Take your time (Dario)
@ Invité
Dario Vitali 31 - fleuriste évènementiel, prof de yoga FEAT : Kit Harington Le passé que personne n'imagine. Chaotique, sombre, presque rocambolesque. Sous les orbes ébènes se cachent des blessures qui ne guériront peut être jamais. Une culpabilité étouffé sous le désir de se racheter. La douceur et la patience qui contraste avec les fantôme qui hantent ses nuits, cultivent ses insomnies. La solitude en crainte. La peur de penser. S'éprendre des coeurs de passage, ne pas savoir comment aimer. Tout gâcher. Recommencer. Penser aux autres, avant de se panser soi même. Marcher sur un fil. Funambule de la vie. Entre bonnes intentions et peur d'en faire trop. Oscille d'une identité à une autre. Celle qu'il veut oublier, de celle qu'il s'est réinventé. Paradoxes. Ambidextre des questions sans fin et des doutes de tout. Le sourire chaleureux et les yeux taquins. Les rires qui calment les doutes et les larmes qui ruissellent le long des stigmates de son passé sanglant. | who am I ꕥ âge : Trente et une pérégrinations digne de toutes ces séries dramatiques. Souvenirs erratiques.ꕥ orientation sexuelle : Homosexuel. La préférence masculine affirmée et qui déjà très jeune, ne laisse pas de place aux doutes. Caresser les muscles, en suivre les pleins et les déliés sur les corps si familiers. ꕥ situation : Célibataire à l'engagement maladroit. Les relations chaotiques. S'attache à l'éphémère, comble la solitude dans les aventures et les soupirs d'une nuit. Qui s'accrochent et se chevauchent. ꕥ occupation : Fleuriste évènementiel. Il fait dans le grandiose, les sculptures et les ambiances féériques. Monumentales. Opulentes. Fantastiques. Professeur de yoga une fois par semaine, il organise également des stages de méditation et de relaxation. Cultive ce bien être qui lui fait parfois défaut pour canaliser le flot complexe des souvenirs douloureux. Bénévole au LGBT Center. Aider sa communauté, la soutenir comme il aurait voulu qu'on le soutienne, lorsqu'il s'est cherché. Racheter ses péchés et se battre pour ses convictions. ꕥ quartier : Manhattan. East Village. Un penthouse qui domine la ville. Résultat du succès. Luxe timide. Bulle de quiétude à la décoration colorée. ꕥ qualités : Bienveillant, tendre, à l'écoute, romantique, patient, sociable, profondément altruiste, généreux, dévoué. ꕥ défauts : Paranoïaque, maladroit, angoissé, cultive sa propre culpabilité, tendance à s'oublier, mystérieux, méfiant, fuyant. ꕥ passions : Le yoga, le jardinage/botanique et le dessin. ꕥ groupe : I NEED HELP ꕥ communautés : LGBT Center & The Lift. ꕥ scénario/pré-lien : Inventé. ꕥ parrain : Pas besoin, merci. all about my player ꕥ petite présentation perso : Mary, manager commerciale chez une marque que vous connaissez tous et dont je partage énormément de valeurs Très fière de mon job ! Stressée notoire pour tout ce qui est boulot, perfectionniste à outrance. Poète à mes heures perdues, parce que j'adore ça au point de m'en être fait tatouer ! Ancienne graphiste, webdesign, qui carbure à la perf' de Photoshop et de codage. Serie addict, passionnée de vin (ça devait être ma carrière sans le job actuel), de makeup, d'art et de déco'. Je me considère comme quelqu'un de bienveillant et d'à l'écoute. Je fais énormément de travail de développement personnel (déjà sur moi même) au point que je coach pas mal mon entourage. Je suis très accès sur les médecines chinoises et alternatives, et voit la vie avec une positivité en tout temps !Tout arrive pour une raison et quand on décide de vivre avec ce mojo là, la vie devient tellement plus agréable petit portrait chinois ꕥ un livre : 1984 ꕥ un film : The wolf of wall street ꕥ une série : The good wife ꕥ une chanson : The reason - hoobastank ꕥ un animal : Le chat (une