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(jilan) Confession is not betrayal what you say or do doesn't matter; only feelings matter.

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Ven 1 Mai - 21:45

Confession is not betrayal. What you say or do doesn't matter; only feelings matter.
Adrian vient de sortir de sa réunion pour les alcooliques anonymes et elle a été compliqué cette réunion. Aujourd’hui ils ont dû parler de l’électrochoc qui a provoqué leur envie d’arrêter de boire. Et son électrochoc, ça a été cet appel. L’appel de sa soeur en détresse qui venait de se faire renverser par une voiture et il n’était pas là, il était là, à cuver dans un caniveau parce qu’il avait encore trop bu, il était là, assis dans une ruelle sombre, l’odeur de la bière sur tout ses vêtements, et il n’était pas foutu de décrocher son téléphone parce qu’il était trop bourré pour le faire, quand il avait enfin reprit ses esprits, sa soeur était à l’hôpital, sur un lit et elle lui a dit qu’elle le détestait, que ce n’était qu’une pauvre merde d’alcoolique, et il lui avait promis de se faire soigner juste pour pouvoir être là, si jamais un problème arrivait encore. Il l’avait promit à sa mère et il avait brisé sa promesse. Alors ça, ça avait été l’électrochoc. Tout le monde avait applaudit et Adrian s’était senti gêné, comme à chaque fois qu’il pousse la porte de la salle où ils se retrouvent tous. Adrian n’est pas le même quand il entre, il a l’habitude de passer pour un débile heureux, celui qui fait des blagues nulles et qui fait des allusions sexuelles de gros beauf, mais quand il est entouré de tout ses gens, marqués par les diktats de l’alcool, les traits tirés par le sevrage, il se dit qu’il a quand même eu de la chance de ne pas avoir tant de mal pour s’en sortir. Il est épaulé il faut dire, sa soeur prend souvent de ses nouvelles maintenant qu’elle a prit le large loin de New York parce qu’elle venait de se faire quitter et qu’elle voulait enfin voler de ses propres ailes, Jill même si elle n’est pas au courant, elle l’aide. Ses amis l’aident aussi. Et Adrian se trouve chanceux d’être épaulé et de ne pas se sentir abandonné dans cette situation qui dure depuis bien trop longtemps et qui durera toujours. Des fois ce sera plus compliqué que d’autres, mais en ce moment, ça va. Il rentre chez lui, pousse la porte et balance le prospectus, son badge et ses jetons qu’il a obtenu parce qu’il a fait un mois de plus de sobriété, et il soupire, balance sa veste sur le canapé et part prendre une douche avant de s’installer sur l’escalier de secours pour fumer une cigarette avec une canette de coca à la main. Il fume sa cigarette, silencieux en même temps il va pas parler tout seul et quand il entend qu’on toque à la porte, il écrase sa cigarette et il rentre dans l’appartement pour ouvrir la porte « Jill ? » S’étonne t-il en haussant un sourcil interrogateur avant de rire « Tu ne peux pas te passer de moi ? » Demande t-il avant de lui laisser le passage pour qu’elle puisse entrer « Me dit pas que t’as encore oublié tes clés. »

