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Addicted to you ○ Becca

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Sam 18 Avr - 23:43
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Charlie & Becca


Les transports en commun, c’est le lot quotidien de Charlie depuis qu’il a fait le choix de se passer de cette boîte métallique roulante qui permet à tous les américains de se déplacer hyper rapidement : la voiture. Alors que tous les habitants des States disposent d’un véhicule dès l’âge de seize ans, et l’utilisent même quand il s’agit de parcourir de très courtes distances, Charlie passe pour un ovni. Pourtant, il l’a, son permis. À part une vieille phobie persistante qui se cramponne à lui telle une sangsue, rien ne l’empêche de conduire. Tous ses potes se foutent de sa gueule pour ça, d’ailleurs. Il lui suffirait de se mettre un coup de pied au cul et de se rendre chez un concessionnaire quelconque pour acheter enfin l’objet qui lui permettrait de gagner plusieurs heures sur une journée mais l’italien n’est pas prêt de changer d’avis. La mort de Maddie a bouleversé beaucoup de choses dans son existence. Personne ne s’imagine à quel point la disparition brutale de l’être aimé peut bouleverser une vie, personne à part Daniel, peut-être, qui a été le premier spectateur de la détérioration de l’état mental de Charlie juste après le décès de sa petite amie dans un accident de voiture. Il n’y a sans doute que lui qui puisse comprendre toute la souffrance qu’un tel choc implique. D’ailleurs, c’est lui qu’il vient voir aujourd’hui, et il a pas besoin d’un prétexte particulier pour ça. Daniel, il est comme le frère qu’il a jamais eu et toutes les raisons sont bonnes pour aller voir son frangin. Au bout d’un trajet interminable en métro, Charlie arrive enfin en bas de l’immeuble où squatte son meilleur ami, qui doit s’apparenter, pour sa soeur, à une sorte de parasite, pas aussi désagréable à gérer qu’un ver solitaire affamé cela dit.

Une fois planté devant la bonne porte, il frappe doucement contre celle-ci et patiente sagement qu’on vienne enfin lui ouvrir. C’est Becca qui apparaît dans l’encadrement. Jusque là, pas de surprise. Elle vit ici aussi après tout. Ce qui est plus surprenant, c’est la quantité de peau nue qui s’affiche sous les yeux chastes de Charlie. Il est à deux doigts de placer pudiquement sa main devant ses yeux, accompagné d’un ”Cachez ce sein que je ne puis voir !” mais il se contente de la dévisager, la bouche entrouverte, tel un adolescent puceau qui découvrirait une femme nue pour la toute première fois de sa vie. « Oh… Euh… Becca ? Ca va ? Daniel est là ? J’peux entrer ? » bégaye-t-il alors que son coeur s’emballe complètement. Il lui suffit de la regarder quelques secondes pour qu’il se souvienne de tous les sentiments qu’il a pu ressentir pour elle autrefois, et qu’il pense peut-être encore ressentir aujourd’hui. C’est que son cerveau ne s’est jamais montré très clair sur ce genre de sujets. « Désolé, j’te dérange peut-être mais j’voulais voir Daniel à la base, j’pensais qu’il serait là… » Parce que si Daniel était là, il aurait probablement déjà débarqué, sa tête apparaissant derrière l’épaule de sa soeur pour lancer un regard noir à l’inconnu qui tenterait de la draguer maladroitement sur son palier. En l'occurrence, pas de Daniel. Juste un énorme malaise alors que Charlie ne cesse de répéter dans sa tête : ”Regarde-la dans les yeux. Regarde-la dans les yeux. Dans les yeux, bordel !” Ou peut-être que c’est la voix de Daniel qui répète ça en boucle ? « Bon, j’vais pas t’embêter plus longtemps du coup, je vais y aller, t’as sans doute mieux à faire… » Et il l’espère qu’elle a mieux à faire, comme enfiler un t-shirt par exemple, parce que si elle lui propose un café par politesse dans cette tenue, il n’est pas certain de pouvoir rester serein très longtemps face à ce haut de bikini qui laisse deviner toutes ses courbes.
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Dim 19 Avr - 10:52

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w/ @Charlie Moreno

becca, elle sait exactement comment profiter de la solitude. sait exactement quoi faire pour occuper ses journées en l'absence de ses colocataires. autant isaie n'est pas du genre à lui coller aux baskets, autant l'absence de daniel lui permet de souffler cinq minutes. faut pas se méprendre, elle aime plus que tout au monde son frère mais, n'est jamais contre une journée tranquille sans avoir besoin de lui crier dessus pour x ou y raisons. parce qu'il décide de changer tout de place, parce qu'il efface ses émissions enregistrer pour mettre les siennes. et parce qu'elle attend de voir ce nouvel épisode depuis des semaines et qu'il est hors de question de l'entendre mâcher ses chips préférées juste à côté de son oreille. de un parce qu'elle refuse elle-même d'y toucher, de deux parce qu'elle ne sait plus se concentrer sur quoi que ce soit avec l'envie de dévorer tout ce qu'elle a possibilité de trouver dans la cuisine, autant ne pas tenter le diable. pour l'occasion, elle décide de se mettre à son aise becca. la chaleur tape dans l'appartement, le soleil sur la terrasse. pourquoi ne pas bronzer un petit peu ? en tout cas essayer ? parce que becca est plus du genre à finir légèrement rouge tomate que l'inverse. elle se prépare une petite limonade, son plus beau bikini -bien qu'elle enfile tout de même un short, faudrait pas qu'elle donne au voisin de quoi s'rincer l’œil- et s'installe tranquillement. plutôt content de voir comment cette journée cosy commence.

mais, le bonheur n'est jamais éternel. seulement dix minutes d'épisodes, dix minutes de tranquillité et voilà qu'elle entend déjà la sonnette retentir. elle soupire longuement avant de poser sa tablette sur la table basse au passage. -manquerait plus qu'elle surchauffe au soleil.- la quasi certitude de se retrouver face à un daniel qui à oublier quelque chose, elle serait tentée de dire son cerveau mais, si elle espère le voir repartir autant ne pas lui donner l'opportunité de lui casser les pieds. pourtant en ouvrant la porte, elle ne découvre pas son faux jumeaux, encore moins isaie qui aurait pu oublier ses clefs et rentrer plus tôt. sourire qui dépasse ses lèvres en observant le doux visage de charlie. « charlie quelle bonne surprise. » oh pour lui elle est prête à faire une exception sur son épisode, elle a déjà attendu une semaine, quelques heures ne vont pas la tuer.. si ? becca qui se recule doucement de la porte pour lui laisser le champ libre. « daniel n'est pas là. dernière répétition d'une troupe avant le final de ce soir et tu le connais.. toujours disponible quand il s'agit décrire sur papier tout ce qu'il a sur le coeur. » ou plutôt de détruire tout ce qu'il pourrait trouver comme moindre petit défaut. avant de mettre la cerise sur le gâteau avec la représentation finale. un trait de caractère qu'elle ne possède pas vraiment becca, pour ça elle a toujours été plus "chill" comme son père, loin de posséder la même hargne que sa propre mère. « tu me déranges jamais. » charlie est bien le seul homme -sans compter son frère, évidemment- dont elle apprécie la compagnie, mieux encore dont elle est tombée amoureuse. son premier amour, son premier crush qu'elle pensait être l'homme de sa vie pendant plusieurs années. chaque fois qu'elle pose son regard sur lui, elle ressent une énorme vague de culpabilité. de un pour l'avoir plaquée de cette façon, de deux parce qu'elle se dit souvent que c'était peut-être une erreur. elle en sait rien becca. son amour pour les femmes lui a toujours troublée la vision. « roh dis pas de bêtises entre. » ses mains qu'elle attrape délicatement dans les siennes pour l'obliger à franchir cette porte. maintenant qu'il est là, elle n'a plus aucune intention de le laisser s'enfuir.. pas maintenant en tout cas. « je ne faisais pas grand-chose à part regarder ma série et prendre le soleil d'ailleurs.. » son corps qu'elle tourne sous tous les angles face à lui. « est-ce qu'il y a un changement ? » bon c'est pas en dix minutes qu'elle va attraper des couleurs mais, l'espoir fait vivre non ? « qu'est-ce que je te sers à boire ? soda, limonade, thé froid, bière ? ou quelque chose de plus corsé ? y'a bien quelque part ou il est l'heure de s'prendre un verre non ? » toujours la bonne excuse pour s'verser un fond de whisky ou encore un cocktails. son regard qui ne quitte pas charlie. tandis que le sien semble se promener un peu trop sur.. elle ? oh non becca doit certainement se faire des idées. ça fait des années qu'ils ne sont plus ensemble.  

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Sam 25 Avr - 0:30
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Charlie & Becca


Charlie, il avait presque oublié tout l’effet que Becca lui faisait. Pourtant, elle fait partie des rares êtres humains à avoir été capables de déclencher quelques palpitations dans son abdomen, comme Maddie, par exemple. Mais peut-être que la séparation l’avait bien plus marqué finalement, vu comment il s’était senti amer les semaines suivantes, tant il avait placé d’espoir dans cette relation inédite, bien que secrète. Naïvement, il avait probablement pensé qu’il suffirait de tourner la page et de nourrir de nouveaux sentiments pour d’autres personnes pour l’oublier, mais parfois, le cerveau humain et les hormones nous réservent bien des surprises. Surtout quand un crush d’adolescent apparaît derrière une porte, simplement vêtue d’un haut de bikini et d’un short extrêmement court. Charlie en a des bouffées de chaleur mais il tente de garder les yeux rivés sur son visage alors que le malaise s’empare de lui. Il apprend que Daniel n’est pas là et aussitôt, il a envie de revenir sur ses pas, comme s’il allait trahir son meilleur ami - comme si ce n’était pas déjà fait - en entrant ici. « Oui, c’est vrai que c’est un acharné quand il s’y met. Il devrait ralentir un peu la cadence, sinon il va avoir des cheveux blancs à force. » Charlie en est convaincu : à force de tenter de ruiner les carrières des personnes qu’il prend pour cible, Daniel va forcément finir par s’attirer des ennuis. Un jour, il croisera la route d’une personne amatrice de vaudou, qui se vengera en faisant subir les pires atrocités à la malheureuse poupée façonnée à son effigie.

