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[TC] The Outpost - Ni peur ni haine

@ Invité

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Mer 22 Avr - 21:16


We can stay up through the night. Are you okay, are you alright?
I just wanna say, I think we're perfect and we deserve it we're stronger
I just wanna say, 3000 soldiers could never hold us we're stronger
Together


Camus écrivait "Ni peur, ni haine : c'est là notre victoire !". Aussi les yeux lisaient ces inscriptions sans les voir vraiment, l'iris décelant plus d'ondes néfastes que de pensées claires derrière les propos venimeux. La haine, était palpable sur les lieux, reste de ce qui avait dû être un casse mémorable pour les couards ayant sévi. Quelques vitres cassées, éclats de verre couvrant le bitume de petits éclats brillants, larmes solides d'une vitrine éventrée. Sur les briques rouges, de grossières épures balafrent les murs, dessins imparfaits et traits tirés sur un logo LGBT. Barbouilles infantiles, des graffitis aux slogans immondes saccagent la façade d'ordinaire chaleureuse du bar à spectacle. Le regard se perdait entre les mesquins épitaphes, lisant tour à tour : "Great to be straight", "Homosexuality is restiality" ou encore "LGBT against all religions". Tant de propos qui montrent cette peur, infâme et hideuse, terrée à l'intérieur de ces individus qu'ils croisent peut-être quotidiennement. Si le pub acceptait tout-un chacun avec convivialité, devenant ainsi l'un des bars les plus bondés du quartier et rassemblant le plus d'ouverture de pensée, il était aussi une cible aisée pour les esprits plus étroits. Et Dahlia, figée devant ces messages de haine, restait muette de stupeur, ne sachant comment réagir, comment aider dans un contexte particulier. Pas de verre ce soir, pas de belle soirée. L'Outpost avait porte close. Et un message jonchait sa porte, manuscrit. S'approchant de quelques pas, les lippes soufflèrent, incrédules : « Impossible.. » Et, la boule au ventre, la rage dans l'âme, les iris chocolat lurent le petit message :

Le gérant a écrit:Chers clients,

face aux récents événements, le bar demeurera fermé jusqu'à nouvel ordre. Les graffitis seront ôtés le plus rapidement possible, je m'excuse profondément s'ils heurtent durant ce laps de temps la sensibilité de quiconque. Je suis tout comme vous profondément déçu et choqué par ces actes de vandalisme qui sont, malheureusement, de plus en plus récurrents.

Nous espérons pouvoir rouvrir le bar sous peu. Restez informés via la page Facebook de The Outpost.

Merci de votre compréhension

@ Debbie Sinclair

Debbie Sinclair
Messages : 553
Pseudo : tara
Player's pronoun : elle
Rythme de rp : en théorie, 1 fois par semaine
Multinicks : Jessica Doyle / Madison Reed
Avatar : nicola coughlan + nocreativejuiceleft (avatar) + plume (gifs) + aeairiel (code) + dolly parton (lyrics)
Trigger : ras mais j'apprécie un MP si une situation potentiellement difficile se présente
Warning : rapports à l'alcool difficiles, abandon familial, lgbt-phobie
[TC] The Outpost - Ni peur ni haine F5567b133e339e4547b97765b4854c273cc863f8
Age : 36 ans
Nationality : américaine
Origins : 50 shades of white
Religion : élevée Southern Baptist (courant évangélique) mais aujourd'hui agnostique
Status : célibataire avec un crush
Orientation : bisexuelle
Work : comédienne à Broadway, actuellement on vocal rest
Home adress : vinegar hill, brooklyn
Communities : broadway, lgbt center, the outpost
Summary : Debbie a grandi au coeur de la Caroline du Sud, dans une famille conservatrice et pauvre. Autant dire que rien ne la prédestinait à fouler les planches de Broadway. Mais elle a eu de la chance dans son malheur: elle s'avère être le fruit de l'union extra-maritale d'un politicien républicain influent, qui a donc payé pour ses frais de scolarité. Un rêve et une guitare en poche, la blondinette a débarqué à New-York pour intégrer la prestigieuse Tisch School of the Arts, où elle a trimé à l'école et dans une foule de petits boulots. Bientôt 15 ans plus tard, Debbie vit à peu près bien de son art et sa personnalité pétillante fait qu'elle s'en sort plutôt bien dans sa vie sociale. Sentimentalement, c'est peut-être un rien plus compliqué, éternellement condamnée à devenir potes avec ses exs ou ne plus jamais leur parler.
   https://99problems.forumactif.com/t7623-debbie-sinclair-backwoods-barbie
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Dim 26 Avr - 16:39
Debbie a été très sage. Il est donc naturel qu'elle décide de changer un peu la donne et de s'autoriser un verre - ou deux, ou trois, elle n'est pas du genre à boire juste un verre - pour célébrer les quelques jours de congés qui se profilent à l'horizon. L'avantage d'appartenir à un syndicat, c'est qu'il y a toujours une charmante brune à lunettes pour vous dire qu'il ne faut pas gaspiller vos jours de repos et qui négocie même ça pour vous. De l'argent bien dépensé, vraiment.

La blonde a donc enfilé une petite robe vert pastel, des talons qui l'aident à dépasser le mètre soixante et a coiffé sa tignasse de façon tout à fait passable, en une large couronne tressée. Très relaxant comme activité, une fois le coup de main pris. Quelques arrêts de bus plus tard, la voilà du côté de l'Outpost, prête à écouter d'autres gens jouer de la musique et chanter pour son divertissement, pour une fois.

Sauf que l'aura de bonne humeur qui flotte habituellement autour du bar est clairement éteinte, tout comme la lumière. A hauteur de la devanture, elle constate les dégâts. Des graffitis incendiaires et sans imagination, des vitres éclatées, puis barricadées. Malheureusement, Debbie ne peut dire qu'elle est surprise. Déçue, attristée, furieuse. Mais pas surprise. Ce n'est pas la première fois qu'elle assiste à ce genre de scène et, même si elle aime à prêcher le contraire, pas la dernière, elle le sait.

La blonde s'avance un peu vers la joyeuse devanture balafrée et ne peut retenir un soupir dégoûté et une remarque acerbe. « Clearly ain't that great to be straight, Karen.* » Elle constate alors qu'elle n'est pas seule et une silhouette familière semble lire un panneau accroché à la porte. Deb n'est pas la meilleure quand il s'agit des prénoms, mais elle sait que cette demoiselle est une habituée des lieux. « Hey! Moi c'est Debbie. » Main tendue, sourire rassurant. « Ca va, tu n'es pas trop secouée? » Question potentiellement idiote, mais il faut toujours offrir la possibilité aux gens d'exprimer leur ressenti. Allez savoir ce que ce genre de spectacle peut faire resurgir chez les gens de leur communauté. Et aussi tentée qu'elle ai été de tourner les talons, l'âme militante et grande gueule de Debbie se sent une obligation morale de rester, d'aider, de parler. Rien ne change.

