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Home r...Wait. I don't know anything about football. | Wes

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Dim 17 Avr - 23:21
Enfin ! Le grand jour, le moment de vérité, BREF, ce putain de rendez-vous que Marley et Wes’ s’étaient donné. En réalité, le blond ne tenait plus en place et pour cause : ça faisait tellement longtemps qu’ils ne s’étaient pas vraiment accordé un moment entre potes ! Une éternité. Bon, peut-être que Marley exagérait un peu. Mais il avait l’impression de ne pas avoir profité d’un moment digne de ce nom avec son ami depuis trop longtemps. Aussi lui avait-il proposé de passer une après-midi ensemble. Au programme? Aller voir un match de football américain. L’un n’y connaissait rien, l’autre n’avait que la notion de ballon oval, mais ne comprenait pas comment marquer des buts au pied avec un truc de cette forme peu pratique. Non mais sans déconner ? C’était quoi le projet derrière ce sport ? Et surtout, comment ce sport provoquait autant d’engouement ? Ça échappait totalement à Marley, mais il y avait des hot-dogs dans l’équation, et il n’avait pas fallu plus que ça pour les convaincre tous deux.

Tout sourire, Marley était donc venu chercher Wesley le jour et l’heure indiquée. Un peu en avance, comme à son habitude, il frappa à la porte de son ami, attendant patiemment qu’il ne lui ouvre… Et lorsqu’il lui fit face, il vint le prendre dans ses bras pour une accolade digne de ce nom :

« hey mec ! Comment tu vas ? Prêt pour une après midi de folie sous le signe de la saucisse et de la bière ? » il marquait une courte pause avant de lancer, mort de rire « … je… crois que je dois avoir des origines allemandes. C’est pas possible autrement. Bref Euh… t’es prêt ? Bon, j’suis un peu en avance alors… si c’est pas le cas, ne panique pas ! » il lui adressait un sourire amusé et se décida a entrer, attendant tranquillement son ami.

@Wesley Takagi Home r...Wait. I don't know anything about football. | Wes 2881807329

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Lun 9 Mai - 0:36
Dire que Wes n’avait rien d’un amateur de football était un doux euphémisme. Il n’y connaissait rien, strictement rien, au point de n’être au fait ni des règles, ni des noms des joueurs. Tout juste était-il au courant du nom de l’équipe qu’il était censé supporter – et pour cause : il avait acheté la veille une casquette à leur effigie et ne la quittait plus depuis, persuadé qu’elle lui conférait un style incontestable.

Si le musicien avait accepté de se rendre au Yankee stadium, c’était pour trois raisons différentes. La première, les hot-dogs. La seconde, une ambiance inimitable au sein des supporters. Enfin, la troisième et principale : la présence de Marley, qu’il n’avait pas vu depuis un moment et à qui il avait plein de choses à raconter.

C’est ce dernier qui, justement, sonna à la porte. Wes ouvrit, affichant l’exact même grand sourire que celui de son pote. Il était presque aussi exalté qu’un gamin à qui on offre une virée chez le marchand de glaces. « Hey chief, je suis plus que prêt, la preuve. » Le musicien désigna de l’index la fameuse casquette vissée sur sa tête, dont il était décidément très fier. Il ricana lorsque son ami mentionna de potentielles racines allemandes. Marley démarrait très fort avec les blagues et Wes sentit qu’il allait avoir du boulot pour se maintenir à niveau. « Ok, Herr Burberry, j’en ai pour trente secondes, mais vas-y, entre, je t’en prie. » Marley semblait survolté, le musicien se portait lui-même comme un charme, bref, l’après-midi s’annonçait sous les meilleurs auspices. Wes attrapa à la va-vite sa veste, son portefeuille, son double des clés. « C’est bon pour moi. T’as ta place ? » Il jeta un coup d'œil distrait à sa montre avant de s’exclamer : « Hé mais t’as raison, t’es carrément en avance en fait ! Tu veux pas boire un truc avant d’y aller ? Histoire que tu me fasses un update sur ta vie ? »

