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Ven 9 Avr - 19:41
Ce soir n’est pas un soir où John sera de retour à la maison avant le repas. Sa présence au domicile familial est très fluctuante mais penche bien d’avantage vers l’absence que la présence. Il passe le plus clair de son temps au travail et son temps passé à la maison l’est essentiellement pour dormir. Il ne fait pas ça pour fuir sa famille. Il les adore et il aimerait réellement passer plus de temps avec eux, être un père présent et pas le genre qu’on voit plus à la télé qu’en vrai. Dernièrement il s’est beaucoup remis en question, tout comme ses choix de vie mais il n’arrive pas à lier la pensée à l’action, passant toujours le plus clair de son temps à travailler qu’à passer du temps pour lui ou pour sa famille.

Il a hâte de rentrer même s’il est déjà tard, avec un peu de chance les enfants seront encore debout ou au moins Sofia, elle se couche plus tard que Miguel qui va avoir cinq ans. John pourra aussi passer un peu de temps avec Marisol et même si leur relation est un peu tendu dû aux absences répétées du politicien, il l’aime toujours autant et apprécie toujours leurs discussions, temps qu’elles ne concernent pas son addiction au travail. Lorsqu’il rentre, le quartier est plutôt calme. La famille Murphy-Paredes vit à Dawson Circle depuis leur retour du Mexique soit bientôt cinq ans et depuis tout ce temps John n’a pas vraiment appris à connaître ses voisins. Il les connaît via Marisol ou bien lorsqu’il en croise le dimanche, jour où il essaie d’être le plus souvent à la maison. En dehors de ces moments, il ne voit pas beaucoup de monde du voisinage. Les rues sont éclairées par les lampadaires et les maisons qui bordent la route, parfois une voiture passe, des personnes qui rentrent aussi tard que John ou qui ont une vie sociale, contrairement à lui. Tandis qu’il s’apprête à rentrer dans la rue menant à sa maison, il remarque un homme qui se balade. Ce n’est pas la première fois qu’il le voit et il n’a pas eu souvenir que Marisol lui ait parlé d’un type aimant faire des balades nocturnes. Trouvant cela bizarre, John arrête sa voiture sur le bord du trottoir, baisse sa fenêtre et dit « Excusez-moi ! Vous êtes perdu ? » C’est une façon cachée de demander s’il a vraiment quelque chose à faire dans le coin ou s’il s’agit d’un type louche dont il vaudrait mieux se méfier.

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Jeu 15 Avr - 17:24
Cette vie, avec Jane, c’est ce dont j’ai toujours rêvé. Mais comme beaucoup de mes rêves, lorsque je les ai, je ne suis plus aussi partant. C’est à croire que c’est tout le cheminement jusqu’à l’obtention  de ce que je souhaite qui m’anime plus que la finalité. Ma vie, depuis tout jeune, je la vois avec une femme, une belle maison, une jolie clôture blanche et un enfant. Et là, pour le coup, je tape à trois sur quatre, le quatrième point arrivant dans quelques mois. Seulement, depuis l’accident de Jaden et sa mise en couple avec ma soeur, les doutes s’immiscent dans mon esprit. Est-ce que j’ai vraiment envie de me faire chier dans la banlieue new yorkaise alors que j’ai toujours eu l’habitude de vivre dans un bel appartement en plein centre ? Ici, il est difficile de s’amuser, de boire jusqu’à ne plus pouvoir marcher et je n’ai clairement pas passé cette facette de mon existence. Il parait qu’un homme met plus de temps à grandir qu’une femme alors… C’est tout bon, n’est-ce pas ? Les mains dans les poches, un écouteur dans l’oreille droite, j’écoute un des nombreux podcast dont je ne peux pas me passer en faisant le tour du quartier. J’ai beau ne pas savoir ce que je veux faire de ma vie, je refuse de laisser quoi que ce soit arriver à Jane et au bébé. Je n’en veux pas, de ce extraterrestre qui lui vole toute son énergie, et je ne suis même pas sûre de l’aimer comme au premier jour mais cet instinct de protection est toujours là. Mes baskets sur l’asphalte, je salue des voisins que j’ai rencontré à notre arrivée le mois dernier et que je n’ai pas vraiment revu depuis. Des banalités échangées, des rires qui se font entendre et je repars à ma petite marche nocturne. Il n’y a que les lampadaires pour m’éclairer, ainsi que les quelques maisons où il y a encore de la vie dans les pièces dites de jours. Je balaye des yeux ce quartier auquel je cherche encore à m’intégrer. Une voiture ralentit à mon niveau et je mets mon podcast sur pause, retirant aussitôt mon écouteur de mon oreille et balançant le fil sur mon épaule. Perdu ? Vous voulez aller où ? Que je demande rapidement, n’ayant pas entendu le débutant de l’interaction de mon interlocuteur. Vous êtes à Dawson Circle, si c’est la vie que vous cherchez, elle est de l’autre côté du pont. Et oui, j’ai bien dit vie au lieu de ville et ce n’est pas ma langue qui a fourché. Ici, il n’y a que les familles que l’on voit à la télé et putain, c’est chiant à mourir. Je ne vais pas pouvoir rester ici indéfiniment, je risquerais d’y perdre le goût de la vie et ma sanité.