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Sam 2 Mai - 17:23

☆ ☆ ☆
Dès que la sonnerie a retentit dans l’établissement scolaire, Jill a ranger ses affaires et a quitter sa salle de classe. Non, elle n'a pas un rendez-vous urgent. Certes Daniel la rejoint en début de soirée chez elle, mais ça n'est pas l'urgence. Hier soir en sortant du boulot, elle s'est arrêter dans une boutique du centre-ville et son regard est tomber sous le charme d'une paire de chaussures. C'est une femme, très faible face aux chaussures. Le soucis, c'est qu'elle n'avait ni monnaie, ni sa carte bleue sur elle, hier. La vendeuse lui a quand même promis de mettre un modèle de côté juste pour sa personne jusqu'à aujourd'hui étant donner que ces chaussures, elles partent comme des petits pains. Alors Jill, aujourd'hui, elle est pressée d'aller en ville pour récupérer son bien. Quand c'est chose faite, la Grayson ne perd pas une seconde et enfile ses nouveaux bébés à ses pieds. Jill avait déjà prévue LA tenue pour aller avec. Satisfaite de son achat, elle flâne encore une bonne demi-heure dans les boutiques avant d'aller faire quatre courses pour sa soirée. Autrement dit : une bouteille de rouge, le reste n'est que superflu. Le rouge, c'est son petit plaisir du soir avec Daniel. Un verre ne va pas les tuer et il parait même que c'est bénéfique pour la santé, c'est du moins ce que son papa lui raconte. Le papa de Sonia le dit aussi. Le soucis c'est que quand elle arrive devant la porte de son appartement, elle ne trouve pas ses clés. Elles ne sont ni dans son sac, ni dans la poche de sa veste. « Merde ! » jure-t-elle en tapant du pied. Dans la précipitation, elle a du les oublier dans le tiroir de son bureau. Chance pour elle, Jill laisse un double de ses clés chez Adrian, son voisin. Pendant qu'elle était partie en vacances, une fois, il avait arroser ou plutôt tuer ses fleurs. Et depuis, elle n'avait jamais penser à les lui reprendre. Puis, ça n'est pas la première fois qu'elle oublie ses clés, alors elle est bien contente d'avoir un Adrian à côté pour lui venir en aide. Avant de lui envoyer un message, Jill préfère aller frapper chez lui. Elle espère que s'il n'est pas présent, au moins Jadwiga, sa colocataire sera là. Chance pour elle ou pas, c'est sur un Adrian que s'ouvre la porte. « Jill ? » C'est son prénom ou du moins son surnom. Elle l'apprécie assez pour qu'elle accepte qu'il l'appelle Jill. « Tu ne peux pas te passer de moi ? » Haha très drôle. Jill feint d'être amusée. « Si tu savais, je n'en dors plus la nuit. » dit-elle avant qu'elle rentre dans l'appartement. « Me dit pas que t’as encore oublié tes clés. » Meeeeh ! Comment le sait-il ? « Ce n'est pas moi qui l'ai dit ! » avoue-t-elle. « Mais oui, j'ai encore du les oublier au lycée. » confesse-t-elle. Elle aurait pu faire demi-tour, retourner au boulot pour aller les chercher mais c'était trop long. « J'te dérange ? » demande-t-elle par simple politesse. Quand elle comprend que ça n'est pas le cas, elle trace son chemin vers la cuisine et s'installe sur l'un des chaises vides. « Tu m'offres un café ? » suggère-t-elle à Adrian. Et pour une raison qu'elle ignore, le café d'Adrian est toujours meilleur que le sien. « Oh, attend ! » tique-t-elle en se souvenant qu'elle a acheter une heure plus tôt, une bonne bouteille rouge. « J'avais prévue de l'ouvrir ce soir avec Daniel mais ça serait dommage de ne pas t'en faire profiter. » avoue-t-elle avec un large sourire. Surtout que c'est une bonne bouteille, elle serait presque égoïste de la garder uniquement pour son petit-ami et elle. « Euh, ça va ? » demande-t-elle assez intrigué par la tête de son voisin. Elle a dit quelque chose qu'il ne fallait pas ?

