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Un sourire c'est le meilleur moyen de montrer à ses ennemis qu'on a des dents - Fran

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Lun 16 Déc - 11:09
Les donuts sous un bras, le déodorant à l’eau de rose dans une poche de ta veste, tu pénètres chez Fran en faisant peu attention à l’état assez délétère de son appartement. Le tien n’était pas dans un meilleur état, les livres et objets divers trainant partout, le chat qui vivait dans tout ça, la cuisine rangée dans un ordre qui ne t’était pas toujours compréhensible. « J’ai du sortir pour t’acheter tout ça, t’as intérêt à aimer ! » Tu balances sur la première surface plane à ta portée la boîte de pâtisseries, va ouvrir l’arrivée d’eau chaude dans la cuisine et tu fouines un peu pour te servir un verre d’alcool. Puis tu pénètres dans la salle de bain sans demander sa permission et tu vas te poser sur l’évier. « Pardonnez-moi très chère mais votre brosse à dent a vraiment une sale gueule. »

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Lun 16 Déc - 14:14
Un cri strident s'était échappé de la salle de bain, quelque chose à mi-chemin entre des ongles sur un tableau à craie et un chien à qui on marche involontairement sur la queue. Elle n'avait pas été convaincue que les paroles étouffées qu'elle avait entendues n'étaient pas ses voisins qui se disputaient encore, mais l'eau glaciale qui s'était abattue sur son corps avait confirmé que c'était plutôt Tom qui avait trouvé son chemin jusque chez elle. Dire qu'elle avait pris la peine de lui souligner d'éviter les vacheries : c'était probablement ça qui lui avait donné l'idée de lui faire des misères, maintenant qu'elle y pensait. « T'es vraiment un p'tit con », grommelle-t-elle alors qu'elle l'entend rentrer, tentant de rincer tout le shampooing de ses cheveux sans faire couler trop d'eau froide sur sa peau. Elle tire le rideau pour attraper sa serviette une fois sa tâche terminée, dardant les yeux sur la brosse mentionnée par Tom. « Normal, c'est celle que j'utilise pour nettoyer mon flingue », fait-elle dans un ricanement moqueur, peu soucieuse qu'on lui remette sous le nez que ladite brosse avait une place plus privilégiée que celle qu'elle utilisait pour se brosser les dents. Il y avait des priorités, dans la vie. « T'es pas en service plus tard? » Le sourcil arqué, elle désigne du menton le verre plein qu'il a entre les doigts. Enroulée dans la serviette, elle se glisse entre Tom et le mur pour rejoindre sa chambre, fouillant les tiroirs pêle-mêle pour y trouver son uniforme habituel, un jean et un t-shirt noir qu'elle recouvrirait d'un blouson ou d'une veste si elle devait sortir. Aussitôt décente qu'elle se précipite dans la cuisine pour couper l'eau. « Putain c'est l'hiver, déjà avec le chauffage qui m'coûte la peau du cul, viens pas gaspiller mon eau chaude en plus », qu'elle râle, avant que son attention soit attirée par l'odeur sucrée et la boîte colorée qui avait fait son chemin jusqu'à son comptoir. Gardant la discrimination pour son travail de policière, elle pige au hasard dans le carton, mordant dans le donut avec une satisfaction évidente. « Tu v'nais pour quoi, déjà? »

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Lun 16 Déc - 15:06
Tu lui souris derrière le verre, peu marqué par la pique. Tu extirpes la brosse à dent pour observer avec curiosité les poils, la graisse laissée dessus et l’usure provoqué par les gestes répétés. « Oh bah oui et alors ? C’est moi qui gère les analyses dans le groupe. Je laisserais Siobhan ou un autre rookie conduire et ça ira bien. » Le temps de commencer à travailler, tu aurais de toute façon éliminé une partie de l’alcool ingurgité. Tu retiens une main sur ses fesses lorsqu’elle passe, pas tant que tu n’aurais pas sécurisé le papier que tu étais venu chercher. Tu la suis en silence, la laissant gérer toute seule son espace vital. « Si j’étais pas venu te sortir de là, tu y serais t’jours sous l’eau chaude. » Tu piques également un donut – c’est quand même toi qui les avait acheté – et tu t’assois sur la table, faisant peu attention aux chaises surchargées. « J’ai besoin de ton certificat de mariage, je sais pas où j’ai rangé le mien. » Ou plutôt tu avais la flemme de le chercher. « Et accessoirement profiter de ton lit et ton cul. »

