Plus de six mois se sont écoulées depuis la fuite de gaz au Oak Complex. Plus de six mois, et toujours aucun coupable derrière les barreaux. Il y a eu des suspicions, certains moments où la police de New-York pensait enfin arriver à bout de l’enquête. À chaque fois, un élément s’ajoutait à l’enquêtait et les replaçait sur la case départ. Ayant été appelé en renfort lorsque la catastrophe s’est produite, Brane suit l’affaire de loin. Attentif aux bruits de couloir, il capte les discussions importantes pouvant potentiellement assouvir sa curiosité. Accessoirement, il a pris l’habitude de partager ses informations avec Matthew, le flic qui lui sert aussi d’ami. Depuis quelques temps pourtant, plus aucun mot n’est prononcé à propos de l’affaire. Brane en vient à se demander si l’enquête n’avait pas finalement été clôturée, faute de preuves solides sur lesquels s’appuyer. Il tente de mener l’enquête auprès de son propre chef, sans obtenir une réponse satisfaisante. Le chef de la caserne lui donne une réponse vague, indiquant ainsi à Brane que l’enquête reste ouverte mais stagne. Alors c’est décidé, Brane prévoit déjà de rendre visite à Matt pour qu’ils en discutent. Si Brane était passif, il pourrait simplement s’en foutre. Sauf que ça ne lui ressemblerait pas, et ce jour l’ayant réellement marqué, le brun n’est pas prêt à simplement classer cette affaire sans suite. Dès le lendemain, il profite de son jour de repos pour se déplacer jusqu’à Brooklyn. Le trajet lui demande beaucoup de patience, et le soulagement se lit sur son visage lorsqu’il atteint la station de police. Brane entre à l’intérieur et se présente à l’accueil. Il demande si Matthew est disponible, on lui indique simplement les fauteuils destinés à faire patienter les invités. Obéissant, il s’assoit et attend que Matthew se montre.