*:

@ Invité

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Ven 1 Mai - 1:45
Dire que tu t'ennuies dans ta vie ces derniers temps est un euphémisme. Tu as la tête constamment plongée dans le travail, ne laissant de la place à rien d'autre ces derniers temps. Mais ce soir, tu as décidé de sortir un peu à l'Outpost. En fait, si tu ne t'étais pas malencontreusement piqué plusieurs fois dans la soirée en faisant de la couture, sûrement que tu aurais continué mais tu as besoin d'une pause, de lâcher un peu prise. Tu n'as personne à rejoindre ce soir, tu sais bien que tu tomberas toujours sur une tête familière avec qui boire un verre après tout. Sauf que tout ne se passe pas comme prévu. Et tu le comprends lorsque de loin, tu aperçois quelques personnes devant le bar fermé. Ce n'est pas ce qui te surprend le plus sur le coup, mais les graffitis se trouvant sur les murs. Levant les yeux au ciel, tu tournes vers les deux jeunes femmes que tu connais plutôt bien. L'une pour l'avoir maquillé pour une soirée, l'autre pour avoir attiré ses foudres avant de vous rendre compte qu'au final, vous vous entendiez bien. « Mesdames, bonsoir. » que tu leur lances avec un franc sourire, ne te montrant pas plus perturbé que cela par la situation. Ce n'est pas que tu t'en fiches, loin de là même. Juste que tu n'as jamais eu l'esprit à la révolte. Il est pourtant évident que si ton ancien patron a besoin d'aide pour nettoyer tout cela, tu seras le premier à venir. Après tout, il est celui qui t'a offert ton premier job lorsque tes parents t'ont viré de chez toi justement à cause de ton orientation sexuelle et puis l'Outpost, c'est devenu bien plus qu'un bar avec le temps. C'est une deuxième maison à tes yeux. Mais contrairement à d'autres qui peuvent se montrer plus sensible que toi à l'homophobie, les mots inscrits ne te font pas réagir. Tu es pourtant ouvertement visé, comme tous les autres ici même. Mais tu fais partie de ceux qui ont intériorisé toutes ces paroles, qui ne cherchent pas à lutter quand ils entendent une remarque que ce soit dans la rue ou autre. Une manière comme une autre de te protéger, après tout. « Je croyais pourtant que Trump avait conseillé de boire de la javel. Certains ont oublié de suivre son conseil, c'est désolant. » que tu ajoutes avant de croiser les bras, sans trop savoir quoi faire. Tu enverrais bien un message à ton ancien patron pour lui demander s'il a besoin d'aide mais ce n'est peut-être pas le moment. En fait, tu ne sais pas vraiment quelle est la bonne façon de réagir dans ce genre de moment.

@ Invité

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Mar 9 Juin - 15:22
Les yeux lisent sans le voir. Les mots résonnent sans le croire. Dahlia cligne des yeux, cils papillon qui chassent l'écriteau comme un mauvais rêve. Ses prunelles restent ancrés sur ces murs, souillés par la peur, marqués par la douleur. Une haine de l'autre. Une haine des autres. Une colère qui gronde dans leurs cœurs. Et elle, ne la comprends pas, ne l'entend pas. Elle la découvre avec stupeur, incrédulité. Ce pays qui sonnait comme celui de tous les rêves, de toutes les libertés, était-il aussi étroit d'esprit que celui qui était le sien, cette Egypte qu'elle avait quitté ? Impossible. Ce sont les mots qui s'échappent de ces lèvres, alors qu'une autre l'interpelle. Se tournant vers la nouvelle arrivante, elle tente de recouvrir ses esprits. « ..Dahlia. Enchantée. » lui répond-t-elle finalement, sortant de sa bulle, pensive. Elle lui tend la main à son tour, la lui serrant. A sa question cependant, elle reste pensive. Elle n'a jamais été celle à beaucoup parler d'elle, Dahlia. Plutôt celle qui regarde, qui écoute ; qui analyse. A moins d'être en colère, elle ne se livre pas, ou difficilement. Elle en a vu trop. En sait trop pour bien savoir où commencer. Les autres, ils préfèrent souvent parler qu'écouter, de toute façon. Et d'une certaine façon, ça lui convient. « Et toi, qu'en penses-tu ? » lui répond-t-elle aussi simplement, lui retournant sa question, l'épiant de ses deux billes noires, curieuse. Un troisième habitué les rejoint, qu'elle reconnaît. Elle salue de la tête le costumier, souriant à sa blague. Leur président n'était pas le plus futé des hommes, en effet. Du moins, ses invectives et phrases chocs de l'étaient pas. « Comment peut-on en arriver là.. » demande l'égyptienne, lançant sa question en l'air, à qui veut s'y risquer. Car elle avait beau y réfléchir, retourner la situation dans tous les sens... non, elle ne voyait pas pourquoi blesser autrui avec une telle gratuité, une telle méchanceté. Ne pouvait-on se respecter, et se soutenir, plutôt que se cacher derrière des mots ? Si encore, les dites personnes venaient se justifier, s'excuser de leur acte... faute avouée, à moitié pardonnée. Mais non. Leur couardise les empêchait de mener un débat cohérent, calme. Leurs œillères, les empêchait de voir les autres avec un point de vue différent du leur, se contentant de les toiser de leurs yeux clos, imbus de leur propre jugement. Si triste.

@ Invité

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Sam 19 Sep - 19:38
Kirk traînait au long du trottoir les mains dans les poches, il y avait un moment qu'il n'était pas venu à l'Outpost, et ça commençait à lui manquer. Les bars, c'était comme quelques autres distractions, il fallait varier les plaisirs, c'était plus sain. Comme les fruits et légumes par exemple... ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit.

Son chien tirait sur sa laisse pour courir jusqu'à la porte habituelle, il ne comprenait pas pourquoi son maître s'était arrêté sur place. Il pédalait dans le vide. Pauvre bête, il ne voyait pas les tags lui, il ne voyait même pas les couleurs. Ça lui épargnait de lire ces conneries. Kirk posa un genou à terre et ramena le chien contre lui pour un câlin, qu'il comprenne qu'on faisait pause pour le moment. L'affichette sur la porte attira son attention ; quelques personnes étaient déjà en train de lire. Il ne chercha pas à s'approcher sur le moment ; il fit demi tour et partit à petite foulée en direction de la supérette voisine. Yanny, toujours partant pour un jogging, suivait en tirant une longue langue joyeuse. Il sentait son maître tendu, mais déterminé ; c'était un état d'esprit dans lequel il le connaissait bien.

Ayant attaché le chien devant l'entrée, il s'y engouffra d'un pas rapide et agacé, traversa les rayons et trouva ce qu'il cherchait. Il avait les dents serrées. Il s'en fichait de ces insultes, lui, il n'était pas homo, mais bon ça le mettait en rogne qu'une bande d'abrutis se croie tout permis sur ce qu'il considérait comme son territoire. C'était un bar où il sortait souvent, certains de ses fans le savaient, donc c'était chez lui ! C'était sa responsabilité, même si personne ne le lui demandait.

De retour devant le bar, il lâcha son chien, qui alla s'asseoir tranquillement près de la porte, attendant que ça ouvre. Il lui faisait confiance pour ne pas s'enfuir s'il croyait que la fête allait commencer. Bon, il ne faudrait pas le laisser livré à lui-même trop longtemps, bien sûr. Mais d'ici là, Kirk avait une petite fête personnelle à proposer.

