Le rp se passe après le 25 mai (irl).

Jaden était parti avec Arya à Monaco. Il s’était dit, après la proposition de sa meilleure amie que ça leur ferait du bien. Ils avaient du mal à se retrouver un moment tous les deux depuis la perte de leur bébé. Ils avaient chacun repris leurs boulots respectifs. Il pensait que cela leur ferait du bien, que ça les aiderait. Ils pourraient parler, se retrouver un peu loin du boulot, des problèmes. Pourtant, il avait l’impression qu’un fossé s’était creusé entre eux. Il l’aimait toujours autant, bon sang, oui. Il ne l’avait jamais autant aimé qu’aujourd’hui mais il ne savait plus quoi faire. Ils s’étaient disputés, ils étaient rentrés et elle voulait partir chez ses parents. Il ne savait quoi faire, il se sentait impuissant en la voyant faire ses bagages. « Arya s’il te plait.. » Il tente de poser une main sur la sienne mais elle se dégage. « Ne pars pas. » Sauf que la porte claque et il se retrouve seul. Seul avec lui-même. Seul avec ses démons.

(…)

Il n’a pas vraiment dormi de la nuit. Il s’est retourné plusieurs fois dans le lit mais elle n’était pas là. Elle lui manquait. Plusieurs fois il avait eu envie de lui envoyer un message mais rien à faire. Il n’avait pas essayé parce qu’il s’était dit que c’était tôt. Elle devait dormir de toute façon. Sauf que ce matin, il a le cœur qui saigne. Il a le cœur brisé. Il a envie de la voir, de discuter, d’essayer d’arranger les choses. Il a envie qu’elle revienne chez eux parce qu’il a peur le flic. Il a peur d’avoir tout fait foiré une fois encore. Il a peur qu’elle le laisse elle aussi et il ne supporterait pas. Parce que peu importe ses relations précédentes, elles n’étaient pas aussi fortes que celle qu’il partage avec l’avocate. Il prend la voiture cette fois, parce qu’il espère ne pas repartir seul. Il a probablement trop d’espoir. Il se gare puis il se tâte à sonner parce qu’il ne veut pas que ce soit ses beaux-parents qui ouvrent. Il prend son téléphone pour envoyer un message. « Je suis en bas. » Il lève la tête vers les fenêtres. « Est-ce qu’on peut se parler ? S’il te plait. » Mais s’il le faut, il restera jusqu’à ce qu’elle lui parle.

Cette dispute qui tourne et retourne dans sa tête alors qu’ils sont dans le taxi qui les ramène chez eux, à Brooklyn. Arya garde le visage sur la route, dans le ciel. La mâchoire serrée. Bientôt ils seront chez eux et elle pourra s’échapper, partir un peu. Loin de lui. Loin de tout. Et quand ils arrivent à l’appartement, elle se retrouve face au vide qui comble son esprit depuis qu’ils se sont disputés, elle l’entend encore, et elle ne se rend pas compte que tout ceci n’est qu’un énorme quiproquo. Qu’il ne pensait pas à mal, mais Arya a trop mal, trop mal pour comprendre, pour assimiler les sensations, les sentiments qui se bousculent depuis plus d’un mois. Le coeur qui bat irrégulièrement. Le coeur qui bat à en faire mal dans la poitrine. Et elle balance des affaires de façon aléatoire dans son sac, elle a déjà l’excuse toute tracée dans sa tête pour quand elle arrivera chez ses parents. Peut-être qu’elle ne pourra pas la sortir parce qu’elle se mettra à pleurer. Parce qu’elle n’aura pas la force de contenir ses larmes. Mais elle y arrivera. Quand il dépose une main sur elle, elle s’écarte, comme si le fait qu’il la touche la brûlait. Elle lève les yeux au ciel pour ne pas pleurer, pour ne pas montrer qu’elle est faible. Qu’il lui manque déjà, au fond. « Laisse moi. » prononce t-elle, sèchement, peut-être un peu trop avant de voir que son uber est là. Alors elle s’échappe pour respirer, pour réparer son coeur malmené.

(…)