Et alors qu’il propose à la jeune femme de s’effacer pour ne pas la déranger davantage, elle insiste et lui assure qu’il ne l’embête pas. Il veut bien la croire mais là, il en est convaincu : il va retomber instantanément amoureux d’elle s’il passe dix secondes supplémentaires à ses côtés. Pour ne plus lui laisser la possibilité de fuir, elle attrape ses mains et l’oblige à entrer. Ce simple contact, pourtant fugace, suffit à rendre ses joues écarlates. Intérieurement, il tente de se convaincre qu’il n’y a pas de quoi paniquer : il se pose juste une heure, prend un verre puis il s’en va. À part Charlie, qui peut bien paniquer à cette simple idée ? « Si tu insistes, je ne vais pas me faire désirer plus longtemps ! » lâche-t-il alors que la porte se referme derrière lui et qu’il se trouve désormais seul à seul avec Becca, qui lui explique aussitôt ce qui l’occupait juste avant qu’il ne débarque par surprise. Elle évoque son hypothétique bronzage alors qu’elle fait un tour sur elle-même pour qu’il puisse l’admirer par lui-même. « Mh… Je crois que la blancheur de ta peau est un peu moins pâle juste… Là. » ment-il en désignant du doigt le coin de son épaule, après l’avoir observé avec un air très sérieux en se caressant la mâchoire pendant quelques secondes. « De toute façon, tu seras toujours plus bronzée que moi, si ça peut te rassurer. » Pas bien difficile de battre Charlie sur ce terrain-là, lui qui a toujours été blanc comme un cul qui n’aurait jamais vu la lumière du soleil. « Tu connais ma devise : il y a toujours une heure pour prendre l’apéro ! » Becca a connu l’adolescent sage et introverti que Charlie était autrefois, mais elle a également vu le jeune homme devenu trop fêtard qui ne semble jamais avoir besoin d’excuse pour prendre un verre. « Tu sais quoi ? J’te suis. T’as qu’à me surprendre ! » lui lance-t-il avec un large sourire alors qu’il ose poser ses deux fesses sur le bord du canapé, comme s’il avait peur de creuser le cuir avec l’empreinte de son corps. Charlie, il veut pas laisser de marques, il veut être le plus discret possible, il veut emmerder personne. « Au fait, ça va au boulot ? L’ambiance est toujours aussi mortelle ? » demande-t-il en tripotant distraitement un bibelot posé sur la table juste à côté de lui, relevant les yeux vers Becca, alors qu’il réalise la blague pourrie qu’il vient de sortir. « Désolé, mon humour est toujours aussi merdique. » Y avait-il une blague encore moins drôle à faire à une médecin légiste ? Probablement que non. Mais la nervosité fait dire n’importe quoi à Charlie, qui quitte déjà sa place toute trouvée dans le canapé, pour faire un pas dans la direction de Becca. « Tu veux un coup d’main pour préparer les boissons peut-être ? » C’est qu’il se serait presque pris pour un type ultra macho qui se fait servir tel un roi, Charlie. Heureusement que ses bonnes manières de gentleman lui reviennent en mémoire quand son coeur s’affole un peu trop.
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Jeu 30 Avr - 15:35

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w/ @Charlie Moreno

un acharné. c'est exactement le terme qui correspond le plus à son frère, pas du genre à faire les choses avec douceur et tact ou encore à abandonner facilement. elle ne comprend pas toujours son obsession becca, celle de ressentir à ce point l'envie de détruire des carrières. ne comprend pas toujours ce qu'il lui passe par la tête, d'ou peuvent lui venir toutes ces idées. « c'est exactement le mot que je cherchais. c'est surtout qu'il devrait arrêter de jouer autant avec le feu. » il a toujours eu de la chance.. pour l'instant. uniquement des messages, des coups de téléphones très loin de respirer l'amour et la joie de vivre mais, jamais aucune violence physique. et à force de descendre tout le monde, son frère finira bien par s'en prendre une un jour. ce n'est qu'une question de temps. « mais, tu le connais. c'est un keane. » et sa famille n'est pas du genre à baisser les bras. becca n'est pas si différente après tout. quand elle a une idée en tête, elle n'hésite pas à user de tous les moyens possible pour arriver à ses fins, pour obtenir ce qu'elle désire tant. elle n'a jamais su faire dans la facilité. une conversation que becca n'a aucune envie d'avoir devant sa porte. les mains du jeune homme qu'elle attrape dans les siennes pour l'obliger à rentrer. ça faisait longtemps qu'elle n'avait plus été seule de cette façon en sa compagnie, longtemps qu'elle n'en avait pas eu l'opportunité. parfois elle se demande becca comment aurait été sa vie avec charlie à ses côtés. comme mari, comme père de famille. est-ce qu'elle aurait été différente ? quand elle plonge son regard dans le sien, elle ne cesse de se sentir coupable becca. coupable de l'avoir abandonnée de cette façon et d'avoir détruit ce coeur pourtant auquel elle tient malgré tout. d'avoir détruit ce petit sourire qu'elle affectionne toujours particulièrement. « oh je sais de toute façon que tu ne me résistes jamais longtemps. » qu'elle balance, en laissant par la même occasion un rire s'échapper de ses lèvres. c'est pour le taquiner qu'elle sort des conneries à tout bout de champ. pour voir le rouge lui monter au joues ou encore pour l'entendre perdre ces moyens sans savoir quoi dire ou quoi faire. parce que becca n'envisage pas une seule seconde qu'il pourrait encore -après toutes ces années- être attiré par elle. pour becca c'est même plus qu'impensable. « de toute façon si je veux attraper des couleurs, j'en ai pour des heures. » son épaule qu'elle observe avec attention sans voir de réellement changement. « après tu peux toujours venir prendre le soleil avec moi, ça me dérange pas de te partager un bout de ma terrasse. » ni même de son temps. charlie est l'une des seules personnes avec qui elle ne voit jamais le temps passer. avec qui elle garde constamment un sourire au lèvres et qui arrive toujours à lui décrocher un petit rire même quand elle tente du mieux qu'elle le peut de garder son sérieux. « oh vraiment tu me fais confiance ? » est-ce réellement une bonne idée ? elle sort rapidement son téléphone de la poche arrière de son jeans pour retrouver la recette d'un cocktail qu'elle voulait absolument essayer. « je comptais essayer une nouvelle préparation aujourd'hui, c'est parfait pour nous deux. » faudrait encore qu'elle retrouve cette stupide recette dans toutes les images de son appareil photo. à force d'avoir photographier son haut de bikini sur sa terrasse, elle ne retrouve plus grand-chose. « tu sais bien que je fais une exception sur le sens de l'humour parce que tu sais parler italien. » et que c'est incroyablement séduisant mais, ça.. elle va éviter de le dire becca. faudrait pas qu'il puisse s'imaginer qu'elle soit en train de lui faire du rentre dedans, c'est pas le cas après tout, si ? « sinon je te remercie et toi ça ce passe bien ? y'a aucune étudiante qui a tentée de te faire le coup du "oh monsieur Moreno je vous aimes, est-ce que je peux vous montrer mes talents d'acrobate pour faire monter ma note ?" » ses yeux de biche qu'elle vient lui offrir pour accompagner cette imitation un peu foiré d'une étudiante en chaleur. de toute façon elle connait assez bien charlie pour savoir qu'il ne tenterait jamais ce genre d'expérience ou qu'il ne serait de toute façon pas intéressé. « est-ce que tu sais me passer les citrons qui sont dans le frigo ? » au moins ça lui évite de devoir faire face à la nourriture. rapidement, elle fait glisser le téléphone en sa direction pour lui montrer la recette d'un Lucky Clover Cocktail, becca ne dis jamais non pour un petit gin avec un si beau soleil.  

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Mar 5 Mai - 22:05
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Charlie & Becca


Daniel est le premier sujet de conversation entre sa soeur et son meilleur ami, comme s'il était toujours omniprésent, barrière érigée entre la jeune femme et l'italien. C'est peut-être cette idée qui a toujours empêcher Charlie d'aller plus loin avec Becca. Cette impression que Daniel les jugeait, d'où qu'il soit, parce que c'était évident qu'il approuverait jamais cette relation. Parce que Daniel, c'est un expert quand il s'agit de pointer les gens du doigt et de les juger. Dur métier dans lequel il s'investit corps et âme au quotidien, et qui aura peut-être un jour sa peau. « J'suis plutôt étonné que personne ait jamais déposé une crotte de chien sur son paillasson… mais c'est peut-être pour ça qu'il a pas vraiment de "chez lui". » Jamais vraiment posé, Daniel, toujours en train de courir d'un appartement à l'autre, sans doute parce que ça correspond tellement au mode de vie qu'il a choisi. Charlie, lui, il est tellement différent. C'est presque à se demander comment ils sont devenus meilleurs amis ces deux-là. « C'est vrai que les Keane sont réputés pour être des têtes de mule. » qu'il lâche avec un petit sourire sur les lèvres. C'est qu'il en sait quelque chose, Charlie, parce qu'il y a deux membres de la famille Keane qu'il fréquente presque depuis toujours. Y a qu'à voir l'insistance avec laquelle Becca l'a convaincu de rentrer chez elle. C'est pas une preuve, ça ?

D'ailleurs, l'italien lâche déjà ses mains pour commencer à déambuler dans la pièce, sans trop savoir où se mettre, parce qu'il est toujours un peu mal à l'aise. Mal à l'aise avec les femmes, mais surtout avec Becca, qui l'a jamais laissé indifférent. Et c'est toujours le cas. Il lui a suffi d'un rapide coup d'œil jeté sur l'ensemble de sa silhouette pour s'en rendre compte. Il en viendrait presque à regretter que ça n'ait pas marché entre eux. Et quand elle lui sort sur un ton presque léger qu'il ne pourrait pas lui résister très longtemps, il ne peut qu'opiner du chef, en répondant un peu trop sérieusement : « Je peux pas te contredire là-dessus. » Un sourire apparaît malgré tout sur ses lèvres fines, pour laisser planer le doute concernant la véracité de cette phrase, qui semble pas avoir été réellement prononcée sur le ton de l'humour. « C'est sûr qu'on est pas à L.A. ici, le soleil est plus timide. Mais je t'assure que t'as pas besoin de bronzage, t'es très belle comme ça. » Ce compliment qu'il se permet de lui sortir sans avoir les joues qui s'enflamment, parce que ça va lui glisser sur la peau, à Becca. Elle est plus intéressée par lui depuis au moins un millénaire alors elle va se contenter de prendre les flatteries sans rien y voir de suspect derrière. Du moins, c'est ce qu'il espère, Charlie. « Ce serait avec plaisir mais il faudrait que t'étales l'intégralité du contenu de ton tube de crème solaire sur mon corps si j'veux pas finir rouge comme une tomate d'ici la fin de l'après-midi. » C'est qu'après avoir prononcé cette phrase, et l'avoir visualisé dans sa tête, qu'il se rend compte qu'elle est un peu ambiguë, quand même. L'idée que Becca fasse courir ses doigts couverts de crème sur lui, ça lui colle des frissons jusque dans la nuque. Et il sait pas ce qui lui prend, Charlie, lui qui est si imperméable aux contacts physiques d'ordinaire, voilà qu'une simple pensée suffit à le troubler.

Heureusement que la conversation file sur un autre sujet, moins perturbant. La perspective de boire un cocktail aide Charlie à penser à autre chose, et à ne plus laisser son esprit vagabonder dans des souhaits improbables. « Je devrais me méfier, c'est ça ? Est-ce que tu comptes me saouler, Becca ? » qu'il demande en inclinant légèrement la tête sur le côté, l'observant avec ce sourire amusé qui en dit long sur le fait qu'il serait complètement consentent si elle désirait verser un peu trop de vodka dans son verre. « Une nouvelle préparation ? Tu attises ma curiosité, là. » Intrigué, il la suit jusqu'à la cuisine, essaye de poser son regard partout, sauf sur elle, mais l'exercice n'est pas si simple que ça finalement. C'est presque par nervosité qu'il sort des vannes débiles sur le boulot de Becca, qu'elle lui pardonnerait uniquement parce qu'il sait parler italien. Est-ce qu'elle trouve ça séduisant ? Alors il sort la première phrase qui lui vient à l'esprit, dans la langue de Dante Alighieri, en prenant des airs de tombeur du dimanche et une voix bien plus suave qu'à l'accoutumée. « Adoro mangiare i pompelmi nell'erba. » (trad : j'adore manger des pamplemousses dans l'herbe). Il espère qu'à défaut de faire frissonner Becca, il aura au moins le mérite de la faire rire. Lui, en tout cas, il peut pas s'empêcher de sourire quand il aperçoit, du coin de l'oeil, les photos d'elle-même en bikini que la jeune femme fait défiler sur l'écran de son téléphone. Il se demande ce qu'elle peut bien chercher comme ça mais finalement, c'est pas si grave qu'elle galère autant.