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Jeu 22 Avr - 8:37
John ne se préoccupe pas trop d’ordinaire de ce qu’il se passe à Dawson Circle. De toute façon, en général, il ne se passe pas grand-chose là-bas. C’est la représentation de la typique banlieue américaine huppée où les principales préoccupations des personnes qui y vivent sont l’organisation de la fête du quartier ou d’autres événements censés renforcer cet esprit de famille du quartier. En général le politicien n’a pas vraiment le temps de participer à ces événements, de rencontrer les voisins, Marisol s’en occupe même s’il regrette un peu que leur famille se réduise à la mère au foyer et au père qui travaille d’arrache-pied pour que sa petite famille puisse vivre confortablement. Enfin, sa femme sait qu’il ne travaille pas uniquement pour rapporter de quoi manger aux Murphy-Paredes, non il adore travailler, l’argent n’entre pas vraiment en ligne de compte.

A la base il pensait simplement rentrer chez lui mais il a été intrigué par ce type qui marchait dans la rue. A cette heure, il n’y a pas grand monde dehors, à part peut-être un ou deux voisins qui promènent leur chien mais le type ne semble pas avoir de chien. Ce n’est pas la première fois qu’il le voit, John se demande s’il n’y a pas un truc louche. Il s’arrête à sa hauteur, baisse la vitre et lui demande simplement s’il est perdu. Le jeune homme ne semble pas entendre le début de sa phrase, pensant que c’est John qui s’est perdu. Visiblement lui, n’a pas l’air de beaucoup apprécier la vie dans le quartier. Mais il a raison, c’est calme, tranquille. John apprécie cette tranquillité. Au Mexique sa famille vivait dans une vaste maison et en revenant à New-York il ne se voyait pas retourner vivre dans un appartement de Manhattan, alors ils ont opté pour Staten Island. En plus de ça, quand il rentre déjà lui, il est bien obligé de décrocher du travail. S’il avait vécu à Manhattan, il aurait sûrement fait des sauts à son bureau le dimanche, chose qu’il ne s’autorise pas en vivant à Dawson Circle, ayant un peu de route pour atteindre son lieu de travail. « Non je ne suis pas perdu. » met-il au clair avant d’ajouter « Mais vous, vous vivez ici ? » Vu son commentaire, John ne sait plus trop quoi penser. S’agit-il d’un voisin dont il ignore l’existence, ce qui ne serait pas très étonnant, ou bien de quelqu’un qui est venu ici dans l’objectif de cambrioler une des maisons huppée, se moquant au passage de la morosité de la rue ?