Comme elle s’y attendait, elle a eu du mal à fermer l’oeil cette nuit. Elle a craqué et a tout expliqué à sa mère, parce qu’elle voyait bien que les larmes avaient prit place dans les yeux de sa fille. Et elle lui avait posé des questions. Alors sur le balcon, sur la balancelle, elle lui avait expliqué. Tout. La raison du pourquoi du comment, ils n’avaient rien dit. Et c’est là, dans sa chambre d’adolescente, où elle fixe le plafond, elle cligne des yeux en soupirant. Elle devrait se lever. Un regard sur son téléphone lui indique qu’elle a dû dormir deux heures. Elle attrape un bas de yoga et un débardeur, cherche dans son armoire, avant d’enfiler une paire de basket et elle descend. Sa mère qui lui offre un sourire tendre et elle lui fait une accolade en fermant les yeux avant d’offrir une accolade à son père à la suite et elle regarde sa mère pour lui faire promettre de ne rien dire, une nouvelle promesse comme celle qu’elle lui a fait hier. « Tu vas récupérer Weasley à quelle heure ? » demande son père et Arya regarde son téléphone « D’ici deux heures, je vais en profiter pour faire un jogging. » Parce que ça fait longtemps qu’elle n’a pas couru à s’en vider la tête, à sprinter parce que les pensées sont trop intrusives. A courir jusqu’à sentir les jambes qui lui brûlent et la respiration qui est trop saccadée. Respiration qui lui empêche de penser à autre chose qu’à la façon dont elle peut récupérer. Alors qu’elle récupère un verre de jus d’orange, elle jette un oeil à son téléphone et soupire. Elle le laisse sans réponses avant de s’attacher les cheveux pour pouvoir courir sans être trop embêtée « Je pense que je vais courir une bonne heure, ça me fera du bien. » prévient Arya avant de sortir de la maison et elle s’arrête un instant avant de descendre les marches du perron pour rejoindre la voiture, elle n’entre pas dedans mais elle ouvre tout de même la portière côté passager « Si tu veux qu’on discute, il va falloir qu’on marche, parce que mon père n’est pas au courant. » explique t-elle avant de se redresser « Qu’est-ce que tu veux qu’on se dise ? » demande t-elle, alors qu’elle ne le regarde pas, préférant garder un air faussement détaché, tandis que ses sourcils sont froncés. Parce qu’elle ne sait pas ce qu’elle veut lui dire. Parce qu’elle ne sait pas ce qu’elle pourrait lui dire sans se mettre à lui hurler dessus ou même à pleurer. « Je récupère Weasley dans deux heures. » conclut-elle, pour lui signifier qu’elle n’a pas tout son temps.

Il ne voulait pas la perdre Jaden. Il avait besoin d'Arya dans sa vie parce que sinon, il était totalement perdu. Il savait qu'il avait merdé encore une fois, qu'il n'avait pas dit les bons mots. Ils s'étaient disputés une fois encore comme s'ils n'arrivaient plus à se comprendre. Comme s'ils n'étaient plus sur la même longueur d'ondes tous les deux. Comme s'ils s'éloignaient chaque jour un peu plus. Il lui laissait du temps, de l'air, du moins il l'espérait. Il ne savait pourtant plus quoi faire pour que les choses aillent mieux entre eux. Ni quoi dire. Il aurait voulu que ces vacances se passent bien pour tous les deux, que cela les rapproche de nouveau. Ce n'était pas le cas et c'était pire qu'avant. Elle était partie. Il se retrouvait seul dans cet appartement trop vide à son goût. Seul comme toujours. Il faisait partir toutes les femmes avec qui il partageait sa vie. Soit elles trouvaient un autre homme, soit il ne les méritait pas. Il ne méritait pas Arya parce qu’elle était trop bien pour lui. Elle l’avait toujours été.

Il ne savait pas trop comment il allait faire mais, il avait besoin de la voir. Il avait besoin de lui parler. Il allait devoir improviser le flic parce qu’il ne savait pas ce qu’il allait dire. Il ne savait plus comment dire les choses. Il avait la sensation de toujours devoir choisir ses mots. Il ne sait même pas si elle va descendre, si elle voudra bien lui parler. C’était peut-être trop tôt ? Elle lui manquait déjà beaucoup trop. Il soupire quand il la voit finalement sortir et s’approcher. Il hoche la tête, peu importe, tant qu’ils peuvent discuter. « Très bien, marchons alors. » Il suppose que son meilleur ami n’était pas au courant non plus. Il en aurait déjà entendu parler sinon. Il a la sensation qu’elle est toujours en colère ou bien qu’elle n’a pas vraiment envie de le voir et lui parler. « Est-ce que.. tu vas rentrer avec lui ? » Il demande même s’il se doute bien de la réponse. Il espère seulement qu’elle le fera. Il n’avait pas prévu d’avoir un chat au départ mais il s’y était attaché également alors le fait de ne plus les avoir tous les deux à l’appartement lui brisait un peu plus le cœur. « Je n’ai pas vraiment de discours ou quoi et tu me manquais.. » Bon, ce n’est pas non plus ce qu’il y a à dire. « Je suis désolée, j’ai merdé et je ne voulais pas qu’on se dispute. Je n’aurais pas dû dire ça mais.. j’avais l’impression que tu ne voulais plus d’enfants du tout.. » Et alors si c’était le cas, ils devraient en parler sérieusement tous les deux. Il comprenait cependant que ce soit trop tôt, ça l’était également pour lui. Il avait peur qu’elle tombe de nouveau enceinte et que ça ne fonctionne pas. Il ne sait pas s’il supporterait une nouvelle perte. Il s’arrête finalement pour se mettre face à elle et la regarder dans les yeux. « Ecoutes.. j’aimerais que tu reviennes à la maison je.. je t’aime. Je ne veux pas te perdre mais j’ai l’impression que c’est ce qui se passe depuis plusieurs semaines et.. » Il détestait ce genre de discussion et puis il n’était ni doué, ni à l’aise avec cela. « J’ai envie qu’on trouve une solution, qu’on y arrive mais je ne sais pas quoi faire ou quoi dire. J’ai envie qu’on se retrouve comme avant. Je ne supporterai pas de te perdre. » Il reprenait son souffle parce qu’il avait l’impression de tout déblatérer comme cela. « Tu es la femme de ma vie, un jour ma femme je l’espère.. » Mais sans elle, il n’était pas lui.