Charlie s'adosse contre l'un des murs de la cuisine, les bras croisés sur le torse, attendant que Becca lui explique ce qu'il doit faire, comme le parfait petit commis qu'il est. Elle se lance alors dans une imitation un peu foireuse d'une étudiante qui tenterait de séduire Charlie pour lui grappiller des points et l'italien, ça le fait éclater de rire. « Non mais… qu'est-ce que tu viens de me faire là ? On dirait un dialogue pourri au début d'un film porno. » Mais c'était tellement drôle qu'il en a presque mal au ventre à force de rire. « Puis j'te rappelle que mes élèves sont mineures donc… même si ce scénario improbable se produisait, tu sais très bien que je balayerais les avances de cette étudiante en agitant mon doigt autoritaire sous son nez. » Non, Charlie, c'est vraiment pas son genre de courir après ses élèves. De courir après les femmes tout court. Il a jamais su y faire et c'est sûrement pour ça qu'il est encore célibataire. Encore et toujours. C'est pas demain qu'il risque de se marier celui-là.

Becca lui donne enfin une tâche à accomplir : récupérer les citrons dans le frigo et suivre la recette. « Oui, bien sûr. » qu'il répond en homme serviable qu'il est, ouvrant déjà la porte du frigidaire pour récupérer les deux citrons qui s'y trouvent. Il jette un coup d'oeil sur l'écran du téléphone de Becca et sort de l'un des tiroirs une planche à découper et un couteau. Pour aider la jeune femme, il prend l'initiative de couper les deux citrons en deux. Le premier cède sous la pression de la lame sans la moindre résistance. Mais en coupant le deuxième, Charlie égare ses pupilles un peu trop longtemps dans la direction de Becca. Des regards furtifs qu'il peut pas s'empêcher de jeter et qui l'empêchent de se concentrer sur sa tâche. La lame du couteau finit par fendre son index et il pousse un gémissement en retirant d'un coup son doigt ensanglanté. « Merde, mais quel con… » qu'il marmonne alors que du sang se met à couler le long de son doigt. Une simple coupure, plus impressionnante que douloureuse. « T'aurais pas un pansement par hasard ? » qu'il demande en plaçant sa main sous le jet du robinet, attrapant un bout de papier absorbant pour presser la plaie et faire cesser le saignement.
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Dim 31 Mai - 18:56

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w/ @Charlie Moreno

« ouais ben si j'ai une crotte de chien devant chez moi à cause de lui, je le dégage avec un coup de pied au cul. » c'est entièrement faux, elle ne serait jamais capable de mettre son frère à la porte, parce qu'elle l'aime beaucoup trop et qu'elle serait incapable de vivre sans lui. il est sa moitié, une partie de son univers, sans aucun doute la personne qui la comprend le plus en ce monde. et pourtant.. à l'époque il n'aurait jamais été capable de comprendre les sentiments de becca pour son meilleur ami, même encore aujourd'hui d'ailleurs. son frère n'a jamais apprécié passer en seconde position, savoir qu'ils ont été capable de lui mentir si longtemps pourrait l'anéantir mais, surtout déclencher la plus grosse des guerres et becca ne préfère même pas l'envisager. « mais, je suis ta tête de mûle préférée. » qu'elle lui répond en venant automatiquement poser ses lèvres sur sa joue. la preuve charlie n'est même pas capable de lui résister deux minutes et il l'assume entièrement. ce n'est pas difficile à deviner mais, pour becca c'est de l'histoire ancienne et elle est persuadée que ce soit le cas pour son ami aussi, qu'il soit passé à autre chose depuis toutes ces années. charlie c'est son ami aujourd'hui, enfin c'était déjà le cas avant mais, désormais elle a laissée les sentiments amoureux dans un coin de son coeur, persuadée d'avoir prise la bonne décision alors, qu'elle se demande encore parfois si c'est vraiment le cas. becca est certaine d'une chose.. à force, charlie aurait souffert. parce qu'elle n'est pas douée dans les relations amoureuses becca, pas douée pour dire ce qu'elle ressent ou encore de ressentir cette sensation d'être enfermée. elle n'a jamais été une fille assez bien pour lui, assez bien pour devenir madame moreno. mais, quand charlie lui dit qu'elle est belle, quelque part ça lui réchauffe le coeur, quelque part elle sent des frissons parcourir son corps toujours heureuse de voir que malgré le temps elle pourrait encore lui plaire d'une certaine façon. même si ça ne veut plus rien dire. « t'as toujours eu les mots pour me remonter le moral. » toujours et ce depuis qu'il est entré dans sa vie. depuis que son frère lui a présenté celui qui allait devenir son premier grand amour. « qu'est-ce que je ferais sans toi ? » question sérieuse après tout. ça fait combien de temps qu'il la supporte maintenant ? une vie sans charlie ne serait pas aussi amusante et divertissante aux yeux de becca. « roh, tu serais tellement mignon avec de la crème partout ou un petit coup de soleil. » comme quoi même un italien est capable de brûler face au soleil. mais, pour le coup becca est bien contente qu'il ne puisse pas avoir un bronzage plus parfait que le sien.. elle aurait été tellement jalouse, qu'elle aurait commencée involontairement à lui bouder dessus comme une petite princesse capricieuse. mais, heureusement avec de l'alcool ça ne risque absolument pas d'être le cas ! becca à l’alcool beaucoup trop joyeux -un peu stupide et pervers aussi- pour tirer la tronche maintenant. puis vu la gueule d'ange de charlie, elle serait incapable de tenir très longtemps. « t'inquiète pas, personnes ne va profiter de toi tu es en sécurité ici. » aucun risque qu'ils terminent dans le même lit pour finir ce qu'ils n'ont jamais eu le temps de faire. charlie doit surement avoir une tonne de copines potentielles bien plus intéressante que la soeur de son meilleur ami. tout comme becca n'a plus fréquentée un homme depuis.. charlie. elle pourrait faire une exception vu son accent italien. « arrête moreno tu me donnes chaud. » qu'elle lui balance sur le ton de l'humour avant de reprendre sa préparation. becca n'a jamais été douée pour suivre une recette de cuisine -en même temps, sa relation avec la nourriture l'empêche d'être réellement patiente à ce niveau- faire des cocktails à toujours été bien plus amusant. « faudrait que je me propose dans le milieu, j'pourrais faire un carton avec mes idées. » elle n'en attendait pas moins de charlie. ça serait comme demander si elle fréquentait quelqu'un à son boulot.. becca à rarement de la compagnie vivante dans son labo. « et personnes en vue ? » qu'elle ose enfin lui demander alors, qu'il cherche les citrons dans le frigo. becca a bien le droit de se renseigner non ? ce n'est pas étrange de parler de la vie amoureuse de son ex petit-ami, si ? son regard en sa direction de temps à autre, un sourire aux lèvres, plongée dans une sorte de silence de préparation. pourquoi c'est si agréable d'être avec lui ? pourquoi elle ne pouvait pas rester amoureuse de lui ? la voix de charlie qui la sort de ses pensées, sa main qu'elle attrape rapidement dans la sienne avant d'enrouler un essuie de cuisine propre autour de son doigt. « viens avec moi. » direction la salle de bain ou elle oblige l'italien à s'asseoir sur le bord de la baignoire tout en cherchant de quoi nettoyer cette vilaine blessure. « toujours aussi distrait ma parole. » du désinfectant, des pansements.. de quoi permettre à becca de jouer les infirmières. « ça risque de piquer un peu. » sa main qu'elle tient avec douceur, tout en se rapprochant un peu plus de charlie pour avoir une meilleure maîtrise sur le pansement qu'elle enroule rapidement autour de son doigt. l'habitude.  

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Sam 6 Juin - 1:29
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Charlie & Becca