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Lun 6 Juin - 11:16
La première chose que Marley avait vue lorsque son ami avait ouvert… ben… c’était Wes, bien évidemment. Mais lorsqu’il l’avait mieux détaillé, il était tombé nez à nez avec sa casquette, ce qui l’avait tout de même fait vachement marrer. Wes, le type aussi connaisseur en football que Marley en claquettes était-il en train de se prendre au jeu… ? OUI. Bien sûr que oui ! Marley mordit, moqueur, sa lèvre inférieure et reposa son regard dans celui de son pote, avant de lancer dans un sourire : « jolie casquette. Elle irait à ravir avec mon... il fouilla dans son sac et sortit un maillot à l’effigie de l’équipe à supporter – bien évidemment « Maillot !! on fait la paire, vieux ! » avait-il lancé mi-fier, mi-mort de rire, tandis qu’il l’enfilait par dessus sa chemise.
Wes était prêt lui aussi. Alléluia. Ils allaient passer une après midi de folie, Marley en était certain, il mourrait d’envie d’y être déjà. En fait, il avait du mal à tenir en place depuis le matin même : il y avait un bail que les deux hommes ne s’étaient pas vus, et il allait falloir rattraper le temps perdu. D’ailleurs, ce match était le parfait prétexte, pour ça. Et puis, c’était à peine grillé, tant les deux compères n’y connaissaient rien. Bof. Après tout : il suffisait de manger quelques hot dogs et gueuler « aux chiottes l’arbitre », pour se fondre dans la masse, non ? Ça ne devait pas être si compliqué. Il pouffa de rire à la réponse de son ami. Putain, comment avaient-il pu atteindre le point Godwin aussi rapidement ? « rassure moi… tu sais que je vannais, n’est ce pas ? J’ai eu des frissons de dégoût, à m’imaginer bien rangé et marchant au pas. that escalated quickly. » avait il conclu avant d’entrer, sur l’invitation de Wes. Il referma derrière eux, puis enfouit ses mains dans ses poches, attendant tranquillement que Wes n’attrape ce dont il avait besoin, s’apprêtant à filer. Mais il fallait dire que la proposition de son ami était plus qu’alléchante. « t’as raison ! Ça me va. » il s’assit sur le sofa et réfléchit. « oh… moi, tu sais... » il haussa les épaules et se gratta la tête, un peu gêné. Balancer qu’il était parti en vacances avec Eryn ? Trop tôt. Beaucoup trop tôt. Il allait falloir… trois, peut-être quatre bières pour que Wes puisse être prêt pour cette information. Et qu’il ait accessoirement des chances de l’oublier aussi sec. Il passa ses doigts dans sa barbe et grimaça, reportant son attention sur son ami : « et toi alors ? Du nouveau ? » avait-il lancé, tentant de noyer le poisson comme il le pouvait… mal

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Lun 1 Aoû - 19:25
Wes poussa une exclamation ravie quand Marley, encore sur le pas de la porte, brandit son maillot de supporter. Il ne résista pas à l’envie d’effectuer son meilleur check, un enchaînement compliqué de gestes qui n’aurait pas dû paraître aussi stylé à des adultes de plus de 35 ans. Après avoir fait entrer son ami sous l'œil suspicieux de l’abominable voisine (qui les épiait sûrement depuis son judas), il réalisa qu’ils avaient largement le temps de partager un apéritif. Autant dire qu’ils risquaient d’arriver au Yankee Stadium déjà joyeux, mais n’était-ce pas là ce que font tous les supporters ?

Wes revint de la cuisine deux bières à la main et accueillit l’humour noir de Marley en riant de bon coeur. Il s’installa à son tour sur le sofa, entreprit de décapsuler les boissons sur le coin de la table basse – décidément, Wes semblait avoir décidé aujourd’hui de se comporter comme un cool kid. Concentré sur sa tâche, il tiqua cependant lorsque Marley éluda la question, pourtant banale, sur sa vie. Il haussa un sourcil. Dans le genre attitude suspecte… Qu’est-ce que son pote pouvait bien lui cacher ? « T’es bien mystérieux, mec. » Toutefois, le brun ne chercha pas à en savoir plus. Rien n’obligeait Marley à lui raconter des choses qu’il préférait garder pour lui.

Lorsque ce dernier lui retourna la question, Wes ne put retenir un grand sourire imbécile, qu’il dissimula dans la seconde. L’envie de hurler sur tous les toits qu’il sortait avec Ann le rendait fébrile, mais il avait peur de paraître pénible, alors il s’en empêchait tant bien que mal. « Bah, la vie suit son cours, il fait beau, je vais bien, la voisine est chiante, bref, tout est normal. » Sauf que jouer la comédie n’était clairement pas son fort, mentir non plus, même par omission. Alors Wes finit par craquer. « En fait, on est ensemble. Ann et moi, je veux dire. »

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Mer 21 Sep - 11:51
Ce que Marley aimait avec Wes ? Beaucoup de choses. Wes était son meilleur pote, son gars sûr, le gars avec qui il avait probablement partagé plus de potins et de biscuits apéritifs dans toute sa vie. On disait que qui se ressemblait s’assemblait ? Ma foi, en les voyant, ça pouvait bien paraître vrai. Pour la plus grande tristesse de cette putain de voisine, jalouse des deux compères qui eux, ne bouffaient pas des curlys pour contrer la solitude.

Bien vite, il entra à la suite de son ami et le remercia pour la bière, faussement impressionné par la technique de Wes « wouah ! Alors là, j’suis… Emerveillé ! Apprends moi ! J’ai essayé, une fois, avec mes dents. Ca s’est pas passé comme prévu. » et il s’empressa de lui montrer sa molaire, un peu abîmée quelques années plus tôt au cours d’un combat. Il ricana en bon ado attardé, trinqua avec Wes, avant de porter la bouteille à ses lèvres. « mystérieux… c’est pas le mot. Tu sais autant que moi que je vais finir par tout te balancer parce que je suis le contraire du mystère, mec. » il éclata de rire, hésitant, et se jeta à l’eau « ok. Je… euh… il se pourrait que je sois parti en vacances avec Eryn. Me regarde pas comme ça ! Y’avait rien de bizarre ! On y est allés en bons amis, rien de plus. C’était cool. » un air malicieux sur le visage, il se repassait le film de ses vacances comme dans une comédie romantique de merde. Oh, ouais, ça avait été cool. Mais ça avait réveillé des choses. Choses qui, si Marley voulait être honnête avec lui même, n’avaient jamais vraiment été endormies. Il prit une gorgée de sa bière, souriant, avant d’écouter la réponse de Wes à la question qu’il venait de lui retourner « qu’est ce qu’elle a, encore, Huguette ? Il a pas clampsé, son caniche moche à l’haleine de mort ? » il ricana de plus belle, avant de se taire, surpris. Pas par le fait : Marley avait senti depuis belle lurette, que quelque chose allait finir par arriver entre Ann et son ami. Et il en était heureux, voir même fier pour son pote, comme une maman un peu trop poule collée aux basques de son poussin « sérieux ? Depuis quand ? J’suis content pour vous, les gars ! C’est génial ! Et en même temps… j’avoue que… c’était un peu prévisible. » avait-il lancé sur le ton de la plaisanterie, non sans cacher son regard taquin : Marley, sale gamin à l’humour lourd ? Oui. Et il ne s’en cachait même pas.

