Nightmare after Christmas ✘ Ariadne
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NIGHTMARE AFTER CHRISTMAS
Feat. ERIN MYERS & ARIADNE PICKFORD
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La période des fêtes avait été tout sauf un long fleuve tranquille. Je l'avais appréhendé dès le moment ou ma mère nous avait envoyé les billets d'avion pour rentrer à Cleveland pour Noël. Le retour à New York avait été bien plus calme pour la simple et bonne raison que j'étais rentrée seule et à peine étais-je sortie de l'aéroport que j'avais dégainé mon portable et écrit à celle avec qui j'avais le plus envie de parler, de partager le récit de ces quelques jours et de tous les changements que cela provoquait. Après tout elle était concernée elle aussi. Je rentre à peine de Cleveland, tu pourrais passer ce soir j'ai pas mal de choses à te raconter ! Je ne préférais pas trop lui en dire par message, j'avais vraiment besoin de vider mon sac et de partager tout ça avec elle.
Arrivée dans mon appartement, je déballais mes bagages, j'avais profité du retour chez les parents pour fouiller dans les cartons qui restaient dans le garage et dans mon ancienne chambre pour récupérer une partie de mes affaires que mon ex-mari avait fait rapporter chez eux. Partie avec le strict minimum pour les quelques jours à passer chez eux, j'étais rentrée avec deux valises pleines. Rangeant le tout dans mes placards, j'étais contente d'être rentrée, même si désormais les choses ne seraient plus pareilles ici pour moi. J'avais pensé que le début de ma nouvelle vie c'était le jour où j'avais quitté mon mari, que j'avais pris ce vol pour New York sur un coup de tête et que j'avais posé le pied ici. Ça avait été le premier pas bien sûr, mais aujourd'hui, ce retour chez moi, c'était là le véritable nouveau départ. Sans mon frère, avec les nouveaux amis que je m'étais fais ici, mon job et désormais je n'allais compter que sur moi-même.
Je passais l'après-midi à faire quelques courses, le frigo étant vide, si j'avais invité Ariadne à passer ce soir, il était inconcevable pour moi de ne pas lui préparer à manger. C'est bien un des seuls traits que j'ai hérité de ma mère, son sens de l'hospitalité et de toujours vouloir bien recevoir les gens quand ils venaient chez moi. Mon appartement, dans cet immeuble du Bronx, au cinquième et dernier étage n'était pas grand, rien à voir avec le logement de mon amie, mais avec elle je m'étais toujours sentie à l'aise dès le début, elle n'était pas du genre à faire étalage du luxe de son appartement malgré le fait qu'elle vive dans un penthouse de l'Upper East Side, c'est ce qui m'avait plu chez elle. J'étais en train de finir de préparer le repas quand la sonnette retentit, j'ouvrais grand la porte pour l'accueillir et la laisser entrer dans l'appartement. "T'as pas idée à quel point je suis contente de te voir !!"
Arrivée dans mon appartement, je déballais mes bagages, j'avais profité du retour chez les parents pour fouiller dans les cartons qui restaient dans le garage et dans mon ancienne chambre pour récupérer une partie de mes affaires que mon ex-mari avait fait rapporter chez eux. Partie avec le strict minimum pour les quelques jours à passer chez eux, j'étais rentrée avec deux valises pleines. Rangeant le tout dans mes placards, j'étais contente d'être rentrée, même si désormais les choses ne seraient plus pareilles ici pour moi. J'avais pensé que le début de ma nouvelle vie c'était le jour où j'avais quitté mon mari, que j'avais pris ce vol pour New York sur un coup de tête et que j'avais posé le pied ici. Ça avait été le premier pas bien sûr, mais aujourd'hui, ce retour chez moi, c'était là le véritable nouveau départ. Sans mon frère, avec les nouveaux amis que je m'étais fais ici, mon job et désormais je n'allais compter que sur moi-même.
Je passais l'après-midi à faire quelques courses, le frigo étant vide, si j'avais invité Ariadne à passer ce soir, il était inconcevable pour moi de ne pas lui préparer à manger. C'est bien un des seuls traits que j'ai hérité de ma mère, son sens de l'hospitalité et de toujours vouloir bien recevoir les gens quand ils venaient chez moi. Mon appartement, dans cet immeuble du Bronx, au cinquième et dernier étage n'était pas grand, rien à voir avec le logement de mon amie, mais avec elle je m'étais toujours sentie à l'aise dès le début, elle n'était pas du genre à faire étalage du luxe de son appartement malgré le fait qu'elle vive dans un penthouse de l'Upper East Side, c'est ce qui m'avait plu chez elle. J'étais en train de finir de préparer le repas quand la sonnette retentit, j'ouvrais grand la porte pour l'accueillir et la laisser entrer dans l'appartement. "T'as pas idée à quel point je suis contente de te voir !!"
