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plan à trois / Themis et Simon

@ Invité

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Lun 27 Jan - 19:02
Exaspéré, le poing serré d’un côté et une lettre dans l’autre, je rentre chez moi, contrarié parce que je lui. Je fais à peine attention aux personnes qui sortent de l’ascenseur, trop occupé à lire ces idioties. Ils veulent que je suive une thérapie dans un centre spécialisé, une thérapie régulière, c’est hors de question. Je déteste les psychologues et même si je suis allé chercher leur traitement, je ne vais pas vraiment le prendre. Qu’ils aillent se faire foutre, c’est eux qui sont dingue, pas moi. Evidement je sais que j’ai mes torts et mes fichues crises sont de plus en plus fortes et nombreuses. Je crois que Themis commence à se poser des questions, mais je ne tiens pas à lui en parler.

J’ouvre la porte de notre suite et le long couloir me laisse le temps de poser brusquement mes clés sur le comptoir, je sors la boîte de médocs, ils auraient pu choisir une autre couleur, je vais devoir la planquer. Je soupire, j’imagine que Gus est rentré de l’école, que ma mère à été le chercher, ou Themis, puisqu’elle habite ici désormais. Ils veulent qu’on fasse les choses dans l’ordre, ce que ça peut être idiot ça aussi. Je lève la tête quand je me rends compte que je ne suis pas seul et je fronce les sourcils. Je range immédiatement la boite dans ma poche et la lettre et je repère le nouveau technicien du rocky horror pictures show, avec Themis.

« Qu’est-ce qu’il fou là ? »


Je m’adresse directement à elle, on n’a jamais vraiment discuté avec Simon, je crois qu’il s’appelle comme ça, je crois … je n’en suis même pas sur et j’ai comme l’impression qu’il est partout ou je vais en ce moment.

« Tu ramènes tes nouveaux amants à la maison, si tu t’attends à ce qu’on dîne tous les trois ce n’est pas la peine, je viens de perdre l’appétit. Gus est dans sa chambre ? »

Je n’ai pas envie de savoir ce que ces deux là font, je m’en fou royalement, on est libre, on se l’est dit dès le départ, mais je n’aime pas savoir qu’elle amène ses amants ici, bien que je le fasse … c’est différent parce que c’est chez moi et je sais que je suis injuste, mais je suis épuisé et en colère et elle commence a voir l’habitude. Je n’ai même pas une once de regard pour le type qui est là et qui doit me prendre pour un sale con, mais ce n’est pas plus mal, de toute manière il a assisté aux réunions, il doit commencé à savoir comment je suis.

@ Invité

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Sam 1 Fév - 7:07



Elle l’avait reconnu tout de suite. Enfin, pas tout à fait. Elle l’avait appelé Patrick. C’était presque ça. Simon, qu’il avait répliqué. Elle avait semblé hésiter, puis elle avait compris. Ils se sont revu à quelques reprises, en cachette. Il a rencontré sa mère. Il découvre sa mère. Il apprend à connaître sa mère. Il n’en avait jamais eu. C’est merveilleux. Elle est adorable. Il n’a jamais eu de frère, non plus. Ni de soeurs d’ailleurs. Mais pour les frères, c’était une possibilité qu’il découvrait également. Mais sa mère… cette évocation était terriblement salvatrice et rassurante… donc, sa mère, avait des doutes au sujet de Thomas… elle estimait que ça devrait se faire en douceur… Simon ne croit pas qu’il y ai une bonne manière de l’annoncer… mais elle désirait attendre… alors il ferait comme elle le veut. Ce soir, ils allaient dîner tous les trois. Oui, parce que son père est en ville. Un passage éclair… une seule soirée.

Elle lui a dit de faire comme chez lui. Alors c’est ce qu’il fait. Il attend qu’elle se change. Elle l’a prévenu que ce serait long, en rougissant quand même un peu. Il a trouvé ça tellement adorable. Alors il attend et c’est effectivement très long. Et puis, elle lui a dit de faire ce qu’il veut, alors c’est en toute innocence qu’il s’assoit sur le tabouret du piano et qu’ils laisse ses doigts pianoter. Le son est une petite merveille. Pur et profond. Ce piano doit valoir une fortune, il le sait au son. Il a rarement eu l’occasion de toucher à un piano de cette qualité. Il profite de la situation, il doit bien l’avouer, jusqu’à ce qu’une voix féminine lui conseille de ne pas toucher au piano de Thomas. Il retire ses mains des touches comme si on lui avait dit de lever ses mains très lentement. Il pivote sur le banc, les mains toujours levées et affiche un grand sourire.

- On m’a dit d’attendre ici et de faire comme chez moi, se défend-il. Oh Themis, t’es splendide, dans un autre décor que celui du show. Et son visage s’éclaire d’une autre lueur. Hey, Angus !

Un bref échange avec le petit frère Angus et ce dernier se précipite vers sa chambre pour récupérer sa dernière acquisition à lui montrer. Ouaip, ces deux là se sont vu à quelques reprises. Non, Angus ne sait rien, lui non plus. Tout ce qu’il sait, c’est que Simon est un ami de maman. Pour l’instant. Et avant même qu’il ait pu échanger d’autres mots avec Themis, c’est Thomas qui entre en scène. C’est fou à quel point certaines situations peuvent provoquer à la fois terreur et bonheur. Il aimerait tellement lui dire tout de suite. Mais il n’a pas l’air de bonne humeur. Ce serait pas le bon moment. Il y a des témoins… et leur mère… oui, leur mère, a dit que ce serait difficile pour Thomas… et parce qu’il a promis de ne rien dire tant qu’elle ne serait pas prête, il se retient. Il ne saurait pas comment le dire de toute manière.

- Onh, c’est dommage, moi qui rêvait d’un dîner à trois, partager un peu de votre bonheur pré-marital. Voir ce que ça fait d’être la 3e roue du vélo. Je peux aussi jouer le chaperon si vous préférez, dit-il en souriant bêtement et en leur adressant une oeillade sans équivoque. Tout le monde sait à quel point je suis versatile.

C'est parfois difficile de savoir ce qu'il veut vraiment dire.



@ Invité

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Mar 4 Fév - 11:57


« Moi aussi je t'aime Gus ! »

Avais-tu répondu dans un sourire sincère et en serrant contre toi celui que tu étais venue chercher à l'école. Le frère de celui vers qui, un instant, tes pensées volèrent. Avant que de tes lèvres ne s'échappent le plus las des soupirs. Et, alors que tu reprenais la route de ce somptueux lieu où tu vivais désormais et bien malgré toi, tu n'en finissais plus de soupirer devant l'absurdité plus qu'étrange de la situation. Te voilà au volant de ton Aston Martin, en train de faire la conversation au frère de ton meilleur ami... Non, désormais et jusqu'à ce que vous soyez parvenus à trouver une échappatoire, de ton fiancé... Déjà, dans le Gotha, tout le monde ne parle plus que de vos noces annoncées. Jusqu'à ta propre mère qui a déjà braillé dans toute la presse que tu porterais l'une de ses créations exclusives pour ton mariage... Génial... Sauf que, toi, ce mariage tu n'en veux pas ! Et que Thomas non plus ! Tu entends bien lui en toucher deux mots d'ailleurs et, à peine es-tu rentrée, que Gus à tes côtés tu te diriges vers cette salle d'où montent des notes que tu ne reconnais pas. Ca, ce n'est pas Thomas ! Tu le sais ! Tu reconnaîtrais le doigté de ton ami entre tous. Mais, qui que ce soit, il est doué, ça non plus tu ne peux le nier.

« Si je puis me permettre de te donner un conseil, bien plus avisé qu'amical sois en assuré, ne touche pas au piano de Thomas. » tu aurais voulu pouvoir le fustiger, le flageller de tes mots mais ceux qui s'écoulent à présent de ses lèvres pleines te musellent et font monter à tes joues un rose bien trop délicat « Niveau flatterie, je reconnais que tu sais y faire Simon. Mais... » alors que tu te souviens de ses mots, tu poses tes mains sur les hanches et observes d'un œil rond Angus presque courir vers le technicien « Qui t'a dit d'attendre ? Et pourquoi ? Et... comment connais-tu Gus ?! »

Autant de questions qui se devront d'attendre car, déjà et hélas, ton fiancé rejoint à son tour la scène de votre farce aux relents dramatiques encore ensommeillés. Il n'a pas même encore ouvert la bouche que tu le sais : il va mal. Il est nerveux, en colère... Il s'emporte déjà et, naturellement, c'est sur toi que se déverse d'abord son ire. En des reproches pour le moins illégitimes ! Toi, ramener des amants ici ? Mais pour qui te prend-il ?! Et, sans même plus te soucier de celui qui, si tu y avais songé tu t'en serais sûrement douté, ne doit pas perdre une miette du spectacle tu t'emportes à ton tour

« Quoiqu'il t'arrive je te prierai de ne pas me le faire payer ! Quoiqu'il se passe je n'y suis pour rien ! » tes yeux qui se dardent d'autant de foudres que de larmes encore retenues tandis que tu sens tes lèvres trembler alors que tu lances, blessée « Dîner ensemble ? Merci de ne pas te souvenir que, ce soir et en l'occurrence c'est bien à trois, mais avec ton frère, que nous étions supposés dîner ! Que tu n'en ais rien à foutre de ta meilleure amie, je commencerais presque à en avoir l'habitude ! Mais pour ton frère, là, je suis surprise ! Et déçue ! Ton égoïsme te rend abject ! »

Tes doigts qui vont nerveusement chercher cette cigarette que tu allumes avant que de la porter à tes lèvres et ton regard qui vient darder celui qui, décidément, semble se réjouir de tout ce drama dont il est pourtant à l'origine

« Et toi ? Tu attends quoi pour lui dire la vérité ? Que nous ne sommes pas amants ! » puis, ton doigt allant de l'un à l'autre « En plus, si ça tombe, c'est vous deux qui vous foutez bien de ma tête ! Et pourquoi ne serait-ce pas vous les amants dans cette histoire ? » puis, sentant la première larme rouler à ta joue tu fulmines et te dirige vers cette porte que tu entends franchir « J'en ai marre ! De ces mensonges, de ces bêtises... et des hommes ! Alors amusez-vous bien, messieurs, l'idiote de service se retire ! »

Non, tu ne seras pas la chandelle entre ces deux là ! Et, non, tu n'es pas d'assez bonne humeur pour supporter la moindre dispute !