vraie mère chat ptn) ꕥ un plat/dessert : tout ce qui comprend du canard / les profiteroles ꕥ une boisson : LE VIN MERCI ꕥ une célébrité : Ryan Gosling ꕥ un pouvoir magique : La téléportation pour finir en beauté ꕥ un trigger : Rien de particulier j'écris de tout. À part peut être le cannibalisme mais je pense pas que ce soit le lieu où trouver ça Les personnages très injurieux, j'ai aussi un peu de mal avec ça. (Pas genre qui disent "putain" comme une virgule, parce que chez moi ça se passe comme ça mais plutôt qui vont insulter fortement et gratuitement une tierce personne, au point de grandement la rabaisser). |
that's my story / self diagnosis
I - Coeur fragile qui trépasse sous la pression familiale. Il nait au milieu de cette criminalité latente qui gangrène les siens. Chez les Andrenacci, on épouse l'illégalité, biberonné depuis la naissance. On est fier de son héritage, de cette organisation familiale. On est fier de son sang sicilien. Illario semble trop pur pour se monde, pouponner par la tendresse d'une mère, pourtant impliquée, qui tranche avec la cruauté d'un père prêt à tout pour ses affaires comme pour sa fortune. Frère ainé qui, heureusement pour le cadet, porte le poids de l'héritage sur ses épaules. Il est à l'image du patriarche, implacable et décidé. Ambitieux et sadique. Bien plus affirmé que son jeune frère, dont la douceur du regard ne laisse aucun doute quant au fait qu'il se fera bouffer, un jour ou l'autre, par la brutalité des siens. Illario est ce paradoxe, cette envie d'ailleurs et pourtant, cette fatalité qui le rattrape sans crier gare, lorsque son frère est arrêté, emprisonné, puis assassiné. Les règlements de comptes sont monnaie courante là où les luttes avec les forces de l'ordre son quotidienne. Lui, au milieu du chaos de sa vie, se retrouve le prochain en ligne.
Bousculé sous les attentes, les mains encore gracié des effluves de sang et pourtant, cette pression, croissante, lancinante, de faire ses preuves, de s'imposer. Illario lutte contre son destin, se refuse de l'embrasser, mais la brutalité de son père n'en sera que plus douloureuse encore.
II - L’attirance timide. Les regards qui accrochent les silhouettes masculines, les déshabillent en silence. L’attraction qui semble évidente et pourtant mystifié. Illario reste secret, conscient de l’interdit de la préférence masculine, au vu de son héritage familial et des valeurs machistes qu’il transporte. Il se contente de fantasmes inavoués et de regards appuyés, jusqu’à ses premiers émois. Adolescence à peine embrassée, qu’il comble déjà de découvertes. Il s’y abandonne, en dévore les sensations avec maladresse et avidité. Ce n’est que bien plus tard que le drame brisera sa vie, ses espoirs et son esprit encore vierge du sang et de la cruauté des siens. La vingtaine, embrassé, épousé, fraiche majorité. Son petit ami de l’époque qui le rejoint, à la nuit tombé, dans le calme de l’imposante bâtisse familiale, vide de toute présence si ce n’est de la sienne. Père en réunion d’affaire, mère partie sur les traces des siens, outre atlantique. Et lui, et eux, avec Daniel, qui s’abandonnent contre ses draps, les froisses sous les soupirs. Père qui surgit brutalement, les surprends. Fils surveillé depuis longtemps. Drame latent qui explose soudain. Les cris, les coups, sorti du lit et cogné. Les insultes et l’italien qui résonne, bien trop fort, entre les murs imposants. Le coup de feu, qui tuera son amant. Le coeur arraché à même la poitrine, de le voir gîr là, sur les draps blancs désormais tâchés de son propre sang. L’amour saccagé, piétiné, écorché. Il n’entend plus la voix grave de son père qui lui hurle sa haine. Sa poigne, qui secoue sa carcasse éteinte. Il ne sera plus jamais le même. Se jure ce jour là, de fuir cette vie.