"Distribution gratuite ! On repeint tout ça ! Qui veut des couleurs vives ? Qui a des idées de slogans ? Ou juste un petit mot de soutien ?"

Il commença à distribuer les bombes de peintures qu'il venait d'acheter. Les gens présents avaient l'air amers et tristes, ça leur ferait du bien de s'exprimer un peu ; et positivement, il en était sûr. Ils allaient pouvoir prouver aux gens de l'Outpost qu'ils étaient là et qu'ils les soutenaient. Et si les premiers auteurs de la dégradation repassaient admirer le résultat de leurs exploits, ils auraient une belle surprise.

"Allez ! Soyez pas timides ! De toute façon c'est sali, alors autant se lâcher !"

Et pour montrer l'exemple, il commença à secouer une bombe de peinture rose, et traça un énorme coeur au milieu des slogans de haine. Il n'était pas homo mais bah, le rose, c'était à tout le monde !
Ce n'était pas un geste altruiste, Kirk faisait ça pour lui-même. Il avait besoin d'agir. Sinon, il n'en dormirait pas de la nuit.


Résumé:

@ Invité

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#
Lun 12 Oct - 20:26
|
ni peur ni haine ;
[TC] outpost


Pas de projet pour ce soir. Juste l’envie de rentrer et de me débarrasser de cette journée qui m’a semblée interminable. Je bifurque dans la ruelle suivante, désireux de faire un détour, de profiter de l’air frais et des rayons du soleil qui scintillent encore dans ce ciel trop bleu. L’allure plus vive, j’avance sans prêter attention à ce qui se passe autour de moi, remarquant à peine que, quelques mètres devant, un attroupement de personnes s’est formé, agglutiné devant une façade qui ne semble rien avoir de bien particulier. La curiosité m’oblige finalement à tourner la tête vers les briques, et cette peinture d’une couleur immonde qui les entache. J’y prête pas vraiment attention, jusqu’à ce que quelques commentaires fusent de part et d’autre et me contraignent à m’arrêter. Je prends alors quelques secondes pour fixer l’ampleur du désastre, la monstruosité des mots inscrits sur le pan de mur. Il y a vraiment des gens qui gaspillent leur énergie pour faire ça ? Qui n’ont rien de mieux à faire que de déverser leur haine sur des aspects de la vie des autres qui ne devraient concerner personne d’autres qu’eux ?

Je m’apprête à reprendre ma route, constatant qu’il y a déjà suffisamment de monde pour contempler les dégâts, quand une voix s’élève au milieu des autres, bombe de peinture dans les mains. Une nouvelle fois, la curiosité me pousse à me rapprocher, suffisamment pour me retrouver avec une bombe entre les mains sans que j’aie rien demandé. Mais que suis-je censé en faire au juste ? La réponse semble évidente, mais je me sens tout de même incapable de faire le premier pas. J’ai besoin de suivre l’initiative de quelqu’un, et il s’avère que c’est l’instigateur de l’idée qui ouvre les festivités. Il s’avance vers le mur et se met à asperger de peinture les insanités souillant la surface, les faisant disparaître peu à peu sous un rose pétant. Personne ne se décidant à lui emboîter le pas, je me décide à me lancer. Je presse la gâchette de la bombe, trace un premier trait au milieu des paroles nauséabondes, alterne entre les nuances de gris, blanc et noir, jusqu’à représenter deux silhouettes masculines entrelacées dans un baiser fiévreux. Ajoutant le dernier ombrage à mon oeuvre, je m’éloigne d’un pas ou deux pour mieux la contempler, avant de me tourner vers celui qui m’a tendu la première bombe :

- T’en penses quoi ? Ca cache pas mal les merdes qui se trouvent derrière, non ?

J’ai pas franchement l’habitude de peindre à la bombe mais je suis pas mécontent de ce que j’ai fait. Évidemment, ça pourrait être mieux mais ce qui compte, c’est le message, non ?
(c) SIAL ; icon kawaiinekoj

@ Debbie Sinclair

Debbie Sinclair
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Summary : Debbie a grandi au coeur de la Caroline du Sud, dans une famille conservatrice et pauvre. Autant dire que rien ne la prédestinait à fouler les planches de Broadway. Mais elle a eu de la chance dans son malheur: elle s'avère être le fruit de l'union extra-maritale d'un politicien républicain influent, qui a donc payé pour ses frais de scolarité. Un rêve et une guitare en poche, la blondinette a débarqué à New-York pour intégrer la prestigieuse Tisch School of the Arts, où elle a trimé à l'école et dans une foule de petits boulots. Bientôt 15 ans plus tard, Debbie vit à peu près bien de son art et sa personnalité pétillante fait qu'elle s'en sort plutôt bien dans sa vie sociale. Sentimentalement, c'est peut-être un rien plus compliqué, éternellement condamnée à devenir potes avec ses exs ou ne plus jamais leur parler.
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Mer 14 Oct - 22:58
La jolie brune se présente, Dahlia. Le nom est beau mais aucunement familier à la comédienne, même si son visage ne lui semble pas tout à fait inconnu. Elle esquive la question, lui renvoyant. Debbie hausse un sourcil mais ne se laisse pas démonter. Peut-être que sa nouvelle connaissance est sous le choc et préfère ne pas en parler. « Je pense que si je mets la main sur les enfoirés qui ont fait ça, ils entendront parler du pays. » Menaçante, du haut de son mètre cinquante et quelques. Mais le coeur y est et elle possède des ressources insoupçonnées.

Bientôt, elles sont rejointes par une silhouette familière et qui parvient à arracher un sourire à Deb avec ses blagues des plus déplacées, sans doute. « Hey Axel. Et tu sais, je ne serais pas étonnée que certains développent une immunité au poison. » Mais ils n'ont pas le temps de se lancer dans une discussion bien sentie sur le genre d'individus qui peuvent perdre leur temps à de tels actes. Un chien fit son apparition, attirant inévitablement l'attention de la comédienne. Elle lui tend une main bien ouverte et la bête se laisse gentiment approcher. Son maître apparut alors et sans plus de cérémonie, se mit à distribuer des bombes de peinture.

Pas du genre à se faire prier, Debbie s'en empare d'une. La méthode est radicale, mais il n'a pas tort. Foutu pour foutu, autant recouvrir ces obscénités de messages positifs. « Je ne sais pas qui tu es, mais j'aime bien cet état d'esprit! » Elle lui adresse un large sourire et se retrouve face à la devanture, aux côtés d'un charmant blond qu'elle ne reconnaît pas non plus. Pas la manière idéale de rencontrer du monde, mais cela a le potentiel d'être une expérience qui rapproche. Toutefois, il lui semble important de prendre quelques photos des petits mots insultants avant de se lancer dans le ravalement de façade. On ne sait jamais, les patrons pourraient vouloir porter plainte.

