La nouvelle version a été installée cute ! Pour découvrir les nouveautés c'est par ici & pour commenter c'est ici
S'intégrer sur un gros forum, le mode d'emploi excited A découvrir par iciii avec toutes les initiatives mises en place !
Le deal à ne pas rater :
Jeux, jouets et Lego : le deuxième à -50% (large sélection)
Voir le deal

hold you when i'm not supposed to + baxel

@ Invité

avatar
   
#
Dim 22 Nov - 19:34
i wanna hold you when i'm not supposed to
Un rayon de soleil s'échappa d'entre les rideaux occultant de la chambre d’hôtel et vint me chatouiller les paupières. Un moyen pour la nature de me rappeler que je n'étais pas chez moi, mais bien de retour dans la chambre d'un hôtel que je ne connaissais que trop bien ces derniers temps. Oh, ce n'était pas pour me déplaire. Lorsque je passais la nuit avec Axel, je me sentais dans une bulle. Une bulle d'air frais, un endroit où on ne me parlait pas de travail, où je n'avais plus besoin de réfléchir.  Il était si différent des personnes de mon entourage, et il était vrai. Fidèle à lui-même, Axel n'essayait pas de se donner un genre. Si bien qu'en repensant à ce soir-là, ce premier soir où tout a basculé, je ne peux que me rappeler de son assurance. Une assurance qui m'avait bluffée. Une assurance qui m'avait charmée. Il n'était pas encore neuf heures du matin à mon réveil, mais je ne suis pas le genre de personnes à rester des heures au lit. Je ne pus m'empêcher de me lever, doucement, essayant de ne pas réveiller le beau couturier près de moi. Après avoir enfilé un pantalon, j'ouvris avec précaution la porte du balcon qui donnait sur l'arrière de l'hôtel. Je la refermais avec précaution pour ne pas faire de courant d'air dans la chambre, et souffle un bon coup. Qu'est-ce que j'aurais donné pour fumer une de ces cigarettes qui avaient empoisonné mes poumons quelques années auparavant, lorsque j'en étais encore accro. Mais cela faisait bien longtemps que j'avais arrêté cette mauvaise habitude, et je ne comptais pas la reprendre. Un vice à la fois pour moi, s'il vous plaît.
Je ne passais que deux minutes sur ce balcon, car le mois de Novembre à New York ne faisait pas de cadeau. Le froid s'installait, c'est pourquoi je rentrais rapidement dans la chambre, essayant de me faire discret. La discrétion, une qualité qui m'était particulièrement utile ces derniers temps. Quel mensonge avais-je inventé cette fois-ci à ma femme ? Ah oui, elle attendait mon « retour de Chicago ». Il me fallait être de plus en plus réfléchi dans mes histoires, qu'elles ne se répètent pas trop, qu'elles soient cohérentes entre elles. Il fallait que je fasse attention à ne pas être vu à New York si j'étais censé me trouver dans l'Illinois, et heureusement que je finissais généralement assez tard mes journées pour qu'elle n'ai pas la mauvaise idée de vouloir aller me chercher au travail. Mais tout était toujours assez bien calculé, et je ne m'étais pas encore perdu dans mes mensonges. Pas encore, Benjamin. La petite voix dans ma tête ne cessait de me répéter qu'à tout moment, tout pouvait changer, je pouvais tout perdre. Mais il ne me fallait qu'un regard vers le lit dans lequel se trouvait Axel, encore endormi pour que je me recentre. Non, je ne voulais pas mettre fin au meilleur moment de ma semaine. Sur le point de retourner me coucher, je me rends compte que je ne devais pas avoir fais preuve d'assez de cette fameuse discrétion dont je me vante tant. Il était en train de se réveiller. Je m'assis au bout du lit et souris un peu. « Désolé, je ne pensais pas que j'allais te réveiller. »
(c) AMIANTE

@ Invité

avatar
   
#
Ven 27 Nov - 20:41
i wanna hold you when i'm not supposed to
Ce n’est pas dans ta chambre que tu te réveilles ce matin-là, mais bien dans une chambre d’un hôtel que tu commences à bien connaître ces dernières semaines. Ouvrant difficilement les yeux, ton regard finit alors par se poser sur Benjamin assis au bout du lit. C’est toujours une agréable surprise de le voir, là, rester près de toi alors qu’il pourrait prendre la fuite aussitôt – et est-ce que tu pourrais lui en vouloir si c’était le cas ? Si toi aussi tu as un emploi du temps plutôt chargé depuis que ta marque décolle, tu n’as pas une vie de famille contrairement à lui. Bon, même si vivre avec ton grand frère, c’est comme vivre avec un gamin. Mais ce n’est pas pareil. « Tu sais que je préfère être le premier réveillé... » que tu marmonnes avant de cacher ta tête presque dans le coussin, observant l’homme dont tu es l’amant (ce mot sonne bien trop étrangement à tes oreilles) du coin de l’œil. « Là, tu ne me laisses même pas le temps de faire un tour dans la salle de bain pour te laisser croire que je me réveille aussi beau que la veille. ». Tu n’es qu’à moitié sérieux dans tes paroles, car tu l’as déjà fait lors des premières fois où vous vous rejoignez. Déjà que tu vis mal le fait de vieillir, alors laisser qui que ce soit apercevoir tes cernes avec ton train de vie totalement chaotique en ce moment… Hors de question. Bon, c’est foutu pour cette fois-ci mais tu te doutes bien que Benjamin n’est pas dupe pour autant. Tu ne sais même pas pourquoi tu te donnes autant de mal avec lui, pourquoi tu cherches tant à garder les apparences. Ce n’est pas comme si c’était sérieux, comme si… tu étais le premier, n’est-ce pas ? Merde. Question qui n’aurait jamais dû apparaître dans ton esprit car maintenant, c’est l’air un peu suspicieux que tu observes l’homme qui te fait face. C’est bel et bien la première fois que tu te retrouves plusieurs fois dans le même lit qu’un homme marié… avec une femme d’autant plus. Combien de fois l’a-t-il trompé ? Combien d’hommes et de femmes ? La réponse est simple : cela ne te regarde absolument pas. Tu n’es pas là pour parler de la vie privée de Benjamin mais… Est-ce si mal de vouloir savoir ce qui se trame dans ses pensées ? Tu es pourtant le premier à ne pas supporter parler de ta vie amoureuse (qui s’avère être une catastrophe depuis des années) mais te mêler de celle des autres… Eh bien, là, cela ne te gêne pas du tout. « Je peux te poser une question qui va te donner envie d’écourter notre moment ? » lui demandes-tu tandis qu’un sourire qui se veut innocent vient apparaître sur ton visage. Tu demandes l’autorisation à Benjamin juste par principe car même s’il te répond négativement, tu lui poseras quand même. Quiconque te connaissant un minimum sait que tu n’es pas le genre à passer par quatre chemins pour obtenir ce que tu veux ou même à faire preuve de subtilité – Benjamin lui-même l’a bien remarqué lors de la discussion qui a précédé votre première nuit ensembles.
(c) AMIANTE