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Mar 27 Avr - 10:34
Vivre ici est une bonne chose pour ma vie de famille mais plus les jours passent et moins j’ai envie de cette vie, je dois l’admettre. Je me demande bien pourquoi c’est seulement aujourd’hui que je me réveille à ce sujet, que j’ouvre les yeux. Ça aurait été plus facile d’ouvrir les yeux quand on était seulement un couple et non pas des fiancés, propriétaires et futurs parents. Putain, j’arrive toujours pas à y croire et si je marche dans le quartier et examine absolument tout ce que je vois, c’est aussi pour tenter d’oublier ce qu’il se passe dans ma tête. On ne croirait pas comme ça mais je m’en veux de ne plus être aussi partant pour cette grande aventure que ce que j’étais quand j’ai demandé Jane en mariage. Enfin, j’essaye de ne pas y penser quand je suis au boulot, pour éviter de devoir en parler ou éviter le sujet avec Jaden et c’est bien pour cela que les rondes que je fais me permettent d’évacuer tout ce que je pense, tout ce que je ressens. Tout lâcher, tout laisser passer et revenir plus fort à la maison. Ça m’évite aussi les millions de questions de Jane qui pense que c’est le travail qui me perturbe de la sorte. Le courage de lui dire les choses, je ne l’ai pas, malheureusement. Alors, quand je me rapproche de la maison et de la fin de ma balade nocturne, cette voiture qui ralentit et ce type qui m’accoste, c’est la bonne planque pour ne pas avoir à rentrer. Toutes les distractions sont bonnes à prendre. Et celle-ci, alors que je la pensais vraiment génial, me paraît moins intéressante lorsque l’homme derrière le volant me dit qu’il n’est pas perdu et qu’il me demande si je vis ici. Un voisin. Bon, une rencontre comme une autre, je suppose. Oui, cela fait quelques mois que nous avons posé nos valises, ma future femme et moi. Je ne peux que la présenter ainsi parce que c’est ce qu’elle est. Ma fiancée, ma future femme. Et je préfère la seconde option parce que ça me fait presque penser au fait que le futur peut changer sans entacher trop nos vies. J’habite au 42. Et vous ? Que je demande rapidement. Je ne l’ai jamais vu et j’ai pourtant été me présenter à toutes les maisons du quartier. Je me demande bien à quel foyer il appartient. Celui de cette casse bonbon de Jolene ou un autre ? Bonne question…

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Jeu 2 Sep - 9:53
Au lieu de s’attarder auprès de ce type qui se balade simplement dans le quartier et qui n’a pas l’air franchement dangereux mais plutôt d’habiter ici, John devrait rentrer chez lui et retrouver sa famille, dont les enfants sont sans doute déjà au lit, pour passer le peu de temps qu’il a avec eux plutôt qu’avec cet inconnu. D’un autre côté il se dit qu’il pourra parler de ce type à Marisol et que cela pourrait changer de leurs sujets de conversation habituel qui tournent essentiellement autour du fait qu’il soit trop absent ou des différentes activités des enfants, qu’il loupe pour la plupart. Cette discussion lui permet aussi de faire connaissance avec un voisin. Il ne connaît pas la moitié des personnes vivants à Dawson Circle, surtout ceux arrivés il y a seulement quelques mois. En général il apprend à les connaître lors du grand repas annuel entre voisins, lorsqu’il ne le loupe pas. L’homme confirme à John qu’il vit bien ici et qu’il s’est installé ici avec sa future épouse. Il voit bien le genre de petite famille heureuse qui a envie de s’installer dans le calme de la banlieue chic, loin du tumulte du centre-ville. Mais comme toutes les familles, celle-ci a des secrets et on ne peut pas vraiment dire qu’elle soit heureuse. L’homme ajoute qu’il habite au 42. « Félicitations pour le futur mariage ! J’habite au 10, c’est peut-être pour ça qu’on ne s’est jamais vu. » explique-t-il avec un sourire. En réalité ce n’est pas le fait qu’ils vivent à quelques maisons d’écart qui explique qu’ils ne se soient jamais croisés, seulement le fait que John passe peu de temps dans le quartier et que lorsqu’il est chez lui, il ne passe pas beaucoup de temps à se balader entre les maisons. Il reste plutôt avec ses enfants, chez lui ou dans son jardin. « Vous avez peut-être déjà rencontré ma femme, Marisol. » ajoute-t-il ensuite. Elle passe davantage de temps que lui à Dawson Circle et est également du genre plus sociable que lui avec les voisins, surtout parce qu’il arrive régulièrement que Miguel ou Sofia aillent chez l’un ou l’autre. Si la plus grande peut se débrouiller, pour Miguel, il vaut mieux qu’il y ait quelqu’un avec lui même si le quartier est très sûr.

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Dim 26 Sep - 14:00
Ces félicitations me passent un peu par dessus la tête. Pourquoi ? Parce que je ne sais pas qui est ce mec mais aussi - voire surtout - parce que j’ai l’impression de faire la plus grosse connerie de ma vie en continuant ma relation avec Jane. Je ne l’aime plus, je n’ai aucune envie de me marier avec elle et encore moins d’avoir un enfant avec elle. Bordel. Il y a tout qui s’accumule, toutes ces histoires et ces galères avec lesquelles je dois gérer. J’ai toujours été plutôt doué pour ce genre de choses mais là, ce n’est clairement pas le cas. Je ne gère pas du tout. C’est difficile pour quelqu’un qui a toujours été parfait comme moi mais je fais de mon mieux, j'essaye de trouver le meilleur moment pour dire à Jane que c’est fini, que je lui laisse la maison et tout ce qui va avec. Et j’aurais probablement dû le faire le mois dernier parce que là, l’étaux se referme toujours plus et avec tous ces voisins que je rencontre, je pourrais presque m’habituer et revenir à la raison. C’est pas trop mal que d’être mariée à son premier amour, le seul et unique à vrai dire, non ? Voilà ce que j’essaye de me dire mais j’ai beaucoup de mal à me convaincre de tout cela. Je n’ai pas envie de gâcher ma vie et c’est ce à quoi ressemblent mes derniers mois ici : un gros gachi. Surement oui. Et puis, je travaille beaucoup alors cette maison, j’y passe essentiellement mes nuits. Ou mes siestes quand je suis de nuit. Dawson Circle, à mes yeux, a tout de la ville dortoir, du lieu où je me retrouve quand je n’ai pas le choix et pour dormir. Parce que ma vie, la folie de la vie n’est pas ici mais bien dans le centre de New York où j’ai vécu toute ma vie. Mmmh, ça ne me dit rien non. Que je souffle rapidement, fronçant les sourcils et tournant le visage vers la maison 42 - enfin le lieu où elle est censée se retrouver - Ah ! La maison aux deux br.. Braillards, gamins, casses couilles. La maison que Jane regarde avec des petits cœurs dans les yeux parce que c’est tout ce qu’elle veut, de la ville, des cris, des rires et des moments mémorables. Les deux gamins brillants. Ma futur femme a sympathisé avec la votre, effectivement. Je crois qu’elles essaient de planifier quelque chose pour un repas tous ensemble. Il paraît qu’on devrait bien s’entendre. Ce sont les mots de Jane et je me demande bien ce qu’elle a pu dire pour que les deux femmes en viennent à cette conclusion. Parce que je suis désolée mais je n’ai rien en commun avec ce type. Et je me permets bien de le juger quand je dis cela.

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Mer 13 Oct - 8:49
John référa ne pas relever le visible manque d’enthousiasme de son voisin à l’idée de se marier. Il se souvient encore de son humeur avant son premier mariage. Il devait avoir à peu près la même expression de lui. Il était résigné, il n’allait pas se marier avec l’amour de sa vie mais une femme répondant à tous les critères de ses parents : bonne famille, études prestigieuses, blanche, intelligente, catholique. Il avait tout de même été content de se marier avec elle mais l’enthousiasme de ses parents de le voir aller avec une jeune femme bien comme il faut, était sans doute supérieur. Et puis rapidement ils ont eu un enfant et rapidement aussi il a accepté un poste au Mexique, loin de sa famille. Il n’a pas fallu bien longtemps pour que leur relation en pâtisse et que leur couple ne soit qu’une façade. Quelques temps plus tard, il a fini par rencontrer Marisol, alors qu’il était toujours officiellement marié et depuis ils se sont mariés, ont eu des enfants et vivent toujours ensemble. Il est bien persuadé que ce deuxième essai est le bon, même s’il passe peu de temps avec sa famille depuis leur retour à New-York.

Le jeune homme lui explique qu’ils ne se sont peut être jamais rencontrés car il ne passe pas sa vie dans le quartier, passant la plupart de son temps à travailler, en ville. Le politicien le comprend tout à fait, lui aussi ne passe pas beaucoup de temps chez lui, toujours trop préoccupé par un projet en cours pour vraiment pouvoir s’arrêter. Pour autant, il y en a un des deux que cela semble plus déranger que l’autre. « Oui je comprends, je suis pareil. Même si c’est bien parfois de retrouver le calme du quartier. » John essaie de faire des efforts, Marisol lui en a demandé et il n’a pas envie de la voir s’éloigner ou qu’elle le déteste de passer son temps au travail. Comme elle passe plus de temps à la maison que lui, il évoque son nom, peut être que ce voisin la connaît, sait-on jamais. Mais s’il passe la plupart de son temps chez lui la nuit, il y a peu de chances tout de même. Il ne semble pas la connaître mais sait tout de même que les Murphy-Paredes ont deux enfants, techniquement trois si on rajoute Catriona mais elle n’aime pas vraiment traîner chez son père. « Ah oui ? Il faudra qu’on voit pour organiser tout ça alors. » répondit-il avec un sourire même si l’enthousiasme de son comparse à l’idée de ce dîner n’était pas très perceptible. « Même si vu nos emplois du temps il faudra sûrement s’y prendre bien en avance. » Ou alors réserver une nuit pour être sûr qu’ils soient là mais un repas à minuit n’est pas vraiment le plus pratique. « Vous faites quoi comme travail ? »

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Sam 30 Oct - 15:17
Ce quartier qui est le mien, je ne sais pas si je l’aime bien ou si je le déteste. Il reflète la vie de famille que j’ai toujours voulu mais je crois bien que ce rêve de gamin se transforme - petit à petit - en mon enfer personnel. J’ai l’impression de suffoquer, de manquer d’air, de ne plus être capable de respirer ici. Je regarde partout, cherchant des réponses, cherchant à trouver des personnes dont les comportements pourraient me permettre d’arrêter de penser au mien. Pour eux, pour la scène, je suis cet homme heureux et amoureux, celui qui va bientôt devenir père alors qu’à l’intérieur, je ne cherche qu’à fuir, qu’à me barrer en courant. C’est tout ce que je veux; la liberté mais je sais qu’en mettant un genou à terre, j’y ai purement et simplement renoncé. Je le sais mais pourtant… C’est toujours ce que l’on ne peut pas avoir qui nous attire hein. Je croyais que ces crétins avaient tort mais ils avaient raison et c’est le pire là dedans. On va dire cela. Que je souffle aux mots de mon voisin. Cela fait du bien de retrouver le calme du quartier. Oui, quand tout va bien dans sa vie et qu’il n’y a pas cent sept milles questions qui se baladent dans son esprit. C’est sûr que si je n’avais pas mes pensées qui divaguaient sans cesse sur la wedding planner, j’apprécierais bien plus le quartier. Mais là… Je sais que je suis une tâche noire sur la toile immaculée qu’est Dawson Circle. Mais c’est donc pour cela que je ne vous ai jamais croisé. Charles Cohen, enchanté. Que je dis avec un demi-sourire. Si c’est un workaholic comme moi, peut-être que nos épouses n’ont pas tort et que l’on s’entendra bien. J’ai du mal à le voir à ce moment précis mais… pourquoi pas. De toute façon, j’ai promis à Jane de faire des efforts alors voilà, je les ferai. Pour elle, je ferai n’importe quoi et elle le sait. On trouvera bien un jour pour se réunir. Et si on n’en trouve pas, c’est le coup du sort, n’est-ce pas ? Il y a des choses qui ne sont pas faites pour arriver. Peut-être que notre amitié, à se croiser par coup de vent l’est, mais un dîner de famille - aka la plus grosse mascarade au monde - ne doit pas arriver. Je suis policier. Je travaille dans un commissariat dans le centre de Brooklyn. Que je dis rapidement. Il est en sécurité avec moi, il n’a pas besoin de s’inquiéter de cela. Et je me rends rapidement compte qu’il manque quelque chose, dans cette phrase. Et vous ? Médecin ? Avocat ? Il y a tellement de choses qui impliquent des horaires longs et décousus. Tous les deux au service de la communauté ? Ça serait bien.

