-36%
Le deal à ne pas rater :
Tablette 11″ Xiaomi Pad 5 (écran WQHD + 120Hz) à 281,99€
281.99 € 437.65 €
Voir le deal
Le Deal du moment :
Coffret Pokémon Ultra Premium en 2023 : ce que ...
Voir le deal


(PJ) I may be scattered, a little shattered, what does it matter? No one has a fit like I do.

2 participants
Neil Bailey
Neil Bailey
To do list rp :
PJ - www | liv - www | TC Outpost - www
Summary :
Neil avait tout du gamin privilégié de base. Né de bonne famille – père hockeyeur professionnel et mère ancienne Miss USA reconvertie en présentatrice de journal télévisé -, il a d’abord tenté de suivre les traces de son géniteur, avec brio, avant d’être stoppé de plein fouet par la vie. Victime d’une erreur judiciaire qui lui vaudra douze ans passés derrière les barreaux, il n’a plus jamais été le même depuis. S’il a repris sa vie en main et est aujourd’hui psychologue aguerri travaillant étroitement avec ceux qui l’ont sauvé – l’Innocence Project de New-York, donc -, Bailey fait aujourd’hui face à un autre genre de challenge : celui de s’occuper de son neveu orphelin, main dans la main avec son ex-compagne (et surtout : sous le même toit).
Date d'inscription :
29/07/2021
Messages :
79
Pseudo :
k-ro
Player's pronoun :
elle
Rythme de rp :
j'essaie de garder le cap mais ça fluctue
Multinicks :
Eryn (k. ritter) / Rico (m. angel silvestre) / Ann (f. agyeman) / Ellie (h. williams) / Arthur (j. gilgun) / Janee (m. gill) / Ezra (c. cox)
Avatar :
david tennant - mortisbpf
(PJ) I may be scattered, a little shattered, what does it matter? No one has a fit like I do. 5774287a281b9ebfdb3b73d8010264813d251dc6
Age :
46 ans
Nationality :
américain
Origins :
scottish
Status :
ptdr quoi (is what he would answer to that question)
Orientation :
bi
Work :
psychologue au lycée de Staten Island
Home adress :
dawson circle, staten island
Communities :
innocence project, harlem jazz jam, lycée de staten island, lea
Trigger :
relations toxiques romantisées, viol
Warning :
condamnation à tort, ptsd, deuil
To do list rp : PJ - www | liv - www | TC Outpost - www
Summary : Neil avait tout du gamin privilégié de base. Né de bonne famille – père hockeyeur professionnel et mère ancienne Miss USA reconvertie en présentatrice de journal télévisé -, il a d’abord tenté de suivre les traces de son géniteur, avec brio, avant d’être stoppé de plein fouet par la vie. Victime d’une erreur judiciaire qui lui vaudra douze ans passés derrière les barreaux, il n’a plus jamais été le même depuis. S’il a repris sa vie en main et est aujourd’hui psychologue aguerri travaillant étroitement avec ceux qui l’ont sauvé – l’Innocence Project de New-York, donc -, Bailey fait aujourd’hui face à un autre genre de challenge : celui de s’occuper de son neveu orphelin, main dans la main avec son ex-compagne (et surtout : sous le même toit).
Date d'inscription : 29/07/2021
Messages : 79
Pseudo : k-ro
Player's pronoun : elle
Rythme de rp : j'essaie de garder le cap mais ça fluctue
Multinicks : Eryn (k. ritter) / Rico (m. angel silvestre) / Ann (f. agyeman) / Ellie (h. williams) / Arthur (j. gilgun) / Janee (m. gill) / Ezra (c. cox)
Avatar : david tennant - mortisbpf
(PJ) I may be scattered, a little shattered, what does it matter? No one has a fit like I do. 5774287a281b9ebfdb3b73d8010264813d251dc6
Age : 46 ans
Nationality : américain
Origins : scottish
Status : ptdr quoi (is what he would answer to that question)
Orientation : bi
Work : psychologue au lycée de Staten Island
Home adress : dawson circle, staten island
Communities : innocence project, harlem jazz jam, lycée de staten island, lea
Trigger : relations toxiques romantisées, viol
Warning : condamnation à tort, ptsd, deuil

[tw : deuil, self deprication] Tout est calme dans la maison de Staten Island. Nathan est au lit depuis près d’une heure, Parker est occupée à dieu sait quoi à l’autre bout de la pièce, et Neil s’empresse de lire les dernières pages de son roman, assis précautionneusement dans le canapé. Incapable de se résoudre à voir cette maison comme la sienne malgré qu’il y ait établi ses quartiers plusieurs mois auparavant, Neil ne s’affale jamais – il se pose. Il ne se sert pas – il emprunte. Ne s’étale pas non plus et range toujours derrière lui, fait la vaisselle dès qu’il a fini de manger, passe l’aspirateur une fois par jour. Lui l’ancien bordélique s’étonne parfois lui-même de la maniaquerie qui s’est emparée de lui depuis qu’il vit sous ce toit. Et malgré qu’il ait déménagé une bonne partie de ses affaires et jeté le reste à la poubelle avec sa vie d’homme célibataire sans enfant à charge, la chambre dans laquelle il s’est installé n’a pas bougé d’un pouce et ses décorations personnelles sont toujours enfouies au fond d’un carton qui traîne dans un coin, incapable de se résoudre à l’idée que la situation est permanente. Réaliser que non, il n’est pas juste babysitter temporaire à temps plein, et qu’Eric ne passera plus jamais la porte d’entrée de cette maison est un crève-cœur, et si la partie logique de son cerveau a bel et bien reçu l’information et a conscience de la réalité, pour l’heure, le subconscient de Neil se complaît dans une forme de déni qu’il étend à sa guise au fil des jours, des semaines, des mois qui passent, et l’empêchent de réellement se poser.

Le psychologue se retrouve donc dans une position inconfortable, assis sur le bord du canapé, le dos bien loin du dossier et une jambe croisée sur l’autre - un désagrément qu’il fait de son mieux pour oublier. Il mâchonne distraitement un stylo qu’il a oublié de ranger, ou plutôt qui lui sert d’anti-stress, tâchant tant bien que mal de se concentrer sur la phrase qu’il relit en boucle depuis dix minutes, tout perdu dans ses pensées qu’il est. C’est une voix d’enfant qui le tire de sa rêverie. « Uncle Neil, I’m thirsty. » Lentement, il lève les yeux de son livre, et par-dessus ses lunettes, adresse un sourire à l’enfant dressé devant lui, l’air penaud et le visage fatigué. « Hey, baby, it’s bed time now, you need to go back to bed. », susurre-t-il en se levant. Il pose le livre sur la table basse et prend Nathan dans ses bras. Comme s’il s’agissait d’un vulgaire sac de plumes, il le porte jusqu’à l’étage. « Here, come on, let’s get you some water and go. » « But I don’t wanna go to sleep, my eyes aren’t tired. » Neil étouffe un rire attendri face aux plaintes définitivement étouffées par une fatigue intense de son filleul. Il n’imagine que trop peu ce qui peut bien se passer dans la tête de cet enfant. Aussi, il se contente de la plus pure des bienveillances. Serrant un peu plus fort le garçon contre lui, il demande : « What about your brain ? Isn’t your brain tired ? » « Maybe. » « Then we could try a magic trick. I bet you had no idea I was a wonderful magician. » Dans le creux de son cou, Neil sent son filleul secouer la tête de gauche à droite. « That’s what I thought. Well, let me show you how it works. »

Durant les vingt minutes qui suivent, Neil s’applique à rendormir Nate avec le plus grand soin. Et lorsqu’il y arrive enfin, il reste assis un moment sur le tapis de la chambre d’enfant, les genoux ramenés contre sa poitrine. Le psychologue ferme les yeux, collant son front à ses genoux et étouffe un soupir. Quelque chose ne va pas. Tout ne va pas. Rien. De bien des manières, Neil se sent aussi impuissant qu’on puisse l’être face à un gamin de sept ans en deuil de ses deux parents, parents qui lui ont accordé une confiance qu’il n'était pas certain de mériter à l’époque, pas bien plus à présent non plus. Il se sent bien incapable d’offrir une stabilité à cet enfant qui mérite bien plus que ce qu’il n’est capable de lui offrir. Partager cette tâche avec PJ n’est pas chose facile non plus. Bien sûr, ils ne sont pas inconscients : devant Nate, ils se comportent comme deux adultes qui s’entendent, font même relativement bien illusion. Mais dès qu’il ne regarde plus, c’est un silence glacial qui prend la place du duo fonctionnel qu’ils prétendent être. La rancœur de Parker, les doutes de Neil, un passif que même le plus adorable humain miniature ne puisse effacer, rien ne semble suffisant pour les ramener à un semblant de paix. A chaque jour qui passe, il se promet de lui parler. Lui avouer ce qui l’a poussé à mettre fin à leur relation, maintenant que l’eau a coulé sous les ponts, maintenant que la vie a décidé de mettre des bâtons dans les roues de son amour, maintenant qu’il pourrait ramper à ses pieds et implorer son pardon. Et puis, l’ego lui joue des tours. PJ décline toute tentative communication et plutôt que de gérer ces refus en adulte responsable, Neil s’emporte puis se mute dans le silence. Plusieurs jours passent ensuite dans un dédain uniquement canalisé par la présence de leur neveu, jusqu’à la tentative suivante du psychologue d’appliquer les leçons qu’il donne à ses patients.

Ce jour est arrivé. Bien décidé à mettre les points sur les i, pour leur santé mentale, pour la stabilité du gamin, Neil se relève et ferme délicatement la porte, puis descend jusqu’à la cuisine. Il prépare du thé tandis qu’il aligne son discours dans sa tête. Cette fois, c’est la bonne, il pense avec conviction, et une fois l’eau bouillante, il traîne deux mugs et la théière dans la pièce où se trouve Parker et demande : « Tea ? » Sans attendre sa réponse, il les sert tous les deux. Il laisse traîner quelques secondes d’un silence gênant et gêné, puis met les pieds dans le plat : « You know, PJ, we’re, we’re gonna need to communicate, at some point. » Soupir. Long soupir désespéré. D’un geste de la main, il l’intime de le laisser terminer avant de lui couper la parole : « If we wanna do this whole parenting thing right, we’re gonna have to stop whatever this (il agite une main entre elle et lui, dans un geste saccadé, précipité, un peu ridicule) is we’re doing here and figure this shit out. For Nate’s sake. » Soudain, Neil réalise que tout ce petit discours ressemble fort à des reproches et il rétropédale plus ou moins habilement : « I mean, this kid is dealing with enough instability to add ours on top of it all. Mine. Anyway, you know what I mean, I know you do. » De la même main qu’il agitait quelques secondes auparavant, il désigne l’étage. Et puisqu’il réalise son incapacité à se tenir tranquille, il décide soudainement de croiser les bras, ses deux mains bien calées sous ses bras.
PJ Westbrook
PJ Westbrook
To do list rp :
en cours | uc

à venir | uc
Summary :
Bébé surprise d'une fratrie de deux enfants dont elle est la seule fille, Parker Jane, surnommée PJ par ses proches, a reçu une éducation relativement conventionnelle mais placée de la tolérance à toute épreuve. Ses parents lui ont enseigné à respecter les autres en toute circonstance et à chérir la richesse de la différence, qu'il s'agisse d'opinions divergeant de la sienne ou d'autres cultures. Ils ont nourri sa curiosité naturelle et sa soif de savoir, l'encourageant à aller au devant de l'inconnu et à partager ses connaissances. Des réflexes appréciés à la maison mais largement moins à l'école, malgré le soutien de son frère aîné et du meilleur ami de celui-ci, Neil, qui devient rapidement la vedette de ses fantasmes d'ado. Rangée très tôt dans la case de la miss je-sais-tout, elle a très vite chercher à se défaire de cette étiquette par tous les moyens, quitte à se fondre dans le rôle d'une jolie fille vaguement stupide. Une charade qui a tenu une partie de sa scolarité, largement à cause de sa volonté de fer, bien qu'elle ait été amené à sauter une classe à deux reprises. Elle termine donc le lycée à seize ans et intègre Columbia avec une bourse complète, abandonnant la moitié de son prénom qu'elle juge trop délicate et autres surnoms infantilisants. Après sept ans d'études en astrophysique, elle quitte l'université un rien incertaine quant à son avenir malgré de nombreuses propositions. Elle finit néanmoins par s'envoler pour le Massachussets où elle intègre le MIT pour son doctorat. Rentrée à New York une fois son diplôme en poche, elle songe un temps à s'installer dans sa ville natale, près de sa famille et de Neil, l'homme qu'elle aime, et ce malgré une proposition de job de la NASA qu'elle a caché à ses proches. Ou, du moins, qu'elle pense avoir réussi à leur dissimuler. Pourtant, son compagnon apprend la nouvelle et, refusant d'être un frein à sa carrière, il met un terme à leur relation. La rupture a l'effet escompté et c'est à Houston, Texas, que Parker passe les sept années suivantes. Malgré des attaches incontestables à la Côte Est, Parker refuse de rester bien longtemps à New York lorsqu'elle rend visite à sa famille, encore meurtrie par la fin d'une relation qu'elle avait attendu et idéalisé une majeure partie de sa vie. Quelques jours, quelques semaines tout au plus et elle fuit de nouveau à l'autre bout du pays, persuadée que si elle s'attarde trop, elle ne repartira jamais. Un petit manège qui dure donc jusqu'en 2021, lorsque son frère et son épouse disparaissent brutalement dans un accident de voiture qui laisse leur fils de neuf ans à la charge de Parker et Neil, son parrain. Elle a donc fait ses valises, quitté son job et s'est installée dans la maison laissé par son frère pour élever son neveu, un rôle dans lequel elle ne s'était jamais imaginée et qui n'est pas son lot d'épreuves. (moodboard | playlist)
Date d'inscription :
13/11/2022
Messages :
12
Pseudo :
Julia, nocreativejuiceleft
Player's pronoun :
elle, she/her
Rythme de rp :
le weekend + un jour random dans la semaine
Multinicks :
Reagan (ft. Lizzo), Janet (ft. Kristen Stewart), Jasper (ft. Chris Evans), Devalekha (ft. Simone Ashley), David (ft. David Bowie), Gigi (ft. Rihanna) et Gus (ft. Regé Jean Page)
Avatar :
Megan Fox, @bambieyes (av), @self (gifs), @gayarsonist (profile pic), @Taylor Swift (lyrics)
(PJ) I may be scattered, a little shattered, what does it matter? No one has a fit like I do. D47bc487f08af26a3e51f72b61ec7ae0
Age :
37
Nationality :
American
Status :
emotionally unavailable
Orientation :
queer, panromantic
Work :
astrophysicist, former NASA employee turned part-time teacher and full-time aunt-mom
Home adress :
Staten Island, Dawson Circle
Communities :
LEA, Queens cinema, salsa class & Dawson Circle fams.
Trigger :
le feu/les incendies/les immolations, les parents abusifs/manipulateurs, les fausses couches.
Warning :
le deuil.
To do list rp : en cours | uc

à venir | uc
Summary : Bébé surprise d'une fratrie de deux enfants dont elle est la seule fille, Parker Jane, surnommée PJ par ses proches, a reçu une éducation relativement conventionnelle mais placée de la tolérance à toute épreuve. Ses parents lui ont enseigné à respecter les autres en toute circonstance et à chérir la richesse de la différence, qu'il s'agisse d'opinions divergeant de la sienne ou d'autres cultures. Ils ont nourri sa curiosité naturelle et sa soif de savoir, l'encourageant à aller au devant de l'inconnu et à partager ses connaissances. Des réflexes appréciés à la maison mais largement moins à l'école, malgré le soutien de son frère aîné et du meilleur ami de celui-ci, Neil, qui devient rapidement la vedette de ses fantasmes d'ado. Rangée très tôt dans la case de la miss je-sais-tout, elle a très vite chercher à se défaire de cette étiquette par tous les moyens, quitte à se fondre dans le rôle d'une jolie fille vaguement stupide. Une charade qui a tenu une partie de sa scolarité, largement à cause de sa volonté de fer, bien qu'elle ait été amené à sauter une classe à deux reprises. Elle termine donc le lycée à seize ans et intègre Columbia avec une bourse complète, abandonnant la moitié de son prénom qu'elle juge trop délicate et autres surnoms infantilisants. Après sept ans d'études en astrophysique, elle quitte l'université un rien incertaine quant à son avenir malgré de nombreuses propositions. Elle finit néanmoins par s'envoler pour le Massachussets où elle intègre le MIT pour son doctorat. Rentrée à New York une fois son diplôme en poche, elle songe un temps à s'installer dans sa ville natale, près de sa famille et de Neil, l'homme qu'elle aime, et ce malgré une proposition de job de la NASA qu'elle a caché à ses proches. Ou, du moins, qu'elle pense avoir réussi à leur dissimuler. Pourtant, son compagnon apprend la nouvelle et, refusant d'être un frein à sa carrière, il met un terme à leur relation. La rupture a l'effet escompté et c'est à Houston, Texas, que Parker passe les sept années suivantes. Malgré des attaches incontestables à la Côte Est, Parker refuse de rester bien longtemps à New York lorsqu'elle rend visite à sa famille, encore meurtrie par la fin d'une relation qu'elle avait attendu et idéalisé une majeure partie de sa vie. Quelques jours, quelques semaines tout au plus et elle fuit de nouveau à l'autre bout du pays, persuadée que si elle s'attarde trop, elle ne repartira jamais. Un petit manège qui dure donc jusqu'en 2021, lorsque son frère et son épouse disparaissent brutalement dans un accident de voiture qui laisse leur fils de neuf ans à la charge de Parker et Neil, son parrain. Elle a donc fait ses valises, quitté son job et s'est installée dans la maison laissé par son frère pour élever son neveu, un rôle dans lequel elle ne s'était jamais imaginée et qui n'est pas son lot d'épreuves. (moodboard | playlist)
Date d'inscription : 13/11/2022
Messages : 12
Pseudo : Julia, nocreativejuiceleft
Player's pronoun : elle, she/her
Rythme de rp : le weekend + un jour random dans la semaine
Multinicks : Reagan (ft. Lizzo), Janet (ft. Kristen Stewart), Jasper (ft. Chris Evans), Devalekha (ft. Simone Ashley), David (ft. David Bowie), Gigi (ft. Rihanna) et Gus (ft. Regé Jean Page)
Avatar : Megan Fox, @bambieyes (av), @self (gifs), @gayarsonist (profile pic), @Taylor Swift (lyrics)
(PJ) I may be scattered, a little shattered, what does it matter? No one has a fit like I do. D47bc487f08af26a3e51f72b61ec7ae0
Age : 37
Nationality : American
Status : emotionally unavailable
Orientation : queer, panromantic
Work : astrophysicist, former NASA employee turned part-time teacher and full-time aunt-mom
Home adress : Staten Island, Dawson Circle
Communities : LEA, Queens cinema, salsa class & Dawson Circle fams.
Trigger : le feu/les incendies/les immolations, les parents abusifs/manipulateurs, les fausses couches.
Warning : le deuil.

#beyourself
Chronologie:
Liens:
Passions:

https://99problems.forumactif.com/t7361-it-s-me-hi-i-m-the-problem-it-s-me
we're not who we used to be, we're just two ghosts standing in the place of you and me, trying to remember how it feels to have a heartbeat. the fridge light washes this room white, moon dances over your good side. and this was all we used to need. tongue-tied like we've never known, telling those stories we already told 'cause we don't say what we really mean. (creds: gifs @self, lyrics @Harry Styles)

Jusqu'à très récemment, le silence était une denrée rare dans la vie de Parker. Il y avait toujours un bourdonnement de conversations entre deux collègues, le murmure de la télévision constamment branchée sur SCI, le claquement des portes d'entrée et les cavalcades dans les escaliers de son immeuble. Les véritables moments de silence, de calme absolu étaient des anomalies qu'elle chérissait tendrement. De fugaces instants qui la voyaient fermer les yeux sur un soupir muet d'aise, les épaules retombant d'avoir été tendues par le stress et la quête perpétuelle de plus. Plus de recherches, plus de connaissances. Plus d'occupations, tant qu'elle n'avait pas à penser. Et le silence, le vrai, était trop éphémère et précieux pour permettre à ses angoisses de la rattraper. Elles étaient trop loin, restées à New York avec la moitié de son cœur. Mais évidemment, tout ça avait changé avec la disparition d'Eric. Presque comme s'il avait tout emporté avec lui.

(Et aussi équilibrée et honnête avec elle-même que Parker Jane aimait à se penser, elle refusait toujours d'admettre qu'elle en voulait terriblement à son frère d'avoir bouleversé sa vie sans prévenir. Qu'il n'ait pas eu son mot à dire là-dedans n'avait que très peu d'importance).

Le silence, à présent, était constant. Étouffant aussi. Même la petite voix de Nathan, son neveu, n'arrivait pas à le couvrir totalement mais ce n'était pas le rôle d'un môme de son âge de combler le vide terrifiant dans lequel Parker avait jeté son quotidien. Ses frêles épaules croulaient déjà sous le poids de son chagrin et elle s'était promis de faire son possible pour lui faciliter la vie, autant que faire se pouvait. Et le silence, fatalement, s'était imposé dans l'existence de PJ. Elle aurait pu le meubler en ouvrant les vannes de la communication avec celui que le destin avait relégué au rang de compagnon d'infortune. À une époque, Parker aurait sans doute jugé que c'était mieux que rien, désespérée de s'accrocher à la moindre parcelle de sa présence, même après qu'il ait très clairement cherché à sortir de sa vie. Bien sûr, à cette époque-là, jamais elle n'aurait imaginé emménager un jour avec lui dans la maison de son défunt frère. Non, le futur idyllique que Parker s'était figuré un jour avoir avec Neil ne ressemblait en aucun point au présent cauchemardesque qu'ils vivaient. Et elle n'arrangeait sans doute rien, à le fuir dans la limite des quatre murs qu'ils partageaient, mais c'était plus fort qu'elle. Sitôt que Nathan n'était plus dans le coin, elle prenait ses jambes à son cou. Parfois littéralement, quand elle ne se contentait pas de simplement repousser ses tentatives d'armistice.

(Et aussi équilibrée et honnête avec elle-même que Parker Jane prétendait être, elle était incapable d'admettre, en groupe de parole ou dans la solitude de sa propre tête, qu'une petite, toute petite partie d'elle ressentait une vague satisfaction perverse chaque fois qu'elle l'envoyait paître).

Techniquement, Neil et elle n'avaient pas besoin de se parler, pas en dehors des besoins de Nathan. Pas vraiment. Ou, du moins, avait-elle réussi à s'en convaincre. Après tout, il lui avait dit tout ce qu'il pouvait bien avoir à dire des années plus tôt, lorsqu'il l'avait quitté. Et ces mots-là résonnaient encore dans sa tête. PJ n'avait pas spécialement besoin de l'entendre, même si elle crevait d'envie. C'était facile d'ignorer l'existence de Neil et le poids de ses sentiments pour lui, quand elle vivait à l'autre bout du pays. C'était plus compliqué quand elle se trouvait au bout du couloir. Et c'était précisément parce qu'elle n'avait absolument pas la moindre confiance en sa propre détermination qu'elle avait fini par prendre l'habitude d'attendre longtemps après qu'il se soit couché pour rejoindre sa propre chambre. Elle passait le plus clair de ses soirées terrée dans l'ancien bureau d'Eric, à corriger les divers devoirs qu'elle assignait à la petite bande d'étudiants qu'elle n'avait pas réussi à effrayer loin de sa salle de cours et à passer en revue les progrès des deux trois équipes d'ingénieurs dont elle suivait le travail de loin. En silence, toujours en silence.

Jusqu'à aujourd'hui, en tout cas.

Peu certaine de savoir ce qui avait pu pousser Neil à envahir son territoire solitaire, brisant le status quo pourtant clair dans sa tête, elle se força à garder le nez sur la copie bourrée d'inexactitudes qu'elle avait manqué d'envoyer dans la corbeille à papiers une demi-douzaine de fois au cours de dix dernières minutes. Elle aurait sans doute fini par craquer si son ex n'avait pas décidé de choisir cet instant précis pour sortir la carte de l'adulte mature. Elle se redressa finalement lorsqu'une tasse apparut dans son champ de vision. Sa curiosité se transforma rapidement en ressentiment devant l'entrée en matière de Neil qui lui parut aussi mordante que condescendante mais elle garda les yeux sur le thé, mâchoire serrée et dos verrouillé par une fureur qui n'avait rien à voir avec sa lecture certainement biaisée de la situation. Non, c'était une colère latente, nourrie par le désespoir d'un cœur brisé dont les morceaux étaient restés éparpillés trop longtemps. Le ressentiment d'une femme amoureuse, habituée à creuser inlassablement pour comprendre et qui n'avait pas compris, justement, pourquoi on l'avait abandonné. L'amertume d'entendre pareille déclaration, si paradoxale, si ironique dans leur situation.

Elle ravala son océan de rancœur — years and years worth of it, really — et leva la tête pour darder sur Neil le regard froid qu'elle réservait aux étudiants qui avaient le malheur de la froisser. Glacial, impersonnel, le genre qui se passait de tout commentaire. Seulement il ne s'agissait pas d'un inconnu, d'un énième petit con plein d'idées préconçues et passablement sexistes, non. C'était Neil, c'était l'une des rares personnes capables de prétendre la connaître et pourtant, pourtant, PJ avait l'impression d'avoir affaire à un étranger. Yes, I do know what you mean, lança-t-elle, la gorge serrée. This time around, anyway. C'était plus fort qu'elle, ce besoin de se rebiffer à la moindre opportunité. Cette envie, terrible et vicieuse, de lui balancer au visage ce qu'il avait brisé sans grande provocation. How fortunate for Nate that you love him enough to, what was it? Figure this shit out? Yeah, how mature of you to wanna do that rather than kick him to the curb. D'un index tremblant, elle repoussa le mug, une évidente offrande de paix, jusqu'au rebord du bureau. We got nothing to figure out, you and me. I will communicate whenever and wherever Nate's concerned but you and me? We're not friends, you made sure of that when you broke my heart. Elle se tut un instant pour retrouver un semblant de consistance, parfaitement consciente du tremblement qui agitait tant sa voix que ses mains. C'était certainement pathétique d'être toujours si affectée, après tant de temps. Ça ne l'empêchait probablement pas, lui, de dormir la nuit pendant qu'elle tournait et retournait dans son lit, incapable de réconcilier des années à l'aimer et à le détester de loin avec la nouvelle réalité de sa proximité. You know what? Scratch that, reprit-elle, mue par pure obstination. Yeah, let's be adults about this, it's not like it matters anymore. Except, of course it did — he did — but she'd never admit it. Not again. Elle lui avait déjà offert sa vulnérabilité et il l'avait jetée sans ménagement. Plus jamais. Go ahead, sit, continua-t-elle avec une chaleur qu'il était presque douloureux de feindre, talk, I'm all ears.
Neil Bailey
Neil Bailey
To do list rp :
PJ - www | liv - www | TC Outpost - www
Summary :
Neil avait tout du gamin privilégié de base. Né de bonne famille – père hockeyeur professionnel et mère ancienne Miss USA reconvertie en présentatrice de journal télévisé -, il a d’abord tenté de suivre les traces de son géniteur, avec brio, avant d’être stoppé de plein fouet par la vie. Victime d’une erreur judiciaire qui lui vaudra douze ans passés derrière les barreaux, il n’a plus jamais été le même depuis. S’il a repris sa vie en main et est aujourd’hui psychologue aguerri travaillant étroitement avec ceux qui l’ont sauvé – l’Innocence Project de New-York, donc -, Bailey fait aujourd’hui face à un autre genre de challenge : celui de s’occuper de son neveu orphelin, main dans la main avec son ex-compagne (et surtout : sous le même toit).
Date d'inscription :
29/07/2021
Messages :
79
Pseudo :
k-ro
Player's pronoun :
elle
Rythme de rp :
j'essaie de garder le cap mais ça fluctue
Multinicks :
Eryn (k. ritter) / Rico (m. angel silvestre) / Ann (f. agyeman) / Ellie (h. williams) / Arthur (j. gilgun) / Janee (m. gill) / Ezra (c. cox)
Avatar :
david tennant - mortisbpf
(PJ) I may be scattered, a little shattered, what does it matter? No one has a fit like I do. 5774287a281b9ebfdb3b73d8010264813d251dc6
Age :
46 ans
Nationality :
américain
Origins :
scottish
Status :
ptdr quoi (is what he would answer to that question)
Orientation :
bi
Work :
psychologue au lycée de Staten Island
Home adress :
dawson circle, staten island
Communities :
innocence project, harlem jazz jam, lycée de staten island, lea
Trigger :
relations toxiques romantisées, viol
Warning :
condamnation à tort, ptsd, deuil
To do list rp : PJ - www | liv - www | TC Outpost - www
Summary : Neil avait tout du gamin privilégié de base. Né de bonne famille – père hockeyeur professionnel et mère ancienne Miss USA reconvertie en présentatrice de journal télévisé -, il a d’abord tenté de suivre les traces de son géniteur, avec brio, avant d’être stoppé de plein fouet par la vie. Victime d’une erreur judiciaire qui lui vaudra douze ans passés derrière les barreaux, il n’a plus jamais été le même depuis. S’il a repris sa vie en main et est aujourd’hui psychologue aguerri travaillant étroitement avec ceux qui l’ont sauvé – l’Innocence Project de New-York, donc -, Bailey fait aujourd’hui face à un autre genre de challenge : celui de s’occuper de son neveu orphelin, main dans la main avec son ex-compagne (et surtout : sous le même toit).
Date d'inscription : 29/07/2021
Messages : 79
Pseudo : k-ro
Player's pronoun : elle
Rythme de rp : j'essaie de garder le cap mais ça fluctue
Multinicks : Eryn (k. ritter) / Rico (m. angel silvestre) / Ann (f. agyeman) / Ellie (h. williams) / Arthur (j. gilgun) / Janee (m. gill) / Ezra (c. cox)
Avatar : david tennant - mortisbpf
(PJ) I may be scattered, a little shattered, what does it matter? No one has a fit like I do. 5774287a281b9ebfdb3b73d8010264813d251dc6
Age : 46 ans
Nationality : américain
Origins : scottish
Status : ptdr quoi (is what he would answer to that question)
Orientation : bi
Work : psychologue au lycée de Staten Island
Home adress : dawson circle, staten island
Communities : innocence project, harlem jazz jam, lycée de staten island, lea
Trigger : relations toxiques romantisées, viol
Warning : condamnation à tort, ptsd, deuil

Les mitraillettes dans les yeux de la brune brisèrent le cœur de Neil une nouvelle fois. Comme toujours lorsque leurs regards se croisaient et qu’il y lisait tout le poids de sa rancœur, ou à chaque fois qu’il repensait à ce jour où il avait tout brisé sans lui demander son avis, feignant l’indifférence pour la convaincre qu’il ne servait à rien de le reconquérir. Il n’y avait rien à reconquérir puisqu’il n’avait jamais cessé de l’aimer, et la quitter avait été l’une des décisions les plus compliquées qu’il ait jamais eu à prendre, et Neil le savait : si elle avait tenté ne serait-ce qu’une fois de reprendre contact, il aurait craqué, et elle aurait abandonné le MIT, et dieu savait que le psychologue ne méritait pas de passer avant le doctorat de ses rêves. Bref, il avait tout gâché, et l’ironie du sort les ramenait sous le même toit, avait brisé tous les rêves et comme pour enfoncer le couteau dans une plaie béante, elle le regardait, là, avec tout le mépris du monde et son sang ne fit qu’un tour lorsqu’elle ouvrit la bouche pour le provoquer. That, she knew how to do. Breaking his heart all over again without even knowing.

C’était le karma, coming at him for being a stupid dick.

Le thé était définitivement une idée de merde, pensa-t-il tandis qu’elle repoussait le mug et qu’il n’allait de toute évidence pas toucher au sien. PJ parlait, ou plutôt PJ lui brisait le cœur en mille morceaux – comme il avait brisé le sien, certes – et chaque mot qu’elle prononçait lui donnait un peu plus envie de se révolter. Elle n’avait pas compris, et comment aurait-elle pu puisqu’il ne lui avait rien dit, qu’il ne pouvait pas lui dire parce que c’était trop tard et que tout cela paraîtrait bien vain maintenant qu’elle était coincée ici de toute façon. Alors parce qu’il ne pouvait pas se jeter à ses pieds pour implorer son pardon – it would look rather pathetic anyway, wouldn’t it ? – et qu’il n’en avait pas envie de toute façon, il décida d’abandonner toute tentative d’enterrer la hache de guerre. Comme à son habitude, Neil se laissait emporter par la colère alors même qu’il était l’instigateur de cette tentative de trêve, parce qu’il était plus facile de crier des reproches que de tenter de faire avancer les choses. « Oh, no. You talk, not me, what the fuck, Parker ? », souffla-t-il sans s’asseoir, gardant les bras bien serrés contre sa poitrine. « ‘Cause I’m not the one who obviously needs to clear the fucking air here, I’ve done nothing but try and reach out to you, I can’t – I’m not – oh, fuck that anyway. » Il baissa soudain la voix, réalisant qu’elle était montée de quelques décibels et soucieux de ne pas réveiller son filleul. « It’s not like we have another choice but talking, now, do we ? » Parce qu’à vrai dire, il aimerait beaucoup qu’ils puissent s’entendre à nouveau, et il était douloureux de se retenir de lui demander pardon à genoux et d’ériger un autel à son effigie – ou presque, en tout cas l’équivalent moins mélodramatique et plus réaliste de la chose. Soudain abattu, Neil soupira : « Look, I don’t know how to do this, alright ? This whole thing, it’s, like, a fucking shitshow and I don’t know how to do this. I apologize for what you went through because of me, I really do, I was – I am - an idiot and if I even had the slightest idea of what the future was holding for us then I probably would’ve acted different. But here we are, and for christ’s sake stop looking at me like that. »
Contenu sponsorisé