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Dim 25 Sep - 18:48
Wes exagéra une grimace à la vue de la dentition de Marley. « Jeez, si j’avais encore de la thune, je t’aurais payé un dentiste. » Il faut dire que le brun commençait à être légèrement fauché, ses deux années d’oisiveté ayant sérieusement creusé son compte en banque. Si pour l’instant ça ne l’inquiétait qu’à moitié, vivre d’amour et d’eau fraîche avec Ann semblait tout de même un poil irréaliste.

Les révélations de Marley l’interpellèrent, et il oublia instantanément ses problèmes financiers. Pas certain d’avoir bien compris l’information que venait de lâcher Marley sur un ton tout à fait casual, il reformula : « Tu es parti en vacances avec… Ton ex ? » Jusqu’ici, le musicien pensait détenir le trophée de l’histoire d’amour complexe avec sa coloc-amie-copine, mais voilà qu’il venait d’être battu à plate couture. Sans réfléchir, il lâcha : « C’est cool de rester bons amis avec ses ex, mais de là à partir en vacances ensemble ? C’est un peu fucked up, non ? » Aussitôt sa phrase finie, il rétropédala : « Pardon, je te juge pas du tout, c’est juste que je voudrais pas que ça te fasse souffrir. » Parce qu’il était évident que Marley entretenait encore des sentiments très forts envers Eryn et l'ambiguïté de la situation avait toutes les raisons de le blesser – ou de créer de potentiels faux espoirs. « Bref, oublie ça, je ferais mieux de la fermer, je suis pas subitement devenu un expert. »

Puisqu'ils en étaient à parler de leur vie amoureuse, la conversation s'orienta vers le couple tout neuf entre Ann et Wesley. Ce dernier eut du mal à retenir un sourire un peu bêta. « Depuis le mois de juin. » Officiellement, en tout cas. Son crush, il le nourrissait depuis bieeen plus longtemps que ça. Ce qui, manifestement, n'avait pas échappé à son ami. Le musicien écarquilla ses yeux, surpris par la réaction de Marley. Naïvement, il pensait que son pote tomberait des nues. « Prévisible ? À ce point ? »

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Jeu 29 Sep - 14:04
Lorsque Wes et Marley se retrouvaient, c’était souvent la même chose : de longues discussions – pas toujours constructives, mais elles avaient le mérite d’être là ; beaucoup de plaisanteries, de moqueries. Jamais méchantes, simplement, c’était leur façon de se témoigner leur amitié. Une façon pudique, peut-être même un peu gamine, mais… une façon comme une autre qui était déjà un exploit, notamment lorsqu’on voyait la constipation émotionnelle de ce pauvre Marley : c’en était navrant. Il leva les yeux au ciel et porta sa bouteille à ses lèvres avant de rétorquer dans un sourire amusé : « tu dis ça parce que t’es jaloux. J’pourrais être modèle pour sensodyne, si j’veux. Alors fais pas le malin, tu risquerais d’être surpris ! » sourire compatissant mais surtout sincère, Marley reposa sa bouteille. Il ne l’avouerait jamais, toujours par pudeur, mais il s’inquiétait pour son ami. Il lui adressa un clin d’oeil, et lâcha, sur le ton de l’humour « Bah… donnes moi le jour et l’heure et… quand tu veux, on peut se poser à la sortie du métro. J’suis sûr qu’on peut au moins amasser deux dollars avec notre duo comique. Et… si jamais t’as la flemme ou qu’il pleut… tu sais que j’suis là si t’as besoin, n’est-ce pas ? » Lui qui avait tenté de faire passer l’information dans le flot de la discussion, il fallait dire que c’était particulièrement râté. Il mordilla sa lèvre inférieure, grattant, gêné, sa tempe puis passa sa main sur sa nuque : « ouais… enfin non… enfin… c’est moins compliqué que ça… » il éclata de rire et soupira « ok. Même moi j’arrive pas à croire à la simplicité du truc. Je sais ce dont ça a l’air. T’as le droit d’être surpris. C’était une décision sur un coup de tête – sans doute la meilleure. On est juste partis en amis. Et revenus en amis. Rien de plus. Tout va bien, personne ne souffre, on prend juste le meilleur. » revenus en amis ? Ouais, bon, ok, ça, même Marley n’en était pas certain : quoiqu’il dise, ces vacances avaient, bien évidemment, remué des choses. Souvenirs et sentiments enterrés, visiblement pas assez profondément et qui aujourd’hui remettaient la quasi-totalité de son existence en question. Mais pas question de l’admettre, du moins pas tout de suite : Marley préférait laisser du temps au temps. Il esquissa un sourire narquois, un sourcil se relevant avant de lancer : « alors, rassuré, Hitch ? Quand même ! T’as réussi à draguer ta coloc inaccessible alors franchement, si, j’suis impressionné ! T’as le mojo, mec ! Apprends moi !! » il éclata de rire, et prit une gorgée de sa bière en se réinstallant au fond du canapé, avant de hocher la tête « ou alors… p’t-être que je te connais un peu trop et c’est flippant. Mais… j’avoue que vos regards au gala m’ont mis la puce à l’oreille... » et il y avait déjà de nombreux mois, que cet évènement était passé. Alors forcément, Marley avait eu le temps de se la jouer Sherlock et de faire tous les pronostics possibles et imaginables sur ses amis. Mais sa phrase à peine terminée, il eut un déclic. merde il regarda sa montre, le match s’imposant soudain à son souvenir « mec… on va pas être en retard là ? Pas que notre discussion m’ennuie, en fait, j’pourrais rester là jusqu’à demain, mais… on a des hotdogs qui nous attendent ! »