Arya a le coeur qui se serre quand ell est proche de lui, parce qu'il a ce pouvoir sur son coeur et son esprit qui lui prmet de mettre son coeur sans dessus-dessous en un claquement de doigts. Elle déteste quand ils se disputent, elle déteste quand les larmes coulent bien trop. S'éloigne de l'appartement, elle s'en veut. Elle s'en veut d'avoir été si faible et d'avoir quitté le domicile conjugal à leur retour de Monaco. Les vacances s'étaient relativement bien passée. Mais cette dispute, dont elle était l'instigatrice, a tout gâché. Elle le sait. Le coeur est victime de cette sensation de culpabilité avec tant de véhémence qu'elle se demande comment il peut encore la regarder avec ce regard qu'elle aime tant. Ce regard qui la fait se sentir belle, aimée et surtout forte. Jaden a ce pouvoir sur elle qu'elle ne peut pas nier. Ce serait fermé les yeux sur leur histoire et sa singularité. Elle réentend sa mère qui lui dit tout ira bien, le soleil dissipera les nuages. Elle aimerait que le ciel reste éternellement bleu Arya. Mais elle sait que c'est impossible. Quand ils se mettent à marcher, Arya voudrait lui prendre la main, entrelacer leurs doigts pour ne plus jamais le lâcher.

- « Je... J'en sais rien. » avoue t-elle, d'une petite voix.

Elle aimerait rentrer avec Weasley, pour se blottir dans ses bras et rattraper les heures de sommeil qui ont décidé de la quitter la nuit dernière. Les mots de Jaden la percute de plein fouet. Comme un boomerang qui revient en pleine figure. Alors qu'elle ouvrait la bouche, elle l'écoutait, ses yeux qui sondait un peu le regard du brun. Et son coeur accélérait au fur et à mesure qu'il parlait. Stoïque, elle ne pouvait pas bouger, ni rien faire, elle était clouée sur place.

- « Je n'ai pas envie de te perdre non plus, et je t'aime. Je t'aime d'une force qui me dépasse. Elle me dépasse tellement que parfois, j'ai l'impression que je ne te mérite pas. Parce que tu es toi, je suis moi et tu es la personne que j'aime le plus au monde... »

Les mots qu'il a prononcé se mélangent et elle sent un creux qui se forme dans le coeur, ça revient en tête, si bien qu'elle cherche comment répondre, sans le brusquer, sans lui faire de mal. Sans utiliser de mots qui peuvent être à double sens. Puis, quand elle se sent courageuse, elle se lance.

- « Toi, tu es l'homme de ma vie. » commence t-elle d'une petite voix mal assurée. « Et un jour, je veux devenir ta femme. Bien évidemment. Un jour, je veux que mon amour pour toi s'en aille pour aimer aussi fort une autre personne. Notre enfant. J'ai toujours autant envie d'avoir un enfant avec toi que lorsque je te l'ai demandé. » explique t-elle en déglutissant avec difficulté.

Elle se remet alors à marcher, les bras croisés le long de sa poitrine. La sensation qu'elle a ressenti, le trou béant dans la poitrine, quand elle est sortie de l'hôpital lui revient en mémoire et elle s'arrête de marcher une fois de plus pour regarder face à elle.

- « Je sais que cette dispute c'est de ma faute, mais... j'ai peur. J'ai peur que ça recommence et je ne veux pas qu'on y pense. Je ne veux pas qu'on se dise que c'est peut-être le bon moment... Je veux que ça vienne comme ça. » explique t-elle, honteuse « Je ne veux pas que tu me détestes et je sais que tu vas me dire que ça n'arrivera jamais. Mais je veux qu'on se retrouve sans penser que je risque de te briser le coeur une fois de plus parce que ce n'est pas bon... encore. »