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Sam 6 Nov - 15:18
John se dit qu’il ferait peut être mieux de couper court à la discussion pour rentrer chez lui. Il est déjà tard et il imagine déjà la mine fatiguée de Marisol qui se demandait encore lorsqu’il allait rentrer. Il lui a envoyé un message quand il a quitté son bureau, ce qui l’oblige aussi à ne pas y retourner parce qu’il aurait tout d’un coup oublié une chose urgente qui ne l’est pas vraiment. Pour quelques minutes de différence sur son trajet, elle ne s’inquiétera pas mais il ne faut pas non plus qu’il traîne trop. De toute façon ce fameux voisin inconnu n’a pas l’air très très enclin à faire la conversation, celle-ci ne devrait donc pas durer une éternité. Dans tous les cas, le politicien pourra dire fièrement à sa femme qu’il a fait connaissance avec un voisin en chemin. Ce n’est pas grand-chose mais c’est déjà ça, parler aux voisins n’est pas vraiment quelque chose qui fait parti de ses habitudes puisque ça sort du boulot et de la vie de famille qui sont presque les seules choses qu’il fait, avec un peu de sport pour se maintenir en forme. Finalement le voisin inconnu se présente, son nom ne dit rien à John mais il ne peut pas connaître tout New-York non plus, même s’il connaît déjà pas mal de monde. « John Murphy. » répond-il en retour, d’un hochement de tête. Son nom de famille est assez commun mais il correspond aussi à une famille de la haute bourgeoisie New-Yorkaise mais si ce Charles n’est pas du coin ou qu’il ne connaît pas les familles influentes de Manhattan, son nom ne lui évoquera sans doute pas grand-chose. Et c’est mieux ainsi, John préférerait éviter qu’on commence à lui parler de ses parents auxquels il essaie de penser le moins possible et même comme ça ils arrivent à lui pourrir la vie. Rapidement le politicien se renseigne sur le métier de son voisin, métier qui semble beaucoup l’occuper. Celui-ci lui répond qu’il est policier à Brooklyn. John connaît plusieurs capitaines de commissariat de la ville et divers policiers plus ou moins gradés mais à Brooklyn il en connaît assez peu au final. Il passe la plupart de son temps à Manhattan, entre son bureau, ceux de ses collègues et les restaurants où ils se réunissent pour échanger. Il sort bien sûr parfois de l’île mais il passe peu de temps vers Brooklyn, son travail ne l’y conduisant pas forcément. Et il n’a pas vraiment le temps de faire du tourisme. Et puis il a vécu toute son enfance à Manhattan, les enfants de Manhattan ne vont pas traîner à Brooklyn, à part pour emmerder leurs parents. « Vous aussi vous en avez de la route pour aller bosser tous les matins ! » De toute façon, Staten Island est un peu éloigné de tout. Brooklyn n’est pas si loin mais tout dépend où l’on veut aller, le quartier est si grand. « Je travaille pour le parti démocrate, pour les relations internationales. » Lorsqu’il rencontre de nouvelles personnes qui ne sont pas en lien avec son travail, John reste toujours un peu vague sur ses fonctions car il sait que la politique n’est pas toujours très bien perçue.

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Dim 14 Nov - 18:14
Rencontrer ce jeune homme, ça m’ennuie autant que ça me fait plaisir. Je veux pouvoir vivre de cela, de ces rencontres, de ces discussions et c’est plus facile pour moi de voir s’il y a quelque chose qui cloche en sachant pertinemment si ces personnes vivent ici ou non. Après tout, j’aurais pu trouver cela louche qu’un homme tourne en voiture dans le quartier et aille se garer au numéro dix alors que l’homme de la famille n’est pas là. J’aurais eu l’air bien con, quand j’y pense. En tout cas, aujourd’hui, je sais à quoi il ressemble, ce mari toujours absent et je ne pourrai plus faire d’erreur du type. Je me présente rapidement, chose que je ne fais pas vraiment en temps normal mais là tout est différent. Pourquoi ? Parce que je me retrouve presque dans ce mec qui a pris son temps pour rentrer. La nuit est tombée depuis un petit moment et il ne rentre que maintenant. Mon esprit tourne à cent milles. Une seconde vie, aucune envie de rentrer ou un métier prenant ? J’essaye de tabler là dessus parce que j’ai envie de penser que tous les hommes ne sont pas comme moi. Si c’était la norme, ce serait plus facile mais je sais que Jane mérite tout le respect que je n’ai plus vraiment pour elle. John Murphy. Nom noté dans un coin de mon esprit, je continue la conversation. Ou l’entame, je ne sais plus trop où on en est. Et quand je reste quelques secondes en attente entre ma question et sa réponse, je dis Murphy ? Le gamin des Murphy qui est parti vivre au Mexique ? Que je demande rapidement. Je ne portais pas grande attention aux personnes de mon entourage à l’époque malgré les réprimandes constantes de mon père. Forcément, pour lui, je devais faire de la politique mais il n’y avait rien que je détestais plus que cela, malgré mes années d’études et tout ce qui va avec. Clairement que c’est vous. Que je souffle rapidement, content de voir qu’en plus d’être un de mes voisins avec un emploi du temps aussi chargé que le mien, je le connais plus ou moins. Enfin, j’ai surtout entendu parlé de lui. Oui, pas mal de route mais j’y vais en transports en commun, ça va plus vite. C’est la galère sinon. Que je lance. Enfin ça dépend de mes shifts. Mais on ne va pas se voiler la face, c’est toujours la galère à New York pour travailler. J’ai étudié les sciences politiques pendant trois ans avant de tout abandonner pour faire ce que je voulais vraiment. Je souris légèrement et hausse les épaules. Son monde, je le connais. On ne dirait pas comme ça mais oui, c’était mon quotidien. Je me demande s’il connait notre famille. Ce serait drôle quand même, de se retrouver là, les deux mordus de travail que nous sommes.

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