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Dim 23 Oct - 21:55
L'inquiétude cachée derrière les plaisanteries de Marley le toucha. Son compte en banque avait beau ne pas être reluisant, il n’était pas non plus dans une situation critique, alors il faisait ce qu’il savait si bien faire : essayer d’oublier en attendant que les problèmes se résolvent d’eux-mêmes. « T'es un vrai pote, tu sais ça ? Mais ça va aller, t'en fais pas pour moi. Je me suis remis au boulot, les choses vont s'arranger financièrement. Garde l'argent de ta future opé Sensodyne pour partir aux Maldives. » Naïvement, Wes avait parlé de voyage, sans se douter une seconde de ce qu'allait lui révéler Marley à propos de sa petite escapade avec son ex. Il en resta sans voix pendant plusieurs secondes. « … Tant que tu es au clair avec tout ça. Et que t'es sûr qu'elle est au clair, elle aussi… Pourquoi pas ? » Parce qu'Eryn et Marley occupaient une place importante dans son cœur et qu'il refusait de les voir se déchirer. « J'ai juste pas envie que tu fasses la même connerie que moi. Que t'attendes en silence jusqu'à ce que tout pète. Je te jure, j'ai rien dit et c'est comme ça que j'ai failli tout gâcher avec Ann. » Wes haussa les épaules et, désireux de ne pas trop s’immiscer dans la vie de son pote, il conclut : « Mais encore une fois, c'est pas mes affaires. Et si tu me jures que personne ne sera blessé, ni toi, ni elle, je te crois. » Il eut une moue complice. « J’espère que t’as profité de ta petite semaine au soleil. »

Marley sembla beaucoup s’amuser de l’évolution de la vie amoureuse de Wes et ses pitreries firent naître un sourire sur les lèvres de ce dernier. Le musicien aurait pu laisser son pote manifester son admiration (à peine exagérée) sans le corriger, s'inventer des moves de casanova pour se faire mousser, mais ça n'était pas la vérité, car il n'avait absolument pas fait le premier pas. Il s’était contenté d’attendre timidement dans son coin pendant looongtemps – pas exactement une technique de tombeur. Alors, en riant, il répliqua : « Well… Elle m'a dragué plus que je ne l'ai draguée pour être honnête. » Mais Marley ne paraissait pas surpris et il évoqua le gala comme s’il s’agissait d’une évidence. « Le gala ? » Wes eut besoin d' une seconde pour se rappeler de l'événement au Lift. Ça remontait à un sacré bail. Il était tellement malheureux à cette époque-là qu'il s'était accroché à Ann comme un désespéré, sans se rendre compte qu'il crushait déjà sévèrement sur elle. « Oh, ouais, je vois. Ça fait un moment que t'as capté, alors. T'as même compris avant moi. » Parler de leur vie amoureuse leur avait retiré toute notion du temps (en même, à eux deux, ils cumulaient de sacrés dossiers), alors quand Marley jeta un oeil à sa montre, Wes bondit presque du canapé. « Merde, sérieux ? J’ai le temps de finir ma bière ou c’est tendu ? »

