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fallin' all in you + baxel

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Lun 22 Fév - 15:54
baby i'm fallin' all in you
J'ai l'impression que cela fait une éternité que je n'ai pas vu Axel. Depuis le weekend à Milan, en fait. On est rentrés chez nous, on a pris des chemins différents, et depuis, on ne s'est pas revu. Pas une seule fois. Presque un mois et demi sans Axel, ce fut long. Et après les messages que j'ai reçu le quatorze février, j'ai bien compris que ce n'était pas long que pour moi, et qu'il avait passé la saint valentin seul cette année. Les messages étaient clairs: il était seul dans un hôtel et il avait bu. On l'a tous déjà fait, mais une partie de moi était persuadée qu'Axel appréciait nos moments ensemble mais sans plus, or je suis bien placé pour savoir que ce qu'on dit quand on a de l'alcool dans le sang, c'est en règle général la simple vérité. Moi-même, début décembre, je me suis retrouvé à en dire un peu trop à mon amie Jolene, qui avait lu en moi comme dans un livre ouvert. Je ne lui ai pas donné de nom, mais elle était dorénavant mise dans la confidence, et les bouteilles de bordeaux que nous avons terminés ensemble en étaient la cause. Heureusement que je sais à quel point je peux avoir confiance en elle, sinon, j'aurais tout simplement paniqué le lendemain matin en me souvenant de ce que je lui avais confié.
Pour l'instant, mon secret en est toujours un, et avoir passé du temps avec ma femme et ma fille ces derniers temps a bien entretenu l'image que j'ai auprès d'elles. Pourtant, le brin de folie que mes escapades avec Axel m'amènent m'ont manqué, et je ne peux pas me concentrer de la journée, attendant cette soirée avec impatience. Après avoir acheté une bonne bouteille de vin blanc dans une boutique spécialisée, je me rends à l'hôtel, récupère la deuxième clef auprès de l'hôtesse d'accueil, et ouvre la porte de la chambre, pour découvrir avec joie que mon amant s'y trouve déjà. Un large sourire sur mon visage, je prends soin de fermer la porte derrière moi avant de lever la bouteille pour la lui montrer. « Tu aimes le blanc n'est-ce pas ? » Je pose ma sacoche sur une chaise avant de me diriger vers lui. « Je ne t'ai pas trop fais attendre ? J'ai eu une réunion qui s'est éternisée. » Je dépose un baiser sur sa joue avant d'accrocher ma veste au porte manteau prévu à cet effet. « Je suis désolé de ne pas avoir réussi à me libérer avant. » J'aurais pourtant tant aimé y arriver. Presque à chaque fois où je me suis retrouvé seul avec ma femme, je me surprenais à me demander où il était, ce qu'il faisait. Avec qui il était. Mais ça, je le garde pour moi. Ca je ne peux pas le dire. « Comment tu vas, Axel ? » C'est peut-être un peu prétentieux de penser cela, mais la dernière fois qu'on s'était parlé par messages une semaine plus tôt, il ne semblait pas en forme, et une quelque part, je me dis que c'est de ma faute. Alors, je lui laisse une chance de m'expliquer ses problèmes, peut-être que ça n'a rien à voir avec moi, et peu importe ce qu'est le souci, je veux l'entendre.
Mais ses messages raisonnent dans ma tête, particulièrement celui qui voulait probablement dire "je pense à toi pendant que t'es avec elle" si on corrigeait les fautes de frappes faites dues à l'alcool.

(c) AMIANTE

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Sam 13 Mar - 16:11
baby i'm fallin' all in you
Tu fais les cents pas dans la chambre d’hôtel, passe machinalement une main dans tes cheveux comme pour les mettre en place alors que tu as déjà passé des heures devant ton miroir à t’assurer que tout était parfait. Tu ne tiens pas en place et tu te demandes même pourquoi tu as accepté de revoir Benjamin après les sms que tu lui as envoyé le jour de la Saint-Valentin. Dire que tu as honte est un euphémisme. Pourtant, tu fais partie de ces personnes qui n’ont en temps normal honte de rien. Eh bien pour la première fois de ta vie, tu as ressenti cette sensation d’avoir envie de rester cacher dans un trou en rat pour ne jamais en sortir. Tu t’es bien évidemment fait une centaine de scénario dans ta tête avant de venir ici, mais tu es certain que rien ne va se passer comme prévu. Tu n’en voudrais pas à Benjamin s’il te dégageait de sa vie. Oh, ce serait même mérité. Tu n’as jamais parlé de sa femme auparavant. Sujet sensible, que tu évites à la perfection. Et tu n’as rien trouvé de mieux que de balancer des conneries par message. Super. Bon, tu pensais ce que tu as écrit ce jour-là mais tu n’es pas prêt d’assumer.

Lorsque tu entends la clé dans la serrure, tu prends une grande inspiration et tu n’hésites pas à regarder par la fenêtre au cas où tu décides de fuir. Fuir s’apparente à une mort inévitable alors tu préfères rester là, observer la porte s’ouvrir pour laisser apparaître l’homme d’affaire qui te fait un peu trop tourner la tête. Il sourit et toi, tu es presque sûr que ton sourire est bien trop crispé pour ressembler à quelque chose. En plus, il vient de te ramener une bouteille de vin blanc. C’est sûr maintenant, il va vouloir tout arrêter. Mais au moins tu seras dégagé avec du vin, voyons le bon côté des choses. « J’adore ça, merci. ». Et tu adores te faire jeter aussi. Bon, ça c’est faux par contre. « Je serais mal placé pour te reprocher d’être un workaholic, tu ne penses pas ? ». Il a ses priorités, et tu peux les comprendre. Toi, il est évident que tu as plus de temps libre car tu n’as pas d’enfant, ni même de femme (et heureusement). C’est le jeu, et tu as accepté tout cela dès le départ. Lorsque Benjamin te demande comment tu vas, tu attrapes la bouteille de vin pour vous servir deux verres, dont un que tu lui tends. Un verre ne te suffira pas d’ailleurs. La bouteille en entier t’irait très bien. « Très bien. Et toi ? ». Bien sûr que tu ne rentres pas dans les détails. Inutile de lui dire que chaque année, tu détestes la période des fêtes. Noël, le nouvel an… puis la Saint-Valentin qui débarque alors que tu t’en fiches habituellement les autres années. « Écoute, je suis désolé pour les messages. » finis-tu par lui lâcher sans même attendre une réponse de sa part. Autant désamorcer la situation tout de suite plutôt que de la laisser s’envenimer. « J’avais trop bu et la seule invitation que j’ai eu pour la St-Valentin, c’est un geek qui voulait que je me déguise en Zelda pour notre premier date il y a longtemps. Bref, il se peut que je sois aigri à certaines périodes de l’année et c’est malheureusement tombé sur toi. Ça n’aurait pas dû. ». Tu es le premier à admirer le bonheur des autres, à être content pour eux. Pas ce jour-là visiblement. Tu aurais fait n’importe quoi pour que Benjamin soit avec toi au lieu de sa femme. « Je ne recommencerais plus. ». Tu as l'impression d'être un gosse qui a été pris sur le fait. Tu as bel et bien conscience que tu n'aurais jamais dû te permettre de lui envoyer de tels messages. Est-ce que tu regrettes ? Même pas. Cela serait sorti à un moment ou un autre. Sauf que là, tu peux t'en sortir avec l'excuse de l'alcool. Du moins, c'est ce que tu crois.