III - La fuite. Orchestrée, préparée, durant des mois d’horreur. De lutte contre son monde, comme contre lui même. S’empêcher de sombrer, s’accrocher à l’espoir d’un ailleurs. Celui de se réinventer, loin de ce monde gorgé de noirceur, qui l’empêche de respirer. Fausse identité achetée. Passé évasif, dissimulé. Nouvelle vie qu’il embrasse timidement, maladroitement, mais qui lui offre cette seconde chance inespérée. Il conserve ce côté italien, sicilien, qui lui colle à la peau. Les bribes d’accent dont il ne peut se défaire, le fait de parler avec ses mains. Incapable de renouer ses origines, même s’il se détourne de ce qu’à été sa vie jusqu’ici. Illario devient Dario. Le meurtrier s’éteint. Disparait dans les tréfonds des noirceurs de son âme abimée.
IV - Les fleurs et ce talent artistique évident, que sa mère a déjà décelé, alors qu’il n’est qu’un gosse curieux, qui crayonne frénétiquement. L’esprit inventif, la créativité affirmée. Pourtant, cette part de lui en est piétiné par son père, les attentes de son monde et ses codes, machistes et arriérés. On ne le veut ni artiste, ni fleuriste, ni créateur, ni tout ce qui peut offrir un semblant de relents féminins. Rêves tués dans l’oeuf, mal être grandissant. Son épanouissement, il se le construira seul, à vingt quatre ans. Dans cette formation choisie, dans cette évidence qu’il réussi. Qu’il est né pour briller. Tout de suite repéré par ce directeur artistique de renommé. Pour son charme, comme son talent. Cette place de choix, offerte à celui qui débute encore, mais resplendit déjà. Tu iras loin, Illario, lui murmure cette petite voix.
V - Sortir de sa coquille, accepter d’être ce qu’il est. Un homme aimant ses semblables. Un artiste dans l’âme. Un maladroit timoré. Un fumeur occasionnel. Un attachant natif. Sous l’intimidant de son nouveau lui, il se révèle finalement. Il s’attache, il s’engage. Il foire et recommence. Il essaye et apprends. Se créé de nouveaux liens, après tous ceux abandonnés. Les nocifs comme les heureux. Seul, terriblement et pourtant, s’attachant à cette nouvelle communauté créée sous les rencontres et les sourires. Un rythme plus sain, une réussite qui s’étend, qui s’affiche. Une humilité évidente. Une envie de partager, d’offrir, de donner. Véritable générosité. Il en devient un autre. Une meilleure version de lui même. Malgré les démons sombres et les erreurs, qui menacent chaque jour un peu plus, d’exploser. De revenir le hanter. À l’image de ces quelques insomnies, qui osent s’infiltrer dans sa tête et le torturer. Décidé à vaincre, à se racheter.
Dieu, pardonnes moi mes péchés, prie t-il en silence.
[...]
« Alors tu t’en va, juste comme ça ? »
Dario pince les lèvres, son regard se redresse vers Amanda, cette meilleure amie, cette alliée de toujours. Il acquiesce, d’un signe de tête grave, la gorge serrée par l’émotion, le coeur recroquevillé sur lui même.
« Tu ne vas même pas te donner un moyen de te contacter ? » « Je ne peux pas... » La gorge serrée. Les entrailles nouées. Affligeante réalité. Bien trop conscient du danger d’offrir une passerelle vers son nouveau monde, à l’ancien, même si cela signifie faire ses adieux à la jeune femme.
« Viens avec moi Amanda, s’il te plait. Je sais qu’ils vont chercher à savoir, qu’ils vont vouloir s’en prendre à toi » Trop conscient des dangers auxquels il s’expose et pourtant, incapable de faire marche arrière. S’il reste, il ne fera que s’enfoncer davantage. Il ne fera que sombrer, plus profond encore, dans des eaux dont on ne revient jamais. Triste noyé.
« Je ne peux pas laisser ma famille et tu le sais, je te l’ai déjà dit » Réplique t-il, presque agacé, alors qu’elle se lève de ce fauteuil beige où elle s’est affalé, pour lui faire face, prendre son visage en coupe, ancrer ses orbes saphir dans les siennes. « Tu vas me manquer, scemo » Lâche t-elle, les yeux gorgés d’une émotion palpable, les larmes qui menacent d’en perler. Elle enroule ses bras autour de son cou et il l’a serre, trop fortement pour la laisser respirer. « Je suis désolé » Murmure t-il de cette voix grave, gorgée d’émotion qu’il tente de canaliser. Ce soir, il s’en va.
Ce soir, il disparait.
[...]
« Après tout ce que j’ai fait pour toi tu te casses, comme ça ?! » Crache Jorge en lui lançant un regard méprisant, colérique, tandis qu’ils se tiennent dans son vaste appartement, sur cette terrasse surplombant la ville. Il termine d’une gorgée son verre de vin, avant de le reposer bruyamment sur la table en fer forgé. « Ça n’a rien de personnel, Jorge, j'ai besoin de prendre mon envol » Réplique Dario d’un ton calme, presque placide. Sa décision est prise, il ne reviendra pas en arrière.
Il doit voler de ses propres ailes.
« Conneries ! » Relance le quarantenaire incapable d’accepter cette vérité, cette décision. Dario lui, est terriblement mal à l’aise, mais il sait ce qu’il lui reste à avouer. À dire. Tout ce qui doit sortir ce soir pour se libérer du poids d’attaches devenues trop lourdes. « Je préfère aussi qu’on… Arrête de se voir » Finit-il par avouer, prenant son courage à deux mains, alors que dans sa poitrine, son coeur tambourine si fort qu’il menace d’en sortir. S’échapper de son corps pour fuir cette pression soudaine. Totalement accablé.
« C’est un putain de comble ! » Beugle Jorge en lâchant un rire jaune, mauvais, amer. Il s’approche finalement de Dario, avale la distance qui les sépare encore et le fixe, pointe un index accusateur en sa direction, allant jusqu'à cogner contre son torse. « Alors c’est ça ton truc ? Tu profites de ma réputation, de ma boîte, de moi, puis quand tu as ce que tu voulais, tu te casses sans aucune pitié ? » Ses yeux jettent des éclairs de haine et de ressentiments. Si Jorge n’a jamais été un homme foncièrement mauvais, il le sent ce soir, prêt à sombrer. À éclater. Pourtant, Dario soutient son regard, ne se débine pas, déglutit simplement, conscient de la dureté du geste, de la décision mais pourtant, de son aspect salutaire. « Tu sais aussi bien que moi que ce n’est pas sain, ce qu’on a là. Ça ne l’a jamais été » Articule t-il avant de reculer. Jorge, lui, se passe la main sur le visage, secoue la tête. Blessé, en colère, trahi.
L’employé, l’apprenti et le chef suprême, le créatif, le grand, à la renommée traversant les frontière. L’étreinte facile, passion dévorante, érotisme exacerbé. Alchimie certaine, entre les draps et pourtant. Cette possessivité malsaine, ces regards en biais, ces étreintes dissimulées dans un placard ou un bureau abandonné. Cette pseudo promotion canapé pour celui qui s’est juré de se définir par son talent. Il n’en veut plus, rêve de briller par lui même. De se réinventer, autrement. De s'affirmer.
« Va t-en » Conclut finalement le quarantenaire, sans un regard de plus, fixant le ciel où, par delà les gratte ciel, le soleil se couche, dans un camaïeu de rose et d’orangé. Dario pince les lèvres d’une moue résigné, décidée, incapable de flancher. Il récupère sa veste, jetée à la va vite sur le dossier d’un fauteuil et quitte le penthouse, sans se retourner.
Bousculé sous les attentes, les mains encore gracié des effluves de sang et pourtant, cette pression, croissante, lancinante, de faire ses preuves, de s'imposer. Illario lutte contre son destin, se refuse de l'embrasser, mais la brutalité de son père n'en sera que plus douloureuse encore.
II - L’attirance timide. Les regards qui accrochent les silhouettes masculines, les déshabillent en silence. L’attraction qui semble évidente et pourtant mystifié. Illario reste secret, conscient de l’interdit de la préférence masculine, au vu de son héritage familial et des valeurs machistes qu’il transporte. Il se contente de fantasmes inavoués et de regards appuyés, jusqu’à ses premiers émois. Adolescence à peine embrassée, qu’il comble déjà de découvertes. Il s’y abandonne, en dévore les sensations avec maladresse et avidité. Ce n’est que bien plus tard que le drame brisera sa vie, ses espoirs et son esprit encore vierge du sang et de la cruauté des siens. La vingtaine, embrassé, épousé, fraiche majorité. Son petit ami de l’époque qui le rejoint, à la nuit tombé, dans le calme de l’imposante bâtisse familiale, vide de toute présence si ce n’est de la sienne. Père en réunion d’affaire, mère partie sur les traces des siens, outre atlantique. Et lui, et eux, avec Daniel, qui s’abandonnent contre ses draps, les froisses sous les soupirs. Père qui surgit brutalement, les surprends. Fils surveillé depuis longtemps. Drame latent qui explose soudain. Les cris, les coups, sorti du lit et cogné. Les insultes et l’italien qui résonne, bien trop fort, entre les murs imposants. Le coup de feu, qui tuera son amant. Le coeur arraché à même la poitrine, de le voir gîr là, sur les draps blancs désormais tâchés de son propre sang. L’amour saccagé, piétiné, écorché. Il n’entend plus la voix grave de son père qui lui hurle sa haine. Sa poigne, qui secoue sa carcasse éteinte. Il ne sera plus jamais le même. Se jure ce jour là, de fuir cette vie.
III - La fuite. Orchestrée, préparée, durant des mois d’horreur. De lutte contre son monde, comme contre lui même. S’empêcher de sombrer, s’accrocher à l’espoir d’un ailleurs. Celui de se réinventer, loin de ce monde gorgé de noirceur, qui l’empêche de respirer. Fausse identité achetée. Passé évasif, dissimulé. Nouvelle vie qu’il embrasse timidement, maladroitement, mais qui lui offre cette seconde chance inespérée. Il conserve ce côté italien, sicilien, qui lui colle à la peau. Les bribes d’accent dont il ne peut se défaire, le fait de parler avec ses mains. Incapable de renouer ses origines, même s’il se détourne de ce qu’à été sa vie jusqu’ici. Illario devient Dario. Le meurtrier s’éteint. Disparait dans les tréfonds des noirceurs de son âme abimée.
IV - Les fleurs et ce talent artistique évident, que sa mère a déjà décelé, alors qu’il n’est qu’un gosse curieux, qui crayonne frénétiquement. L’esprit inventif, la créativité affirmée. Pourtant, cette part de lui en est piétiné par son père, les attentes de son monde et ses codes, machistes et arriérés. On ne le veut ni artiste, ni fleuriste, ni créateur, ni tout ce qui peut offrir un semblant de relents féminins. Rêves tués dans l’oeuf, mal être grandissant. Son épanouissement, il se le construira seul, à vingt quatre ans. Dans cette formation choisie, dans cette évidence qu’il réussi. Qu’il est né pour briller. Tout de suite repéré par ce directeur artistique de renommé. Pour son charme, comme son talent. Cette place de choix, offerte à celui qui débute encore, mais resplendit déjà. Tu iras loin, Illario, lui murmure cette petite voix.
V - Sortir de sa coquille, accepter d’être ce qu’il est. Un homme aimant ses semblables. Un artiste dans l’âme. Un maladroit timoré. Un fumeur occasionnel. Un attachant natif. Sous l’intimidant de son nouveau lui, il se révèle finalement. Il s’attache, il s’engage. Il foire et recommence. Il essaye et apprends. Se créé de nouveaux liens, après tous ceux abandonnés. Les nocifs comme les heureux. Seul, terriblement et pourtant, s’attachant à cette nouvelle communauté créée sous les rencontres et les sourires. Un rythme plus sain, une réussite qui s’étend, qui s’affiche. Une humilité évidente. Une envie de partager, d’offrir, de donner. Véritable générosité. Il en devient un autre. Une meilleure version de lui même. Malgré les démons sombres et les erreurs, qui menacent chaque jour un peu plus, d’exploser. De revenir le hanter. À l’image de ces quelques insomnies, qui osent s’infiltrer dans sa tête et le torturer. Décidé à vaincre, à se racheter.
Dieu, pardonnes moi mes péchés, prie t-il en silence.
[...]
« Alors tu t’en va, juste comme ça ? »
Dario pince les lèvres, son regard se redresse vers Amanda, cette meilleure amie, cette alliée de toujours. Il acquiesce, d’un signe de tête grave, la gorge serrée par l’émotion, le coeur recroquevillé sur lui même.
« Tu ne vas même pas te donner un moyen de te contacter ? » « Je ne peux pas... » La gorge serrée. Les entrailles nouées. Affligeante réalité. Bien trop conscient du danger d’offrir une passerelle vers son nouveau monde, à l’ancien, même si cela signifie faire ses adieux à la jeune femme.
« Viens avec moi Amanda, s’il te plait. Je sais qu’ils vont chercher à savoir, qu’ils vont vouloir s’en prendre à toi » Trop conscient des dangers auxquels il s’expose et pourtant, incapable de faire marche arrière. S’il reste, il ne fera que s’enfoncer davantage. Il ne fera que sombrer, plus profond encore, dans des eaux dont on ne revient jamais. Triste noyé.
« Je ne peux pas laisser ma famille et tu le sais, je te l’ai déjà dit » Réplique t-il, presque agacé, alors qu’elle se lève de ce fauteuil beige où elle s’est affalé, pour lui faire face, prendre son visage en coupe, ancrer ses orbes saphir dans les siennes. « Tu vas me manquer, scemo » Lâche t-elle, les yeux gorgés d’une émotion palpable, les larmes qui menacent d’en perler. Elle enroule ses bras autour de son cou et il l’a serre, trop fortement pour la laisser respirer. « Je suis désolé » Murmure t-il de cette voix grave, gorgée d’émotion qu’il tente de canaliser. Ce soir, il s’en va.
Ce soir, il disparait.
[...]
« Après tout ce que j’ai fait pour toi tu te casses, comme ça ?! » Crache Jorge en lui lançant un regard méprisant, colérique, tandis qu’ils se tiennent dans son vaste appartement, sur cette terrasse surplombant la ville. Il termine d’une gorgée son verre de vin, avant de le reposer bruyamment sur la table en fer forgé. « Ça n’a rien de personnel, Jorge, j'ai besoin de prendre mon envol » Réplique Dario d’un ton calme, presque placide. Sa décision est prise, il ne reviendra pas en arrière.
Il doit voler de ses propres ailes.
« Conneries ! » Relance le quarantenaire incapable d’accepter cette vérité, cette décision. Dario lui, est terriblement mal à l’aise, mais il sait ce qu’il lui reste à avouer. À dire. Tout ce qui doit sortir ce soir pour se libérer du poids d’attaches devenues trop lourdes. « Je préfère aussi qu’on… Arrête de se voir » Finit-il par avouer, prenant son courage à deux mains, alors que dans sa poitrine, son coeur tambourine si fort qu’il menace d’en sortir. S’échapper de son corps pour fuir cette pression soudaine. Totalement accablé.