Ayant usé ses talents artistiques dans le chant et la danse, la comédienne se garde bien de s'essayer à dessiner quoique ce soit. Elle préfère un message simple et clair, traçant un large coeur, au centre duquel s'étalent WE LOVE YOU. Libre à chacun d'interpréter ce we et ce you comme bon lui semble. « Ah mais t'es un artiste en fait, c'est super beau! » s'écrie-t-elle ensuite, voyant l'oeuvre de son voisin de graffiti. « Mais sérieusement, j'espère qu'on va pouvoir retrouver qui a fait ça. C'est vraiment dégueulasse. » La colère fait presque trembler sa voix et embue ses prunelles claires. Ce n'est rien, cela ne l'affecte pas tellement, au fond. Mais le symbole, la portée de l'acte l'enrage et l'effraie un peu. Car si on commence en dégradant les lieux d'une communauté impunément, jusqu'au pense-t-on pouvoir aller? Mais ça, elle ne compte pas le partager avec la petite assemblée.

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Jeu 15 Oct - 16:01
Un premier type rejoignit Kirk, tandis que le commercial réfléchissait à un slogan bien efficace à placarder sur la façade, mais il avait le cerveau trop en ébullition pour réfléchir efficacement. Une adorable petite blonde prit son courage à deux mains et enchaîna avec une belle audace, et bientôt les couleurs commencèrent à recouvrir le mur. Le bruit des bombes de peinture était bien plus agréable que celui d'autres bombes, mais il était trop sifflant au goût du chien, qui se recula en couinant. Ce n'était pas plus mal. Si cet imbécile avait confondu ça avec le bruit d'un tuyau d'arrosage ou d'un robinet, il aurait été capable d'essayer de lécher la peinture, et ça ne se serait pas bien terminé pour lui. Kirk le tenait à l'oeil pour éviter qu'il se sauve, quand il entendit la blondinette s'exclamer en regardant le travail de l'autre type.

Il se retourna, en serrant dans sa main le collier de son chien, et le lâcha de surprise en se redressant : c'était une vraie petite oeuvre d'art que l'inconnu venait de faire là. Une autre idée lui vint en tête, et il décocha un sourire charmeur à la demoiselle :

"Je ne te connais pas non plus, mais je vais te demander un petit service."

Il se rapprocha de l'artiste, le positionna à côté de son dessin, pour que ce dernier soit bien visible, et fit signe à la jolie blonde de se placer de manière à voir nettement à la fois leurs deux silhouettes, et celles qui s'embrassaient derrière eux.

"On s'embrasse aussi devant la fresque, tu nous prends en photo et on balance tous ça sur les réseaux sociaux. Ça te va ? Comme ça, même si ils reviennent et recommencent, ou si tout est effacé, notre version sera immortalisée !"

Kirk était sûr de vouloir le faire. - Sauf si l'autre mec piquait un fard et l'envoyait au diable, mais ça l'aurait étonné. - En revanche, il ne voulait pas pourrir sa carrière pour ça. Il ne voulait pas être reconnu ; et en bon frimeur qui se piquait de galanterie, il allait servir de bouclier humain à son complice, si ce dernier acceptait de rentrer dans son jeu toutefois. Il fallait donc qu'il soit un bouclier relativement méconnaissable. Retirant son haut, il détacha en même temps le chignon qui retenait ses cheveux, et ceux-ci enveloppèrent son visage. Il lui suffisait de se tourner un peu de trois quarts pour qu'ils forment un rideau entre lui et la photographe improvisée. Ainsi torse nu et le visage un peu couvert, il ne pourrait pas être identifié trop facilement.

Après avoir lancé son haut à distance, et rangé son élastique à cheveux dans sa poche, il se retourna face à l'inconnu et lui sourit : "Alors ? Pour la bonne cause ! On fait semblant, bien sûr. Et je te couvre, place-toi comme ça, on ne verra que ton bras."

N'importe quel étudiant en théâtre aurait sauté sur l'occasion, mais il avait peut-être affaire à un timide ou à un germophobe. Enfin, c'était une idée comme ça. Si d'autres étaient volontaires, un groupe de filles à côté par exemple, pour faire la paire, ce serait cool aussi. Il avait surtout envie d'afficher avec emphase la vitalité et l'invincibilité du quartier face à ces menaces somme toutes très lâches et molles. Ces abrutis que personne n'avait sans doute envie d'embrasser.


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Ven 30 Oct - 0:05
Maladroite avec ses mots, ses gestes, elle sourit cependant face au fort caractère de la blonde. Debbie. Une petite bouffée de chaleur l'envahit, alors que ses mots font écho au fond d'elle. Ne pas s'avouer vaincu, ne pas baisser les bras, continuer d'avancer malgré le regard des autres, leur haine. Tout ça n'est que trop familier pour la petite princesse d'Egypte, se remémorant avec difficulté ses premières manifestation - sa dernière. Pour le droit des femmes, leur liberté de paroles. Et s'en était suivi les pires injures, coups ; la violence réduisait au silence les femmes, les hommes les oppressant. Elle l'avait vécu. Elle avait vu l'une de ses proches amies se faire battre. Et voilà qu'ici aussi, dans ce pays que beaucoup appelaient l'Eldorado, le pays de la liberté, cela recommençait ? Avec les préférences sexuelles des personnes, cette fois, leur appartenance dans ce monde en tant qu'inidividu. Debbie avait raison : c'était dégueulasse.

Bientôt, plus de monde s'approcha, s'exclamant à quel point ce message est honteux, s'offusquant. Bientôt, un jeune homme s'avança avec des bombes et pots de peinture, et les yeux de la brune brillèrent d'admiration. Lui ne criait pas ; il agissait. Et c'est avec plaisir qu'elle s'approcha, sentant cette boule de chaleur grandir en elle. Elle n'était pas seule. Lui non plus. Ils étaient ensemble, tous de parfaits inconnus, main dans la main pourtant pour effacer, tenter de corriger ne serait-ce qu'un fragment de la bêtise humaine. Ses doigts plongèrent et attrapèrent un pinceau, rapprochant un petit pot de peinture bleue. « Merci, c'est une très bonne idée. » lui souffla-t-elle. Et la douce s'activa à la tâche à côté de ses camarades, revigorée par l'envie de changer le monde, ensemble. Rien qu'un peu.

Les cheveux d'ange éclaboussèrent de bleu l'un des écrits haineux, le couvrant d'un petit graffiti d'oiseau ouvrant ses ailes. Comme tout enfant d'une famille de la haute société, elle savait peindre un peu, chanter, danser et jouer du violon, du piano. Elle n'excellait dans aucun de ces domaines, mais elle avait toujours aimé l'art et ses différentes formes. Elle ne faisait d'aucun sa passion, son métier - peut-être aurait-elle pu avec le violon, la calmant étrangement. Mais elle savait quelques petits tours, par ci par là. Une vraie petite fille bien élevée, modèle, princesse de porcelaine qui hurlait à l'intérieur. Et là, aujourd'hui, elle se sentait comme autrefois, avant que tout ne parte en vrille, que sa vie ne lui échappe. Elle se sentait bien, vraie ; vivante. Un oiseau, c'était tout ce dont la jeune femme à la cage dorée rêvait depuis son enfance : s'envoler, partir loin à la découverte du monde, tenter de le rendre plus beau, de le couver du regard et le prendre en photo. Elle rêvait de s'évader, sans jamais oser faire le premier pas. Un oiseau, c'est là tout ce qu'elle savait peindre, dessiner ; rêver. Et alors qu'elle s'éloigne quelque peu, quelques traits de peinture sur le visage, elle rayonne. Les autres dessins sont beaux, bien mieux que le sien, mais là n'est pas à la comparaison. Ils sont tous bien mieux que les anciens, voilà tout.