@Thomas Morgenstein  @Simon Chatwood

@ Invité

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Mar 4 Fév - 20:09
Je hausse un sourcil et je le regarde d’un air mauvais quand il me dit qu’on lui a dit d’attendre là et qu’il complimente Themis. Je lève les yeux au ciel. Je suis déjà assez énervé comme ça et même si j’ai l’habitude que mes amants viennent ici, je ne suis pas encore habitué à sa présence, en général mes amants à moi son des employés de l’hôtel, le penthouse dans lequel on vit nous permet d’avoir des employés à notre disposition sept jours sur sept et je ne me prive pas de demander leur aide quand j’en ai besoin évidement je le fais quand je suis seul, quand Gus et ma mère ne sont pas là, même si il est déjà arrivé que ma mère me surprenne et moi qui ne suit pas pudique pour un sous cette fois là c’était très gênant. Je ne suis pourtant pas habitué à ce que quelqu’un d’autre soit là et la cohabitation avec Themis n’est pas des plus simples, même si c’est ma meilleure amie et que j’ai beaucoup d’affection pour elle. Je n’avais pas envisagé tout ce que ça impliquerait, notamment qu’elle puisse m’entendre toutes les nuits ou presque pendant mes crises. Elle n’est encore jamais venue me voir, mais je sais qu’elle entend, je le vois à sa façon de me regarder. Je le vois sur mon piano et je me contiens de ne pas le déloger tout de suite de là. J’ai deux pianos, un ici en bas dans le grand salon et un à l’étage, dans la salle de musique. Je n’aime pas qu’on y touche, mais il a l’air de le comprendre je n’ai pas besoin de lui faire un dessin et je fronce les sourcils et je croise les bras quand je vois mon frère descendre et saluer ce type. Comment est-ce qu’ils se connaissent ?

« D’où vous vous connaissez ? Qui t’a demandé t’attendre ? »

Je me pose des tas de questions, si ce n’est pas un des amants de Themis alors qui c’est ? Sa réflexion sur le fait que ça pourrait être mon amant me faire sourire. Je lève les yeux au ciel et lâche :

« Il ne se passe rien du tout. Je suis de mauvaise humeur si j’en ai envie et j’ai toujours été égoïste, tu le savais déjà avant de venir ici et avant qu’on ne soit fiancé. Ce n’est pas une nouveauté. Tout le monde le sait, tout le monde le dit. Je ne l’ai jamais caché. Ne fait pas comme si tu ne le savais pas et il ne risque pas. Je prends des plus jeunes en général et ce n’est pas mon style de mec. Je n’aime pas beaucoup les fouineurs. Quant à Gus il sait se passer de moi, tu ne connais pas encore les règles de la maison. Il mange souvent avec ma mère. Je dîne seul en général ou je ne dîne pas du tout. »

Mon ton est sec et je n’ai pas envie que la conversation se poursuive et visiblement elle non plus. On n’est pas tant sur la même longueur d’ondes qu’on le pensait. C’était peut-être une mauvaise idée, c’était trop tôt. Mon petit frère est là à nous regarder tous les trois et je vois bien que ça le perturbe. Je m’en veux un peu parce que je ne veux pas qu’il assiste à ça.

« Gus s’il te plaît, tu veux bien monter ? Je vais venir te rejoindre dès que tout ça est réglé. Si tu veux on regardera un film tous les deux. »

J’ai posé ma main sur son épaule comme j’ai l’habitude de le faire pour le rassurer. Il a acquiescé et il est monté. Mon ton était beaucoup plus doux qu’il y a quelques secondes, mais pour gus je ferais n’importe quoi. Il nous quitte donc et je me retrouve avec eux deux.

« Bon alors, on va rester là à se taper dessus ? D’abord comment vous vous connaissez tous les deux et est-ce que quelqu’un va se décider à me dire qui tu es ? »

Je lui demande à lui, même si je demande aussi un peu à Themis parce qu’elle semble le connaitre plus que moi.

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Sam 8 Fév - 22:34



De toute évidence, tout le monde arrive en même temps dans cette grande résidence. Pas le temps de répondre à la première, l’autre arrive. Et ça ne pourrait pas lui faire plus plaisir que de devoir éviter de répondre. Toutefois, si on lui pose la même question, on attend pas la réponse. Ou du moins on ne lui laisse pas assez de temps pour approfondir la réponse. Peut-être qu’ils s’en fichent après tous. Ça lui importe peu, à Tony, de devoir éviter de dire la pure vérité et ça l’arrange de ne pas devoir trop mentir.

- Oh, Gus et moi on a plein de points en commun, dit-il, évasif.

Dont une bonne partie des gênes et accessoirement, Thomas et Simon en ont encore plus. Évidemment, ça ne répond pas à la question, mais ça ne semble pas les préoccuper plus que de savoir de qui Tony est l’amant. Bien sûr, cette idée fait sourire Simon qui ne se gêne pas pour le démontrer. Mais quand même, le ton et l’émotions monte un peu trop rapidement pour lui. Même lui, réputé pour être sanguin, ne grimpe pas aussi rapidement. D’autant plus que la situation ne s’y prête pas, du moins pas entre les deux fiancés. Accessoirement, il n’a pas non plus trop provoqué pour se retrouver la cible. Il ouvre la bouche pour répondre qu’il n’est pas l’amant de Themis, mais elle en remet une couche et il n’ose l’interrompre.

Des plus jeune ? Alors il le trouve trop vieux ? Onh, Thomas, c’est se priver de l’expérience, cette manière de penser. Accessoirement, il sait très bien que cette situation aurait dû être privée et que Gus et lui n’auraient pas dû assister à ça. Ouais, sans doute que Gus peut se passer de Thomas, mais est-ce que Gus veut se passer de Thomas ? Il passerait volontiers tout son temps libres avec ses frères s’il le pouvait. Malheureusement, Thomas congédie Gus et il se retrouve seul avec les fiancés. Et il semble que de près ou de loin, Thomas n’a aucune idée de qui il peut bien être. Il pourrait être vexé. Il devrait l’être, mais il ne l’est pas, parce que de toute évidence, Thomas est aussi égocentrique qu’il l’affirme. Alors mieux vaut ne pas se soucier des insolences à son égard.

- Moi, je tape sur personne, affirme-t-il en levant les mains, passif. Enfin, il ne tape plus sur personne. Pas actuellement en tout cas. Je connais Themis du même endroit d’où tu devrais me connaître, dit-il en regardant Themis. Il a un haussement d’épaule fataliste. Il n’est pas très observateur, note-t-il en s’adressant à Themis, parce que bon, à quoi ça sert d’avoir un petit frère si on ne peut pas l’enquiquiner. Il remarque quand t’as une nouvelle coiffure ? Oh, c’est peut-être parce que je suis que le sound tech et non un artiste comme vous deux, dit-il en souriant. Il jette un coup d’oeil vers où a disparu Gus. De toute évidence, un de vous deux devra dîner avec Gus ce soir, parce que ta mère sera… indisponible ce soir. C’est probablement pour cette raison que vous deviez dîner tous les trois, selon Themis. Oui, parce qu’elle l’avait dit, que c’était prévu, quelques minutes plus tôt. Enfin, si vous êtes vraiment trop occupé, c’est bon, il viendra avec nous.

Ça lui fera de la compagnie au lieu de tenir la chandelle entre son père et la mère de Thomas.




@Thomas Morgenstein  @"Themis Devereaux"

@ Invité

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Sam 14 Mar - 14:43
Gus et lui ont pleins de points en commun, je hausse un sourcil, mais bien sûr, d’où est-ce qu’ils se connaissent déjà ? Comment ça se fait qu’il soit là ici et que je ne sois même pas au courant. Je l’ai vu aux répétitions. Je sais qu’il est dans la troupe, mais j’ignore son rôle. Je me méfie de lui. Je n’aime pas tellement qu’il tourne autour de ma famille. Je lève un sourcil quand il dit que je ne suis pas très observateur et je lui lance :

« Je t’avais remarqué, je me demande juste ce que tu fiches ici. On ne se connaît pas, on n’est pas amis non plus. »

Je croise les bras et je le regarde, je n’aime pas qu’il se permette de toucher à mon piano, c’est sacré, c’est toute ma vie même. Je sens l’agacement monté en moi. Il est technicien donc. Ça ne m’étonne donc pas que je n’ai pas fait attention à lui. Je devrais pourtant, ça me rendrait plus aimable de connaitre les techniciens, de connaître le monde dans lequel je travail, mais je n’y prête généralement pas attention.