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Lun 16 Déc - 17:55
« Le job de patrouilleur me manque presque, à t'écouter. » Fran était aussi peu convaincante qu'elle était convaincue, gardant un souvenir doux-amer de ses années à se geler les miches dans le Bronx comme flic de quartier. L'absence de responsabilités était sympa, mais le manque de reconnaissance et l'ingratitude des tâches était bien pire. Si elle ignore soigneusement la pique, la policière lâche un hmmmm pensif alors qu'elle réfléchit à l'endroit où elle avait bien pu laisser traîner le papier en question. Elle n'y avait jamais accordé d'importance et le traitait comme tel, retrouvant systématiquement le document pourtant officiel à des endroits moins qu'appropriés. « J'pense que je l'ai mis quelqu'part dans l'salon », tente-t-elle d'articuler, la bouche pleine de pâte frite, essuyant ses mains sur son jean avant de faire quelques pas vers une bibliothèque trop garnie pour son niveau de culture générale. « Pourquoi t'as b'soin d'ça, d'abord? Ça sent le coup fourré. » Fran n'avait certainement pas besoin de se retrouver à endosser contre son gré un prêt bancaire aux modalités indécentes.

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Lun 16 Déc - 18:03
« T’en branles pas plus maintenant qu’avant. » Que tu te contentes de répondre, par habitude plus que dans la volonté de la vexer. Patrouilleur est loin d’être le job idéal et un jour tu passeras bien les concours internes ou fera valoir ton ancienneté et tes quelques exploits pour obtenir une promotion. Pour l’instant cependant, t’étais aussi bien à patrouiller, rester dehors, dans l’action, que d’occuper un poste d’inspecteur et être relégué à l’indentification des corps à la morgue ou aux objets trouvés. « Alors retrouve la, chop chop chop ! » C’est ce que tu as dans l’idée de prononcer mais la bouche pleine de sucre que tu arroses d’alcool donne plutôt un gargouillis incompréhensible. Tu te laisses glisser de la table pour la suivre et lui coller au train. Tu profites d’avoir déglutit pour répondre ; « Le père O’Leary est persuadé que je veux épouser sa fille. Sont aussi cons l’un que l’autre mais lui a du pouvoir. »

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Lun 16 Déc - 23:05
« Pas plus, mais pas moins. » S’il y avait bien une chose sur laquelle elle était irréprochable, c’était sa cadence au travail. Pas dit que les cas étaient fermés de façon entièrement éthiques, mais ce qui comptait pour la police de New York c’était avant tout les résultats. Fran s’inscrivait parfaitement bien dans cette lignée. Le nez dans les étagères, elle finit par se retourner, un sourcil arqué, quand elle entend le prétexte de Tom. Quelque chose lui donnait l’impression que c’était une mauvaise blague, et c’était exactement pour cette raison qu’elle était persuadée qu’il disait la vérité. « S’il croit ça, il doit bien avoir une raison », raisonne-t-elle en reprenant sa recherche, secouant les magazines oubliés pour voir si le certificat ne s’était pas glissé quelque part entre les pages. « Qu’est-ce que t’as foutu, encore? Siobhan est dans l’genre cool, mais t’vas finir par t’claquer une plainte aux RH. Déjà qu’Raúl est sur not’ cas, j’ferais pas exprès à ta place. » Menacé de mille et unes façons pour qu’il garde secret leur union malgré eux officielle, le petit commis des ressources humaines avait gardé le résultat de sa recherche du registre de l’état civil pour lui. Quoi qu’il en soit, il n’était pas envisageable que la faute soit à mettre sur quelqu’un d’autre que Tom dans cette affaire selon elle.