@ Invité

avatar
   
#
Dim 29 Nov - 13:19
i wanna hold you when i'm not supposed to
Les muscles de mon visage se tordaient en un doux sourire que je n'aurais su expliquer. Cette manie qu'il avait eu, surtout au début, d'aller se refaire une beauté avant que je me lève, bien sûr que je l'avais remarqué. Mais je n'avais rien dit, quelque part je trouvais ça...mignon ? Ressaisis-toi, Benjamin. Tu ne peux pas penser comme ça. Ces derniers temps, j'avais presque l'impression que mon cerveau se déconnectait quand je pensais à lui. Je ne me reconnaissais plus, j'étais comme - pour la première fois de ma vie - perdu. « Tu n'as pas besoin de ça, et tu le sais. » je lui répondis, en effleurant sa cheville avec le dos de ma main. Enfin, je l'espérais, qu'il savait reconnaître son charme. Mais de quel charme je parlais ? Je ne pouvais pas me mettre à avoir ce genre d'idées dans la tête. Je ne suis pas censé parler d'un homme comme ça. Je ne suis pas censé mener ce style de vie. Je ne suis pas censé être dans cette chambre avec Axel - Trop tard. Nous venions de deux mondes si différents, nous étions si opposés l'un à l'autre, attends, Benjamin, quel "nous" ? Et voilà que tu utilise ce mot.. J'avais beau tenter de me concentrer sur autre chose, mais il n'y avait rien à faire. J'étais déjà tombé dans un piège dont je ne pouvais plus sortir. D'ailleurs, j'en étais venu à me poser la question, est-ce que je voulais en sortir ? Est-ce que le piège était ce que je vivais avec Axel, ou est-ce que le piège n'était pas ailleurs ? Dans une maison bien trop grande pour trois personnes, au milieu d'un quartier huppé de Staten Island, par exemple ?
Mes yeux se reposent sur lui alors qu'il me demande s'il peut me poser une question, et je fronçais les sourcils, pas certain de comprendre où il venait en venir. « Vas-y, je suis tout ouïe. » Une question qui allait me donner envie d'écourter notre moment ? Il n'avait pas l'air de savoir que rien ne me donnerait envie d'écourter notre moment. Pourtant, je me doutais bien que ce qui allait suivre allait probablement être une conversation difficile, soit pour lui, soit pour moi. Un peu appréhensif, je me redressais, sans pour autant le quitter du regard. Surtout que je l'avais cerné, Axel, et je savais qu'il serait direct, qu'il ne me ferait pas de cadeau dans sa formulation. C'était d'ailleurs quelque chose que j'aimais beaucoup chez lui, et qui ne devait pas plaire à tout le monde.
(c) AMIANTE