Il ne sait pas quoi faire Jaden. Il aimerait qu’elle puisse rentrer chez eux mais est-ce que cela fonctionnerait ? Est-ce qu’ils n’allaient pas se disputer une fois de plus ? Une fois de trop ? Elle était partie alors qu’est-ce qui pouvait être pire ? Qu’elle le quitte, certainement. C’était pour cela qu’il avait voulu venir la voir. Il voulait essayer d’arranger les choses entre eux. Sauf que ça faisait un moment que ça n’allait plus vraiment et qu’il ne savait plus quoi faire. Il hoche la tête quand elle dit qu’elle ne savait pas. Non pas qu’il s’attendait à autre chose mais il aurait espéré. Il ne dit rien parce qu’il n’allait pas la forcer à revenir si elle ne voulait pas. Il n’avait pas envie d’être seul sans leur chat non plus dans cet appartement trop grand pour lui. Non pas qu’il soit si grand mais maintenant qu’ils avaient partagés un appartement, une vie tous les deux, il le trouvait trop grand. Il est rassuré quand elle dit qu’elle l’aime, non pas qu’il en doutait mais ces temps-ci il avait sûrement besoin d’entendre. « Non c’est faux, tu me mérites et encore je n’aime pas vraiment ce terme. C’est plutôt moi qui te mérite pas regardes je.. tu es partie. Tout le monde part c’est parce que je ne fais pas les choses correctement. » Il en a l’impression. Pourquoi tout le monde s’en allait sinon ?

Il avait pourtant des projets pour eux Jaden. Il voulait qu’elle devienne sa femme un jour, il ne savait pas encore quand parce qu’il n’était pas prêt à cela. Dans le fond, il avait peur de sauter le pas une nouvelle fois. Elle lui avait pourtant déjà dit une fois qu’elle le voulait mais il était comme ça le flic. Il avait peur. C’était trop tôt aussi parce qu’ils venaient de vivre des moments compliqués. Il ne voulait pas précipiter les choses. « Mais tu pourrais ne plus vouloir de moi, de nous.. D’un bébé. Je t’aime toujours autant comme au début mais j’ai l’impression qu’un fossé s’est créer et je ne sais plus comment faire partir cette distance. » Peut-être qu’il n’y avait pas de solution pour ça mais il devait y en avoir une à ses yeux. Ils devaient bien pouvoir s’en sortir. Il la suit de nouveau en marchant. Il ne se sent pas vraiment mieux d’en avoir parler. Il ressent encore ce poids dans sa poitrine et ça ne veut pas partir. Il prend sa main dans la sienne, mais il ne la serre pas au cas où elle voudrait se défaire. « Je ne te déteste pas et ce n’était pas de ta faute.. Il faut qu’on apprenne à se pardonner et se dire que ce n’était pas de notre faute. » C’était plus facile à dire parce que Jaden aussi se sentait coupable. « Je ne veux pas qu’on se programme ça je veux dire.. j’ai envie qu’on fasse l’amour parce qu’on le veut et non pas dans ce but. » Ils n’ont plus eu beaucoup de moments comme cela tous les deux mais il n’ose pas vraiment. Il a peur de la blesser, qu’elle ne soit pas prête ou de lui faire mal. « Est-ce que.. tu crois que l’on doit faire une sorte de cérémonie pour lui dire au revoir ? Je sais que c’est probablement idiot mais j’ai lu ça, il paraît que ça aide à aller mieux. » Il n’en savait rien. Cela devait marcher pour certaines personnes oui mais il n’avait pas encore fait le deuil Jaden, quand bien même il essayait de ne pas pleurer.

Pourquoi son coeur ne cesse de se briser encore et encore ? Comme si le coeur ne cessait de se morceler encore et encore. Elle voudrait lui pardonner, pardonner les mots trop hauts, cette dispute. Mais l’esprit n’est pas en corrélation avec le coeur et elle s’en veut Arya. Et pourtant, elle lui expose les faits, qu’elle l’aime plus que tout au monde, son amour ne faiblit pas, au contraire. Son amour reste comme il est. Intact. Grossissant, encore et encore, jours après jours. Elle l’aime de plus en plus. Et elle n’a pas envie qu’ils se disputent encore, elle n’a pas envie que ça se termine. Quand il dit que tout le monde finit par partir, Arya s’humidifie les lèvres et souffle un instant

- « Je ne suis pas partie… J’avais juste besoin de… j’avais juste besoin de temps. Mes pensées ne cessaient de me torturer, je n’arrivais à réfléchir… Alors j’avais besoin de m’éloigner un peu. Mais je ne pars pas éternellement. »

Son coeur continue à battre irrégulièrement au fur et à mesure que cette conversation continue. Peu à peu. Le coeur bat toujours plus fort, toujours plus vite et elle a envie de rentrer, se jeter dans son lit comme une adolescente qui vit une peine de coeur. Mais elle ne doit pas. Elle n’a plus quinze ans. Elle en a trente-et-un et elle doit agir en adulte. Elle ne peut pas faire comme si tout cela n’existait pas, elle ne peut pas se cacher derrière des faux semblants.