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Lun 16 Déc - 23:35
« Tu rigoles j’espère ? Vu le nombre de voitures qu’elle pète, heureusement qu’y a papa derrière pour bomber le torse sinon c’est elle qu’y serait plus là. » Siobhan avait beaucoup de qualités et pourrait devenir quelqu’un si elle arrêtait de vouloir prouver à tout le monde qu’elle avait une bite et utilisait plus de deux des quatre neurones qu’elle avait. Tu t’enfiles le reste du verre que tu abandonnes ensuite sur l’étagère pleine de livres. Tes yeux parcourent les tranches et tu finis par en extirper un pour t’accompagner dans ta chute dans le canapé de Fran. Les jambes étalées par-dessus le dossier, tu ne lançais que quelques coups d’oeils vers le cul de l’hybride texane. « Son père veut tellement qu’elle se trouve un mari qu’il aurait pris n’importe quel gars qui passait pour peu qu’il sache écrire son nom et prononcer 7 mots entiers. » Tu retrouves sans peine le papier de chewing-gum que tu as laissé la dernière fois comme marque-page et tu reprends ta lecture. « J’ai confiance en l’envie de Raul de garder intact ses genoux, chérie. Il dira rien. Bon, tu le trouves ce papier ? »

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Mar 17 Déc - 15:29
« Un gars qui sait écrire son propre nom ou qui sait écrire celui de Siobhan? Sinon, franchement, même moi je passe pas le test… » Ça n'était pas pour rien que la policière était désignée comme "Blondie O'Leary" dans son téléphone. Ça n'était pas pour rien non plus que Fran ne prenait pas la peine de rédiger son prénom au long dans 99% des situations. Accroupie devant une boîte, elle grommmelle alors qu'elle sent l'insistance du regard de Tom sur elle et l'impatience dans son ton. « Déjà que j'te rend service, viens pas m'farcir c't'attitude, bâtard. » Sans succès, elle tire finalement de la bibliothèque un atlas à la taille presque comique, qu'elle laisse tomber sur le sol dans un fracas assourdissant avant de l'ouvrir au milieu. « Ah, le voilà. Je l'avais rangé dans mon livre de la honte avec ma weed. » Le centre de l'encyclopédie est entièrement éventré pour accommoder les articles illicites et le certificat de mariage, qu'elle porte à son nez. « Bon ça sent, hein, faudra p't-êt' que tu le spray au Febreeze. »

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Mar 17 Déc - 16:28
« Toi non plus tu peux pas l’épouser, t’es ma meuf. » Tu tournes une page, les jambes à présent croisée par-dessus le dossier. Tu ne relèves pas même les yeux lorsqu’elle commence à s’exciter, encore moins lorsqu’elle balance l’encyclopédie sur le sol. « Si je meurs, je t’emmène avec moi, faut pas douter de la probité d’ma maman. » Tu te redresses sur un coude pour observer l’intérieur et tu arques un sourcil. « T’as pas moins évident ? Tout le monde sait que tu toucherais pas à ce genre de bouquin à moins d’avoir un truc à y cacher. » Tu tends la main pour récupérer le certificat et tu le renifles. L’odeur entêtante de la beuh te fait grimacer. « Putain meuf, il est tellement imbibé qu’on pourrait le fumer ton papelard. T’as pas une imprimante ? » Tu fais passer tes jambes en arrière pour rouler par-dessus ton épaule et te redresser en position verticale. « Tu fumes autant de merde après ton frère, toi ? »

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Mar 17 Déc - 23:55
« Si ça t'amuse de penser ça, vas-y. » Loin d'elle l'idée de s'imaginer qu'il était sérieux : outre leur statut matrimonial aux yeux de l'État, ils étaient fonctionnellement chacun libres de disposer de leurs corps et de leurs coeurs comme bon leur entendait. Ignorant le retour sur sa belle-mère, Fran poursuit sa besogne, laissant Tom saisir le certificat puisqu'il semblait visiblement y tenir. « Je m'en branle, le jour où la police débarquera faire une saisie dans mon appart', ça sera pas parce que j'aurai quinze grammes d'herbe dans un bouquin nul. » Rangeant sommairement les affaires dans les pages éventrées, la détective secoue négativement la tête à la question de Tom, prête à lui rappeler qu'elle n'avait même pas d'ordinateur — à quoi bon avoir une imprimante, dans ces cas-là? Toutefois, la mention de son frère la fait figer, toujours penchée au-dessus du livre. Lorsqu'elle se lève, passant ses doigts dans ses cheveux, ce n'est plus son habituel air faux-blasé qu'elle arbore, mais un froncement décidément insulté. « Sérieux? C'est ça qu'tu m'dis? » crache-t-elle, le ton bas, entre ses dents serrés. « Mieux vaut encore un frangin mort qu'une soeur légume. T'as c'que tu voulais, maintenant, dégage, enfoiré. » Elle ne se rappelait plus à quel moment elle s'était confiée à Tom pour la mort de son frère, qu'elle ne mentionnait jamais; ni comment ni pourquoi Tom lui avait parlé de sa soeur amnésique. À quoi bon l'évoquer si elle allait se faire remettre son deuil encore inachevé sous le nez dans des circonstances moins que vaguement reliées?

