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use me. + pv: adriana

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Mar 8 Sep - 17:41



USE ME.


I know that you need it. I think you should leave with me 'cause you got me believing that you shouldn't be all alone. You can use all of me.


Ca faisait un moment maintenant que tu voyais Adriana. Une rencontre par hasard, qui n’était pas spécialement comme les autres. Une femme douce, gentille, belle, qui t’acceptait comme tu étais et souriait en ta présence, et ça, ça t’avais fait quelque chose avec le temps. Adriana te plaisait. On ne peut pas dire que tu étais amoureuse, c’était dur pour que tu ailles jusque là, mais tu avais eu le temps de t’attacher et t’imaginer avec elle. Tu voulais sortir avec elle, ça c’était sûr. Mais votre relation ayant commencé en amitié, c’était dur de commencer un flirt quelconque. Tu lui faisais des appels de phares, oui, et tu savais qu’elle n’était pas hétéro. Parfois, tu doutais. Est-ce qu’elle répondait à tes sous-entendus ou est-ce qu’elle était simplement gentil ? C’était un peu ça, un crush, après tout. Ne pas savoir sur quel pied danser avec celui ou celle qui nous plaisait. Ne rien dire officiellement, et attendre le bon moment, que ce soit dans quelques jours ou quelques années pour certains. Toi, tu ne savais pas encore quand est-ce que tu allais lui dire mais tu sentais que tout ça commençais à te peser et que ce n’était qu’une question de temps avant que ça sorte.
Et aujourd’hui, allez savoir pourquoi, tu le sentais mal. Tu avais cette boule au ventre alors que tu étais sur le chemin pour aller la voir. Vous aviez convenu de vous voir aujourd’hui chez elle, la jeune femme était toujours aussi adorable et active par sms pour te répondre, jusqu’à un certain temps. Hier, arrivée en fin d’après-midi, plus rien. Tu avais beau lui envoyer des memes pour la faire rire et la relancer implicitement, lui renvoyer un message ce matin pour demander confirmation de votre rencontre, rien. Quelque chose n’allait pas. Mais tu es tout de même sorti et a pris la route pour te rendre chez elle. Tu t’inquiétais finalement, sans te douter que c’était peut-être toi le problème. Vraiment, pour ce coup-là, tu ne te doutais de rien. Un jean et un tshirt noir sur toi, une fine chemise grise ouverte par-dessus, tu avais pris le bus pour venir jusqu’ici, portant alors un sac à bandoulière à l’épaule qui contenait tes papiers et ton argent pour ce petit trajet, ainsi qu’un paquet de clope. Tu t’étais légèrement maquillé aussi histoire de paraitre belle à ses yeux ; un petit peu de noir aux yeux et de quoi camoufler ta cicatrice sur le bout du nez, souvenir de ce vilain grain de beauté qu’on t’a retiré à l’adolescence. C’était bien moins gros et tape-à-l’oeil qu’avant, mais il y avait tout de même cette petite trace ronde qui te gênait.

Tu étais bizarrement nerveuse une fois en bas de chez elle. Tu voulais prendre un petit temps pour toi et fumer une cigarette avant de sonner, mais tu te résignais, ne voulant pas avoir mauvaise haleine lorsque tu la retrouveras. Tu soufflais une fois montée et face à sa porte, ton estomac était serré. Et finalement, tu frappais timidement du bout de tes phalanges. Attendant un petit moment avant de t’annoncer : « Adriana.. ? C’est… Arey. Je suis venu quand même parce que je m’inquiétais, alors… » Tu espérais qu’elle allait t’ouvrir, si elle était là au moins.



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Dim 13 Sep - 20:07
when did i become so cold, when did i become ashamed, where's the person that i know, they must have left, they must have left, with all my faith. -- @arey s. muninnsdottir

