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vicéïs - can't get you out of my head.

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Jeu 20 Mai - 21:27
Deux mois maintenant que Briséïs était partie à Paris avec Victor. Le temps passait à une vitesse folle elle trouvait. Ces moments lui manquaient parce qu’elle avait été heureuse pendant ce voyage. Elle avait adoré la ville, bien qu’elle n’avait eu aucuns doutes là-dessus au départ. Elle avait été bien, loin des problèmes. Loin de ses soucis chez elle. Elle ne pouvait pas dire que les choses allaient mieux avec son fiancé parce que ce n’était pas le cas. Plus le temps passait et plus elle ressentait les doutes au plus profond de son être. Elle n’était plus certaine de vouloir se marier pour l’instant. Elle n’était plus certaine d’éprouver des sentiments aussi forts pour lui. Est-ce que son voisin y était pour quelque chose ? Probablement. Elle ne pouvait pas nier non plus qu’elle était totalement perdue à ce sujet. Plus elle passait de temps avec lui et plus elle se sentait bien. Avec Victor, elle se sentait en sécurité, elle allait bien et elle ne vivait plus dans ce stress qui l’entourait. Elle ne savait pas ce qu’elle ressentait et elle savait que ce n’était pas forcément juste par rapport à Victor. Elle n’irait pas à dire qu’il avait des sentiments pour elle parce qu’elle ne le pensait pas mais il ne lui était peut-être pas indifférent en tout cas. Même s’il la respectait, qu’il ne faisait rien, elle savait qu’il voulait l’embrasser et plus parfois. Elle mentirait si elle disait que ça ne lui faisait rien.

Elle traînait un peu à l’appartement aujourd’hui parce qu’il pleuvait et qu’elle n’avait pas tellement envie de mettre le nez dehors. Elle tente d’avancer son livre mais son esprit est occupé ailleurs. Elle n’arrive pas à se concentrer. Elle jette un coup d’œil à son téléphone ainsi qu’à l’heure. Elle se dit qu’elle n’a pas eu de nouvelles de Victor depuis plusieurs jours alors plutôt que de lui envoyer un énième message, elle se décide d’aller sonner directement chez lui. « Hey.. Je vais commencer à me dire que ton téléphone est cassé.» Elle lance en le voyant à la porte mais elle entend du bruit derrière. «Oh.. je dérange. » Mais quelle idiote Briséïs.

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Lun 24 Mai - 19:02
Victor avait enfin franchi le pas de donner rendez-vous à la demoiselle avec qui il parlait sur une célèbre application de rencontres depuis quelques temps. Après tout, pourquoi ne l'aurait-il pas fait ? Il était seul depuis trop longtemps et il avait envie, pour une fois, de rencontrer quelqu'un. Sans s'attacher, pas d'attaches, juste du plaisir. Et ça avait sacrèment coller entre le professeur de français et la demoiselle, alors pourquoi se priver ? Il s'était assuré que ses colocataires ne seraient pas là, qu'ils ne rentreraient pas de façon impromptu et c'était après avoir bu un café dans un petit café à quelques rues du Miranda, histoire de voir si ça collait vraiment et puis il l'a ramené chez lui. Pas besoin de faire un dessin. L'excuse étant qu'il y avait visiblement trop de pluie pour qu'elle puisse rentrer chez elle sans être trempée, alors bien évidemment qu'il allait lui proposer de passer par l'appartement. Au moins, ça lui donnait la possibilité de penser à autre chose qu'à sa voisine, Briséis, le temps d'un instant aussi charnel soit il. Quand la pluie se calme et que le moment est passé, Victor se rhabille et laisse la demoiselle en faire de même avant de faire couler un énième café qu'il lui tend avec un sourire. Aucune gêne, ils savaient très bien ce qui en découlerait de toutes façons. Quand on toque à la porte, Victor s'excuse et ne prend même pas la peine de remettre un tee-shirt alors qu'il ouvre la porte et il voit Briséïs. Il lui sourit alors et entend Camille derrière « Je vais y aller ! On s'appelle ! » Il se pince les lèvres à la remarque de Briséïs et il voit la blonde qui s'eclipse sans demander son reste. Il la rappelera plus tard. « Non, tu ne déranges pas du tout. Tu veux entrer ? » demande t-il en se décalant finalement, avec un sourire. « Et mon téléphone n'est pas cassé, j'avais encore des copies à corriger et je dois aider à la préparation du bal de fin d'année c'est mon bizutage en quelque sorte. » explique t-il en entrant un peu plus dans son appartement pour retrouver sa tasse de café. Il se tourne alors vers elle avec toujours ce sourire sur le visage « Alors, café ? Ça va? T'as l'air bizarre. »

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Lun 24 Mai - 20:01
Les choses étaient encore compliquées entre Briséïs et son fiancé. Elle ne savait pas quoi faire. Elle ne savait pas si elle devait rompre ce mariage, rompre avec lui. Elle avait peur aussi de le faire parce qu’elle ne savait pas vraiment comment il réagirait. Elle était perdue et elle ne voulait pas faire d’erreurs. Une fois fait, il n’y aurait plus de retour en arrière. La jeune femme n’arrive pourtant pas à se concentrer sur les préparatifs ni même sur son livre. Au lieu de cela, elle se demandait ce que son voisin faisait. Elle n’avait pas eu de nouvelles depuis quelques jours, bien qu’elle n’avait pas envoyé de messages. Elle dépose son livre et finalement, elle se décide d’aller le voir. Elle sonne, sauf qu’elle le voit torse nu. Elle rougit alors qu’elle a déjà vu moins que ça mais elle fronce les sourcils en voyant la blonde sortir de chez lui. Oh. Elle n’a pas besoin d’un dessin pour se douter de ce qu’ils ont pu faire ici. Elle préfère ne pas savoir ni avoir ces images dans sa tête. Cela lui fait un petit peu mal au cœur mais elle ne veut pas laisser ce sentiment s’emparer d’elle. Elle n’a pas le droit non plus parce que Victor il fait ce qu’il veut. Ce n’est pas lui qui est fiancé après tout. « Euh oui.. enfin je ne veux pas déranger. » Elle se sent un peu de trop la jeune femme. Certes, la blonde s’en va mais bon. Elle hoche la tête à ses mots. Elle n’est pas vraiment convaincue parce qu’il n’était pas tout seul là. Il ne lui devait rien, ce n’est pas comme s’il devait répondre à ses messages. « Je comprends. » Elle souffle avant de rentrer chez lui. Ce n’est peut-être plus tant une bonne idée finalement. « Et qui sera ta reine du bal alors ? » Elle suppose qu’en tant que professeur et que vu qu’il aide à cela, il devra y participer. « Je ne savais pas que tu aimais les blondes. » Bordel. Elle se mords l’intérieur de la joue alors qu’elle se sent idiote d’avoir dit cela. Trop tard, elle ne peut pas retirer ces mots. « Oui oui ça va. Je veux bien pour le café, merci. » Elle lui dit alors qu’elle remarque qu’il est tout seul à l’appartement. Elle n’allait pas tomber sur un de ses colocs. « Mais t’étais sûrement occupé, j’aurais dû prévenir ou je peux repasser. » Parce qu’elle déteste ce sentiment de jalousie qui lui prends. Ce sentiment qu’elle a pas le droit d’éprouver.