(c) AMIANTE

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Dim 21 Mar - 19:18
baby i'm fallin' all in you
Un bref signe de tête quand il me dit qu'il serait mal placé pour me reprocher de passer mon temps au travail, et j'appuie une épaule contre le mur, les bras croisés alors que je regarde Axel ouvrir la bouteille de vin. « Il y a quelques mois, dans cette même chambre, tu m'as demandé de ne rien te cacher, j'aimerais que tu en fasse autant, s'il te plaît. » je rétorque, alors qu'il tente de me faire croire que tout va "très bien". Un sourcil haussé, je prends le verre qu'il me tend. Je le tourne entre mes mains, et il me parle des messages. Mon attention se reporte alors sur lui, et je scrute ses réactions, ses mimiques, comme à mon habitude quand je discute avec quelqu'un, je cherche à voir si je peux trouver des réponses dans sa manière de se comporter. « Ne t'excuses pas pour quelques messages envoyés après avoir bu. » Je pose le verre sur la petite table où était la bouteille de vin, après tout, il n'avait rien fait de mal. Je n'avais pas à lui en vouloir pour quoi que ce soit, et c'est pour cela que ses mots me surprennent un peu, il s'exprime comme s'il avait fait une erreur. A sa place, je me sentirais probablement bête, et je ne veux pas qu'il ai ce sentiment. « Mais j'aimerais bien qu'on discute un peu... sérieusement. » Je fais de mon mieux pour ne pas prendre un ton solennel, je ne veux pas qu'il pense que je souhaite arrêter notre relation, car cette idée est bien loin de la réalité. On ne discute jamais de tout ça, je ne sais pas ce qu'il pense vraiment de notre situation, je ne lui ai même jamais demandé si je suis la seule personne qu'il voyait. Une question qui me brûle les lèvres, et à chaque fois qu'une de nos nuit s'achève, le besoin d'en connaître la réponse grandit en moi. « Je ne sais pas si tu... » les mots ne me viennent pas, je ne suis vraiment pas doué dès qu'il s'agit de parler d'autre chose que de mon travail. Quand une conversation tourne autour d'autre chose que de chiffres, d'accords et de signature, je perds tous mes talents d'orateur. Il semble que j'ai un peu de mal à discuter de... sentiments ? Si on peut appeler ça comme ça. Mais quand je tente de prendre un peu de recul sur moi même, je me rends compte que tout est simple entre les quatre murs de la chambre d'hôtel. Je me rends compte que tous mes gestes sont intuitif, que je ne calcule plus rien. Comme si tout cela était naturel. A l'instant T, non, ça n'est pas le cas. Car je veux avoir une discussion avec Axel, je veux lui donner la sincérité qu'il mérite, mais les mots ne sortent pas, je sens que je tourne autour du pot, alors, pour me recentrer, je soupire brièvement. « Est-ce que la situation dans laquelle on est te gêne ? » je prononce la question d'une traite, rapidement. Je ne sais pas trop à quelle réponse m'attendre, d'ailleurs, appréhendant la suite, je reprends mon verre pour boire une gorgée de vin, une boisson qui risque de nous aider à discuter ce soir. Anxieux à l'idée qu'il me réponde que oui, qu'il est mal à l'aise ou qu'il veut tout arrêter, je place une main dans ma poche, pour en sortir un briquet. Je le fais glisser rapidement entre mes doigts, simplement pour calmer ma nervosité.
A ce moment précis, je n'ai aucune idée de la direction que va prendre la conversation.

(c) AMIANTE

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Jeu 13 Mai - 1:25
baby i'm fallin' all in you
Tu fuis les discussions sérieuses comme la peste. Le mot « sérieusement » te fait tiquer et cela doit bien se voir sur ton visage. Tu ne sais pas faire semblant, tu es comme un livre ouvert face à Benjamin à cet instant. Tu ne veux pas avoir cette conversation, elle ne rimera à rien. Tu t’es excusé pour ton comportement, autant passer à autre chose non ? Sauf que tu ne peux pas continuer d’agir de cette manière, de fuir dès que tu n’as pas envie d’affronter quelque chose capable de te faire du mal d’une façon ou d’une autre. Alors tu observes Benjamin, lui lances un sourire forcé puis prends une autre gorgée de vin. « Je vais faire de mon mieux. ». Oui, tu vas faire de ton mieux pour rester sérieux. Pour ne pas trouver une excuse et quitter l’hôtel comme une furie. Tu as bientôt trente ans, un peu de jugeote ne te ferait pas de mal. Et si tu l’embrasses maintenant, est-ce qu’il oubliera tout ? Non, tu dois te comporter comme un adulte. L’écouter, et lui répondre avec un peu de sincérité. Mais toute ta franchise, tu l’as mise dans ces messages. Benjamin peut l’ignorer autant qu’il veut, tu as montré de la jalousie envers sa femme. Et tu n’aurais jamais dû. Jamais. C’est une limite que tu n’aurais pas dû dépasser. Il est l’homme marié, avec une famille solide. Tu es simplement l’amant et tu le resteras. Ce n’est pourtant pas compliqué. Alors lorsqu’il te demande si la situation te gêne, tu restes silencieux durant quelques instants. Parce que tu ne peux pas te permettre de dire n’importe quoi, de tout gâcher. Refouler ce que tu ressens est bien mieux que de tout arrêter. « C’est juste que... ». Toi non plus, tu ne trouves pas les mots. Ton regard croise celui de l’homme qui te fait face et tu ne peux pas t’empêcher de soupirer, laissant apparaître un sourire en coin. Mais un sourire qui appel plus au désespoir qu’autre chose. « Je ne savais pas ce que c’était que d’être l’amant avant de te rencontrer. ». Tu sais pourtant ce que cela fait d’être trompé, d’être trahi et d’être délaissé. Mais tu n’as jamais joué ce rôle-là auparavant. Celui de l’ombre. Celui caché. Axel Wiley qui se cache, n’est-ce donc pas une vaste plaisanterie ? « Je savais que tu étais marié lors de notre première nuit, mais je ne pensais pas qu’on se reverrait. » avoues-tu avec franchise. Tu ne pensais pas non plus partir quelques jours avec lui en Italie. Tu ne pensais pas ressentir le besoin de le voir toujours plus souvent, d’apprécier un peu trop sa compagnie et d’être dans ses bras. D’aimer l’écouter parler de son travail même si tu n’y comprends pas grand-chose parfois. « Quand on ne se voit pas, j’ai l’impression d’être une erreur pour toi. Et quand  je te rejoins dans cet hôtel, tu me donnes la sensation de… ». De quoi ? Est-ce que tu as le droit de lui dire cela, d’imposer ce que tu ressens alors que tu te fais peut-être des idées ? Mais quitte à être honnête avec lui, autant ne pas s’arrêter en si bon chemin. « … de compter un peu pour toi. ». Tout serait plus simple si tu savais que de son côté, il ne te voyait que comme un passe temps. Même si tu n’as pas envie de l’être… ce serait pourtant mieux pour tout le monde. Surtout sa famille.