@ Invité

avatar
   
#
Mar 1 Déc - 12:38
i wanna hold you when i'm not supposed to
Tu aimes les compliments, Axel. Oh, tu pourrais même vivre exclusivement de cela tant ton besoin d’attention est un peu trop présent. Mais c’est différent lorsqu’un compliment sort de la bouche – que tu aimes tant embrasser – de Benjamin. Ce n’est pas la même chose. Alors que cela devrait l’être. Tu ne dois pas t’attarder un peu trop sur ses mots ni sur ses gestes envers toi. Parce que cela ne signifie rien, et tu dois te le mettre dans le crâne une bonne fois pour toutes. Benjamin est marié, il passe simplement du bon temps avec toi derrière le dos de sa femme et c’est tout. Tu dois te contenter d’apprécier ces moments entre vous sans chercher à en avoir toujours plus. Pourtant, il t’arrive parfois de te demander ce qu’il fait. S’il est gentiment en train de préparer un repas pour sa famille alors que toi, tu es soit dans un bar en train de finir le fond d’une bouteille de tequila avec l’un de tes amis soit enfermé dans ta chambre à travailler. Pas de juste milieu avec toi. Toutes ces différences entre vous et vos manières de vivre vos vies te font dire que de toute manière, vous n’êtes faits que pour vous voir derrière le dos des autres. Le problème, c’est que Benjamin a de plus en plus tendance à s’immiscer dans tes pensées dernièrement. Et tu te dis que c’est simplement parce que toi, tu ne vois personne d’autres que lui pour le moment. Mais cela ne t’empêche pas de vouloir avoir des réponses à cette question qui ne veut pas se faire la malle de ton esprit. « Combien... » commences-tu sans cesser de le regarder, cherchant tes mots histoire de ne pas l’énerver ou lui donner envie de claquer la porte. Ou pire, de ne plus jamais te revoir. Est-ce que ce serait si horrible que cela ? Tu sais bien que cela finira par arriver à un moment ou un autre. Benjamin finira par te lasser de toi, trouvera quelqu’un d’autre de plus intéressant. Et surtout : sa femme passera toujours en premier plan… ce qui est normal même si tu es loin d’approuver l’infidélité. C’est même plutôt ironique pour toi de te retrouver à être l’amant d’un homme marié alors que ton premier amour t’a trompé et encore aujourd’hui, tu n’arrives pas à comprendre comment on peut en arriver là dans une relation au lieu de tout lâcher tout simplement. Mais Benjamin a un enfant, les enjeux ne sont pas les mêmes. « Combien de personnes sont passées dans cet hôtel avant moi ? ». La question est posée. Tu laisses un vague sourire innocent prendre place sur ton visage comme pour ajouter un peu de légèreté à la conversation qui devient subitement sérieuse par ta faute – ce qui arrive très rarement en temps normal. « Si tu n’as pas envie de me répondre, ne le fais pas. J’ai juste besoin de satisfaire ma curiosité ce matin. » ajoutes-tu en tentant tant bien que mal de faire ressortir ton petit côté je m-en-foutisme. Mais c’est trop tard. Lui demander cela, c’est bel et bien la preuve que tu en as quelque chose à faire. Merde, c’est toi qui veux partir en courant à présent.
(c) AMIANTE

@ Invité

avatar
   
#
Ven 4 Déc - 8:45
i wanna hold you when i'm not supposed to
Je pouvais sentir son yeux posés sur moi. Pourtant, il avait suffit d'un mot pour que je me lève, fuyant son regard. Il ne s'attendait certainement pas à la réponse que j'allais lui donner, il pensait probablement que j'avais eu un grand nombre de conquêtes si il se posait la question. D'ailleurs, pourquoi se posait-il la question ? De la simple curiosité, pensais-je, puisque c'était la raison qu'il m'avait donné lui-même. Je passais ma main dans mes cheveux bruns avant de faire le tour du lit. Pourquoi je n'arrive pas à l'admettre ? Oh, pas besoin de réfléchir longtemps pour en venir à la conclusion que s'il n'y avait eu qu'Axel, c'était pour une raison. Toute personne me connaissant assez saurait le dire, je suis un homme loyal, et tromper ma femme était loin d'être dans mes habitudes. Ca ne me ressemblait pas. « J'ai... » un soupire, et je me rassis sur le matelas, cette fois à coté de lui. Le dos posé contre la tête de lit, mon épaule désormais contre le sienne. Je ne reposais pas mes yeux sur lui, par peur d'être trahi par mon regard, qui je le savais, en disait beaucoup trop. « J'ai connu ma femme très jeune, Axel. » J'allais simplement lui dire la vérité. « J'ai été très fidèle jusqu'à... » Ces derniers temps, je passais mon temps à mentir et à me cacher des autres, à inventer des histoires auprès de tout le monde pour expliquer mes absences à la maison ou ma déconcentration au travail. Alors avec lui, je m'étais promit d'être complètement transparent. « Pour tout te dire, avant... » je déglutis, mal à l'aise avec la conversation très sérieuse que l'on avait, mais surtout, mal à l'aise avec ce que je m'apprêtais à avouer pour la première fois à voix haute. « ... avant toi je n'osais même pas regarder les hommes de cette façon. » C'était dit, c'était lâché. C'était loin d'être un scoop pour lui, mais toujours étonnant pour moi. Je reconnaissais pour la première fois que les hommes me plaisaient également, c'était étrange, c'était effrayant. J'avais vu tant de choses autour de moi ces dernières années, j'avais tout fait pour que cela ne m'arrive jamais. J'avais toujours intercepté mes pensées à tant, si bien que j'avais réussi à me convaincre moi-même que ces pensées n'étaient pas les miennes. Je déposais enfin mon regard sur lui, appréhendant sa réaction. Je m'ouvrais pour la première fois à quelqu'un, et je n'avais jamais eu aussi peur de toute ma vie. Peur qu'il prenne la fuite, qu'il n'ai pas envie d'aider à homme de quarante ans à surmonter ça alors qu'il avait certainement dû, lui-même passer par cette case des années avant. Peur de ce que cela signifiait, pour moi, pour le reste de ma vie si un jour ce que je venais d'avouer au couturier venait à se savoir.
(c) AMIANTE

