La nouvelle version a été installée cute ! Pour découvrir les nouveautés c'est par ici & pour commenter c'est ici
S'intégrer sur un gros forum, le mode d'emploi excited A découvrir par iciii avec toutes les initiatives mises en place !
Le Deal du moment : -28%
Précommande : Smartphone Google Pixel 8a 5G ...
Voir le deal
389 €

second time the charm (alfred)

Page 1 sur 4 1, 2, 3, 4  Suivant

@ Invité

avatar
   
#
Ven 1 Oct - 16:54


20 octobre 2021 - @Alfred Forbes

Après avoir passé quelques jours au Canada puis à Los Angeles, me revoilà enfin à New York. Je suis assise sur mon lit depuis une bonne vingtaine de minutes, encore un peu jet lagged de ce voyage - bien qu’il n’y ait que trois heures de différences entre la Californie et ici - et regarde mon téléphone. Nous sommes le 20 octobre, il est vingt et une heure douze et j’hésite entre aller dormir et sortir boire un verre. Avec qui ? Il y a bien du monde que je n’ai pas vu depuis un bon moment mais il n’y a qu’une personne que j’ai envie de voir : celui qui n’a pas quitté mes pensées pendant mes quelques voyages par-ci, par-là. Je sais que ce n’est pas bien, que je rougis bien trop facilement lorsque je vois son nom s’afficher sur mon cellulaire - au point que même mon père l’a remarqué - et que je devrais arrêter tout cela avant que je m’approche trop et que la réalité nous rattrape. Il n’en sait rien Alfred, de celle que j’étais avant, de ce petit garçon chétif qui n’aimait pas sa vie, qui était toujours bien trop triste pour rire, pour sourire, pour jouer à ces jeux de garçons. Je n’ai jamais été ce garçon, toujours une fille, quoi qu’en dise mon anatomie et encore plus le genre qui m’a été assigné à ma naissance. Une jolie petite fille qui vivait de mille feux en intérieur mais qui se calmait à l’extérieur. Mon père ne m’a jamais demandé de le faire, de me cacher, de ne pas être pleinement la personne que j’étais mais moi, j’avais peur du regard des autres, des remarques, des moqueries, des pointements du doigts et des rires dans le dos. Et personne ne faisait vraiment de commentaires dans notre entourage. Pourquoi ? Tous ouverts d’esprits ? Plutôt rêver ! Mais beaucoup soufflaient que j’avais perdu ma maman, que je l’avais tué et donc qu’il fallait m'excuser - et comprendre - mes excentricités. Je pense qu’elle serait folle, ma mère, d’entendre ces gens me dire ça, du haut de mes quatre, cinq ou six ans. Je crois, vraiment, qu’elle se retournait dans sa tombe et se promettait d’aller les hanter quand elle voyait la peine que cela glissait sur mon visage. Un peu comme un masque dont j’arrivais - au début - facilement à me détacher. Puis tout a changé et il y a certaines sphères où j’ai juste arrêté de me montrer, de me déplacer. Des réunions où je n’allais plus, des dîners que je manquais et un père compréhensif qui laissait à son adolescente toute la place dont elle avait besoin. Voilà comment on s’est perdu de vue, en quelque sorte. Et aujourd’hui, nous nous sommes retrouvés. Une volonté claire et nette de ma part et un peu de fourberie plus loin, nous y voilà. Un lien purement professionnel qui glisse doucement vers de l’amical. Et ce soir, je crois que c’est cette corde que j’ai envie de jouer pendant quelques minutes ou quelques heures. Mon téléphone en mains, je regarde mon agenda des dix prochains jours et entre les deadlines et les rendez-vous urgents, je me rends compte que ce verre, c’est ce soir où jamais. Alors, prise d’un élan de courage - ou de folie - j’écris un message plutôt simple. 23h devant la Bonne Soupe ? Ou même minuit si tu fermes. Il y a un bar pas loin que j’aimerais bien tester. Passer une bonne soirée, discuter, rire, profiter vivre, créer quelques souvenirs et juste recharger mes batteries à cent pour cent avant la semaine qui m’attend. Ou une prochaine fois si tu as d’autres plans. Je préviens un peu à la dernière minute. Et je ne voudrais pas m’imposer. Il a une vie, nous avons tous une vie. Et en attendant une réponse, je mets un des épisodes de FRIENDS sur Netflix. Au moins, il y a du son et je n’ai pas le temps de ressasser, de réfléchir et de faire des plans sur la lune avec Alfred. Qui sait, il va peut-être refuser.

@ Invité

avatar
   
#
Ven 1 Oct - 18:30
Second time the charm.
'I would never do you wrong. I've known it from the moment that we met. No doubt in my mind where you belong'
@Nicola Schubert
Comment tu fais? C'est la première chose qui traverse mon esprit quand je lis ce que tu viens de m'envoyer. Comment tu fais pour écrire quand je pense à toi? Ouais enfin, vu que c'est ce que je fais à longueur de journée depuis que je t'ai rencontré, c'est plutôt facilement joué. Eclipsé dans le couloir qui relie la salle à la cuisine, je prends quelques secondes pour faire pianoter mes doigts sur l'écran et te répondre : 23heures. Mon associé s'occupera de la fermeture, il devrait s'en sortir sans moi. A tout à l'heure Nicky. Puis je souris, rangeant le cellulaire dans la poche intérieure de ma veste. Hm.. Comment faire pour que la prochaine heure et ses minutes ne paraissent pas durer une éternité? Travailler avec cet air d'imbécile heureux sur le visage? C'est ainsi que je fais mon retour dans le service. Motivé par ce que je vais obtenir à la fin de cette soirée ; un instant en ta compagnie. Je suis résigné à faire rapidement tourner les aiguilles de l'horloge pour te retrouver. Le mot 'bientôt' va devenir un 'enfin'.

Et quand approche l'heure, je donne les derniers ordres avant de monter dans mon bureau. Là, je regrette qu'il ne soit pas doté d'une douche. Bon, j'ai l'avantage physique de ne pas transpirer après avoir porté des assiettes, mais je suis aussi très à cran sur l'hygiène. Alors forcément, je ne me juge pas des plus propres qui soit. Je farfouille dans mon sac et en sort le déodorant que je ne tarde pas à activer sous mes dessous de bras. Ca fera l'affaire. Montre dans mon champ de vision, je n'ai plus que trois minutes. J'attrape le strict nécessaire pour notre sortie, et je quitte cette pièce en enfilant mon blouson. Sur le chemin, j'en profite pour saluer les dernières personnes présentes et je remercie Jasper d'avoir accepté de fermer. A l'extérieur je soupire de soulagement parce que vous savez quoi? Pour la première fois depuis longtemps, tout autour de moi semblait être à sa place. Et je ne sais même pas expliquer pourquoi je pense ça. Tout comme je ne sais pas toute cette fourberie autour de moi. Les quelques indices ne se sont pas rejoins dans mon cerveau, je n'ai rien soupçonné peut-être par naïveté ou excès de confiance. Ou tout simplement parce que tu me plais, et que je te donnerais le bon Dieu sans confession. Les lumières de mon restaurant qui m'éclairent, je ne cesse de regarder à droite et à gauche pour être sur de ne pas te manquer. Tu es à l'heure, je te vois marcher vers moi comme si tu défilais. Et pourtant, cette démarche n'a rien d'exagéré. Je réduis la distance en activant le pas à mon tour pour arriver jusqu'à toi. Ma main sur ton bras "Bonsoir mademoiselle Schubert." prononcé pendant que mon corps se penche pour venir déposer un baiser sur ta joue. Je pense que nous avons dépassés la relation professionnelle depuis quelques temps. J'ai même l'impression que ce cap s'est franchi lors de notre premier rendez-vous. "Tu vas bien?" Que je m'inquiète, ne pouvant pas exclure la possibilité que ton envie de sortir vienne peut-être de quelque chose qui te fait souffrir. Mes yeux sur ton visage, ils dérivent respectueusement sur ta silhouette, et ton choix vestimentaire. Mes lèvres qui s'étirent tendrement "Tu es ravissante.. Je ne me sens pas à la hauteur pour être vu à ton bras là." Et pour appuyer ce que je suis entrain d'insinuer, les miens s'écartent pour te laisser admirer ma tenue. Un costard noir, mais à la place de la banale chemise, j'ai préféré un pull léger gris. "Tu veux toujours de moi?" L'expression du visage qui montre mon amusement, ou tout simplement, mon bien être quand t'es près de moi.

code by black arrow

@ Invité

avatar
   
#
Ven 1 Oct - 19:44
Vivre à cent mille à l’heure, ne jamais trop se poser pour se reposer, c’est ma philosophie de vie. Je ne suis pas de celles qui se reposent, qui dorment trop et qui refusent un verre, un cinéma, un restaurant. Avec moi, c’est toujours roll on, on y va et on réfléchira demain à la fatigue, aux courbatures, aux heures de sommeil qui se comptent sur les doigts d’une seule main. Mon père est un fou du travail et les heures qu’il passe au théâtre ne se comptent plus. Alors, ayant toujours connue ce mod de vie, c’est aussi celle que j’adopte pour tous mes projets, ceux du théâtre mais aussi un peu plus personnels comme cette application que je tente de mener à bien. Encore quelques semaines et je devrais en voir le bout. Mais aujourd’hui, là, tout de suite, je ne pense pas au travail mais plus à la soirée qui m’attend parce que la réponse d’Alfred ne met pas bien longtemps à s’afficher sur mon cellulaire. Il faudrait vraiment que j’en parle à Gaby mais je garde le souci de la petite sœur pour plus tard. Un sourire se dessine sur mon visage à la lecture de ce message et je réponds rapidement par un Bonne fin de service ! Et saute en dehors de mon lit, le générique de FRIENDS retentissant dans ma chambre. Rapide passage par la salle de bain, je quitte ma tenue et prends une douche chaude au rythme des rires du public, chanceux d’avoir participé à l’enregistrement de cette série culte. De la chaleur se dégage de la douche et je ne fais pas attention au temps que je reste sous l’eau, profitant pour me faire un masque pour les cheveux et tous mes soins que je ne prends normalement pas le temps de faire, hors week-end. Et c’est comme cela que je me retrouve de ‘en avance’ à ‘presque en retard’, courant partout pour trouver mes cuissardes en daim, ma robe tube noire proche du corps, un manteau et mon chapeau, par la même occasion. Mon maquillage est léger, mes lèvres légèrement relevées de couleur et je tends le bras pour sauter dans le premier taxi jaune qui passe. Et le chemin n’est pas censé être si long mais c’est à croire que tous les New Yorkais se sont donné le mot et ont tous eu envie de sortir en même temps. Ça me fait rager, taper du pied et je finis même pas descendre du taxi un peu avant ma course. Je ne veux pas arriver en retard et encore moins te faire attendre. C’est une question de respect. Face au vent, ma main sur mon chapeau, je peste intérieurement contre ces rafales qui me ralentissent dans ma marche. C’est aussi pour cela que je ne te vois pas avant d’arriver devant le restaurant. La devanture éclaire la rue et ta silhouette se dessine carrément sur le trottoir. Je relève le visage et un large sourire se dessine sur mon visage quand mon regard croise le tien. Une bise légère échangée, je souffle Monsieur Forbes. Heureuse de voir que vous êtes toujours ponctuel. Je t’adresse un clin d’oeil et nos deux corps se retrouvent l’un à côté de l’autre, comme aimanté, comme si c’est ce qu’il devait se passer et rien d’autre. Très bien et toi ? Que je demande rapidement avec un léger sourire en place sur le visage. Je vais très bien. J’ai avancé sur mon application, j’ai profité de conférences d’enfer à Los Angeles, j’ai pris le soleil - parce qu’ici, ce n’est plus trop ça - alors quoi de mieux ? Une soirée en bonne compagnie. Même ça, je l’ai géré. C’est parfait. Mes doigts passent sur le tissu de son pull et je souffle Et très joli. J’aime beaucoup. Du cachemire ? Que je souffle, me la jouant comme si je ne m’y connais pas réellement mais bien entendu que je reconnais la manière de ce pull au toucher. Et à ta remarque, je ne peux m’empêcher de laisser échapper un rire et de souffler Bien sûr. Je passe mon bras en dessous du tien et t’emboîte le pas. Tu as passé une bonne journée ? Pas de clients mécontents, personne de difficiles ? Aucune conversation compromettante, des fiançailles ? Quelque chose à se mettre sous la dent ? Et lorsque je nous guide sur l’Est et vois le monde devant le bar, je m’arrête au milieu de la rue. ​​J’attends pas une demi heure pour un cocktail. Ça te gêne qu’on aille ailleurs ? Un endroit où je suis connue, un endroit où on ne me fera pas attendre, où on me dira “vas-y Nicky et enjoy”. Mais ça, c’est toi qui décide. Je ne voudrais pas me la jouer capricieuse.

@ Invité

avatar
   
#
Ven 1 Oct - 23:12
Second time the charm.
'I would never do you wrong. I've known it from the moment that we met. No doubt in my mind where you belong'
@Nicola Schubert
Trois minutes, ça semble ridicule après plus d'une heure à patienter pour te retrouver. Et pourtant, c'est elles qui semblent les plus longues. Je suis là comme un con, sur ce trottoir éclairé, comme sous les feux des projecteurs. Limite à trépigner, tout en zyeutant de tout les cotés. Je remercie la nature de m'avoir faite avec les mains chaudes, qui ne refroidissent jamais. Sinon, j'aurai l'air d'un fou à me les frotter d'impatience. Je suis heureux, je n'y peux rien. T'es revenue de ton séjour loin de moi, c'est qu'au final, il n'y avait rien de mieux là-bas. J'ose vraiment penser que j'ai fait pencher la balance, que ce n'est pas uniquement pour la carte de mon restaurant. Même si mon bébé c'est ma fierté, dans ton tes préférences je veux qu'il soit derrière moi. Putain mais n'importe quoi. Que je me dis, secouant la tête furtivement. Je ne contrôle pas, et puis je ne le veux pas. Cette connexion qui ne s'explique pas, je veux la vivre et voir où elle va. Elle me donne envie de me faire un portrait chinois, tu vois que ça fait de moi n'importe quoi? Si j'étais un sentiment, je serai l'amour, je ferais des ravages dans le coeur des êtres mais je panserais chacune de leurs fissures. Si j'étais une partie du corps, je pensais que je serai un regard. Un regard qui aime, un regard doux qui calmerait des peines, qui rassurerait les angoisses. Si j'étais un lieu, je serais la lune. Je garderais les maux des autres comme souvenirs, en les éloignant d'eux. Si j'étais un mot, je serais toujours. Si j'étais une pensée, elle serait positive pour raviver les espoirs. Si j'étais une couleur, je serais le rouge de la passion, du pouvoir, de la puissance, du plaisir et de la protection. Si j'étais un instant, je serais un de ceux que je passe avec toi. Et c'est justement là que tu arrives vers moi, et que je décide de gagner du temps. "Le contraire est très rare." Quasiment inexistant. C'est une qualité que je ne suis pas prêt de changer. J'aime la ponctualité, montrer que je porte de l'interêt et du respect pour les rendez vous donnés. "Je me sens bien." Autrement dit, je ne peux aller mieux. Les bras ouverts tels les ailes déployés d'un aigle, je me retrouve agréablement surpris quand tes doigts viennent à la rencontre de mon pull. Pas loin d'être parcouru d'un frisson, si seulement ce tissus n'était pas si épais. "C'est bien ça.. Mademoiselle est connaisseuse?" Après tout, t'es toujours magnifiquement habillée. Et je suis reconnaissant de pouvoir me pavaner à tes cotés. Je suis soulagé quand après ton rire, tu confirmes vouloir toujours de moi comme compagnie pour ta soirée improvisée. Et, nos bras s'accrochent pour commencer à marcher. De cette manière, impossible de s'éloigner. "Une journée basique." Et je me sens déçu de ne pas pouvoir t'offrir plus de divertissement. Pourtant des anecdotes, j'en ai à la pelle après autant d'années. "Ce soir, c'était même assez calme." que je grimace à moitié, tournant le visage pour pouvoir admirer le tien. Nous sommes en pleine semaine, ca explique peut-être cette baisse de chiffre. Tout sera rattrapé ce week-end. "Et toi ton séjour? Tu as pu trouver ce que tu recherchais?" Ta propre retraite pour avancer sur ton projet. "Tu as réussie à délaisser ton téléphone?" Que je souris amusé. Veillant à ne pas me casser la figure à être trop hypnotisé par chacun de tes traits. Ce serait carrément gênant. Tu stoppes la promenade, alors mes yeux divaguent autour de nous pour voir un beau où nous sommes. Je connais la rue, mais difficile de deviner la devanture du bar avec cette foule devant. Forcément, ta question sonne comme une libération. "Quoi? Et me faire rater une possibilité de me sentir étouffer au milieu de tout ces gens?" Que je dis en mordillant ma lèvre pour tenter d'être le plus convaincant possible. Sauf que je n'y parviens pas, et je laisse un rire venir avant de poursuivre. "C'est avec joie que j'accepte ta proposition à changer d'endroit." Mais je profite de cette pause pour ne pas avoir à te quitter du regard. "Où allons nous?" Ce soir, c'est toi qui dirige. Je l'ai dit, moi je me laisse aller. Prêt à voguer, te laissant capitaine du navire de soirée.

code by black arrow

@ Invité

avatar
   
#
Dim 3 Oct - 21:12
J’ai hâte de retrouver Alfred pour un cocktail ou deux mais surtout une soirée en bonne compagnie. Je sais qu’avec lui, je vais oublier mes questionnements, je vais oublier tout ce que je me dis depuis quelques semaines. Tout lui avouer. Lui avouer qu’on se connaît déjà, lui avouer que le petit Nicola est devenu la grande Nicky. Lui offrir sur un plateau en argent de quoi me détester, de quoi se sentir trompé, utilisé, humilié. Je ne sais pas comment il va réagir et ça me fait peur. Ça me fait peur parce que je l’apprécie vraiment et même si rien n’a jamais été dit clairement, j’ai la vague impression que cela est réciproque. Qui prend le temps de se trouver du temps après une journée folle dans son restaurant pour un verre ou deux avec une amie qui va bien ? Quand c’est son mode de vie, ok, mais je sais que ce n’est pas le cas de l’Américain. Alors, je me perds à croire que ce qui m’anime chez lui l’anime chez moi. Que sa conversation et ses anecdotes de voyage sont aussi délicieuses que mes minutes à parler codage, ergonomie et tout ce qui va avec. J’espère que nos âmes ne se quitteront pas, pas même après cette révélation. Pas celle de mon genre mais bien celle qui dit que je suis bien la Nicola qu’il connaissait sous un autre genre, que je suis bien la Schubert qu’il a dû assimiler à mon père quand j’ai prononcé mon nom. Je tente de me convaincre que je n’ai pas menti mais que j’ai seulement fait “comme si” mais je crois que ça s’y apparente un peu, à du mensonge. Alors, je payerai le prix de mes choix parce qu’il n’y a que ça à faire, de toute façon. Je tente de chasser ces pensées qui prennent toute la place dans ma tête lorsque je me retrouve face à lui. Peut-être que je pourrais tout nier ? Plonger la tête dans le sable et voir ? Je sais que ce n’est pas l’idée du siècle, loin de là, mais l’idée de perdre son sourire, sa voix et ses yeux bleus-verts… Je secoue la tête et me lance dans cette soirée, dans ces conversations, dans ce moment. Vivre l’instant présent, c’est ça ma plus grosse force. On va dire que j’aime la mode et les belles choses. Que je souffle en haussant les épaules avec un léger sourire en coin. Il y a souvent mes petites fesses sur les chaises des premiers rangs lors de la New York Fashion Week. Mais on ne se connaît pas assez pour cela, malheureusement. Assez calme ? Personne n’a fait de carnages en mangeant des moules ? Déçue. Moi qui pensait qu’il y aurait un peu d’histoires juteuses... J’en glousse comme une enfant avant de me pincer les lèvres et de dire Pardon, j’ai vraiment un humour de merde. Mais je le sais alors ça rattrape les choses non ? Et puis, face à ses questions, je me concentre à nouveau, reprends mon calme et ma douceur légendaire. J’ai bien avancé sur le codage de mon projet et j’ai réussi à me détacher de mon téléphone oui. Pas toujours facile mais j’avais besoin d’être full focus, rien pour me déranger et c’était vraiment bénéfique. Je suis contente de l’avoir fait, d’avoir fait deux courts séjours au Canada pour mettre une grosse dent dans mon projet et voir le bout, ce qui me semble encore irréel ! Et les quelques jours de conférences à Los Angeles ont permis de réchauffer ce petit corps gelé ! Je ne suis pas prête pour l’hiver. Ce n’est que l’automne et j’ai déjà rallumé le chauffage. Je sais bien que ce n’est pas bien, justement, mais j’en avais besoin. Mourir de froid, ça ira. Et quand mon regard quitte ses traits pour fixer la porte du bar, je grimace en plus de m’arrêter. Non, pas ça. Come on ! La réflexion d’Alfred me fait sourire et j’ai presque envie que ça lui donnerait une excuse pour danser au plus près de moi mais je me retiens. C’est à l’autre bout de la ville. Que je dis rapidement, sachant pertinemment où l’emmener. Tu as tout ce qu’il faut avec toi ? Il n’a rien laissé derrière lui au restaurant ? Et quand il acquiesce, je laisse glisser ma main le long de son bras pour attraper la sienne. Dépêche toi, il y a un taxi ! Et je le tire avec moi, fonçant vers le yellow cab, le hélant rapidement. Il s’arrête devant nous et, légèrement essoufflée, je monte à l’arrière et m’enfonce dans l’habitacle pour laisser la place à Alfred. 28 Liberty Street s’il vous plaît. Que je souffle au chauffeur avant d’attacher ma ceinture. Je me tourne légèrement vers Alfred et souffle Le Manhatta, tu connais ? J’espère que non parce que c’est là que je l’emmène.

@ Invité

avatar
   
#
Lun 4 Oct - 21:25
Second time the charm.
'I would never do you wrong. I've known it from the moment that we met. No doubt in my mind where you belong'
@Nicola Schubert
Des entretiens professionnels, j'en ai eu des tas. A la pelle, tellement que je ne peux même pas les compter réellement. Et pourtant, un seul s'est transformé donnant un début d'histoire que je veux m'empresser de lire. Impatient, mais en même temps, je veux en vivre chaque seconde en prenant le temps de m'en délecter. C'est vraiment comme ça que je me sens avec toi, rempli par l'envie de vivre à cent à l'heure tout en essayant de dompter les aiguilles. Chose impossible vous dites? Alors j'opte volontiers pour la solution de profiter pleinement de chaque moment en ta compagnie. "Je suis clairement un débutant sur ce sujet." Que je réponds en souriant. Bon, je me juge sévèrement je l'admets. J'ai des connaissances en mode, mais disons que ce n'est pas quelque chose que je place dans les priorités de ma vie. Je n'achète rien de bon marché, rien de seconde main, mais c'est plus parce que je veux bien présenter dans mon travail que par envie d'impressionner. Mais que toi, qui semble t'y connaitre sur le sujet, tu me complimentes sur ma façon de m'habiller, ça m'enchante clairement. Et les lèvres étirées continuent sur leurs lancées, laissant un rire s'échapper d'elle suite à ta phrase douteuse, mais drôle. "Non rien de cela.." Préparant mon expression taquine "Il faut croire que les autres sont plus discrets. Ou plus pudiques. Je ne sais même plus dans quel sens faut en parler." et je t'abandonne, venant m'esclaffer à mon tour de l'humour pourri dont je suis doté. "Arrête de t'excuser, sur ça aussi t'es plus doué que moi." La mode, la plaisanterie et peut-être même l'auto-dérision? Et bien qu'il soit agréable de voguer avec autant de légèreté, je n'ai pas oublié que tu reviens de quelques jours loin de moi. Et je suis intéressé de savoir si tu as pu obtenir les effets escomptés. Curieux aussi, de connaitre l'avancée du projet. J'ose tourner le visage sur le tien, laissant mon instinct guider la marche, priant secrètement de ne pas me ridiculiser. "Je suis heureux d'entendre ça. Même si je n'avais aucun doute sur ta capacité à y arriver." Oui, je n'ai jamais douté, pas une seconde. "Tu connais l'importance de bien progresser. Tu as fait ce qu'il fallait." Et bien sur que j'aurais parfois aimé plus de messages, plus de nouvelles de toi, mais je suis bien placé pour savoir qu'un bébé a besoin de toute l'attention, et d'être privilégié. Ma patience n'en sera que récompensée non? "Tu es frileuse?" Je n'ai pas de saison préférée, je trouve des raisons d'aimer les quatre, comme je peux en trouver de les détester. Et sans vouloir te narguer, ni me vanter, je poursuis en te révélant que "J'ai rarement froid. J'ai un chauffage en guise de corps." Une information que je donne, avec subtilité pour te prévenir que si jamais tu as besoin d'une bouillotte grandeur nature dans tes futures soirées hivernales, il suffira de m'appeler. Espérant que l'imprévu ne nous tombera pas sur le coin du nez comme là. Rien de réellement embêtant. Même quand tu avoues que le lieu de remplacement se trouve à l'opposé de nous. "Euh oui oui." Après avoir fait le tour de mes poches par la pensée. J'aurais pu continuer avec mes mains, mais tu viens m'en kidnapper une en me commandant de me dépêcher pour ne pas laisser échapper le carrosse. Une fois ce dernier arrêté, j'en ouvre la portière et te laisse passer. Gentleman dans l'âme, même dans la course. Mon souffle, il est régulier, je suis sportif ce n'est pas ces quelques mètres qui vont me laminer. Bien attaché, je reviens te mangeotter de mes yeux. "Uniquement de nom." C'est un établissement qui surplombe le tout New-York c'est ça? Une soixantaine d'étages à franchir pour y arriver. Je suis né dans cette ville, et pourtant, nombreux sont les lieux que je n'ai pas visités. "Je vais faire de toi ma guide personnelle." Pour une ville que je connais pourtant quasiment par coeur. Cette ville ne dort jamais, tout change à une vitesse folle, une vie ne suffira jamais pour tout voir de ce qu'elle a à offrir je crois. "Tu y vas souvent toi?" Pour avoir pensé à cet endroit comme plan B. Le dos qui commence doucement à se placer sur la porte. Le corps qui pivote pour pouvoir n'avoir que toi dans mon champs de vision. Toi et le reflet des lumières qui défilent sur chacun de tes traits. Révélant, même comme ça, toute la beauté qui s'émane de toi. J'aimerais avoir un appareil photo, et le talent d'en faire des clichés à la hauteur de ta somptuosité.   

code by black arrow

@ Invité

avatar
   
#
Mar 5 Oct - 0:06
Je suis tentée de te demander si tu n’as pas une soeur pour te guider en mode - non pas que toutes les filles soient intéressées par ce sujet - et si je me retiens c’est parce que je connais déjà la réponse. Si les raisons pour lesquelles je ne te dis pas que nous nous connaissons depuis plus longtemps que tu le crois sont miennes, je refuse de jouer celle qui cherche à apprendre à connaître des choses que je sais et connais déjà. Pourquoi ? Parce que j’ai peur que, le jour où tu apprendras le tout, tu m’en veuilles d’avoir joué à la con. Je n’ai aucune envie que tout ce que tu retiens, ce sont ces fois où les questions ont été posées en connaissant les réponses pour et seulement pour la conversion, pour se découvrir un peu plus et alimenter ce qui - je le crois - commence réellement à nous lier. Parce que si je venais à te poser une question aussi bête et insignifiante, c’est un peu comme me moquer de toi. Comme l’autre fois, lorsque tu m’as confié ne pas suivre le chemin familial. Je sais très bien de quel chemin il s’agit et ce n’est pas par manque d’intérêt que je n’ai rien demandé. Mais juste parce qu’à mes yeux, ça reviendrait à me jouer de toi et je n’ai pas envie que ce soit ça qui te revienne en tête quand la vérité éclatera. Je n’ai pas envie que ce soit ce qui ressorte quand je me sentirai assez forte pour tout t’avouer, pour te laisser le choix de continuer à apprendre à connaître la personne que je suis ou pour que tout ce que je cache - pas par honte mais bien plus par appréhension - gâche cette relation. Parce que, qu’on se le dise, quand deux êtres humains se croisent et tissent un bout de chemin ensemble, c’est une relation. Elle peut être de diverses natures et je ne sais pas trop quelle est la nôtre mais j’espère que nous en saurons bientôt plus. Ce soir peut-être. Ou demain. Dans les semaines à venir. Mais avant de penser à ce futur, à ces évolutions - digne des pokémons - je ne peux m’empêcher de tenter des petites blagues qui ne sont pas drôles. Je ne peux m’empêcher de ressasser ce moment drôle et humiliant à la fois. Il y en a eu d’autres depuis et je n’ai aucun doute sur le fait qu’il y en aura d’autres. Ça aussi ? Que je demande, intriguée avant de souffler La mode ! Bien sûr, que suis-je con. J’en glousse légèrement, posant ma main sur mon front avant de souffler J’avais déjà fait le tour du bocal. Et je t’adresse un clin d'œil en continuant de rire, ce dernier se faisant de plus en plus sonore. Je suis décontractée comme jamais, prête à rire et faire la fête jusqu’au bout de la nuit et ce, sans avoir rien avoir à fêter. En tout cas, il y a une chose que j’aime toujours autant et il s’agit de la pluie de compliments qui sortent de ta bouche. Ils sont toujours bien dis, bien pensés et bienveillants, ce qui est un luxe, on ne va pas se mentir. Non, pas forcément frileuse mais je déteste avoir froid et devoir me planquer sous quinze tonnes de vêtements. Que je dis, avant d’ajouter Je n’exagère pas du tout. Un clin d'œil dans ta direction et lorsque j’entends ta réflexion, je ne peux empêcher mes yeux de glisser sur ton corps et de me demander si tu cela pour rire, pour me faire passer un message ou si c’est bien la vérité. Est-ce que t’es le genre d’amis contre lequel on dort quand on a froid ? Celui qui dort presque nu la moitié de l’année parce qu’il fait trop chaud ? J’ai toutes ces questions en tête, toutes les réponses que je souhaite entendre mais ce n’est pas le moment et puis, ça pourrait rendre tout cela bizarre. Et on sait que la bizarrerie peut facilement faire pair avec poudre d’escampette. Je sais bien que nous ne sommes pas dans un rendez-vous galant et je n’ai pas besoin de t’impressionner mais bon, il y a des limites que je ne suis pas - encore ? - prête à dépasser. Et face à ce bar bondé, l’idée me vient rapidement. L’autre bout de la ville mais la vue est à tomber. Ce n’est pas que j’essaye de t’impressionner mais peut-être bien que c’est un peu le cas. Si tu as besoin d’une guide des meilleurs clubs, boites et bars de la ville, penses à moi ! Je ne suis jamais à court d’alternatives. Il faut bien que cela serve à quelque chose de fréquenter les beaux quartiers, les meilleurs lieux et de sortir plusieurs fois par semaines depuis des années. Pas aussi tôt que la plupart de mes amis mais quand même. Au Manhatta ? Peut-être un peu trop souvent. Que je souffle en pinçant ma lèvre, croisant mes cuisses, ce qui a le don de faire remonter doucement le tissu sur mes cuisses. On va dire que… J’adore l’ambiance feutrée qui y règne le soir. On a toujours de bonnes conversations là-haut. Et de vraies conversations. Je veux dire... Je souffle doucement, cherchant les mots adéquats, ne souhaitant pas passer pour une nana qui se prend pour ce qu’elle n’est pas. J’adore parler de la dernière série à la mode sur Netflix. Mais autour d’une bière. Quand je suis dans un des fauteuils du Manhatta, j’ai envie de savoir ce qu’il se passe dans le monde réel. J’ai envie d’être challengée, j’ai envie de rentrer chez moi et d’avoir la tête pleine. Pas d’informations qui ne me serviront pas mais bien de choses qui me permettront de briller en société, de susciter l’admiration. Ou le respect. C’est peut-être un peu pompeux dit comme ça mais c’est la vérité. Et face aux lumières qui ne montrent que partiellement ton visage, je ne sais pas si ça t’arrange ou te fait peur. Si tu pensais danser sur les tables du bar jusqu’à pas d’heures, ce ne sera pas pour ce soir. J’en ris légèrement, posant ma main sur ton genou. Ce qui est sympa, c’est qu’il n’y a pas qu’un soir dans la vie. Et que j’ai toute la vie devant moi. Pas toi ?

@ Invité

avatar
   
#
Mar 5 Oct - 18:24
Second time the charm.
'I would never do you wrong. I've known it from the moment that we met. No doubt in my mind where you belong'
@Nicola Schubert
Dans un élan commun, on marche ensemble, rapprochés, côte-à-côte, on imprime sur les pavés durs, notre symbiose légère et simultanée. "Tu pensais que je vantais tes talents sur quel domaine exactement?" Que je viens me permettre de demander tout en continuant de rigoler en parfaite harmonie. "Il n'est pas très grand." Je me fais taquin, tout en t'observant. Je te trouve, pour mon 'malheur', trop belle, j'aurais préféré ne rien percevoir quand je te regarde. Enfin si, je veux te trouver belle, mais c'est risqué d'être attiré. Ca complique et perd ma tête. Mon regard ne peut pas se retenir de s'envoler vers tes yeux, de bondir parfois sur tes lèvres. J'ai des flashs de moi, qui me rapproche irrésistiblement, jusqu'à ce que nos bouches deviennent voisines. J'y goutte ton haleine, tes soupirs. Ma joue tiède se niche dans ta main, et je te sens sourire pendant cet échange. Sauf qu'il faut que je me refroidisse, comme ton corps en hiver. "Sérieusement?... Et tu vas pouvoir allier mode et tonnes de vêtements?" Venant te rendre le clin d'oeil, avant de te révéler que je suis un chauffage possible à embaucher. Et je ne manque pas de remarquer que tu es entrain d'y penser, ou d'y réfléchir, quand tu fais des aller retour de tes pupilles sur la totalité de mon être. Et si jusqu'à maintenant j'avais l'impression que nous étions seuls au monde, la foule devant ton premier choix me prouve que ce n'est qu'un leurre. Tu as l'esprit vif, et tu trouves rapidement une issue de secours. Certes, pas sans le moindre effort, car nous sommes assis dans un taxi après un sprint. "J'y penserais si me vient l'envie de danser... En échange, je peux te conseiller les meilleurs restaurants." Est ce que je suis bon en jugement si je viens mettre le mien au sommet de la liste? En tout cas, tu avoues avoir bien trop visité l'endroit où tu comptes m'emmener. J'ai ce désir de te demander pourquoi l'utilisation du mot 'trop' mais, je me retrouve perturbé par ton tissus qui remonte et décide de me montrer plus que je ne pourrais le réclamer. Quoi que. Ta voix sonne comme un claquement de doigt pour me faire revenir. Je te fixe, minimisant l'effet de ta magnificence dans ma façon de me comporter. Ce qui me rend silencieux, et te laisse l'opportunité de t'expliquer en détails sur pourquoi tu apprécies tant te rendre au Manhatta. Je ne suis pas rebuté de t'entendre t'exprimer comme ça. Ce que beaucoup trouverait pédantesque, moi je le perçois comme une normalité. Si tu es parent avec la famille Schubert que je connais, tu fais donc parti de ce monde dans lequel j'ai moi aussi un pied. L'autre, il est dans une ambiance plus simplifiée de la vie. Et je ne pense pas me tromper en affirmant que tu as le tien aussi qui vient y tremper occasionnellement. Tu le prouves, en rapportant l'humour à la fin de ton discours. J'étire mes lippes, et je viens regarder quelques secondes la main que tu viens de déposer sur mon genou. C'est bête, mais ce geste est si doux qu'il me fait fondre intérieurement. Il fait naitre un élan de courage, et mes doigts font un atterrissage sur le dos te celle ci. "Alors déjà, je sens la tristesse m'envahir d'apprendre que je ne vais pas pouvoir montrer à quel point je suis un piètre danseur." Et oui, aucun talent tu te souviens? Et j'espère que tu sais aussi à quel point je peux être mauvais dans la perception de l'individu que je suis. "Mais je saisis ce que tu veux justifier." Espérant que le chauffeur n'écoute pas trop, parce qu'il va espérer se faire le meilleur pourboire de son existence "Ma famille fait parti du monde mondain. Je connais les soirées, les galas à discuter de la société, de la politique, l'actualité..."  Je tente de capter l'expression de ton visage dans ses lumières qui défilent "Je suis plus facilement attiré par une bière et une discussion cinématographique. Mais, ça fait du bien de côtoyer des gens audacieux. De se sentir motivé par l'envie d'être révérer par des gens avec de tels intellects." Je ne juge donc pas. "Ca fait longtemps que je n'ai pas fait ça." Je t'en serais surement reconnaissant à la fin de la nuit. Sauf si, notre séance cérébrale dévie, et termine en un instant de vérité, une révélation. La voiture semble se garer, mais ça ne me fait pas broncher.

code by black arrow

@ Invité

avatar
   
#
Mer 6 Oct - 16:41
Je crois que j’ai besoin d’un verre et plus vite que ça. L’humour. Que je lance pour réponse, n’étant pas trois fois sûre de ce que j’avance mais c’est bien la seule chose que je trouve à dire pour ne pas perdre la face. C’est quelque chose que l’on m’a appris à mon plus jeune âge : ne pas perdre la face et toujours être prêt à rebondir. Sauf que là, face à ta remarque, j’ouvre grand la bouche et donne un coup sur ton bras. Eh ! Je ne te permets pas ! C’est bon enfant entre nous deux et je sais bien qu’il n’y a aucun moyen que l’un ou l’autre s’offusque pour si peu mais si j’aime bien faire des blagues et me dénigrer gentiment, j’aime un peu moins quand ça vient de quelqu’un d’autre. C’est ainsi. Rire de moi, oui, mais que quelqu’un le fasse pour moi… Je suis moins fan ! Surement un rappel des années de moqueries que j’ai subi plus jeune, à l’école, quand tout était encore différent. Et puisque je ne veux pas que mon passé vienne gâcher ce moment, Au lieu de cela, je préfère me concentrer sur l’une de mes passions et le temps qui risque bientôt de changer. Je pense qu’on a encore quelques semaines avant que la neige arrive mais bon… Bien entendu. Les accessoires sont là pour ça ! Écharpe, bonnet, gants... Et je sais que je serai plutôt canon quoi qu’il en soit. Sans compter que si la mode est, cette année, aux pulls oversize et tout ce qui va avec, personne ne verra que je porte dix couches sous ce pull design Virgil Abloh ! Mais s’il y a bien une chose que je comprends ce soir, c’est que je ne dois pas me concentrer sur le passé ni sur le futur mais bien sur le présent. Seul le temps nous dira ce qu’il se passera pour nous, pour moi et je n’ai pas envie de me perdre dans des suppositions, les gardant toutes à portée de main pour rien. Je note, je note. Que je souffle à ta remarque. Je ne sais pas si j’aurais besoin de tes recommandations sous peu mais je dois avouer que j’en ai assez de toujours essayer de trouver un nouveau lieu et de passer des heures à lire les avis sur trustpilot pour me décider. Un peu d’aide et un réel avis ne ferait pas de mal. C’est toujours bien, dans ce genre de choses et si nous pouvons nous aider l’un l’autre, c’est tout bénef. Une sorte de partenariat gagnant-gagnant. Et intérieurement, j’espère qu’il n’y a pas d’autres personnes avec qui tu as ce genre de deal. En tout cas, pour le Manhatta, je conseille. Pour des belles soirées à discuter. On va dire que si c’est t’envoyer en l’air que tu recherches, ce n’est pas là bas que j’irais. Ou peut-être bien que si. Ce n’est pas parce que les discussions sont ‘élevées’ qu’on ne trouve pas de quoi manger. Mais c’est un peu plus difficile. Bien qu’entre les costumes… Ma main se pose sur ton genou et je crois que je ne m’en rends compte qu’au moment où tes doigts chauds viennent se poser sur les miens frais. Je vois effectivement ce que tu veux dire par radiateur ambulant. Clairement. Que je souffle quand il parle de ma tristesse à ne pas pouvoir le voir danser. Moi je pense que l’on sait tous plus ou moins danser. Surtout quand on a une famille comme la sienne. Je doute que Monsieur et Madame Forbes ne l’ait jamais inscrit à des cours de danse et n’ais jamais essayé de faire sortir toute sa fibre artistique. Mon père l’a fait, en tout cas. Mes yeux noir de jais posés sur son visage, je t’écoute. Je le sais tout ça, ta famille et j’ouvre la bouche comme pour le dire mais le petit monstre peureux qui loge dans l’ombre sort et me retient de le faire. Alors je laisse mon regard sur toi et acquiesce, un léger sourire sur le visage. ​​Si ça te gêne, on peut aller autre part. Que je dis rapidement. Ça fait longtemps que tu n’as pas fait cela et tu n’en as peut-être pas envie, pour ce que j’en sais. Une chose est sûre, je n’ai aucune envie de passer ma soirée à parler avec des inconnus et tu seras le seul à avoir mon attention alors… Le seul intellect avec lequel je vais m’élever ce soir, c’est le tien. Et c’est lorsque le conducteur du taxi se racle la gorge que mon visage quitte le tien, ma main ton genou et que je retrouve mon sourire de mise. Merci beaucoup. Que je souffle rapidement, tendant un billet attrapé avec habileté dans mon portefeuille. Gardez la monnaie. Je n’en ferai pas grand chose de plus. J’ouvre la porte du taxi et sors rapidement. Voiture contournée, je me retrouve sur le trottoir à tes côtés et souffle, en resserrant mon manteau autour de mon cou Le Manhatta ou autre chose alors ? Il y a des tas de bars autour de nous et ça ou autre chose, je m’en fiche bien tant que je passe du temps avec toi. Et alors que la brise caresse mon visage et mes mains, je me rends compte que c’était quand même sacrément mieux dans le taxi et ta main sur la mienne. On aurait pu faire douze fois le tour de la ville que ça ne m’aurait pas gêné. On ne croirait pas comme ça mais en bonne compagnie, il ne me faut pas grand chose pour m’occuper.

@ Invité

avatar
   
#
Mer 6 Oct - 21:26
Second time the charm.
'I would never do you wrong. I've known it from the moment that we met. No doubt in my mind where you belong'
@Nicola Schubert
Entre nous c'est si fluide, si.. Je ne sais pas. C'est avec toi que je reconnais que tout ne s'écrit pas comme tout ne s'explique pas. Certaines choses de la vie sont si belles, que les mots apposés à elle ne feraient que les alourdir d'une honnêteté maladroite et honteuse. "Je demanderais l'autorisatoin la prochaine fois." Que j'indique, souriant, comme le bienveillant que je suis, même dans la taquinerie. Rapidement, nous enchainons les sujets où tu sembles fortement douée. L'humour, puis vient la mode. Et c'est en t'écoutant que je trouve qu'il est vraiment pas si simple d'être une femme. Je n'aurais vraiment aucune idée de comment me vêtir si j'étais du sexe opposé. "J'ai hâte d'être en hiver pour une leçon de style." Et c'est avec sincérité que je prononce cela. Glissant ainsi, mon souhait que nos moments à deux continuent sur cette lancée. Tout comme glissent mes doigts sur le dos de ta main. Tout devient électrisant, paralysant, au point que nos dialogues se raccourcissent en un instant. Tu t'interroges sur mon envie d'aller au lieu que tu as désigné. J'ai la bouche qui s'entre ouvre, prêt à te dire que non, je ne suis pas dérangé par ton idée. Sauf que le chauffeur se fait doucement entendre, ou plutôt, nous fait doucement redescendre. Je me sens un peu con que tu puisses imaginer que converser avec toi de manière à nous élever, est incommodant. Tu es une femme intelligente. Comment t'en vouloir si tu te poses les bonnes questions. Je m'en pose aussi. Tout particulièrement sur toi, sur ta vie. Dévorant l'envie de te connaitre toujours un peu plus qu'avant. Mon corps sort de la voiture, claquant soigneusement la portière avant de te chercher du regard. Tu ne tardes pas à me rejoindre, t'emmitouflant un peu plus dans ton manteau, tes yeux posés dans les miens. Est-ce normal que le contact de ta main me manque? Pas le temps de le savoir, c'est toi qui vient soulever une interrogation. "Merci pour le taxi." Que je viens d'abord donner. Etant un peu trop dans la lune pour payer le premier, je dois au moins montrer ma reconnaissance. Je peux maintenant, t'offrir la réponse à ton doute. "Le Manhatta... Tu m'enlèves déjà la possibilité de danser, alors je ne vais pas gâcher celle d'aller avec toi au.. Soixantième ciel?" Pas sur de ma connerie. Quand je dis que tu me domines dans ce domaine. Heureusement que je suis bon public, et que je laisse un rire s'échapper à ma propre blague. Dans ma drôlerie, j'ai tout de même un éclair de lucidité que je ne peux me retenir de partager avec toi. "Il n'est pas utile de réserver à l'avance dans cet établissement?" Sait-on jamais. Enfin, je suis persuadé que tu n'aurais pas proposé ce plan B si tu étais consciente que l'entrée nous serait refusée. Et tu viens rapidement souffler sur mon soupçon. "On y va? Parce que là, je le vois que t'es proche de la congélation." Un clin d'oeil, et je te propose mon bras, que tu ne refuses pas. Heureusement. Et l'on s'avance ainsi, pour pénétrer dans cet impressionnant Building. Le coeur qui se serre de devoir regarder autre chose que tes yeux. Oh! Si vous les voyez ses yeux... Mon Dieu qu'ils sont beaux. Hypnotisants, intimidants, mais tellement passionnels et foudroyants. Je suis prêt à beaucoup pour un de tes regards enivrants oui. Je ne connais pas les lieux, mais je suis assez logique et futé pour savoir où nous diriger. Les cages qui vont nous aider à grimper au sommet... Parce que je ne sais pas toi, mais je n'ai pas la motivation de tout monter à pieds. Devant, mon index vient presser le bouton, et c'est dans ces quelques secondes que je tourne les pupilles pour accrocher les tiennes ; et te sourire tendrement. Brisant le silence pour livrer ma première analyse. "C'est très chic. Très beau." Comme je ne fais que te fixer, j'ignore si tu vas imaginer une seconde que je parle de toi, ou de ce qui se trouve autour. Dans les deux cas, mes mots sont valables. "Je suis impatient d'être là-haut." Parce que mon intuition me chuchote que je vais certainement adorer. La vue, l'ambiance, .. Partager tout ça avec toi. Une sonnerie retentit et s'ouvre notre moyen de transport pour le paradis. "Après toi." Même si pour ça, tu dois me lâcher, rompre le contact. Et c'est là, que je te lâche la barre pour que tu navigues. C'est ton territoire, je deviens un simple touriste, une âme que tu acceptes de laisser entrer dans l'une de tes bulles. Vous connaissez la chanson qui parle d'apesanteur, d'ascenseur, d'un désir que les secondes soient des heures? J'aurai pu en être l'auteur.  