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Mer 18 Déc - 0:23
« Parce qu’t’auras fait un remake de la mariée ? » Tu tangues un peu une fois la roulade passée et tu coinces ton index dans le livre comme marque page. La pique te fait à peine tiquer et tu souris, découvrant tes dents qui bloquent à peine le rire qui finit par éclore. « Elle est pas si légume que ça, elle est partie reconquérir son ex-fiancé. C’est une aubergine entreprenante, ma sœur. » Tu les avais surtout envoyer chier tous les deux, vexé à la fois de leur relation qui semblait plus unique que celles qui les liait à toi et de les voir revenir vers toi pour te balancer des banalités sur comment tu devrais réagir. Riley n’était pas la seule à devoir être blessé dans l’histoire, elle avait en plus le mérite de ne pas se rendre compte réellement de ce qu’elle avait perdu. Tu n’avais aucune intention de faire passer les sentiments d’une femme censément morte avant les tiens. « Je croyais qu’on allait baiser. » Tu glisses le certificat dans le livre pour remplacer ton index. Tu abandonnes le bouquin sur l’encyclopédie et tu t’approches d’elle, pas l’air très impressionné par la mine rageuse qu’elle arbore. Les animaux, ça réagit aux émotions des autres, faut dire. « En plus j’t’ai pris ton parfum à la rose, là. Laisse moi au moins le sentir, j’vais pouvoir te compter fleurette. »

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Mer 18 Déc - 1:44
C'était qu'il s'amusait à faire pire, en plus. À pincer les cordes les plus sensibles — la seule — de Fran en dénigrant de façon désinvolte sa propre soeur. Il avait le luxe d'avoir une fratrie à mépriser. « Quelle blague! J'te jure Tom, me cherche pas, parce que… » Elle allait faire quelque chose qu'ils allaient tous les deux regretter. Puis, il avait fait le pas de trop et les jointures de Fran s'étaient violemment abattues sur sa pommette, lui arrachant un grognement de douleur alors qu'elle sent ses doigts craquer sous l'impact. Elle secoue son poing endolori, toisant le sergent avec un mélange de mépris et d'incompréhension — confuse-blasée-énervée comme elle l'était souvent, mais saturée là où elle passait généralement rapidement à autre chose. Tom tirait le pire d'elle à chaque fois. « Jesus fucking Christ. Pourquoi est-ce qu'il faut toujours qu'tu m'pousses à bout? T'apprends rien ou ça t'amuse? »

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Mer 18 Déc - 20:20
Tu lâches un bruit, à mi-chemin entre le grognement et le souffle d’air surpris. T’as pas à l’être pourtant, tu la connais Fran, elle réagit autant avec ses poings qu’avec sa langue. Mal dégrossie et toujours prête à sauter dans le tas, elle n’a pas le savoir vivre et la douceur des femmes qui se laissent faire et n’osent pas utiliser la violence pour s’exprimer. Tu recules de quelques pas, les tibias stoppés par le canapé derrière toi, dans lequel tu finis par t’écrouler en tentant de garder l’équilibre. La main sur la joue, tu la frottes en clignant plusieurs fois des yeux, le nez troussé. « C’est tout ce que tu sais faire ? T’es devenue aussi molle que Petrovic meuf, la faute au laisser-aller. » Tu te relèves en t’aidant d’une main pour repousser le dossier du canapé et tu lui fais signe d’approcher. « Fais pas ta pute et calme-toi ou c’est moi qui te calme. » Cette fois t’es tendu, prêt à lui en retourner une si elle s’essaie à nouveau de te défoncer la gueule. Puis, avec elle, y a que la provocation qui fonctionne.

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Jeu 19 Déc - 20:13
Elle sait qu'il fait exprès et pourtant, elle n'a pas le discernement de se calmer, remontée à bloc par chacun des mots et des regards de Tom. Il n'a pas peur d'elle et inversement, elle ne craint pas l'homme, pourtant plus grand et plus fort qu'elle. Aveuglement volontaire ou alors confiance que malgré tout, comme chaque fois, l'eau coulerait sous les ponts et que la colère d'un jour serait exactement ça : temporaire. Journalière. « T'sais c'qu'elle te dit la pute? » Elle tire son coude vers l'arrière en sachant pertinemment que Tom éviterait, parerait — il était peut-être con, mais il était policier et ce n'était pas le genre de coup qu'on arrivait à passer deux fois. Fran comptait toutefois sur son poing pour distraire le blond suffisamment alors que son genou remontait, direction l'entre-jambe, la seule façon de gagner contre lui. Ça n'était pas déloyal, et c'était même la première règle de l'autodéfense au féminin : les couilles, les yeux, le nez. « M'oblige pas à appeler les flics pour te faire dégager. Ça s'rait vraiment la loose pour tout l'monde. » Elle a les mains levées, encore, prête à se défendre si Tom n'a pas encore compris qu'elle n'est pas d'humeur et qu'il vaut mieux pour tout le monde que leur altercation s'interrompe ici. La baise était définitivement hors de question désormais.

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Jeu 19 Déc - 23:26
T’es en PLS là, t’as super mal et t’es un genou sur le canapé, l’autre qui manque de tomber tandis que t’es plié en deux. T’as un gémissement qui t’échappe, un grognement sourd suivi d’une longue inspiration pour accepter la douleur comme un homme. « … putain, passe-moi un truc froid. » Tu gémis, tu te laisses tomber sur le côté en te tenant les couilles, les mains serrées. Elle allait te jeter dehors mais pour l’instant tu n’arrivais pas à tenir debout. « Putain de pute de salope de… » Tu prends de brefs inspirations et expirations rapides en posant ton front contre un coussin.

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Ven 20 Déc - 20:39
Aussi rapidement qu'elle s'est enflammée, Fran baisse sa garde, poussant un soupir à la fois exaspéré et épuisé. Tom ne fait plus le fier et elle sait qu'au moins, là, il la laissera tranquille pendant un temps — au moins dans l'immédiat. Elle remonte ses cheveux sur son crâne pour se redonner un peu d'allure alors que le patrouilleur lui lance un chapelet d'insultes qui se perd partiellement dans le coussin qui lui sert de repose-tête. « T'apprends vraiment pas d'tes erreurs », note-t-elle d'un ton neutre alors qu'elle se traîne les pieds jusqu'à la cuisine, farfouillant bruyamment dans le congélateur. C'était désespérément vide de toute valeur nutritionnelle intéressante, mais il y avait un reste de sac de frites surgelées sûrement pleines de givre depuis le temps qu'il se trouvait là. Elle claque la porte du congélateur et pose le sac à proximité de la main de Tom, le laissant se soigner tout seul. Il y avait toujours des limites à la vitesse à laquelle elle se délestait de sa colère. « T'as besoin d'un truc pour ta face aussi? »

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Ven 20 Déc - 20:57
Tu grognes dans le coussin, pour l’instant trop concentré sur ta douleur pour rétorquer quoi que ce soit d’intelligent. Tu attends juste que tout passe, que tu saches à nouveau respirer correctement sans avoir l’impression de t’étouffer et de devoir vomir. C’est le moment généralement où une femme te disait que tu ne savais pas ce qu’était la vraie douleur. Tu tends la main pour attraper le sachet de frites congelées que tu colles entre tes jambes, la grimace qui accompagne la morsure du froid palpable dans ta réponse. « Un autre truc froid… putain… » T’es même plus capable de la détester, tu ponctues juste tes phrases d’injures parce que ça te permet de soulager quelque part les douleurs qui continuent de stimuler ton système nerveux. « Un truc sucré aussi… steuplait… »