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Lun 24 Mai - 22:28

Victor ne s’attendait pas à ce que Briséïs sonne à la porte, et il s’en voulait un peu (rien qu’un peu) d’ouvrir aussi peu vêtu. Mais après tout, il ne lui devait rien. Il ne lui devait pas fidélité, parce qu’il ne savait même pas si un jour, elle finirait par quitter l’ordure qui partageait sa vie. Il ne savait même pas si un jour, ils pourraient prétendre être heureux tout les deux. Non, Victor n’en était pas persuadé et il n’avait pas envie de se faire de faux espoirs pour rien. Rien ne changerait tant que Briséïs ne prenait pas de décisions. « Mais tu ne déranges pas ! » affirme t-il, parce qu’il ne veut pas qu’elle pense qu’elle dérange alors que ce n’était pas le cas, il n’aurait pas ouvert si c’était le contraire. Heureusement qu’elle comprend, Victor est réellement prit par les préparatifs du bal de fin d’année et coopérer avec Ricardo n’est pas chose aisée mais au moins, il s’amuse bien quand même. Il se tourne vers elle à sa question, de façon nonchalante avant de la regarder tout en haussant les épaules « Je ne sais pas. Je n’ai pas encore eu trop de candidatures. » Puis après tout, a t-il envie d’y aller accompagné ? Pas vraiment. Il cligne des yeux à sa remarque et boit une gorgée de son café. Il hausse un sourcil intrigué avant de la regarder « T’es jalouse ? » demande t-il presque du tac au tac avant de lui servir un café tout chaud de la cafétière. Elle est étrange et il déteste cela Victor. Il déteste cela parce qu’elle n’a pas le droit de ressentir cela, elle n’a pas le droit de lui dire ces choses là. Tout comme il n’a pas le droit de ressentir de la jalousie quand il l’imagine avec son petit ami/fiancé ou qu’importe comment devait-il l’appeler. Il la regarde en lui tendant sa tasse de café, parfait comme elle l’aime et il la regarde en s’installant sur un tabouret près du comptoir de la cuisine. « Non, tu n’as pas besoin de repasser. » rétorque t-il en la regardant, il voit bien qu’elle a les traits tirés, qu’elle a l’air fatiguée, anxieuse, sa ride du lion en plein milieu de son front qui la trahit. « Dis moi ce que tu as. » dit il en se rapprochant d’elle, une main qu’il pose sur sa joue en décalant une mèche de ses cheveux, conscient que c’est très étrange. Alors il s’éclipse un instant pour enfiler un tee-shirt avant de revenir dans la cuisine. « Tu sais que je ne vais pas abandonner ? Donc ça ne sert à rien de faire ta tête de cochon, ou de faire ta têtue, on est tout les deux têtus. Peut-être moi plus que toi. »

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Mar 25 Mai - 8:14
Plutôt que de tourner sept fois sa langue dans sa bouche, elle aurait dû réfléchir à trois fois avant de venir. Voilà ce qui arrivait quand on décidait de passer à l’improviste chez quelqu’un. Elle aurait dû venir quelques minutes après comme ça elle ne serait pas tombée sur la blonde. Elle n’aurait pas eu ces images désagréables dans la tête. Elle hoche la tête et finit par rentrer chez lui. Si elle ne le faisait pas, il serait sûrement venu chez elle soit juste en face. « Je pensais que c’était à toi d’aller leur demander ? » Quoique, on était plus à quelques années en arrière maintenant et une fille pouvait bien aller demander à un garçon d’être son cavalier. Elle ne se souvenait plus vraiment de son bal de fin d’années. Elle était plutôt discrète Briséïs alors elle n’avait pas forcément envie d’être la reine de la soirée. Elle se mord la lèvre à sa question. Elle n’aurait jamais dû dire cela parce qu’elle n’en avait pas le droit. Elle n’avait pas envie non plus de s’expliquer sur ces mots. « Non, pourquoi ? » Elle a l’impression que le mot menteuse clignote sur sa tête et qu’elle n’est pas douée pour mentir à ce sujet. Elle n’est pas douée pour cacher ses sentiments alors qu’elle arrive très bien à mentir sur ce qui se passe chez elle. Elle prend la tasse de café et le remercie. Elle en boit une gorgée avant de déposer la tasse. « Rien, je suis juste fatiguée et je n’arrive pas à faire tout ce que je dois faire. » Ce n’est pas un mensonge puisqu’elle n’y arrive vraiment pas. Elle pose une main sur la sienne avant de la retirer. Elle reprend sa tasse de café en attendant qu’il revienne. Elle lève les yeux au ciel. « Je n’ai pas de tête de cochon d’abords. » Oui bon, si elle le voulait, si. Elle est pourtant prise au piège parce qu’elle sait qu’il insistera tant qu’elle ne lui dira pas. Est-ce qu’elle a pourtant le droit de lui dire ? Non. Elle ne veut pas se disputer avec lui parce qu’il lui fait du bien Victor. « Tu me manquais et j’avais envie de te voir. Mais je me demande si tu m’évites. » Elle se pince la lèvre. « Je ne sais plus si je veux me marier et.. oui j’étais jalouse mais je sais que je n’ai pas le droit alors n’en parlons plus. » Elle souffle en se cachant derrière sa tasse. Il sait tout alors autant changer de sujet maintenant. « Et donc, comment ça se passe pour le bal de promo ? » Si tu penses t’en sortir comme ça Briséïs..