Sourire imperceptible qui vient s'immiscer sur ses lèvres alors que Becca pose un baiser sur sa joue. Geste chaleureux, qu’il a toujours adoré, et qui enflamme ses joues instantanément. Il aimerait que ça ne lui fasse pas tant d’effet, mais ce serait mentir. Les années ne semblent pas avoir fané tout l’effet qu’elle lui fait. À cet instant précis, il le regrette, parce qu’il se sent malhonnête. Becca, elle, c’est évident qu’elle a tourné la page. Alors pourquoi, lui, il y arrive pas ? Pourquoi il parvient pas à l’oublier ? Pourquoi ça le met à ce point dans tous ses états de la voir, comme s’ils s’étaient quittés la veille ? Pourtant, il en a parcouru du chemin depuis qu’ils ont rompu. Mais peut-être que cette solitude qu’il s’inflige d’une manière extrêmement rigoureuse depuis le décès de Maddie commence à lui peser, et que son esprit commence sérieusement à lui jouer des tours… Qui sait ? Mais même s’il est plongé dans un profond tourment, elle, elle le semble tellement moins. Tout à fait épanouie, radieuse, rayonnante. Lui, il n’est jamais qu’une minuscule paillette parmi les centaines d’autres qui composent son existence. Certes, il parvient à lui remonter le moral en toutes circonstances, mais est-ce que ça lui suffit pour autant ? Rire nerveux qui lui échappe quand elle lui demande ce qu’elle ferait sans lui. Sans moi, tu serais tout aussi parfaite, Becca. Moi, en revanche, je ne serais que bien peu de chose. Becca, c’est celle qui lui a fait connaître les premiers émois de l’amour passionnel. La toute première. Celle qu’on oubliera jamais, gravée pour toujours dans la mémoire. « Je pense que tu t’ennuierais. Beaucoup. C’est évident. Tu ne serais que l’ombre de toi-même sans moi, en fait. » Il le lui dira jamais mais en fait, c’est de lui qu’il parle. Becca, il la connait depuis tellement longtemps que si elle venait un jour à lui annoncer qu’elle devrait partir, à l’autre bout de la planète, il sait même pas comment il ferait pour affronter cette nouvelle. « Le fait que tu utilises le mot mignon prouve que tu n’es pas très objective. Moi j’aurais plutôt dit pitoyable ou grotesque. » Il a toujours été dur avec lui-même, Charlie. Pas capable de s’octroyer le moindre compliment. Pas capable d’en accepter un, même quand il vient des autres. Mais il est trop vieux pour changer. Quoi que… Pour ce qui est de faire du rentre-dedans, en revanche, l’italien semble s’être quelque peu perfectionné. C’est presque à se demander comment il est possible que Becca ne remarque rien. À moins qu’elle pense qu’il fait de l’humour… Et c’est bien le cas, n’est-ce pas ? « Personne ? Mince, je suis déçu… » souffle-t-il avec ce côté pince-sans-rire qui ne permet pas réellement de savoir s’il pense réellement ce qu’il dit, ou pas. Mais peut-être qu’il devrait arrêter de jouer avec le feu. Becca, c’est quand même l’une de ses amies, la soeur de son meilleur ami, qui plus est. Qu’espère-t-il en se conduisant ainsi avec elle ? Rien, il ne devrait rien espérer, rien attendre de sa part. Néanmoins, comme les hommes ne l’intéressent plus, il n’y a pas le moindre risque de déclencher quoi que ce soit, non ? « Excuse-moi, j’arrête. J’avais oublié que mon sex-appeal était une arme de destruction massive. » Il ne pense pas un traître mot de ce qu’il dit, il n’a jamais été convaincu de disposer du moindre pouvoir de séduction d’ailleurs. Il se sous-estime sans doute largement et s’il faisait quelques efforts, peut-être qu’il aurait davantage de conquêtes à son actif. « Sincèrement, je ne sais pas ce que tu attends pour tout plaquer et te lancer à corps perdu là-dedans… C’est évident que t’es faite pour ça ! » Ils sont vraiment en train de parler de la reconversion de Becca dans le milieu du porno ? Même dans le monde merveilleux du second degré, c’est un peu étrange, surtout entre deux ex. Mais la question qu’elle lui pose ensuite lui suffit à oublier l’hypothétique étrangeté de leur conversation. « Boh, tu sais, c’est toujours aussi compliqué… » Parce que rien n’a jamais été simple sur le plan sentimental pour Charlie. Becca est la première au courant, première spectatrice du désastre de sa vie amoureuse. « Et toi..? » demande-t-il sur un ton hésitant, pas certain de vouloir connaître la réponse, question qu’il lui a posée par politesse plutôt que par réelle envie. Il prie déjà pour qu’elle lui lâche un ”non” alors qu’il est occupé à couper les citrons, jetant de furtifs coups d’oeil dans sa direction, jusqu’à ce que la lame vienne trancher son doigt. Il lâche aussitôt le couteau et Becca vole à son secours, enroulant un essui autour de son doigt. À cet instant précis, il se sent… Complètement stupide. Et c’est un peu résigné qu’il la suit sans protester, alors qu’elle le conduit jusqu’à la salle de bain. Elle lui demande de s’asseoir sur le bord de la baignoire et, de nature plutôt docile, il s’exécute. « C’est toi qui me distrais. » qu’il souffle alors qu’elle se penche vers lui pour désinfecter la blessure et appliquer un pansement sur la plaie, afin de faire cesser le saignement. Cette proximité le trouble. Beaucoup. Plus qu’il ne l’aurait imaginé. Le visage de Becca n’est qu’à quelques centimètres du sien et, sans qu’il sache pourquoi, ça l’hypnotise. Il garde les yeux rivés sur elle tout au long des soins qu’elle lui prodigue, incapable de décrocher son regard de son visage. Il ne l’entend même plus quand elle parle. Ne l’écoute plus. Son coeur s’arrête une seconde. Une malheureuse seconde qui suffit à lui donner le courage qu’il n’a jamais eu au cours de ces dernières années. Il se projette vers l’avant et vient presser ses lèvres contre les siennes, d’un seul coup, sans prévenir, son coeur tambourinant tellement fort dans sa poitrine qu’il résonne jusque dans sa tête. Le baiser se prolonge jusqu’à ce qu’il prenne enfin conscience de ce qu’il est en train de faire, que c’est bel et bien Becca qui se trouve devant lui, sa bouche scellée à la sienne. D’un seul coup, il recule, mettant un terme au baiser. « Je… » Il peine à parler, à trouver les mots pour justifier son comportement. « J’suis désolé, j’sais pas ce qui m’a pris… » Si, il sait très bien ce qui lui a pris. Il en avait envie depuis le début. « Je devrais peut-être y aller. Je sais pas si c’est une bonne idée que je reste… » Il lui jette un dernier regard avant de se relever, penaud, se dirigeant vers la porte avec une certaine lenteur, comme s’il espérait qu’elle lui demande de revenir.
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Mar 9 Juin - 18:08

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becca n'ose pas l'admettre, peut-être qu'elle n'osera jamais lui dire qu'il n'a pas complètement tord. que c'est sans doute grâce à lui qu'elle n'est plus la gamine seule qu'elle était autrefois. charlie est la seule personne à lui avoir retourné l'âme, le coeur, son cerveau. il est le seul à lui avoir apporté des émotions qu'elle ne pensait pas pouvoir connaître un jour. becca est rapidement tombée amoureuse de lui. de son sourire, de cette façon qu'il a toujours eu de la regarder. en un claquement de doigt il est devenu le meilleur ami de son frère mais, aussi la seule personne qu'elle voulait vraiment à ses côtés, la seule personne qu'elle a réellement été capable d'aimer. becca n'a jamais été une adepte des relations amoureuses, pour elle c'était stupide, que dans les films. pourtant, elle a sombré dans ses bras, pendu à ses lèvres. jusqu'à lui briser le coeur. « tu sais que je pourrais jamais pensée ça de toi. » qu'il est pitoyable ou encore même ridicule. malgré qu'elle ne soit plus amoureuse de lui aujourd'hui, il reste un petit quelque chose au fond de son coeur, une affection qu'elle est incapable de contrôler ou encore même d'ignorer. des souvenirs merveilleux qui refusent de quitter son esprit, qui refusent de lui permettre même encore aujourd'hui d'avoir une certaine distance avec le jeune homme. il sera toujours important à ses yeux, charlie sera toujours charlie dans le coeur de becca. le seul homme à avoir pu brisé cette carapace qu'elle s'efforce encore de maintenir depuis toutes ces années. becca est très bien toute seule, c'est peut-être mieux comme ça de toute façon. parce que depuis charlie, elle a toujours eu l'impression de faire tout à l'envers, de ne jamais prendre la bonne décision. oui elle aime les femmes mais, elle aimait aussi charlie. peut-être qu'elle aurait pu passer au dessus, qu'elle aurait été capable d'oublier tout ça pour lui, que lui dire tout de suite la vérité n'avait pas été la meilleure des idées. elle en sait rien becca, après la rupture, elle a simplement préférée oublier tout ça, oublier ce qu'elle venait de perdre, simplement se concentrer sur elle-même et prétendre que c'était tout ce dont elle avait rêvée. « si tu veux pas que je me jette sur toi, c'est mieux oui. » est-ce qu'elle le pourrait ? après tout ils n'ont jamais couchés ensemble, elle ne peut pas vraiment avoir envie de quelque chose qu'elle n'a jamais obtenu.. si ? un rire qui s'échappe rapidement de ses lèvres. « si je commence à écrire des films porno, ils vont tous essayer de m'avoir moi et mon pauvre corps. » prétentieuse ? un peu. becca ne se trouve pas horrible à regarder, sait qu'elle est capable d'obtenir ce qu'elle désire avec un beau sourire. qui ne voudrait pas profiter de ça ? en tout cas elle sait désormais dans quoi se reconvertir si jamais sa carrière tombe à l'eau. bien plus intéressée à l'idée de savoir si quelqu'un partage la vie de charlie que quoi que ce soit d'autres. « compliqué ? » qu'elle demande un peu trop curieuse. becca n'a jamais aimée les copines de charlie, peut-être par jalousie, par déception de voir d'autres personnes réussir là ou elle-même à échouée. peut-être qu'une partie d'elle voudrait simplement qu'il lui appartienne pour toujours, qu'il ne tombe jamais dans les bras d'une autre ou qu'il ne puisse aimer personnes d'autres qu'elle. « oh moi tu sais.. » jamais aucune relation sérieuse. jamais personnes à présenter à ses parents, jamais personnes qu'elle envisage d'épouser ou avec qui elle imagine même fonder une famille. becca profite de la liberté, voyager dans des lits différents chaque soirs, oublier qu'elle est incapable d'aimer sincèrement quelqu'un sans tout faire foirer du jour au lendemain. becca ne veut surtout pas retomber là-dedans, faire face à une nouvelle déception. « je suis bien toute seule. » qu'elle avoue sans savoir si au final elle le pense vraiment ou non. ça fait des années qu'elle répète à qui bon lui semble qu'elle est heureuse comme ça mais, au final.. est-ce que c'est vrai ? son regard qu'elle vient planter dans le sien, avant le drame, avant cette lame qui lui coupe le doigt. charlie le distrait comme elle aime souvent l'appeler depuis toutes ces années. son ami qu'elle installe gentiment sur le bord de la baignoire avant de s'occuper des soins. jusqu'à volontairement ignorée la tension palpable dans la pièce. peut-être qu'elle s'imagine des choses après tout.. charlie n'était pas en train de l'observer, il n'est pas en train de regarder ses lèvres. peut-être qu'elle veut juste l'ignorer.. qu'elle ne veut pas admettre que ce soit possible qu'il puisse encore penser à elle aujourd'hui.. eux, ensemble.. c'était y'a tellement longtemps. « c'est pas bien de mentir. » qu'elle murmure lentement sans quitter le doigt de charlie des yeux. impossible, elle se fait des idées. pourquoi tu veux rien voir becca ? peut-être parce que c'est plus facile, parce que c'est pour le mieux ? et pourtant.. elle est incapable de le repousser au moment même ou ses lèvres touchent les siennes. elle est incapable de réagir, incapable de lui demander d'arrêter. le coeur qui s'emballe, des frissons qu'elle n'arrive plus à contrôler. depuis quand charlie montre autant d'assurance ? depuis quand il n'est plus l'ado timide qu'elle gardait naïvement dans son esprit ? charlie qui recule, qui la ramène brutalement sur terre. qu'est-ce que tu viens de faire becca ? charlie prêt à partir, becca qui ne sait plus quoi faire, qui semble perdue. « charlie attend ! » pourquoi tu me regardes comme ça ? elle voudrait lui demander pourquoi, pourquoi est-ce qu'il a eu envie de l'embrasser mais, elle n'y arrive pas. peut-être parce qu'elle sait exactement pourquoi, parce que les souvenirs entre eux sont beaucoup plus fort qu'elle ne voulait le croire, parce que ça lui manque d'être aimée. alors, pour une fois becca non plus n'a pas envie de réfléchir. son corps qui s'avance en direction de son ami sans qu'elle puisse contrôler quoi que ce soit et que ses lèvres retrouvent le chemin des siennes. ses mains qu'elle vient avec douceur passer dans ses cheveux. « reste. » qu'elle murmure avec envie et désir contre ses lèvres sans savoir ce qu'il ce passe réellement dans sa tête. sans aucun doute qu'elle est train de faire la plus grosse connerie de sa vie mais, la tentation est beaucoup trop grande pour pouvoir résister. peut-être que c'est ce dont elle a besoin pour tourner une bonne fois pour toute la page. achever ce qu'ils n'ont jamais terminés.