« C'est magnifique.. Ce mur n'a jamais été aussi beau. » leur dit-elle, heureuse comme tout. Et sans prévenir, elle regarde son voisin et lui souffle : « Ah..tu as un peu de peinture sur le visage, attends.. » Et sans prévenir, elle avance ses fins doigts vers le visage inconnu... pour lui flanquer une petite couche de peinture bleue. Elle rigole. « Voilà, c'est bien mieux ! » plaisante-t-elle. Un autre propose alors de prendre une photo. Bonne idée. « Je la relayerais, j'ai beaucoup de followers. » avoue-t-elle, un peu hésitante sur la conclusion. Cela fait prétentieux, un peu. Mais pour une fois qu'elle peut aider, n'est-ce pas l'occasion de le dire ? Elle espère juste que ça ne lui retombera pas dessus, que ça ne fera pas un scandale pour nuire à la réputation de l'entreprise de son père, que... stop. Elle inspire. Elle doit cesser d'avoir peur de bouger le moindre orteil, d'avoir peur de respirer de peur de faire de l'ombre à sa famille. Elle a le droit de ne pas être d'accord. Elle a le droit de s'exprimer, elle aussi. Et pour la première fois depuis son arrivée à New-York il y a sept ans, elle commence à croire en ses idées, à se révolter. Et elle aime ça.


hrp:

@ Invité

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Lun 9 Nov - 23:02
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ni peur ni haine ;
[TC] outpost


Recouvrir la haine de couches de peinture colorée. L’idée semble enthousiasmer tout le monde et m’emballe particulièrement. À tel point que je me sens obligé de prendre part au projet, alors que je ne faisais pas partie de ce groupe à la mine déconfite il y a quelques minutes à peine. Je n’étais qu’un simple passant, désireux de rentrer chez lui, quand la violence des propos inscrits sur la façade m’a sauté aux yeux comme un acte gratuit et incroyablement choquant. J’aurais pu tracer ma route après avoir formulé, mentalement, quelques paroles consternées, mais l’appel de la peinture avait finalement été plus fort. Comme toujours, comme à chaque fois. Je m’étais muni de trois bombes, et j’avais recouvert les briques d’une couche épaisse, jusqu’à ce que deux silhouettes se détachent au milieu des palabres nauséabondes, deux hommes s’embrassant au-devant d’un monde dévoré par la haine dont ils ne se soucient guère.

Les cadavres des bombes abandonnés à même le sol, et me reculant de quelques pas pour observer ce tableau improvisé, une voix s’élève à mes côtés et attire mon attention. Un compliment sincère et spontané, ça fait toujours chaud au coeur.

- Merci, c’est gentil, soufflé-je en adressant un sourire à cette inconnue, qui semble soudainement submergée par la colère et l’émotion, un voile brumeux se posant désormais sur ses rétines azurées.

- De toute façon, je crois résolument au karma.

Ce foutu karma qui me rattrapera sans doute un jour, ne cessant probablement jamais de me pourchasser. J’appréhende le jour où ma couverture, jusque là parfaitement ficelée, tombera en lambeaux pour ne faire éclater que la vérité. Peut-être est-ce aussi à cause de cette terreur qui me ronge que je me sens obligé de bondir sur toutes les occasions de racheter mes erreurs passées, dans l’espoir de ne plus être rongé par la culpabilité.

Mon autre voisine m’interpelle alors pour me faire remarquer des traces de peinture sur mon visage. Je ne me souviens pas d’avoir égaré mes doigts sur mon front après m’être séparé des bombes de peinture alors je me laisse avoir, sans m’en rendre compte, en m'enquérant :

- Où ça ?

Pas le temps de passer le revers de ma main contre ma peau que ses doigts couverts de peinture bleue atterrissent sur ma joue, y déposant une épaisse couche que je ne pourrai qu’étaler encore et encore s’il me venait à l’idée de tenter de l’effacer.

- Tu veux la jouer comme ça ? lui demandé-je en plantant mon regard dans le sien, la mine faussement vexée, alors que mes doigts s’imprègnent d’un peu de peinture garnissant ma joue.

Je les tends alors vers elle, jusqu’à ce que la pulpe de mes doigts entrent en contact avec son épiderme et laisse une longue trace de peinture sur son front.

- C’est parfait, on peut t’appeler Simba maintenant.

L’ambiance pesante semble soudainement s’être allégée lorsque je réalise que l’initiateur du projet peinture s’est tourné vers la jeune femme blonde afin de lui demander un service dont la nature m’échappe encore mais ne sera bientôt plus un secret car presque aussitôt, il se tourne vers moi, et me fais une proposition que je n’avais clairement pas vu venir. On s’embrasse ? Je le dévisage quelques secondes, me demandant s’il plaisante ou s’il est tout à fait sérieux. Je n’ai pas franchement l’habitude de m’exposer de cette façon sur les réseaux sociaux, et ce n’était pas vraiment dans mes projets du moment. Mais comment pourrais-je refuser au vu de la portée du symbole ?

- Tant qu’on voit pas ma tête, ça m’va.

Il y aura suffisamment de bonnes raisons pour justifier cette demande afin que personne n’ait la présence d’esprit de creuser davantage. Alors ma foi… Pourquoi pas ? L’autre gars ne fait pas les choses à moitié, va jusqu’à retirer les bouts de tissus couvrant son torse et détacher ses cheveux afin que ceux-ci tombent en cascade de part et d’autre de son visage. Je me planque suffisamment derrière lui pour être certain qu’on ne puisse pas reconnaître mon visage sur le cliché et je prends une grande inspiration. Je n’ai jamais fait ça, comme ça, alors ça me semble extrêmement bizarre mais puisque c’est pour la bonne cause...

- C’est bon, t’es prête ? Parce que j’aimerais ne pas me choper un torticolis en la refaisant cinquante fois ! lancé-je à celle qui s’est vue revêtir, en l’espace de quelques secondes, le rôle de photographe improvisée de cette grande cause dont nous sommes les nouveaux défenseurs.

Je me plante alors devant cet inconnu qui m’impressionne plus que je ne voudrais bien l’admettre. Les joues écarlates, et hissé sur la pointe des pieds afin de réduire à néant la distance qui sépare nos visages l’un de l’autre, je pose mes paumes sur chacune de ses joues et presse mes lèvres contre les siennes, suffisamment longtemps pour que le cliché puisse être capturé.
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Résumé:

