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Nothing can possibly go wrong - Debbie

@ Invité

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#
Mar 30 Aoû - 19:14
Wes tenait une forme olympique. C’était presque surprenant de sa part, après avoir passé autant de temps au fin fond du trou. Mais le fait est qu’il rayonnait… Enfin “rayonnait”, n’exagérons rien, il traînait tout de même des cernes de dix kilomètres de long et de petits yeux fatigués par la lumière des écrans. La faute aux longues heures passées au studio durant ces derniers jours, parfois jusqu’à très tard dans la nuit. Wes travaillait de façon assez compulsive, pris d’un élan créatif pour la première fois depuis des mois et terrifié à l’idée que ce sursaut puisse s'essouffler.

C’est fourbu mais présentable qu’il sonna chez Debbie, un grand sourire collé sur la figure et, dans sa main gauche, un sachet de gaufres qui faisaient gronder son estomac. Deb et lui n’avaient pas eu l’occasion de beaucoup échanger depuis la soirée catastrophique (que dis-je, cataclysmique) à East Village. Et si Wes vivait reclu comme un moine depuis le début de la semaine, il n’était pas sûr d’être pleinement en odeur de sainteté du point de vue de Debbie. Il faut dire qu’il avait enchaîné les boulettes et mis la patience de la blonde à rude épreuve. Alors, histoire de se rattraper, il avait daigné faire une entorse à son isolement musical drastique pour accepter l’invitation de son ex.

En dépit de tout, Wes était confiant. Pour lui, tout allait bien dans le meilleur des mondes. Entre sa relation avec Ann qui lui semblait se dérouler à merveille et sa musique qui ne le frustrait plus autant qu’avant, sa vie retrouvait un chemin qui lui plaisait. Toutes ses angoisses ne s’étaient pas volatilisées, mais il se sentait sur la bonne voie. Sans se départir de son immense sourire, il salua Debbie, dont le visage apparaissait dans l'entrebâillement de la porte : « Hey Deb, j’ai rapporté des gaufres, j’espère que t’as de la chantilly, j'ai oublié celle que j'avais achetée à l’appart. »

@ Debbie Sinclair

Debbie Sinclair
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Rythme de rp : en théorie, 1 fois par semaine
Multinicks : Jessica Doyle / Madison Reed
Avatar : nicola coughlan + nocreativejuiceleft (avatar) + plume (gifs) + aeairiel (code) + dolly parton (lyrics)
Trigger : ras mais j'apprécie un MP si une situation potentiellement difficile se présente
Warning : rapports à l'alcool difficiles, abandon familial, lgbt-phobie
Nothing can possibly go wrong - Debbie F5567b133e339e4547b97765b4854c273cc863f8
Age : 36 ans
Nationality : américaine
Origins : 50 shades of white
Religion : élevée Southern Baptist (courant évangélique) mais aujourd'hui agnostique
Status : célibataire avec un crush
Orientation : bisexuelle
Work : comédienne à Broadway, actuellement on vocal rest
Home adress : vinegar hill, brooklyn
Communities : broadway, lgbt center, the outpost
Summary : Debbie a grandi au coeur de la Caroline du Sud, dans une famille conservatrice et pauvre. Autant dire que rien ne la prédestinait à fouler les planches de Broadway. Mais elle a eu de la chance dans son malheur: elle s'avère être le fruit de l'union extra-maritale d'un politicien républicain influent, qui a donc payé pour ses frais de scolarité. Un rêve et une guitare en poche, la blondinette a débarqué à New-York pour intégrer la prestigieuse Tisch School of the Arts, où elle a trimé à l'école et dans une foule de petits boulots. Bientôt 15 ans plus tard, Debbie vit à peu près bien de son art et sa personnalité pétillante fait qu'elle s'en sort plutôt bien dans sa vie sociale. Sentimentalement, c'est peut-être un rien plus compliqué, éternellement condamnée à devenir potes avec ses exs ou ne plus jamais leur parler.
   https://99problems.forumactif.com/t7623-debbie-sinclair-backwoods-barbie
#
Dim 4 Sep - 18:45
La vie de Debbie tourne à nouveau à cent à l'heure. Elle a repris le rythme effréné de huit représentations par semaine et va bientôt se relancer dans le circuit des auditions, puisque le contrat pour ce rôle est relativement court. Ce qui n'est pas pour lui déplaire, c'est exigeant, tant physiquement que vocalement. Elle n'a peut être qu'une chanson phare, mais elle dure presque sept minutes. Autant dire que la comédienne ne s'ennuie pas au travail et passe le plus clair de son temps en dehors à faire en sorte de ne pas s'abîmer la voix ou se fatiguer. Elle tient d'ailleurs une bonne discipline, largement à base de thé et tisanes de toute sorte et de légumes faciles à préparer. Pour palier au manque de vie sociale, Deb a trouvé la parade: inviter les gens à venir chez elle. Ca coûte moins cher! C'est convivial! Ca lui permet de se coucher dans les dix minutes après le départ de ses convives. Ou, comme c'est le cas ce soir, son convive. Elle n'a pas pris le temps de parler en tête à tête avec Wes depuis des lustres et leur dernier déjeuner ne s'est pas exactement bien passé. Il s'est passé bien des choses depuis et il a retrouve grâce aux yeux de la blonde, malgré tous ses défauts, comme son incapacité apparente à communiquer correctement avec ses compagne.

Evidemment, cela ne la regarde plus, en théorie. Mais en pratique, elle s'est rapidement liée d'amitié avec Ann, ce qui implique donc de papoter et d'enfreindre sa nouvelle règle pour aller manger des sushis avec elle. Et si Debbie a gentiment tourné à la limonade japonaise, le vin a quelque peu délié la langue de la brune, qui s'inquiète du silence de son compagnon. Il est morose, passe des heures enfermé à l'appartement, ne répond plus aux messages comme avant. Bon, avant, le terme est tout relatif et ça a fait beaucoup de mignonnerie à digérer d'un coup. Mais le Wes taciturne et renfermé semble de retour, à la grande inquiétude d'Anneke. Et plutôt que de lui conseiller d'en parler au premier concerné, de les encourager vers une communication ouverte et positive, la blonde s'est naturellement dit que c'était une invitation à venir mettre son nez dans ce qui ne la regarde pas. Ou, comme elle préférerait le dire, donner un coup de main.

Alors, Wes débarque chez elle, la mine fatiguée mais heureuse. Ce qui ne correspond pas tout à fait à ce que la comédienne s'était imaginé, mais soit. Elle lui offre un sourire et une étreinte - après tout, elle est quand même contente de le voir - puis s'écarte pour le laisser entrer. Elle le débarrasse aussi des gaufres, qu'elle soupçonne de sortir d'une boulangerie ou d'une boîte et ne se prive pas d'une opportunité pour le taquiner. « Ecoute non, je n'ai pas de chantilly, parce que je n'ai pas six ans et je peux manger mes fruits sans. Mais j'ai du sirop d'érable? » Elle rit un peu, puis apporte les friandises à la cuisine, où elle les dépose sur un grand plat. Fort heureusement, son colocataire n'est pas là cette semaine, ils n'auront donc pas à partager. En quête du fameux sirop dans ses placards, la comédienne lance alors la conversation, choisissant de ne pas se lancer dans une attaque frontale. « Ca va toi, quoi de beau? Tout roule avec Ann? » Peut-être pas frontale, mais peu subtile néanmoins, elle reste Debbie Sinclair.

@ Invité

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Dim 11 Sep - 22:36
Vexé l’espace d’une demi-seconde, le musicien grimaça. Son sourire se tordit en une moue enfantine. « Hum, je suppose que le sirop d’érable fera l’affaire. » Debbie n’avait peut-être pas six ans, mais mettez Wesley dans la même salle qu’une dizaine de gaufres à l’heure du goûter et vous êtes sûr de transformer l’adulte de quarante ans en un gamin vorace. Docile, il suivit son hôte jusqu'à la cuisine et l’observa fouiller dans les placards, les bras ballants, hautement conscient de son inutilité. Pour se donner une contenance, il s’adossa au plan de travail. « Ça va bien. J’ai un peu repris la compo ces derniers jours. Et je ne te pipeaute pas cette fois-ci, Ann peut témoigner ! » Il rit, encore un peu embarrassé par cette humiliation mythique que Deb lui avait infligée au Blossom Vegan – Wes l’avait bien cherché, entendons-nous, même lui était prompt à le reconnaître. « Et toi, ce rythme effréné, pas trop difficile à tenir ? »

Parfois, Wes pouvait faire preuve d’une naïveté consternante. Comme ce soir, par exemple. Pas un instant il ne remit en question l’innocence de la question suivante de Debbie. Pourtant, il aurait pu deviner qu’elle avait une idée derrière la tête. Le musicien avait eu vent de la petite sortie entre sa copine et son ex. Il connaissait également la propension de la blonde à se mêler de tout sauf de ses oignons. Alors que Debbie Sinclair, actrice overbookée s’il en est, choisisse de l'inviter le lendemain de sa soirée sushis avec Anneke, lui parmi la ribambelle d’amis qu’elle possédait… C’était louche. Totalement et définitivement louche. Mais le brun était heureux qu’on lui donne l’occasion de parler de sa petite amie, alors il tomba dans le panneau. Il faut dire qu’il n’était pas encore sorti de sa phase  « lune de miel » et que radoter à propos d’Ann était devenu comme une seconde nature. Étonnamment personne n’avait osé le rabrouer – arrête de prononcer son nom toutes les dix secondes ou on te découpe en morceaux et on te jette dans l’Hudson – mais ça n’était qu’une question de temps.

Ses yeux se mirent à briller sous ses paupières fatiguées. « Oh, vraiment, ça se passe bien, il faut dire qu’on se ressemble beaucoup, que ça fait un moment qu’on vit dans le même appart, alors forcément… On est bien ensemble. C’est parfait. » Bien qu’emballé à l’idée d’encenser Ann, il n’était pas mesquin au point de lister les qualités de sa nouvelle copine devant une ex – quoiqu’il soupçonnait Debbie de s’en contrecarrer très sérieusement. Avec un sourire tendre (ou niais, soyons honnêtes) il ajouta : « Je crois qu’on se comprend. » Conclusion on ne peut plus ironique, s’il avait su ce qui l’attendait, Wes se serait abstenu…

@ Debbie Sinclair

Debbie Sinclair
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Summary : Debbie a grandi au coeur de la Caroline du Sud, dans une famille conservatrice et pauvre. Autant dire que rien ne la prédestinait à fouler les planches de Broadway. Mais elle a eu de la chance dans son malheur: elle s'avère être le fruit de l'union extra-maritale d'un politicien républicain influent, qui a donc payé pour ses frais de scolarité. Un rêve et une guitare en poche, la blondinette a débarqué à New-York pour intégrer la prestigieuse Tisch School of the Arts, où elle a trimé à l'école et dans une foule de petits boulots. Bientôt 15 ans plus tard, Debbie vit à peu près bien de son art et sa personnalité pétillante fait qu'elle s'en sort plutôt bien dans sa vie sociale. Sentimentalement, c'est peut-être un rien plus compliqué, éternellement condamnée à devenir potes avec ses exs ou ne plus jamais leur parler.
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Dim 18 Sep - 21:30
Debbie hausse brièvement les sourcils quand son ami l'informe que son sirop d'érable "ferait l'affaire." Elle a le genre d'expression que votre maman peut avoir quand elle vous propose de manger une pizza alors que vous préférez McDo. Le genre d'expression qui dit, estime toi heureux qu'on te donne quelque chose, ingrate créature. Mais en plus sympa. Un peu plus sympa, en tout cas. Mais la moue passe sur son visage aussi vite qu'elle est venue, après tout, la blonde a d'autres chats à fouetter aujourd'hui et n'a aucune envie de gaspiller son énergie dans un débat puéril.

Et c'est un sourire sincère qui l'anime, la main enfin sur la bouteille en verre au fond du placard, quand Wes l'informe qu'il s'est remis au travail. Cela fait longtemps que son entourage attendait ce moment. Des mois, pour ne pas dire plus. Si elle avait su qu'il ne lui manquait qu'une petite amie pour s'y remettre, la comédienne aurait agi bien plus tôt. Mais c'est sans doute pour le mieux qu'elle ne s'en soit pas davantage mêlée. D'aucun pourrait arguer qu'elle se mêle déjà trop de ce qui ne la regarde pas. D'aucun aurait sans doute raison, mais ce n'est pas Debbie qui va l'admettre. Elle se contente donc de poser le sirop d'érable sur la table, un large sourire aux lèvres. « Mais c'est trop bien Wes! Je suis trop contente pour toi, j'ai hâte d'écouter, quand tu seras prêt évidemment, no pressure. »

Elle rit un peu, garnit sa gaufre de sirop et répond au renvoi de question, sans trop s'attarder. « Oh tu sais moi ça va toujours, quand je travaille, tout va bien! Et c'est un projet sympa, un challenge, c'est cool. » Un euphémisme s'il en est et Debbie pourrait en parler des heures, mais elle n'est pas là pour ça. Non, elle est là parce qu'après son dîner avec Ann, elle ne peut décemment pas laisser son ami foncer droit dans le mur. Et quand il s'extasie de sa nouvelle relation, professant combien tout est parfait et osant même utiliser le mot parfait, la blonde est confortée dans son interférence. Peut-être que c'est déplacé, mais cet imbécile heureux a clairement besoin d'être remis sur la voie. Heureusement pour lui, il a des amies un peu trop investies dans la vie des autres et prêtes à mettre les pieds dans le plat. Il en a au moins une, en tout cas.

Deb s'éclaircit donc la gorge et demande d'un ton doux, qui n'enlève rien à la brusquerie de ses propos. « Hum, je ne veux pas t'inquiéter babe, mais tu es sûr à 100% que vous vous comprenez? Parce que j'ai vu Ann hier et, bon, c'est un peu déplacé de ma part de t'en parler, mais clairement, il faut que quelqu'un le fasse... » Se sentant perdre, le fil de sa pensée, elle regarde son ami dans les yeux et en vient au fait. « Je crois qu'elle s'inquiète que tu ne communiques pas avec elle et elle se fait des films. Elle m'a dit que tu ne lui avais pas dit un mot depuis plusieurs jours, que tu ne répondais pas à ses messages, je crois qu'elle est un peu en panique. Dude, t'as fait quoi encore? » Parce que nul doute que, d'une manière ou d'une autre, c'est la faute de Wes.

@ Invité

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#
Lun 3 Oct - 23:39
L’enthousiasme de Debbie, qu’il savait sincère, lui fit plaisir. Un large sourire s’étala sur un visage, en réponse à celui de la blonde. « Bien sûr que tu seras parmi les premiers à écouter, Deb. » Il lui devait bien ça, après lui avoir 1) menti en pleine figure au Blossom Vegan, 2) claqué la porte au nez à East Village. Car malgré leur relation chaotique, la comédienne comptait parmi ses soutiens indéfectibles, elle ne s’était jamais débinée malgré tous les coups foireux qu’il avait pu lui infliger – même si elle avait une fâcheuse tendance à le brusquer, d’une façon totalement contre-productive. Maintenant qu’il allait mieux, Wes réalisait à quel point il était chanceux d’être encore son ami.

Le musicien fut coupé en plein exercice de repentance par l’appel irrésistible du sirop d’érable, bien plus appétissant que prévu. Debbie aborda le sujet de son travail, mais à la grande surprise du brun, expédia rapidement son récit. Etrange, ça ne ressemblait pas à la passionnée qu’il connaissait. Normalement, elle était censée en parler au moins une demi-heure non stop, pas se contenter d’un “c’est cool”. Un peu dérouté, Wes s’enquit gentiment : « Y a un souci ? Tout va bien au boulot ? » Le problème venait forcément de la vie de Debbie, puisque dans la sienne, tout était parfait.

Wesley n’était pas de ceux qui s'offusquent que l’on s’immisce dans leur vie. Et pour cause : sans l’intervention de tierces personnes, son existence n’avancerait pas beaucoup. Si son entourage ne comptait pas des gens comme Debbie ou Elior (comprendre : des gens un peu trop concernés par sa vie sentimentale), il serait toujours célibataire et malheureux. Malgré tout, apprendre ses problèmes de couple de la bouche de Debbie n’avait rien d’agréable. Ignorant son ego qui lui hurlait de se vexer, Wes fit son possible pour se comporter en adulte et essayer de comprendre. « Ce que j’ai fait ? Ben je… Je sais pas ? C’est vrai que j’ai passé pas mal de temps à bosser mais… Oh. » D'un point de vue extérieur, il avait dû donner l'impression de faire sacrément la gueule. Il le réalisait maintenant qu'il prenait un peu de distance. Debbie l’avait déjà vu dans ses phases créatives, elle connaissait sa façon de se concentrer excessivement pendant deux ou trois jours. En revanche, pendant ses deux ans de colocation avec Anneke, il n’avait fait qu’être parfaitement oisif. Pour ainsi dire, il avait mal habitué sa copine. Avec l’impression que le ciel lui tombait sur la tête, il murmura, tout penaud : « Tu crois qu'elle va mal ? Qu’elle m'en veut ? » Le musicien venait littéralement de changer de couleur. Ça aurait pu être comique s’il n’avait pas l’air profondément bouleversé par les révélations de Debbie. « J’ai pas imaginé une seule seconde… Oh my god, am I the worst boyfriend ever ? »  

@ Debbie Sinclair

Debbie Sinclair
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Summary : Debbie a grandi au coeur de la Caroline du Sud, dans une famille conservatrice et pauvre. Autant dire que rien ne la prédestinait à fouler les planches de Broadway. Mais elle a eu de la chance dans son malheur: elle s'avère être le fruit de l'union extra-maritale d'un politicien républicain influent, qui a donc payé pour ses frais de scolarité. Un rêve et une guitare en poche, la blondinette a débarqué à New-York pour intégrer la prestigieuse Tisch School of the Arts, où elle a trimé à l'école et dans une foule de petits boulots. Bientôt 15 ans plus tard, Debbie vit à peu près bien de son art et sa personnalité pétillante fait qu'elle s'en sort plutôt bien dans sa vie sociale. Sentimentalement, c'est peut-être un rien plus compliqué, éternellement condamnée à devenir potes avec ses exs ou ne plus jamais leur parler.
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Dim 20 Nov - 15:18
Debbie ne pu que sourire sincèrement, probablement plus émue qu'elle ne le laisse paraître quand Wes lui dit qu'elle sera parmi les premières à entendre sa nouvelle musique. Si à l'époque où ils sortaient ensemble, elle aurait sans préférer entendre moins de grosses basses, cette fois-ci, elle sera incroyablement heureuse de se faire agresser les oreilles par un genre qui n'est pas fait pour elle. S'ils sont musicalement opposés, ils n'en restent pas moins deux experts dans leurs domaines, des professionnels reconnus et qualifiés. Aussi, Deb sait reconnaître le talent de son ami et sait aussi qu'il est simplement tragique que le monde en ai été privé si longtemps. Et, surtout, elle comprend que ce regain de créativité est synonyme d'une amélioration globale dans sa vie, qu'il n'est plus occupé à se morfondre sur son canapé, qu'il a repris du poil de la bête sur tous les fronts. Et ça, ça la rend très heureuse. Elle se contente donc de hocher la tête, les yeux peut-être un peu humides, mais la blonde se concentre sur sa gaufre et retrouve bien vite une expression enjouée, doutant fort que Wes ai remarqué quoique ce soit. Le sens de l'observation n'est sans doute pas sa qualité première.

Lorsque la conversation dérive sur son propre travail et qu'elle tente de l'écourter pour arriver à ce qu'elle estime le cœur du problème, son ami s'inquiète de la voir si désinvolte et lui arrache un sourire. Il est vrai qu'elle est plus du genre à parler en long, en large et en travers de ce qui se passe sur scène et hors scène (rien ne vaut les petits dramas de Broadway) quand on lui présente l'opportunité. Et il est touchant de voir que Wesley la connaît suffisamment bien pour s'interroger sur son soudain laconisme. « Oui, oui, tout va bien, ne t'en fais pas. Mais on est pas là pour parler de moi. » Et y voyant l'occasion d'adresser la situation qui la tracasse, elle résume brièvement - et à sa manière - ce qu'Ann lui a expliqué la veille. Elle se prépare à se faire houspiller, à ce que Wes ronchonne que ça ne la regarde pas, voire à ce qu'il parte en boudant, mais il semble trop préoccupé par ses révélations pour s'offusquer qu'elle les ai faites. Ce qui l'arrange bien, en toute franchise.

En mâle classique, il ne comprend pas ce qu'il a fait de mal et, dans la même respiration, lui explique qu'il s'est enfermé au studio pendant trois jours. Ce n'est pas ce qu'il a dit, mais Debbie a été avec lui assez longtemps pour savoir ce que veut dire "pas mal de temps à bosser." Et si en tant que créative et en tant que petite amie un peu trop désintéressée, ça ne l'a que peu affectée à l'époque, la dynamique avec Anneke est très différente. Fort heureusement d'ailleurs. Mais il y a eu un évidemment manque de communication, une fois n'est pas coutume chez M. Takagi. La pâleur soudaine et la question idiote de son ami la ferait presque rire, si elle ne le sentait pas d'une sincérité absolue.

Avec un sourire réconfortant la comédienne répond donc. « The bar for being a decent boyfriend is literally on the the floor, don't even worry about that. » Elle s'empare de la théière qu'elle a préparé à son arrivée et qui trône sur la table, puis les sert tous les deux avant de poursuivre. « Je ne pense pas qu'elle t'en veuille, ce n'est pas l'impression que j'ai eu en tout cas. Mais je crois qu'elle s'inquiète. Parce que bon, tu dis tu as bossé, je suppose que tu es entré dans une de tes phases où tu sors pas du studio pendant des jours et ne te douches que si quelqu'un te rappelle de le faire? » Ne lui laissant même pas le temps de répondre, elle poursuit « Parce que de l'extérieur, surtout si elle ne t'as jamais vu comme ça, ça peut être un peu inquiétant. » Debbie n'évoque pas la période de réelle dépression qu'a vécu son ami, parce qu'il n'a jamais voulu l'appeler comme telle et que même elle a un minimum de savoir vivre, mais le fantôme de cette phase difficile passe au dessus d'eux. « Après, il y a peut être autre chose hein, mais si c'est que ça, ça devrait aller mieux si tu lui parles. Tu seras étonné d'apprendre que communiquer avec les gens que tu aimes facilite vachement tes rapports avec eux. » Une moue taquine sur le visage, la blonde pique à nouveau dans sa gaufre, sans toutefois quitter Wesley des yeux. S'il a des remarques à faire sur sa manière d'aborder la situation, qu'il se fasse plaisir. Il sera sans aucun doute bien reçu.

@ Invité

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#
Sam 17 Déc - 22:55
Wes savait que Debbie s'était inquiétée pour lui, d'une façon sincère et pressante – trop pressante peut-être. Elle avait essayé de prendre soin de lui, même après leur rupture, à sa manière, sa manière qui fonctionnait hélas très mal sur le musicien. Bref, elle ne l'avait pas laissé tomber, alors qu'elle aurait eu toutes les raisons de le faire. Elle n'avait peut-être pas été la copine parfaite (parfaite pour lui, en tout cas) mais dans son rôle d'amie, elle assurait. C'est pourquoi il était tout fier de lui montrer, aujourd'hui, qu'il se portait mieux. Qu'elle pouvait cesser de se démener pour lui faire entendre raison, qu'il avait retrouvé la voie qui menait vers une vie un peu plus saine. Mais Debbie avait vu juste : il ne remarqua pas ses yeux embués, ou alors il fit preuve de suffisamment de délicatesse pour ne pas le relever, allez savoir (la première option semblait tout de même plus probable, Wes était un homme tout ce qu'il y a de plus classique, et parfois la subtilité est un concept qui échappe à ce genre de spécimen).

De plus en plus intrigué, Wes lâcha, à peine sarcastique : « Heu ben si, on est quand même un peu là pour parler de toi, normalement dans une discussion chacun parle un peu de lui, ou alors on m'a menti sur l'art de la conversation pendant 40 ans. Surtout que je t'ai jamais connue secrète. C'est pas une critique, au contraire, c'est cool, j’aime bien savoir les ragots de Broadway – bah quoi, c’est super distrayant. » S’il cachait bien son jeu, le musicien faisait une sacrée commère, pour preuve l’intérêt vorace qu’il portait aux potins que lui racontait Ann en rentrant du boulot. Mais petit à petit, le brun commença à se douter qu'en l'invitant, Debbie avait autre chose en tête qu'un simple goûter entre bons amis. Il ne s'attendait cependant pas à ses révélations et perdit vite son sourire. Quand Debbie évoqua des attentes très basses vis-à-vis des hommes cis-hétéros, il fronça un peu les sourcils, sincèrement perplexe. « Qu’est-ce que tu veux dire par là ? » Il faut dire que lui n’avait jamais expérimenté les relations de couple avec la gent masculine, autant dire qu’il en ignorait toutes les difficultés, chanceux (et candide) qu’il était.

Debbie mentionna ensuite ses mauvaises habitudes. Vexé et plein de mauvaise foi, il répliqua : « Hum, je me douche toujours, détrompe-toi. » Un léger mensonge si évident que son nez doubla presque de taille. Peut-être que OUI, effectivement, il lui était déjà arrivé de sauter une douche. Mais bon, comme un être humain décent, il s'était lavé et changé avant de venir (ce qui ne signifiait pas qu'il s'était mis sur son 31, entendons-nous). C'était l'essentiel, non ? Wes mit cependant son ego de côté très vite, car il y avait davantage en jeu que son hygiène de vie. « Oh my god, you're right, I'm so stupid. » Il prit son visage entre ses mains, dans un geste aussi dramatique que sincère, qui avait tout pour faire rire Debbie. « Je me suis comporté comme un égoïste. » Il poussa un soupir entre ses doigts, puis osa à nouveau regarder la petite blonde. Plus pour lui-même que pour elle, il ajouta : « Maintenant que je vis plus tout seul je crois que je ne peux plus me permettre de faire la tortue en hibernant pendant 3 jours. » Nouveau soupir dépité. Wes fit alors ce qu'il savait faire de mieux, cette manie qui agaçait Debbie au plus haut point : il se regarda le nombril afin de mieux pouvoir se déprécier. « I suck at being in a relationship, jeez, was it that bad when we were still together ? » La réponse, il la connaissait déjà partiellement.

@ Debbie Sinclair

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#
Dim 19 Fév - 12:02
Debbie ne peut retenir un sourire, malgré son agenda prédéterminé, quand son ami plaisante au sujet des ragots de Broadway. Dieu sait qu'elle a pu lui en faire des reproches, que ce soit quand ils étaient ensemble ou simplement en tant qu'ami, mais sa capacité à écouter et à s'immerger pleinement dans une conversation qui ne frôlait même pas ses centres d'intérêt n'en est pas un. Elle le revoit, la tête posé dans le creux de ses mains, les coudes sur la table, toute ouïe pendant qu'elle lui racontait une répét désastreuse ou le backstage drama d'une production. Sans doute Les Mis, il y a toujours du drama sur ce show. Elle secoue donc légèrement la tête et répond avec douceur « I will tell you all the tea, promise. Mais d'abord on parle. »

Elle se lance ensuite dans son explication, essayant d'observer les réactions de Wes, qui commence évidemment par se murer dans le silence et faire des blagues puant la mauvaise foi, douche ou pas. Elle ne relève pas cela dit, sachant très bien que ce n'est pas le moment de lui rappeler le nombre de fois où il s'est simplement écroulé dans un lit après un concert, sans même allumer la lumière de la salle de bains. Impensable pour la comédienne, qui a un rituel post-show et une skincare routine en 5 étapes qu'elle ne manquerait pour rien au monde, qu'importe l'heure à laquelle elle rentre.

Toutefois, elle ne peut rester silencieuse quand le musicien prend un air surpris à l'évocation du peu qu'on demande aux hommes dans une relation. Sourcil haussé, elle ne retient pas son ton un peu mordant. « Je veux dire que quand un type hétéro fait le strict minimum de la décence dans une relation, ça fait mouiller toutes les petites culottes du quartier tellement les femmes ont peu l'habitude. Fais pas comme si tu savais pas Wes, sérieusement, penses à tes potes - surtout les gars dans des groupes - quand ils sont en couple. » Elle laisse le pauvre bougre réévaluer ses amitiés et ses relations passées en l'espace de quelques secondes, puis tend une main à plat devant elle, dans une démonstration de l'évidence. « Exactement. »

La discussion revient finalement sur les rails qu'elle a posé, le désarroi frappant brusquement Wes. Si elle ne prenait pas très au sérieux ses émotions et la situation, la blonde aurait sans doute ri de le voir si dramatique. Mais elle est plutôt contente de voir qu'il ne cherche pas à se dédouaner ou à esquiver le sujet et qu'il est prêt à exprimer ses craintes et son ressenti. Un progrès notable, même s'il aurait sans fallu qu'il fasse ça en amont. Compatissante dans sa brusquerie, Debbie pose une main sur le bras de son ami, qu'elle serre doucement. « Eh, c'est pas la fin du monde, ça va se résoudre. »

Son ex petit-ami se lance ensuite dans un cas classique d'auto-critique un rien égocentrée et la blonde inspire et expire légèrement par le nez pour rester calme et puiser dans ses réserves d'empathie. Il est culotté tout de même. Mais il a tendu le bâton pour se faire battre, alors elle ne va pas se faire prier. Un sourire un rien sarcastique aux lèvres, elle réplique donc « My sweet boy, you were so much worse. Like, soooo much worse. » En fait-elle un peu trop? Possible. « We literally broke up because you wouldn't talk to me about how you felt and shut down emotionally to the point where I had to leave for my own sanity. Like, we stopped talking for months after that. » Ne souhaitant pas purement le martyriser et encore moins alimenter la fragilité de son égo, Debbie poursuit sur une note un rien plus positive. « But you're better now and you're gonna keep being better. But not with that attitude, so get your shit together and tell me how you're gonna apologize to your girlfriend. »

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Lun 20 Mar - 23:05
Sur les conseils de Debbie, Wes repensa aux comportements qu’il avait observés chez ses amis/connaissances lorsque ces derniers étaient en couple. Si aujourd’hui il était entouré de gens sains, ça n’avait pas toujours été le cas et comme Debbie le sous-entendait, il avait déjà été témoin de choses peu glorieuses. Aussi, il hocha la tête : « Hm, I see your point. » Effectivement, la barre était basse. Le quarantenaire ne s'imaginait pas mieux que les autres, loin s'en faut, mais au moins, il pouvait se targuer d'essayer. Et de se faire tirer les oreilles par son ex et/ou sa copine lorsque son attitude laissait à désirer. Comme ce soir, en fait.

Fidèle à sa pire habitude, celle de s'apitoyer sur son sort, Wes geignit encore un peu lorsque Debbie posa sa main sur son bras. Bondir sur la moindre raison de s’auto-rabaisser comptait parmi les manies les plus tenaces du brun, mais il lui suffit de se remémorer le regard désapprobateur de son psy pour qu’il se ressaisisse. La suite du discours de la blonde l’y aida : il avait cherché le bâton pour se faire battre et Debbie avait sauté sur l'occasion, mais étrangement, ça lui fit du bien qu’on lui secoue un peu les puces. Et qu’on lui rappelle qu’il faisait constamment des progrès pour être un être humain un peu meilleur, ainsi qu’un petit ami plus agréable à vivre. À l'époque, la pauvre Debbie n'avait pas pu profiter de la meilleure version de lui-même, elle n'avait eu droit qu'à un brouillon et pour ça, il était encore désolé. « And I’m sorry, again, about that. » Il tenta un sourire, avant de replonger le nez dans son assiette, dans laquelle il restait une gaufre qu’il n’avait plus l’appétit de manger.

Debbie finit par montrer des signes d'impatience et lui demanda d'expliquer comment il allait s'excuser auprès d'Ann. Le musicien se sentit rougir violemment. Il n’avait pas prévu de parler de ce qu’il trafiquait dans le studio du père d’Ann, et encore moins d’en parler avec son ex. Il se mit à tordre ses doigts dans tous les sens, ses yeux rivés vers le sol. Comme s'il était un gamin interrogé par un instituteur sur la leçon du jour, il hésita : « Well, I… I may or may not be writing a song for her so I guess I'm going to make her listen ? » Il ferma un instant les yeux, attendant la petite tape de Debbie derrière sa nuque, car c’était sûr, elle allait trouver ça niais et nul – ça l’était, en un sens. Comme la réprimande ne venait pas, il rouvrit prudemment ses paupières, pour rencontrer le regard de la jeune femme. Dans une tentative vaine de se montrer décontracté, il ricana bêtement : « Don't look at me like that, I know you think it's stupid. Come on, let's talk about something else. »

@ Debbie Sinclair

Debbie Sinclair
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Nothing can possibly go wrong - Debbie F5567b133e339e4547b97765b4854c273cc863f8
Age : 36 ans
Nationality : américaine
Origins : 50 shades of white
Religion : élevée Southern Baptist (courant évangélique) mais aujourd'hui agnostique
Status : célibataire avec un crush
Orientation : bisexuelle
Work : comédienne à Broadway, actuellement on vocal rest
Home adress : vinegar hill, brooklyn
Communities : broadway, lgbt center, the outpost
Summary : Debbie a grandi au coeur de la Caroline du Sud, dans une famille conservatrice et pauvre. Autant dire que rien ne la prédestinait à fouler les planches de Broadway. Mais elle a eu de la chance dans son malheur: elle s'avère être le fruit de l'union extra-maritale d'un politicien républicain influent, qui a donc payé pour ses frais de scolarité. Un rêve et une guitare en poche, la blondinette a débarqué à New-York pour intégrer la prestigieuse Tisch School of the Arts, où elle a trimé à l'école et dans une foule de petits boulots. Bientôt 15 ans plus tard, Debbie vit à peu près bien de son art et sa personnalité pétillante fait qu'elle s'en sort plutôt bien dans sa vie sociale. Sentimentalement, c'est peut-être un rien plus compliqué, éternellement condamnée à devenir potes avec ses exs ou ne plus jamais leur parler.
   https://99problems.forumactif.com/t7623-debbie-sinclair-backwoods-barbie
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Jeu 6 Avr - 15:57
Debbie balaie les excuses de son ex d'une main, un sourire un peu triste aux lèvres. Non pas pour leur relation passée, ce qu'ils auraient pu être ou toute autre notion romantique mal placée. Non, certainement pas, ils n'étaient absolument pas faits l'un pour l'autre et n'auraient rien eu à gagner s'ils étaient ensemble ou avait remis le couvert. Plutôt, elle pense à toutes les excuses qu'elle n'a pas reçu, de gens qui lui ont sans doute fait plus de mal que Wes. Malgré tous ses défauts - et elle serait prête à vous dresser une liste relativement exhaustive si on le lui demandait - son ami n'est pas une mauvaise personne. Il est renfermé, maladroit, incapable d'exprimer un sentiment humain de manière normale ou sans y être violemment poussé, mais il a toujours essayé. Parfois, il n'y arrivait pas, trop préoccupé par ses propres troubles, aspiré dans une spirale d'auto flagellation dont il a encore du mal à sortir parfois. Mais il essaye et s'améliore avec le temps, tel un bon vin ou un homme cis socialisé dans les années 90 à 2000. Et il reconnaît ses erreurs et s'en excuse. Plus qu'on ne peut dire de beaucoup.

Mais la blonde n'est pas du genre à se laisser abattre, surtout quand elle a un objectif en tête, son sourire se fait donc rapidement plus lumineux et elle rétorque, avec autant de tendresse que de moquerie dans la voix. « It's really fine honey, you are sadly far from the worse ex I have so at some point, it is on me for picking emotionnally unavailable men, ya know? Especially as a bi woman, like, I can do so much better. » Elle rit un peu, tapant dans sa gaufre avec enthousiasme. Toutefois, elle a aussi conscience de ne pas seulement plaisanter. Ses goûts en matière d'hommes sont désastreux et ses relations avec les femmes se sont généralement soldées par des amitiés sincères ou du moins, un excellent moment. Et dans l'ensemble, ses ex femmes et non binaires sont de bien meilleures personnes et beaucoup plus émotionnellement intelligentes. De là à en tirer des conclusions sur ses daddy issues, il n'y a qu'un pas, qu'elle se garde bien de franchir. La comédienne n'a pas exactement les moyens de se payer une thérapie régulière et des vacances. Et le choix est vite fait. C'est presque pareil après tout.

Debbie somme ensuite le musicien de lui expliquer comment il compte s'excuser auprès de la personne importante dans cette histoire, Anneke. Le connaissant, il serait capable de faire une énorme connerie, mieux vaut qu'ils discutent du plan de bataille ensemble. A sa grande surprise, Wes lui propose une solution touchante et romantique. Du premier coup. Elle en pleurerait presque. Visiblement, il prend sa surprise pour de la frustration, ce qui est compréhensible au vu des rapports qu'ils entretiennent depuis longtemps maintenant. « Actually, it's the opposite of stupid, it might be on of those rare times where you hit the nail on the end right away. Like, it's absolutely perfect, as long as the song's halfway decent. Nobody can stay mad for being ignored if you say it's because you were writing them a song, come on now ! » Elle modère toutefois légèrement son enthousiasme, sachant que son ami risque de pas aller au bout de la démarche. « That being said you do need to also talk to her about like, communicating more and all that. But babe I wrote you a song is a perfect opener, definitely start with that ! » Elle sirote finalement une gorgée de thé, ravie de la tournure que prend cette discussion.

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Mer 17 Mai - 23:21
I can do so much better. Wes aurait pu suivre son instinct de mâle de base et se vexer, pourtant il n’y songea même pas. Au contraire, son visage se fendit d’un sourire un peu timide. « Of course you can do so much better. » Debbie était une perle, comme en témoignait la patience et la pédagogie avec lesquelles elle traitait son ex. Leur brève relation avait été une erreur, une absurdité : là-dessus, ils tombaient tous les deux d’accord. Mais Wes ne regrettait absolument pas cette étape saugrenue de son parcours amoureux, car Debbie avait fait de lui un homme un peu moins stupide, un peu plus fréquentable. Elle méritait tellement de fréquenter quelqu’un qui soit à la hauteur, quelqu’un de tendre comme il n’avait pas su l’être, trop accaparé par les prémices de sa dépression. « Tu pourrais avoir, genre, 70% des invités du MET Gala. Facile. » À vrai dire, Wes ne voyait pas vraiment qui pourrait résister à Debbie, c’est pourquoi il avait eu si peur quand elle s’était mis en tête de draguer Anneke. Au beau milieu du MET Gala, la comédienne aurait fait des ravages, il en était persuadé.  

Le musicien rouvrit prudemment les yeux, pas encore certain d’être à l’abri des remontrances. À sa grande surprise, Debbie exprima une joyeuse approbation. Comme toujours, le brun se réfugia sur le terrain du sarcasme. Il laissa échapper un petit ricanement : « Is that what we call a miracle ? » Cette validation de la part de son amie relevait de l’exceptionnel – d’ordinaire, elle avait plutôt tendance à le fixer sévèrement, les bras croisés, en secouant la tête de droite à gauche avec un regard qui signifiait “réfléchis encore”. Certes, elle s’empressa de nuancer, évoquant la sacro-sainte communication, mais Wes retient surtout que pour une fois, il n’était pas totalement à côté de la plaque. Son soulagement fut cependant de courte durée : avoir l’aval de son ex était bien beau, encore fallait-il qu’Ann soit du même avis. « I hope she will agree with you. If she leaves me, I'll be miserable. » À ce jour, il s’agissait de sa plus grande peur, et tant pis s’il paraissait needy aux yeux de Debbie en l’avouant. Conscient de l’aversion de cette dernière pour les jérémiades, il précisa : « I am not complaining, I’m just telling facts. » Wes prit quelques secondes pour découper pensivement sa gaufre en petits carrés qu’il empila dans son assiette sans les manger. Puis, s’extirpant de sa réflexion, il sourit : « Hey, thanks, you're a great coach. » La meilleure, même.

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