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Lun 31 Oct - 12:02
Rassuré, le blond hocha la tête « j’sais. Enfin. Ce que j’sais surtout, c’est que t’es un vrai pote pour moi, alors… j’tente d’être à la hauteur de ta légende, c’est tout ! » il se mit à ricaner, peut être – sans doute ; un peu bêtement. Il n’avait jamais été du genre à aimer les effusions sentimentales et autres stupidités du genre t’es trop mon copaaaain je t’aime ! Faisons nous des calins pour montrer à la Terre entière comment on est trop des frères !  et pourtant… il s’essayait, un peu gauche, à l’exercice : pour Wes, il pouvait bien faire une exception, après tout. « j’te souhaite de trouver un taff qui te fasse kiffer. Tu vaux mieux qu’un mcdo. Sauf si… si t’avais moyen de m’avoir des menus gratos ? Peut-être que et seulement  ; je reverrais mes positions sur ce travail de merde. Marley lui adressa un clin d’oeil moqueur, prit une nouvelle gorgée de sa bière qu’il reposa aussi sec sur la table basse, faisant claquer la bouteille contre le plateau de cette dernière. Et il hocha la tête « Merci mec. Mais… pour l’instant… je crois surtout qu’on se contente de voir comment les choses se passent. Comme deux potes. Et si un jour quelque chose devait se passer… ma foi. J’imagine qu’on aviserait. Pour le moment… on avise pas. » il se mit à rire légèrement, un peu pensif. Si Eryn semblait ne rien aviser, de son côté, c’était différent. Ces vacances avaient été agréables, même voir géniales. De ces moments que Marley n’avait pas autant apprécié depuis quelques temps. Et quoi qu’en dise le boxeur… il s’était retrouvé quelques peu… troublé. Oui. Troublé. C’était le mot. Mais Pas question d’avouer que cette petite virée entre ‘’’’’amis’’’’’ l’avait perturbé au point de remettre le passé en cause. Une fatigue passagère voilà, ce que c’était. Il allait se reposer, ses doutes seraient effacés par le sommeil, et il n’y paraîtrait plus. Comment, ça, on n’était pas censé rentrer de vacances pour se ‘reposer’ ? fuck it. dans un sourire complice et malicieux, Marley hocha la tête « ça pour profiter… on a profité ! C’était vraiment cool. Et puis… On se ressemble un peu, là dessus, Eryn et moi : les vacances ne font pas partie de notre vocabulaire. Alors qu’on décide d’en prendre ensemble… c’était p’t-être la meilleure idée qu’on ait pu avoir ; depuis longtemps.

A son tour, ce fut Wes qui fit quelques clarifications sur sa vie amoureuse. Le coach l’écoutait avec attention, lui adressant un sourire et conclut : «  que ce soit elle ou toi qui ait fait le premier pas… j’crois que c’est pas le plus important. Ce qui importe c’est que vous soyez heureux. Et même chose de ton côté : si tu me promets que personne ne sera blessé, alors… je ne peux que me réjouir de ce qui se passe pour mes potes ! » clin d’oeil complice, Marley haussa les épaules, un peu surpris d’avoir, pour une fois, eu une sorte de… sixième sens. Il mordilla sa lèvre inférieure, et termina sa bière, puis gardait la bouteille avec laquelle il jouait « hm… c’est limiiite ! Tu vas devoir la boire dans la voiture ! » courte pause dans son jeu d’acteur outrancier ; il observa les réactions de Wesley, avant de reprendre, moqueur « j’déconne. T’as le temps. J’propose que … tu finisse, et on trace ? »

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Mer 16 Nov - 23:44
Wes rit, l’idée de se trouver un boulot conventionnel lui paraissait hautement absurde. « Hm, désolé Marley, mais je vais rester sur la musique. J’ai envie de rien d’autre. Et je sais rien faire d’autre, de toute manière. » Placez Wes à n’importe quel poste qui implique une relation avec le client, ou donnez-lui la moindre responsabilité administrative, et vous pouvez être certain de mettre la clé sous la porte. C’était là l’ennui : en dehors de la musique, Wes n’avait jamais travaillé de sa vie – du moins au sens classique du terme. Les horaires de bureau, l’autorité d’un patron, il ne s’y était pas habitué. Autant dire qu’à quarante ans, c’était un peu tard pour commencer. Et que ça le rendrait malheureux comme les pierres. Non, il composait depuis toujours et continuerait à composer, quitte à vivoter en jouant à droite à gauche si sa carrière restait au point mort.

Les explications de Marley quant à sa vie amoureuse/amicale/situation à définir ne semblèrent pas convaincre le musicien. Il répéta les mots de son ami, dissimulant à grand peine l’ironie dans le ton de sa voix : « Comme deux potes. Ouais. Makes sense. » Il sirota une gorgée de bière puis, de façon à ce que Marley n’entende qu’à moitié, marmonna dans sa barbe : « …He's clearly still in love but makes sense. » Il suffisait de voir la lueur d’espoir dans les yeux de l’ex-boxeur pour s’en rendre compte. Si même un imbécile sentimental comme Wes était capable de le deviner, c’est que ça devait crever les yeux. Mais le brun décida de s’en tenir à sa promesse et de ne pas asticoter Marley plus que ça. Comme s’il s’agissait des vacances les plus normales du monde, il s’enquit : « I don’t even know where you guys went on vacation ? Paris ? Venise ? Le Taj Mahal ? » N’y voyez aucune référence à des destinations touristiques prisées par les amoureux, bien entendu.