@ Debbie Sinclair

Debbie Sinclair
Messages : 553
Pseudo : tara
Player's pronoun : elle
Rythme de rp : en théorie, 1 fois par semaine
Multinicks : Jessica Doyle / Madison Reed
Avatar : nicola coughlan + nocreativejuiceleft (avatar) + plume (gifs) + aeairiel (code) + dolly parton (lyrics)
Trigger : ras mais j'apprécie un MP si une situation potentiellement difficile se présente
Warning : rapports à l'alcool difficiles, abandon familial, lgbt-phobie
[TC] The Outpost - Ni peur ni haine F5567b133e339e4547b97765b4854c273cc863f8
Age : 36 ans
Nationality : américaine
Origins : 50 shades of white
Religion : élevée Southern Baptist (courant évangélique) mais aujourd'hui agnostique
Status : célibataire avec un crush
Orientation : bisexuelle
Work : comédienne à Broadway, actuellement on vocal rest
Home adress : vinegar hill, brooklyn
Communities : broadway, lgbt center, the outpost
Summary : Debbie a grandi au coeur de la Caroline du Sud, dans une famille conservatrice et pauvre. Autant dire que rien ne la prédestinait à fouler les planches de Broadway. Mais elle a eu de la chance dans son malheur: elle s'avère être le fruit de l'union extra-maritale d'un politicien républicain influent, qui a donc payé pour ses frais de scolarité. Un rêve et une guitare en poche, la blondinette a débarqué à New-York pour intégrer la prestigieuse Tisch School of the Arts, où elle a trimé à l'école et dans une foule de petits boulots. Bientôt 15 ans plus tard, Debbie vit à peu près bien de son art et sa personnalité pétillante fait qu'elle s'en sort plutôt bien dans sa vie sociale. Sentimentalement, c'est peut-être un rien plus compliqué, éternellement condamnée à devenir potes avec ses exs ou ne plus jamais leur parler.
   https://99problems.forumactif.com/t7623-debbie-sinclair-backwoods-barbie
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Jeu 12 Nov - 22:42
L'artiste en herbe - voire un peu confirmé - à ses côtés la remercie, mais la comédienne n'a pas le temps de relancer la conversation, puisque Dahlia se lance dans une petite bataille de peinture, qui se retourne contre elle. Debbie éclate de rire, l'image de cette top-model avec sa petite croix de peinture sur le front lui procurant une joie toute puérile. Toutefois, elle a le réflexe de s'écarter un peu, ne souhaitant pas que sa tenue subisse trop de dommages collatéraux.

Elle se trouve alors sollicitée par l'instigateur de toute cette entreprise, qui prétend avoir besoin de ses services. La blonde hausse un sourcil, mais sa confusion est vite dissipée quand le jeune homme explique son plan. Elle s'apprête à l'interrompre, intervenir au nom de ce pauvre garçon, qui n'a peut-être pas envie de s'exhiber ainsi, n'y est potentiellement pas prêt, aussi. Malgré sa franchise sur sa propre orientation sexuelle et son enthousiasme pour parler de la cause LGBTQ+ à qui veut l'entendre, Debbie a accumulé assez d'expérience dans ces milieux pour savoir que tout le monde n'avance pas au même rythme. Et il n'y a rien de pire que d'être mis au pied du mur. Ou du placard, si l'on peut dire.

Fort heureusement, l'autre garçon a l'air suffisamment à l'aise dans ses baskets pour se prêter au jeu, dans la mesure ou son anonymat est garanti. Ce qui semble des plus raisonnables. Ce qui l'est moins, c'est que le brun enlève son t-shirt. Mais il y a des garçons comme ça, qui ne semblent pas pouvoir vivre pleinement vêtus. On tend toutefois à les trouver sur la Côte Ouest, il ne fait pas si chaud à New-York. Mais les deux inconnus ont l'air de s'être mis d'accord et, sans trop savoir comment elle en est arrivée là, Debbie se voit assigner le rôle de photographe.

Elle dégaine donc son téléphone portable et lance « Une petite seconde... » Ils se positionnent et échangent quelques mots, lui laissant le temps de trouver un réglage correct. Il y a un lampadaire à proximité qui fait qu'on ne voit pas que deux ombres et la blonde est enfin prête. « C'est bon pour moi, allez-y! » Cliquant sur le mode rafale, histoire d'avoir du choix, Deb appuie sur son smartphone et capture cet instant, certes artificiel mais néanmoins touchant.

Elle sourit et tend son téléphone à Dahlia, qui est apparemment Miss Popularité sur les réseaux. « Je te laisse regarder, je n'ai pas Instagram ou quoi, donc tu peux t'envoyer la meilleure photo et la poster directement si tu veux. » Elle hésite et se tourne vers le garçon avec son chien. « Enfin, sauf si tu veux la publier sur ton compte? Fin, j'en sais rien, faites comme ça vous arrange! » Deb sourit, laissant la petite bande décider de la marche à suivre. En effet, malgré les encouragements de son agent, elle ne s'est jamais vraiment mise aux réseaux sociaux, utilisant uniquement Twitter et un compte Facebook privé, qui lui sert surtout à espionner sa mère et souhaiter un bon anniversaire à des gens dont elle n'a qu'un vague souvenir. Toutefois, elle tient à son smartphone trop cher et ajoute donc en riant « Tant que je récupère mon portable à la fin, ça me va! »

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@ Invité

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Ven 13 Nov - 17:10
Pour Kirk, rien n'était plus réel que ce qui se passait en ce moment, entre les membres de ce groupe. Ils étaient tous à fleur de peau, directement attaqués, chacun trouvant une façon de se défendre, en se mettant à l'abri ou au contraire en s'exposant, chacun l'un des rayons d'un arc-en-ciel qui s'étendait d'un extrême à l'autre. Il était fier d'être là avec eux, même s'il ne les connaissait pas. Il ressentait pour eux cette affection spontanée qui, dans son esprit, devait se développer entre les participants d'un atelier d'art improvisé ; et c'est ce qu'ils étaient. Pour une fois qu'il touchait à l'art, il était content de ses résultats.

Et les lèvres de l'autre homme contre les siennes n'avaient rien de désagréables, même si ils n'avaient pas besoin d'approfondir le baiser pour que la photo soit réussie. Elles étaient chaudes, comme la chaleur humaine qu'ils partageaient par leurs rires et leurs initiatives, un baume bienvenu après le choc d'avoir vu la façade couverte d'insultes. Il s'y attarda un peu, puis lui décocha un clin d'oeil en allant regarder les photos.

"Celle-là ! Elle est géniale ! Oui, envoie-la moi, je vais la faire tourner. Merci, tu pourras guetter les infos ces prochains jours, elle va passer à la télé, crois-moi."

Il donna son numéro à la blondinette et la remercia aussi d'un baiser, mais se contenta de le lui envoyer du bout des doigts, de son plus bel air de princesse, comme il ne savait pas si elle apprécierait un contact si proche avec lui. Elle était toute petite et mignonne et il ne voulait pas lui faire peur. Enfin, c'était peut-être une apparence trompeuse ; elle n'avait pas l'air si timide que ça, quand on la voyait agir.

Il aurait pu remettre son t-shirt, mais ce n'était pas sa priorité. D'abord, il envoya anonymement la photo à quelques organismes de presse, puis commença à la poster anonymement ici et là, avec les hashtag de nature à faire circuler l'information rapidement, que ce soit auprès de leur camp ou du camp adverse. Il ne faisait pas ce métier pour rien.

De toute façon, il n'avait pas froid. Son sang circulait à grande vitesse et le tenait au chaud, comme s'il faisait son jogging, et ses cheveux couvraient confortablement ses épaules et son cou. Il chercha son chien des yeux, et l'aperçut en train de renifler amicalement un individu qui les observait de loin. En voyant que Kirk lui rendait son regard, l'homme recula, et soudain s'enfuit en courant, lançant quelque chose d'indistinct, peut-être "J'appelle les flics !" Kirk n'était pas sûr de ses intentions. Il fronça les sourcils, puis décida que ça valait peut-être mieux d'aller faire la fête ailleurs.