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Sam 2 Mai - 18:47
Confession is not betrayal. What you say or do doesn't matter; only feelings matter.
Adrian aurait bien proposé à Jill de venir passer la soirée avec lui et Jadwiga parce qu’après les réunions d’AA, il n’aime pas être seul et pour une fois, il avait sa colocataire, ce qui fait qu’il ne serait pas seul, mais il aurait bien voulu que Jill soit là, depuis qu’elle a son copain, il ne l a voit plus trop et il s’en veut un peu. Il est persuadé que c’est de sa faute à lui et sa vendetta l’autre jour où il a râlé parce qu’elle et son copain faisait trop de bruit, c’était un de ces soirs où il avait envie de boire, mais il voulait faire passer son aigreur auprès de quelqu’un et malheureusement c’est Jill qui a trinqué, dans le mauvais sens du terme. Et il s’en veut, mais il ne peut rien lui dire, après tout, elle ne sait rien Jill. Elle ne sait pas qu’il était alcoolique, que parfois, il n’était pas capable de monter les escaliers qui le menait à l’appartement de sa soeur, que parfois, il rentrait chez lui tellement bourré qu’il s’endormait à même le sol, sans prendre le temps de retirer sa veste. Que parfois, quand il se déshabillait après avoir bu le coup de trop, il ne tenait tellement plus debout qu’il perdait l’équilibre et s’endormait là, sans pression. Mais Jill n’en savait rien et il avait peur de voir de la déception dans ses yeux s’il venait à lui avouer. Et Jill est là devant lui, ce qui rend automatiquement sa vie moins morose. « Si tu savais, je n'en dors plus la nuit. » Il rit un peu avant de la laisser entrer et il sait pertinemment pourquoi elle est là. « Ce n'est pas moi qui l'ai dit ! Mais oui, j'ai encore du les oublier au lycée. » Il secoue la tête de gauche à droite, un peu amusé par le fait qu’elle les ait encore oublié, un jour il lui offrira un collier pour qu’elle puisse les accrocher dessus pour ne plus les oublier. « J'te dérange ? » Il n’a même pas le temps de répondre qu’elle file jusque dans la cuisine. Bien évidement que non, elle ne le dérange pas, sinon il n’aurait pas ouvert la porte. Il la rejoint alors dans la cuisine et il fait le tour du plan de travail. « Tu m'offres un café ? » Il acquiesce et se dirige jusque la machine à café pour mettre du café dans le percolateur. « Oh, attend ! » Il se tourne vers elle et fronce les sourcils quand il voit la bouteille. Il déglutit et continue de faire ce qu’il fait pour faire le café et il s’humidifie les lèvres. « J'avais prévue de l'ouvrir ce soir avec Daniel mais ça serait dommage de ne pas t'en faire profiter. » Il souffle et se retourne, gratte sa nuque, gêné. « Euh, ça va ? » Il aimerait lui dire que ça va mais non, ça ne va pas. Il a du mal à voir la bouteille qui le nargue et il déglutit avec difficulté en s’asseyant en face d’elle, abandonnant tout ce qu’il est en train de faire. Et il la regarde, en soufflant un peu. « Je ne bois plus d’alcool. » C’est bizarre de le dire à voix haute. « Ça fait un peu plus de trois ans maintenant. Et je trouve ça ironique que tu débarques avec ta bouteille de vin, alors que je viens de passer une réunion des alcooliques anonymes qui était des plus compliqués. » Il attrape le petit badge qu’il a eu, qui dit qu’il est sobre depuis un mois de plus et il le dépose doucement devant Jill. « Je t’en ai jamais parlé, parce que… parce que je me suis dit que tu allais être déçue. Et quand je t’ai vu l’autre jour complètement ivre, je me suis dit que si j’étais dans des états comme ça, à l’époque, j’ai dû agacer bon nombre de personnes. Mais ne croit pas que tu m’as agacé hein ! C’est le contraire, j’ai apprécié t’aider. » Il passe sa langue sur ses lèvres et lui sourit en coin. « J’étais alcoolique. Et j’ai réussi à vaincre tout ça en entrant dans un centre de désintoxication. C’était soit ça, soit je me foutais en l’air et je foutais en l’air la relation avec ma soeur. » Et il détourne son attention de Jill pour ne pas voir sa réaction en live pour finalement mettre la cafetière en route. Il ne veut pas la regarder, il ne veut pas voir qu’il l’a déçu alors que c’était tout ce qu’il ne voulait pas, voir la déception dans ses yeux.