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Lun 15 Juin - 17:08
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Charlie & Becca


C'est un rire nerveux qui lui échappe alors qu'elle insinue qu'elle pourrait très bien se jeter sur lui. Vraiment ? Est-ce que tu en serais capable, Becca ? Non, elle doit sans doute dire ça sur le ton de l'humour. Et pourtant, ces insinuations lancées sur un ton toujours plus détaché commencent à lui donner des vapeurs, des coups de chaud qui rendent chaque inspiration plus étouffante. Il voudrait juste pouvoir plonger sa tête dans une bassine d'eau froide pour se remettre les idées en place et arrêter de délirer, arrêter de voir des signes là où il n'y en a pas. On t'a déjà dit que t'étais super modeste ? qu'il la taquine avec un léger sourire, en jetant un regard bien trop insistant dans sa direction. Il a zéro gramme d'alcool dans le sang pourtant, zéro raison de ne pas être dans son état normal, d'avoir envie de Becca alors qu'il ne devrait pas. Il essaye de se concentrer sur ce foutu citron mais sa pulpe acidulée n'a que peu d'intérêt face au derme velouté de la jeune femme. Tu sais bien que je sais pas faire dans la simplicité quand ça concerne les sentiments. Il faut toujours qu'il tombe amoureux de la mauvaise personne, Charlie. D'abord la soeur de son meilleur ami, puis une femme destinée à mourir dans un accident de voiture et enfin, une personne qu'il estime trop pour la faire souffrir alors qu'il est même pas certain de ce qu'il attend. C'est quand qu'il aura enfin droit à un bonheur simple, pur, sans perturbations ni nuages noirs ? Mais si tu veux une réponse moins nébuleuse, je vois personne en ce moment. Il s'est senti obligé de laisser planer un certain mystère, comme s'il tenait à détecter une pointe de jalousie dans la voix ou l'attitude de Becca. Mais il ne voit rien d'autre que de la curiosité, une personne qui se préoccupe d'un ami. Et c'est en ami qu'il lui retourne la question, tentant de ravaler la bouffée d'angoisses qui s'empare alors de lui à l'idée d'imaginer Becca avec quelqu'un d'autre que lui, une femme qui éveillerait en elle ce qu'il n'est même jamais parvenu à effleurer du bout des doigts. Il se demande souvent ce qu'il a loupé avec elle. Est-ce lui qui l'a dégoûtée des hommes ? Qu'a-t-il fait de travers pour qu'elle ait cette révélation avec lui, et pas avec un autre ? Mais elle ne semble avoir trouvé personne pour le moment, et même si c'est complètement mesquin de penser comme ça, parce qu'il n'y aura plus jamais rien entre lui et Becca, il se sent soulagé. T'as raison. Aimer, ça apporte que des emmerdes de toute façon. qu'il affirme avec un large sourire, comme s'il pouvait penser un traître mot de ce qu'il vient de dire. Mais qu'est-ce qu'il raconterait pas pour conforter Becca dans son choix, comme s'il avait la moindre chance que ça la convainque de renoncer à l'amour, de renoncer à d'autres personnes bien plus intéressantes que lui, et moins cassées surtout. Puis le drame se produit, la lame glisse sur son doigt, fend sa peau jusqu'à faire dégouliner un peu de sang le long de sa main. Becca, aussi prévenante qu'il est possible de l'être, le guide jusqu'à la salle de bain et l'oblige à s'asseoir sur le bord de la baignoire, histoire de mieux pouvoir le soigner. Mais Charlie, alors qu'elle s'occupe si bien de lui, il sent même plus la douleur. Il est juste trop occupé à l'observer, à la dévorer du regard, à pouffer bêtement quand elle le traite de menteur, parce qu'il trouve presque ça excitant de flirter entre la vérité et l'humour, ponctuant chacune de ses phrases d'un double sens. Et c'est là, quand leurs visages se retrouvent trop proches, qu'il cède à cette tentation pourtant interdite. Il se jette à l'eau, capture ses lèvres, sans même penser aux conséquences. Il s'enivre juste de la saveur de ses lèvres, saveur qui lui avait tant manquée depuis toutes ces années. Puis d'un coup, il percute ce qu'il est en train de faire, une chose qu'il s'est pas contenté de penser en son fort intérieur, l'imagination beaucoup trop débordante. Et alors qu'il croise à nouveau son regard émeraude, il se rend compte qu'il a tout cassé, brisé, piétiné. Maintenant, il pourra plus jamais prétendre qu'elle le laisse indifférent, qu'ils sont juste amis. Comme un flic dont la couverture tombe avant la fin de la mission, Charlie se sent plus vulnérable que jamais. Il se lève d'un bond et se confond en excuses alors qu'il la contourne pour se diriger vers la porte, prêt à s'enfuir, à rien assumer de ce qu'il vient de faire. Sa voix l'interpelle, et il se dit qu'il devrait vraiment partir, ne pas l'écouter, ne pas la laisser le retenir comme ça. Mais il tourne la tête, puis le reste du corps vers elle. Il la regarde sans rien dire, sait pas trop à quoi s'attendre. Des éclats de voix en colère ? Des questions qui fusent de partout et dont il ne connaît pas lui-même la réponse ? Mais elle ne dit rien, se contente de s'approcher, doucement. Ses yeux se perdent dans les siens jusqu'au moment où ils se ferment par réflexe quand elle pose ses lèvres sur les siennes, lui rend le baiser échangé plus tôt. Il a du mal à y croire sur le moment, comprend pas tout de suite ce qu'il lui arrive, garde les bras ballants, le long de son corps. Reste. qu'elle souffle contre ses lèvres alors qu'elle passe une main dans ses cheveux. Il adore ça. Il a toujours adoré ça. Et elle le sait. Son coeur bat la chamade désormais et il résiste plus à l'envie de l'enlacer, de passer ses bras autour de son corps à demi-nu, de sentir sa peau contre la sienne. Il peut laisser courir ses doigts librement le long de son épine dorsale sans rencontrer la moindre entrave, à part le noeud de son haut de bikini. Doucement, il la pousse en direction du premier meuble de la salle de bain, et d'une main tâtonnante, il envoie valser les serviettes de bain qui avaient rien demandé - il a vu ça dans un téléfilm l'autre jour - et qui tombent dans un froissement sourd à leurs pieds. Toujours aussi délicatement, il la soulève pour la faire asseoir sur le bord du lavabo, ses mains qui abandonnent bien vite ses cuisses pour s'enrouler autour de son cou. Dans sa jugulaire, il peut sentir son pouls, son coeur qui s'affole, et ça le rend complètement dingue. Les baisers se font plus intenses, plus fiévreux, et il se demande s'il s'y prend bien, s'il fait ce qu'il faut, parce qu'il a le sentiment d'avoir jamais été doué pour ces choses-là. Et si, au premier faux pas, Becca l'arrêtait pour lui rire au nez, lui dire que c'était bien essayé mais qu'il restera toujours, à ses yeux, un adolescent incapable de la faire frémir ? Dans un effleurement subtile, ses doigts se perdent sur ses hanches, remontent doucement le long de ses vertébres puis viennent saisir l'un des cordons du noeud de son bikini. Il arrête de l'embrasser deux secondes, s'écarte un peu pour pouvoir la regarder dans les yeux alors qu'il tire doucement sur la ficelle, le noeud menaçant de céder à tout instant. Dans le fond, il se dit que Becca va peut-être profiter de ce moment de latence pour l'arrêter, lui dire que c'est une mauvaise idée, que ce serait pas une bonne décision, se montrant la plus sage des deux. Mais il espère aussi qu'elle va lui demander de continuer, peu importe les conséquences, peu importe ce qu'il adviendra par la suite. Tout ce qu'il sait, pour le moment, c'est qu'il a envie d'elle, et qu'il veut pas renoncer trop vite à l'ivresse que lui procurent ses caresses et ses baisers.
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Jeu 2 Juil - 18:59

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c'est ce qu'elle essaye de se dire depuis des années. que l'amour ce n'est qu'une source d'emmerde, que ça ne veut plus rien dire aujourd'hui, qu'elle n'en a plus besoin. c'est tout ce qu'elle voulait becca, ce qu'elle cherchait. cette liberté qu'elle savoure enfin, qu'elle touche du bout des doigts. alors, pourquoi ressentir ce manque ? pourquoi éprouver comme un goût d'inachevé lorsqu'elle plonge son regard dans le  sien et ce des années après leur rupture ? pourquoi est-ce qu'elle refuse de voir une vérité -pourtant si évidente- en face ? d'admettre que dans le fond elle comprend les sous-entendus, qu'elle comprend parfaitement la signification de ce regard mais, qu'elle veut juste faire semblant que ce ne soit pas le cas. becca refuse de le faire souffrir encore une fois, de lui briser à nouveau le coeur. cette rupture à autant été difficile pour lui que pour elle, parce qu'elle l'aime toujours d'une certaine façon. qu'il est le seul homme à avoir eu un impact dans sa vie, le seul qu'elle ressent toujours le besoin de garder à ses côtés. elle ne devrait pas le regarder comme ça, elle ne devrait pas répondre à son baiser, prétendre que ce n'est qu'un effet de surprise. alors, qu'elle sait que c'est complètement faux. mais, c'est plus fort qu'elle.. elle n'a pas envie qu'il s'en aille, pas envie qu'il quitte cette salle de bain après les souvenirs qu'il a su faire remonter en elle. reste c'est tout ce qu'elle trouve à dire, dans un murmure, contre ses lèvres, ses mains dans ses cheveux pour lui donner plus facilement l'envie de céder à cette tentation désormais bien trop présente entre eux. c'est sans aucun doute une mauvaise idée. son frère pourrait rentrer à tout moment, découvrir cette relation du passée qui refait pourtant surface aujourd'hui. un moment de faiblesse et puis quoi ensuite ? becca ne sait pas, n'a pas envie de réfléchir maintenant alors, qu'elle garde précieusement les lèvres de son ami et premier amour contre les siennes. son corps qu'elle redécouvre et qui ne possède plus rien de l'adolescent dont elle est tombée amoureuse. charlie qui aujourd'hui est un homme, avec des muscles bien plus présent et surtout une assurance qu'il ne lui avait jamais montré. une assurance qui la fait frisonner, qui étrangement lui donne envie de lui arracher tous ses vêtements. est-ce qu'elle serait toujours avec lui aujourd'hui si ça avait été le cas dès lors rencontre ? pourquoi réfléchir ? pourquoi éprouver un doute maintenant ? son corps qui se retrouve rapidement contre le meuble de la salle de bain, les serviettes qu'il vient balancer au sol d'un geste rapide, presque calculer. un rire qui s'échappe de ses lèvres alors, qu'elle se laisse transporter becca, sans rien dire, bien trop occupée à le tenir contre elle, à lui mordiller la lèvre lorsqu'il défait avec lenteur le nœud de son bikini. son regard planté dans le sien. « c'est pas juste.. » qu'elle murmure avec envie à l'attention de l'italien. « toi t'es encore trop habillé. » qu'elle avoue d'un air taquin avant de faire glisser avec lenteur l'une des bretelles de son bikini le long de son bras, puis la seconde, jusqu'à faire complètement glisser son haut sur le sol sans même le quitter du regard. elle se demande ce qu'il pense.. s'il la trouve encore plus belle une fois mise complètement à nue devant lui, si à lui aussi ça lui fait quelque chose.. un sentiment de nostalgie et de magie en même temps. elle se demande ce qu'il s'imagine becca, s'il a envie de revenir en arrière, pire encore de tout arrêter. un silence beaucoup trop long alors, qu'elle passe ses mains sous son haut pour venir le lui enlever à son tour, profitant de toucher au passage un maximum de peau. pour qu'elle ne soit pas la seule à se montrer face à lui. son bassin qu'elle attire à elle dans l'unique but de sentir sa poitrine contre son torse, ses lèvres qu'elle vient effleurer des siennes. « arrête de me torturer moreno. » ou peut-être que c'est l'inverse, que c'est elle qui fait trop durer le plaisir. elle voudrait que ce moment ne s'arrête jamais.. qu'il ne regarde personne d'autre qu'elle comme il le fait à cet instant présent. la peau de son cou qu'elle vient marquer de baiser, jusqu'à toucher sa ceinture du bout des doigts et de la défaire comme si de rien n'était.