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PIVETTE
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NIGHTMARE AFTER CHRISTMAS
FEAT @ERIN MYERS
Sincèrement, c’est pas du tout ce qu’elle avait prévu. Non. Ce qu’elle avait en tête, c’est de ne rien faire du tout. Du moins rien qui n’impliquait de sortir. Un bouquin, peut-être… ou peut-être réparer le fil de recharge de son téléphone. Une série ? Probablement que ça allait finir comme ça. Avec une bouteille de vin, juste pour agrémenter la chose. Du moins c’est ce qu’elle avait prévu en se levant après son dernier quart de nuit. Elle avait congé, deux jours. Son week end, bien qu’on ne soit pas samedi matin… enfin, c’est pas du tout samedi. Et encore moins le matin. Elle n’a pas dormi beaucoup, mais elle ne comptait pas faire grand chose de toute manière. « Oh, oui, avec plaisir. J’apporte quelque chose ? Oh, je peux amener Glitt ? » Après une brève conversation, elles avaient convenu qu’Ari apportera de quoi les hydrater. Hé hé hé. Parce que bon, on n’arrive pas les mains vide quoi.
Ça lui fait quand même un peu bizarre d’aller chez Erin sans endosser son uniforme… et sans y aller que pour prendre un café avant d’aller travailler. Ou après être allée travailler et reconduire Frank chez lui. Enfin, dans son immeuble, c’est pas comme si elle l'escortait jusqu’à sa porte non plus. Du coup, elle ne sait pas trop quoi mettre. Elle entend clairement les remarques d’Alyson et finit par opter pour un casual chic. Surtout parce que bon, elle ne sort pas souvent autrement que dans son uniforme, alors tant qu’à faire, autant y aller un peu plus recherché que le jeans bleu et le t-shirt blanc. Enfin, elle met tout de même un jeans, mais noir et choisit plutôt une blouse rouge parsemée de délicats motifs floraux. Elle met du temps à se préparer, parce que bon, ça fait une éternité, qu’elle n’a pas été invitée quelque part. Et puis ça lui fait plaisir de voir Erin. Elle s'attendait plutôt à voir Kenneth, mais elle suppose vaguement qu'il est chez Erin et qu’elle le ramènera. C’est logique et plausible et franchement, elle ne se pose pas vraiment la question.
Traverser Manhattan pour le Bronx aurait été plus aisé en metro, mais elle opte plutôt pour le taxi. À vrai dire, elle aurait pu conduire, mais elle préfère ne pas prendre de chance, puisqu’elle apporte à boire… et plus que nécessaire, évidemment. Un bref arrêt pour prendre l’alcool nécessaire et la voilà en direction du Bronx. Une fois arrivée, elle entre dans le bâtiment, puis prend l’ascenseur. Quand les portes ouvrent, elle se rend tout de suite compte qu’elle s’est arrêtée au 3e. Par habitude, sans doute, elle a appuyé sur le bouton du troisième étage pour aller chercher Frank. Elle glousse doucement et appuie sur le 5e. Les portes ouvrent finalement au bon étage et elle vient fermement cogner à la porte. Bon sang, elle est pas flic aujourd’hui… Elle adoucit donc son geste au 3e coup.
Erin ouvre la porte et l'accueille avec une déclaration avec une intensité dont Ari ne s’attendait pas. Ah ouais, ? Tant que ça ? Ariadne est sincèrement contente d’être là, elle apprécie beaucoup Erin depuis qu’elle la connait mieux. Elle essaie de ne pas trop paraître surprise et rigole avec peut-être une pointe d’étonnement.
-Oh ! Salut ! Oui, moi aussi je suis super contente ! Oh, ça sent super bon ! Elle referme la porte et retire son manteau avant de le ranger. Elle rejoint rapidement Erin à la cuisine.Je peux t'aider à quelque chose ? Ouvrir la bouteille du moins et te servir un verre au minimum ?
Oui, parce que tout débute toujours mieux avec un verre.
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Feat. ERIN MYERS & ARIADNE PICKFORD
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Voir arriver Ariadne, devancée par Glitter qui me saute dans les jambes une fois la porte ouverte, je sens que la soirée de mon retour ne sera pas aussi triste que je le pensais. Je la laisse entrer dans l'appartement après avoir flatter la tête du chien, refermant la porte derrière mon amie qui commente directement sur la bonne odeur qui règne dans la cuisine ouverte sur le séjour. Je n'ai pas mis les petits plats dans les grands mais je dois avouer que j'aime cuisiner et je ne me débrouille pas trop mal, après tout c'était bien une des choses que ma mère avait tenu à m'enseigner pour que je sois, selon elle, une épouse parfaite. Même si ce n'était pas un homme mais mon amie qui en profiterait ce soir, ça me convenait tout à fait ! "C'est presque prêt, tu peux volontiers nous servir un verre et t'installer à table." Cela répondait à sa question lorsqu'elle me montrait la bouteille de vin qu'elle avait apporté, une amie, du vin et un bon repas, que demander de plus ?
Depuis que j'avais emménagé, il est vrai qu'Ariadne était plus souvent venue prendre le petit déjeuner quand elle finissait son travail de nuit et venait raccompagner son coéquipier qui vivait dans le même immeuble. J'aimais ça, que cet immeuble ait autant de gens différents, qui se connaissent presque tous sans pourtant vraiment en savoir trop les uns sur les autres, que les gens se saluent dans les couloirs quand ils se croisaient. C'était des petites choses certes mais pour moi, c'était ce que j'aimais dans cet immeuble, bien sûr il y avait un peu de bruit puisqu'au-dessous, le 4ème étage abritait le tournage d'une série que je n'avais pas encore pris la peine de regarder, j'en avais vaguement parlé à mes parents durant mon séjour mais eux non plus n'étaient pas des spectateurs assidus, bien que ma mère m'avait dit qu'elle y jetterait un œil, ne serait-ce que pour voir où je vivais.
Attrapant le plat, je l'amenais sur la table avant de revenir sur mes pas et ouvrir le four, en sortir son contenu que je déposais dans un autre plat que je ramenais sur la table également. M'installant face à mon amie je lui désignais les deux plats l'un après l'autre. "Alors ça c'est du Aloo Gobi, c'est un mélange de chou-fleur et pommes de terre avec une sauce au tomates et épices, par contre j'ai pas mis le piment, je ne me souvenais plus si tu aimais la nourriture trop forte … mais tu peux en ajouter si tu veux. Et les samoussas sont au poulet." Je l'invitais à se servir avant de faire de même moi aussi, des plats typiquement indiens mais on ne plus plus facile à faire, et qui ne demande pas trop de préparation surtout quand on est seul, bien que j'avais fait tout un stock de samoussas pour en avoir pour les prochains jours également, je ne le les avais pas tous fait cuire pour ce soir.
Attrapant mon verre, je le tendais dans sa direction pour trinquer avec elle, je décidais de ne pas tourner autour du pot trop longtemps, après tout c'était pour lui expliquer la situation de mon retour que je l'avais invitée à passer ce soir. "Tu te demandes sans doute comment c'est passé le séjour chez nos parents … je suis revenue en un morceau donc mieux que je ne l'aurais pensé pour ma part … mais …" j'hésitais une seconde, prenant une gorgée dans mon verre comme pour me donner le courage d'énoncer à voix haute et de réaliser que les choses seraient différentes désormais. "Kenneth ne va pas revenir à New York …"
Depuis que j'avais emménagé, il est vrai qu'Ariadne était plus souvent venue prendre le petit déjeuner quand elle finissait son travail de nuit et venait raccompagner son coéquipier qui vivait dans le même immeuble. J'aimais ça, que cet immeuble ait autant de gens différents, qui se connaissent presque tous sans pourtant vraiment en savoir trop les uns sur les autres, que les gens se saluent dans les couloirs quand ils se croisaient. C'était des petites choses certes mais pour moi, c'était ce que j'aimais dans cet immeuble, bien sûr il y avait un peu de bruit puisqu'au-dessous, le 4ème étage abritait le tournage d'une série que je n'avais pas encore pris la peine de regarder, j'en avais vaguement parlé à mes parents durant mon séjour mais eux non plus n'étaient pas des spectateurs assidus, bien que ma mère m'avait dit qu'elle y jetterait un œil, ne serait-ce que pour voir où je vivais.
Attrapant le plat, je l'amenais sur la table avant de revenir sur mes pas et ouvrir le four, en sortir son contenu que je déposais dans un autre plat que je ramenais sur la table également. M'installant face à mon amie je lui désignais les deux plats l'un après l'autre. "Alors ça c'est du Aloo Gobi, c'est un mélange de chou-fleur et pommes de terre avec une sauce au tomates et épices, par contre j'ai pas mis le piment, je ne me souvenais plus si tu aimais la nourriture trop forte … mais tu peux en ajouter si tu veux. Et les samoussas sont au poulet." Je l'invitais à se servir avant de faire de même moi aussi, des plats typiquement indiens mais on ne plus plus facile à faire, et qui ne demande pas trop de préparation surtout quand on est seul, bien que j'avais fait tout un stock de samoussas pour en avoir pour les prochains jours également, je ne le les avais pas tous fait cuire pour ce soir.