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Ven 20 Déc - 23:11
« Mais d’où tu t’permets d’êt’ capricieux, là », râle-t-elle alors qu’elle refait le chemin inverse pour retourner dans le congélateur, attrapant le premier truc qui lui passe sous la main — un paquet de jambon périmé qu’elle avait eu la flemme de jeter — pour revenir aussitôt dans le salon, chacuterie dans une main, donut dans l’autre. Devant le défi logistique que demanderait le fait de tout gérer en même temps, elle soupire, s’accroupissant au niveau du canapé, faisant signe à Tom de se mettre au moins sur le côté. Sans merci, elle fait claquer le paquet de jambon sur le côté malmené de son visage, portant le donut à ses lèvres. Lorsqu’il en prend une bouchée, elle le porte à sa propre bouche, avalant un autre bout avant de se laisser tomber, en tailleur, sur le tapis. « Tu veux qu’j’appelle dispatch pour dire que t’seras pas au taff? » Elle n’irait quand même pas jusqu’à proposer de prendre son quart pour se faire pardonner, puisqu’elle était certaine de n’avoir rien à se reprocher, mais elle pouvait encore se rendre utile, sachant qu’elle l’avait mis dans un état vulnérable pour quelque temps. « Ouvre », fait-elle en rapprochant le donut pour une deuxième fois. « Y’a une émission de gâteaux sur Netflix. Tu veux que j’te mette ça? Quand tu vas mieux, tu t’casses, par contre. »

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Ven 20 Déc - 23:25
Elle est là à te donner la becquée et tu la laisses faire comme si tout était normal. T’as le pantalon trempé et la joue probablement anesthésiée pour une bonne dizaine de minutes mais tu te sens un peu mieux. « J’vais au taf’, boules ou pas boules. » Tu grognes, toujours allongé comme une carpette sur le canapé de ta femme, un sachet de frites entre les cuisses, du jambon sur la joue et une moitié de donuts dans la bouche. Heureusement que tu es in-insultable parce que la position aurait eu de quoi te garder éveillé la nuit à te demander comment tu avais fait pour en arriver là. « Ouais, la télé c’est bien. » La télévision en général, quel que soit le programme, avait comme don de t’endormir ; tu finirais sûrement à moitié assommé à dormir sur le divan jusqu’à que Fran te vire ou qu’elle t’abandonne là par bonté toute texane. « La prochaine fois vise pas les couilles s’teu plait… trouve un mot code, un safety secure, peu importe mais me frappe plus là. » T’es comme un bébé, les yeux un peu rouges – tu dirais avec plein de mauvaise foi que c’est la fatigue –, la nuque et les oreilles rouges et la truffe humide. Tu te décales un peu pour laisser à Fran l’opportunité de s’asseoir et tu tournes la tête vers la télévision pour suivre avec toute la candeur de celui qui n’avait jamais regardé une émission culinaire entière ce que pouvait bien proposer d’innovant Netflix. « J'espère que t'envisageais pas d'agrandir notre famille. »

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Lun 23 Déc - 20:00
Fran ne se fait pas prier et se laisse tomber dans la place libérée par Tom, une main sur la télécommande de sa télévision microscopique et l'autre posée sur le crâne du sergent pour tenir à sa place le paquet de jambon. « La prochaine fois, me pousse pas jusque là. T'as fait exprès », qu'elle souligne, persuadée qu'elle était loin d'avoir tout le tort dans cette histoire et que Tom n'avait eu que le juste retour de sa provocation. Lançant l'émission avec un intérêt moyen, elle se laisse toutefois happer par la frénésie des pâtissiers amateurs alors qu'ils sont contraints de reproduire un gâteau trop complexe pour leurs maigres talents. La remarque de Tom lui arrache un ricanement nasal, presque porcin, tant elle est prise de court par l'absurdité du commentaire. « Qu'est-ce qu'y faut pas entendre. J'pense que j't'ai cogné la tête trop fort. » Elle n'y pense pas plus. Tom disait toujours des idioties et celle-ci n'était pas différente des autres. Le coude sur l'appuie-bras du canapé, elle cale sa mâchoire dans le creux de sa main, contemplant en silence la télévision, les images s'agitant devant ses yeux jusqu'à ce qu'elle les ferme, son corps lui imposant une sieste imprévue.

Ça n'est qu'au générique de fin, dont la musique est tintamarresque, que la fausse blonde émerge en sursaut. Elle décolle le paquet de jambon de la joue de Tom, constatant que la rougeur continuait de s'approfondir vers un bleu violacé qui resterait sûrement quelques jours. « Tom. Le taff », rappelle-t-elle, la voix enrouée.

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Lun 23 Déc - 20:47
Elle t’écrase la gueule avec un paquet de jambon mais la fraicheur encore toute relative du paquet te fait du bien. « J’ai pas poussé ton poing dans ma gueule… » Tu protestes faiblement, sans réelle rancune, les yeux à demi-fermés. T’as sorti ton téléphone pour pianoter quelques mots dessus, échangeant quelques sms avec Dhalia, peinant à garder ne serait-ce qu’un œil ouvert. Tu somnoles à demi, peu intéressé par l’émission qui te fait surtout te déconnecter de la situation actuelle. Tu grommelles ton assentiment à sa dernière remarque avant de sombrer bien avant Fran. C’est lorsque la sensation devenue familière du plastique contre ta gueule qui s’ôte que tu ouvres les yeux. « Quoi le taff… ? On est quel jour ? » Tu couines, gémis même, pas certain d’être réellement de shift aujourd’hui. « Je peux rester un peu plus longtemps ? » Tu te trémousses un peu pour remonter jusqu’à elle et laisser ta joue non douloureuse contre sa cuisse. Tu tâtonnes un peu partout pour retrouver ton portable qui a glissé quelque part, un bâillement t’échappe, t’es confus, t’as mal partout, t’as un truc humide entre tes cuisses que tu ôtes pour le balancer par terre avec le jambon. « T’es super confortable… »

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Jeu 26 Déc - 3:36
« Je sais pas. Lundi », se corrige-t-elle finalement après un coup d'oeil sur son téléphone, calé dans les coussins du canapé. Vaguement comateuse, la bouche pâteuse et les paupières collées, elle met un instant pour traiter le propos du sergent. Elle-même n'était pas officiellement en service, même si elle avait des indics à rencontrer dans les coins les moins fréquentables du Bronx. Ceci dit, la chaleur de la joue de Tom contre sa cuisse et son air parfaitement contenté lui donnerait presque envie de lui donner raison. « C'toi qui vois, gros, mais j'me met pas dans la merde pour te défendre si on t'engueule. » La voix rauque, elle se cale un peu plus dans les coussins, une main sur le torse de Tom et l'autre bras lui servant d'oreiller. Les yeux fermés, elle tente de caler son nez dans le creux de son coude. « J'ai des rondes d'indics à faire plus tard. Tu pourras m'déposer pas loin d'El Halito? »

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Jeu 26 Déc - 15:34
Tu laisses un soupir t’échapper à nouveau, les sourcils se tricotant entre eux alors que tu cherchais à te souvenir de ton emploi du temps. Habituellement tu ne travaillais ni le dimanche, ni le lundi soir mais avec tous les changements de planning dû aux fêtes, aux congés, aux maladies, il était probable que tu te retrouves avec un rythme moins cadencé. Tu mets une alarme pour 21h40 et te replace pour te rendormir dans ses bras, bercé par sa respiration et le poids de sa main contre ton torse. La sensation désagréable entre tes cuisses bientôt oubliée au profit d’une certaine torpeur.

Le son strident de la sonnerie du téléphone te fait grogner et tu laisses sa cadence s’amplifier jusqu’à retrouver le mobile qui a glissé entre les cuisses de Fran. Tu soupires et le snooze, te replaçant pour profiter des 5 nouvelles minutes de sommeil accordées par le réveil pour somnoler à ton aise contre la chaleur humaine de ta femme. Ce n’est qu’à la 3e sonnerie que tu parviens à t’extirper du canapé et faire quelques pas. Ta joue est en feu et la moindre pression contre provoque un long élan douloureux. « Si tu veux que je t’emmène, retrouve moi dans 40min à ma voiture, faut que j’aille me préparer. » Tu ramasses le livre où tu as mis le certificat de mariage et t’empresse de quitter l’appartement pour te laver et préparer ton repas de mi-nuit.