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Jeu 27 Mai - 20:38

Il se doute pertinemment qu’elle veut noyer le poisson et ne pas parler de la situation gênante dans laquelle ils se sont trouvés tout les deux. Victor n’avait pas prévu que Briséïs passe à l’improviste et il s’en voulait un peu qu’elle le voit ainsi. Mais pourquoi avait-il l’impression que la jalousie animait le coeur de la brune ? Il ne voulait pas de jalousie parce qu’il n’y avait aucune raison. Il était un homme qui ne voulait pas s’engager, il n’avait aucun compte à lui rendre et pourtant, il avait l’impression qu’il allait devoir lui rendre des comptes comme s’ils étaient quelque chose. Ils ne sont rien l’un pour l’autre, pas tant qu’elle lui mentira, pas tant qu’elle prétendra que rien ne se passe de mal une fois que sa porte d’appartement est fermée. « Tu sais, ça c’est dans les films, mais je n’ai personne pour m’accompagner et toutes mes collègues de sexe féminin clament haut et fort qu’elle ne veuille pas y aller accompagnée. Alors bon. » répond t-il en haussant les épaules avec une nonchalance qui le caractérise si bien. « Peut-être que je trouverais une cavalière de dernière minute. » prononce t-il sans vraiment réfléchir. Mais les mots de Briséïs le percutent un peu et il se demande bien si elle ne cache pas le fond de sa pensée, même s’il se doute qu’elle le fait. Il sait reconnaître quand elle a quelque chose qui lui traverse l’esprit. Quand quelque chose prend son coeur en otage et son esprit au même moment. « Tu mens. Tes sourcils se froncent quand tu mens. » explique t-il avant de lui préparer sa tasse de café avant de la lui donner, écoutant ce qu’elle lui racontait avec une oreille attentive. Il grimace un peu à l’évocation de ses problèmes de concentration et soupire. Et si tout ça était de sa faute ? Non, il refuse cette idée et ferme les yeux avant de la regarder de nouveau quand elle parle une nouvelle fois. Ce contact il l’avait espéré longuement. Mais il n’en fait pas une affaire d’état et ce n’est que quand il revient qu’il prend correctement le temps de la détailler, putain ce qu’elle est belle qu’il se dit intérieurement avant de virer les pensées intrusives de son esprit. « Un peu quand même. » rit-il en répondant avant de prendre une gorgée de café à son tour. « Non, je ne t’évite pas. J’ai juste beaucoup de boulot et je pense que quand j’ai envie de te voir, ton… fiancé est là. Alors je ne vais pas m’immiscer dans votre vie privée. » Ses sourcils qui se haussent avec automatisme quand il la regarde comme pour dire qu’il avait raison, il rit un peu avant de la regarder « Tu as déjà vécu des bals de promos non ? » demande t-il, parce qu’après tout, c’est lui qui vient de France, c’est lui qui a franchi l’océan Atlantique pour venir vivre aux Etats-Unis. Et il ne connaît que les bals de promos dans les séries, bal de promo qui ne reflètent pas vraiment la réalité. Dans les séries, ils ne parlent pas de toute la préparation et compagnie et Victor ça le fatigue déjà. Mais il doit le faire, le bizutage obligatoire. Victor se rapproche d’elle et doucement, il attrape son bras qu’il caresse du bout du doigt, avant d’attraper sa main pour entrelacer leurs doigts « Tu n’as pas à être jalouse Briséïs d’accord ? » demande t-il, en plongeant son regard dans celui de la brune. « Jusqu’à preuve du contraire, c’est toi que j’ai dans la tête. » explique t-il, d’une voix faible, comme un murmure qui les enferme dans une bulle, rien que tout les deux. Puis, lentement, il entoure le visage de la brune de ses mains avec une douceur qualitative pour ne pas l’effrayer, pour ne pas lui faire peur. Pour ne pas qu’elle s’imagine quelque chose. Son front qu’il dépose contre celui de sa voisine en soupirant « Sors de ma tête… »