Attrapant mon verre, je le tendais dans sa direction pour trinquer avec elle, je décidais de ne pas tourner autour du pot trop longtemps, après tout c'était pour lui expliquer la situation de mon retour que je l'avais invitée à passer ce soir. "Tu te demandes sans doute comment c'est passé le séjour chez nos parents … je suis revenue en un morceau donc mieux que je ne l'aurais pensé pour ma part … mais …" j'hésitais une seconde, prenant une gorgée dans mon verre comme pour me donner le courage d'énoncer à voix haute et de réaliser que les choses seraient différentes désormais. "Kenneth ne va pas revenir à New York …"
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PIVETTE
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NIGHTMARE AFTER CHRISTMAS
FEAT @ERIN MYERS
Précédée du pug le plus chic de New-York, Ariadne n’a pas le soucis d'accaparer l’attention de son hôtesse. Du moins pas les premiers pas. C’est utile pour Ariadne qui n’est pas particulièrement chaleureuse au premier abord. On dit même qu’au premier abord, elle peut être snob. Heureusement pour Erin, elle n’a pas connu cette attitude parce qu’elle lui a été présentée par Kenneth, son frère, donc c’était plus facile d’approche pour Ariadne. Et elles s’étaient bien entendues dès la première rencontre. Malgré tout, les salutations chaleureuses, c’était pas trop le fort d’Ariadne, alors c’était bien que Glitt prenne la place.
-Oui, d’accord, avec plaisir !
Alors elle récupère l’ouvre bouteille une fois désigné par Erin et elle s’exécute, tout en observant Erin sortir les plats du four. Elle récupère les coupes et verse le contenu de la bouteille, tout en regardant les plats d’Erin et en écoutant la description. Elle hoche la tête avec conviction.
-Je suis juste à l’heure on dirait ! Ça l’air tellement bon , dit-elle avant de rapidement ajouter,je veux dire ce sera tellement bon ! Elle n’en doute pas à vrai dire. Pourquoi en douterait-elle ?Techniquement, j’aime bien le pas mal épicé, mais le pas mal épicé américain, alors bon, je sais pas ce que ça signifie pour toi ! explique-t-elle en riant.Alors doser moi-même ce sera parfait !
Ainsi est-il convenu, les deux jeunes femmes se mettent à table. Ari envoie Glitt se coucher sagement le temps qu’elles mangent en lui offrant un « Kong » plein de friandises pour l'occuper pendant que les dames bavardent et mangent. Alyson le laissait s’asseoir sur une chaise pendant les repas, mais Ariadne préfère le garder plus loin de la table. C’est pas tout le monde qui supporte un chien à table et elle n’est pas Alyson pour patiemment expliquer pourquoi Glitter mérite d’être à table. Pas que Erin le prendrait mal, elle le sait, mais elle-même est plus à l’aise ainsi. Elles trinquent à la nouvelle année et Ariadne goûte.Oh, oui, j’avais raison, c’est bon ça ! dit-elle en goûtant les samoussas.Pas que j’en doutais, mais sérieux, c’est super bon !
Elle ne peut pas non plus s’extasier sur le goût et les talents d’Erin à chaque bouchée, il faudra bien qu’elle trouve un sujet pour bavarder. Heureusement, Erin se lance dieux merci ! À vrai dire, non, elle ne s’était pas vraiment posé la question. Les fêtes en famille, quoi… mais c’est vrai que « nos parents » implique Kenneth et que l,idée qu,il n’est pas là lui effleure l’esprit, mais n’a pas le temps de devenir une pensée tangible. Elle sourit et hoche la tête, parce que bon Erin parle, elle n’a qu’à écouter et manger ce délicieux repas, mais… le silence après le « mais » lui fait lever les yeux de son assiette. Elle est certaine qu’elle affiche son air sérieux de flic, là. mais bon, ce « mais » lui semble louche, très louche. Elle n’insiste pas… pas maintenant, elle laisse l’aveu, parce que son instinct de flic lui indique que c’est tout à fait un aveu. Elle attend qu’elle ait fini sa gorgée et évite d’en prendre une parce qu’un aveu est parfois difficile à avaler. Kenneth ne reviendra pas à New-York. Elle a un léger froncement de sourcil, se demandant ce que ça signifie concrètement. Ok, ok, elle peut paraître surprise et avouer qu’elle n’y comprend rien, elle n’est pas devant un suspect.