- « J’ai juste besoin de temps, Jaden. J’ai juste besoin de remettre mes idées en place… Mais bien sûr que je veux toujours d’un enfant de toi. Je t’aime aussi, comme avant. Plus fort encore… Mais, j’ai peur. »

Peur de l’avenir, peur que ça recommence, que le coeur se brise une fois de plus et elle sait qu’elle ne se relèvera pas si ça arrive encore. Sa main dans celle de Jaden, elle hésite à la retirer mais à contrario, elle entrelace leurs doigts. Parce que c’est là que sa main doit être. Elle le regarde en lui faisant face, son visage qui se relève pour le regarder alors qu’elle l’écoute, elle se mordille la lèvre et le regarde en soufflant un peu. Ses deux mains qui se posent sur les joues de Jaden et qu’elle caresse, elle se sent un peu mieux, plus légère, mais il y a toujours un creux dans le coeur qui subsiste. Et ses doigts pianotent doucement contre la joue du brun alors qu’elle ferme les yeux. Elle n’est pas sûre que ce sera une bonne idée de faire une cérémonie de la sorte, mais peut-être que ce serait une bonne idée.

- « Je… J’en sais rien. » avoue t-elle, en fermant les yeux, « Peut-être. Ma mère m’a dit qu’il faut en parler. Alors peut-être qu’on devrait faire une cérémonie, ou un truc dans le genre. Tu as raison. »

Ses lèvres se déposent sur celles de Jaden alors qu’elle sent les larmes qui coulent le long de sa joue. Et elle se recule en soufflant un peu. Elle caresse doucement sa joue, avec tendresse, une tendresse qu’elle ne réserve qu’à lui. Parce qu’au fond, il n’y a que lui qui la mérite.

- « Je suis désolée d’être partie. » explique t-elle, du bout des lèvres. « Je croyais que ça irait, mais j’avais l’impression d’étouffer et maintenant que… maintenant que je suis loin, j’ai encore plus de mal à respirer sans toi. » Un petit sourire se dresse sur ses lèvres et elle le regarde « Est-ce que, je peux rentrer à la maison ? »

C’était probablement idiot mais Jaden avait eu l’impression qu’elle partait Arya. Qu’elle le quittait comme toutes les autres. Il avait toujours peur qu’elle le fasse parce que ça ne marchait jamais avec lui. Il se retrouvait toujours seul à croire qu’il n’était pas capable de rendre heureuse une femme. Il savait qu’elle ne l’était pas depuis quelques temps Arya. Lui non plus mais ce n’était pas de sa faute, c’était parce qu’ils avaient perdus ce bébé. Il était malheureux pour cela mais aussi parce qu’il n’arrivait pas à faire sourire la jeune femme. Il savait qu’il n’y pouvait rien mais il aurait voulu prendre toute sa peine pour qu’elle ne ressente plus rien de tout ça.  « Je pensais que partais pour toujours. Que tu ne reviendrais pas..  » Il lui souffle. Peut être qu’à l’entendre on le trouverait idiot. Il l’était dans le fond.

Jaden se sent un peu soulagé mais ça ne veut pas dire pour autant que tout est arrangé entre eux. Ils ont encore des problèmes, encore des choses à régler. Ils ont encore cette peine en eux mais ils ne savent pas comment l’évacuer.  « De quoi tu as peur ?  » Il veut essayer de comprendre, il veut pouvoir l’aider. Il a peur lui aussi mais ce n’est pas important. Il a peur que s’ils essayent de nouveau ça ne fonctionne pas. Qu’elle n’arrive plus à avoir un bébé ou que ce schéma se répète. Il sait bien que ça arrive à briser des couples et il ne veut pas que ce soit le cas. Il cherche des solutions alors il lui propose un truc qu’il avait lu, une cérémonie ou quelque chose pour dire adieu à ce bébé. Il n’aimait pas trop ce terme. Il ne savait pas si ça marcherait mais rien ne coûtait d'essayer.  « J’ai lu ça oui.. Un lancer de lanterne ou bien il y a des personnes qui plantent un arbre, une plante. Je sais que ça a fait du bien à certains alors..  » Parce que dans le fond ils n’avaient pas pu lui dire au revoir. Il n’était pas né, il était parti et voilà tout. Il sait bien que ça aurait été pire dans quelques mois, quelques années. Il pose une main sur la joue de la jeune femme. Elle lui a manqué et il n’a pas beaucoup dormi.  « Ce n’est rien.  » Il ne lui en voulait pas et puis il avait été maladroit.  « Je me sentais seul aussi sans toi. C’est.. Je vivais seul avant mais je crois que ça ne me dérangeait pas autant que maintenant. Je ne pourrais vivre sans toi.  » Il a pris l’habitude maintenant de vivre avec elle-même si ça fait seulement depuis quelques mois.  « Bien sûr que oui, j’espérais que tu reviendrais. Toi et Weasley parce qu’il me manque aussi ce petit.  » Il dépose un baiser sur ses lèvres.   « Est-ce que tu veux qu’on aille le récupérer ensemble ?  » Après tout elle lui avait dit qu’elle devait y aller. Il était en voiture donc ce serait plus simple.  « Ou tu devais manger chez tes parents ?  » Il n’allait pas non plus s’inviter parce qu’il connaissait la mère de la jeune femme et elle ferait un buffet digne d’un repas de famille du dimanche.