C’est d’un sourire serein que Wes remercia Marley pour ses félicitations. Il savait son pote sincère lorsqu’il affirmait être heureux pour eux. Même si, honnêtement, il était presque vexé que Marley (à savoir, l’homme le moins perspicace du monde en matière de relations amoureuses) ait compris avant lui-même ce qui se tramait entre sa coloc et lui. Mais pas le temps pour son ego de faire sa petite crise, l’heure tournait. Il vida sa bière d’une traite, et soudainement inspiré, attrapa un bout de papier pour laisser un petit mot à Ann sur la table du salon avant de partir. Croissant l’air moqueur de Marley, il grogna : « Ben quoi ? Amène-toi au lieu de ricaner. »

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Mar 29 Nov - 22:52
A la réponse de son ami, un sourire amusé se dessina sur le visage de Marley : « moi qui comptais bouffer à l’oeil… j’vais pouvoir me gratter, si je comprends bien. Tu fais chier, Takagi ! J’espère au moins avoir une dédicace sur ton album, quand il sortira ! » il observa quelques instants de silence, amusé, avant de préciser : « quoi, les temps sont durs pour tout le monde ! Ça gagne pas autant que je le pensais, coatch. J’suis à deux orteils de vendre des photos de mes pieds sur ces nouvelles plateformes à la con là… comment déjà ? Mim ? Onlyfan ? » il se tut de nouveau, mais cette fois-ci parce qu’il réalisait : « wait. I know what you’re thinking : « this guy knows too much. » I can explain very thing. » et le pire, dans tout ça… c’était qu’il le pouvait. Un soir. Une insomnie. Un reportage à la télé qui l’avait laissé aussi perplexe que fasciné par ce qu’on pouvait faire avec un réseau social. Est-ce qu’il passerait à l’acte pour autant ? god, no ! si l’occasion se présentait, il préférerait encore n’importe quel taff sous payé. Il n’y avait pas de sot métier. Fier de la résolution de son ami, il lui tapota sur l’épaule, bienveillant « j’ai hâte que tu relèves le niveau musical de cette année de merde : les voix de canards, si j’avais voulu les écouter, j’aurais été chez les Looney Tunes » bien évidemment, il avait fini sa phrase sur une imitation plus ou moins réussie de Daffy, avant d’éclater de rire.

Il avait bien compris, le ton ironique de son ami, lorsque le sujet Eryn était arrivé sur le tapis. Et probablement d’ailleurs qu’il aurait eu exactement le même si la situation inverse  s’était présentée. Il levait les yeux au ciel, puis arquait un sourcil « hey, j’t’entends dans ta barbe là. T’es pas discret, comme type ! » il réprimait un rire avant de reprendre à la nouvelle pique de son ami « on a fait un concours de rots sur le toit du monde. Ça te va, ça, comme réponse ? » il éclatait d’un nouveau rire, et reprit, plus sérieux : « et sinon… pour la vraie réponse… Le Brésil. » une petite moue se dessinait sur le visage du boxeur qui s’empressa de couper l’herbe sous le pied de Wes « et là, je sais exactement ce que t’es en train de te dire, que ça donne raison à toutes les suppositions que tu viens de faire et ce genre de trucs. Mais… C’est pas ce que tu crois. Laisse moi dans le déni, tu veux ? » il ricana après son aveu à demi-mot avant d’attraper sa veste « et j’imagine… que ça ne ferait qu’empirer les choses si… j’te disais que… Juste avant qu’on parte, un connard d’avocat la harcelait au téléphone. Elle est dans la merde, avec l’Overkill. Et pour être honnête… j’suis à deux doigts de payer ce qu’ils demandent dans son dos. Mais… elle va me défoncer, right ? » nerveux, il mordillait sa lèvre inférieure, avant de reporter son attention sur l’objet de la concentration de Wes. Il mobilisa tout son bon vouloir pour ne pas se moquer, mais c’était plus fort que lui. Son regard croisant celui de Wes, il prit un air faussement offusqué « moi ? Me moquer?? jamais de la vie mon petit Wes ! Qu’est ce qui te fait croire un truc pareil ? » il lui adressa un clin d’oeil, avant de finalement sortir de chez son ami « on y va en voiture … ? » avait-il lancé, tentant de se souvenir où il venait de se garer, à peine quelques minutes plus tôt : la mémoire ? C’était pas vraiment la qualité première qui venait à l’esprit, lorsqu’on pensait à Marley.
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Lun 19 Déc - 20:44
Marley enchaîna les pitreries à une telle allure que Wes eut presque du mal à le suivre. Bon sang, quel était le secret de cet homme pour avoir autant d’énergie ? Consommait-il plusieurs litres de vitamine C effervescente à chaque petit-déjeuner ? Wes cligna des yeux, un peu hébété. « T’es en forme, toi, aujourd’hui. J’ai même pas compris pourquoi tu me parlais de tes pieds et, jeez, j’espère ne jamais avoir à les regarder de ma vie. Ew. » Il fit une grimace de dégoût, à peine exagérée. Sa grimace se transforma cependant en un sourire attendri lorsque Marley, tout en tapotant son épaule, lui servit un savant mélange d’encouragements et de plaisanteries. Il s’en rendait de plus en plus compte ces derniers temps : il était bien entouré. Le musicien avait hâte de rendre fier tout ce petit monde qui gravitait autour de lui et qui ne manquait jamais une occasion de le cheer up.