-Pourquoi ? Tes parents le gardent en otage en attendant que tu reprennes tes esprits et que tu redeviennes une jeune femme sage et docile ?
Ouais, elle blague… enfin, elle le croit. C’était une blague à faire ? Elle ne sait plus trop. Mais juste comme elle le dit, elle se rend compte que la situation n’est pas à la blague. Ça semble sérieux à vrai dire. Alors elle se dit qu’elle doit se taire et laisser parler Erin.
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Feat. ERIN MYERS & ARIADNE PICKFORD
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En voyant Ariadne manger et en l'entendant dire que cela lui plaisait j'étais contente, j'avais ce point commun avec ma mère, faire à manger pour des amis, leur faire plaisir c'était une manière de prendre soin d'eux, de leur témoigner ma reconnaissance de les avoir auprès de moi. Pour beaucoup de gens cela peut sembler totalement anodin, mais moi j'aime ça, prendre du temps et faire les choses moi-même au lieu de simplement me contenter de plats tout prêts ou de commander de la nourriture. Bon j'avoue cela m'arrive aussi, comme tout le monde mais ce n'est pas une habitude, cuisiner ça me détend et ce soir, après être rentrée et pour parler du non-retour de mon frère, j'avais besoin de me détendre. "C'est sûr qu'épicé pour nous c'est sans doute plus fort, mais c'est traditionnel de ne pas mélanger la sauce épicée dans le plat, parce qu'on peut toujours voir du monde arriver et si on doit chaque fois tout refaire parce que certaines personnes n'aiment pas quand c'est fort, c'est plus compliqué, c'est une manière de ne pas gaspiller au final." C'était comme ça depuis que j'étais petite c'est toujours ce qu'on m'avait appris et ce que j'avais pu constater dans les autres familles indiennes que nous fréquentions. Désignant le plat de samoussas du doigt je repris. "J'en ai fait toute une quantité donc si tu les aimes je pourrais t'en donner pour repartir."
Lorsque je parlais de mon frère et que je surpris le regard interrogateur de mon amie je devais me retenir d'éclater de rire, bon j'avais sans doute été un peu dramatique mais son instinct de flic devait prendre le dessus à l'annonce d'une pareille nouvelle. Quand elle ironisa sur le fait que je redevienne une jeune femme sage là j'éclatais de rire avant d'avaler une gorgée de vin. "Alors là ils peuvent attendre longtemps, mon père n'a pas trop discuté de ça, mais ma mère a été plus compréhensive surtout quand elle m'a avoué avoir appris que l'une des maitresses de mon ex avait accouché de son enfant il y a quelques mois." Prenant une nouvelle gorgée de vin je repensais à la conversation que j'avais eu avec ma mère, elle s'était même excusée que mon père et elle ait choisi Vikram comme mari pour moi, au moins je m'en sortais bien sur ce point-là. Reposant mon verre je reportais mon regard sur Ariadne avant de lui répondre plus sérieusement. "Si c'était ça se serait plus simple. Je ne sais pas ce que tu savais exactement de la situation de Kenneth ? Tu savais pour son boulot ? Ses problèmes d'argent ?" Kenneth ne m'avait pas dit qui était au courant ou non de ses histoires, je savais que Jules était au courant mais il ne m'avait pas parlé d'avoir vendu la mèche à sa colocataire. Ça allait être à moi de lui expliquer les déboires de mon frère et pourquoi il avait décidé de ne pas revenir à New York.
Lorsque je parlais de mon frère et que je surpris le regard interrogateur de mon amie je devais me retenir d'éclater de rire, bon j'avais sans doute été un peu dramatique mais son instinct de flic devait prendre le dessus à l'annonce d'une pareille nouvelle. Quand elle ironisa sur le fait que je redevienne une jeune femme sage là j'éclatais de rire avant d'avaler une gorgée de vin. "Alors là ils peuvent attendre longtemps, mon père n'a pas trop discuté de ça, mais ma mère a été plus compréhensive surtout quand elle m'a avoué avoir appris que l'une des maitresses de mon ex avait accouché de son enfant il y a quelques mois." Prenant une nouvelle gorgée de vin je repensais à la conversation que j'avais eu avec ma mère, elle s'était même excusée que mon père et elle ait choisi Vikram comme mari pour moi, au moins je m'en sortais bien sur ce point-là. Reposant mon verre je reportais mon regard sur Ariadne avant de lui répondre plus sérieusement. "Si c'était ça se serait plus simple. Je ne sais pas ce que tu savais exactement de la situation de Kenneth ? Tu savais pour son boulot ? Ses problèmes d'argent ?" Kenneth ne m'avait pas dit qui était au courant ou non de ses histoires, je savais que Jules était au courant mais il ne m'avait pas parlé d'avoir vendu la mèche à sa colocataire. Ça allait être à moi de lui expliquer les déboires de mon frère et pourquoi il avait décidé de ne pas revenir à New York.