L’esprit tourmenté, l’esprit qui détonne avec son apparence, la claquante héritière, la beauté florale qui se fane, le visage d’ange qui n’est plus. Elle est tourmentée, depuis des mois, depuis plus d’un an déjà. Depuis qu’elle s’est enfuie, qu’elle a plaqué son empire viticole pour suivre la femme qu’elle aimait. Pour suivre la femme qui faisait battre son cœur. Eris, elle n’acceptait pas ta fortune. Eris, elle n’acceptait pas ton milieu bourgeois. Elle se sentait mal face à tes parents, face à tes amis, elle, femme sans abri, tout juste sortie de détention. Alors t’es partie, pour elle. Tu t’es barrée, pour elle. Et la catastrophe est arrivée, le tour du monde bien vite achevé, lorsqu’elles se sont retrouvées enrôlées. Enrôlées pour survivre. Brisées pour survivre. L’esprit tourmenté, bien plus encore depuis quelques semaines, depuis qu’elle est de retour à New-York. Depuis qu’elle est de retour dans son ancienne vie, sans jamais accepter ce qui s’est passé. Et puis il y a eu Arey, dans toute cette noirceur. Il y a eu Arey, qui s’est immiscée dans ton existence, avec sa douceur, tellement attachante. Elle s’est sentie attirée par elle, immédiatement. Elle qui n’avait jamais eu d’yeux que pour Eris, seule femme capable de lui faire tourner la tête, avant. C’est peut-être même ce qui lui a plu. Arey à l’âme aussi abîmée que la sienne. Arey aussi sombre pour la faire vibrer à son tour. Avant ce reportage. Avant qu’elle tombe sur ce reportage, sur cette secte, sur cette histoire bien trop proche de celle d’Arey pour qu’elle soit une coïncidence. Ton propre traumatisme révélé à travers son histoire à elle. Ce que tu cherches à fuir, revenu comme une boomerang à cause de ce reportage. La brune garde le silence, maintient Arey dans l’ignorance, sans savoir quoi lui dire, quoi faire. Sans savoir si elle doit être sincère ou si ce qu’elle a de mieux à faire est de rester fermée. Les questions se bousculent, les sms sans réponse également, jusqu’à ce que le son de sa voix ne vienne se faire entendre derrière la porte. Une grande inspiration, le cœur qui s’arrête, une seconde, deux secondes. J’arrive. La princesse se glisse jusqu’à la porte, prête à prendre son courage à deux mains. - Coucou Arey, entre… Petit sourire aux lèvres, tellement peur de la blesser. Tellement peur de lui faire mal. Tu t’efforces d’être quelqu’un de bien, contrairement à tout ce que t’as toujours été, Adriana. Je… Comment tu vas ? Elle est gênée, mal à l’aise, déçue d’elle-même car fortement attachée à cette petite tête brune. A cette femme qui s’est installée bien trop rapidement dans sa vie.  

(c) calaveras.

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Lun 21 Sep - 16:07



USE ME.


I know that you need it. I think you should leave with me 'cause you got me believing that you shouldn't be all alone. You can use all of me.


Peut-être qu’elle ne te répondra pas. Peut-être qu’elle était là, derrière sa porte, à attendre que tu t’en ailles. Peut-être qu’elle ne voulait plus de toi dans sa vie, parce qu’elle avait ses raisons. Cette idée te serrait l’estomac, tu y songeais. Ce ne serait pas la première fois qu’on t’abandonne du jour au lendemain parce qu’on n’ose pas te dire les choses en face. Généralement, c’est parce que tu fais peur. Parce qu’on a découvert tes démons. Généralement, c’est de ta faute.
Et alors, tu entendais sa voix à l’intérieur. Elle arrivait. Et cette fois-ci, c’est ton cœur qui se serrait, d’un tout autre sentiment. Bien plus agréable et douloureux à la fois. Et alors que tu souriais, tellement rassurée, ton sourire s’effaçait directement lorsque tu te retrouvais face à elle. Elle paraissait si… Éteinte. Quelque chose n’allait pas, c’était sûr, et ça te remettait cette boule au ventre. « Salut.. ? » Son ton était bas, loin d’être enthousiaste de ton arrivée. Qu’est-ce qui allait te tomber dessus ? Tu commençais à avoir ton idée en tête, car des adieux aussi, tu en avais subi. Mais tu espérais, tu espérais si fort que ce n’était pas le cas. Ce serait le premier, depuis que tu es arrivée à New York. Ce serait reprendre cette boucle infernale. Pitié, non.

Tu entrais, le pas lent, l’impression de te diriger vers des ténèbres, alors que cette femme est un ange à tes yeux. Tu la regardais, bien plus grande qu’elle, elle semblait si tourmentée. Tu avais simplement envie de la prendre dans ses bras, la rassurer, mais qui sait, ce monstre qui la hantait à cet instant, c’était toi. « Ca va. Mais toi.. ? » Tu ne pouvais cependant pas t’empêcher de passer doucement ta main sur son bras, plonger tes yeux émeraude dans les siens. « Tu ne répondais pas aux messages, je m’inquiétais… J’espère que je dérange pas.. ? » Ta voix était basse, rassurante mais inquiète, alors que tes r étaient roulés par ton accent islandais encore bien prononcé. Tu te souciais réellement de cette femme, tu tenais réellement à elle. Cela ne faisait peut-être pas si longtemps que vous vous connaissiez, mais elle avait marqué ton cœur. Cœur tellement serré, car l’instinct lui criait de faire attention, de s’accrocher, car c’était peut-être une épée de Damoclès qui était sur le point de lui tomber dessus et le faire saigner.