Deux coeurs fracassés qui ne demandent qu'à battre ensemble, à se réparer l'un l'autre, deux esprits abîmées qui ne demandent qu'à ne former qu'un pour vaincre cette tristesse et cette mélancolie ensemble. Arya voudrait lui dire toutes ces choses qui sont coincées dans le fond de sa gorge, dans son esprit étriqué mais elle n'y parvient pas. Les jolis mots n'ont pas place ici.

- « Jamais je ne partirais pour toujours, ce serait me tirer une balle dans le pied seule. » explique t-elle, parce qu'elle est trop habituée à lui. « Je ne voudrais pas prendre le risque de te perdre pour toujours. Pas après tout ce qu'on a vécu. »

Le pire comme le meilleur, l'emménagement, l'officialisation devant tout le monde, auprès de Charles. Puis la perte de leur enfant, les disputes, la jalousie mal placée. Tout cela fait partie d'eux et marque leur histoire avec une facilité déconcertante, mais ils en sortiront, plus forts, grandis, main dans la main. Toujours.

- « Je ne sais pas de quoi j'ai peur, exactement. C'est une peur inexpliquée qui reste au fond de moi. Peut-être que ça ne marche pas encore une fois. Peut-être que j'apprenne que c'est moi le problème. » avoue t-elle.

Elle a beaucoup réfléchi cette nuit et ce n'était pas matérialisé dans son esprit, que des pensées qui vont et viennent comme une musique que l'on écoute trop. Comme une musique parasite qui reste dans l'esprit alors qu'on veut à tout prix s'en débarrasser mais c'est impossible.

- « Une plante. On pourrait acheter une plante et la planter dans le jardin de mes parents. Puis ma mère a sûrement plus la main verte que moi. »

Parce que c'est pas sur leur balcon qu'ils pourraient planter une jolie plante qui ne demanderait qu'à grandir. Peut-être que ça leur ferait du bien. Elle n'en sait rien Arya, tout est trop flou dans son esprit pour qu'elle puisse réfléchir correctement. Et la main de Jaden tout contre sa joue lui fait fermer les yeux instinctivement. Comme pour s'imprégner de toutes les sensations qui la prennent dans le corps, ce frisson qu'elle ressent et qui lui parcourt l'échine comme à chaque fois.

- « Weasley te manque ? Toi qui détestais les chats il y a encore quelques mois... J'aurais dû t'enregistrer pour le ressortir quand tu m'affirmeras le contraire ! » répond t-elle en riant en le regardant.

Ça lui fait du bien de rire avec lui. De se moquer de lui, comme avant, quand rien n'était pareil. Avant que tout ne change. Elle était presque soulagée de savoir que tout allait redevenir comme avant, même si le trou béant dans sa poitrine ne partirait pas de sitôt. Elle lui rend son baiser empli de légéreté avant de le regarder.

- « Maman a prévu que je mange avec eux, elle sera sûrement ravie de savoir que tu te joins à nous. Promis, ce n'est pas un brunch. Elle va seulement faire un poulet, je pense. »

Ou pas, elle n'en savait trop rien. Isabella Cohen avait toujours cette façon de voir les choses en grand quand ses enfants venaient diner ou même déjeuner, alors un poulet se transformerait peut-être en mini brunch, qui sait. Ils verront bien.

- « Charles m'attend en milieu d'après-midi. Je lui ai dit que tu avais une obligation familiale et que je n'avais pas voulu y aller. Mais il serait ravi de te voir, je pense. Jane aussi. »

Arya était heureuse de voir son frère. Il lui manquait et elle regrettait le temps où ils se disputaient avant de se réconcilier devant un film avec du pop corn, mais il habitaient bien trop loin l'un de l'autre pour faire ça. Alors quand ils se disputaient et que les avis divergeaient, elle restait campée sur ses positions avant de s'excuser par message. Elle saisissait alors sa main pour entrelacer leurs doigts avant de se blottir contre lui.

- « On surmontera ça tout les deux. Je te le promet. » murmure t-elle, pour qu'il ne soit que lui à l'entendre. « On sera heureux. Parce que tu es toi, je suis moi et qu'on le mérite. »

Jaden avait eu peur qu’elle s’en aille Arya parce qu’il ne l’aurait pas vraiment supporté. Il n’aurait pas voulu qu’elle s’en aille la brunette. Il avait déjà souffert dans sa précédente relation. Il comprenait qu’il n’était pas le meilleur des petits amis et qu’il avait dû merder plusieurs fois depuis la perte de ce bébé. Elle ne serait jamais partie sinon. Il hoche la tête avec un sourire aux mots de sa belle. Il se sent rassuré quand elle lui dit cela. Il a envie d’y croire parce qu’après tout, elle disait cela mais on ne savait jamais. « Je n’ai pas envie de te perdre non plus. Jamais. » Il lui souffle alors.