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Lun 17 Mai - 18:51
baby i'm fallin' all in you
Le briquet à la main, qui tourne fébrilement entre mes doigts alors que j'attends sa réponse, mes sourcils se froncent un peu à ses mots. Je sais bien que cette conversation le dérange, le gêne. Je vois bien qu'il est forcé, son sourire, et qu'il ne veut pas discuter sérieusement. Mais j'ai besoin de ça. J'ai besoin de comprendre, et ce n'est pas avec des sms alcoolisés que je vais pouvoir en savoir plus. Loin d'être à l'aise moi aussi, je lui accorde un sourire, qui dévoile ma gêne. « Tu as tout changé. » je réponds simplement, presque catégoriquement, parce que moi non plus, Axel, je ne savais pas ce que c'était que d'avoir un amant avant de te rencontrer. Oh, si tu savais. Ses phrases suivantes, je les écoutes sans les interrompre, et je mets un peu de temps à répondre à mon tour. Je pèse mes mots, je ne veux pas que tout s'arrête à cause d'une malencontreuse maladresse, surtout pas. Alors, je réfléchis un peu, et, les sourcils toujours froncés, je prends une grosse gorgée de vin. « Et tu comptes pour moi. » L'avouer, ce n'est pas évident, surtout quand je sais que ma femme est certainement, à cette heure-ci en train de préparer un superbe repas pour notre fille. Et moi je suis là, à parler de... sentiments? avec une autre personne dans le chambre d'un hôtel de luxe que je loue régulièrement depuis des mois. « C'est justement ça qui me rend égoïste. » Et je range le briquet à sa place, dans ma poche, sa présence trahissant un peu la mauvaise habitude que j'ai repris, la cigarette que je m'autorise de fumer le soir, avant de rentrer chez moi pour retrouver ma femme, comme si de rien n'était. Je ne suis pas redevenu un fumeur régulier, non, mais j'ai besoin de quelque chose pour calmer mes nerfs en ce moment. Quelque chose d'autre que les douces lèvres d'Axel contre les miennes. « Et ça fait quoi, d'ailleurs ? D'être l'amant, comme tu dis ? » Je repose mon regard sur lui, un regard que j'avais décroché, qui s'était coincé au sol pendant qu'il me parlait. Pourquoi tu fuis son regard Benjamin ? « Pardon, je m'exprime mal, » et pourquoi, je m'exprime mal, d'ailleurs ? Je suis pourtant quelqu'un que l'on qualifie souvent de "bon orateur", alors pourquoi j'ai tant de mal à parler, quand il s'agit d'Axel ? « ce que je veux dire c'est que... dans les messages tu avais l'air de dire que... » j'incline un peu la tête, comme si, quelque part, je connaissais déjà la réponse à la question que je m'apprêtais à lui poser. Comme si, quelque part, je voulais juste qu'il me dise que j'avais mal compris. « tu n'es pas jaloux de.. d'Olivia ? » C'est bien la première fois que je prononce le nom de ma femme en la présence de mon amant, et d'ailleurs, je fais de mon mieux pour faire justement, comme si elle n'existait pas, quand je suis en sa compagnie. « Ce n'est pas comme si tu avais des sentiments, n'est-ce pas ? » J'ai osé lui demander, alors que je n'aurais jamais cru en être capable. Je sais bien que s'il me dit non, une partie de moi sera déçue, que ce que je ressens ne soit pas partagé. Cette graine qui pousse doucement et que je ne comprends pas encore totalement. Par contre, s'il me dit que oui, il a des sentiments, je vais me retrouver piéger. Piégé par ma propre questions, par mes propres doutes, piégé dans mon propre cerveau, mes propres sentiments. Car je lui ai promit de toujours lui dire la vérité, et que s'il me dit qu'il a des sentiments pour moi, je vais devoir lui avouer ce qui me tracasse tant ces derniers temps.