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Ven 24 Juil - 19:23
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Charlie & Becca


Comment ils en sont arrivés là ? Comment ils en sont arrivés à se retrouver seul à seule, dans cette salle de bain, avec cette idée saugrenue en tête ? Cette idée selon laquelle il pourrait subsister une attirance entre eux, suffisamment forte pour pousser leurs lèvres à se rejoindre, se nouer, à s'entremêler. Quand il ose l'embrasser, il est électrisé comme si c'était la première fois, comme s'il revivait leur premier baiser. Baiser maladroit d'adolescents submergés par les hormones, par l'envie de sentir ce feu brûlant se répandre dans toute sa cage thoracique et rendre son cœur complètement fou. Il avait presque oublié ce que ça faisait de ressentir cette sensation, ce sentiment appartenance, le désir qui prend soudainement possession de l'âme pour balayer tout le reste. Car plus rien ne compte. Plus rien à part ses mains qui se sont égarées sur son épiderme nacré pour dénouer lentement, sensuellement, les liens qui maintiennent attacher le haut de son bikini. Il se surprend à faire durer le suspense, à contrôler ses gestes pour les modérer le plus possible, ne rien précipiter.

Les paroles de Becca lui laissent entendre qu'elle aussi, elle a envie de lui. Envie de le voir nu. Envie de laisser courir ses doigts sur chaque centimètre carré de son épiderme. Envie de s'enivrer de son parfum et de la chaleur de sa peau, de consommer les interdits qui se dressent dans leurs esprits et qui ont constitué un obstacle par le passé. Le sourire esquissé sur ses lèvres s'efface peu à peu, dès qu'elle tire sur la bride du bikini, suffisamment fort pour le faire flancher. Le bout de tissu, et le cœur de Charlie aussi. Le vêtement rejoint les serviettes écartées un instant plus tôt et même si, sur le moment, l'italien est tenté de baisser les yeux, il soutient le regard de Becca, entoure son visage de ses paumes brûlantes et souffle, avant de joindre à nouveau leurs lèvres :

- Tu es magnifique…

Il l'a toujours pensé, d'aussi loin qu'il se souvienne, parce qu'il n'a jamais eu besoin qu'elle tombe le haut pour la trouver belle. Becca est l'une des rares personnes qui ait été en mesure de mettre ses sens en ébullition rien qu'avec un sourire. Elle l'attire vers elle, presse sa poitrine contre son torse désormais nu. Un frisson parcourt l'échine de l'italien, enivré par les sensations procurés par le contact de leurs peaux.

- Parce que c'est moi qui te torture ?

Il aurait juré le contraire pourtant. Après tout, c'est elle qui a mis un terme à la relation, c'est elle qui n'a plus voulu de lui. Et même s'il n'a jamais été en colère contre elle pour ça, il a toujours été hanté par les sentiments qu'il avait pu ressentir pour elle. Depuis la fin de leur relation, de l'eau avait coulé sous les ponts, de nouvelles personnes avaient surgi dans sa vie, mais Becca avait toujours occupé ses pensées d'une manière ou d'une autre. En avait-elle seulement conscience ?

Elle vient semer des baisers dans son cou, à la fois doux et fiévreux. À chaque fois que ses lèvres atterrissent sur sa gorge, il enfonce légèrement ses ongles dans ses hanches, tire de plus en plus sur les passants de son short qu'il crève d'envie de lui retirer. Et comme si elle lisait dans ses pensées, ses phalanges viennent s'aventurer sur la boucle de sa ceinture, qu'elle fait céder en un tour de doigts. Il voudrait lui dire de continuer, la supplier de pas s'arrêter en si bon chemin, mais au moment où il s'écarte un peu pour lui laisser le champ libre, il attrape son poignet, l'empêchant de le débarrasser de son pantalon.

- Becca, je…

Alors qu'il croise à nouveau son regard, il revient soudainement à la réalité, celle qui veut qu'il ne soit pas venu jusqu'ici avec l'intention de finir à poil dans la salle de bain avec la sœur de son meilleur ami. Il avait aucune idée derrière la tête, et c'est précisément pour cette raison qu'il n'y a que des billets et des cartes de fidélité dans son portefeuille.

- Je n'ai rien sur moi… qu'il se contente d'ajouter sans savoir si elle va comprendre où il veut en venir.

Dans ses poches, il n'a rien pour la protéger, les protéger, et soudainement, dans sa tête, c'est la douche froide, la preuve de plus qui lui montre que, malgré sa volonté de lui démontrer qu'il est devenu un homme, il est toujours pas en mesure de prendre ses responsabilités.
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Dim 9 Aoû - 16:05

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becca ne cherche pas trop à comprendre la situation, pourquoi ? comment ? elle n'a pas la moindre idée de ce qu'elle est réellement en train de faire. becca refuse de réfléchir, pas maintenant, pas tout de suite. quitte à se prendre le revers de la médaille par la suite, autant profiter de l'instant présent. de sentir ses lèvres sur les siennes, sentir sa peau contre la sienne. becca n'avait plus éprouvée l'envie d'être avec un homme depuis longtemps, depuis sa rupture avec charlie. elle n'arrive pas trop à comprendre pourquoi toujours lui ? pourquoi est-ce qu'il reste dans un coin de son esprit ? après des années de séparation. pourquoi est-ce qu'à moitié nue face à lui sa respiration s'accélère, son coeur fait les montagnes russes ? becca pensait être persuadée d'avoir une attirance bien plus forte pour les femmes et pourtant aucunes d'entre elles n'arrivent à lui faire ressentir ce qu'elle éprouve à présent, dans les bras de cet homme qu'elle ne quitte plus du regard. dans les bras de charlie qu'elle n'a plus envie de quitter désormais. sentiment étrange qu'elle préfère pour l'instant taire dans son esprit. compliment qui lui arrache un frisson, rougit doucement ses joues. becca n'a jamais eu une bonne relation avec son corps, elle prétend souvent le contraire, se montre toujours sur son meilleur jour mais, c'est une façade qui disparaît face à charlie. soulagée de lui plaire, soulagée d'être suffisante à elle seule. soulagée d'être belle à ses yeux. elle ne s'est jamais autant remise en question que maintenant face à son premier amour. elle n'a jamais autant doutée que maintenant face à charlie. l'inquiétude qui disparaît quand il prend à nouveau possession de ses lèvres alors, qu'elle serre un peu plus son emprise sur l'italien pour le maintenir contre elle, pour ne pas qu'il s'échappe, qu'il change d'avis au dernier moment -becca le vivrait mal si c'était le cas mais, elle l'aurait sans aucun doute méritée-. une torture que de la faire attendre depuis si longtemps alors, qu'elle a imaginée ce moment si souvent. « tu m'embrasses.. tu me touches.. et j'en peux plus. » qu'elle avoue, la voix brûlante d'impatience, le corps bouillonnant d'envie plus les minutes passent. situation dont elle est la seule coupable.. si elle ne l'avait pas quittée, peut-être qu'ils seraient toujours ensemble aujourd'hui, sans doute qu'elle aurait une autre vision de l'amour, qu'elle aurait éprouvée l'envie de s'engager depuis longtemps. son short à deux doigts de la quitter, ses mains sur la ceinture de son italien. elle se sent proche de toucher le but, de réduire une bonne fois pour toute cette distance entre eux. une réalité qui la percute cependant de plein fouet. becca l'observe, sans rien dire.. est-ce qu'elle a fait quelque chose de mal ? quelque chose qui ne fallait pas ? elle se redresse doucement, une main toujours sur sa ceinture, son regard planté dans le sien. becca n'aime pas ce silence, il la perturbe.. encore plus que d'être assise sur le lavabo de sa salle de bain avec un simple short pour lui cacher sa dernière partie intime. charlie veut vraiment s'arrêter maintenant ? pour daniel ? parce qu'elle est... elle ? rassurée de l'entendre parler de protection. becca avait imaginée le pire sauf ça. « oh.. » qu'elle répond en venant passer sa main de libre dans ses cheveux avant de laisser échapper un rire, la pression qui est soudainement redescendu. les lèvres de charlie qu'elle vient récupérer cette fois avec plus de douceur, plus de lenteur. « attend deux secondes.. » qu'elle souffle contre ses lèvres, c'est ce qu'elle dit mais, pourtant elle semble toujours incapable de bouger ou de réellement le faire attendre pour quoi que ce soit, ses lèvres restant collées aux siennes. comme s'il était impossible de détacher son corps du sien. « peut-être... ici.. » le lavabo qu'elle quitte pour se retrouver simplement collée contre, cherchant à ouvrir le tiroir d'une seule main, l'autre étant trop occupée dans sa chevelure pour l'empêcher de s'échapper. elle fouille le tiroir dans tous les sens, bien consciente qu'elle est surement en train de foutre le bordel dans les affaires des autres. des secondes de recherche trop longue, si longue qu'elle abandonne le tiroir et retourne sur la ceinture de charlie. cette fois il n'y a plus rien pour venir retenir ce foutu jeans. ceinture qu'elle balance sur le reste des vêtements déjà étalés sur le sol. oups.

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Mer 12 Aoû - 15:42
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Charlie & Becca


Leurs esprits s’échauffent, leurs corps bouillonnent et sur le miroir qui se trouve juste derrière Becca, de la buée commence à apparaître, à effacer leur reflet, sous l’effet de l’accumulation des soupirs brûlants qui s’échappent d’entre leurs lèvres, à chaque fois qu’elles se séparent, douloureusement. Mais lorsque la bouche de Charlie décolle de la sienne, c’est seulement pour aller se poser ailleurs sur son corps, une seconde plus tard à peine. Comme si son être ne pouvait plus tolérer d’être arraché à elle, alors qu’ils ont été séparés si longtemps. Il se délecte de chaque contact, chaque baiser, chaque caresse. Becca sait exactement où elle doit laisser vagabonder ses doigts pour le faire frissonner, frémir, gémir. C’est comme si elle n’avait rien oublié de leur complicité passée, des instants charnels qu’ils avaient initiés il y a bien des années. Comme si c’était gravé dans sa chair. Leur chair. Il en vient même à se demander comment il a pu se passer d’elle pendant toutes ces années, tolérer leur rupture alors qu’elle aurait dû le dévaster. Il avait refoulé toutes ses émotions pour ne pas avoir à accepter qu’elle ait pu cesser de l’aimer, cesser de ressentir toutes les vibrations qu’il ressentait pour elle à chaque fois qu’il la couvait des yeux. C’était plus simple d’ignorer l’évidence, de s’en détacher pour ne pas souffrir démesurément. Mais maintenant qu’il se trouve tout contre elle, son bassin entre ses cuisses, tous les sentiments enfouis, inhumés, refont soudainement surface. Son coeur s’affole complètement dans sa poitrine, chaque parole qu’elle prononce le rend complètement dingue. J’en peux plus qu’elle lance alors qu’il la couvre encore de baisers, toujours plus fougueux, se cramponnant aux bords de son short en jeans en exerçant une pression de plus en plus forte. Elle semble aussi impatiente que lui, alors que ses doigts s’aventurent sur la boucle de sa ceinture, mais il l’arrête juste avant qu’elle ne l’ouvre, la raison reprenant le dessus pendant quelques secondes à peine. Il a pas de préservatif sur lui, alors il se voit pas laisser les choses dégénérer sans le lui dire, faisant s’effriter toute la passion au dernier moment, pour ne laisser la place qu’aux désillusions. Heureusement, Becca semble avoir de quoi leur sauver la mise. Du moins, c’est ce qu’il suppose alors qu’elle se penche sur le lavabo pour laisser sa main traîner sur la poignée des tiroirs, fouillant à l’intérieur en essayant de maintenir sa poitrine contre le corps de Charlie, leurs lèvres ne cessant de s’apprivoiser, inséparables. Il suit ses mouvements comme il peut, l’accompagne dans ses gestes, tente de voiler son impatience alors qu’elle ne semble pas trouver ce qu’elle cherche.

