche. Les personnes ayant peu ou pas de fortune n’avait guère leurs places dans ce genre de soirée, peut-être en tant que serveur et encore.

Ces gens évoluaient dans un cercle assez fermer, sans se connaitre parfaitement, ils se connaissaient tous de vues. Après les affinités se faisaient en fonction de leurs caractères, de leurs intérêts communs et des éventuels amis en commun. Se tenant loin des conflits, Sam n’était guère impacté par les actes puérils des plus jeunes qui étaient adeptes des coups bas pour briller plus que son voisin.

Ce qui n’était absolument pas sa façon de penser, sa naïveté le poussait à voir le meilleur en chacun et il se faisait régulièrement avoir d’ailleurs. Sa fille était certainement plus intelligente que lui après elle ne lui avait pas parlée de soucis qu’elle pouvait rencontrer dans ce genre de milieu. Un monde cruel et pervers sous une couche de feuille d’or faisant briller les yeux de ceux n’y ayant pas accès.


Perdu dans ses pensées, le jeune homme sursauta en sentant quelqu’un lui faire la bise. Heureusement il reconnut vite la personne à l’origine de cet acte et un sourire sincère prit place sur son visage. Bonjour toi ! Je suis heureux de te voir, mais déçu de savoir que certains ne sont pas corrects avec toi. Niant de la tête lorsqu’elle lui demanda si Charlotte était présente. Non, mais il y a ma famille si jamais. Il lui fit un clin d’œil, elle connaissait certainement la grosse majorité de sa famille et leurs amours pour les flashs et les couvertures médiatiques.

Apercevant un jeune homme venir vers son interlocutrice, il le regarda curieusement avant d’avoir rapidement une explication. Oh ravi de vous rencontrer. J’ai déjà entendu parler de vous, je m’appelle Samir, mais on m’appelle souvent Sam ou Sami.

Vous profitez bien de votre soirée ? Je n’ai pas eu le temps de faire le tour, mais il y a quelques personnes que je connais.
Le jeune homme en face de lui était un inconnu pour lui, par le biais de sa fille, il avait déjà entendu son prénom, mais sans plus. Donc autant dire qu’il était curieux, puis il voulait savoir s’il était en capacité de prendre soin de la cousine de sa fille.

@HAZEL DIFEABLE / @Aidan Blackson et ceux qui le souhaitent. puppy

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