@ Invité

avatar
   
#
Sam 5 Déc - 16:03
i wanna hold you when i'm not supposed to
Desceller les émotions des autres à travers un regard n’a jamais été ton fort. A cet instant, tu es donc incapable de comprendre ce qui peut traverser l’esprit de Benjamin. Est-ce qu’il a envie de fuir ? Tu comprends rapidement que non, vu qu’il retourne s’installer à tes côtés dans le lit – ce qui n’est pas pour te déplaire. Il est hésitant dans ses mots et toi, tu commences à t’imaginer la liste de ses conquêtes qui doit être tellement longue qu’il a besoin de réfléchir pour te donner une réponse. Ta propre question te mettrait presque mal à l’aise à cet instant. Et tu t’attends à tout sauf à la réponse qu’il te donne. C’est la surprise qui s’affiche en premier sur ton visage, puis une sorte d’expression extatique que tu tentes tant bien que mal de cacher en allant déposer un léger baiser sur son épaule. Tu ne devrais pas ressentir cette joie d’être le premier homme pour lequel il a dit adieu à sa fidélité. Parce que c’est mal. Toute cette situation n’est pas normale. Tu le sais, il le sait. Mais tu n’as pas envie de mettre fin à tout cela. Pour l’instant, participer à l’éclosion d’un nouvel homme – qui n’est autre que Benjamin Hampton – te suffit amplement. Même si tu te doutes bien que lui aurait préféré que les choses se passent différemment. Personne n’a envie de mettre une vie de famille en péril, et même sa propre réputation pour une seule personne… n’est-ce pas ? « Ai-je le droit de me sentir flatté ? ». C’est ta manière de briser le silence qui s’est installé entre vous suite à sa révélation. Tu attrapes délicatement son menton pour tourner son visage vers le tien, allant déposer tes lèvres sur les siennes. Une façon comme une autre de lui faire comprendre que ce qu’il t’annonce ne change rien. Alors certes, cela ne fait qu’accentuer le bordel déjà bien présent dans ta tête mais tu auras le temps de réfléchir à tout cela plus tard. Ta main descend alors jusqu’à son torse sur lequel tu laisses tes doigts glisser tandis que tu décides de reprendre la parole. « Comme quoi, il n’y a pas d’âge pour découvrir de nouvelles choses susceptible de nous plaire... » lui lances-tu d’un ton taquin alors qu’un sourire vient prendre place sur ton visage. Tu n’es clairement pas doué pour les conversations sérieuses, Axel. Même si c’est toi qui l’a lancé, celle-ci. Mais il faut toujours que tu trouves un moyen ou un autre de rendre les choses un peu moins compliqué – surtout pour lui. Toi, tu as déjà fait ton coming-out il y a très longtemps et cela t’a valu de ne plus parler à ta famille depuis des années. Mais mis-à-part perdre tes géniteurs, tu n’as eu que du positif à t’assumer entièrement. Benjamin, ce n’est pas pareil. Il a des années de sa vie qu'il a bâti à deux puis à trois... à perdre. « Tu as peur ? » lui demandes-tu soudainement, soucieux de ce qu’il peut penser de tout cela. C’est tout nouveau pour lui. Est-ce que tu as envie de tout arrêter parfois ? C’est cette question que tu aimerais lui poser mais tu te tais. Parce que cette fois-ci, tu n’as pas envie d’entendre une réponse de sa part.
(c) AMIANTE

@ Invité

avatar
   
#
Lun 7 Déc - 20:58
i wanna hold you when i'm not supposed to
Le regard inquiet que j'avais posé sur Axel se transforma, grâce à un large sourire qui se dessina sur mon visage lorsqu'il réagit enfin à mes révélations. Non, il ne partait pas en courant, au contraire, et voilà maintenant que ses douces lèvres se posaient sur les miennes. Un baiser auquel je répondis lentement, mené par l'incertitude de la situation dans laquelle je me trouvais ces derniers temps. Avec lui, j'avais l'impression que je n'avais pas besoin de faire semblant de toujours avoir le contrôle sur tout, avec lui, c'était comme si je pouvais montrer mes failles, et mêmes mes défauts, avec lui, je ne ressentais plus de gêne. « Ravi que tu le prenne comme ça, » je lui dis en passant mon bras autour de ses épaules pour qu'il se loge contre moi. On peut m'expliquer pourquoi les battements de mon cœur semblent s'accélérer ? Ca devait être parce que j'étais soulagé d'avoir enfin mit des mots sur ce qui me perturbait ces derniers temps. Oui, oui, ça doit être ça.
Il tente d'alléger la conversation alors qu'il passe ses doigts sur ma peau, et je ris un peu, dans le fond, il n'avait pas tort. Qui l'eut crut ? Que j'allais prendre une telle leçon de vie, les quarante ans passées ? On ne m'avait pas dit que je risquais de recevoir une claque pareille arrivé à la moitié de ma vie. Avant Axel, je pensais tout savoir, tout comprendre, loin de me rendre compte de ce que j'allais vivre par la suite. Je le savais, ma vie allait se jouer en deux partie, le « Avant Axel », et le « Après Axel ». « On dirait bien que tu as raison » je répondais à son commentaire, qui s'avérait être si vrai. Et dire qu'après cela, j'allais devoir rentrer chez moi et chercher ce que j'allais acheter comme cadeau de Noël à ma femme, qui m'attendait bien sagement. Mais pour être honnête avec vous, je ne voulais pas rentrer chez moi. Je voulais que ce moment s'éternise, je voulais rester ici, avec mon beau couturier dans les bras, toute la journée. Je n'avais pas hâte de fêter Noël et Nouvel an en famille cette année-là, je n'avais pas hâte de devoir sourire de manière complètement hypocrite toute la soirée, à faire semblant. Parce que je n'étais plus à ma place dans cette maison, et ce depuis cette nuit dans cet hôtel de Los Angeles.
Alors que je jouais avec les mèches de ses cheveux châtains - ils étaient doux ses cheveux d'ailleurs, bien plus doux que les miens, on voyait qu'il en prenait soin - il me posa soudainement une question, une question qui fit s'échapper un léger rire gêné d'entre mes lèvres. « Tu veux la vérité ? » Une vérité que je n'avais pas pour habitude de dire à voix haute non plus, je suis quelqu'un qui garde mes sentiments pour moi, je ne les exprime pas, pas ce genre de sentiments-là en tout cas. Ceux-là, ils restent cachés au fond de moi, je ne les montre pas, et c'est toujours mieux comme ça. Mais avec Axel c'était différent. Avec Axel tout était différent. « Je suis terrifié. » Je me pinçais les lèvres, me demandant ce qu'il devait ressentir. Est-ce que ça lui faisait quelque chose d'apprendre tout ça ? Est-ce qu'il s'en fichait ? Avait-il des autres personnes vers qui se tourner si un jour nous arrêtions de nous voir ? La question, je ne voulais pas la poser, alors je me contentais de poursuivre, pour lui faire comprendre que moi ce que je ressentais, ce que je pensais. Juste au cas où, lui aussi avait besoin d'être rassuré. « Mais de mon côté, ça ne change rien à... not... la situation. » Je n'employais pas de « nous », j'en avais bien trop peur.
(c) AMIANTE