« Gus à l’habitude de dîner seul, sa gouvernante est toujours là pour lui quand je ne suis pas disponible et qu’est-ce que tu en sais que ma mère n’est pas là ? Comment tu la connais ? »

Je ne fais pas attention à Themis qui s’en va, j’ai l’habitude. Je reste assez froid à l’égard de Simon, j’ai du mal à comprendre ce qu’il se passe ici et pourquoi il est là. Qu’est-ce qu’il cherche à faire, pourquoi est-ce qu’il semble connaître Gus, depuis quand et comment connaît-il ma mère ? J’ai bien trop de questions en tête. Je n’aime pas du tout ce genre de situation, ne pas maîtriser les choses et je ne maîtrise rien du tout en ce moment.

@ Invité

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Dim 15 Mar - 17:09


Une tête à claques. Ouais, c’est ce qu,il est. Il a beaucoup de mal à s’empêcher de déconner tout le temps. Généralement, de manière futile et divertissante, mais parfois aussi, c’est nettement plus débile. Heureusement, c’est une situation légère et divertissante. Alors il ne va pas s’en priver. Il affiche soudainement un air attendri. Ok, il y a un peu de sarcasme en dessous, mais ça reste marrant. Il pose la main sur son coeur et hoche la tête.

- Aaaaw, tu m’as remarqué, je suis touché. Il sourit, tout de même. T’as raison, on ne se connaît pas et on est pas amis, dit-il, et son sourire s’accentue. Encore.

Parce que pour Simon, ils le deviendront. Même plus que ça. C’est évident pour la rockstar. Et ce sera merveilleux, croit sincèrement l’homme. Non, mais il bavarde avec son petit frère. N’est-ce pas merveilleux ? Bon, ok, ils sont pas d’accord, mais c’est tout à fait normal entre frères de ne pas être d’accord, non ? Tout ça est totalement merveilleux. C’est un peu un rêve qui devient réalité. C’est dommage qu’il ne soit pas là pour rester. Il aurait adoré passer la soirée avec Thomas et Gus. M’enfin, avec Gus, ce serait nettement plus facile. Le sourire de Tony s’efface toutefois lorsque Thomas parle de la gouvernante.

- La gouvernante, c’est pas son grand frère, dit-il, avec une certaine touche de dédain.

Il imagine très bien la déception que ça doit être pour Gus quand il est prévu de dîner avec son frère et que finalement non, il dîne avec la gouvernante, même si en temps normal, Gus adore sa gouvernante. Enfin, il n’a jamais eu de gouvernante, mais il peut faire un rapprochement lorsqu'il habitait avec ses grands-parents à Québec et que son père lui annonçait qu’il ne pourrait pas venir. Qu’est-ce qu’il en sait que Madame Morgenstein n’est pas là ?

- Euh… enfin, non, je sais qu’elle est là, en ce moment, mais je sais aussi qu’elle ne sera pas là ce soir. Elle sort dîner. Avec moi, ajoute-t-il, une pointe de fierté dans la voix.

Ok, non, ce n’est pas du tout ce que Thomas croit, mais il ne prend pas la peine de se reprendre tout de suite. Nan, c’est beaucoup trop marrant de voir son regard s'agrandir d’horreur. Il se fait violence pour garder un air presque sérieux et ne pas éclater de rire.


@Thomas Morgenstein

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Mer 25 Mar - 16:37
Je hausse les sourcils et continue de croiser les bras. Sérieusement c’est qui ce type ? Il se prend pour qui ? Je n’aime pas son air, je n’aime pas son attitude et je n’aime pas qu’il soit là, qu’il ait pu entrer aussi facilement. Je devrais remettre le point là-dessus avec mes employés. Leur dire que personne n’a le droit d’entrer dans ma maison ne suffit, même si maison n’est pas le terme. Je vis dans une suite d’hôtel, une suite d’hôtel à mon nom évidement, mais ce n’est pas pareil qu’une maison et peut-être qu’un jour j’achèterais une vraie maison, mais ce n’est pas le souci. Le souci c’est de savoir qui il est et comment il connaît ma mère.

« Ecoute! ta morale tu te la garde. J’ai une entreprise à faire tourner, des concerts à donner et de la musique à produire alors quand tu auras tout ça à faire, peut être que tu pourras me juger. »

Le ton est donné, je ne peux pas être partout à la fois. J’ai beau ne pas faire de concert tous les jours et encore moins depuis un moment, je ne fais pas rien, bien que l’entreprise de mon père ne me plaît pas beaucoup et que je n’y vais pas si souvent que ça. Je veux juste qu’il comprenne que je ne peux pas me dédoubler et Gus a toujours été habitué de cette manière. Il ne s’en plaint pas, enfin un peu, souvent même, mais je fais ce qu’il y a de mieux pour lui. Je sais que je ne suis pas le plus saint d’esprit pour lui. Je fais mon possible pour lui, je me donne à fond, mais je n’ai pas envie qu’il lui arrive quoi que se soit.
Je hausse un sourcil quand il me dit qu’il dîne avec ma mère ce soir. Je débloque. Ce n’est pas vraie putain. Pas ça. Pas lui avec elle. Eurk. Je fais une grimace et lance d’un ton glacial en le pointant du toi :

« Toi tu ne t’approches pas de ma mère. Je t’interdis ! »

Pourquoi est-ce qu’elle ne m’a pas parlé de ça ? Pourquoi elle se taperait un jeune, si ce n’est pas parce qu’il est gigolo ?

« Tu es un giogolo c’est ça ? Ça ne peut être que ça … Je ne peux pas croire qu’elle sorte avec toi. »

Non, je ne peux pas et je ne veux pas croire ça.

« Et hôte tes pâtes de mon PIANO ! »

Je ne supporte pas qu’on touche à mon piano. C’est le mien, personne n’a le droit de le toucher. Je ne vois pas de quel droit il se permet d’être là à cette place.

@ Invité

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Lun 30 Mar - 0:33


Quel petit prétentieux. Non, mais, c’est pas une raison, tout ça. Et d’ailleurs, le regard qu’offre Simon à Thomas est explicite. Oh, il sait tout ça, mais il ne voit pas en quoi ça empêche Thomas de dîner avec son petit frère. Lui, il donnerait n’importe quoi pour dîner avec ses petits frères. L’un comme l’autre, les deux en même temps, ce serait génial. Il a presque envie de poser un lapin à la maman pour passer du temps avec les petits frères. C’est trop bien !

- Ouais, à quelques détails près, c’est fait. Merci pour la permission de te juger, mais c’est pas trop mon genre. Je préfère te faire la morale, c’est plus amusant.

L’effet est magnifique. Bon sang, Thomas est un vrai pétard à la mèche très courte. Tony se retient de rire le plus longtemps possible, mais la réaction du pianiste est hilarante. Onh, d’accord, il ne dîne pas avec son petit frère, mais il refuse que sa maman passe du bon temps ? Possessif avec ça. Quoique non, c’est juste parce qu’il ne sait pas du tout qui il est, outre un des techniciens du RHPS. Mais quand même, sa réaction est trop drôle ! Il ne peut pas se retenir d’avantage. Il pouffe de rire, même si ça ressemble vachement à se moquer de lui.

- Tu peux bien me l’interdire, si ta mère veut bien, j’y peut rien, moi.

Mais pourquoi ça l’amuse autant de pousser le bouchon trop loin ? Est-ce l’instinct du grand frère de vouloir faire rager son petit frère ? Et le 2e en particulier parce que jamais il n’oserait pousser Angus à bout. Nan, avec Angus, c’est purement amical, fraternel. Il faut dire que Thomas est plus en mesure de se défendre que Angus et c’est sans doute ce qui est le plus marrant.

- Tu peux pas croire que ta mère puisse sortir avec moi, mais un gigolo, par contre, c’est plus crédible ?

Franchement, sa mère ? La grande dame qu’elle est ? Ouais, en fait, il est fort probable qu'il idéalise la mère de Thomas, mais bon, pas tant que ça puisqu’il sait qu’elle se tape son père et pas qu’une fois… du coup… ça l’amuse. Il s’amuse vraiment, il doit l’avouer. Et brusquement, Thomas lui ordonne de ne pas toucher à son piano. Simon lève les mains pour montrer qu’il n’y touchera plus, mais il reste sagement assis sur le banc. Il observe son petit frère par en dessous, parce que de un, lui, il est assis et pas Thomas. De deux, Thomas est déjà plus grand que lui. Mais il s’en fiche, il est l’aîné, même si Thomas ne le sait pas.

- Et tu sais, on sera trois… quatre si j’invite Angus.

BANG ! Un clou de plus enfoncé dans son propre cercueil. Le pauvre Thomas, il doit rien comprendre de tout ce qu'il raconte. Oui, une mèche très courte. Est-ce qu’il va péter un plomb ? Ou devrait-il tenter de rectifier le tir avant qu’il soit trop tard ?


@Thomas Morgenstein

@ Invité

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Dim 12 Avr - 12:27
Je lève les yeux au ciel, ce qu’il peut être agaçant ce type. Qu’est-ce qu’il me veut ? Pourquoi est-ce qu’il tient tant à être ici ? Je ne le retiens pas mais il est là quand même.