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Dim 17 Mai - 20:14

☆ ☆ ☆
Jill a encore oublier ses clés au lycée. Elle se sent chanceuse d'avoir laisser un jeu de clés chez Adrian. Puisqu'elle n'a pas vu le jeune homme depuis un petit moment, elle en profite pour s'inviter dans son appartement, histoire de boire un café et de discuter de la vie. De toute façon, Jill a le temps avant que Daniel ne pointe le bout de son nez, alors elle peut bien profiter de l’hospitalité d'Adrian surtout que le café que prépare Adrian est toujours meilleur que le sien. Seulement la brune se souvient avoir avec elle, une bouteille de rouge. Et ça serait impoli de sa part de la faire simplement regarder à Adrian. La Grayson se propose même pour l'ouvrir, du moins quand son voisin lui aura tendu un tire-bouchon. Chose qu'il ne fait pas. Adrian décide de s’asseoir. Jill ne comprend pas. Il attend qu'elle ouvre la bouteille avec ses dents ? « Je ne bois plus d’alcool. » « La dernière cuite était si violente que ça ? » demande-t-elle en ricanant. Mais son rire disparaît rapidement en écoutant les propos d'Adrian. « Ça fait un peu plus de trois ans maintenant. Et je trouve ça ironique que tu débarques avec ta bouteille de vin, alors que je viens de passer une réunion des alcooliques anonymes qui était des plus compliqués. » OH ! AH ! Elle n'était vraiment pas prête à cette révélation. Elle se sent presque honteuse d'avoir sortit cette bouteille, qu'elle tente de la ranger doucement dans ses affaires. « Je t’en ai jamais parlé, parce que … parce que je me suis dit que tu allais être déçue. Et quand je t’ai vu l’autre jour complètement ivre, je me suis dit que si j’étais dans des états comme ça, à l’époque, j’ai dû agacer bon nombre de personnes. Mais ne croit pas que tu m’as agacé hein ! C’est le contraire, j’ai apprécié t’aider. » Voilà qu'il enfonce le clou encore plus profond. Elle se sent encore plus honteuse que la seconde précédente. Si elle pouvait, elle se cacherait sous la table pour disparaître. « J’étais alcoolique. Et j’ai réussi à vaincre tout ça en entrant dans un centre de désintoxication. C’était soit ça, soit je me foutais en l’air et je foutais en l’air la relation avec ma sœur. » Révélation du soir, bonsoir ! Jill n'avait absolument pas prévu ce genre de confidence. Elle qui pensait écouter les ragots du café en échange de ceux du lycée, là voilà toute chambouler par cette annonce. « Dawkins, tu reviens à ta place ! » ordonne-t-elle comme si elle était encore dans sa classe et qu'elle demandait à l'un de ses élèves de regagner sa place. « T'as pas le droit de me dire ça et de fuir comme ça. » lance-t-elle. « AH, c'est pour le café ? Tu as le droit ! » dit-elle simplement. L'esprit de Jill réfléchit, ça court un peu dans tous les sens dans ce dernier mais elle tente de trouver les mots justes. « Déçue de quoi ? Je me suis plutôt honteuse au contraire. » avoue-t-elle en tentant de dissimuler son rire gêner. « Pourquoi tu me l'as pas dis plus tôt ? Bon en même temps, c'est pas vraiment le truc qu'on peut balancer entre le plat et la salade. » marmonne-t-elle. Son regard se lève tout de même vers Adrian. « Mais quand même ! On passe du temps ensemble, tu aurais pu me le dire. C'est pas comme si tu étais un serial-killer, je ne sais pas mais il y a plus grave dans la vie que d'avoir un problème avec l'alcool. Okay, c'est pas glorieux mais tu viens de le dire toi-même, tu te soignes. » conclue-t-elle simplement. « On devrait même trinquer à tes trois années de sobriété, avec du café c'est bien le café aussi. » dit-elle avec le plus beau de ses sourires. « Je suis même d'humeur joyeuse, je t'offres un câlin. » annonce-t-elle en se levant et en prenant Adrian dans ses bras. « Je ne suis pas là pour te juger Adrian. » confesse-t-elle. Ni aujourd'hui, ni demain. Malgré tout, Jill est un poil déçue de savoir qu'il n'a jamais eut assez confiance en elle pour lui faire cette confidence.

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Mar 19 Mai - 21:56
« La dernière cuite était si violente que ça ? » Il voudrait bien rire Adrian, il rigolerait bien si le sujet s’y prêtait mais non, il n’a pas envie de rire, il n’a pas envie de rire sur ce sujet parce qu’au fond, il a failli y passer un bon nombre de fois quand il y pense. Mais il arrondit les angles, il explique, il essaie de lui dire avec ces mots, il essaie de lui expliquer sans qu’elle se brusque, sans qu’elle se prenne la tête et qu’elle se dise qu’elle n’a rien fait. Il n’a pas envie de la culpabiliser du fait qu’elle est arrivée complètement ivre l’autre soir chez lui. Il ne veut pas qu’elle se sente mal, il ne veut pas qu’elle se sente coupable d’être venue dans un état minable. Et quand il finit son histoire, le coeur tambourine dans les tempes, le coeur tambourine trop fort et il a besoin de s’éloigner un instant, pour faire le café, pour ne pas se prendre la tête.« Dawkins, tu reviens à ta place ! » Il rit un peu en l’entendant, levant les yeux au ciel. « T'as pas le droit de me dire ça et de fuir comme ça. AH, c'est pour le café ? Tu as le droit ! » Son rire en guise de réponse, il ne bouge pas pour dire « Je sais que tu n’es jamais déçue quand il s’agit de café. Tu veux du lait ? » Il allume le mousseur à lait parce que lui, il en a envie en tout cas. « Déçue de quoi ? Je me suis plutôt honteuse au contraire. » « Tu n’as pas à avoir honte, Jill. » De quoi avait-elle honte ? Ce n’est pas lui qui l’aurait trouvé stupide et elle n’a pas à avoir honte avec lui. Après tout, elle a le droit de profiter de la vie, puis de toutes façons, elle ne sera jamais pire que lui. Il en faut pour être pire que lui de toutes façons. « Pourquoi tu me l'as pas dis plus tôt ? Bon en même temps, c'est pas vraiment le truc qu'on peut balancer entre le plat et la salade. » Il ne peut s’empêcher de rire, encore, en secouant la tête négativement, plus par (gentille) exaspération qu’autre chose « Tu me voyais te dire "Oh Jill, avant qu’on passe à la salade, j’étais alcoolo, j’ai fini minable, j’me suis retrouvé la gueule dans le caniveau plus d’une fois à cause de ma capacité à contrôler ma consommation d’alcool. " ? Non, puis aujourd’hui, je me dis que c’est une bonne raison, à la réunion ils ont dit que les proches ne jugeaient jamais, ou du moins, ils préféraient aider que juger. Alors je me suis dit que peut-être, un jour, tu pourrais m’aider. » Quand il aurait envie de boire un peu plus que d’autres soirs, comme ce qu’il s’est passé quand il était au bar et qu’il a fini par commander une bière avant de la donner à un parfait inconnu. « Mais quand même ! On passe du temps ensemble, tu aurais pu me le dire. C'est pas comme si tu étais un serial-killer, je ne sais pas mais il y a plus grave dans la vie que d'avoir un problème avec l'alcool. Okay, c'est pas glorieux mais tu viens de le dire toi-même, tu te soignes. » Finalement, il la regarde, parce qu’elle le touche en plein coeur, et il se pince la lèvre en souriant en coin. « Oui, je me soigne, et j’ai de moins en moins envie de replonger alors peut-être que c’est pour ça que je t’en parle. » Oui, parce qu’il n’en aurait pas parlé s’il n’était pas prêt, s’il n’avait pas ressenti le besoin de le faire, il aurait encore garder ce secret quelques temps, pas longtemps, mais peut-être encore quelques semaines voir quelques mois. « On devrait même trinquer à tes trois années de sobriété, avec du café c'est bien le café aussi. » En parlant de café, il retire la tasse de Jill et la penche pour pouvoir faire un joli dessin à la mousse de café sur le café avant de déposer sa tasse sur le plan de travail et il ne prend pas la peine de se faire un dessin à lui, il pose le mousseur dans l’évier avant d’entendre Jill « Je suis même d'humeur joyeuse, je t'offres un câlin. » Ah bah, s’il fallait ça pour qu’il ait un câlin, i lui aurait dit avant. Quand elle vient près de lui, le brun entoure le corps de sa voisine de ses bras et ses lèvres se déposent doucement sur le sommet de son crâne tandis qu’il ferme les yeux. « Je ne suis pas là pour te juger Adrian. » Il reste immobile, là, elle contre lui, ses bras autour de Jill. Parce qu’au fond, il se sent bien. Et il s’en veut d’avoir pensé qu’elle pouvait le juger. « Oui, je sais. » Il murmure, comme s’il avait peur qu’on l’entende. « Je sais, mais je me suis dit que si jamais je t’avouais que j’étais alcoolique… Eh bien, j’aurais été différent à tes yeux.  Enfin non, pas différent. Mais j’avais peur que ça change quelque chose entre nous. Est-ce que tu serais venue complètement éméchée chez moi, si t’avais su que j’étais un ancien alcoolique ? » Il est persuadée que non, a moins qu’elle soit vraiment trop bourrée. « Et puis, je préfère passer pour un gros beauf à tes yeux, qu’à un ancien alcoolique. En parler… Ça rend les choses plus réelles. Mais il paraît qu’il faut rendre les choses réelles et ne pas se cacher derrière des mots, derrière des secrets. » Il souffle un peu en gardant les yeux clos. « Mais je me dis que t’es l’une des personnes en qui je fais le plus confiance, alors je ne pouvais et surtout je ne voulais plus te cacher quelque chose, après tout, toi, tu es sincère. Et je n’en pouvais plus de me dire que j’avais l’impression de te mentir à chaque fois qu’on se quittait. » Et il la laisse se reculer un peu, une main qui s’attarde sur la joue pour la caresser avant de lui tendre sa tasse de café « Allez, il va refroidir. Et après tu vas encore râler. »

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Lun 6 Juil - 11:44

☆ ☆ ☆
Jill se sent bête. Elle qui a juste oublier ses clés, vient d'apprendre en proposant un verre à son voisin que celui-ci et l'alcool, c'est une ancienne histoire d'amour. Elle n'arrive pas à comprendre pourquoi ce dernier n'a jamais évoquer le problème plus tôt. Mais elle même l'avoue, ce n'est pas une chose qu'on peut avouer entre le plat et le dessert. « Tu me voyais te dire "Oh Jill, avant qu’on passe à la salade, j’étais alcoolo, j’ai fini minable, j’me suis retrouvé la gueule dans le caniveau plus d’une fois à cause de ma capacité à contrôler ma consommation d’alcool. " ? Non, puis aujourd’hui, je me dis que c’est une bonne raison, à la réunion ils ont dit que les proches ne jugeaient jamais, ou du moins, ils préféraient aider que juger. Alors je me suis dit que peut-être, un jour, tu pourrais m’aider. » Il est vrai que ce n'est pas un sujet facile à aborder. « Je ne sais pas si je serais d'une grande aide, mais j'essayerai d'être là si tu as besoin qu'on vide une bouteille à ta place. » dit-elle en esquivant un bref sourire. Que pouvait-elle faire de plus ? Oh elle serait capable aussi de vider la bouteille dans les toilettes, enfin si c'est du whisky parce que cet alcool est vraiment ignoble et qu'il ne devrait pas exister. Jill revient encore sur le fait qu'Adrian a omit ce détail et ça la chagrine malgré tout de ne pas avoir été au courant plus tôt, ça aurait éviter une telle situation. « Oui, je me soigne, et j’ai de moins en moins envie de replonger alors peut-être que c’est pour ça que je t’en parle. » Mieux vaut tard que jamais. Jill est satisfaite de cette confidence. Elle est même d'humeur à lui offrir un câlin, aussi bref soit-il. La brève étreinte qu'ils échangent réchauffe le cœur de la brune. Elle s'y sent bien et ça lui donne même l'impression qu'ils viennent de franchir un cap de plus dans leur relation. « Je sais, mais je me suis dit que si jamais je t’avouais que j’étais alcoolique … Eh bien, j’aurais été différent à tes yeux.  Enfin non, pas différent. Mais j’avais peur que ça change quelque chose entre nous. Est-ce que tu serais venue complètement éméchée chez moi, si t’avais su que j’étais un ancien alcoolique ? » Jill fronce un peu les sourcils en levant les yeux vers lui. « Personne n'est parfait Adrian, on a tous nos problèmes. Si par contre tu étais un tueur en série, là peut-être qu'on aurait jamais sympathiser. » avoue-t-elle. « Et je te rappelle que j'ai vraiment cru que j'étais chez moi, le savoir n'aurait rien changer. » confie-t-elle. Vu son état la dernière fois, c'était difficile pour elle de songer au fait qu'elle n'aurait pas voulu rester chez lui. « Et puis, je préfère passer pour un gros beauf à tes yeux, qu’à un ancien alcoolique. En parler … Ça rend les choses plus réelles. Mais il paraît qu’il faut rendre les choses réelles et ne pas se cacher derrière des mots, derrière des secrets. Mais je me dis que t’es l’une des personnes en qui je fais le plus confiance, alors je ne pouvais et surtout je ne voulais plus te cacher quelque chose, après tout, toi, tu es sincère. Et je n’en pouvais plus de me dire que j’avais l’impression de te mentir à chaque fois qu’on se quittait. » Jill le sent que les paroles d'Adrian sont sincères et ça la touche. Quand la main du brun caresse sa joue, elle ne comprend pas ce qui est en train de se passer. Ça l'intrigue. Si bien qu'elle ne repend ses esprits que quand il lui tend son café. « Allez, il va refroidir. Et après tu vas encore râler. » Jill bug encore quelques secondes avant de réaliser qu'elle est à nouveau sur la planète Terre. Oui ce simple geste la perturbe, trois millions de questions se posent dans sa tête. « C'est pas faux. » dit-elle avec un sourire, tout en récupérant sa tasse. « Si ça peut te rassurer, tu es toujours le Adrian beauf à mes yeux. » lâche t-elle avant de se mettre à rire pour détendre l’atmosphère. « Mais attend, ça veut dire que les demoiselles que tu ramènes chez toi, tu les charmes vraiment avec ton humour de beauf ? » demande-t-elle un peu surprise. « Je mettais ça sur le compte de l'alcool, mais tu devrais prendre rendez-vous avec un ophtalmo parce que parfois, elles sont loin d'être des canons de beautés. » dit-elle avec une grimace avec de se mettre à nouveau à rire. « Ça va, je te charrie. » avoue-t-elle, en portant sa tasse à ses lèvres. « Olala, j'oubliais. On doit trinquer ! » dit-elle avant d'aller vers le brun et de lever sa tasse de café vers lui. « A toi ! » lance-t-elle en buvant une gorgée de son doux nectar noir qui lui procure toujours un immense sentiment de bien être.