@ Invité

avatar
   
#
Sam 12 Déc - 20:48
i wanna hold you when i'm not supposed to
Tu te sens bien là, avec lui. Tu n’as pas envie que le moment s’arrête et pourtant, le soleil déjà levé vous annonce que vous allez bientôt devoir vous séparer pour faire chacun votre petite vie de votre côté. Retrouver sa femme pour lui, certainement te balader dans la ville pour dépenser tout ton argent dans des vêtements pour toi. Si certains noient leur chagrin dans l’alcool, toi c’est dans le shopping. Pas que tu sois malheureux à cet instant, loin de là même. Mais tu n’arrives pas à te faire à l’idée que Benjamin embrasse d’autres lèvres après les tiennes. C’est toujours pareil. Oh, il fait bien ce qu’il veut pourtant. Ce n’est pas une pointe de jalousie qui apparaît dans ton esprit, non. C’est simplement que tu n’aimes pas l’infidélité. Voilà, l’excuse est toute trouvée pour chasser ces pensées parasites de ton esprit. Il fait ce qu’il veut, tout comme toi tu as le droit de faire ce que tu veux… Le problème, c’est que tu ne vois personne à part lui en ce moment et tu n’as même pas envie de chercher de quoi t’amuser sur une célèbre application de rencontre que tu as fini par délaisser après ta dernière relation. Tu pourrais pourtant. Tu trouverais facilement. Mais tu te satisfais de ce que tu as pour une fois – même si tu ne devrais pas sur ce coup-là. « J’ai toujours raison. Tu devrais le savoir. » répliques-tu d’un ton taquin, tout en restant contre lui. Comme tu as eu raison ce soir-là, de t’asseoir à la table de Benjamin. Lui, par contre, a eu tort de t’offrir un verre. Vous n’en seriez pas là sinon. Tu ne crois pas au destin et tout ce genre de connerie mais pourtant, tu restes persuadé que si cela n’avait pas été toi… Eh bien, cela en aurait été un autre. Mais peut-être des années plus tard. Personne ne peut vivre dans le mensonge trop longtemps. Il n’y a pas d’âge pour se redécouvrir après tout, Benjamin en est bel et bien la preuve vivante. Alors lorsqu’il te demande si tu souhaites la vérité à ta propre question, tu hoches la tête tout en attendant avec une certaine impatience sa réponse. Et voilà qu’elle tombe : il est terrifié. « Ne le sois pas… Je ne vais pas te manger. Enfin, pas encore. ». Tu relèves légèrement ta tête vers lui afin de lui offrir un sourire sincère. Tu aurais peur aussi à sa place. Ce qu’il découvre, ses mensonges, ce n’est pas anodin. Tu as conscience que tu as le beau rôle dans cette histoire – celui du type libre comme l’air, qui ne doit rien à personne contrairement à Benjamin. Mais peut-être bien que parfois, tu as envie de devoir quelque chose à quelqu’un. Parfois. « Pour l’instant. » ne peux-tu pas t’empêcher d’ajouter à la suite des mots de l’homme d’affaire. Ce sont les débuts, bien sûr que rien ne change pour le moment. Mais si votre relation continue, il y aura des conséquences. Il y en a déjà car le mal est fait depuis des semaines maintenant. Pourtant, chaque nuit entre vous accentue le mal vous faîtes. « Tu n’as pas besoin de mentir avec moi, tu sais ? Si à un moment, tu ne te sens pas bien pour une raison ou une autre, je veux que tu me le dises. C’est nouveau pour toi  et c’est normal d’avoir peur. ». Tout ce que tu souhaites, c’est de l’honnêteté de sa part. Rien d’autre. « Je ne peux pas te promettre que tu deviendras aussi fabuleux que moi un jour mais… ». Tu t’arrêtes pour le regarder une nouvelle fois, riant légèrement avant de reprendre la parole. « En tout cas, les choses finissent toujours par s’arranger lorsqu’on est capable de les accepter telles qu’elles sont. ».
(c) AMIANTE