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PIVETTE
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FEAT @ERIN MYERS
C’est tout à fait raisonnable, l’assaisonnement à côté, comme ça, tout le monde est content. C’est un peu pareil chez elle, mais pas du tout pour les mêmes raisons. Ou peut-être que si, mais c’était jamais raconté de manière si poétique, ni si légitime.
-C’est hospitalier. Chez nous, si les assaisonnements qui ne font pas l’unanimité sont séparés c’est parce que ma mère n’avait pas les moyens, ni le temps de faire un deuxième repas ou de refaire le premier. Et en ce qui concerne les invités inopinés, outre les allergies, c’est pas conseillé de faire son capricieux parce que franchement, elle ne se sent pas obligée de nourrir les enfants des voisins. Mais elle n’a jamais rien eu contre les invités inopinés. Nourrir 6 ou 8 gamins, c’est pas une grosse différence pour elle. Tant qu’ils ne se plaignent pas.
Elle n’y avait sérieusement pas songé depuis… elle ne sait plus quand. Il y a toujours eu beaucoup plus que les enfants de sa mère à la maison. Il y a toujours eu les amis aussi. Les enfants des voisins et tout ça. De bons souvenirs, à vrai dire. Si aucun ajout, c’était généralement le repas du lendemain soir. Alors, aussi des surplus, Ariadne ne dit jamais non aux surplus. Elle sait cuisiner, du moins la base, mais elle rentre généralement assez crevée pour préférer éviter de cuisiner.
-Oh, mais je veux pas te priver , dit-elle, mais son regard brillait d'une certaine avidité.
Elle se rassure quand Erin s’esclaffe. Ouf, son ironie n’avait pas été mal prise. Elle avait craint de froisser Erin pendant quelques secondes, mais ce n’était pas le cas, visiblement. Erin précise même que sa mère a été plutôt compréhensive et de la naissance d’un enfant adultérin. Alors là, elle ne pouvait pas vraiment être d’accord ou en désaccord, ni se montrer outrée par tout ça parce que bon, concrètement, elle est un peu comme cet enfant. Sauf que, à ce qu’elle sache, l'épouse ne savait même pas qu’elle existait. Et elle n’était pas non plus certaine que son géniteur le sache aussi. Mais effectivement, pour une famille au point de vue aussi acéré que celui des parents d’Erin et Kenneth, c’était nécessairement assez, voir trop, pour être outré. C’est pas pour rien qu’elle avait fait ce commentaire.
-Oh, alors c’est bien pour toi, ça !
Et alors Erin amorce avec lenteur les raisons qui forcent Kenneth à ne pas revenir à New-York. Ce qu’elle sait de Kenneth ? Ce qu’il a bien voulu lui dire, mais elle doute que ce soit si superficiel. Elle vient pour répondre à la question, mais franchement, elle ne sait pas du tout quoi répondre. Elle hoche la tête.
-En fait, je suis pas certaine qu’on ait déjà parlé d’argent. Je me doutais que c’était pas au beau fixe, parce que franchement, pourquoi serait- il venu chez moi s’il avait une santé financière aussi rayonnante qu’il le laissait paraître. Mais bon, je peux pas juger, je paie rien dans mon appartement. Tout est géré par ce que Aly m’a légué. Et pour le boulot, je savais que ça n’allait pas. Et comme il a été éjecté du Gotha… c’est techniquement parce que ça n’allait pas, mais bon, techniquement, je ne suis pas à « leur » niveau non plus. Pourquoi, il a des problèmes ? Je peux aider ?
Elle-même n’est pas riche, mais elle pouvait quand même faire quelque chose pour aider Kenneth à… quoique ce soit… elle l’aime bien, Kenneth.