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Lun 2 Nov - 19:07
when did i become so cold, when did i become ashamed, where's the person that i know, they must have left, they must have left, with all my faith. -- @arey s. muninnsdottir

Il y a les mots, les questions, dans sa tête. Les pensées retournées dans tous les sens, encore, toujours. C’est elle, qu’elle cherche à préserver. C’est Arey, qu’elle tient à protéger, avant tout. Qu’elle aimerait pouvoir éloigner sans lui faire mal, parce que tôt ou tard, elle le comprendra. Tôt ou tard, la belle réalisera qu’Adriana n’est pas capable de l’aider, pas capable de l’aimer comme il le faut. Comme elle le mérite. Parce qu’elle ne mérite, Arey. Certainement plus que n’importe qui. Elle le mérite. Tu le vois, tu le sens, elle est douce, elle a cet amour incroyable à donner. Cet amour magnifique, d’une belle âme. D’une âme pure, malgré les souffrances qui se sont certainement imposées à sa vie. Elle se sent comme une moins que rien, Adi. Comme quelqu’un qui s’apprête à faire souffrir la femme qui fait aujourd’hui battre son cœur. Et la main de la belle contre son bras est comme une plume, comme une caresse de la vie, comme une beauté du destin. Elle. Tu ne me déranges pas, non… Je… Les mots manquent, tout comme ton souffle. Les mots manquent, t’es incapable de t’en sortir, incapable de te libérer de tes chaînes mentales. L’angoisse manque, et tu sens que t’es prête à faire une connerie. Je vais bien, et toi ? Elle se débat, désespérément, comme perdue à travers ses songes. Comme perdue entre le cœur et la raison. Entre ce qu’elle doit faire et ce qu’elle aimerait faire. Tu te sens désolée. Désolée d’être si nulle. Désolée d’avance à l’idée de lui faire du mal. D’un mouvement las, l’héritière se laisse tomber dans le canapé, comme par peur de tomber beaucoup plus bas. Je suis désolée, Arey… Je sais que, je n’ai pas assuré… Je suis perturbée, par quelque chose que j’ai vu… Par quelque chose qui la concerne, elle en est certaine. Avec un peu d’espoir, celui de se tromper. Celui d’être dans le faux..

(c) calaveras.

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Sam 7 Nov - 14:42



USE ME.


I know that you need it. I think you should leave with me 'cause you got me believing that you shouldn't be all alone. You can use all of me.


Tu ne te doutais de rien, même si ton instinct te criait de faire attention. Ce n’était pas parce que tu n’étais pas dans le même pays que tout allait changer, Arey. Tu as connu des peines de cœur en Islande, beaucoup. Des femmes qui n’assumaient pas t’aimer car tu avais bien trop de problèmes, des femmes qui prenaient peur face à ces problèmes. Tu n’étais peut-être pas dans le même pays, mais tu étais dans le même monde, Arey. Et les autres, même si ils ne parlent pas la même langue, sont toujours les mêmes.
Elle te disait que tu ne la dérangeais pas. Elle le disait à peine, et tu sentais que ce n’était pas tout à fait honnête. Tu commençais à réaliser que tu allais vivre, ou plutôt subir, un scénario que tu avais déjà vécu mainte et mainte fois en Islande. Seulement voilà, tu commençais déjà à avoir encore plus mal, car tu ne pensais pas que tout ces malheurs allaient encore te suivre jusqu’ici.

Tu la regardes lorsqu’elle te dit qu’elle va bien, tu te penches un peu pour mieux regarder ses yeux qui eux, disaient tout le contraire. Ton cœur se serrait encore. Ta main qui avait glissé sur son bras n’osait désormais plus la toucher. Trop noire, trop griffue, trop dangereuse, pour ce bijou bien trop délicat et fragile. « Tu es sûre.. ? » Tu ne lui répondais pas, sur le coup. Car finalement, tu ne savais plus trop si tu allais bien ou non. Tout allait dépendre de la suite.
Tu la suivais du regard lorsqu’elle allait s’affaler sur le canapé, tout en évitant tes yeux, et toi tu restais là, debout, bêtement, à la regarder. Ca se bousculait tellement dans ta tête et ton cœur, que tu n’en savais plus quoi faire. Adriana s’excusait, prononçait ton prénom. Puis elle te confiait qu’elle était perturbée par quelque chose qu’elle avait vu. Sur le coup, tu fronçais les sourcils et tu espérais au fond de toi que tout ça n’avait rien à avoir avec toi, en fait. Un drame familial, une taxe trop importante qui venait d’arriver… Tu pensais à tout, sauf à ta foutue émission, étant loin de te douter qu’elle avait été traduite et diffusée aux usa. Parce qu’elle n’avait pas tant de téléspectateurs et de budget, elle était diffusée très tard le soir et rarement, de quoi te laisser dans l’ignorance.

Doucement, tu t’approchais et allais t’asseoir à côté d’elle, assez proche. C’était devenue une sorte d’habitude avec le temps, car vous vous étiez rapproché, vous aviez commencé à devenir plus que de simples amies, alors ça te venait naturellement comme à chaque fois depuis des semaines. Mais tu n’en étais pas au point de la toucher, la caresser, même si tu espérais un jour atteindre ce stade-là. « Tu peux tout me dire, tu sais.. ? Je suis là pour toi, si tu as besoin… » Tu la regardais, commençais à t’inquiéter. Elle paraissait si mal. « Qu’est-ce qu’il se passe, Adi.. ? » Ton cœur se serrait un peu plus, à nouveau. Ton instinct te criait encore de te préparer, mais tu ne le comprenais pas.


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