@ Invité

avatar
   
#
Lun 14 Déc - 23:35
i wanna hold you when i'm not supposed to
Il y avait quelque chose dans son sourire, quelque chose dans sa voix. Quelque chose d'envoutant, d'apaisant. J'avais beau avoir peur, peur de ce qu'il se passait entre nouss, peur de ce que tout cela signifiait, mais aussi, peur de ses réactions. Je ne voulais pas pas pour autant cacher tout cela, pas avec lui, pas avec Axel. Son doux  regard et son petit "pour l'instant" me surprit. Est ce qu'il... s'inquiétait ? Non, probablement pas. Aucun d'entre nous ne ressentions rien. Il n'y avait pas de flamme, pas la moindre étincelle entre... nous. Mais je me trahissais tout seul, mes phalanges se baladant entre ses mèches de cheveux ondulés, je me trahissais. Je me trahissais quand je le regardais doucement, sans pouvoir m'empêcher de sourire à ses remarques où au simple croisement de nos regards. Je me trahissais lorsque je me perdais dans mes pensées au bureau, rêvant de notre prochaine rencontre. Mais je ne dis rien, je ne répondais pas. Comment répondre à cela ? Pouvais-je être certain que rien ne changerait ? Ce qui était sûr, c'était que je ne voulais pas mettre un stop à nos escapades dans l'hôtel Plaza. Qu'importante les conséquences de celles-ci, des conséquences qui pouvaient s'avérer désastreuses pour moi. Il me disait que je n'avais pas besoin de lui mentir, et c'était à mon tour de déposer mes lèvres sur les siennes, les miennes toujours étirées en un léger sourire. « Je ne te mentirai jamais à toi. » je lui répondis, avant d'effleurer son bras de ma main libre. « Et personne n'est aussi fabuleux que toi. » j'acquiesçais, après avoir ris légèrement avec lui. Ce que je disais là, je le faisais passer pour du second degré, mais en réalité, je le pensais réellement. Ce n'était pas pour rien que c'était lui l'homme qui m'avait fait céder au vice qu'est l'adultère, un vice auquel je n'avais jamais songé auparavant. Ce n'était pas pour rien qu'il était ma première relation masculine, une partie de moi que j'avais pourtant réussi à contenir avant. Oui, tu es fabuleux, Axel. Je ne répondis pas à sa remarque sur l'acceptation de soi, car j'étais tout simplement encore loin d'être près à accepter cette partie cachée de moi. Mais je changeais alors de sujet, pour évoquer une idée qui me trottait dans la tête depuis quelques temps. « En parlant d'accepter les choses, » mes doigts qui dansaient jusqu'à présent sur son bras vinrent effleurer sa joue. « tu as déjà été à Milan ? » Ça faisait quelques jours que j'y pensais, et je ne voulais pas attendre plus avant de lui proposer. « Les fêtes de fin d'année approchent, on ne va pas pouvoir se voir beaucoup, et tout de suite après, c'est mon anniversaire, » je lui annonçais, « et je veux le passer loin avec toi. Je m'étais dis que Milan ou Paris, pour trois jours... » j'y avais vraiment réfléchi et il allait le comprendre, puisque je lui proposais des destinations qui lui plairaient, je le savais. La capitale de la mode, en Italie, un beau pays que je ne connaissais que très peu, et celle du luxe, une ville française qui m'était un peu moins inconnue. Mais je ne savais pas si Axel était près à passer un week-end entier en ma compagnie.
(c) AMIANTE

@ Invité

avatar
   
#
Dim 10 Jan - 13:35
i wanna hold you when i'm not supposed to
Il ne te mentira jamais… Tu aimerais bien le croire mais il a peut-être déjà prononcé ces mots-là par le passé à sa femme en pensant ne jamais se retrouver dans une situation comme celle-ci. Rien n’est jamais sûr dans la vie, peu importe à quel point la personne croit pouvoir tout contrôler. La vérité, c’est que tout peut partir en fumée d’une seconde à une autre. Dans le cas de Benjamin, c’est lorsqu’il a accepté de te suivre jusqu’à ta chambre d’hôtel. Dans ton cas, c’est quand tu as accepté toute cette situation sans savoir réellement à quoi cela pouvait te mener. De toute façon, tu ne pourras jamais savoir ce qu’il se passe réellement dans sa tête et tu peux juste espérer qu’il pense sincèrement tout ce qu’il peut te confier – tout comme toi, tu ne préfères rien lui cacher. Bon… A part tes cernes au réveil mais ce n’est qu’un détail sans importance, d’accord ? « Tu sais vraiment comment m’amadouer... » que tu lui lances avec un sourire malicieux lorsqu’il approuve tes mots sur ton côté fabuleux (qui existe uniquement dans ta tête mais Benjamin a au moins la décence de t’approuver). Il suffit d’un compliment et tu oublies toutes tes pensées qui n’ont pas la place pour gâcher ce moment que tu veux savourer. Des moments bien trop courts à tes yeux et à chaque fois que tu quittes Benjamin, tu ne peux pas t’empêcher de te demander s’il va y avoir une prochaine fois ou non. Alors tu n’as pas envie de te détacher de ses bras à cet instant, ni de jeter un coup d’œil à l’horloge qui doit bientôt indiquer que vous allez devoir reprendre vos petites vies chacun de votre côté comme si de rien n’était. Tes sourcils se haussent lorsque tu entends sa proposition. Est-ce que Benjamin est réellement sérieux ? La réponse est logique, sinon il ne te le proposerait pas mais… Outre le fait que ce soit la première fois que quelqu’un te propose un week-end ailleurs, tu t’attendais à tout sauf à cela ce matin-là. Surtout pour son propre anniversaire. Il préfère le passer avec toi plutôt qu’avec sa femme et tu ne devrais pas ressentir cette joie mais... Ne pas paraître trop enthousiaste, ne pas paraître trop enthousiaste, ne pas paraître trop.... « Milan ! J’ai toujours rêvé d’y aller ! ». Bon, c’est raté. Tout en prononçant ces mots, tu te relèves d’un coup dans le lit. Tu t’imagines déjà te balader au bras de Benjamin dans tes plus belles tenues, dépenser tout ton argent pendant une journée shopping… Il va falloir que tu te calmes. Tu toussotes légèrement comme pour te donner une certaine contenance mais c’est trop tard. L’excitation de passer un week-end dans une des villes que tu rêves de visiter depuis des années avec l’homme qui te fait un peu trop tourner la tête se lit dans tes yeux. « Tu sais… Je n’ai jamais quitté les États-Unis. J’ai même mis longtemps avant de quitter New-York pour quelques jours. Je risque d’être émerveillé pour un rien comme un vrai touriste, tu es prêt à subir ça ? » que tu lui demandes, juste histoire de le prévenir dans quoi il s’engage. Tu n’as pas du tout le même rythme de vie de Benjamin et contrairement à lui, tu ne sais pas garder une poker face. Passer plus d’une nuit avec lui, c’est signifier vous découvrir d’une autre manière, au quotidien. Et s’il n’aime pas ta personnalité un peu trop extravagante pour la majorité des gens ? « C’est quand ton anniversaire ? » finis-tu par lui demander, non pas pour savoir quand est-ce que le voyage compte se faire mais plutôt pour préparer ton cadeau à l’avance… même si te connaissant, tu t’y prendras tout de même au dernier moment.
(c) AMIANTE