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Mar 18 Mai - 16:50
baby i'm fallin' all in you
Tu as l’impression que ton cœur rate un battement à chaque mot prononcé par Benjamin. Tu as beau n’essayer de ne rien montrer sur ton visage, tu es persuadé qu’il peut voir dans tes yeux que tu n’es pas insensible à ce qu’il peut te dire. C’est bien ça ton problème… Tu veux toujours garder le contrôle sur tes relations, tu crois même l’avoir. Mais c’est totalement faux. Tu sais ce que tu commences à ressentir peu à peu pour l’homme d’affaire, tu ne devrais pas. Tu t’es promis dès le début de votre relation que tu resterais à ta place d’amant, que tu ne prendrais rien au sérieux. Mais tu t’es trompé sur toute la ligne. Et tu espères juste qu’un retour en arrière peut être possible. Que ce n’est pas trop tard pour refouler tes sentiments. Parce que tu en as marre d’être constamment le second choix, celui qu’on finit par laisser pour quelqu’un d’autre. De ne jamais être à la hauteur tout simplement. Alors c’est paradoxal ce que tu ressens lorsque Benjamin dit que tu comptes pour lui. Il y a en même temps cette envie de lui offrir ton plus beau sourire… et de lui dire de se taire pour le bien de toutes les personnes impliquées dans cette relation malgré elles, mais aussi car entendre cela ne t’aide pas à garder la tête froide. Au fur et à mesure des questions de Benjamin, tu as l’impression que tu vas finir par lâcher prise. Mais c’est le mot sentiment qui te fait rire nerveusement, sans même le vouloir. Le mot qu’il ne fallait surtout pas prononcer. Jamais. Pas avec toi. « Qu’est-ce que tu veux entendre ? » dis-tu d’un ton un peu trop brusque. Il a fallu seulement un mot pour que tu sois sur la défensive. C’est la première fois que tu te montres ainsi devant Benjamin mais tu ne sais pas faire semblant. Tu ne sais plus, en tout cas. « Qu’est-ce que ça peut changer que je réponde oui ou non, Benjamin ? Ça reviendra au même. Tu as ta famille, tu as ta femme, ta carrière… Tout ce que tu as construit… Ta vie est en jeu, pas la mienne. Et je… Je respecte ça, d’accord ? Mais tu veux savoir ce que ça fait d’être l’amant ? Vraiment ? J’ai tous les jours l’impression d’être un passe temps, une putain de pièce rattachée qui n’aura jamais le droit d’être autre chose que celui qui existe seulement la nuit !  Mais je ne peux m’en prendre qu’à moi-même, c’est moi qui ai voulu tout ça non ? ». Les mots passent le cap de tes lèvres sans que tu ne puisses les contrôler. Et il te suffit d’une seule seconde pour te rendre compte que tu as laissé tomber ton masque, que tu n’aurais jamais dû dire tout cela. Alors tu poses le verre de vin sur un des meubles de la chambre d’hôtel avant de reprendre  presque aussitôt la parole. « Ce n’est pas exactement ce que je voulais dire. ». Tu détestes t’emporter, laisser tes sentiments te submerger au point de perdre pied. Pourtant tout ce que tu viens de lui balancer en pleine tête, tu le penses. Mais tu aurais pu lui dire d’une autre manière… un peu plus calmement par exemple. « Est-ce qu’on peut oublier cette conversation et juste… ». Tu soupires, ne finis même pas la fin de ta phrase alors que tu te diriges vers la fenêtre juste pour prendre l’air. En temps normal, tu aurais sûrement pris la porte de toi-même. Fuir est ce que tu fais le mieux dans ce genre de situation. Mais il est temps que tu affrontes tes propres conneries. Sauf que tu es incapable de regarder Benjamin à cet instant, car tu n’as pas envie de lire de la déception dans ses yeux. Non, tu n'es pas toujours Axel l'extravagant, toujours de bonne humeur et qui semble tout prendre à la légère... même le pire. Ce soir, tu es juste un humain avec des émotions et avec ta réaction, tu as répondu à la question de Benjamin : oui, tu as des sentiments.

(c) AMIANTE

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Ven 21 Mai - 22:00
tw: homophobie internalisée

baby i'm fallin' all in you
Quand il me dit ce qu'il ressent, quand il parle de "pièce rattachée", ce n'est pas une gorgée de vin mais bien le verre complet que je finis d'une traite. Je l'entends, la souffrance, dans sa voix. Je ne la supporte pas, cette souffrance. J'avais promis que ça ne prendrait pas ce chemin. A Alejandra, à moi-même. Oh, j'aimerais lui dire que je ne veux rien entendre. Que ce que je veux, c'est le prendre dans mes bras, et le revoir sourire. Mais cette conversation est importante. On ne peut pas continuer à faire comme s'il n'y avait rien d'autre que du sexe entre nous, puisqu'il me semble maintenant très clair que ça a évolué, et ce, dans les deux sens. « Non, on ne peut pas ! » je réponds, un peu trop fort, en reposant mon verre sur le meuble près de moi. « putain, Axel ça change tout ! » je repose enfin mon regard sur lui, alors qu'il est dos à moi, près de la fenêtre. « ça change tout, ça change tout... » je continue, marmonnant, la tête baissée, je me mets à faire les cents pas dans la pièce. « je ne dors plus, Axel. » Un long, profond et bruyant soupire, mes yeux se dirigent vers le meuble sur lequel est posé la bouteille de vin, avant de se fermer, douloureusement. « j'y pense tout le temps. » je m'arrête de marcher, faire des ronds dans la pièce me fatigue à rien. « je pense à toi tout le temps. » Et je lui tourne le dos, je ne veux plus le regarder, je ne veux plus faire face aux difficiles conséquences de mes actions. « je suis désolé. » je m'excuse, car tout est de ma faute. Je n'aurais jamais du le rejoindre dans sa chambre ce soir-là, je n'aurais jamais du le rappeler, quelques jours plus tard, je n'aurais même pas du le regarder comme je l'ai fait. Mon poing se serre, je vais exploser, je le sens, je le sais. Parce que je ne veux rien arrêter. Je ne veux pas perdre la seule bulle d'air frais que j'ai depuis des mois, je ne veux pas perdre la seule personne avec laquelle j'ai l'impression de ne pas jouer un rôle, je ne veux plus mentir, ni à moi-même ni aux autres. Je veux que ça s'arrête. Pas lui, pas nous. Surtout pas nous. J'aimerais pouvoir mettre sur pause la série de problèmes que ma vie diffuse, j'aimerais pouvoir claquer des doigts et tout régler. Car je ne veux pas prendre de décision. Quelle qu'elle soit, des gens souffriront. Il est déjà bien trop tard pour amortir la chute. « tu te rends bien compte que tout est réciproque ? » je déglutis, mais j'ai promis de toujours lui dire la vérité, de ne rien lui cacher. « mais tu sais aussi que si... » Une pause dans ma phrase, la plus douloureuses de toutes celles que je vais prononcer ce soir. Je ne peux pas la sortir seul, il me faut de l'aide, il me faut un coup de pouce. Alors je fais quelques pas en avant, pour retourner me servir un peu de vin. « si ça se sait Axel, tout s'effondre. » Et ça ne peut pas arriver. Une famille entière se briserait, une réputation parfaitement tissée se déchirerait, et des parents fiers seraient répugnés. Une gorgée de plus, qui m'aide à digérer la lourdeur de mes propos. Une gorgée de plus, qui tente de calmer l'horrible terreur que je ressens. Une terreur qui me ronge, et qui a prit le siège conducteur de ma vie depuis des mois maintenant. La boule dans mon ventre ne fait que grandir, la minuterie sonne de plus en plus rapidement, car la bombe va finir par exploser, et ma vie avec.

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Mar 1 Juin - 13:14
baby i'm fallin' all in you
Tu as toujours contrôlé ton image à la perfection, Axel. Tu es capable de ressentir ton cœur se briser en mille morceaux et ne pas réagir devant qui que ce soit. Pourtant, à cet instant, tu réagis. Et tu t’en veux, tu t’en veux au point où tu es énervé contre toi-même plus que contre Benjamin. Il n’a rien fait de toute façon. Ce n’est pas de sa faute, c’est la tienne. Bien évidemment, il a sa part de torts mais c’est avec sa famille… et surtout sa femme, pas toi. Ça change tout. Tu quittes des yeux la magnifique vue de New-York de nuit que t’offre la fenêtre à cet instant pour te tourner une nouvelle fois vers l’homme d’affaire, les bras croisés. C’est le moment où il t’annonce que c’est fini, n’est-ce pas ? Que vous ne pouvez plus vous voir car tu as tout gâché en avouant tes sentiments. Que tu ne le reverras plus jamais. Si tu tentes de garder un visage impassible en attendant la suite de ses propres paroles, tes yeux clairs respirent l’inquiétude d’entendre des mots qui risquent de te blesser plus que nécessaire. Tu dois rester digne, peu importe à quel point cela va te toucher.