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Jeu 27 Mai - 21:59
Elle ne veut pas vraiment parler de choses gênantes Briséïs. Elle ne veut pas s’aventurer sur cette histoire de jalousie parce qu’elle sait que c’est mal. Elle ne devrait pas ressentir cela envers la blonde qui a traversé la porte il y avait quelques minutes. Elle ne pouvait pas reprocher quoique que ce soit à son voisin parce qu’elle avait quelqu’un dans sa vie. Pas lui. Enfin, jusqu’à preuve du contraire. Est-ce qu’il y avait un truc avec cette femme ? Il avait dit qu’il la rappellerait. Bon sang. Elle ne voulait pas y penser, elle ne voulait pas savoir non plus. Rien. Elle se reconcentre sur le bal de promo, c’est plutôt bien, non ? « Hum.. alors elles doivent être timides pour te demander parce que je pensais que tu croulais sous les demandes. » Elle lui dit avec un sourire. Après tout, elle se disait qui n’aurait pas voulu être la cavalière de Victor ? Enfin, il n’était plus au lycée en tant qu’élève alors peut-être que les femmes à cette âge-là ne voulait pas. Elle ne refuserait pas d’être bien accompagnée de son côté. Elle relève la tête à ses mots. Vraiment ? « Comment tu sais ça ? » Comment est-ce qu’il avait pu remarquer ce genre de choses. Oui, ils avaient passé du temps tous les deux mais ils ne se connaissaient que depuis quelques mois. Pourtant suffisant pour qu’il la connaisse, qu’il ait remarqué certaines choses. D’un autre côté, elle se dit qu’en ces quelques mois, Ezra ne semble pas voir qu’ils ne sont plus heureux. Elle ne sait pas ce qui est le plus triste. Elle se reprends et boit une gorgée en attendant que Victor ne revienne. Il n’avait pas eu le temps de se rhabiller totalement après.. Non, elle a dit qu’elle ne devait plus y penser. Elle hoche la tête, un peu rassurée qu’il ne l’évite pas. Elle ne sait pas s’il dit totalement vrai mais elle espère que si. Elle comprend qu’il n’ose pas venir à cause d’Ezra et puis bon, il n’apprécierait pas. Elle sait très bien qu’il s’imaginerait des choses. « Tu ne le fais pas tu sais et.. tu peux venir au boulot ou dans mes messages. » Ezra ne venait pas souvent à son travail et puis il avait du boulot également. « C’est vrai oui mais je ne me souviens plus vraiment et puis.. je n’avais pas vraiment envie d’être la reine du bal ou quoique ce soit du genre. » Elle préférait laisser ce genre de choses aux filles plus populaires qu’elle, chose qu’elle n’était pas. Elle n’était pas intéressée par ça. Porter la couronne et danser avec le roi ne faisait pas parti de ses objectifs. « Mais je peux t’aider si besoin. » Elle connait quelques trucs alors bon, ce serait moins chiant si elle pouvait aider un peu. Elle regarde ses doigts entrelacés dans les siens alors que son cœur rate un battement à ses mots. Son rythme cardiaque s’accélère, comme si son cœur allait sortir de sa cage thoracique. « Victor.. » Elle souffle alors qu’elle pose sa main sur la sienne. « Non.. » Elle ne voulait pas sortir de sa tête. Elle ne voulait pas qu’il l’oubli, que ce soit comme s’ils ne s’étaient jamais rencontrés. Elle avait besoin de lui. « Parce que tu devrais aussi sortir de la mienne.. » Elle ne le voulait pas non plus. Ce serait peut-être plus simple, moins compliqué pour elle mais c’était à croire qu’elle préférait les complications. C’était trop tard, elle ne pouvait plus revenir en arrière et ils avaient partagés trop de choses pour qu’elle ne l’oublie. Elle garde son front contre le sien alors qu’elle sent son souffle chaud près d’elle. Elle prend sa main qu’elle pose sur sa poitrine. « Qu’est-ce que tu me fais ? » Elle souffle sans vraiment attendre de réponses. Elle ne savait pas ce qu’il lui faisait ressentir et il devait encore moins savoir. Elle se met sur la pointe des pieds, Victor plus grand qu’elle d’une bonne dizaine de centimètres. Elle ne porte pas ses talons alors elle se sent petite. Elle a le cœur qui bat si fort, la tête en vrac, tout comme dans son cœur. Elle ne réfléchit plus quand ses lèvres sont proches des siennes. Elle ne pense plus à rien quand elles franchissent les quelques millimètres qui restent pour ne faire plus qu’un. Elle ne pense plus à rien et elle l’embrasse. Parce qu’il n’y a qu’eux deux actuellement. Parce qu’elle en avait envie, et peut-être depuis plus longtemps qu’elle ne veut se l’avouer.

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Mer 2 Juin - 21:45
Il ne sait pas ce qu’il va se passer, il ne sait pas ce à quoi va mener cette discussion. Mais il se doute que ça risque de devenir houleux, de devenir compliqué. Il n’avait pas prévu que Briséïs soit jalouse. Qu’il n’avait pas l’autorisation de faire ce qu’il voulait de son corps, et de son entre-jambe. Et il rit à sa remarque, non il ne croule pas sous les demandes et il n’en a pas envie. Il n’a pas l’envie de se sentir comme un paquet de gâteau en plein milieu du rayon biscuit dans un supermarché. Le seul qui reste. Tout seul sur l’étalage. Il ne veut pas continuer à en parler, ce serait tourner autour du pot. Lui qui dit que non, elle qui n’est pas d’accord, il ne ferait que tourner autour du pot. Et quand elle lui demande comment il sait pour ses sourcils froncés, il hausse simplement les épaules « Je suis observateur. » explique t-il en haussant simplement les épaules « Quand je m’inquiète pour quelqu’un, ou que je suis proche d’une personne, j’analyse. » Même si ça rend fou tout le monde, il est capable de déceler des secrets avec une rapidité déconcertante. Une moue amusée se dresse sur ses lèvres quand elle lui dit qu’il peut venir dans ses messages ou à son boulot et il rit un peu, bien sûr, il va se planter comme une fleur à son travail. Il continuera à lui envoyer des messages certainement. Rien de que penser à ce qu’il a encore à faire, ça le fait soupirer Victor. Il a hâte que tout cela soit terminé pour pouvoir dormir. La gestion et lui, ça fait deux, voire trois. Mais du mauvais côté. Il déteste cela. Alors quand Briséïs lui propose de l’aider, il accepte silencieusement. Et puis les pensées se mélangent, s’étirent, douloureuses. Il veut qu’elle sorte de sa tête mais en même temps, il sait que ça ne se sera pas possible. Il ferme les yeux quand elle lui dit non, il ne sait pas pourquoi mais c’est douloureux, ça fait mal dans le creux du coeur. Il s’humidifie les lèvres quand elle lui avoue la vérité, souffle un peu. Son coeur qui s’accélère encore et toujours. « Briséïs…. » Il devrait s’en vouloir, se sentir coupable. Mais il se dit que peut-être, il réussit à la sauver à sa façon. Il la laisse guider sa main, et il sent que son coeur bat trop vite. Le souffle court, il sent sa poitrine qui se soulève rapidement. Trop rapidement. « Tu peux parler… » murmure t-il, du bout des lèvres avant de la regarder, sa main qu’il ne bouge pas, sa main qui sent à quel point son coeur s’affole, le souffle de Briséïs bien trop proche, là, si proche mais pourtant si loin. Il a l’impression que ça va les éloigner s’ils s’embrassent. Il a l’impression que c’est une connerie qu’ils sont en train de faire. Quad les lèvres de la brune se déposent sur les siennes, Victor ferme les yeux et c’est comme si son esprit quittait son corps, il reste interdit un instant avant de prolonger ce baiser, le visage de Briséïs qu’il prend en coupe entre ses mains, comme si ce baiser était le premier et le dernier qu’ils s’échangeraient. Ses mains qui glissent le long du corps de Briséïs avant de se glisser en dessous ses cuisses pour la porter, glissant les jambes de la brune autour de sa taille. Allant à l’aveuglette près de la table du salon qu’il libère de tout objet qui pourrait traîner. Puis quand il se rend compte qu’il va sûrement trop loin, il se recule, le diaphragme qui s’active bien trop rapidement « Désolé… » Il s’excuse Victor, parce que c’est lui qui a initié tout cela, c’est lui qui est à l’origine de ce baiser. Il la garde tout contre lui, son front encore contre celui de Briséïs. « Tu me rends fou… Je sais plus penser quand t’es là. » explique t-il, toujours en murmurant et il rit un peu ses doigts qui caressent les lèvres de la brune du pouce. « Mais ce n’est pas pour me déplaire. » avoue t-il finalement, son regard qui se plante dans celui de la brune, cherchant des réponses silencieuses à ses aveux.