@ Invité

avatar
   
#
Lun 18 Jan - 15:26
i wanna hold you when i'm not supposed to
Il se redresse, et je suis surpris par l'enthousiasme que me prouve ce geste. Je suis également flatté, car il n'a pas l'air d'avoir envie de partir en courant à l'idée de passer plus d'une nuit avec moi. Un large sourire sur mon visage, et je place mes mains derrière ma tête, en l'écoutant parler. C'est vrai que j'ai l'habitude de voyager. Je suis déjà allé en vacances ou en voyages d'affaires un peu partout dans le pays, j'ai déjà été en Europe à quelques reprises, à Londres, surtout, un peu Paris. J'ai même déjà passé des vacances en Afrique du Nord, au Maroc il y a quelques années. Le seul continent sur lequel je n'ai jamais mis les pieds est le continent Asiatique, mais j'aime découvrir de nouveaux pays, alors, je ne suis pas contre l'idée de visiter Tokyo un jour. L'entendre me dire qu'il n'est jamais sortit du pays m'étonne un peu, mais j'ai tendance à oublier que tout le monde n'a pas les mêmes moyens que moi, j'ai la chance de pouvoir assumer financièrement de gros voyages, là où d'autres ont du mal à payer leur loyer. « Je te ferai découvrir de nouveaux pays alors, » que je réponds, avant de me rendre compte de ce que je viens de déclarer. Tu parles au futur, maintenant, Benjamin ? Troublé par mes propres mots, et ben voyons, ça recommence. Comment est-ce possible d'être aussi confus par ses propres pensées ? Et pourquoi ai-je parlé avant de réfléchir ? Il ne veut peut-être pas penser à un futur, et d'ailleurs, quel futur ? Rester cachés, des mois et des mois à se retrouver en secret dans des chambres d'hôtels ? Est-ce qu'on va réussir à savoir se contenter de cela bien longtemps ? Non, je chasse ces pensées de mon esprit, je ne veux pas penser à un futur, même à une utopie irréalisable, je veux me concentrer sur le présent. « Je n'ai jamais été à Milan non plus, alors on sera deux touristes. » Même si je ne suis pas sûr que sa manière d'être un touriste et la mienne sont les mêmes. D'ailleurs, je ne me voile pas la face. Je sais que nos caractères sont différents, peut-être même opposés. Je me doute que passer plusieurs jours en ma compagnie risque d'être... différent pour lui. Et bien oui, il faut l'avouer, je suis un homme bien plus ennuyeux que le beau couturier, et c'est d'ailleurs quelque chose que je redoute un peu. Et si on ne trouve rien à se dire au bout d'un certain temps ? Est-ce que cela mettrait fin à nos doux moments ensembles ? Je ne l'espère pas, je ferai tout pour que cela n'arrive pas. Mon sourire désormais sur le coin de mes lèvres, je fais mine de soupirer. « Est-ce que je suis prêt à subir ça ? Je n'ai pas vraiment le choix, n'est-ce pas ? » je le taquine un peu, bien sûr que je suis prêt à subir ça Axel. Je suis certain que ce qu'il pense que je pourrais trouver énervant, je le trouverai en réalité plutôt mignon. Surtout s'il n'a jamais mit les pieds en Europe, il n'a pas idée d'à quel point tout est différent là-bas, d'ici. On se doute souvent que l'Afrique et l'Asie ont une culture complètement différente à la notre, mais quand on se retrouve dans des villes européennes, où tout paraît plus petit, plus vieux, on se rend compte que même entre pays occidentaux on peut se sentir en décalage. « C'est le premier janvier, » je soupire longuement. « j'ai l'impression d'être ancien, surtout à côté de toi. » Le styliste a tout de même plus de dix ans de moins que moi, c'est assez troublant par moments. Le temps passe à une vitesse fulgurante, et j'ai beau faire attention, j'ai déjà de fines pattes d'oies lorsque je souris, qui me sautent aux yeux quand je me regarde dans un miroir. Avant Axel, je n'y prêtais pas attention, mais maintenant, quand je me vois dans la glace le matin, je me demande ce qu'il peut bien trouver à un homme de mon âge.
(c) AMIANTE