Pourtant, la conversation prend une toute autre tournure. Il pense tout le temps à toi ? C’est réciproque ? Tu passes nerveusement une main dans ta nuque, pose l’autre sur le meuble derrière toi comme pour trouver quelque chose à quoi te rattacher. Et tu ne peux pas t’empêcher d’être en quelque sorte satisfait de l’entendre sortir de sa bouche. Parce que tu as cru que tu te faisais des idées, que tu n’étais à nouveau que la troisième roue du carrosse… Certes, c’est ce que tu es techniquement mais savoir qu’il ressent plus pour toi, que tes sentiments sont réciproques… Cela change tout, comme Benjamin l’a dit lui-même. Certainement dans le mauvais sens du terme pour lui mais pour toi, c’est un sentiment de gaieté qui t’envahis. Mais il ne reste pas longtemps. Car oui, sa vie peut s’effondrer si cela s’apprend. Pas la tienne. Et tu pourrais être égoïste, ne penser qu’à toi-même et n’en avoir rien à faire de foutre en l’air la vie de Benjamin mais… Tu ne peux pas. Tu n’en as pas envie. Tu veux son bonheur, même si tu restes d’en souffrir d’une façon ou d’une autre. Alors qu’il est dos à toi, tu t’approches de lui avant de passer un bras autour de sa taille, ta tête allant se nicher dans sa nuque où tu déposes un léger baiser. Tu ne veux pas le perdre, pas maintenant. « Ça ne se saura pas. ». Pas de ta bouche en tout cas. Seule Leja est au courant pour le moment et elle t’a promis de garder le secret. « Je… Je ne te demanderais jamais de faire un choix. Je ne peux pas me mettre à ta place, comme tu ne peux pas te mettre à la mienne. Mais je ne veux pas gâcher ta vie d'une quelconque façon, d'accord ? ». Ces mots te brûlent presque la gorge lorsque tu les prononces. Ce n’est pas à toi de lui poser un ultimatum, c’est à lui de décider de sa vie. Et il y a bien trop d’enjeux pour que tu lui fasses ressentir une quelconque pression. C’est nouveau pour lui. Alors tu peux continuer de faire des efforts. Peu importe à quel point cela te coûte de faire semblant de supporter toute cette situation, de ne pas en faire le centre de ton monde car il y a en une autre. « Et Olivia ? » finis-tu par demander sans le lâcher, comme pour lui montrer que peu importe sa réponse, tu ne comptes pas t’éloigner. « Qu’est-ce que tu ressens pour elle ? ». La situation n’est clairement plus sous ton contrôle. Mais quitte à mettre les choses au clair entre vous deux, autant que tu saches s’il aime toujours autant sa femme ou si ses sentiments pour toi ont entaché leur relation d’une manière ou d'une autre. Tu sais qu’il est tout à fait possible d’avoir des sentiments pour deux personnes en même temps alors tu ne pourras pas le blâmer pour cela. Il ne te connaît que depuis plusieurs mois, il la connaît depuis des années. Mais s’il était totalement honnête avec lui, il n’aurait pas l’air aussi vulnérable à l’heure actuelle.

(c) AMIANTE

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Lun 7 Juin - 13:10
baby i'm fallin' all in you
Jusqu'à présent, on aurait dit que la vie m'avait fait cadeau sur cadeau. Je suis né avec une cuillère d'argent dans la bouche, on m'a cajolé, on m'a gâté, on m'a donné ce que je voulais. J'ai vu des choses terribles arriver autour de moi, mais aucun drame ne m'avait jamais directement touché. Les obstacles, je les ai surmontés facilement. J'ai toujours excellé, a l'école, puis au travail, j'ai toujours eu une capacité incroyable à me sociabiliser et à me faire les bons amis au bons moments. Je ne fais pas partie d'une minorité ethnique, je n'ai jamais eu de problème d'argent, même ma vie amoureuse avait l'air simple. J'ai rencontré ma femme, on s'est mariés, on a eu une merveilleuse fille, tout allait bien. Tout allait trop bien. Bien sûr, quelque chose clochait, mais je n'aurais jamais su mettre le doigt dessus. Pourquoi est-ce que j'avais tout le temps l'impression qu'il manquait quelque chose à ma vie ? Une étincelle, quelque chose qui rende mon existence importante. J'ai cru il y a dix huit ans que j'avais réglé cette anomalie, avec la naissance de Riley. Voilà enfin quelque chose qui donnait une réelle importance à ma vie, ma fille, elle était la raison pour laquelle j'avais été envoyé sur Terre. Et pourtant.

Il m'aura fallu attendre quarante années d'existence pour que je comprenne que je mentais depuis tout ce temps. Non seulement à mon entourage, mais aussi et surtout à moi-même, j'avais renié qui j'étais vraiment pour que ma vie reste simple. C'est Axel qui a découvert cette partie de moi, et quelle que soit l'issue de cette histoire, de notre histoire, je ne pourrais jamais le remercier assez de l'avoir fait. J'aime les femmes, et j'aime les hommes. Sans lui, je n'aurais jamais pu prononcer ces mots, je ne m'en serais même peut-être jamais rendu compte. Une partie de moi le savait, c'est certain, mais je fermais les yeux, parce que c'était plus facile ainsi. Alors qu'Axel m'enlace, je ne peux plus le nier, et j'arrive en moins à faire semblant. Je montre ma vulnérabilité, je plonge, la tête la première dans la gueule du loup, pour atterrir face à mes démons, que j'avais pourtant si bien enfoui au fond de moi. « J'ai confiance en toi. » je lâche, une main serrant mon verre et l'autre rejoignant la sienne après avoir longé son bras qui me serre dans une douce étreinte qui me fait un bien fou. Il pourrait partir. Il devrait partir. Loin, s'enfuir, m'oublier, oublier ces derniers mois que nous avons partagé, oublier l'Italie, effacer nos souvenirs de sa mémoire. « Je ne veux pas que tu souffre. » Mais c'est trop tard, Benjamin. Il garde la tête haute, peut-être par fierté, peut-être par peur, mais je me doute bien de la souffrance qu'il peut ressentir. Non, Axel, je ne peux pas me mettre à ta place, mais je peux essayer. Je ne peux qu'essayer de deviner ce que tu ressens. Lui aussi tente de faire la même chose, je le vois. Je le vois car il me pose la question, celle à laquelle je ne trouve plus de réponse. L'une de celles qui m'empêche de dormir, qui tourne en boucle dans ma tête à chaque fois que je m'imagine la conversation que je vais finir par avoir avec ma femme. Elle me posera certainement la question, et qu'est-ce que je suis censé répondre ? « Je ne sais pas, » Je lui réponds franchement, bien qu'étonné qu'il me le demande. « c'est comme si... je n'étais plus maître de la situation. » J'ai perdu le contrôle, je n'arrive plus à le reprendre en mains, et honnêtement, même si j'y parvenais, je ne sais même pas quelle décision je prendrai. Il faut bien dire que je n'ai jamais été aussi vulnérable de ma vie. « Tu ne mérites pas ça... je ne t'en voudrais pas si... » je soupire une nouvelle fois, et passe une main sur mon visage. « je ne t'en voudrais pas si tu décidais de partir. » S'en aller, fuir, courir, loin. Qu'il aille se réfugier ailleurs, qu'il trouve quelqu'un qui soit en mesure de lui offrir tout ce qu'il mérite.