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Mer 2 Juin - 22:25
Elle voit cela Briséïs, qu’il est observateur. Elle n’en doutait pas puisqu’il lui avait déjà demandé ce qui se passait avec son fiancé. Il s’était déjà rendu compte que les choses n’allaient pas très bien dans son couple. Oui Victor était observateur mais pour le coup, elle aurait préféré qu’il ne se rende compte de rien. Elle hoche donc la tête et elle préfère ne pas lui demander pourquoi il s’inquiète pour elle parce qu’ils vont de nouveau parler d’Ezra et de ses doutes et elle ne veut pas. Il ne doit pas s’inquiéter pour elle, elle ne le veut pas. Elle préfère se concentrer sur l’autre partie de sa phrase. « On est proches alors ? » Elle souffle avec un sourire. A vrai dire, elle ne sait pas trop ce qu’ils sont tous les deux. Des amis, des voisins ? Oui, mais elle n’est pas idiote. Elle sait bien qu’il n’y a pas que ça mais elle ne saurait pas définir leur relation. Elle le sait encore moins lorsqu’elle sent son cœur battre plus fort alors qu’ils sont proches tous les deux. Elle ne sait pas quand elle a envie de l’embrasser et qu’elle sait pourtant que ce n’est pas une bonne idée. Elle refuse d’y penser pour l’instant. Ce n’est pas la première fois qu’elle en a eu envie mais il semblerait que cette fois ça soit différent. Elle se laisse aller finalement, ne pensant plus à rien. Elle avait juste envie de penser à eux. A tous les deux. Elle le sait que ce n’est pas bien autant pour elle que pour Victor et son fiancé. Elle le sait qu’elle ne peut pas jouer ainsi, bien qu’elle ne jouait pas. Elle ne sait juste plus où elle en est et Victor.. il lui procure de nouveaux sentiments. Des sentiments inconnus. Elle ne sait pas ce qu’il ressent de son côté et c’était sûrement mieux qu’elle ne sache pas. Elle gémit contre ses lèvres quand il ne quitte pas son visage et quand il la soulève. Elle enroule ses jambes autour de sa taille, comme si elle devait être ici. Comme si sa place était dans ses bras et nulle part ailleurs. Elle est essoufflée alors qu’il ne s’est rien passé pour l’instant. « Je pensais que c’était moi qui m’excusait tout le temps ? » Elle lui dit pour le taquiner. C’était d’ailleurs ce qu’elle s’apprêtait à faire mais elle avait été devancée pour une fois. « Ne le sois pas, s’il te plait.. » Elle souffle alors qu’elle glisse ses bras autour de sa nuque. « Ah, et pourquoi ça ? » Elle est curieuse parce qu’elle sait déjà qu’elle le perturbe mais bon ça ne lui déplait pas non plus. Elle sait qu’elle lui plait et elle n’a jamais caché que c’était réciproque. « Je ne sais plus non plus.. » Elle lui souffle, rougissant. « Je ne sais pas ce que je ressens pour toi mais je sais que ce n’est pas que de l’amitié. » Elle ne devrait pas dire ça mais c’était trop tard. Elle ne pouvait plus revenir en arrière. Elle pose son front contre celui de Victor. « Est-ce qu’on pourrait.. ne plus penser à rien pour une fois ? » Elle pose ses lèvres sur les siennes une nouvelle fois. « Est-ce qu’on pourrait être heureux ? » Juste un moment, juste un instant. Retrouver le goût du bonheur, un goût qu’elle avait oublié.

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Sam 12 Juin - 14:30
Tout lui semble être une mauvaise idée, lui dire de rentrer, de venir boire un café, de rester avec lui, si proche et si éloignée à la fois. Victor n'avait jamais vraiment prit la peine de la revoir après le voyage à Paris, si ce n'est que pour un café ou une boisson prise rapidement sur le pouce parce que la vie professionnelle. Mais il n'avait eu envie de passer plus de temps avec elle, de peur qu'elle regrette, de peur qu'elle s'en veuille par la suite. Et qu'elle soit là, c'est une mauvaise idée, il le sait mais peut-être qu'au fond, elle pourrait être sa mauvaise idée. Il n'en sait rien Victor. « Si tu penses qu'on l'est, alors on l'est. » répond t-il à sa question avec un petit sourire en coin. Puis il se dit que tout ça, c'est une mauvaise idée, quand il se rapproche d'elle, quand ils sont à deux doigts de s'embrasser, il se sent perdu, bien trop perdu. Ses lèvres qui se rapprochent de ceux de la brune, son coeur qui bat trop vite, trop fort dans ses tempes et tout est libéré quand leurs lèvres se touchent après s'être frôlées. Il veut la garder contre lui, éternellement. Quand il s'éloigne de la brune, il respire bien trop vite, trop fort. Et il se mord la lèvre en riant quand elle lui rappelle ses propos « Oui, et bien, pour une fois c'est moi. » prononce t-il en riant. Il frissonne quand Briséïs passe ses mains autour de son cou et tandis que ses yeux se ferment. Il sait que c'est une mauvaise idée, ça martèle dans sa tête, encore et encore. Victor sourit en coin alors que les yeux sont toujours fermés et il rend le baiser à Briséïs, légèrement. Du bout des lèvres. Et il rouvre les yeux pour la regarder, ses deux mains déposées sur la taille de la brune. Il s'humidifie les lèvres encore une fois avant de murmurer « Tu sais que tu pourrais être heureuse. » explique t-il, tentant de lui faire comprendre rapidement son point de vue pour qu'elle ne se braque pas. « Alors pensons à rien. » conclut-il en l'embrassant une nouvelle fois, tandis que sa main se glisse sous le tissu de son haut, et qu'il caresse la peau nue sous le tissu, avant de la débarasser de son haut, doucement. Comme pour ne pas la brusquer, parce qu'il ne veut pas qu'elle prenne peur et il ne veut pas qu'elle se sente brusquée de quoi que ce soit. Ses doigts qui pianotent sur la peau nue de la brune, il la porte tout contre lui pour la déposer sur le canapé. Avant de continuer l'exploration du corps de la brune avec ses lèvres, sa clavicule, son buste, sa poitrine, son souffle chaud qui court contre sa peau dénudée. Puis il se redresse, pour la regarder, une main qui caresse sa joue « Est-ce que tu es sûre de ce que tu veux ? » demande t-il, encore. Parce qu'il ne veut pas qu'elle le déteste. Il ne veut pas qu'elle se brusque. Il ne veut pas qu'elle se sente obligée. Parce qu'elle est quelqu'un qui mérite le meilleur. Meilleur que le type qui l'attend dans l'appartement d'en face.

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Sam 12 Juin - 19:40
Elle n’aurait pas dû venir Briséïs. Elle sait très bien qu’elle va s’attirer des ennuis en faisant cela mais qu’importe. C’est déjà trop tard non ? Elle est déjà attachée à lui. Elle avait juste envie de le voir sauf qu’elle avait surpris cette femme sortir de chez Victor. Elle s’était sentie jalouse alors qu’elle n’avait aucune raison. Du moins, elle ne devait pas l’être mais elle ne pouvait pas s’empêcher de ressentir ce sentiment. Il ne se contrôlait pas. « Alors on l’est. » Elle lui dit avec un petit sourire. Elle ne savait pas vraiment ce qu’ils étaient tous les deux. Voisins, amis, mais il n’y avait pas que ça. Elle ne voulait sûrement pas se l’avouer de peur des problèmes que cela pourrait engendrer. Elle les provoque elle-même parce qu’elle vient l’embrasser mais elle en avait envie. C’était une mauvaise idée mais elle voulait le faire. Elle voulait faire taire les battements de son cœur mais rien à faire. Elle voulait comprendre ce qu’elle ressentait mais ça devrait probablement attendre. Elle rigole à ses mots. « Je tiens à dire que ça te va pas. » Elle lui dit pour le taquiner. C’était elle qui avait l’habitude de le faire et elle trouvait que Victor n’avait pas besoin de le faire. Il n’avait rien fait de mal. Elle hoche la tête. Peut-être qu’elle le pourrait oui. Il avait probablement raison mais elle n’avait jamais trouvé le courage de faire les choses. Elle ne voulait pas y penser, pas maintenant. Elle avait juste envie de penser à tous les deux et rien d’autre. Elle s’occuperait des conséquences par la suite. Elle sent son cœur qui s’emballe toujours alors qu’elle enroule ses jambes autour de sa talle quand il la porte. Elle gémit sous ses baisers et pose son front contre le sien à sa question. Elle sait pourquoi il lui demande cela. Elle sait qu’il ne pense pas uniquement à elle mais à son fiancé aussi. Elle y pense aussi mais elle est totalement perdue. Elle le désire Victor, elle a besoin de lui dans sa vie aussi. Il lui fait du bien et avec lui elle retrouve un peu le sourire. Avec lui, elle rigole. « Je te veux.. » Elle lui souffle avant de se mordiller la lèvre. « Si tu en es sûr aussi. » Elle comprendrait qu’il ne veuille pas au vu de la situation, quand bien même elle sait qu’il en a eu envie. Il n’est pas comme ça Victor et il ne profite pas d’elle. Elle dépose ses lèvres sur les siennes alors que ses doigts glissent sur son t-shirt qu’elle retire. Elle s’efforce de ne pas penser au fait qu’il a couché avec cette fille juste avant. Elle glisse une main dans son dos, l’attirant plus près d’elle. « Montre moi ce que c’est que d’être heureuse. » Elle lui soufffle alors.

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Sam 26 Juin - 23:07
Il sait qu'elle n'aurait pas dû venir, il sait comment ça va se finir, il le sent Victor. Cette tension qui les anime, cette tension qui l'anime au plus profond de lui, il la sent. Il a envie de la prendre dans ses bras, il a envie de la garder tout contre lui pour qu'elle soit en sécurité. Mais il ne lui dira jamais parce qu'il sait ce qu'elle va lui répondre, qu'elle va bien, que ça ira. Mais il est persuadé du contraire Victor. Et ça l'agace au plus haut point qu'elle ne lui fasse pas confiance au point de lui confier ce qui la tourmente une fois que la porte est fermée, il joue au preux chevalier mais il ne peut que se rendre à l'évidence que ça ne sert strictement à rien. Il a envie de la libérer de l'emprise de ce type. Il a envie de la libérer de ses griffes mais il se demande bien s'il y parviendra un jour. Une fois qu'ils s'éloignent après avoir échangé un baiser brûlant, il rit un peu à sa remarque « Ça va, ce n'est pas moi le professionnel des excuses à tout bout de champ. » rétorque t-il, avec un sourire en coin qui se dresse sur les lèvres. Il la garde contre lui, là où il a envie qu'elle soit et il ne cesse de profiter de cet instant, la découvrir, sentir sa peau qui frissonne sous ses lèvres, il a envie d'aimer chaque parcelle de peau qui lui est offerte. Et il se laisse faire, la guider pour l'aider à retirer son tee-shirt, et il lui murmure au creux de l'oreille « Je n'ai jamais été aussi sûr d'une chose » rétorque t-il en se collant contre elle, ses lèvres qui reprennent possession de celles de la brune avant qu'il ne ferme les yeux à ses mots, le coeur qui loupe un raté. Il ne sait même pas s'il serait capable de la rendre heureuse. Et si elle regrettait. Il ne veut pas y penser, il veut juste qu'elle se libère de ce poids qui semble la blesser plus que de raison, autant physiquement que mentalement.

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Dim 27 Juin - 8:44


(…)

Son corps qui repose sur le canapé alors qu’elle sent Victor se retirer d’elle. Elle sent déjà comme un vide et pourtant il n’est pas si loin. Elle passe ses doigts sur ses lèvres encore gonflées par le désir. Elle attrape la main de Victor alors qu’ils sont probablement un peu à l’étroit tous les deux. « Est-ce que.. je peux rester ? » Elle n’avait pas envie de rentrer toute suite mais ses colocs pouvaient arriver et les surprendre encore nus. « Je ne regrette pas.. » Elle lui souffle, rougissant une fois encore. Ses yeux qui se perdent dans les siens. Elle avait besoin de lui dire et cette petite voix dans sa tête qui espère que lui non plus.

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Dim 4 Juil - 16:03
Le point de non-retour va vraisemblablement être atteint et Victor sait pertinemment que s’ils finissent par faire ce qu’ils vont faire, Briséïs risquerait de s’en vouloir. Il commence à la connaître la brune, il commence à savoir comment elle fonctionne, mais le désir est bien trop grand. Si jamais ils s’arrêtent, il n’est pas sûr qu’ils pourront reprendre un jour. Parce que quelque chose se sera briser. Mais il comprendrait. Parce que ce n’est pas lui qui a quelqu’un dans sa vie, lui, il est libre. Libre de ses mouvements, libre de ses pensées, libre de faire ce qu’il veut avec n’importe qui. Preuve en est de la demoiselle qui a quitté l’appartement, il y a une bonne trentaine de minutes. Puis quand ils passent enfin à l’acte, Victor se sent bien, c’est un flot d’ocytocine qui le prend. Parce que c’est différent des autres femmes. Parce que c’est elle, tout simplement. Quand ils en ont terminé, Victor s’éloigne et se défait de sa protection alors qu’il dépose ses lèvres contre la clavicule de Briséïs. Quand elle lui demande l’autorisation de rester, il acquiesce silencieusement, rien qu’un petit geste de la tête et il murmure « Bien sûr que tu peux rester. » répond t-il alors qu’il la regarde, et il sourit un peu en coin avant d’embrasser encore sa clavicule « Je ne regrette rien non plus. » affirme t-il alors qu’il reste près d’elle avant de se lever, nu comme un ver dans le salon, il récupère son boxer et l’enfile avant de tendre ses sous-vêtements à Briséïs. « Viens. » dit-il en lui tenant la main, et il l’attire jusque dans sa chambre où il s’allonge pour la faire s’allonger aussi. Il lui fait face, allongé sur le flanc alors qu’il la regarde, son bras qui maintient sa tête. « T’es quelqu’un de bien Briséïs. Tu mérites le meilleur. » commence t-il en replaçant une mèche de cheveux derrière l’oreille de la brune. « Tu mérites qu’on te fasse voir que la vie est belle, que tu as le droit d’être heureuse. Que t’as le droit de sourire tout le temps comme tu souris quand tu es avec moi. Sans vouloir me jeter des fleurs. » continue t-il en riant avant de se rapprocher d’elle pour la prendre dans ses bras « T’as le droit de te sentir en sécurité avec quelqu’un. » finit-il par conclure en la prenant dans ses bras.

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Lun 5 Juil - 7:50
C’était trop tard pour revenir en arrière. Pas tout à fait, elle le pouvait parce qu’il lui laissait le choix Victor mais elle n'en avait pas envie. Elle était certaine de ce qu’elle désirait même si cela ne l'empêcherait pas de se sentir coupable plus tard. Pas maintenant. Elle ne voulait pas. Elle voulait se laisser aller contre lui. Elle voulait profiter du moment présent et de Victor et puis elle était déjà nue contre lui. Elle le désirait alors si elle arrêtait maintenant, elle serait frustrée. Elle ne ferait qu’y penser alors à quoi bon. Pourquoi est-ce qu’elle devrait se priver ?

Ils finissent par céder à leurs pulsions, leur désir qui était probablement présent depuis un moment maintenant. Ils n’avaient jamais franchi le pas jusqu’à aujourd’hui et elle ne regrettait rien. Elle lui sourit quand il accepte qu’elle reste et elle est rassurée qu’il ne regrette pas. Elle espère que ce sera toujours le cas demain, quand elle serait partie et les jours suivants. « Alors tout va bien. » Pour le moment oui, parce qu’elle devrait rentrer chez elle retrouver ses problèmes et tout ce qu’elle devait gérer. Elle enfile ses sous-vêtements avant de le suivre et de s’allonger de nouveau près de lui. Elle lui sourit même si en cet instant, elle n’est pas totalement d’accord avec lui. Elle n’a pas l’impression d’être quelqu’un de bien et comment elle le pouvait en venant de tromper son fiancé ? Elle n’allait pas lui dire parce que ça gâcherait les choses et elle ne voulait pas. Elle pose une main sur la sienne qu’elle caresse. « Tu peux le faire. » Elle lui souffle. « Je veux dire.. oui je me sens bien avec toi et tu me fais du bien. » Elle ne sait pas pourquoi elle a la sensation qu’il va lui sortir une de ses phrases coquine ou autre. Elle les aime bien, parce que sans ça il ne serait pas vraiment Victor après tout. Elle enfouie son visage dans son cou, respirant son parfum même si elle a encore l’impression de sentir ses baisers contre elle. « Tu mérites d’être heureux aussi Victor et j’espère y contribuer un peu. » Elle ne sait pas trop ce qu’elle provoque chez lui, si ce n’est un grand bordel. Elle se mordille la lèvre avant de lui dire. « Je ne regrette pas et je suis désolée de te mettre dans cette position. » Encore une excuse. Décidément, ça n’aurait pas loupé aujourd’hui. « Je vais régler les choses.. mes problèmes. » Elle le devait et pas seulement pour lui mais également pour elle parce qu’elle ne pouvait plus vivre dans cette situation. Elle ne pouvait pas la faire subir à d’autres personnes. « Je voudrais bien faire une sieste avec toi, ici, avant ça. » Encore un peu de répit.