@ Invité

avatar
   
#
Sam 20 Fév - 16:31
i wanna hold you when i'm not supposed to
Tu as l’impression que ton cœur rate un battement lorsque Benjamin te dit qu’il te fera visiter d’autres pays. Est-ce qu’il le pense vraiment ? Non, Axel, non. Tu ne dois pas croire en ces mots, ne pas leur donner trop d’importance au risque de te perdre une nouvelle fois dans une relation vouée à l’échec. C’est bien ça ton problème, t’attacher à la moindre parole et y plonger tête la première… tu portes bien ton signe astrologique. Pourtant, tu peux aisément te projeter et t’imaginer voyager avec l’homme d’affaire. Il ne s’en rend peut-être pas compte, mais tu apprécies vos échanges. Il est tellement cultivé qu’il t’apprend souvent quelque chose et il arrive à le faire sans te sentir comme un idiot. Disons aussi que tu bois littéralement ses paroles et qu’il pourrait te décrire une tarte aux pommes, cela te paraîtrait fantastique sortant de sa bouche. « Avant ça, il faudra commencer par voir si tu es capable de me supporter plus de 24 heures. » que tu lui lances, les yeux pleins de malice. En même temps, c’est la vérité. Benjamin et toi, vous vous voyez uniquement pour quelques heures. Et toujours dans un hôtel. Cela ne te dérange pas, c’est ainsi que votre relation fonctionne. Mais parfois, tu te surprends à te demander ce que cela ferait de dîner avec lui, de te balader avec lui. De faire des choses simples. « Tu sais que je me nourris exclusivement dans des restaurants italiens ? Alors tu me laisses m’occuper de chercher les meilleurs restaurants à Milan. ». Ces choses simples, tu vas pouvoir les faire avec lui à Milan. Loin des regards, et surtout loin de sa femme. Sa femme, qu’il a l’air d’oublier totalement lorsqu’il te fait cette proposition. Mais ce n’est pas plus mal. Tu n’as pas envie qu’il pense à elle quand il est avec toi. « Non, tu n’as pas le choix. Mais promis, parfois je sais me montrer calme. ». Tu déposes un énième baiser sur son épaule avant de sourire en coin. C’est à moitié vrai… Tu peux être calme de temps en temps, comme à cet instant. Sauf que cela ne dure jamais très longtemps. Tu pourras quand même faire un effort, pour ménager Benjamin de ton état de surexcitation quotidien. Il sait déjà que tu vis à cent à l’heure, que tu laisses peu de place à la tranquillité dans ta vie mais c’est autre chose de le vivre à tes côtés. « Un ancien ? ». Tu te relèves en le regardant d’un air faussement outré. Bon, en même temps, tu as toujours eu un faible pour les personnes plus âgées que toi mais ce n’est pas pour autant que tu considères Benjamin comme un vieux. Loin de là même. « Well, l’ancien... Tu as déjà plus d’abdos que moi. » dis-tu avant de rire. Tu te lèves alors du lit à la recherche de tes vêtements et tombe sur la chemise de Benjamin, que tu lui lances. « Et malheureusement pour moi, tu vas devoir les cacher car tu es en retard. ». Tu es déçu que votre moment doit s’arrêter maintenant mais tu ne le montres pas. Tu lui as déjà pris un peu plus de temps que prévu mais tu ne peux pas t’empêcher de retourner vers lui pour l’embrasser une dernière fois. Et comme à ton habitude, tu vas attendre son prochain temps de libre.
(c) AMIANTE

@ Invité

avatar
   
#
Lun 22 Fév - 14:41
i wanna hold you when i'm not supposed to
Malheureusement, toutes les bonnes choses ont une fin et il semblerait que la matinée se soit un peu trop éternisée. J’attrape ma chemise d’une main et me relève, sans dire un mot de plus. Déçu que nous ne puissions pas discuter plus, déçu car, avec les fêtes de fin d’années approchant à grand pas, je ne sais pas à quel point je pourrai me rendre disponible pour continuer nos escapades en douces. Je connais ma femme, et je sais qu’elle va vouloir qu’on invite de la famille à dîner lorsque l’on se rapprochera de Noël, elle voudra organiser des apéritifs avec des amis au moment de la nouvelle année, et je ne pourrai pas me défaire de mes obligations de père de famille trop souvent, si je ne veux pas éveiller les soupçons. J’évite d’en parler à Axel, bien entendu, je ne veux pas évoquer avec lui ma vie de famille. Même si je doute qu’il s’en soucie réellement. « Je n’ose même pas imaginer ce à quoi je ressemblerais si je ne faisais pas du sport régulièrement. » je lui réponds en boutonnant ma chemise, et je relève les yeux vers lui, le sourire en coin, car je sais exactement ce qu'il est sur le point de me répondre. « Et je ne parle pas de notre sport de chambre. » Je boucle ma ceinture et souffle un léger « quoi que », la tête baissée, suffisamment fort pour qu’il m’entende. Après m’être entièrement rhabillé, je me dirige vers lui, alors qu’il est encore dos à moi et dépose un bref baiser dans son cou. « Je t’envoie un message pour te donner les détails en ce qui concerne Milan au plus vite. » je murmure dans son oreille, « Sois sage en attendant. » Et c’est sur ces belles paroles que je prends la porte de l’hôtel, afin de regagner ma grande maison du dawson circle, et tenter de cajoler ma femme comme si de rien était.

(c) AMIANTE

@ Contenu sponsorisé

   
#

Poster un nouveau sujetRépondre au sujet

permissions de ce forum

Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum