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Everybody hates me ( LEWIS)

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Sam 9 Mai - 19:25

Everybody hates me.



Peut être qu’elle était partie trop loin cette fois-ci mais putain qu’est-ce que ça lui avait fait du bien. Menotte et des heures au poste. Oubliée comme une moins que rien. La lumière vive de sa cellule qu’elle partageait pour la soirée avec une autre prostituée. Elle n’aurait peut-être pas dû fracasser le nez de ce pauvre homme mais il faut croire qu’il l’avait cherché en glissant sa main sur les fesses de la brune. L’alcool dans son sang ne l’avait pas aidé. Elle lui avait sauté au cou, le bombardant de coup. Il a fallu trois hommes pour la maîtriser. Elle l’avait bien amoché, presque tué et ils n’avaient pas tardé à venir l’embarquer la collant quelques heures en dégrisement. Elle tournait en rond dans sa cage, ignorant les commentaires de sa codétenue. Elles n’avaient rien en commun et Paz n’était pas du genre à sociabiliser, encore moins en prison. Si Robert l’apprenait, il la tuerait. Elle était certaine qu’il lui ferait la leçon sur son comportement. Elle avait eu tort d’agir par pulsion. Une fois de plus, elle n’avait pas réfléchie aux conséquences. Dans la civilisation, se faire justice soit même n’était peut-être pas une bonne idée mais au fond d’elle, elle ne regrettait pas totalement son geste. Il l’avait mérité ! À plusieurs reprises, elle avait demandé de la glace pour ses phalanges abîmées. C’est sûr que sans gants ça faisait plus mal, sur l’instant elle n’avait pas réalisé et ce n’est que plus tard qu’elle s’était rendue compte de sa douleur. En temps normal, elle aurait calmé ça avec de la Vicodin et se serait couchée en attendant que ça se calme mais il lui était impossible de fermer l’œil dans un endroit aussi terme et froid que cette cellule. « Mendoza. Ta caution a été réglé… » arrachée de ses pensées, elle s’empresse vers la sortie ne se retournant même pas pour saluer sa nouvelle amie. Lewis. Ça ne pouvait être que lui. Elle n’avait que lui de toute façon. Il était le seul qu’elle pouvait prévenir dans ce genre de situation. « Ne dis rien ! » merci aurait suffi, mais ce n’était pas le genre de la maison. Elle secoue la tête et le devance jusqu’à l’extérieur. Elle n’en était pas à sa première arrestation mais jamais rien de très grave. « Tu aurais vu la gueule de ce f*ls de p*te… » souffle-t-elle satisfaite, oubliant presque la mauvaise nuit qu’elle venait de passer. « Je meurs de faim… » enchaîne-t-elle aussitôt en entendant son estomac gargouiller. « Tu m’invites ? »

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Dim 17 Mai - 0:20

Everybody hates me.



Il avait été trop peu étonné de recevoir un coup de téléphone du poste de police. Ce n’était pas la première fois, probablement pas la dernière non plus. C’était arrivé quelques fois, et pourtant persistait toujours un fond d’inquiétude chez Lewis. Ne sachant jamais comme il allait bien pouvoir la retrouver, dans quel état elle serait. Parfois plus amochée que d’autres, heureusement la plupart du temps elle s’en sortait pas mal, la force de l’habitude. Lewis attendait à l’entrée du poste, adossé à un mur ennuyeux,  imaginant un milliers de raisons pour lesquelles Paz se retrouverait ici. Le sang chaud qui coule dans les veines et la fâcheuse habitude de réagir au quart de tour lui laissait beaucoup de possibilités.. Machinalement, c’est son téléphone qui attire ensuite son attention, toujours à regarder ses mails et restant attentif au moindre soucis. Quand elle se montre finalement le ton est sans appel. Les mains qui se lèvent en guise de défense, signe d’innocence. “Je dis rien.” Rictus moqueur au coin des lèvres, parce qu’elle sait parfaitement. Ca le fait sourire, et ça lui fait du bien de la voir, aussi. La manière dont elle parle de l’autre, il n’a pas de mal à imaginer la gueule du pauvre gars qui avait osé s’en prendre à elle. Mauvaise idée de s’en prendre à Paz. “T’as envie de quoi? On va où tu veux.” Tant qu’elle ne vidait pas son compte en banque tout lui allait. Avant d’aller plus loin, il s’approchait d’elle pour l’observer d’un peu plus près. “Montre..” La main qui glisse contre sa joue pour observer son visage, peut-être légèrement tuméfié sur la gauche mais rien de bien grave. Ses mains, qu’il saisissait ensuite, par contre avaient pas mal morflées. Les phalanges rougies et blessés à force d’avoir cogné lui tiraient un soupir inquiet malgré lui. “Tu l’as pas loupé en tous cas c’est sûr..” Il avait presque peur pour ce pauvre gars maintenant, au vu de l’état de ses mains, il n’osait pas imaginer le visage qu’elle avait laissé derrière elle. Parce qu’il avait parfaitement conscience de ce dont elle était capable, malheureux celui qui se retrouvait face à elle en combat. Valait mieux ne pas lui chercher des noises. Il espérait franchement qu’elle n’ait pas été trop loin, il savait que c’était plausible mais préférait ne pas aborder le sujet pour le moment. Tout ce qui l’importait c’était elle et  trouver un endroit où manger. “ Je meurs de faim aussi, t’as intérêt à bien choisir.”

