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Javier & Willow

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Ven 15 Mai - 13:39
Willow râle toute seule devant ses pots de confiture. Alors que la jeune femme n’est pas censée travailler pour son emploi de détective privée aujourd’hui, c’est une affaire qui ne vient pas d’un client qui la préoccupe : l’ordinateur portable volé de sa sœur. On était entré dans l’appartement sans rien dérober de plus que cet objet. Un vol ciblé, il faudrait être idiot pour ne pas la voir. Mais la question est : pourquoi ? Eilis est étudiante, elle fait des vidéos. La cadette des Benson est loin d’être quelqu’un qui connait des secrets politiques, qui dispose d’informations confidentielles sur son ordinateur, ou quoi que ce soit qui s’apparente à de telles choses. Ca fait des semaines et l’enquête piétine. Ce n’est qu’un ordi, on peut se dire qu’on en rachète un avec l’argent de l’assurance et qu’on en parle plus mais tout le travail scolaire de la cadette étant sur l’appareil, il est plus que primordial que Willow résolve le mystère. Mais sans piste, c’est compliqué et à force de tourner les choses encore et encore dans sa petite tête blonde, la cuisinière enrage plus qu’autre chose.

Le dernier pot de confiture rempli, elle met tous les couvercles et retourne les pots pour la stérilisation, un plan en tête. Ni une, ni deux, elle enlève son tablier et enfile ses chaussures et une veste, direction le commissariat où travaille Javier. S’il a fait une connerie en trompant sa femme et si Willow n’est pas prête à cautionner cela, il n’en reste pas moins qu’ils sont amis depuis de longues années et que si cela a une quelconque valeur à ses yeux, il acceptera peut-être de lui donner quelques tuyaux qu’auraient trouvé la police, et dont elle ne serait pas au courant. A moins qu’ils n’aient rien trouvé, auquel cas elle ne sera pas plus avancée…

Un petit moment passe avant qu’elle n’arrive enfin à destination. Elle fait un signe de main à l’agente d’accueil qui la laisse passer sans problème. On commence à bien la connaitre dans le coin et Willow, bien qu’intrusive, ne crée jamais de soucis dans le commissariat. Et puis, ce n’est pas comme si elle ne les avait jamais aidé dans des enquêtes. Parfois, quand les intérêts communs se rejoignent, il est bon de faire équipe. Bientôt, elle voit Javier et elle l’approche dans un large sourire mielleux. « Comment va mon vieil ami ? » Lui dit-elle tout en lui faisant la bise. « T’es pressé ou tu as quelques minutes à m’accorder ? »

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Dim 28 Juin - 16:00

C'est une après-midi lente et laborieuse qui s'écoule aujourd'hui. Javier est peut-être un de ceux qui râlent le moins, cependant. Périodiquement, un grognement ou un soupir s'échappe à côté de lui, et il tente d'ignorer les différentes distractions que ses collègues s'évertuent à lancer ou à attraper pour se concentrer sur sa charge de boulot. Administratif, le boulot. Ce qui explique pourquoi ça rechigne autant à s'y mettre autour de lui. Pour sa part, il estime que plus tôt il aura fini, plus tôt ce sera fini, mais les heures commencent à devenir désespérément longues, il faut bien l'avouer.
Il ne sait pas à combien de pages lues et de rapports validés il en est, à ce stade. Il revient d'une pause brève, écourtée pour cause de collègue con, et revient à ce qui lui sert de bureau lorsqu'il voit approcher Willow, sourire aux lèvres. Il n'est pas dupe, devinant au comportement de la blonde qu'elle est là dans le but de le voir lui, spécifiquement. Ce qui veut dire qu'elle veut lui demander quelque chose. Une question ou, une faveur... Lorsqu'elle lui demande comment il va, utilisant le terme 'vieil ami', le moindre doute, s'il y en avait, est levé. Ne nous méprenons pas, Javier a toujours apprécié Willow. C'est une personne qu'il respecte véritablement, mais.... les choses s'étaient compliquées ces dernières années. Il est cependant le seul à blâmer de ce côté-là, et le malaise sournois qu'il ressent à sa simple vue était de son propre fait, il le sait. Le fait est qu'il ne peut que s'imaginer ce qu'elle doit penser de lui, à juste titre, pour ce qu'il avait osé faire à sa... son ex-femme. Et surtout, qu'il ne s'est toujours pas pardonné lui-même pour la façon dont les choses se sont terminées.
Sa réponse est donc beaucoup moins chaleureuse que le sourire mielleux de Willow, certes, toute embuée des torts qui lui collent à la peau. « On fait aller. » répond-il après la bise qu'elle lui accole. Puis, en désignant les piles de paperasse  gisant sur le plateau de son bureau : « Une minute, une heure... » petit sourire, faible mais non moins sincère, avant qu'il n'ajoute: « Assis-toi je  t'en prie. Qu'est-ce que je peux faire pour toi ? » Il sait qu'il y a eu une affaire de vol dans sa famille, par les on-dit du poste, et suppose qu'il peut s'agir de ça, bien entendu, mais peut-être désire-t-elle plutôt un coup de pouce sur une de ses enquêtes. Ou tout autre chose...