Il a envie de comprendre, il a envie de savoir ce qu’elle a mais ce qu’elle pourrait faire surtout. Il a envie de pouvoir l’aider mais il a l’impression qu’il ne peut pas. Peut-être que seul le temps y arriverait, rien d’autre. Il n’était pas médecin et puis il souffrait lui aussi de son côté. Il tentait de garder cela enfoui pour lui. Il se sent impuissant mais il a envie de croire que ça irait mieux. « Si tu as besoin de quelque chose, dis moi alors. » Il sait qu’elle le sait mais il tient à lui dire. Il a envie de lui rappeler qu’il est là et ce quoiqu’il arrive. « On ira choisir une plante dans ce cas. » Cela pouvait être une bonne idée et il suppose que sa mère accepterait qu’ils mettent ça chez eux. Ils pouvaient le mettre dans l’appartement mais bon il n’était pas non plus super grand pour cela. Il savait que ses beaux-parents s’en occuperaient bien et peut-être que ça leur ferait du bien aussi. Il ne savait pas ce qu’ils ressentaient.

Il lève les yeux au ciel aux mots d’Arya qui le taquine. Oui, bon. Il n’avait pas tellement envie d’avoir un chat au départ, c’est vrai. Il avait accepté car Arya l’avait convaincu mais si ça ne tenait qu’à lui, il n’en aurait pas pris. « J’ai jamais dit que je les détestais. » Mauvaise foi bonjour. « Je n’avais pas prévu d’en avoir un mais.. je me suis habitué à sa présence. » Il l’aimait bien aussi mais ça, il n’allait pas l’avouer. Bon d’accord, il l’aimait tout court c’est vrai. Il a envie de rentrer chez lui avec le chat mais également avec Arya et il est heureux quand elle demande si elle peut revenir. « Je veux bien venir dans ce cas et du poulet, c’est parfait. » Il n’était pas très difficile de toute façon mais il n’avait pas assez faim non plus pour un de ces brunchs dont on se souvenait quinze jours après encore. « Il va bien ? Je suis en voiture alors on pourra y aller après le repas. » Jaden n’avait pas osé parler à son meilleur ami parce qu’Arya était partie. Il savait que s’il l’apprenait alors il en aurait entendu parler et il n’avait pas eu besoin de se disputer avec son meilleur ami non plus. Elle était partie la veille au soir de toute façon et il n’avait pas vraiment eu le temps. Il serre Arya contre lui et enfoui sa tête sur la sienne, respirant son parfum. Elle lui a manqué, terriblement. Il reste ainsi pendant plusieurs secondes, profitant de ce moment. « Oui on le sera et un jour on aura tout ce qu’on désire. » Il l’espère et il fera tout pour lui offrir. Elle méritait le bonheur. Elle méritait tout ce dont elle rêvait. Il se détache, gardant sa main dans la sienne. « Je suppose qu’on devrait rentrer, tes parents doivent attendre. » Il connaissait très bien sa mère aussi et il savait qu’elle n’aimerait pas attendre autant. « Le poulet froid, je ne pense pas que ta mère appréciera. » Il lance en rigolant, l’attirant contre lui pour rentrer dans la bâtisse des Cohen.

Elle respire enfin. Enfin elle a l’impression de sortir la tête hors de l’eau. Parce que Jaden est là, près d’elle. Parce qu’ils se sont expliqués. Et elle ne changerait ça pour rien au monde, cette sensation de le retrouver, de voir que rien n’a changé malgré cette dispute à des milliers de kilomètres de là. Arya s’en veut d’avoir gâché la fin de leurs vacances, mais elle se ferait pardonner plus tard. Elle le sait.  « La communication est la clé. » répond Arya, avec un petit sourire. C’est ce que sa mère lui avait dit. Qu’il fallait communiquer, qu’il fallait parler plutôt que de garder les rancoeurs tenaces, plutôt que de garder les choses enfouies au fond de soi, quitte à se noyer dans l’océan de l’inconscience et des non-dits. « La plus belle des plantes. » rajouta Arya, avec des trémolos dans la voix, chassant les perles salées qui venait de naître dans ses yeux. Elle a encore mal, mais il est là, alors ça va mieux.