Décidant qu’il avait suffisamment fait d’allusions pour aujourd’hui, Wes décida de lâcher le sujet Eryn. « Ok, ok, je te laisse tranquille. » Mais il faut croire que Marley avait besoin de parler de son ex. La preuve, il glissa innocemment une nouvelle information à son propos dans la conversation. Information qui retentit comme une bombe dans les oreilles de Wes. Une bombe, ou plutôt une alarme très bruyante qui hurlait “c’est une immense connerie !!”, le tout accompagné par des gyrophares qui clignotaient en rouge. Le brun se figea, reposa lentement le mot qu’il était en train d’écrire pour Ann – I'm at the stadium with Marley, I still don't understand the rules of this f** game, love you xx – et dévisagea son ami d’un air ahuri. Au bout de quelques secondes de silence, il articula avec précaution : « You know I love you buddy… Mais c’est l’idée la plus stupide que j’ai pu entendre en 2022. » Il laissa passer à nouveau quelques secondes sans ouvrir la bouche. « C’est tellement… Tellement… La pire chose à faire. » À n’en pas douter, Marley connaissait la patronne de l’Overkill mieux que personne, mais sur ce coup, il semblait complètement aveuglé par ses sentiments. Car il n’existait dans l'espace-temps aucun univers alternatif dans lequel Eryn serait heureuse qu’on lui impose une aide financière. Qu’on lui impose quoi que ce soit, en fait. « Je sais que tu veux son bien et que t’es bourré de bonnes intentions, mais si elle a déjà refusé que tu interviennes, alors tu devrais juste l’écouter, elle a pas besoin de toi. Tu vas t’en vouloir si elle prend ta charité pour un manque de confiance. » Surpris par sa propre sagesse, Wes sembla dérouté l’espace d’un instant. Il se laissa retomber dans le canapé, surjouant une fatigue soudaine, comme si le poids de l’âge venait de l’assaillir. « Argh, je parle comme un adulte, ça me fait flipper. » Un poil chafouin, il grommela : « God, I hate being 40. »

Pour clôre la discussion, d’une part parce qu’il s’était suffisamment mêlé de ce qui ne le regardait pas, et d’autre part parce que l’heure tournait dangereusement, Wes conclut : « De toute façon, tout ça, tu le sais déjà : toi-même t’as l’air de penser que c’est une idée pourrave. » Il se leva, rinça à la va-vite leurs bouteilles vides et attrapa sa veste. « Yep, va pour la voiture, flemme qu’on se tape le métro blindé. »

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Ven 27 Jan - 16:17
A la réaction de Wes, tu éclatais de rire : pour être tout à fait honnête, toi même tu ne comprenais pas non plus comment t’en étais arrivé à parler de tes pieds. L’univers avait ses mystères… Burberry aussi. Impossible d’en vouloir à Wes de ne pas te suivre dans tes conneries ; t’étais déjà assez dur à suivre pour toi même. Pourtant, tu concluais le tout d’un « franchement, tu sais pas ce que tu rates ! » tu lui adressais un clin d’oeil moqueur et tapotais amicalement son épaule, comme soulagé qu’il lâche l’affaire Eryn et pourtant : sans que tu ne saches réellement pourquoi, tu décidais de lui balancer en pleine face tes insécurités et les idées éclatées qui en découlaient… FBI : fausse bonne idée comme dirait l’autre. « l’idée la plus stupide de 2022, rien que ça ? Wouah, hâte de voir ce que nous réserve 2023 dans ce cas ! » tu toussotais, clairement mal à l’aise – comme en attestait clairement ton trait d’humour digne de Kev Adams. En fait, ce n’était pas le fait que Wes te rembarre, qui te foutait la mort : ça, c’était clairement nécessaire, et c’était l’une des raisons pour lesquelles tu aimais autant ton pote : votre capacité à vous ramener sur Terre l’un l’autre, lorsque l’un d’entre vous délirait un peu trop. Idées irréalistes, mauvais choix, mauvaises productions ; tout y passait, de ta période émo-chômeur de vingt ans à ses diverses coupes de cheveux discutables ; vos réussites, aussi (oui, celles là mêmes où l’on se dit « mais j’ai rien fait, c’était pas mérité ! » LE TRAVAIL mérite réussite. Point barre.) . Tu soupirais et te grattais la tête « j’suis juste… flippé de la vie en temps normal. Bon, ça, j’pense que tu le sais, tu commences à me connaître. Mais quand il s’agit d’Eryn... » tu haussais les épaules «  c’est encore pire. » et tu finis par rire « ouais, ok. J’sais ce que tu es en train de te dire et t’as totalement raison : j’ai pas été honnête à 100 % Tout à l’heure. » Attrapant tes clés de voiture, tu repris « j’crois que j’allais pas vraiment le faire. J’avais juste besoin que tu me dise que c’était débile. Thanks, bro. » Tu invitais ton ami à entrer dans la voiture avant de conclure : « ça fait juste chier, de voir ses proches se péter la gueule. Ou pas, d’ailleurs. Juste de les voir… Pas bien. But I guess that life isn’t all about cute elves and songs, and sun, and candies ; right ? » tu lui adressais un sourire et allumais le contact, en profitant pour changer de sujet « ils ont intérêt à avoir fait le stock de hot-dogs ; j’sais pas toi, mais je meurs de faim ! »