« Tu fais ce que tu veux, mais pas ici. »

Non il n’a pas intérêt de continuer son petit jeu, ça ne m’amuse pas du tout. Je n’ai pas envie qu’il soit là. Je n’ai pas envie de me prendre la tête avec lui. J’ai d’autres soucis à gérer et j’ai d’autres choses à faire que d’être là. Je n’arrive pas à croire qu’il soit là pour ma mère. Ça me dégoutte. Il n’a pas l’air de démentir en plus. A quoi il joue ? A quoi elle joue ? Je lève les mains, je ne veux pas savoir ce qu’ils font, non. Je secoue la tête, c’est un foutu rêve. Je préfère ne pas savoir.

« Oui je préfère largement qu’elle sorte avec un gigolo. C’est de famille … On aime les gigolos. »

Mon père c’était plutôt des prostituées, comme moi, m’enfin moi les deux me vont. Je doute que ma mère soit pour autant ce genre de personnes. Elle est beaucoup plus douce que nous, beaucoup plus responsable et elle n’est pas très bien ce moment. Elle n’aurait pas la force de sortir avec quelqu’un, ça en devient ridicule. Non elle ne peut pas sortir avec lui. Je refuse de le croire. C’est insensé.

« Allez sérieusement, tu fais quoi ici ? »

Je n’ai pas relevé sa suggestion d’inviter Angus. Je ne suis pas d’accord pour ça. Il reste là, tout comme je n’ai pas l’intention de sortir. Je perds patience. Je perds beaucoup patience et c’est justement ce moment que choisi ma mère pour arriver. Elle s’est habillée, en grande tenue, très élégante. Je la regarde sans comprendre avant de lui dire sans lui laisser le temps de s’expliquer :

« Toi et lui vraiment ? »

Elle lève les yeux au ciel et me passe une main sur l’épaule.

« Ne dis pas n’importe quoi mon chéri tu veux ? Bonsoir Simon. Je vois qu’il ne t’a pas épargné. Il a encore beaucoup à apprendre, tu es très élégant. »

J’hallucine ou pas ? Oui j’hallucine. Je reste là comme un idiot mais … mais c’est quoi ce bordel.

« Ok je m’en vais. »

Elle me retient d’un geste de la main m’empêchant d’aller plus loin.

« Tu va t’habiter on dîne tous les trois. La babysitter va arriver. On a des choses à se dire. »

Je ne proteste pas face à un ordre direct, mais je n’en pense pas moins. Je monte, je me change avant de revenir et quand je reviens lui est toujours là et ma mère plaisante avec lui. C’est dingue. Qu’est-ce qu’ils ont en commun ? J’aimerai bien le savoir.

@ Invité

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Lun 13 Avr - 4:43


Pas ici ? Ouais, il aimerait bien, mais c’est le seul endroit où il peut le croiser sans des tas de gens autour. Un endroit où il peut être lui-même. Et découvrir Thomas lui-même n’est… ma foi pas très différent que le Thomas en publique. Insolent et pas très agréable. Mais les choses allaient changer, n’est-ce pas ? Ouais, mais pas s'il continue comme ça, il le sait bien. Mais les grands frères existent pour emmerder leurs petits frères, non ? Simon sait qu'il va exceller à ça. Et il se dit que Thomas lui rendra bien la pareille. Ce serait pas marrant sinon. Enfin... il espère…

- Bah je te l’ai dit, je sors ta mère, dit-il quand celle-ci entre dans la pièce.

Et il en a ls souffle coupé. Parce que même s’il lui avait parlé plusieurs fois, même s'il a passé du temps avec elle, tout ça était encore plutôt secret et c’était encore tout nouveau pour lui et encore super émotif. Et puis, reste que la mère de Thomas est magnifique. C’est sa mère aussi, mais c’est tellement encore si abstrait… il ne sait pas encore comment on doit se comporter. Il n’a jamais eu de mère avant et il a presque quarante ans, c’est pas trop tard pour faire connaissance avec sa mère ? Il a un sourire ravi lorsqu’elle s’adresse à lui et qu'il est très élégant. Et il prend même la peine de défendre Thomas contre les remontrances de sa mère.

- C’est ma faute, dit-il, lentement, sans toutefois avoir le moindre remords, je l’ai un peu baratiné… enfin, pas mal baratiné…

Thomas semble croire ce qu’il a raconté plus tôt et déclare qu'il s’en va. Sa mère l’arrête et lui dit d’aller se changer, qu'il vient dîner avec eux. Le visage de Simon s’éclaire d’un sourire de pur ravissement. Bon sang, son premier dîner en famille ! Ça va être génial !

- C’est vrai ? Il vient ? Génial !

Thomas obéit sans protester, mais à son air, on dirait bien que ça ne lui fait pas du tout plaisir. Bon garçon, il écoute maman. Thomas disparaît et Simon raconte, candide, comment il a enquiquiné Thomas. Évidemment, elle le gronde gentiment, de ne pas emmerder Thomas comme ça. Oh, il le sait bien, mais il avoue ne pas avoir été capable de s’en empêcher et promet qu’il essaiera de ne plus le faire. Évidemment, elle ne le croit pas. Elle demande des nouvelles de Patrick, mais Simon refuse de répondre, racontant des trucs banal et absolument sans intérêt, prétextant que s’il raconte tout, son père n’aura plus rien à raconter de la soirée, parce que nécessairement, comme c’est son père, c’est un mec vraiment relou et ennuyeux à mourir. C’est d’ailleurs la raison de pourquoi ils rigolent quand Thomas revient dans le salon.

- Oh, t’as bien choisis la couleur de ton costard. Ça va matcher avec le miens. Et plus tard, je te montrerai comment ça se détache si rapidement, dit-il, en blaguant. Après tout, il s’est fait traité de gigolo.
- Simon.
- Oh, dit-il en baissant les yeux, penaud. Ok, ok, j’arrête.

Mais il ne regrette rien. Le téléphone sonne et on annonce que la babysitter est arrivée. Le temps que celle-ci arrive, madame va avec elle lui donner les consignes pour la soirée et informer Angus. Ce qui laisse Thomas et Simon seuls quelques minutes. Il a bien essayé de rester muet. Mais c’est plus fort que lui, il trépigne sur place, puis brusquement, il lâche une question d’apparence tout à fait banale.

- T’avais prévu quoi si tu ne dînais pas avec ton frère ? Avant de venir dîner avec nous, évidemment… t’as annulé quoi pour venir avec nous ?

Ah ouais, il semblerait que Simon soit capable d'une conversation normale.


@Thomas Morgenstein

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Jeu 16 Avr - 16:41
Je le regarde en levant les yeux au ciel. Il sort ma mère, bien sûr … je vais devoir croire ça ? Apparemment. Sans compter que son arrivé change la donne et qu’elle a l’air de le connaître. Et il dit que c’est sa faute … Je hausse un sourcil et je bouillonne de rage. Il m’a baratiné et j’y ai cru. Je me retiens de ne pas dire quelque chose de déplaisant, ma mère n’aime pas ce genre de comportement. Je l’écoute beaucoup. C’est ma mère. Elle sait me gérer. C’est la seule personne dans ce monde qui sache me gérer, gérer mes angoisses aussi. Je m’exécute donc et je vais changer de costumes. Quand je reviens j’ai droit à un compliment sur mon costume. Si il y a bien quelque chose que je sais gérer ce sont les fringues. Je ne suis pas dépensier, je dépense juste en qualité. Je hausse un sourcil, quand il dit qu’il me montrera comme ça se détache facilement …

« Je sais déjà comment ça marche, je n’ai pas besoin de toi pour ça. »

Le ton est toujours aussi froid et ma mère le gronde légèrement … Simon … donc … J’avais déjà oublié son nom. Quant à ce que j’avais prévu. Je lui réponds plus sèchement :

« Je ne vois pas en quoi ça te regarde. Ce n’est pas parce que m’a mère t’apprécie que ça sera le même cas pour moi. Je n’ai aucun compte à te rendre. »

Je ne vois pas pourquoi je lui dirai quoi que se soit. Je n’ai rien à lui dire. Je ne sais toujours pas pourquoi il jubile autant, ni pourquoi ma mère le connais. Je redoute ce moment, je redoute le restaurant, si je fais une crise en plein milieu qu’est-ce que je fais faire ? Est-ce que ma mère a pensé à ça ? J’ai toujours mes anxiolytiques avec moi, mais je n’aime pas que ça arrive en public.

Ma mère revient. Il semblerait qu’on soit tous près et elle ne veut pas me dire où on va. Alors je la suis. La limousine nous conduit dans un restaurant. Ou on rejoint une table. On s’installe à trois. Mais c’est une table de quatre.

« Est-ce que quelqu’un va se daigner à m’expliquer ce qu’il se passe ? On attend encore quelqu’un ? »

Il y a quatre couverts à table. Quatre, pas trois et je commence à réellement m’inquiéter.

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Ven 24 Avr - 3:43


Ah, oui, évidemment. Simon capitule, après tout, maman est là, mieux vaut rester tranquille… un peu. C’est une belle soirée qui s’annonce. Peut-être pas parfaite, mais ce sera grandiose ! Simon le sent bien. Tony aussi ! Au départ, ça devait être qu'un dîner entre la mère de Thomas, son père à lui et sa propre personne. Juste pour faire plus ample connaissance entre eux trois. Un semblant de dîner de famille ? Il était déjà fébrile et surexcité à cette idée, mais là en plus Thomas était là. BORDEL DE MERDE !  Ça c’est une merveilleuse surprise. D’aussi loin qu'il se souvienne, il a toujours voulu des frères ou des soeurs, peu importe mais voilà qu’il aurait des frères ! Et de toute évidence, Thomas allait l’apprendre ce soir !

- Bah, ça ne devait pas être aussi génial que ce dîner le sera, déclare-t-il avec enthousiasme.

Thomas se renfrogne et maman annonce le départ. Durant les répétitions du rocky horror Picture show, Thomas a sans doute déjà plus ou moins remarqué l’humeur assez festive de Simon, mais ce soir, c’est différent. Il semble surexcité. Il parle rapidement, il rigole tout le temps et ne laisse aucun espace pour le silence durant tout le trajet de quelques kilomètres pour rejoindre le restaurant. Il raconte un paquet de trucs inutile et surtout candide. Quelques anecdotes d’enfance, ce qui fait bien rigoler la mère de Thomas. Il essaie bien d’inclure Thomas dans la conversation, mais ce dernier ne semble pas très enthousiaste. Tant pis, il le sera pour deux.

Ils arrivent au restaurant et Simon s’occupe de les annoncer et on les conduit à la table. Une table pour quatre, en effet. Ce que Thomas constate tout de suite. Et il s’offusque aussi qu'on ne lui explique rien. Simon décide de détendre l’atmosphère… et de le piquer un peu encore.

- Tu sais Thomas… en fait, il aurait du être là. C’était ta mère et lui au départ. Je me suis incrusté, parce que bon, je ne l’ai pas vu depuis plusieurs mois quand même. Mais bon, on va pas s’éterniser. Mais en fait ouais, il aurait du être déjà là.
- Oh, il a toujours été en retard.
- Ouais, c’est vrai. Mais il a toujours une bonne raison.
- Les fans.
- Oh, oui, sans aucun doute. Et y’en a tellement à New York.
- J’adorais jouer la groupie ! J’ai toujours été sa plus grande fan.

Et Simon, il n’a l’air de rien tandis qu'il voit un énorme bouquet de roses presque flotter dans la salle, dissimulant son porteur. Mais Simon n’est pas dupe. Il fait semblant de rien et continue d’approuver les paroles de madame.

- Madame, pour vous, dit une voix qu'elle ne manque pas de reconnaître.

Et elle se relève de sa chaise avec la grâce d'une reine et dès que le bouquet de roses fait place au visage ravie et souriant, elle devient soudainement une adolescente. Thomas a déjà vu ce visage quelque part. Statique. Immobile. Plus jeune. Sur des pochettes de CD. Certaines de ses chansons, blues un peu country ont bercé l'enfance de Thomas, quand il était seul avec maman. Évidemment, la politesse veut que tout le monde se lève quand les autres arrivent, du coup, Simon est levé.

- Ils sont amoureux depuis loooooongtemps, chuchote Simon en se penchant vers Thomas. Si ça devient trop intense, on ira fumer en attendant, ajoute-t-il un peu plus fort, pour attirer l'attention des deux amoureux.
- Arrête de te plaindre, Tony.
- On lui piquera les clés et on filera avec sa voiture, continue-t-il, en chuchotant à Thomas. J'adore la voiture de papa.
- Je suis désolée de mon retard, y'a eu...
- Des fans, je sais. C'est toujours les fans.

Et le visage de Patrick Chatwood s'illumine d'un éclat de ravissement qui n'a rien à envier à son fils. Ou vice versa.



@Thomas Morgenstein

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Jeu 30 Avr - 22:16
Je lance un nouveau regard noir à Simon, quest-ce qu’il en sait ? J’avais d’autres choses de prévus, des choses beaucoup plus personnels et beaucoup plus intéressante qui engagent une paire de jolies jambes notamment, mais je vais devoir remettre ça à plus tard. Ce n’est que partie remise en attendant je ne dis rien et je me contente de les suivre dans la voiture.

On arrive au restaurant, je sors et remercie le chauffeur, je le connais bien, il me conduit partout ou je vais, c’est comme quelqu’un de la famille pour moi. Il a toujours été là. C’est un peu la figure paternelle que je n’ai pas eue. Je sais qu’il ne dit en tout cas jamais rien de mes petites frasques à l’arrière de son véhicule. Il ne déclenche jamais de scandales. Je sais que je peux lui faire confiance.

Je m’installe de préférence le plus loin possible de Simon et je leur demande qui doit arriver et Simon recommence avec ses énigmes. Il a l’air d’aimer ça, mais ça m’agace et ma mère qui sait visiblement qui doit venir, il n’y a que moi qui ne suis pas au courant donc. Je pince mes lèvres d’agacement, puis quelqu’un vient avec un bouquet pour ma mère. Je fronce les sourcils et quand je le vois j’ai du mal à y croire. Pat … Non sans blague ? Sérieusement ? J’ouvre grand les yeux, j’ai du mal à croire ce que je vois. Qu’est-ce qu’il fait ici ? C’est une rock star, une rock star avec ma mère ? Merde. Je ne m’y attendais pas à celle-là. J’ouvre la bouche plusieurs fois avant de l’ouvrir et de la fermer. Je regarde Tony qui me dit qu’ils sont amoureux depuis longtemps.

« Quoi ? »

J’ai du mal à suivre. Je regarde ma mère et je regarde le chanteur, musicien. J’aime beaucoup ce qu’il fait. J’ai du mal à croire qu’il est là et qu’il est visiblement avec ma mère.

« Vous sortez ensemble ? Vraiment ? »

Je le regarde d’un air admiratif, bien que ça ne soit pas mon genre en général, mais depuis que je suis petit j’écoute ce qu’il fait, j’ai grandi avec sa musique. Je commence à comprendre que ma mère le connait plus qu’elle ne veut bien le dire. Chatwood … Non de dieu, c’est le nom de famille de Simon. C’est son fils ? Je regarde Simon, Pat et ma mère à tour de rôle avant de m’arrêter à Simon. Il lui ressemble quand même un peu.

« C’est ton père ? »

Je regarde le nouveau venu, je suis complètement perdu.

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Sam 9 Mai - 5:29


Difficile pour Tony de déterminer ce qui est le plus excitant. Dîner avec ses deux parents et son petit frère, un dîner en famille, ou découvrir les réactions de Thomas. De toute évidence, Thomas découvre tout en même temps. Il ne sait même pas qui fréquente sa mère ? En même temps, Tony ne savait pas avant il y a quelques mois… et bon, il avait deviné que son père avait une nouvelle maîtresse, mais il ne savait pas qui… et encore moins que c’était sa mère. Eh oui, ils sont amoureux depuis longtemps. Très longtemps. Beaucoup plus qu’il ne l’avait cru au départ. Alors Tony hoche la tête et poursuit.

- Oh, oui, ça fait presque un an qu'ils ont remis ça, mais je l’ai appris que cet automne.
- C’est parce que t’es un fouineur,
- C’est surtout parce que tu étais irritables et stressé, réplique Tony.
- J’étais inquiet, dit-il en couvant la mère de Thomas du regard.
- Non, non, non, ne le regarde pas avec et air de papa inquiet ! C’est l’air que j’ai dû endurer pendant une grosse semaine après mon accident.
- T’es mort pendant une minute, Tony, réplique Pat Chatwood, sérieux.
- C’était y a deux ans ET j’suis pas mort. Il regarde Thomas et secoue la tête, comme si son père en faisait des montagnes de rien. Oui, c’est mon papa, dit-il avant de sourire.

Eh oui. Qu’il soit le fils de Pat Chatwood faisait de lui Tony Chatwood. Une Rockstar tout aussi connue et reconnue que son père, mais peut-être pas pour les mêmes raisons. En tout cas l’histoire de Tony Chatwood était nettement plus intéressant que celle de Simon Chatwood, le sound tech du Rocky Horror Picture Show que Thomas connaissait. À moins évidemment que Pat Chatwood ait un autre fils caché. Ce qui est effectivement le cas, mais ce n’est pas Simon. Non, c’est Thomas et à ce moment, les deux principaux intéressés, à savoir Thomas et Tony, ne le savent pas du tout.


@Thomas Morgenstein

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Mar 16 Juin - 16:30
Je n’arrive pas à croire ce qu’il se passe ici. J’ai besoin d’un verre. Un bon verre de whisky, parce que ça commence à faire beaucoup trop. Son père est avec ma mère, soit mais lui alors pourquoi est-ce qu’il est là comme s’il y avait autre chose ? Pourquoi est-ce que c’est si officiel tout à coup ? Et pourquoi ma mère ne m’en a pas parlé alors qu’elle semble très proche de Tony ? Trop de pourquoi. Je suis la conversation à moitié. Je fronce les sourcils. Il était presque mort … c’est étrange cette sensation de me dire qu’on se ressemble peut-être plus que je ne le pense. Je me demande bien ce qu’il a fait alors je demande :

« Comment ça presque moi, C’est quoi cette histoire ? »

Je demande mais je doute qu’il veuille m’en dire plus, ça a l’air assez personnel mais j’ai ma petite idée sur la question et si c’est ce que je pense, on se ressemble vraiment.