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@ Invité

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Mer 18 Nov - 12:38
Ce qui avait été une atteinte à l'intégrité humaine, un préjudice des droits moraux et globaux de tout individu, était devenu une scène de peinture géante. Cela restait tout de même illégal, puisque techniquement, ils faisaient là de la dégradation publique. Mais le geste leur mettait du baume au cœur. Et puis au patron aussi, très certainement. Dahlia voulait espérer ne pas avoir à recroiser une haine si féroce envers autrui, pour n'importe quel sujet que ce soit, mais elle n'était pas si naïve. Elle savait pertinemment qu'il y aurait toujours des personnes pour en rejeter d'autres, aussi bien qu'il y en avait d'autres qui étaient prêts à faire un petit pas dans l'illégalité si cela pouvait aider la communauté et ramener des bonnes ondes. Comme eux.

Elle tenta de détendre l'atmosphère, badigeonnant la joue de bleu de son voisin. Esquissant un petit sourire, elle ne put retenir sa joie alors que la petite troupe d'inconnus se réjouissait de leur oeuvre. Le retour fut instantané, si bien qu'elle n'eût pas le temps d'esquisser un premier pas en arrière que les doigts du jeune homme touchèrent son front, lui laissant une marque digne de Simba. La blonde à côté d'eux rit. Et la réceptionniste aussi, lui rétorquant : « Pas de favoritisme, à ton tour maintenant ! » La brune gloussa en s'approchant de sa nouvelle connaissance, mais l'ambiance légère fut vite perturbée par leur dernier acolyte, voulant presser la chose. Comme une enfant, Dahlia étai quelque peu déçue de ce revirement de situation, comme si tout devait être rapide, bref. N'avaient-ils pas droit de se détendre un peu ? Etait-il déçu de ne pas avoir encore été peinturluré ? Dahlia pouvait bien entendu arranger ça, pas de doute. Mais elle évita en apercevant la concentration de l'autre. Quelque part, il avait raison, ils n'étaient pas tant là pour s'amuser, mais pour faire de leur peinture un symbole. Dommage, pensa-t-elle. Elle aurait bien aimé connaître un peu mieux ces gens avec qui elle s'impliquait.

Si elle avait proposé de relayer la publication sur son réseau, ce n'était pas tant parce qu'elle voulait se vanter ou être présente sur ledit évènement, mais plutôt parce qu'elle savait que cela augmenterait leurs chances de visibilité. Les deux principaux intéressés, eux, n'avaient pas trop intérêt à poster ça les premiers. L'un parce qu'il avait une tâche de peinture visible attestant son oeuvre, et l'autre parce qu'on voyait très clairement sa tête à côté de celui avec une tâche de peinture visible, donc il serait lui aussi coupable de la dégradation des murs du pub. Pas que Dahlia veuille gâcher l'ambiance, mais le côté sérieux du brun présent lui fit penser à deux fois avant de se montrer téméraire. Se plaçant derrière Debbie, à quelques pas de la photographe et plus encore de la scène, ne voulant pas faire d'ombre aux deux tourtereaux, elle contempla alors la scène du baiser avec un sourire. Ca lui aurait presque donné des frissons tant le tableau était superbe, et quand bien même il était fake. Après tout, la majorité des images du net étaient orchestrées, alors une de plus une de moins. C'était le message qui était important.

Alors que la scène prend fin, Dahlia applaudit les deux acteurs, le sourire aux lèvres. Debbie semble lui tendre le portable, et elle tend les doigts vers celui-ci mais n'a pas le temp de souffler un 'Merci' que l'homme torse nu lui attrape au vol, jaugeant les photos. S'approchant, se hissant sur la pointe des pieds derrière lui pour jauger de celles-ci également par-dessus son épaule, elle a les yeux qui brillent. En effet, elles sont toutes très réussies. Sans daigner lui adresser la parole pourtant - a-t-elle fait quelque chose de mal ? Elle commence décidément à se dire qu'elle aurait dû lui mettre un peu de peinture sur la joue à lui aussi - l'autre commence donc à poster sur les réseaux sociaux. Et c'est plus fort qu'elle, elle lui attrape le poignet d'un seul coup, le stoppant dans son élan. « Attends ! Si tu veux poster, assures-toi de le faire de façon anonyme, on te voit très clairement sur la photo alors si tu veux éviter d'être mis en garde à vue pour dégradation... » lui souffle-t-elle, esquissant un petit sourire timide tout en ôtant sa main du poignet du brun. Elle ne voulait pas le brusquer, mais préférait lui faire part de son inquiétude. Peu importe qui postait cette photo. Dahlia l'aida d'ailleurs en lui donnant quelques contacts directs de mails de presse, qu'elle ne connaissait cette fois pas grâce à l'entreprise de son père, mais bien grâce à son job. Le seul avantage d'être réceptionniste, sans doute, était bien celui d'avoir de nombreuses cartes de visites, traduits en longs fichiers excel de données. Tous n'avaient pas la chance d'entrer en contact avec la personne recherchée dans l'immeuble, que ce soit son boss ou celui d'une autre entreprise, mais elle notait tout de même leur contact, sait-on jamais. Accueillir les gens, c'est son boulot après tout. Et alors que la petite troupe terminait son travail, elle proposa : « On devrait débarrasser les bombes de peinture avant de partir. Ca vous dit d'aller boire un café ? » demande-t-elle en rejoignant les deux autres. Parce qu'ils lui semblaient tous les trois sympathiques, et qu'elle avait passé une bonne journée. Parce que beaucoup d'émotions l'avaient traversée - et eux aussi sans aucun doute - en peu de temps, et qu'elle avait besoin de reprendre des forces. Un café serait parfait. Ou deux. Peut-être même un chocolat chaud.


hrp:

@ Debbie Sinclair

Debbie Sinclair
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Summary : Debbie a grandi au coeur de la Caroline du Sud, dans une famille conservatrice et pauvre. Autant dire que rien ne la prédestinait à fouler les planches de Broadway. Mais elle a eu de la chance dans son malheur: elle s'avère être le fruit de l'union extra-maritale d'un politicien républicain influent, qui a donc payé pour ses frais de scolarité. Un rêve et une guitare en poche, la blondinette a débarqué à New-York pour intégrer la prestigieuse Tisch School of the Arts, où elle a trimé à l'école et dans une foule de petits boulots. Bientôt 15 ans plus tard, Debbie vit à peu près bien de son art et sa personnalité pétillante fait qu'elle s'en sort plutôt bien dans sa vie sociale. Sentimentalement, c'est peut-être un rien plus compliqué, éternellement condamnée à devenir potes avec ses exs ou ne plus jamais leur parler.
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Sam 21 Nov - 14:46
Debbie éclate de rire en voyant la jolie brune s'approcher, la menaçant de peinture, mais elle parvient à esquiver l'attaque. Plus par l'empressement du modèle amateur - ou pas, allez savoir ce qu'un individu si enclin à enlever son t-shirt a pu faire de sa vie - que par son habile pas de côté, mais elle n'en est pas moins satisfaite de pas avoir à décaper de peinture de sa peau en rentrant tout à l'heure.