« C’est un putain de comble ! » Beugle Jorge en lâchant un rire jaune, mauvais, amer. Il s’approche finalement de Dario, avale la distance qui les sépare encore et le fixe, pointe un index accusateur en sa direction, allant jusqu'à cogner contre son torse. « Alors c’est ça ton truc ? Tu profites de ma réputation, de ma boîte, de moi, puis quand tu as ce que tu voulais, tu te casses sans aucune pitié ? » Ses yeux jettent des éclairs de haine et de ressentiments. Si Jorge n’a jamais été un homme foncièrement mauvais, il le sent ce soir, prêt à sombrer. À éclater. Pourtant, Dario soutient son regard, ne se débine pas, déglutit simplement, conscient de la dureté du geste, de la décision mais pourtant, de son aspect salutaire. « Tu sais aussi bien que moi que ce n’est pas sain, ce qu’on a là. Ça ne l’a jamais été » Articule t-il avant de reculer. Jorge, lui, se passe la main sur le visage, secoue la tête. Blessé, en colère, trahi.
L’employé, l’apprenti et le chef suprême, le créatif, le grand, à la renommée traversant les frontière. L’étreinte facile, passion dévorante, érotisme exacerbé. Alchimie certaine, entre les draps et pourtant. Cette possessivité malsaine, ces regards en biais, ces étreintes dissimulées dans un placard ou un bureau abandonné. Cette pseudo promotion canapé pour celui qui s’est juré de se définir par son talent. Il n’en veut plus, rêve de briller par lui même. De se réinventer, autrement. De s'affirmer.
« Va t-en » Conclut finalement le quarantenaire, sans un regard de plus, fixant le ciel où, par delà les gratte ciel, le soleil se couche, dans un camaïeu de rose et d’orangé. Dario pince les lèvres d’une moue résigné, décidée, incapable de flancher. Il récupère sa veste, jetée à la va vite sur le dossier d’un fauteuil et quitte le penthouse, sans se retourner.
this session is gonna be different
wiise - mary ꕥ 27 ans (et encore dans le déni) fréquence de rp : Au moins 1/semaine. Ça peut varier suivant les périodes de rush boulot. ϟ fréquence de connexion : Souvent. Au moins du téléphone pour check les news, MP et flooder un peu si je n'ai pas le temps de me poser devant l'ordi ϟ préférences en termes de nombre de mots en rp ? Je dirais entre 600 et 800. Je peux aller au delà suivant la personne et le RP. Je suis assez caméléon, à m'adapter à mon partenaire.ϟ avatar à réserver : Kit Harington ϟ de quelle couleur sont les petits pois : verts sir, yes sir ! ϟ comment avez-vous connu 99 ? Jojo la grenouille ! ϟ un dernier mot pour finir en beauté ? Choucroute marmelade, grosse rigolade (à lire avec l'accent allemand) |
tumblr (gif) solsken (avatar)
@ Invité
ce personnage s'annonce tellement intéressant hâte d'en lire plus
bienvenuuuuue
bienvenuuuuue
@ Invité
bienvenue à toi
@ Invité
Merci beaucoup à vous deux !
@ Invité
Officiellement bienvenue Bonne rédaction de fiche
@ Invité
Bienvenue @Dario Vitali, plein de courage et d'énergie pour terminer ta fiche et venir nous rejoindre
@ Invité
Bienvenue Dario ,
hâte d'en savoir plus sur ton perso
hâte d'en savoir plus sur ton perso
@ Invité
Merci à tous vous êtes des amours !
@ Invité
Bienvenue ! ^^
@ Invité
bienvenue
@ Invité
Oh je l'aime déjà, ce personnage Il dégage de ces douceurs. Bienvenue
@ Invité
Bienvenue par ici !
Joli petit personnage que voici. On m'a dit de me mettre au yoga... je comprends pas trop pourquoi, mais bon, si jamais au moins je sais à qui m'adresser.
Joli petit personnage que voici. On m'a dit de me mettre au yoga... je comprends pas trop pourquoi, mais bon, si jamais au moins je sais à qui m'adresser.