- Tu trouves..? qu’il murmure en saupoudrant sa gorge de baisers, les paumes qui osent enfin s’aventurer sur son buste pour l’effleurer à peine, comme s’il craignait de la brusquer alors qu’ils sont à deux doigts de s’envoyer en l’air sur le meuble de la salle de bain.

C’est résignée qu’elle se redresse, abandonne sa mission d’exploration pour enfin ouvrir cette foutue ceinture qui libère le jeans un peu trop ample, dégringolant déjà le long de ses jambes. Il finit de s’en débarrasser comme il peut, observant Becca en se mordillant la lèvre inférieure avant de fondre à nouveau sur elle pour la soulever du meuble en étouffant un rire contre sa bouche, au milieu d’une dizaine de baisers furtifs échangés sur le chemin alors qu’il la conduit jusqu’à la porte de la salle de bain. Il la coince contre celle-ci et, d’une main tâtonnante, attrape la clef plantée dans la serrure et la tourne de façon à verrouiller la pièce. C’est qu’il a aucune envie que quelqu’un vienne les interrompre en si bon chemin.

Doucement, ses doigts retrouvent le chemin les menant jusqu’au minuscule short de Becca, dernier obstacle avant qu’elle ne se retrouve entièrement nue face à lui. Son corps, il le connaît. Il l’a déjà vu. Des dizaines de fois même. Mais il ne s’en lassera jamais. Et au moment où les boutons cèdent sous ses phalanges, il le redécouvre comme si c’était la première fois. Ses doigts glissent finalement sous le jean et peu à peu, il le fait céder, embarquant, au passage, sa culotte, qui ne fait preuve d’aucune résistance. Il laisse ses mains s’attarder sur le galbe de ses longues jambes alors qu’il tire sur le vêtement pour le faire descendre toujours plus bas, jusqu’à ses chevilles. Et alors qu’il se retrouve presque à genoux à ses pieds, il la quitte pas des yeux, remonte doucement pour embrasser son ventre, son plexus solaire, sa gorge, sa mâchoire et enfin ses lèvres. Encore. Il s’en lassera sans doute jamais non plus.

Il récupère alors l’une de ses mains esseulées, la tire doucement vers lui pour l’inviter à suivre ses pas, alors qu’il s’éloigne de la porte pour revenir vers le meuble, où ils étaient finalement bien mieux installés. Il s’amuse à la surprendre en la faisant tournoyer, la plaçant face au miroir et la coinçant entre le meuble et son propre corps, pressant son torse contre son dos, s’imprégnant de sa chaleur et de son odeur. Il caresse son derme avec tendresse et écarte sa chevelure ondoyante pour dévoiler sa gorge, sur laquelle il parsème des dizaines de baisers. Furtivement, il relève la tête pour croiser le regard émeraude de Becca dans le reflet du miroir.

- T’es sûre que tu veux continuer ? Comme ça ?

Comme ça, c’est-à-dire, même s’ils n’ont rien pour se protéger l’un et l’autre. Lui, il en a envie. Il en meurt d’envie. Il lui reste juste à se débarrasser de son boxer pour braver un ultime interdit, pour se défaire d’une dernière barrière. Ses sens sont tellement en ébullition qu’il a pas le courage d’écouter la petite voix dans sa tête qui lui hurle de penser aux conséquences de cet énorme coup de tête, surtout si Becca l’en empêche pas, ne lui somme pas d’arrêter ou de se rhabiller pour foncer dans la pharmacie la plus proche, qu’importe la frustration que ça engendrera. Il est prêt à écouter tout ce qu’elle lui demandera, à faire de ses moindres désirs des ordres, mais il a le sentiment qu’elle est habitée par la même insouciance que lui. Et il doit pas l’aider à prendre la bonne décision pour eux deux quand il laisse traîner ses mains sur ses cuisses, plante doucement ses dents dans son épaule et se presse contre elle, pour qu’elle sente à quel point il a envie d’elle.
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Ven 21 Aoû - 0:14

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non, c'est bien ça le problème. elle ne trouve pas, becca ne trouve rien qui pourrait leur sauver la mise dans ce stupide tiroir. la main plongée à l'intérieur, jusqu'à balancer tout ce qu'elle touche à gauche ou à droite. elle ne trouve rien. ses lèvres toujours collées à celle de charlie, sa poitrine toujours contre son torse. becca commence tout simplement à perdre patience, encore plus quand il vient effleurer sa poitrine du bout des doigts. à lui arracher un frisson, un soupir, lui donner encore plus chaud comme si seulement c'était encore possible. j'abandonne qu'elle se murmure à elle-même. pas cet instant, pas ce moment qu'elle redécouvre dans les bras de son premier amour. plutôt cette faible distance entre eux qu'elle cherche à réduire de toutes les façons possibles. qu'elle semble ne plus être capable d'affronter désormais. sa ceinture qu'elle enlève, d'un geste rapide, surprenant, sans même lui laisser le temps de l'arrêter une seconde fois. de la folie ? peut-être mais, une tentation beaucoup trop grande pour la petite keane. ses lèvres qu'elle cherche encore, qu'elle vient effleurer du bout des siennes dans un jeu de séduction ou pour une fois elle n'est pas certaine de gagner. pas certaine de ressortir entière. pas une seconde fois. peut-être que c'était becca le problème, depuis tout ce temps, toutes ces années. bouffée par la peur de l'engagement, de le perdre, de vivre dans le secret ou encore même de décevoir son frère. c'était peut-être plus simple de sortir une excuse comme ; "je suis plus attirée par les filles" que de voir le véritable problème. d'admettre que si elle n'est jamais sortie avec un homme après charlie c'est parce qu'il était impossible pour elle d'envisager l'idée de le remplacer. que c'était charlie ou rien.  sinon pourquoi est-ce qu'elle serait dans ses bras ? juste pour satisfaire une ancienne pulsion ? par simple envie ? becca n'a plus la force de se mentir à elle-même, plus après autant d'années à cacher ce qu'elle ressent dans un coin de son esprit. un rire qui s'échappe de ses lèvres lorsqu'il la transporte charlie, l'impression d'être une petite princesse à l'intérieur de ses bras. sa lèvre qu'elle vient mordiller par envie, par besoin de sentir chaque recoin de sa peau contre la sienne. il est terriblement beau charlie.. toujours aussi beau, toujours aussi envoûtant que dans ses souvenirs. comme si c'était hier, comme si elle ne l'avait jamais quittée ou n'avait jamais fait la pire connerie de sa vie. parce que le quitter à été une véritable erreur, difficile de ne pas l'admettre. même si becca n'a jamais été très loin, toujours dans l'ombre à l'observer, regarder le chemin de sa vie, toujours à être présente en tant qu'amie.. le préserver pour ne pas l'impliquer dans le bordel de sa vie. le préserver pour ne pas lui faire plus de mal. c'était ce qu'elle pensait être le mieux pour eux, plus tellement ce qu'elle ressent désormais. un soupir qui s'échappe de ses lèvres, langue qu'elle vient passer sur ses lèvres lorsqu'il embrasse avec douceur le bas de son ventre. toujours cette main qui vient s'agripper à ses cheveux, ses ongles qu'elle vient rentrer dans la peau de son cou. becca ne trouve plus aucun moyen de revenir en arrière, en ressent-elle l'envie, le besoin ? absolument pas. comme si c'était soirée était gravée dans son corps, dans son coeur. son short qui l'abandonne, sa culotte qui suit le même chemin et un rire qui s'échappe de ses lèvres. depuis quand possède t'il autant d'assurance ? elle voudrait se poser la question mais, le moment est assez mal choisis et faut dire que becca aime beaucoup cette nouvelle facette de sa personnalité, même si quoi qu'il arrive, elle aimera toujours le garçon timide qu'il a toujours été. cette porte qu'elle vient quitter en prenant soin de venir l'aider à enlever une bonne fois pour toute son jeans -manquant par la même occasion de tomber- mais, il la retient charlie, la garde toujours précieusement à l'intérieur de ses bras. elle est en sécurité becca, plus que jamais quand charlie se trouve dans les parages. il a toujours prit soin d'elle, comme elle n'a jamais manquée d'être une épaule sur laquelle il pouvait se reposer. charlie à toujours été une évidence dans son coeur, pourquoi l'avoir nier jusqu'ici ? pourquoi ne pas écouter les battements de son coeur alors, qu'il la place face au miroir, qu'il lui suffit d'admirer deux secondes son reflet pour voir tout le désir qu'elle ressent. un gémissement qu'elle s'autorise à faire glisser sur ses lèvres, les yeux fermés, les mains de charlie qu'elle voudrait sentir encore et encore sur son corps. ce corps chaud qui lui appartient. est-ce qu'elle est certaine de vouloir continuer ? maintenant plus que jamais. un hochement de la tête, avant d'attraper sa lèvre entre ses dents et de reculer son bassin pour venir le frotter contre le dernier vêtement de charlie. becca toujours dans la provocation, toujours à chercher comment le rendre fou. les mains de charlie qu'elle vient d'abord guider avec envie sur sa poitrine, avant de descendre doucement jusqu'à l'intérieur de ses cuisses. si après ça il se pose toujours des questions, becca ne sait plus vraiment quoi faire. les mains de charlie qu'elle vient abandonner pour guider les siennes cette fois sur le boxer de son premier amour toujours collé à elle. les mouvements de son bassin qui se font de plus en plus insistant. sa tête qu'elle vient reculer pour lui mordiller l'oreille.  « j'ai envie de toi. » au moins maintenant becca ne laisse plus planer le moindre doute. ne masque plus ses envies ou le désir qui ne cesse d'augmenter en elle. il suffit de voir les frissons sur sa peau, sentir sa peau bouillonner de plaisir. et elle espère procurer le même plaisir à l'italien qu'elle ne quitte plus du regard dans le miroir. laissant l'une de ses mains s'aventurer à l'intérieur du vêtement toujours présent sur charlie.

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Jeu 27 Aoû - 16:52
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Charlie & Becca


Le contact de sa peau contre la sienne l’électrise. Sous chacun de ses baisers, il manque toujours plus de souffle, comme s’il n’était plus certain de savoir comment respirer. Elle le trouble, Becca. Elle imagine même pas à quel point. Elle le trouble tellement qu’il a jamais été capable d’aller au-delà des simples caresses quand ils n’étaient encore que des adolescents. Il était trop impressionné, aurait jamais pu supporter de la décevoir, de délaisser son corps au bout de cinq secondes d’un plaisir qui n’aurait absolument pas été réciproque. Et quand elle s’en était allée, il avait toujours été convaincu que c’était en partie à cause de ça. Parce qu’il avait jamais osé. Osé l’embrasser quand il en avait envie. Osé la prendre dans ses bras dans des lieux publics, de peur d’être surpris par des yeux trop curieux. Osé la chérir face au reste du monde. Osé la découvrir comme il l’avait fantasmé, pendant des nuits entières. Fantasmes brûlants qui étaient restés de l’ordre des songes. S’il avait eu le courage de porter leur amour au-devant de tous les interdits qui se tenaient devant eux, qui sait ce qu’il serait advenu d’eux aujourd’hui ? Peut-être seraient-ils mariés, heureux, avec un ou deux enfants ? Ou peut-être que l’échéance aurait été la même, parce que Charlie est peut-être pas fait pour partager le bonheur à deux.