Après moults poses et une série de photos, la séance est terminée et encore une fois, l'inconnu qui semble avoir pris les rênes de leur petit groupe s'empresse de choisir la photo. N'étant pas d'humeur à gâcher ce bon moment en soulignant ce léger manque de démocratie, la blonde s'exécute et le laisse gérer où, quand et comment poster l'image. Toutefois, Dahlia semble s'y connaître ou, du moins, avoir l'esprit vif et donne quelques conseils à cet homme pressé. Dans un élan de solidarité féminine, Deb hoche la tête et ajoute « Oui, je doute qu'il puisse nous arriver quoique ce soit tant que le propriétaire ne porte pas plainte, mais il vaut mieux jouer la prudence. »

Décidément très pragmatique, la jeune femme suggère alors de ranger le petit bazar qu'ils ont créé sur ce coin de trottoir. Et la comédienne ayant suivi le regard du garçon aux cheveux longs, elle voit également l'individu qui s'enfuit à toutes jambes et cela ne lui inspire rien de bon. Elle sourit donc à Dahlia et se penche pour ramasser quelques bombes de peinture, les tendant à celui qui les avait apporté. « Je ne pense pas qu'elles soient vides et je suppose que ça peut servir. Mais oui, on ferait sans doute mieux de nettoyer un peu et de filer. Je ne serais pas contre un petit café. Ou un whiskey. Ou les deux. » Elle rit un peu, désignant du menton le bout de la rue. « Il y a un diner 24/24 un peu plus loin, si ça vous va. »

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Lun 15 Fév - 19:04
Hayley s’est bien débrouillée cette semaine au boulot. Elle a rendu les visuels à temps, les clients étaient contents, elle a pu sourire le soir et être fière d’elle. C’est pour ça qu’aujourd’hui, elle a envie de s’accorder un moment de plaisir en sortant de chez elle. Ce n’est pas qu’elle n’aime pas son appartement ; au contraire, elle s’y sent bien. Mais elle sait qu’aujourd’hui, elle se sentira mieux dehors. Enfin, pas tout à fait dehors.

Plutôt dedans. Au The Outpost. Ce bar à spectacles qui en plus est LGBT friendly, qu’elle apprécie tout particulièrement. Pas qu’elle se sente concernée, mais c’est toujours un plus pour elle qu’un lieu soit ouvert. D’ailleurs, de nos jours, ça devrait être la normalité, mais bon… est-ce que le monde est prêt à l’entendre, ça, c’est une autre question, se dit Hayley. Elle enfile donc une jolie robe noire.

Jolie robe noire qu’elle affectionne puisque c’est sa mère qui lui a achetée il n’y a pas longtemps. La jeune femme avait eu le luxe de naitre dans un milieu plutôt aisé, elle avait de la chance. Milieu qu’elle avait rejeté toute son adolescence, d’ailleurs, mais qu’elle s’était empressée de rejoindre en revenant à la maison à ses vingt ans. Depuis lors, elle avait tout fait pour reprendre une vie qu’on pouvait appeler normale et sa mère, de temps en temps, aimait lui exprimer sa fierté en lui achetant deux ou trois bricoles… et parfois, des robes.

C’est donc bien habillée et maquillée que Hayley se mit en route pour l’Outpost à Brooklyn, alors qu’elle habitait Manhattan. Le trajet fut un peu long mais, la musique dans les écouteurs, cela ne lui sembla pas insupportable. Quel fut son étonnement quand elle arriva sur les lieux de ce qui lui parut être un massacre. Des tags anti LGBT sur les murs de l’établissement, les vitres brisées, le sol jonché de verre et de débris en tous genres… Hayley n’avait aucune idée de ce qui s’était passé mais c’était abominable.

Sur les lieux se trouvaient déjà plusieurs personnes. Cinq pour être précise. Elle se demanda bien ce qu’ils foutaient là et, impulsive comme elle était, Hayley les prit instantanément pour des coupables, ou au moins complices. Mais le pire, c’est que parmi eux se trouvait Axel, un de ses chers cousins, qu’elle respectait tellement. Elle ne pouvait pas croire qu’il soit mêlé à ça… à moins que ? Elle s’approcha rapidement du groupe et les sourcils froncés leur adressa la parole.

« Hey vous ! C’est vous qui avez fait ça ? Et Axel ! Qu’est-ce que tu fous là ? Expliquez-moi ! »

Son sang était bouillant et elle espérait se tromper.

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@ Invité

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Jeu 4 Mar - 14:16
|
ni peur ni haine ;
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Le baiser semble aussi court qu'intense, furtif mais symbolique, si bien qu'il prend fin avant même que j'aie eu le temps de m'en rendre compte. Les photos ont été prises plus vite que je ne l'aurais imaginé et déjà, le propriétaire du chien s'empresse d'observer les clichés sur l'écran du téléphone pour sélectionner ceux qui lui plaisent le plus. Moi, la seule chose qui me préoccupe à cet instant précis, c'est qu'on n'aperçoive pas mon visage sur cette série d'instantanés, surtout s'ils sont diffusés à grande échelle. La peur d'être reconnu est néanmoins parfaitement voilée derrière l'illusion, évidente, que mon coming out ne serait pas encore tout à fait public. L'excuse est imparable, idéale, presque impossible à écorcher.

La remarque de l'une de nos acolytes concernant la possibilité que notre anonymat ne soit pas tout à fait indéboulonnable me pousse à me frayer un chemin au milieu de ce petit groupe, jetant un œil par-dessus deux épaules afin de m'assurer par moi-même que le cliché n'affiche pas mon visage à la face du monde, permettant à l'un ou l'autre personnage de mon passé de me reconnaître. Je pousse un soupir imperceptible lorsque je constate que mes traits, baignés d'ombre, sont suffisamment indistincts pour ne pas être reconnus. Je m'affaire alors à donner un coup de main lorsque l'une des jeunes femmes suggère que nous ramassions les vestiges de notre tentative de réparation, et répond positivement quand elle propose que nous allions prendre un café tous ensemble.

- Je suis carrément partant. Je pourrais juste pas m'éterniser, je bosse demain matin.

Levé avant l'aurore, comme presque tous les jours.

Je rassemble les bombes de peinture, relevant le nez seulement lorsque je perçois un cri au loin, un peu confus, suivi de la fuite d'un individu qui ne semble pas s'être évaporé dans la nature par pure envie d'entamer son jogging. Il me semble alors évident qu'il ne faudrait pas que je m'éternise ici. Idéalement, il faudrait même que je disparaisse avant que les flics ne débarquent, histoire de pas me brûler les doigts à force d'effleurer cette flamme de bien trop près. Mais une voix ferme et sonore me donne un nouveau coup d'adrénaline, alors qu'elle réclame le nom du coupable qui a mis ces lieux sens dessus dessous. Je lâche une bombe de peinture, restée entre mes mains, celle-ci tombant sur le sol en émettant un bruit de conserve écrasée. Je regarde autour de moi, avec cet air à moitié coupable, avant de me sentir obligé de me justifier, alors que personne ne répond :

- Non, bien sûr que non... On s'est contenté de constater les dégâts.

C'est qui, celle-là ? Qu'est-ce qu'elle nous veut ? Elle est flic ?
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