@ Invité
Merci à tous vous êtes chou !
@ Invité
Benvenuuuue
J'aime tous les choix que tu fais
Hate de lire le reste de ta fiche
J'aime tous les choix que tu fais
Hate de lire le reste de ta fiche
@ Invité
Bienvenue officiellement !
@ Invité
BIENVENUE OFFICIELLEMENT EN MAJUSCULES
(bisou)
(bisou)
@ Invité
- the good wife en série
bienvenue sur 99
@ Invité
ouuuh, Kit, ça faisait si longtemps que je l'avais pas vu bienvenue et bon courage pour la suite de ta fiche, hâte de lire
@ Invité
Bienvenue officiellement à toi ! On va bien s'amuser.
@ Invité
Merci à tous les amours
Hâte de me lancer aussi, je vais vite clôturer cette fichette !
@Alejandro Estrella Tu sors les majuscules et les frog, je suis émue
@Isobel Allen The Good Wife c'est la base
Hâte de me lancer aussi, je vais vite clôturer cette fichette !
@Alejandro Estrella Tu sors les majuscules et les frog, je suis émue
@Isobel Allen The Good Wife c'est la base
@ Invité
Purée, cette plume envoie du LOURD
Puis j'adore le caractère de Dario, ça sort de l'ordinaire je trouve !
Et ce choix d'avatar, on en parle ? :drama:
Bref, bienvenue chez toi
Puis j'adore le caractère de Dario, ça sort de l'ordinaire je trouve !
Et ce choix d'avatar, on en parle ? :drama:
Bref, bienvenue chez toi
@ Invité
@Dario Vitali Hello as-tu besoin d'un petit délai pour finir ta fichette <3 ?
@ Invité
@Charlie Moreno Ohlalala un grand merci pour tes mots ils m'ont beaucoup touchés
@Alejandro Estrella Jojooo Jusqu'a demain soir si c'est possible s'il te plait ? Même si je pense finir avant, mais
@Alejandro Estrella Jojooo Jusqu'a demain soir si c'est possible s'il te plait ? Même si je pense finir avant, mais
@ Invité
@Dario Vitali viiii je te rajoute une semaine et si t'as besoin de plus tu me diiiis
@ Invité
présentation validée !
Just before we start... j'ai adoré te lire omg :drama: ton histoire est beaucoup trop cool et puis la réaction de Jorge j'espère que tu te plairas sur 99
Si jamais tu recherches des petits liens, n'hésite pas à aller remplir un sujet dans la section trouver des liens ça peut te permettre de détailler et rechercher les besoins de ton personnage ! Tu en trouveras le fonctionnement ici
Si ce système te fait un peu peur, n'hésite pas à visiter ce sujet qui récapitule toutes les choses mises en place sur le forum pour s'intégrer sans fiches de liens
Avant de te lancer, même si je suppose que c'est déjà fait en grande partie, n'hésite pas à prendre connaissance des annexes. Il n'y en a pas beaucoup et elles peuvent s'avérer franchement utiles ! N'oublie pas de renseigner tes triggers et tes warnings pour bien informer les membres de ce qui te dérange inrp ou sur ce que tu penses écrire Si ce n'est pas clair, n'hésites pas à aller voir du côté de esprit et concept, nous avons tout bien expliqué
Si tu le souhaites, tu peux même aller créer des petits scénarios ou pré-liens pour ton personnage dans cette section Et si tu as des recherches de liens spécifiques, ça se passera par là-bas !
Pour finir, n'hésite pas à venir sur la box et à profiter de notre flood amélioré !
Nous allons vous envoyer un mp d'intégration personnalisé, avec des suggestions d'intégration/de liens adaptées à votre personnage !
J'espère que tu passeras un bon moment sur le forum. En cas de besoin, nos boîtes de MPS sont toujours ouvertes N'hésite pas à nous contacter, tu trouveras toutes les infos sur qui nous sommes ici
@ Contenu sponsorisé
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