« Bon y a autre chose que je dois savoir ? »

Je demande aussi, parce qu’on n’est plus à ça près n’est-ce pas ? Une info de plus ou de moins ? Qu’est-ce qui pourrait être pire ? Je suis loin de me douter de tout ce qui se trame, loin de me dire que c’est au-delà de ce que je pense, mais je veux savoir. Je n’aime pas rester sans savoir, rester hors de contrôle et là je ne contrôle pas du tout ce qu’il se passe. C’est tout ce que je déteste, ne pas avoir la main sur la situation, être a la merci des autres. J’inspire, légèrement, je ne veux pas qu’ils se rendent comptent de ça, que je commence doucement à faire une crise d’angoisse, parce que tout ce qui est nouveau me dérange, tout ce qui est nouveau me trouble et me fait paniquer.

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Jeu 18 Juin - 16:44


Cette histoire est le truc le plus débile et le plus difficile qu’il ait fait de sa vie. Enfin, le truc le plus débile ça été cette dose de trop d'héroïne et le plus difficile c’est l’après. Mais quand même, il est plutôt satisfait, bien que la coke lui manque terriblement. C’était tellement bon. Il avait l’impression d’être inépuisable. Malheureusement, sans ça, il doit se rendre à l'évidence que c’est pas le cas. Tony dévisage Thomas, perplexe. Cette histoire ? D’autres choses à savoir ? Outre Thomas, ils se regardent tous brièvement, l’air de chercher quoi dire, mais il semble que Simon soit le premier à réagir. Et comme à son habitude, il raconte n’importe quoi.

- Oh, alors maintenant que tu as compris que je suis pas juste Simon le soundtech, ça t’intéresse ? Tu lis pas beaucoup les potins, ça pourtant fait la une. Je me souviens des gros titres. Tony Chatwood. OVERDOSE ! The Rip a un nouveau batteur ! Où est Chatwood ? Un peu partout en fait, je pense que j’ai moins voyagé en tournée que ces deux dernières années. C’était marrant en fait... ajoute-t-il, tout sourire, sous l’oeil désapprobateur de papa Chatwood.
- T’as le don de minimiser la situation, Tony, gronde la père éprouvé.
- J’essaie de ne pas traumatiser Thomas le premier soir, tu vois ?
- Mais c’est grave ce qui t’es arrivé et...
- Mais arrête, là, c’est toi qui en a parlé le premier !
- Parce que je suis incapable de m’en foutre comme tu voudrais que je le fasse et parce que j’espère être assez chiant pour que tu recommences pas
- Non, mais tu t’entends, réplique Tony qui lève le ton de manière assez conséquentes.
- Ça suffit tous les deux ! tranche la dame avec une autorité naturelle qui enfonce presque automatiquement la tête dans les épaules des deux chamailleurs.

L’air tout penaud très semblable des deux hommes a quelque chose de comique. Que Pat Chatwood ait un air penaud de se faire réprimander par Madame Morgenstein est compréhensible, c’est son amoureuse. L’air de Tony toutefois est presque semblable à celle de son père. Un brin différent, penaud, mais admiratif. Comme s’il était ravi de se faire réprimander par… par sa future belle-mère ? C’est bizarre un peu, non ?

- Évitez de traumatiser Thomas, je vous en prie, ajoute-t-elle d’un ton impératif.
- Fouineur !
-Papa poule, réplique Tony avant de regarder Thomas. C’est insupportable, je t’assure, dit-il, feignant de ne pas sourire, sans réfléchir à ce qu’il vient de dire.
- En fait, si, Thomas, il y a d’autre choses que tu dois savoir et c’est pour cette raison que j’ai décidé que tu venais dîner avec nous aussi.

Et brusquement, Simon ressemble à un golden retriever à qui on présente une friandise. Il ne bave pas, mais il semble fébrile. De toute évidence, il sait et ça l’air génial. Pat Chatwood et Kate Morgenstein se regardent et semblent prendre une décision en commun. Tony ne voit rien et son regard pâle passe de la mère de Thomas à Thomas avec un vif intérêt.

- Je suis la mère de Simon, dit-elle en regardant son aîné brusquement ramené au cadet.
- Et moi je suis le père de Thomas, avoue Patrick en regardant son fils qui ne le regarde pas, trop occupé à immortaliser dans sa mémoire l’expression de Thomas.

Et puis après une longue seconde, peut-être même trois, le déclic se fait dans le cerveau de Tony. Il se tourne brusquement vers son père, son sourire ayant fait place à un regard estomaqué.

- Quoi ? Attends, t’es quoi ?


@Thomas Morgenstein

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Jeu 18 Juin - 19:22
Je l’écoute et ce que j’en dis c’est qu’il a eu une overdose, non je n’y ai pas fait attention. Je ne le connais pas, je ne m’attarde pas sur ce genre de connerie parce que j’en ai été victime quand j’étais plus jeune et que j’ai … que j’ai tué mon père. Ça ne m’a pas fait de la bonne pub, alors maintenant même si la musique classique est un milieu plus fermé et que je fais autre chose que le classique, je suis souvent l’objet de connerie de ce genre, de critiques, de fausses nouvelles. Je ne lis plus ce genre de torchon.

« Je ne m’intéresse pas aux journaux people la moitié de ce qu’ils disent est faux. »

Ma mère me regarde, elle sait à quoi je fais allusion. Elle sait que j’ai souvent souffert des critiques et que je ne les regarde plus. Cette scène entre père et fils me fait mal, parce que je n’ai jamais eu le droit à ça, moi c’étaient plutôt des cris et des coups, je n’ai jamais eu d’amour de la part de mon père. Je n’ai jamais eu ce qu’ils ont et quelque part ça me rend jaloux encore plus de Simon, enfin Tony. C’est ma mère qui met fin à tout ça, en leur disant de ne pas me traumatiser, alors qu’elle a vu pire. Je serre les dents mais je ne dis rien. Je les écoute se chamailler et je reste sans voix comme un idiot quand ma mère me dit qu’elle est la mère de Simon aussi … Je la regarde, je regarde Simon, je la regarde, je regarde le père de Simon. Ce n’est pas possible ?

« Qu … »

Je veux dire quoi mais ça ne sort pas, parce que je suis sous le choc de cette nouvelle, ça ferait de lui mon demi-frère ? Merde. Je ne m’attendais pas à ça. Je serre mon verre entre mes doigts sans me rendre compte. Je commence à sentir l’angoisse monter, bon sang pas maintenant, mais cette situation à tout d’angoissant. Les battements de mon cœur s’accélèrent tellement qu’ils doivent l’entendre aussi et c’est la suite qui me fait définitivement perdre mes moyens. Je regarde le père de Simon et mon verre se brise entre mes mains, parce que je suis surpris, parce que je me demande ce qu’ils me font tous les deux. Si c’est une blague c’est une mauvaise blague. Et même Tony n’avait pas l’air au courant.

Je fais non de la tête. Non. Ce n’est pas possible parce que j’ai tué mon père. Je ne peux pas croire que ma mère m’aurait caché un truc pareil.

« Non ! Non je ne vous crois pas. J’ai … mon père est mort ! A cause de moi ! »

Je sens ma main trembler de rage, de peur sans doute. Je fais non de la tête et je sens que je perds mes moyens, que tout semble tomber autour de moi, les murs que j’ai fondés, tout est ébranlé.

« On a déjà parlé de ça, tommy, tu n’es pas responsable, c’était un accident, tu t’es défendu et tu m’as défendu. »

Il nous frappait, elle, moi, je fais non de la tête. Je ne veux pas croire ça. Je ne veux pas croire qu’elle m’ait menti tout ce temps, mais ça expliquerait beaucoup de choses et ça expliquerait pourquoi il me frappait, pourquoi il me détestait. J’essaie de me calmer, de retrouver un rythme normal de respiration, mais c’est compliqué, la panique me gagne. Je secoue la tête, je ne veux pas être là. Je ne veux pas être ici avec eux. Je me fiche pas mal que j’attire les regards parce que je suis agité et que je fais une foutu crise d’angoisse et je crois que ma mère à compris ce qu’il passe, mais je n’entends plus tellement tout ce qu’il y a autour parce que des tas de questions m’assaillent et j’ai l’impression que tout le monde s’est ligué contre moi, qu’ils vont me faire du mal eux aussi. Je ne vais pas supporter ça très longtemps.

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Sam 20 Juin - 4:45


Alors là, il ne s’y attendait pas du tout. Pourtant, il en savait une partie, la moitié. Comment son père avait pu lui révéler qui était sa mère sans ajouter « by the way, je suis aussi le père de son autre fils ». Tony n’aurait pas résisté, lui ! C’était tellement énorme ! Tellement trop cool ! Non seulement Tony avait découvert une mère, mais en plus il avait eu deux demi frères ! Et là, cerise sur le sunday, il n’a pas deux demi frères, mais un frère et un demi frère ! Quoique…

- Et Gus ?