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Sam 19 Juin - 14:38
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J’ai confiancé en toi. C’est bien la première fois que tu entends ces mots sortir de la bouche d’une personne que tu fréquentes. La première fois que tu as l’impression de goûter à la sincérité d’une drôle de façon – une façon que tu as bien du mal à assumer tant cela te paraît totalement décousue comme situation. Mais est-ce que Benjamin peut vraiment te faire confiance ? Tu agis toujours impulsivement, tu fonces tête la première sans prendre le temps de réfléchir. Tu n’as jamais eu à te soucier auparavant des conséquences de tes actes, des mots sortant de ta bouche. C’est ta personnalité, tu ne peux pas lutter contre cela. Pourtant, tu dois faire des efforts… pour lui. Pour sa vie. Pour ne pas tout foutre en l’air avec tes conneries. Même tes amis les plus proches ne savent pas ce qui se passe en ce moment dans ta vie privée. Benjamin Hampton ne fait pas partie de ta vie pour le reste du monde. Et le secret est de plus en plus dur à garder. « Je vais bien. » que tu lui réponds simplement lorsque ce dernier te dit qu’il ne veut pas que tu souffres. Tu mens. Tu mens comme tu respires à cet instant. Tu vas bien quand tu arrives à oublier qu’il n’est pas marié, lorsque tu es dans ses bras la nuit. Mais le matin, le retour à la réalité est toujours brutal. En Italie, c’était parfait. E tu donnerais n’importe quoi pour que ce soit pareil à New-York, mais c’est tout simplement c’est impossible. Mais tu ne peux plus te permettre de perdre pieds comme tu l’as fait plus tôt. Lui aussi souffre de toute cette histoire et tu préfères penser à lui plutôt qu’à tes propres états d’âmes. Parce qu’il a besoin de toi, de soutien. Tu ne sais même pas s’il a quelqu’un d’autre à qui parler de tout cela ou si comme toi, il garde tout en lui. Sa réponse à ta question ne te satisfait pas entièrement, il faut l’avouer. En même temps, tu ne peux pas lui reprocher d’être perdu et tu préfères qu’il soit honnête avec toi plutôt que de l’entendre te dire ce dont tu as envie. « Vous dîtes n’importe quoi, M. Hampton. » que tu souffles avant de décider d’affronter de nouveau son regard, te mettant face à lui. Tes doigts passent dans sa chevelure, puis sur sa mâchoire et terminent leur trajectoire jusqu’à sa nuque. Pourquoi à chaque fois que ton regard croise le sien, tu as l’impression de perdre tous tes moyens ? Ton autre main attrape le haut de sa chemise et tu l’attires jusqu’à toi pour l’embrasser. Tu as besoin de sentir ses lèvres sur les tiennes à cet instant. Cette conversation te fatigue au point d’avoir l’impression de ne plus avoir d’énergie. Détachant vos lèvres avec regret, tu passes aussitôt tes bras autour de sa nuque pour te loger contre lui dans une étreinte… comme si c’était la dernière fois. Benjamin ne peut pas le voir à cet instant et pourtant, la peur se lit dans tes yeux. La peur de toujours être le second choix pour lui, la peur de devoir prendre une décision à sa place un jour ou l’autre. La peur de le perdre définitivement. La peur de passer à côté d’une personne que tu as envie de garder auprès de toi. Et aussi, la peur de tes propres sentiments pour lui. « Je t’ai déjà prévenu que c’est difficile de se débarrasser de moi. Qu’est-ce que je dois faire pour que tu finisses par le comprendre, hm ? Tu sais bien que je suis inventif et j'ai encore pleins d'idées pour te le prouver. » finis-tu par ajouter sans te détacher de lui, essayant de retrouver un ton de voix à peu près normale. Celui du Axel enjoué, qui s’en fiche de tout. Mais c’est plus compliqué que prévu même si tu te forces. « De toute façon… Avant que je parte, on a tous les Star Wars à rattraper. Tu te souviens ? Je dois vraiment savoir qui est Obiwan Ke.. Ke-truc. ». Tu relèves ta tête vers lui et lui souris, faisant référence à sa passion que tu ne comprends pas trop mais certes… Tu te rappelles encore de son regard outré lorsque tu lui as avoué n'avoir jamais vu un seul Star Wars. C'est pour toi, une manière comme une autre de lui faire comprendre à travers cette phrase que tu ne comptes pas t’en aller. Pas tout de suite en tout cas. Et que tu lui laisses le temps de comprendre les choses.

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Dim 27 Juin - 22:42
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Chaque seconde que je passe avec lui m'enfonce dans un cercle vicieux dont je ne perçois plus la fin. Plus je vois Axel, plus je veux le revoir, et moins je veux rentrer chez moi. Mais je n'ai pas le choix. Si je continuais de me mentir à moi-même, je dirais que c'est pour la stabilité de ma famille que je continue à vivre dans le mensonge. La réalité est bien plus profonde pour ça, c'est plutôt pour ma propre stabilité. La peur de devoir avouer mes erreurs, devoir accepter ses responsabilités, la peur de tout perdre, d'avoir à affronter les rumeurs, le regard des autres. Des pensées qui m'empêchent de dormir la nuit, certaines qui m'ont déjà fait me réveiller en sursaut d'un cauchemar atroce. Un cauchemar que je fais de plus en plus, dans lequel la vérité éclate et Olivia nous surprend, Axel et moi. Ma hantise. Et pourtant je sais que tout finit toujours par se savoir. Je sais qu'un jour, je vais devoir prendre une décision radicale et assumer les conséquences de mes actes. Mais je vais avoir besoin de temps, que ce soit pour savoir ce que je veux ou pour rassembler toute l'énergie dont j'aurai besoin, quelle que soit le choix que je ferai. Dans tous les cas, il y aura des victimes.