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Sam 11 Juil - 21:07

« Je ne sais pas si je serais d'une grande aide, mais j'essayerai d'être là si tu as besoin qu'on vide une bouteille à ta place. » Il lui sourit, un sourire simple, un sourire franc. Il ne pensait pas qu’elle le prendrait comme ça, mais il est heureux qu’elle le fasse, parce qu’il n’aurait pas supporter qu’elle lui claque la porte au nez quand il lui aurait avoué sa maladie. Parce qu’il sait qu’il est malade Adrian. Il le sait pertinemment, mais il ne met des mots sur cette maladie que depuis quelques temps. Il n’a plus honte. Plus de honte qui prend le coeur en otage et l’envie de se cracher au visage quand il se regarde dans la glace. « J’ai presque envie de dire que tu es un ange. » avoue t-il en riant, son regard qui se plante dans celui de la brune alors qu’elle n’est qu’à quelques centimètres de lui. Il a l’impression qu’il y a quelque chose de changer entre eux mais il ne parvient pas à dire ce que c’est. Il ne met pas de mot dessus et il ne peut s’empêcher d’essayer de savoir sans y parvenir. « Personne n'est parfait Adrian, on a tous nos problèmes. Si par contre tu étais un tueur en série, là peut-être qu'on aurait jamais sympathiser. » C’est pas faux. Il réfléchit le temps de trois secondes il n’est pas capable de plus « Ouais mais dans cette configuration là, je ne t’aurais pas dit que j’étais un tueur en série. » se défend t-il en secouant la tête de bas en haut. Il faudrait être con pour le faire quand même. « Et je te rappelle que j'ai vraiment cru que j'étais chez moi, le savoir n'aurait rien changer. » Ah oui c’est pas faux. Il lève un pouce en l’air pour valider ses propos, il ne veut pas en rajouter une couche et lui faire rappeler qu’elle était vraiment dans un état pitoyable. Et puis, il a envie de la sentir contre lui alors pour la remercier de comprendre c’est une main délicate qu’il dépose sur sa joue sans avoir envie de la retirer par la suite. La terre s’arrête de tourner quand ils sont là, l’un contre l’autre, mais ça ne dure jamais bien longtemps. « Si ça peut te rassurer, tu es toujours le Adrian beauf à mes yeux. » Ah là, il se sent pousser des ailes, il ne souhaitait pas changer à ses yeux et il ne l’a pas fait donc c’est tant mieux. « Mais attend, ça veut dire que les demoiselles que tu ramènes chez toi, tu les charmes vraiment avec ton humour de beauf ? Je mettais ça sur le compte de l'alcool, mais tu devrais prendre rendez-vous avec un ophtalmo parce que parfois, elles sont loin d'être des canons de beautés. » Il la regarde, les sourcils haussés « T’es jalouse ? Mais tu sais Jill, un trou ça reste un trou… J’ai rien dit pardon. » Oui, il a le beauf qui pousse et il n’avait pas vraiment envie de dire cette réflexion à haute voix. Il fait même une grimace désolé. « Ça va, je te charrie. » Un léger coup dans l’épaule et il se saisit de sa tasse de café pour la porter à sa bouche avant d’entendre Jill qui l’arrête « Olala, j'oubliais. On doit trinquer ! » Ah… oui. Il fait cogner les deux tasses « A toi ! » Il murmure alors « A moi… » C’est étonnant de célébrer sa victoire, mais il ne s’en plaint pas, il boit une gorgée de café en passant une main derrière sa nuque.  « Je serais toujours le Adrian beauf et toi tu seras toujours celle qui vient squatter mes rêves les plus fous. » avoue t-il en riant, comme si c’était une information banale, alors que ça ne l’est pas. Il regarde l’heure sur l’imposante horloge de la cuisine avant de soupirer « Donc de ce que j’ai compris c’est pas ce soir que j’aurais le plaisir d’avoir ta compagnie ? » Il se rapproche d’elle et son regard se plonge dans celui de la brune « Reste avec moi ce soir… S’il te plaît… » Qu’il lui murmure, comme si c’était normal. Comme si elle allait accepter. Il a besoin d’elle Adrian, il a besoin de la sentir contre lui encore et encore. Pour oublier, pour s’oublier lui même. A croire qu’il ne comprend pas qu’elle n’est pas libre, qu’elle ne peut pas. Mais au moins il aura essayer.