Pat Chatwood secoue la tête et Tony hoche la sienne. Ça n’a pas vraiment d’importance, à vrai dire. Frère ou demi-frère, pour l’enfant qui a cru être enfant unique toute sa vie, se découvrir des frères, même demi, c’était déjà tellement merveilleux ! Contrairement à Thomas, le visage de Simon devient rayonnant, mais perd de sa superbe lorsqu’il entend la réaction de Thomas. Non ? Mais… pourquoi non ? Quelques pensées diffuses et indéterminée fusent et le laisse perplexe, jusqu’à ce que Tommy ( keur ) prétend que c’est de sa faute si son père est mort. Tony savait que le père de Thomas était mort dans des circonstances particulières, Patrick avait insisté sur le fait que c’était un accident et même que Tony avait trouvé ça un peu bizarre qu’il insiste sur ce détail, mais il était rapidement passé à autre chose, comme aller rencontrer sa mère. D’ailleurs, celle-ci détaille un peu plus le genre d’accident que ça pu être. Si Tony commence par dévisager Thomas, il passe rapidement sur son père. Il mesure à son air que ne pas festoyer et aller pisser sur sa tombe a dû être très difficile à résister. Et pourtant, le pire que Pat avait pu lui dire au sujet du père de Thomas, c’est que c’était pas quelqu’un de bien. La dame essaie de rassurer son fils, mais il semble trop sous le choc pour avoir même l’esprit de comprendre. Et puisque tout le monde les regarde sans en avoir l’air, quoique le restaurant n’est pas très bondé, Simon décide d’agir avant que tout le monde ne cède à la panique. Il voit bien que maman perd son calme et cède à la tristesse tandis que papa ne sait pas du tout comment réagir. C’est sans doute de comprendre que la seule chose qui traverse la tête de son père pour le moment, c’est « shit shit shit shit shit shit... » à l’infini, parce que durant un moment, tout ce qui traverse ses pensées c’est une suite ininterrompue de mots sacerdotaux prononcés d’une manière peu religieuse. D’accord, faut bien que quelqu’un réagisse. Et merde, c’est lui ! Bordel de merde ! Ça devait être un moment heureux ! Tant pis !

- Ok, allez, Thomas et moi on va aller fumer une clope, ou trois et on revient, annonce-t-il en tirant délicatement sur la chaise de Thomas pour le faire se lever et il le pousse rapidement, sans brusquerie, mais avec fermeté, jusqu’à la sortie. Allez, Thomas, respire lentement, compte de 100 à 0 en nommant que les chiffre impairs, dit-il en sortant ses clopes et ses allumettes. Allez, je t’aide, 99, 97, 95, 93, commence-t-il à énumérer avant d’allumer la cigarette, puis il la tend à Thomas, avant d’en prendre une autre. T’as de la chance, mon psy conseille de compter que les nombres premiers. Du coup, j’ai du apprendre tous les nombres premiers par coeur avant de pouvoir les réciter à l’envers. Le défi, hein ? Ne lui laisser aucun répit. Tu trouves pas que c’est un peu débile de sortir prendre l’air mais de fumer une clope ? Tu fumes des quoi d’hab ? demande-t-il en essayant de le distraire.

Il sait gérer une crise de panique. Il connaît. Moins maintenant. De moins en moins à vrai dire. Est-ce qu’il devient plus raisonnable ? Il en doute. Mais bon, il ne le dit pas maintenant, c’est pas le moment, mais il a très envie de dire qu’il tient ça de son père, lui aussi. Le laisser se ressaisir avant de remettre ça.


@Thomas Morgenstein

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Sam 20 Juin - 15:35
C’est un véritable fiasco, comment est-ce possible ? Je ne m’attendais pas à ça. Je ne veux pas le croire. Mon père est … Patrick Chatwood. Non ce n’est pas possible, il y a une erreur quelque part. Il y a un problème, ça ne peut pas être vrai. Comment elle a pu me mentir tout ce temps et est-ce mon père le savait ? Est-ce qu’il … visiblement oui. Je ne sais pas comment il a su, mais c’est sans doute pour ça qu’il me frappait, parce que je n’étais pas son fils, ça expliquerait beaucoup de chose. Je sens un poids dans ma gorge, un poids énorme et tout s’emballe dans ma tête, j’ai du mal à respirer à penser, à me dire que tout ça n’est pas si grave. Je n’y arrive pas. Je ne vois même plus ce qu’il se passe autour et j’entends à peine ma mère dire que non, Gus es mon demi-frère. Je ferme les yeux j’essaie de me calmer. J’essaie mais je n’y arrive jamais seul, jamais tout de suite non plus. C’est beaucoup trop violent pour moi. Je ne m’attendais pas à cette révélation et ça fait mal. Ça fait tellement mal. Je me suis levé d’un bond, forcément les regards se pose sur nous et j’imagine que certains reconnaissent les deux Chatwood. Je ne peux pas être un de leur, avoir leur nom, non je suis un Morgenstein. Je le resterais. Je me sens vraiment mal, j’ai besoin d’air et Simon semble le comprendre.

On sort dehors, je ne dis rien parce que je n’arrive pas à parler, parce que j’ai bien trop de questions encore qui se bouscule et bien trop de peur qui me hante. Pourquoi est-ce qu’on ne m’a rien dit ? Pourquoi est-ce que ma mère à tenu bon de garder ça pour elle, alors qu’elle sait que je me sens coupable de la mort de mon père, qu’elle savait à quel point ça pouvait me faire mal et me mettre dans cet état-là. Elle sait que je suis … « fragile » surtout en ce moment. Elle sait, alors pourquoi est-ce qu’elle l’a gardé pour elle ? Je lui en veux. Je lui en veux tellement.
J’entends la voix de Simon me dire de compter à l’envers en partant de cent, qu’il s’y connait que son psy lui a conseillé de faire ça, alors il en a aussi des crises d’angoisses ? J’ai du mal à m’y faire. Je l’écoute pourtant, parce qu’il a l’air d’en savoir plus que moi, de maîtriser ça. Il me demande quelle cigarette je prends mais je suis incapable de lui répondre parce que je n’arrive pas à sortir quelque chose, tellement je suis noué, tellement je me sens mal. J’essaie de faire ce qu’il dit de compter à l’envers, je me concentre sur ça. Je me concentre et essaie de ne pas penser à tout ça. J’en suis à combien ? Soixante, cinquante-neuf, cinquante-huit …

@ Invité

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Sam 20 Juin - 18:51


Il ne répond pas, et ça veut dire deux choses, soit il est assez profondément dans son état de panique, bien que Tony se rende compte qu'il n’est pas tout à fait absent, soit il lui fait la gueule et il ne veut rien savoir. Il dénote toutefois une certaine interaction, parce qu’il tente de respirer plus profondément. Bien, quand même. Il fume sa clope, l’air calme, mais ça s’agite sous sa boîte crânienne. Il laisse tout de même Thomas se ressaisir tout seul, ou du moins sous sa surveillance. Il n’est pas vraiment tout seul. Il laisse une bonne grosse minute de silence. Puis il se lance.

- J’étais furieux contre papa quand il a finit par être obligé de me le dire… j’ai toujours cru que ma mère était morte. Il n’en parlait jamais. Il n’a jamais non plus dit qu’elle était morte. Il ne voulait juste pas en parler. Même ma grand-mère n’a jamais rien dit, mais elle le savait aussi. Du coup, c’est ma faute, j’ai poussé papa à me le dire… c’était l’automne dernier… t’as de la chance, tu l’apprends presque neuf ans avant moi. J’ai presque 40 ans et j’apprend que ma mère est vivante et qu’elle a une autre famille et que mon père l’a toujours su. J’ai toujours voulu avoir des frères ou des soeurs, mais mon père s’est jamais marié, n’a jamais vraiment eu de fréquentation assez sérieuse pour parler mariage ou même vie commune. Ça fait pas longtemps que j’ai compris pourquoi. Il a un sourire. J’ai une mère et deux petits frères. Il hoche la tête. Tu sais, c’est ma faute. J’ai tellement voulu rencontrer ma mère. Et toi. J’ai travaillé fort pour me faire entrer au Gotha au jour de l’an, surtout au Rocky Horror Picture show. J’ai du faire virer l’autre soundtech… enfin, je l’ai surtout fait expédier sur un autre projet... Il souffle la fumée loin de Thomas. Si c’était que de moi, je me serais présenté direct. Salut, je suis Tony, t’es mon demi-frère, parce qu’on a la même mère. Il semble se rappeler quelque chose. Ça explique pourquoi il m’a traîné de force à un de tes premiers concerts. Jusqu’à ce soir, j’ai pensé que c’était juste parce qu'il voulait que ta mère puisse me voir, puisqu’on a bavardé avec elle, mais je savais pas à ce moment là. Mais en fait je me rend compte que c’était aussi pour qu’il puisse te voir. Bon sang qu'il a dû en baver de ne pas pouvoir le dire...

Connaissant son père, que Tony a toujours trouvé trop fleur bleue, eh ben ça du être difficile à supporter. Ça explique aussi certaines chansons qu’il a écrit.

- J’lui en ai tellement fait baver... il regarde Thomas. T'inquiète, j'en profite pendant que tu parles pas pour dire tout ce que je pense, sinon tu laisses personne en placer une.