Un triste sourire se dessine sur mon visage avant que nos yeux se croisent, et je le laisse me tirer vers lui pour un baiser bien trop rapide, que j'aurais aimé prolonger, comme si ce doux baiser aurait pu me faire oublier la douleur de cette conversation trop sérieuse. Il semblerait qu'il ressente la même chose, car il se loge dans mes bras, que je serre autour de lui, comme si j'avais peur qu'il s'envole si je n'étais pas assez attentif. « J'ai hâte de voir ce que tu vas trouver pour rester. » Alors que je passe mon index dans ses cheveux, tournant une de ses mèches ondulés autour de mon doigt, je ris un peu en entendant sa remarque suivante. Un rire lourd, ce n'est pas évident de retrouver une certaine légèreté après la conversation que nous venons d'avoir. « Je ne sais pas si ça va être ton truc, mais on peut avoir des surprises. » Je ne le lâche pas pour autant, possessif, une partie de moi ne veut plus le laisser partir maintenant que je sais ce qu'il ressent, et je profite même de la proximité pour déposer un baiser sur son front. « Qui sait, peut-être même que tu deviendras encore plus fan que moi. » J'incline la tête, hausse un peu une épaule, et tente d'alléger ma voix, pour le taquiner un peu. « Tu parles de lui mais tu sais, justement, Obi-Wan Kenobi dans la prélogie est plutôt pas mal. » Un sourire en coin, espérant qu'il rebondisse là-dessus pour mettre en pause notre discussion sérieuse. Juste un instant, même si un jour il faudra y revenir, il faudra peut-être que l'on se dise certaines choses clairement, que je lui dise que je prévois de prendre une décision, même si je ne sais pas encore laquelle. Mais à cet instant précis, je suis drainé de toute énergie, je ne me sens pas capable de continuer sans craquer, et il est pour moi hors de question de craquer devant Axel. Je sais que je me suis promis de ne pas mettre de barrière entre nous, mais je ne me sens pas près à montrer toute la vulnérabilité que je peux ressentir, ni à dévoiler à quel point toute cette affaire me ronge.
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Sam 3 Juil - 13:56
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Tu as réussi à te sortir de cette conversation bien trop lourde de sens, mais aussi trop sérieuse à tes yeux. C’est pourtant toi qui est à blâmer pour cela. Si tu n’avais jamais décidé d’abuser de l’alcool dans une chambre d’hôtel avec jacuzzi le jour de la Saint-Valentin, tu n’en serais pas là. Ce que vous ressentez tous les deux n’aurait jamais été abordé et vous auriez continué de faire comme si de rien n’était. Peut-être que cela aurait été mieux pour vous, tu n’en sais rien à vrai dire. Tu ne peux qu’être satisfait de ne pas avoir été jeté de la chambre par Benjamin après lui avoir avoué qu’il prenait un peu trop de place dans tes pensées ces derniers temps. Et la suite ? Impossible de savoir. Tu ne veux même pas le savoir, en fait. Tu veux faire comme tu fais habituellement : te laisser vivre, ne pas penser à ce que peut réserver cette relation dans un futur plus ou moins proche. Tu es l’amant et tu resteras l’amant, c’est tout ce qui semble être limpide pour le moment. Alors autant profiter des moments avec Benjamin sans se soucier de ce qui peut arriver. Même si passer des moments avec lui, cela veut dire regarder tous les films Star Wars alors que tu as réussi à éviter jusqu’à présent. « Bien sûr Benjamin, et puis pourquoi pas venir déguiser en Dark Vador la prochaine fois pour te faire une surprise. » répliques-tu en levant les yeux au ciel, un léger sourire venant se dessiner sur ton visage, lorsque celui-ci te dit que tu pourras peut-être devenir plus fan que lui. Non, cela n’arrivera jamais. Déjà, tu n’aimes pas regarder des films de base car tu trouves cela trop long (alors que te faire une série Netflix dans la même journée, c’est ok) alors en plus un film avec une guerre de l’espace ou tu ne sais trop quoi… Le pire, c’est que tu ne pourras même pas essayer de le déstabiliser pour lui faire oublier le film et faire quelque chose de plus amusant. Non, tu as bien compris que Star Wars et Benjamin Hampton, c’est une histoire qui dure et surtout très sérieuse. « J’ai bien mieux qu’un Obiwan Kenobi face à moi alors bon... ». C’est plus fort que toi, tu ne peux pas t’empêcher de toujours essayer de le séduire d’une manière ou d’une autre, de lui rappeler à quel point tu le trouves séduisant – sauf quand il te parle de sa femme bien évidemment. « Mais si je dois être totalement franc avec toi, j’ai une préférence pour Harrison Ford. Désolé. ». C’est en partie pour lui que tu acceptes de t’infliger Star Wars mais l’homme d’affaire n’est pas obligé de le savoir. « D’ailleurs M. Hampton, j’ai appris des choses sur vous... ». Tu t’éloignes de lui à contre cœur et vient reprendre un verre de vin blanc, ne faisant plus les comptes. Il y a un sourire taquin sur ton visage, un sourire qui n’annonce rien de bon venant de ta part. « J’ai entendu dire que tu n’aimais pas manier le sabre laser avec une femme. Et non, ne vois aucun sous-entendu dans ma phrase s’il te plaît, je parle de Leja. ». Bon, tu aurais pu la formuler autrement mais tu as un frère beauf alors il ne faut pas s’étonner que cela te fasse doucement rire de lui avoir balancé ces mots de cette manière.

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Mar 6 Juil - 16:53
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Repartis dans une discussion plus légère, car c'est impossible pour nous de continuer sur le sujet trop lourd bien longtemps, sa remarque me force un rire, parce que l'idée d'Axel en Dark Vador est bien trop étrange pour que je puisse garder mon sérieux. « Je t'en supplie, jamais. » Même si je sais très bien que c'est du second degré, je ne peux pas m'en empêcher. « N'y penses même-pas, merci... » et je ris encore, la nervosité a probablement une grande part à jouer dans ma réaction, mais tant pis, je préfère qu'il me voit rire de façon ridicule plutôt qu'il soit témoin des larmes qui ont tendance à couler quand je pense trop à la situation dans laquelle je suis ces derniers temps. J'appuie mon dos contre le mur de la pièce et un sourcil se arque au moment de sa remarque. A chacune de celles-ci, mon estomac se noud un peu, et je ne peux pas empêcher mes lèvres de se contorsionner en un rictus, à la fois flatté et faussement ennuyé. Il pourrait continuer de me jeter des fleurs pendant des années, je suis certain que le nœud dans mon estomac ne se défera jamais. Par contre, quand il complimente quelqu'un d'autre, c'est une autre histoire. « Harrison Ford ? » Un soupire presque agacé, pas du tout jaloux, je lève les yeux au ciel quelques secondes, et secoue la tête. « Je ne vois pas du tout ce que tu lui trouves. » Mes bras sont maintenant croisés, mon visage presque fermé, mais non, je vous promets que je ne ressens pas une once de jalousie en moi. Bon, il se pourrait que si, un peu, juste un chouilla, mais j'ai simplement ressenti un tout petit pincement. Trois fois rien. J'ai comme l'impression de redevenir un gamin, mais je ne veux pas me faire démasquer, alors j'évite presque son regard après coup.