Tu as enfilé une partie de ton uniforme sous une grosse veste censée palier au froid – induit surtout par la fatigue – et tu vas te poster dans ta voiture, pleine de cadavres d’anciens repas et de boissons, des livres, des magazines et des babioles qui obligeront Fran à faire de la place lorsqu’elle viendra se glisser à tes côtés. Tu ouvres la vitre. « Bouge ton gros cul, mon shift commence dans 30 minutes !

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Ven 27 Déc - 3:15
Les vibrations entre ses cuisses auraient pu être agréables si elles n’avaient pas signifié que son repos venait à son terme, soudainement inconfortable alors que Tom se positionne de façon à profiter de quelques minutes de faux sommeil supplémentaire. C’est vaguement soulagée qu’elle sent le poids du sergent disparaître de ses jambes et elle laisse son corps s’enfoncer dans le canapé, maintenant qu’elle a toute la place. « Quarante minutes, ‘k », marmonne-t-elle alors qu’elle entend déjà la porte se fermer derrière Tom. Un instant plus tard, elle finit par se laisser rouler jusqu’au sol, grommelant alors qu’elle réalise qu’elle a atterri dans les paquets humides qui avaient jadis été surgelés.

Sac de poubelles en main, trente-huit minutes plus tard, elle fait un détour par le conteneur à déchets du Miranda Heights pour y jeter le contenu de son réfrigérateur — tant qu’à sortir les poubelles, autant y mettre tout ce qui puait. « Comment ça, trente minutes? » fait-elle d’une voix stridente, agacée par l’impératif que lui impose Tom. Elle avait bien tenté de le faire se lever avant, même de le mettre dehors de chez elle au profit du travail, et pourtant, c’était encore à elle de se presser. « Ugh. » Elle plisse le nez de dégoût alors qu’elle ouvre la portière, constatant le piètre état de l’intérieur du véhicule. « Ta caisse est une vraie porcherie. » Malgré tout, c’est mieux que rien, et elle pousse les canettes vides et les magazines du bout du pied pour se faire un peu de place pour s’asseoir. « Si t’es en r’tard tant qu’ça, laisse-moi en ch’min pis j’me débrouillerai. »

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Ven 27 Déc - 11:01
Tu offres ton plus beau sourire face à la mine déconfite et / ou écœurée de Fran. Il est vrai que tu devrais faire du vidage par le vide ; à l’instar de Fran avec son frigo – mais tu trouvais toujours le moyen de repousser à plus tard. Quand tu allais au boulot c’étai trop tard, quand tu rentrais t’étais trop crevé, quand t’avais le temps, tu ne l’avais pas, etc. A ce rythme-là, c’aurait été plus rapide de sortir de la bagnole avec deux ou trois déchets à chaque trajet que de te mettre une date dans l’agenda. « Tu pourras prendre des trucs en sortant, je te déposerais devant une poubelle. » Tu renifles en observant la route, puis à demi-mot tu rajoutes : « Car la ploubelle c’est toi. » C’était une blague que tu avais hérité de ton père et qui ne faisait généralement rire que toi ; ce qui n’avait pas loupé.

« Je suis pas si en retard, t’es surtout un excellent alibi pour pas avoir à discuter autour de la machine à café avec les recrues. » En ce moment, tu étais devenu le bureau des plaintes. Ton grade te permettait de faire l’intermédiaire avec le lieutenant et les demandes de congés. Il faut dire qu’avec 5 ans de travail sans repos payé poussait de plus en plus les recrues à s’offusquer. Tu n’allais pas dire que tu n’avais pas non plus été frustré à leur âge de devoir te farcir toutes les fêtes mais le bénéfice de l’âge et de l’expérience te permettait de les juger et les envoyer chier. Jusqu’à que Siobhan avec son manque de statut, d’expérience et son dossier catastrophique parvienne à se soutirer aux 3 nuits importantes du mois de décembre. Elle avait fait grincer de nombreuses dents et Suarez avait bien apprécié de voir son 25 remplacé par une O’Leary furibonde. « Tu bosses à Noël ? Tu pourras passer déposer des croquettes à mon chat ? »

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