Invité

NIGHTMARE AFTER CHRISTMAS
Feat. ERIN MYERS & ARIADNE PICKFORD
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C'est ce que j'appréciais chez Ariadne c'est que bien qu'elle vive dans un penthouse de l'Upper East Side, elle n'était pas comme ceux que j'avais pu croiser durant les quelques mois où j'avais vécu chez Jules. Elle venait d'un milieu de classe moyenne comme moi, je ne sais pas si c'est pour cette raison que mon frère s'était lié d'amitié avec elle, mais j'étais contente de la connaitre et pouvoir désormais la compter dans mes proches à New York. Chez nous les invités inopinés c'était surtout la famille élargie, les amis de nos parents, les cousins mais à Cleveland ce n'était rien comparé à ce que c'était quand nous allions en Inde pour visiter la famille, là le simple fait de savoir que nous étions de passage ça faisait venir tout ceux qui ne nous avaient pas vu depuis longtemps mais c'était culturel, depuis petits on y était habitué, même si aujourd'hui j'étais ravie de vivre seule et de ne pas avoir dix personnes qui débarquent à l'improviste dans mon appartement.
"Si je te propose d'en emporter c'est parce que j'en ai fait une grande quantité, quand je m'y mets ça prend un peu de temps alors j'en fais toujours beaucoup plus et ça me fait des réserves." Ce n'était pas compliqué à faire mais une fois que j'étais lancée que j'en fasse une dizaine ou une cinquantaine je ne voyais pas la différence, alors c'est avec plaisir que je lui en mettrai de côté quand elle partira. J'étais soulagée de pouvoir parler plus sereinement aujourd'hui de mon ex-mari, voir même de plaisanter. Bien sûr au fond de moi je savais que se retrouver divorcée à vingt-sept ans cela pouvait susciter des questionnements de la part des gens, mais pour moi la page était définitivement tournée désormais. Depuis quelques mois j'étais totalement libre de vivre ma vie comme je le voulais pour la toute première fois. J'avais appris que l'enfant qu'il avait eu avec sa maîtresse était né quelques jours avant que notre divorce ne soit prononcé et d'après ce que ma mère m'avait raconté durant mon séjour, sa famille n'était plus vraiment en odeur de sainteté dans la communauté et parmi nos connaissances. Il avait reconnu l'enfant et s'était un peu senti obligé ensuite se s'engager avec la mère de l'enfant. J'avais presque de la pitié et de la compassion pour cette femme, parce qu'au fond de moi je sais qu'il ne changera pas et qu'il continuera à aller voir ailleurs. Cette vie c'était terminé désormais et c'était à moi de reconstruire la mienne.
Comme je le pensais, Ariadne ne savait pas tout d'après ce qu'elle me disait, je n'entrerai pas forcément dans tous les détails mais il fallait que je lui dise ce qu'il en était pour mon frère. "En fait quand je suis arrivée à New York il n'avait déjà plus de travail, il donnait un peu l'illusion mais il s'était fait renvoyer parce qu'il a fait de mauvais choix qui ont coûté des millions aux clients de sa boîte, il n'a rien osé dire parce qu'il était certain de pouvoir rebondir rapidement." Ça me faisait mal au cœur de savoir que mon frère avait gardé ça pour lui si longtemps, il m'en avait parlé quelques mois après mon arrivée mais il s'en voulait et avait surtout peur de la réaction de nos parents, de ses amis, il avait tutoyé les hautes sphères et il était retombé à même le sol. "Il s'est dit qu'il pouvait se refaire aux jeux et il est tombé dans la spirale, il gagnait mais perdait surtout de l'argent, il a même emprunté de l'argent et au final ça n'a rien donné de bon." Quand il avait tout déballé durant notre séjour chez les parents, j'avais compris à quel point ça le rongeait sans quand je n'ai rien vu, je m'en étais voulu de ne pas avoir pu l'aider mais il m'avait clairement fait comprendre qu'il avait été doué à montrer au monde ce qu'il voulait qu'on voit de lui, et ça avait marché. "Tous ses démons sont ici, c'est pour ça qu'il ne reviendra pas, il veut pouvoir se remettre sur pied, repartir à zéro pour pouvoir reprendre sa vie en main. Ici il y a les gens avec qui il a travaillé, avec qui il a fait la fête, avec qui il a joué, alors revenir ici et devoir couper les ponts avec des gens qu'il croise souvent ce n'était pas possible."