« Ah ! » Je suis Axel, en empoignant mon verre alors qu'il se resserre. Je ne m'attendais pas à ce qu'il me parle d'Alejandra maintenant, mais de toute façon, il allait bien falloir que je lui explique notre historique un jour. Problème, il semblerait qu'elle m'ai devancé, et ce n'est pas une bonne chose. Je ne veux pas qu'il pense que je suis juste un autre de ces terribles bourgeois misogynes comme il y en a beaucoup, alors, je vais devoir me défendre, lui expliquer, pour qu'il comprenne mieux. « Justement, j'aimerais bien savoir ce qu'elle t'a dit ! » Je prends une gorgée de mon vin, qui est décidément mon meilleur ami ce soir pour m'aider à parler de sujets que je n'aime pas tant que cela. « Au tout début, quand elle est arrivée, à l'académie, j'avoue ne pas avoir été l'élève le plus... agréable. » Je lève mon index, comme pour appuyer les faits, il faut bien dire que je n'assume que très moyennement mon comportement avec la belle soeur d'Axel. « Pour ma défense, c'était il y a un moment, il y a donc prescription. » Je soupire un peu et hausse brièvement les épaules, honteux d'avoir à avouer cela, mais je n'ai pas le choix. « Je me suis excusé depuis ! Et je suis sûr qu'elle pense que c'est simplement parce qu'elle se retrouve au milieu de tout ça... mais je l'aurais fait dans tous les cas. Je me rends bien compte qu'elle sait très bien ce qu'elle fait, d'ailleurs, elle n'aurait pas pu décrocher ce job de professeure si ce n'était pas le cas. » Je me pince les lèvres, reposant enfin mon regard sur le beau brun, espérant qu'il ne me juge pas pour mes actions passées, s'il y a bien une personne pour qui je veux avoir une bonne image, c'est lui. « Ca ne joue pas en ma faveur, je le sais. » Quand je dis avoir l'impression de me retrouver dans la peau d'un adolescent quand je suis face à Axel, c'est aussi ce que je veux dire. Ce besoin constant de validation, qu'il me dise qu'il ne me juge pas, et dans ce cas précis, qu'il me rassure presque. Si seulement je pouvais arrêter d'être si hautain face aux nouvelles rencontres que je fais, si seulement je pouvais me contrôler un peu mieux. Ca m'aurait évité ce genre d'ennuis, justement. Se mettre la belle soeur de mon amant à dos avant même de rencontrer le dit "amant" ! Franchement, si ça ne me confirme pas l'existence d'un potentiel karma, je ne sais pas ce qui le fera.

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Dim 15 Aoû - 17:28
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Peut-être que tu n’aurais pas dû lancer la discussion sur Leja et plutôt en profiter pour rendre jaloux Benjamin avec Harrison Ford mais… Ce qu’elle t’a dit, il faut avouer que cela t’est un peu resté en travers de la gorge et tu n’as pas vraiment eu le temps d’en discuter avec lui jusqu’à présent. Certes, cela ne te regarde en rien leur histoire de sabre laser mais bon, tu n’as pas non plus envie de fricoter avec un homme qui pense qu’une femme n’a pas sa place en tant que professeur. Encore plus quand la dite femme est ta future belle sœur – ou pas – que tu adores inconditionnellement. « Ah non ! Je suis juste là pour connaître le drama entre vous. » que tu lances à l’homme d’affaire avec un sourire taquin. « Elle ne m’a rien dit d’assez grave pour que je ne veuille plus te voir, déjà. ». Sinon tu ne serais pas là à l’heure actuelle. Même si bon, tu préfères avoir aussi sa version des faits avant de monter sur tes grands chevaux et de lui faire la leçon. Mais soyons honnête quelques minutes, tu es bien trop attiré par Benjamin pour garder la tête froide et lui en vouloir plus de cinq minutes. Ce détail, tu le gardes tout de même pour toi histoire que ce dernier n’en abuse pas même si à présent, il est au courant des sentiments que tu as à son égard. Tu écoutes alors les explications de Benjamin, préférant le croire que douter de ses mots. C’est un homme de parole après tout, n’est-ce pas ? « Benjamin Hampton, un mauvais élève ? Étonnant. » que tu lui lances avant de boire une gorgée du vin blanc. En jetant un coup d’œil vers la bouteille, tu t’aperçois que vous vous amusez à la vider un peu trop vite et tu n’imagines pas le contre coup que tu risques de te prendre dans quelques heures. Tu remarques que Benjamin boit aussi beaucoup ce soir mais cela ne te choque pas plus que cela sur le moment vu la tournure qu’a pris votre conversation. A croire que vous avez tous les deux besoin de vous changer les idées d’une manière ou d’une autre. Peut-être pas de la bonne manière cela dit. « Je lui ai dit de te mettre la raclée de ta vie au prochain entraînement. » finis-tu par lui avouer quand Benjamin t’explique qu’il s’est excusé depuis. Tu t’approches de nouveau de lui, lui lançant ton regard qui se veut le plus innocent possible. « Et je t’interdis formellement de m’en vouloir. ». A vrai dire, tu as l’impression d’être dans une situation assez délicate entre les deux, surtout d’avoir mis Leja dans la confidence sans même le vouloir. Mais tu préfères changer de sujet pour ce soir, car tu n’as pas l’intention d’en rajouter une couche après tout ce qui s’est passé. « Mais assez parlé de sujets qui fâchent. Je veux juste profiter du temps qui nous reste pour ce soir. ». Parler avec lui de tout et de rien, te retrouver dans ses bras, rire, lui sourire, l’embrasser, oublier tout le reste. Oublier qu’une personne qui l’aime l’attend sagement, oublier que votre relation ne devrait pas avoir lieu. Tu t’en fiches, parce que tu es avec lui. Et comme pour conclure tes paroles, tu l’embrasses une nouvelle fois.

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