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Jeu 13 Aoû - 14:42

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Adrian est un ancien alcoolique. C'est un fait. Un fait dont Jill n'était point au courant avant cet aveu du dit voisin en question. Jill n'y trouve pas de honte. Au contraire, elle le trouve même courageux d'avoir trouver la force d'en parler et de s'être fait soigner. Puis, Jill préfère savoir qu'elle vit à côté d'un ex-alcoolique que d'un serial killer. « Ouais mais dans cette configuration là, je ne t’aurais pas dit que j’étais un tueur en série. » Il marque un point le Adrian. Jill approuve, ce n'est pas un détail qu'on dévoile vraiment à ses proches. En parlant de proximité, Jill est très proche d'Adrian et cette sensation, la déstabilise. Elle pourrait même entendre les battements de son cœur tant le silence vient de prendre possession des lieux. Cependant, mal à l'aise Jill est sereine de voir que son voisin décide d'aller faire du café plutôt que de continuer. La légèreté reprend rapidement le cœur de la conversation. Parler d'un Adrian beauf ça fait toujours rire la jeune femme. Mais maintenant qu'elle sait qu'il ne boit pas, elle ne comprend pas comment il parvient à avoir autant de femmes dans son lit. « T’es jalouse ? Mais tu sais Jill, un trou ça reste un trou… J’ai rien dit pardon. » Si dans un premier temps, elle se met à rire, elle lève les yeux vers le plafond à la fin. « T'es sale, Dawkins. » avoue-t-elle. « Un trou reste un trou. » répète-t-elle avant de relever les yeux vers le plafond une seconde fois. Ce garçon ne cessera donc jamais de la faire rire. D'ailleurs, elle décide de lever sa tasse de café à sa santé et même de trinquer. Original de trinquer avec du café. « Je serais toujours le Adrian beauf et toi tu seras toujours celle qui vient squatter mes rêves les plus fous. » La brune glousse et s'étouffe presque avec son café. « Je ne veux pas savoir ce que je fais dans tes rêves, mon âme est trop pure pour l'entendre. » confie-t-elle, sans aucun sérieux dans ses propos. « Donc de ce que j’ai compris c’est pas ce soir que j’aurais le plaisir d’avoir ta compagnie ? » Jill était prête à ouvrir la bouche pour lui répondre, mais le fait de voir Adrian face à elle, la prend de court. Elle en perd ses mots. « Reste avec moi ce soir … S’il te plaît … » Elle se perd dans ce regard aussi profond que l'océan. Elle se sent perdue, elle ne comprend rien à ce qui se passe sous ses yeux. La brune ravale sa salive et tente de trouver ses mots, sans y parvenir. « Je ... » bafouille-t-elle, incapable de détourner le regard. Malgré tout son regard vient à dévier de sa trajectoire quand elle sent un liquide chaud s'abattre sur sa main. « .. et merde ! » lâche-t-elle avant de déposer en vitesse la tasse qu'elle avait dans ses mains sur le plan de travail et d'aller se passer de l'eau sur la main. « Le café c'est aussi dangereux que le vin. » dit-elle en finissant de se laver les mains. Elle observe sa main et celle-ci ne semble pas avoir de brûlure. « Ça tâche autant. » lâche-t-elle en baissant son regard sur sa tenue qui n'est plus aussi blanche qu'à son arrivée. « J'ai plus qu'à aller me changer me maintenant. » souffle-t-elle, un peu agacée par la situation. « Et tu sais que je serais bien rester, mais Daniel ne va pas tarder. » avoue-t-elle. En même temps, ça l'arrange énormément que son petit-ami arrive, cela lui donne une occasion de partir plus rapidement et de sortir de cette situation beaucoup trop étrange à son goût. « Merci pour le café, Adrian. » conclue-t-elle simplement en lui adressant un sourire et un signe de la main, tout en quittant l'appartement de son voisin avec ses affaires pour rejoindre le sien. Non ce n'est pas ce soir qu'elle lâchera Daniel pour lui, elle n'est pas prête, absolument pas prête. Jill va mettre ces petits regards sur l'émotion du jour et demain, tout sera déjà oublier. C'est ce qu'elle espère. Elle y croit. On y croit !

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