@Thomas Morgenstein

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Jeu 25 Juin - 12:55
Je continue de compter à l’envers comme il me l’a dit et ça semble marcher, mais je me demande pourquoi je suis là, pourquoi je suis venu alors que je savais que c’était une mauvaise idée. Je ne veux pas savoir ce qu’il s’est passé, je ne veux pas comprendre. Je sais juste qu’on m’a menti toute ma vie, que ma mère m’a menti et ça j’ai du mal à l’accepter, du mal à me dire que tout ce temps j’ai cru que mon père était un autre homme que je haïssais et qui me haïssais. Comment ais-je pu être aussi stupide ? Je me pose contre le mur alors qu’il m’a tendu une clope. Je ne l’ai pas encore allumée. J’entends de reprendre mon souffle, de m’enlever cette idée de la tête qu’on cherche à me faire du mal. Je l’écoute alors me raconter sa version des faits. Et je hausse un sourcil. C’est pour ça qu’il est venu me voir, pour ça qu’il a eu envie de me rencontrer parce qu’il savait, alors il me suivait bien. Est-ce que lui me veut du mal ? Il me connaît bien, j’ai même l’impression qu’il me connaît plus que moi. Je le regarde sans rien dire. Je reprends mon souffle avant de finir par allumer cette clope qu’il m’a tendu. Je ne sais pas quoi dire à tout ça. Qu’est-ce que je peux dire ? Je me sens mal depuis des années et cette histoire ne va pas m’aider à aller mieux. Je m’en suis pris à quelqu’un qui n’était même pas celui que je croyais.

« Mon père est mort à cause de moi et maintenant on me dit que ce n’était pas mon père. Je ne sais pas comment le prendre et je ne suis pas près de leur pardonner, ni à ma mère ni à ton père. »

J’ai parlé lentement en marquant chacun de mes mots avant d’ajouter :

« Ni a toi. Tu n’es rien pour moi. »

Je suis dur, mais c’est vrai. Il n’est rien. Il n’est pas mon frère. Je le connais à peine et il se permet d’entrer dans ma vie et de tout bouleverser. Je n’avais pas besoin de ça. Je ne veux pas forcément le connaître. Ça ne m’intéresse pas. Je n’ai aucune compassion pour lui pour le moment, parce que je n’ai pas envie d’apprendre à le connaître. Je suis trop en colère. Trop chamboulé pour le moment.

« Tu croyais quoi ? Que j’allais te sauter dans les bras en sachant qu’on m’a menti et que tu as fait la même chose ? Tu crois que je vais savoir aimer un autre frère ? Je n’en ai qu’un et ça restera Gus. »

Point, c’est Gus mon frère, pas lui, je ne le connais pas et je ne sais pas si je suis près à le connaître.

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Dim 28 Juin - 20:07


Simon tire une longue bouffée de cigarette pour s'empêcher de parler. Il retient son souffle jusqu’à ce que ses poumons ne supportent plus, juste avant de s’étouffer. Comment il ose ce petit con prétentieux. D’accord, c’est un choc, mais il a pas intérêt à emmerder son père et sa mère pour ça. Le sourire conciliant de Simon s’efface pour se changer en quelque chose de dur et d’impitoyable. Il encaisse les reproches et les menaces de son petit frère. Non, c’est pas ce à quoi il s’attendait. Elle l’avait prévenu que Thomas serait difficile à convaincre, mais il s’attendait plus à ce qu’il soit contrarié qu'on ne lui ait pas dit plutôt, qu'on lui ait menti, mais pas qu’il menace de ne pardonner à personne. Il avait envisagé que Thomas rechigne à l’accepter, mais l’entendre balancer qu’il n’est rien pour lui, c’est quand même rude en encaisser. Il inspire pour se mettre à parler, mais il opte plutôt à prendre une autre longue bouffée de cigarette pour réfléchir encore quelques secondes de plus à ce qu’il va dire. Ou plutôt de structurer ses répliques, parce que ce serait sorti comme un charabia inextricable. Il jette son mégot et s’en allume une autre dans le même mouvement. Il souffle la fumée loin, longuement, avant de fixer Thomas dans les yeux et le pointer d’un air menaçant.

- Non, je ne le croyais pas, je l’espérais, mais ta mère m’avait prévenu que tu serais difficile à convaincre. C’est pas comme ça que j’avais imaginé les choses et je comprend très bien que tu sois choqué, mais je te préviens. Je saurai encaisser que tu ne me considère jamais comme ton frère, mais nos parents sont amoureux et ils comptent bien rester tous les deux, amoureux et s’aimer jusqu’à ce qu’ils en décident autrement. T’as le droit d’être contrarié, mais je te jure que je vais pas te laisser pourrir la vie de nos parents juste parce que ta vie n’est pas celle que tu pensais. La mienne non plus je te signale. Je sais que la tienne a été plus dramatique et tragique, mais j’y suis pour rien et je connais pas les détails. Tout ce que je sais de ton père, je le tiens du miens et tout ce qu’il s’est permis de dire, c’est que c’était pas quelqu’un de bien. Et ta mère a affirmé il y a quelques minutes que tu tu les avais défendu, toi, elle et Gus je suppose. Alors je sais pas de quelle manière tu vois les choses dans ta petite tête, mais tu devrais changer de point de vue, parce que c’est franchement malsain.

Il tire une nouvelle fois sur sa cigarette, avant de reprendre.

- Et t’as rien à me pardonner ou non, parce que je te rappelle que j’y suis pour rien dans cette histoire. On est dans le même bateau, Thomas. Il secoue la tête. Et fuck, c'est flippant, j'ai pas l'habitude d'être raisonnable et moralisateur !


@Thomas Morgenstein

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Mar 30 Juin - 20:19
Je l’ai énervé, mais il s’attendait à quoi ? Que je l’accepte à bras ouvert ? Que je lui saute dans les bras ? Je ne suis pas capable de ça. Je retrouve une respiration presque normale. Je me sens un peu mieux, mais je sens que je peux repartir vite. Je sens que je peux faire une nouvelle crise si je me sens menacé, si je me sens bousculé. Il m’en faut peu. Il ne me connait pas et il me menace. Il ne sait pas comment je suis, comment peut-il me juger aussi facilement ?

« Tu ne me connais pas. Je ne m’attaquerais jamais à ma mère et ce ne sont pas nos parents. »

Je n’ai pas plus envie de m’attaquer à son père. Je veux juste que tout ça s’arrête. Je voudrais disparaître. Je voudrais juste que ce cauchemar se finisse. Je n’ai pas envie d’avoir une nouvelle famille. La mienne n’est pas parfaite, mais elle est comme elle est. Il me menace, c’est ce que je ressens, c’est ce que ces mots signifient pour moi et ça suffit pour me replonger dans l’angoisse. Il veut tout détruire. Il me veut du mal. C’est ça qu’il voulait depuis le début. C’est comme si mon cerveau déconnait et me rendait vulnérable. Je ne sais plus vraiment qui je suis, ni pourquoi je suis là, tout se bouscule et je me referme. Je me recul, me prend la tête dans les mains. Ce n’est pas normal. Je ne suis pas normal. Je le sais. Est-ce que je suis parano ? Sans doute oui, même si je n’ai jamais mis de nom sur cette souffrance-là. J’ai presque l’impression d’entendre des voix dans ma tête qui me confirment qu’il me veut du mal. C’est complètement flippant. Je m’adosse au mur et m’y lasse glisser me recroquevillant sur moi-même. J’essaie de reprendre mon air. Inspire, expire. Est-ce que c’est moi qui déraille ? Oui sans doute. Oui je deviens complètement dingue.

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Ven 24 Juil - 5:29


D’accord, il s’énerve. C’est pas le moment, l’autre petit frère pourrait refaire une crise de panique à tout moment. Mieux vaut pas. Non, mieux vaut se calmer pour le calmer aussi. C’est tout frais cette découverte, il n’a même pas eu le temps d’y réfléchir. Il n’a pas eu le temps de voir tout ce que ça peut apporter de merveilleux. Lui, il sait, il a eu du temps pour se faire à l’idée. Du temps. Il doit laisser le temps à Thomas de se faire à l’idée qu’ils seront bientôt une famille. Parce que Tony, lui, n’en doute pas du tout. Il n’a jamais eu de mère, il n’a jamais eu de frères et maintenant, il aurait deux frères et une mère. Plus il envisage la chose, plus ça l’enchante. Ce sera merveilleux quand Thomas se sera fait à cette idée.

- Non, je ne te connais pas. Parce que bon, il avait certes glanés quelques infos ici et là, mais il se ferait bien une idée à lui tout seul. Enfin, si jamais Thomas lui laissait un peu de place. Pas encore, mais je compte bien apprendre à te connaître, dit-il avec un sourire. Et je n’ai pas parlé d’attaquer ta mère, j’ai dit que je ne te laisserai pas leur pourrir la vie. Il y a une nuance et Tony a connait bien. Et bien sûr que ce sont nos parents. Ta mère et mon père. Nos parents. Mais je te préviens, à partir de maintenant, elle est ma mère aussi. Et je compte bien prendre la place qui me revient. Il hoche la tête. Pas ta place, je veux rien t’enlever. Je veux juste prendre ma place.

C’est ce qu,il a toujours fait. Il s’est toujours fait une place bien à lui, même si parfois il a dû pousser quelques personnes pour y arriver, il ne les a privé de rien. Ceux qui ont perdu quelque chose, c’est uniquement parce qu’il lui ont laissé la place. Et puis il a plein de nouvelles choses à apprendre, plein de nouvelles émotions à explorer.

- Je veux apprendre ce que c’est que d’avoir une mère… et des frères. Je l’ai déjà imaginé, souvent, mais je l’ai jamais expérimenté. C’est tellement excitant ! Tu trouves pas ?

Oui, de toute évidence, Tony trouve toute cette situation super excitante. Il exhale l’enthousiasme. Il a beau avoir dit qu,il se ferait à l,idée que Thomas refuse d’être son frère, mais en fait, il le prendrait plutôt mal. Il finirait par faire tout ce qu,il peut pour qu’il cède.


@Thomas Morgenstein

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