Pour l’heure, il y pense plus. Il veut juste se noyer dans l’illusion que l’avenir lui offre une chance de se rattraper, de lui prouver qu’il a changé, qu’il est plus cet adolescent mal dans sa peau qui sait pas ce qu’il veut. Qui sait pas s’il peut renoncer à elle ou s’il peut résolument pas envisager son avenir sans qu’elle en fasse partie. Contre ses lèvres, elle lâche un rire amusé alors qu’il la balade d’un coin à l’autre de la pièce, entièrement nue, pour la ramener vers le meuble sur lequel il l’avait fait grimper un instant plus tôt. Elle lui retire son jeans dans la foulée, manque de tomber à la renverse, mais Charlie la ramène contre lui sans la moindre hésitation, d’un geste ferme, parce qu’il la laisserait jamais tomber. Jamais. Son visage à nouveau à hauteur du sien, il la couvre de baisers, tous les baisers de retard qu’il a pas pu lui donner durant ces longues années passées à faire semblant, feintant l’indifférence, alors qu’il était dévasté à chaque fois qu’il la savait en couple avec une autre. Mais aujourd’hui, Becca est libre. C’est à lui qu’elle s’abandonne, qu’elle accorde ses sourires, ses baisers. Délice illusoire ou preuve qu’elle est prête à lui accorder une place plus près de son coeur désormais ?

Il la fait pivoter devant le miroir, laisse ses lèvres s’égarer sur le bord de son épaule alors qu’il presse tout son corps contre elle. Il veut sentir toute sa chaleur, s’en imprégner. Les ondulations de son bassin contre le sien ont le mérite de le rendre complètement dingue, alors qu’il contient des gémissements de frustration. Il veut se cramponner à ses hanches pour tenter de réprimer tout le désir qui l’assaille, mais elle se saisit déjà de ses mains pour les laisser se promener sur son buste. Chacun de ses muscles se contractant sous les assauts du désir qui monte toujours plus, il se hisse sur la pointe des pieds et se mordille la lèvre inférieure, jusqu’à ce que les doigts graciles de Becca délaissent les siens afin de venir se saisir du bord du dernier sous-vêtement porté par l’italien.

Elle bascule sa tête sur son épaule pour venir lui mordiller le lobe de l’oreille. Elle se souvient qu’il adorait ça ? Comment il a fait pour lui résister, il y a des années, alors qu’elle est l’incarnation-même du désir à ses yeux ? Il sent ses doigts glisser sous le tissu en coton, le caresser avec habilité, et alors qu’elle lui susurre un sensuel j’ai envie de toi, il sent le coup de grâce tomber. Jusque là occupé à laisser courir ses doigts sur son épiderme doux et brûlant, entre ses cuisses, sans la moindre précipitation, il est soudainement animé par l’empressement, complètement submergé par toutes les sensations qu’elle lui fait ressentir, les sens en ébullition. Il en peut plus. Tellement plus qu’il en a le souffle coupé. Poussant sur la pointe de ses pieds, Charlie se redresse légèrement dans le fond de la baignoire, entourant Becca de ses bras, posant sa joue contre son front et y déposant l’un ou l’autre baiser par intermittence.

Contre elle, Charlie se sent à la fois serein et comblé, béat mais perdu. Que vont-ils faire ensuite ? Leur amitié ne sera plus jamais la même après ça. Peut-on seulement encore parler d’amitié maintenant qu’ils ont franchi cette barrière ? Et que feront-ils si leur manque de responsabilité avait des conséquences ? Car Becca et Charlie ne se sont pas contentés de braver un seul interdit aujourd’hui, mais bien une dizaine.

- J’ai pas envie de partir… qu’il lui murmure en la serrant un peu plus fort contre lui, effrayé à l’idée de rompre cet instant de pur bonheur pour revenir à une réalité nettement plus grise.
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Sam 26 Sep - 21:43

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elle se souvient encore de cette soirée, de cette rupture déchirante qui lui a demandée beaucoup d'effort. elle se souvient de la souffrance, de l'absence, du manque, de toutes les nuits entières à pleurer et se détester. becca n'a jamais eu assez de fierté pour admettre l'origine du problème. cette peur d'être amoureuse, d'être heureuse. cette peur d'être avec quelqu'un, de lui appartenir et de s'oublier petit à petit. becca refusait de perdre cette liberté qu'elle aimait tant, refusait de voir son monde changer.. jeune femme perdue qui ne voulait pas maintenir charlie par égoïsme, incapable d'être la femme qu'elle aurait du être pour lui. incapable d'être celle qu'il recherchait. et aujourd'hui à l'intérieur de ses bras elle regrette. regrette les années à prétendre que c'est normal, à garder cette jalousie dans un coin dans son esprit, le regarder l'oublier dans les bras d'une autre. elle en oubliée toutes les relations sans lendemain juste pour occuper son esprit, pour passer au dessus de son erreur. réalise après des années sans lui qu'elle n'a jamais pu faire un trait sur eux, les sentiments qui n'ont jamais quittés son coeur, son esprit.



sa respiration bien plus rapide, elle vient tendrement caller son visage dans son cou, caressant son torse du bout des doigts en venant y mettre de la mousse de part et d'autres. « moi non plus. » qu'elle avoue faiblement en continuant de faire des rond à l'aide de ses doigts sur sa peau. elle ne veut pas mais, malheureusement charlie ne va pas pouvoir rester éternellement ou en tout cas pas dans cette position ou tenue. « t'es pas obligé de partir tout de suite, mon frère ne risque pas de rentrer avant ce soir. » l'évocation de son frère qui lui procure un nœud à l'estomac. non pas qu'elle regrette vis-à-vis de charlie, plutôt qu'elle s'en veut de cacher autant de vérité à son faux jumeau. son visage qu'elle relève doucement pour regarder charlie. becca le connait par coeur maintenant, assez pour voir quand quelque chose le tracasse. est-ce qu'il regrette ? sans prévenir elle s'invite une nouvelle fois sur lui, son visage à seulement quelques centimètres du sien, l'eau à deux doigts de sortir de la baignoire tant elle n'est pas délicate dans ses mouvements -ce sera pas pire que quelques minutes plus tôt- « à quoi tu penses ? et ne me dit pas rien je connais ce visage par coeur. » celui-là et tous les autres d'ailleurs. maintenant elle le connait sous toutes les formes charlie et cette idée lui donne une nouvelle fois chaud. ses lèvres qu'elle revient embrasser avant même qu'il ne puisse lui donner sa réponse.. la peur finalement de n'être qu'une simple erreur.

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Ven 6 Nov - 14:00
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Charlie & Becca


Des trémolos dans le coeur et la gorge, maintenant que l’adrénaline se dissipe, Charlie peine presque à croire à ce qu’il vient de se passer, entre les murs de cette salle de bain qu’il ne verra plus jamais de la même manière. La respiration encore saccadée, la tête de Becca repose désormais paisiblement contre son torse. Intérieurement, il ne cesse de se demander s’il est bien en train de vivre tout ça, si le contact de sa peau contre la sienne est bien réel, ou s’il s’agit d’une illusion réconfortante créée de toutes pièces par son cerveau. Les doigts délicats de Becca venus dessiner des motifs invisibles sur son épiderme le raccrochent tant bien que mal à la réalité, cette réalité trop douce et édulcorée bien trop éloignée de la rudesse des conséquences à venir.

Son coeur s’arrête quand elle lui répond qu’elle non plus, elle a pas envie qu’il parte. Il avait prononcé ces paroles dans la plus grande spontanéité qui soit, et n’avait rien attendu de sa part. Il voulait simplement lui faire savoir qu’il se sentait bien à ses côtés, blotti tout contre elle, mais n’avait nullement songé à la possibilité qu’elle puisse partager ce sentiment fort. Sa réponse crée juste un nouveau tourbillon de confusion dans sa tête. Il voudrait lui demander si elle est sincère, ce qu’elle ressent exactement, mais il s’abstient. Il ne voudrait pas l’effrayer, ni la faire fuir, comme il a pu le faire par le passé. Et en même temps, il est convaincu qu’il ne devrait s’attendre à rien de plus, que ce moment passionné ne doit représenter qu’un simple dérapage à ses yeux.

- Au pire, j’pourrais toujours aller me planquer dans ta garde-robe, souffle-t-il avec un sourire sur les lèvres, sachant pertinemment que cette solution bancale n’en est absolument pas une, et qu’il devra s’en aller avant le retour de Daniel, avant qu’il ne découvre le pot-aux-roses avec la réaction insensée que cette découverte pourrait susciter chez lui.

Cette idée l’angoisse d’avance, mais il essaye de ne rien laisser paraître, de ravaler ses préoccupations pour lui. Évidemment, c’est sans compter sur le sens de l’observation de Becca, qui se redresse pour le fixer, s’installe de nouveau sur lui, créant quelques vaguelettes à la surface de l’eau tiède et pleine de mousse dans laquelle ils se trouvent encore immergés. Elle lui pose une question, pourtant simple, et il s’apprête à lui répondre avec l’air le plus innocent du monde pour ne pas l’inquiéter, quand elle ajoute quelque chose, une vérité qui lui décroche un sourire, alors qu’il réalise que ce n’est pas à elle qu’il va pouvoir mentir. Avant qu’il n’ouvre la bouche pour formuler sa réponse, elle se penche vers lui pour lui voler un baiser, furtif, qu’il ne voudrait jamais voir prendre fin. S’il se détache d’elle, c’est seulement pour lui répondre, confirmer les paroles prononcées un instant plus tôt.

- J’allais justement te répondre rien mais je n’ai plus le moindre secret pour toi, visiblement…

Dans tous les sens du terme. Becca est peut-être l’une des rares à le connaître mieux qu’il ne se connaît lui-même. Elle a toujours su voir clair au fond de son âme, peu importe à quel point il a tenté de se montrer inaccessible. Son coeur ne sera jamais hors d’atteinte pour elle.

Il enroule ses bras autour de son bassin pour la serrer un peu plus fort contre lui, avant d’articuler cette question qui va, selon lui, définitivement casser l’ambiance, briser tous les espoirs dans lesquels il s’est conforté jusqu’à présent.

- Qu’est-ce qu’on fait maintenant ?

Il détache l’un de ses bras de son corps afin de poser une paume ruisselante d’eau sur sa joue et plonge son regard dans le sien. Que vont-ils faire à présent ? Vont-ils devoir se détacher l’un de l’autre à contre coeur, retrouver leurs vêtements froids et leur quotidien sans saveur pour poursuivre leur chemin chacun de leur côté ? Il n’en a pas la moindre envie, mais ça ne dépend pas que de lui. Si Becca préfère en rester là, il n’aura sans doute pas le cran d’insister, comme il n’a pas cherché à la retenir quand elle a voulu mettre un terme à leur histoire la première fois. Il sait qu’il aura le coeur brisé, à nouveau, si elle lui fait comprendre que ce dérapage n’était qu’une erreur, un moment d’égarement à ne pas reproduire. Il ignore s’il pourra se relever, cette fois, mais comment pourrait-il lui en vouloir après tout ? Il l’aime bien trop pour ça.
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