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Mer 20 Mai - 21:11

Everybody hates me.



Il était le premier nom qui lui venait à l’esprit à chaque fois qu’il fallait la sortir de pétrin. Elle savait au fond qu’il ne la laisserait pas tomber et qu’il était le numéro qu’elle composerait si un jour elle devait cacher un cadavre. Ils n’avaient pas besoin de parler des heures pour se comprendre et le destin les avait bien uni. Il était de ces rares personnes qu’elle considérait comme son ami pourtant elle n’avait jamais eu à s’étaler sur sa vie ou son passé avec lui. Il ignorait beaucoup de choses à son sujet, de la même façon qu’elle ne lui posait jamais de questions sur ce qu’il faisait en dehors de la boxe. Au fond, elle s’en fichait, le plus important dans cette relation c’était le fait que quoi qu’il se passe ils puissent compter l’un sur l’autre. Elle n’avait pas de famille pour la sortir de ce genre de pépin. Ils n’étaient pas beaucoup à se précipiter pour la faire sortir de taule. Fracasser le nez d’un pauvre type n’était surement pas l’idée la plus brillante qu’elle avait eu, mais mon Dieu que ça lui avait fait du bien. À son tour, elle sourit lorsqu’il promit de ne rien dire. Elle le connaissait assez pour savoir qu’il ne lui ferait pas la moral. « De gras… d’un putain de gros hamburger et de frites… McDo ? » Il était peut-être un peu tôt pour ce genre de menu, mais qu’importe, elle était prête à avaler n’importe quoi à cette heure-ci. « ou bien Kebab… Ton pote doit être encore ouvert, non ? » Il en faut peu pour lui faire oublier sa mauvaise nuit. Elle le laisse l’approcher bien qu’elle s’agace de le voir s’inquiéter pour rien. « C’est rien, je marque vite, d’ici ce soir tout aura déjà disparu… » elle ment mais elle n’a pas envie de finir sa matinée aux urgences. Et puis son assurance est misérable, depuis qu’elle n’était plus à l’armée sa pension était misérable. Son nouveau job payait plutôt bien mais il fallait rester discret sur la façon dont elle gérait ses sous. « Il faut dire qu’il ne maîtrisait pas aussi bien que toi ses gardes. » dit-elle pour plaisanter. Elle mit aussitôt ses paroles à l’épreuve en tentant de lui mettre un coup au bas ventre. À son réflexe, elle esquisse un petit sourire. « Je vois que t’as retenu la leçon. Tu progresses… » souffle-t-elle en se rappelant de leur dernier entraînement ensemble et la petite raclée qu’elle lui avait mis. « Tant que j’ai des frites, je m’en fiches. » la nature l’avait plutôt gâté, à trente-deux ans, elle pouvait continuer à se gaver comme un ados de quinze ans sans prendre le moindre gramme. « On pourrait se poser chez toi ensuite… T’as une console, non ? » elle n’avait aucune envie de regagner son appartement. Ces derniers temps la solitude semblait l’attendre au pas de la porte. Elle s’était mise à voir des fantômes se balader chez elle. L’effet de consommation excessive de Vicodin n’arrangeait pas les choses. « Et puis peut être que comme ça, ton coloc arrêtera de croire que t’es puceau. » L’était-il ? Oui, non… qu’importe. Elle ne lui laissait pas réellement le choix de sa fin de soirée/début de matinée. Et s’il avait l’intention de rentrer pour dormir, elle était prête à le suivre cette fois-ci. « Ça te va ? » demande t-elle finalement, par politesse ou simplement pour faire genre qu’elle se soucie un peu de son avis.

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Mer 12 Aoû - 0:10

Everybody hates me.



Évidement qu'il s'inquiétait. Il voyait bien que ça l'agaçait, comme d'habitude. Il ne la changera pas, tout comme elle ne le changera pas. Lewis n'aimait pas la voir comme ça. Il savait la femme forte qu'elle pouvait être, et pourtant il devinait les fêlure que cachaient sa carapace. Une amitié tissées entre des non dits, les révélations bancales et les devinettes. Il regrettait parfois le fait qu'ils n'aient jamais su se révéler l'un à l'autre réellement. C'est malgré tout ce qui les rapproche, il aime la version édulcorée qu'elle veut bien lui offrir d'elle même, et inversement, sans doute. Ça leur va  bien comme ça pour le moment, probablement parce qu'ils n'ont pas besoin de plus pour comprendre leurs blessures. Mais c'est plus fort que lui, ses doigts effleurant sa joue meurtrie pour prendre la mesure de son état. Il n'en fait pas des caisses, se contente de constater sans la culpabiliser, conscient que ça serait contre productif avec elle. "Sans doute mais va plutôt  pour des burgers".L'état de ses mains l'inquiétait tout de même mais il n'en disait rien. Comme d'habitude elle jouait les dures, comme si elle avait besoin de le faire avec lui. Au moins ça ne l'empêchait pas de se servir encore  de ses poings.

Il amorti de justesse le coup qu'elle venait de lui envoyer en traître en se protégeant le ventre. Elle jubile et lui ricane. " Moi qui pensais que tu étais la pire prof de la ville.. Peut être que tes techniques suspectes finissent par  être fructueuses."  Un rictus qui se dessine furtivement sur ses lèvres à l'évocation de ses méthodes d'apprentissages bancales. Il faisait ce qu'il pouvait Lewis. Il n'avait jamais été quelqu'un d'agressif en soit, il avait d'autres armes que ses poings dont il savait se servir à merveille. Mais parfois ça ne suffisait pas. Avec Paz, c'était un nouvel horizon qui s'ouvrirait à lui. Plus qu'une manière de se défendre ou d'attaquer, il voyait surtout la boxe comme un échappatoire et un défouloir. Une manière de libérer des pulsions ou des angoisses qu'il avait toujours réprimé.  Et Paz ne le ménageait pas.

"Ouais, on peut même prendre on the go et manger chez moi si tu préfères". Il comprenait vite où elle voulait en venir. Elle n'était pas souvent venue chez lui, mais si elle voulait s'y réfugier, Lewis n'y voyait aucun inconvénient. Elle pouvait rester aucun qu’elle le voulait. C'est parce qu'ils avaient rarement besoin de s'expliquer les choses qu'elle avait fini par l'embarquer dans des leçons de boxe improvisées, comme si elle avait su qu’il avait besoin de ça. Elle avait compris qu’il n’avait rien pour évacuer son stress. Si ce n’est peut-être d’une mauvaise manière, mais la seule qu’il connaissait jusqu’à maintenant, se venger virtuellement et attaquer furtivement. Si la boxe était son domaine de prédilection, elle savait que le sien étaient les jeux vidéos. "Tu sais que je vais te détruire Paz. " Et il ne la ménagerait pas non plus. S'il pouvait même se venger de toutes les fois où elle l'avait mis dans un état pitoyable.. "Moi aussi je peux te mettre par terre." Au moins virtuellement, puisqu'il n'avait pas la prétention d'égaler son niveau de boxe un jour.

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