A défaut d’avoir un enfant, ils avaient Weasley et même si ça ne remplaçait pas un bébé, ils avaient au moins ce petit chat qui leur donnait de la joie et du bonheur autant que cela était possible. Weasley était un chat qui savait se faire aimer, preuve en était avec Jaden qui avait toujours dit qu’il ne voudrait pas de chats et qui lors de leurs premiers rendez-vous, ne laissait même pas le chat le toucher ou même s’approcher de lui. Bien que Weasley n’était pas compliqué à vivre, il avait fini par prendre Jaden en grippe avant de lui faire aimer les chats. « Mouais. » répond Arya à Jaden avec un air suspicieux sur le visage. Elle savait qu’il n’aimait pas les chats mais elle n’abandonnait pas l’idée d’en avoir un second. Ça leur ferait du bien et puis ça ferait encore plus de sa vie à la maison. Et elle souriait face à l’acceptation de Jaden. « Elle va être heureuse. » répondit-elle en parlant de sa mère. Mais elle le préviendrait quand ils rentreront. Parce qu’elle serait bien capable de faire quelque chose de grandiose alors qu’elle n’avait pas prévu cela du tout. Sa mère était imprévisible. Et ele n’avait pas envie de supporter la folie des grandeurs. « Je pense qu’il va bien. » Arya n’avait pas eu de nouvelles de son frère et elle espérait que ce soit le cas, elle n’avait pas envoyer de message la veille parce qu’elle ne voulait pas qu’il s’énerve et qu’il agisse sous le coup de la colère. « Oui, on pourra. Je verrais avec lui s’il est là. » Mais normalement c’était prévu ainsi alors elle ne s’inquiètait pas le moins du monde. Elle reste tout contre lui avant d’entrelacer leurs doigts et relève la tête « Et ça nous fera oublier toutes nos peines passées. » conclut Arya avant d’entrelacer leurs doigts pour se remettre à marcher. « Elle serait capable de faire un scandale ! » s’exclame la blonde en riant avant de s’avancer jusque dans l’allée, elle en profite pour s’arrêter et l’embrasser une dernière fois avant de souffler un peu « Je t’aime. » murmure t-elle contre ses lèvres avant de rentrer dans la maison, sous l’oeil bienveillant et heureux de sa mère et devant la satisfaction de son père de voir son gendre préféré. Tout revient dans l’ordre et Arya ne peut être plus heureuse. Malgré le trou béant qui reste dans la poitrine, elle sait que ça reviendra, que le bonheur scintillera de nouveau avec lui à ses côtés, rien ne pourrait plus jamais changer.

Jaden espère qu’ils n’auront plus de disputes tous les deux, du moins, pas de ce genre. Il ne l’accepterait pas. Il avait besoin d’elle dans sa vie et il refusait qu’ils se disputent tous les deux. Il y aurait toujours des petites disputes, comme dans tout couple mais il espérait que ça ne serait pas le cas. Pas de sitôt. Ils avaient déjà vécu des moments difficiles avec la perte du bébé. « On fera cela dès le départ la prochaine fois. » Il lui souffle alors. Il y avait la colère par moment, la tristesse aussi. On ne contrôlait pas toujours et on ne réfléchissait pas tout le temps. Il caresse son visage alors qu’il voudrait dire qu’ils auraient le plus beau des bébés un jour mais il ne voudrait pas que cela remue des choses alors il s’abstient.

Le flic avait hâte de rentrer chez lui avec sa petite amie mais également avec le chat. Il l’aimait bien et puis, il s’était habitué également à sa présence. Cela faisait plusieurs mois que Weasley vivait avec eux maintenant. « Je l’aime bien d’accord.. sauf quand il me pique ma place. » Il lui dit en rigolant même si dans le fond, ça ne le dérangeait pas. Weasley savait ce qu’il voulait et s’imposer. Il savait marquer son territoire. Il est content de savoir que Charles va bien. Il ne sait pas s’il lui a parlé de ses problèmes avec Jane alors il préfère ne rien dire. Sait-on jamais. Ce n’était pas à lui de lui annoncer cela et ce n’était pas le bon moment. « D’accord, on pourra toujours leur apporter de quoi manger s’il en reste. » Il connaissait la mère d’Arya et même si elle devait faire un simple poulet, ça pouvait très vite partir en brunch alors qu’ils ne finissaient jamais les assiettes. Ce n’était pas gâché parce que ça finissait toujours en tupperware et tout ça. Il fallait croire que ça ne dérangeait pas sa mère toute cette vaisselle. Il se met à rire parce qu’il l’imagine bien et il était préférable de ne pas énerver sa mère. « On ne voudrait quand même pas qu’elle se fâche et qu’elle nous prive de ses bons brunchs par la suite. » Comme si sa mère pourrait rester fâchée contre eux mais sait-on jamais. Elle pouvait être tenace. « Je t’aime aussi. » Il lui souffle avant de rentrer en sa compagnie chez ses beaux-parents. Il se sent un peu mieux maintenant, mais surtout, il se sent à sa place aux côtés de la blonde. Il ne voudrait être nulle part ailleurs.