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Dim 26 Juil - 11:18
Dans le ‘on fait aller’ de Javier, Willow comprend les nuances. Samuel, son mari, lui donne régulièrement des nouvelles de leur ami puisqu’il le côtoie plus que la blonde ; alors elle connait les dernières nouveautés – enfin vite fait car elle n’écoute pas toujours attentivement sa moitié, le cerveau bien trop occupé à d’autres choses qui lui paraissent moins futiles. C’est à ce moment là qu’elle se dit qu’elle aurait mieux fait d’être plus attentive, mais peu importe car elle est là dans un but précis – bien qu’il serait bon de prendre de réelles nouvelles de l’agent du NYPD. « L’administratif, hein… » Elle met le côté mauvais du ‘on fait aller’ sur la pile de documents qui sont amoncelés sur le bureau. Elle a beaucoup moins ces contraintes dans le privé puisqu’elle est sa propre patronne – enfin si on occulte son oncle qui est son véritable employeur, mais qui lui laisse en réalité toute latitude dans ses actions, bien conscient qu’elle reprendra sa suite un jour. « C’est dans ces moments là que je me dis que j’ai bien fait de choisir le privé. C’est bien plus simple quand les clients se contentent d’un mail avec photos, ou d’un entretien en face à face avec déballage de preuves. » Elle sourit en s’installant dans le fauteuil en face de Javier, et balaye de la main pour appuyer ses propos.

Elle baisse les yeux un instant. Par quel bout commencer ? Bien qu’elle fonce toujours sans réfléchir, elle n’est pas à l’aise face à l’homme. Leurs rapports sont un peu plus complexes depuis quelques temps et elle n’a jamais caché qu’elle prenait le parti de l’ex-femme de Javier. De ce fait, il est tout de suite moins facile de venir la bouche en cœur pour demander un service sans que ça ne fasse trop abuser. « Je venais voir l’agent plus que l’ami, pour tout dire… Tu as peut-être entendu parler du fait que ma sœur s’est fait voler son ordinateur ? » Elle lui demande en le regardant. « Un cambriolage en soi, ça n’a rien de si terrible, je sais bien… Mais il y a des trucs suspects dans cette affaire, je n’arrive pas à me sortir ça de la tête… » Ca le chiffonne, ça se voit. « Ils n’ont rien volé d’autre. C’est vraiment un vol ciblé… Elle n’a rien à cacher sur ce pc, c’est une étudiante lambda… S’il y en a une dans la famille qui a des données sensibles, c’est moi plus qu’elle… » Elle ignore s’il voit où elle veut en venir. Elle sait qu’il est un bon détective mais disons qu’elle n’est pas très claire dans ses propos. « J’ai peur que ce soit à cause de moi tout ça… » Sa voix tremble légèrement. Si on s’en prenait à sa cadette par sa faute, elle ne s’en remettrait jamais.

@ Invité

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Sam 7 Nov - 15:44

Javier n’est pas à l’aise, pour toutes les raisons que l’on connaît et dont il est seul responsable, mais il surpasse et dépasse le malaise malgré tout, invitant tout de même la blonde à s’installer en face de lui. Ce n’est pas une excuse afin de trouver une alternative au boulot administratif laborieux qu’il est supposé faire, comme certains autour de lui ne manqueront probablement pas de penser. Non, c’est simplement que Willow reste, malgré tout, une personne dont il se soucie. Ils ont, après tout, un certain passif ensemble, et ce n’est pas le genre de choses qui peuvent être simplement balayées d’un revers de la main lorsque les temps de gâtent.
C’est pourquoi, sans nul doute, son attention s’aiguise lorsqu’il la voit baisser les yeux. Il y a quelque chose dans son comportement, il le sent dans ce court instant, qui indique qu’il s’agit plus que d’un simple service à demander. D’ailleurs, il est probable qu’elle ne serait même pas venue vers lui si ce n’était pas un minimum important.
Javier acquiesce à sa demande, ayant en effet entendu parler de cette affaire, sans s’y être vraiment intéressé pour autant, dès lors qu’on lui avait confirmé qu’il ne s’agissait que d’un cambriolage, sans aucun blessé. Il observe en silence le front de Willow se plisser, soucieux, alors qu’elle lui explique son raisonnement. Mais lorsque sa voix se met à trembler, très légèrement, il ne peut rester de marbre. Il ne réfléchit pas vraiment, posant sa main sur la sienne, sur le plateau du bureau, comme il l’aurait fait à l’époque. « Hey, ça va aller. Le cambriolage est fait, ta soeur n’a pas été blessée. » Il essaie de la rassurer, comme il peut.  Il n’aime pas la voir comme ça et ne peut qu’espérer qu’elle ne l’enverra pas paître par dégoût envers lui et ce qu’il a fait.
Quand à ce qu’elle ressent pour sa soeur, ses interrogations et cette peur, il peut comprendre le sentiment ; il s’en voudrait infiniment si quelqu’un s’en prenait à sa famille à cause de son travail. Pire, il ferait probablement des conneries si cela venait à se produire. Il ne vaut mieux pas y penser. « Okay, tu penses que c’est lié à toi. Admettons. Est-ce qu’il y avait des données à toi sur cet ordinateur, ou est-ce qu’ils se seraient trompé de cible ? » Il faut admettre que c’est assez louche que le ou les cambrioleurs n’aient rien pris d’autre, à moins d’avoir été importunés avant d’avoir pu prendre plus. Dans tous les cas, il suppose que si les personnes en question avaient voulu passer un message à Willow, ce serait fait depuis longtemps.

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