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Ven 16 Juil - 23:32
Il ne sait pas comment elle va se sentir, Victor, après tout ça. Est-ce qu'elle va regretter ? Est-ce qu'elle va lui dire que c'était une mauvaise idée ? Victor a l'habitude d'être les mauvaises idées, de se fourrer dans des situations inextricables, dans des voies sans issues et pour la première fois depuis longtemps, Briséïs semble être la lumière qu'il attendait. Mais est-ce qu'elle va penser la même chose ? Il n'en sait rien. Quand elle est là, dans ses bras, il a l'impression que le monde s'arrête de tourner, que le temps s'est figé et qu'il ne reste plus rien qu'eux deux. Rien qu'eux deux jusqu'à ce qu'elle parte, jusqu'à ce qu'elle disparaisse. Il ne veut pas qu'elle s'éloigne, il veut la garder égoïstement dans ses bras jusqu'à demain, après-demain et puis les jours suivants, mais la situation dans laquelle ils se trouvent lui rappelle que ce n'est pas possible. Qu'elle ne pourra pas rester, parce qu'il l'attend, de l'autre côté du couloir et qu'il a toujours cette sensation qu'il ne la mérite pas, ça reste encré en lui sans que la sensation ne disparaisse, mais il ne préfère pas en parler parce qu'il sait qu'il gâcherait tout. Comme il a gâché sa relation avec son ex petite-amie, quand il a décidé de partir de Paris pour New York. Comme si c'était la solution, la fuite. Elle se matérialise devant ses yeux, la fuite. Fuir avec la brune qui se tient là contre lui alors que ses doigts vont et viennent le long de son bras. Il ne peut s'empêcher de rire, un ricanement léger qui sort de ses lèvres alors qu'elle lui sort une phrase qui, sortie de son contexte, pourrait être très tendancieuse « C'est ce qu'elles disent toutes. » prononce t-il avant de la regarder « Je plaisante. » Pour qu'elle ne se sente pas vexée, blessée ou il ne sait quoi d'autres. Il continue de caresser son bras, et ramène le drap sur leur corps à moitié nus. « Tu me rends heureux. » avoue t-il, son regard qui se perd sur le mur en face de son lit, ses doigts qui ralentissent la cadence contre sa peau. « Cesse de t'excuser, on était deux adultes consentants, deux adultes qui ne pouvaient pas faire autre chose que de se laisser aller avec ce désir qui les attiraient l'un envers l'autre. » Et il pose ses lèvres sur le sommet de son crâne, ses yeux qui se ferment instinctivement. Ses problèmes. Il voudrait l'aider à régler ses problèmes mais il n'en est pas capable, il sait que ça se terminerait mal de toutes façons. Un sourire en coin se dessine sur ses lèvres et il l'embrasse une nouvelle fois, avant de sourire contre ses lèvres « Alors faisons une sieste, mes colocataires ne rentrent pas avant ce soir, l'autre idiot sera sûrement enfermé à ses jeux débiles et Ruben... Et bien Ruben, on verra bien. » Il entoure le corps frêle de la brune dans ses bras et ses doigts vont et viennent sur la peau nue, encore. Pour l'apaiser, pour qu'elle ne regrette rien. Et il s'humidifie les lèvres avant de sentir que Morphée l'attire dans ses filets. Il ne veut pas, il veut profiter des secondes qui leur sont offertes. Mais il ne peut pas faire autre chose que s'endormir contre elle, sa main posée sur la poitrine. « Tout ira bien » murmure t-il au creux de son oreille avant de s'endormir, là, tout contre elle. Apaisé parce qu'elle est là, et pas avec lui.

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Sam 17 Juil - 20:57
Elle ne sait pas encore comment elle va se dépatouiller de tout ça mais pourtant elle va bien devoir le faire. Ce n’est pas seulement pour elle mais aussi pour Victor et Ezra. Elle ne peut pas continuer à leur mentir ni même se mentir à elle-même. Elle voit bien et le sent que son couple ne fonctionne plus. Elle sait bien qu’il y a quelque chose avec son voisin, qu'il y a cette attirance entre eux qu'elle ne saurait expliquer. Elle a fini par craquer après avoir lutter pendant plusieurs semaines. Elle n’y arrivait plus. Elle ne regrette pas même si elle aurait préféré que les choses se passent autrement. Elle s’en veut un peu car ce n’est pas elle d’être infidèle mais elle ne sait plus comment se sortir de là.  « Eh !  » Elle lui donne un coup de coude même si elle sait qu’il la taquine en disant cela. Elle ne sait pas vraiment s’il a eu beaucoup de prétendantes avant mais elle ne veut pas y penser. Elle, ses relations ont été limitées et elle finit parfois par se demander si c’est de sa faute.  Elle lui adresse un sourire à ses mots alors qu’elle ouvre la bouche pour dire quelque chose mais elle la referme. Elle aimerait lui demander comment elle pourrait le rendre heureux alors qu’elle n’est même pas libre. Qu’ils se voient pratiquement en cachette tous les deux. Elle ne voit pas comment elle pourrait tant qu’elle sera dans cette relation. Elle hoche la tête alors elle ne s’excuse plus parce que ça ne sert à rien. Les choses sont faites et ils en avaient envie tous les deux alors à quoi bon. « Je la ressens toujours. » Elle lui souffle. Elle ressent toujours cette sensation, cette attirance entre eux et elle ne sait pas si ça va s’estomper avec le temps ou non. Peut-être qu’il pourrait en avoir marre, peut-être qu’il pourrait rencontrer quelqu’un de mieux. Ce n’était pas toujours comme au premier jour. Elle tente de ne pas y penser pour l’instant, voulant profiter de ce moment qui serait éphémère. « Ruben n’est pas idiot lui. » Il saurait bien que quelque chose se serait produit ici et elle rougirait probablement s’il venait à l’évoquer. Avec un peu de chance, elle serait rentrée avant qu’il n’arrive et ne dise quoique ce soit. Il n’était pas méchant, elle lui avait déjà parlé une fois bien qu’elle se doutait qu’il voulait protéger son ami. Elle se rapproche de Victor alors qu’elle pose sa tête sur son torse et qu’elle sent les battements de son cœur contre son oreille. « Merci.. » Elle lui glisse alors qu’elle finit par s’endormir, chassant toutes les vilaines pensées qui trottent dans sa tête.

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