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Sam 4 Mar - 19:29
Wes hocha vivement la tête en répétant : « Stupide de chez stupide. Ne fais pas ça, je t’en conjure. » Il appréciait qu'entre Marley et lui, l'honnêteté soit de mise. Qu'ils soient libres de se dire les choses pour s'empêcher de partir en live, sans avoir peur de vexer l'autre, toujours avec de bonnes intentions. Derrière ses ricanements d'ado stupide, Wes se réjouissait que ses deux amis se rapprochent, il voyait bien que ça rendait Marley heureux et c'était tout ce qu'il lui souhaitait. Ce qu'il ne voulait pas, en revanche, c'était que le sportif réitère les mêmes erreurs que par le passé. Or empiéter sur le business d'Eryn ressemblait à une très, très grosse erreur. Sur un ton plus badin, Wes ajouta : « Mec, si tu fais ça et qu’Ann apprend que j’étais au courant, elle va me tuer parce que je t’en ai pas empêché. » Un rien dramatique, il lui saisit l'épaule et plongea son regard dans le sien. « Maintenant, si tu tombes, je tombe avec toi. » Un éclat de rire plus tard, le brun retrouva son sérieux et posa des yeux plein de sollicitude sur son pote. « Parfois t’as des idées bizarres mais elle a de la chance de t’avoir. You're a great guy. And she knows you're great. » Marley possédait un nombre incalculable de qualités et, bien cachée sous une couche de sarcasme, une sensibilité tout particulière. Ça, Eryn le savait mieux que personne – Wes en était persuadé.

Comme si Wesley avait réussi à craquer le code, à lever le voile de second degré derrière lequel se cachait son ami, ce dernier se confia. Le musicien en fut tout attendri. Plein d'empathie, un sourire doux sur les lèvres, il murmura : « Je sais, Marley. » Je sais que tu l’aimes, je sais que ça fait peur de s’attacher à quelqu’un, je sais que c’est pas facile de vivre avec ses angoisses. Tout ça, il ne le dit pas, mais espéra que la communication non-verbale fasse le travail à sa place. Repliant ses grandes jambes, il s’installa à la place passager et s’étira nonchalamment. « La bière nous a rendus beaucoup trop sérieux, viens on se casse. En plus j’ai faim aussi. » Pour affronter le trafic dense de New York en musique, Wes entreprit de connecter son téléphone en Bluetooth, afin de pouvoir gérer la playlist – manquant cruellement de manières, il ne demanda même pas son avis à Marley. Après avoir lancé son dernier morceau préféré, il pivota vers son acolyte : « Okay, ready, let’s go. »

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Mer 22 Mar - 16:32
Vous aviez souvent fait des choses stupides, si bien que souvent, t’avais pas seulement été persuadé que ce mot faisait partie de ton vocabulaire : il faisait partie de toi, et pas dans le mauvais sens du terme : la stupidité n’était-elle pas vectrice de liberté, selon la façon dont on l’invoquait ? Mais cette fois, ce mot prenait une teinte différente. Il n’était pas synonyme d’une de vos idées folles qu’il fallait à tout prix réaliser, mais bien de ta connerie sans nom. Et le pire dans tout ça, c’était que tu le savais. Wesley avait raison. Incertain de l’enjeu qui se cachait derrière ta proposition, ni même de si tu la mènerais à bien un jour, t’avais eu besoin qu’on te mette un stop ; un vrai. Parce que cette idée n’était pas arrivée là par hasard : si tu avais voulu aider absolument Eryn, ce n’était pas parce qu’elle n’était pas capable, elle était la personne la plus forte que tu connaisses, plus capable que n’importe lesquels de tes potes réunis. Tu secouais la tête « personne va tomber. T’as raison. C’était con comme idée. Et… inutile de te préciser que ce n’est pas parce que je doute d’elle, que j’ai pensé… j’veux juste... » tu haussais les épaules et reprenais : « tu sais ce que c’est : c’est insupportable, de voir ses proches se casser la gueule et de juste rester spectateurs. Mais Eryn ne va pas tomber. Elle est bien plus maline que ces connards. Lâcher prise, right ? avais tu conclu d’un sourire fané. Finalement, vous aviez fini par rejoindre ta voiture, tes pensées en boucles autant que ton discours de disque rayé ; coupé par la phrase de Wes. Tu réprimais un rire « Oh, flatteur ! Tu le sais, que je ne vais plus passer les portes, si tu continues, n’est ce pas ? » tu lui adressais un clin d’oeil moqueur pour ne pas lui montrer qu’au fond, tu avais été touché par ses mots. Tu mettais le contact, l’observant se connecter en bluetooth et ne pus pas t’empêcher de lui lancer « ok. Mais s’il te plait, épargnes moi ton groupe chelou de métal tibétain. Trois quarts d’heure de mecs qui se raclent la gorge … une fois mais pas deux ! » tu ricanais, moqueur et vous conduisais au stade où, quelques minutes plus tard, vous dégusteriez des hot-dogs en critiquant, spécialistes de pacotille, la tactique de joueurs dont tu ne connais pas même le nom, encore moins les postes de base dans ce jeu. Meilleure après-midi au monde, tu comprenais rien, mais tu t’en foutais, te marrer avec ton meilleur pote ? Ta passion, bien que tu ne lui avouerais jamais : amour vache 4 life.

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