"Si je te propose d'en emporter c'est parce que j'en ai fait une grande quantité, quand je m'y mets ça prend un peu de temps alors j'en fais toujours beaucoup plus et ça me fait des réserves." Ce n'était pas compliqué à faire mais une fois que j'étais lancée que j'en fasse une dizaine ou une cinquantaine je ne voyais pas la différence, alors c'est avec plaisir que je lui en mettrai de côté quand elle partira. J'étais soulagée de pouvoir parler plus sereinement aujourd'hui de mon ex-mari, voir même de plaisanter. Bien sûr au fond de moi je savais que se retrouver divorcée à vingt-sept ans cela pouvait susciter des questionnements de la part des gens, mais pour moi la page était définitivement tournée désormais. Depuis quelques mois j'étais totalement libre de vivre ma vie comme je le voulais pour la toute première fois. J'avais appris que l'enfant qu'il avait eu avec sa maîtresse était né quelques jours avant que notre divorce ne soit prononcé et d'après ce que ma mère m'avait raconté durant mon séjour, sa famille n'était plus vraiment en odeur de sainteté dans la communauté et parmi nos connaissances. Il avait reconnu l'enfant et s'était un peu senti obligé ensuite se s'engager avec la mère de l'enfant. J'avais presque de la pitié et de la compassion pour cette femme, parce qu'au fond de moi je sais qu'il ne changera pas et qu'il continuera à aller voir ailleurs. Cette vie c'était terminé désormais et c'était à moi de reconstruire la mienne.
Comme je le pensais, Ariadne ne savait pas tout d'après ce qu'elle me disait, je n'entrerai pas forcément dans tous les détails mais il fallait que je lui dise ce qu'il en était pour mon frère. "En fait quand je suis arrivée à New York il n'avait déjà plus de travail, il donnait un peu l'illusion mais il s'était fait renvoyer parce qu'il a fait de mauvais choix qui ont coûté des millions aux clients de sa boîte, il n'a rien osé dire parce qu'il était certain de pouvoir rebondir rapidement." Ça me faisait mal au cœur de savoir que mon frère avait gardé ça pour lui si longtemps, il m'en avait parlé quelques mois après mon arrivée mais il s'en voulait et avait surtout peur de la réaction de nos parents, de ses amis, il avait tutoyé les hautes sphères et il était retombé à même le sol. "Il s'est dit qu'il pouvait se refaire aux jeux et il est tombé dans la spirale, il gagnait mais perdait surtout de l'argent, il a même emprunté de l'argent et au final ça n'a rien donné de bon." Quand il avait tout déballé durant notre séjour chez les parents, j'avais compris à quel point ça le rongeait sans quand je n'ai rien vu, je m'en étais voulu de ne pas avoir pu l'aider mais il m'avait clairement fait comprendre qu'il avait été doué à montrer au monde ce qu'il voulait qu'on voit de lui, et ça avait marché. "Tous ses démons sont ici, c'est pour ça qu'il ne reviendra pas, il veut pouvoir se remettre sur pied, repartir à zéro pour pouvoir reprendre sa vie en main. Ici il y a les gens avec qui il a travaillé, avec qui il a fait la fête, avec qui il a joué, alors revenir ici et devoir couper les ponts avec des gens qu'il croise souvent ce n'était pas possible."
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PIVETTE
Invité

NIGHTMARE AFTER CHRISTMAS
FEAT @ERIN MYERS
La perspective de pouvoir manger des samoussas chez elle quand elle en a envie lui plait bien. Mais elle ne veut pas profiter d’Erin, bien que celle-ci affirme que c’est rien du tout. Mais bon, elle se laisse convaincre… ce qui n’a pas été tâche ardue pour Erin, elle doit bien l’avouer. Facile, parce que Ari est déjà coupable de convoitise. Oh oui, tout à fait. Mais bon, elle ne lui a rien demandé, alors si c’est proposé, Ariadne suppose que c’est offert de bon coeur, alors pourquoi pas.
Au ton employé par Erin, Ariadne suppose que c’est grave. Et franchement, elle ne sait pas trop à quoi s’attendre de la réponse d’Erin. En même temps, c’est moins tragique que ce à quoi elle s’attendait vu le ton employé par Erin, mais c’est quand même pire que ce qu’elle pouvait imaginer venant de Kenneth. Elle hoche la tête. Ouais, elle s’attendait à ce que Kenneth puisse rebondir rapidement. C’est ce qu’elle avait cru, en fait, sincèrement. Se refaire au jeu ? Sérieusement ? Elle pince les lèvres et secoue doucement la tête. Mais quelle idée de… de… très mauvaise idée… qui est assez crédule pour y croire, sincèrement ?
-J’espère qu’il n’a pas emprunté aux « mauvaises » personnes , dit-elle en appuyant sur le mot mauvaises, mais avec l’air de vraiment se soucier du bien-être de Kenneth. Parce que certaines mauvaises personnes peuvent être irrémédiablement dangereuses, selon les dettes.Il en a encore des dettes ? demande-t-elle, l’air grave.
Parce que c’est quand même important de le savoir, surtout s’il a peut-être « emprunté » aux mauvaises personnes… mais Erin semble assez tranquille à ce sujet. Sinon elle aurait eu l’air plus inquiète, non ?