code by black arrow

@ Invité

avatar
   
#
Mer 6 Oct - 22:21
Enfin, si tu as chaud à longueur de journée, je ne vais pas pouvoir t’apporter grand chose ! Que je lance en riant légèrement. Pas de chaleur en tout cas. Mais pour la fraîcheur et le choc des températures, ça peut se faire, je n’ai aucun doute là dessus. Alors, Alfred, si c’est ce que tu cherches en plein hiver, tu sauras où me trouver. Enfin non. Mais tu sauras qui appeler et ça, je trouve que c’est quand même plutôt pas mal. Et je crois que ça se sent déjà, que nous deux, aussi différent que l’on soit, on se complète plutôt bien. On ne fait attention à rien, pas aux blocs qui défilent sous nos yeux ni même aux lumières qui changent, à la voiture qui freine et je crois que si le conducteur du taxi ne nous avait pas ramené ici, en pleine rue, on aurait pu rester comme on était pendant des heures encore. C’est ainsi, quand la symbiose est parfaite, que toutes les étoiles s’alignent et qu’il est agréable de juste parler. C’est bien pour cela que j’ai envie d’aller au Manhatta, pour parler et pouvoir le faire sans avoir besoin d’hurler dans tes oreilles. Un peu de calme et de simplicité, bien que le programme initial était bien différent. Et je pense à tout cela quand je contourne le taxi et quitte la chaussée pour retrouver la sécurité du trottoir. Ou celle que je trouve à tes côtés, ça colle aussi quand on y pense bien. Et face à ton remerciement, j’hausse les épaules, trop peu attachée à tout ce que cela implique. J’ai payé, c’est bien mais en 2021, on se fiche un peu de qui paye non ? En tout cas, je suis contente que tu n’ais pas débattu pour payer la course parce que je crois que ce serait bien le genre de tue l’amour absolu pour moi. Merde. Voilà que je me mets à parler d’amour, comme si nous étions en rendez-vous galant, ce qui n’est pas le cas. Pourquoi ? Parce que si ça arrive un jour, j’aurais tout prévu à la perfection, ce ne sera pas en dernière minute comme ça et puis… on ne changera de lieu que pour en trouver un plus intime. Mince, soixantième ciel ! La barre est super haute. Que je dis en riant légèrement, levant les yeux au ciel avec un léger sourire. Un large frisson parcourt mon échine et la façon dont je piétine le montre je crois parce que tu enchaînes tout super rapidement. Pas quand tu es Nicky Schubert. Que je souffle, t’offrant un clin d'œil. Mon dieu, que ça fait superficiel ! Je suis désolée. Désolée d’être moi, pas vraiment. Mais de l’étaler de la sorte un petit peu, je ne peux pas le nier. C’est juste que j’ai plus souvent eu l’habitude de rencontrer des personnes qui étaient intéressées par mon compte en banque et mes jolis accès qu’autre chose. Bras dessus, bras dessous, nous pénétrons dans le building dont le gardien nous salue. Ce n’est pas James, l’habituel et je me rappelle rapidement que la dernière fois que nous nous sommes vus, il m’indiquait partir voir sa fille à Miami pour les vacances. Comme quoi, même les habitués ont des temps off. Et c’est perdu dans mes pensées que je continue ma marche jusqu’aux ascenseurs. Ta voix me ramène sur terre et je souffle Mh ? Pas trois fois sûre de ce qu’il s’est dit, de ce que je dois répondre ou quoi. Mais comme beaucoup de fois, c’est à retard que mon cerveau capte tout. J’en souris bêtement parce que tu as raison, c’est très chic et très beau mais j’ai tellement l’habitude que je ne le vois plus. C’est vrai ce que l’on dit, que plus on voit quelque chose et moi on en voit la beauté. Je pensais que ça ne fonctionnait qu’avec les grands monuments, les grands bâtiments mais force est de constater que c’est avec tout. Puisque tout peut être beau. Mes yeux voguent sur le hall d’entrée et quand l’ascenseur arrive, je souffle On va voir l’Empire State Building, c’est magnifique d’ici. Que je dis rapidement, gâchant peut-être un peu la surprise mais c’est un bâtiment iconique à New York et je dois avouer que j’y vais assez souvent. Pour la symbolique mais aussi voir le tout New York. C’est ma ville et j’en suis aussi fière qu’amoureuse, c’est pour dire. Merci. Que je souffle en pénétrant dans la cage d’escalier, attendant que tu te places à mes côtés pour appuyer sur le bouton du bar. Mon corps face à la porte, je tourne le visage dans ta direction et souris légèrement, replaçant une mèche rebelle derrière mon oreille. J’en baisse les yeux, comme une adolescente et les remonte doucement vers toi. Alors dis moi, tu as fini par t’en sortir avec ton fournisseur l’autre fois ? Parler du travail pour ne pas trop penser au fait que soixante étages, c’est long, très long. Les portes s’ouvrent rapidement et lorsque je sors de l’ascenseur, je t’attends légèrement. Je veux qu’on arrive - en quelque sorte - ensemble et pas moi devant toi. Un sourire au barman, je lui fais un signe de la main et après son accord, je souffle Suis moi. Je me dirige vers un carré cosy dans un coin et retire ma veste que je pose sur le fauteuil bordeau. Quelle vue.. Que je lance en croisant les bras au niveau de ma poitrine, les yeux sur l’Empire State Building. Fais comme chez toi. J’attends que tu te places et me pose face à toi. Aucun intérêt de te laisser pour profiter de la vue et de t’en priver en m’asseyant à côté de toi. Le serveur est rapidement là; un verre de rouge rapidement commandé, je vérifie mon téléphone et le range dans mon sac à main. C’est à ce moment-là que ça me prend, que ça me revient. Oh mon dieu ! Que je dis, la main qui se plaque contre ma bouche. Asgard ! Thor ? Milgard ? Non, je me souviens enfin du nom de ta boule de poils. Il ne va pas t’attendre ? Parce que moi, je me la joue électron libre, n’ayant aucune contrainte. Au point où j’oublie que certains d’entre nous en ont.

@ Invité

avatar
   
#
Ven 8 Oct - 18:47
Second time the charm.
'I would never do you wrong. I've known it from the moment that we met. No doubt in my mind where you belong'
@Nicola Schubert
Nos rires en parfaite harmonie, c'est dans cette symbiose que l'on quitte le taxi. Si je te remercie, c'est que je suis quelqu'un de poli. Mes parents ont pu m'inculquer des valeurs d'antan, oui, mais je ne suis pas resté au temps où c'était à l'homme de tout payer. Je préfère le principe de rendre ce que l'on m'a donné, partager quoi. Tu as assumé la facture de la course, je me chargerais de régler le verre, tu t'occupes du second? Et bien j'alignerais le billet pour le voyage retour dans ce cas. Pas de combat, parce que j'ai envie que toi et moi, on soit dans la même équipe. La guerre, ce n'est pas l'un contre l'autre qu'elle se fera. "Oui,.. Je suis quelqu'un de trèèèès exigeant." Appuyant sur un mot pour montrer la plaisanterie. Enfin, je le suis, mais pas sur tout. Je le devrais, avec un nom de famille comme le mien. Je l'oublie bien trop souvent, comme si en être le vilain petit canard me convenait tellement bien que je m'accommodais facilement de ne pas profiter des avantages. Contrairement à toi. "Excusez moi." Je caricature mon action de me redresser, me tenant maintenant bien droit. "C'est mon ostéopathe qui te remerciera pour ça." Que j'affirme en étouffant mon éclat dans ma barbe. Regard baissé, qui se relève sur ton visage. On se tient les bras, et c'est comme ça que l'on avance dans ce bâtiment. Trop occupé à t'admirer, je n'avais même pas prit la peine de tenter de me faire une image de l'intérieur. Je le découvre alors, les yeux vierges de toute imagination. C'est beau, élégant, et accompagné d'un son au bon volume. Les notes rondes de cette musique m'emportent au fond de l'ascenseur. Je reste suspendu à chacun de tes mots. L'apesanteur est telle que je me sens léger au possible, naviguant sur les terres du bonheur. "Il me tarde de voir cela." De découvrir tout ce que tu sembles adorer. Ton regard tolérant berce mon cœur bien trop souvent torturé. Et j'ai tellement besoin de ne pas avoir à me méfier de toi, d'avoir juste à me confier. Tu m'apportes tant de douceur, de tendresse délicate, et tu apportes à mon visage diaphane les couleurs de la vie. Tu ramènes à mes lèvres les sourires que j'avais oubliés, et sans doute, tu ravives en moi la flamme de l'espoir, celle qui brille quand le soleil disparaît à l'horizon. Mes limites sont encore inconnues, et mes ressources encore inexplorées. Il y a tant de choses que je dois combattre, ton aide m'apparaît comme une bénédiction. Comme un phare embrasant la houle tourmentée de l'océan, comme une flamme dansant sous un ciel orageux, comme la goutte de pluie ruisselant sur un amas de branches fiévreuses. Oh.. Est ce que tu vas me faire dégringoler tout ces étages? Ta mémoire efface la vilaine question, et ta façon de manipuler ta mèche de cheveux, c'est de l'extase pour mon coeur. J'étire mes lèvres, en continuant de te fixer sans me soucier du palier que nous sommes entrain de passer. "Oui. Heureusement pour notre collaboration. Et même si j'ai été livré le lendemain, j'ai bien indiqué que ce genre d'écart ne devait pas se reproduire." Parce que je ne serais plus aussi indulgent. Tu la ressens l'exigence? "J'ai eu sa parole. Seul le futur me dira si j'ai eu raison de laisser une seconde chance." Parce qu'après tout, en six ans, c'est la première fois que je rencontre un problème avec cette société. Et comme si quelqu'un jouait à accélérer le temps, les portes s'ouvrent déjà. Si ce petit malin pouvait cesser, j'en serais reconnaissant. Après ta sortie, je fais la mienne et j'apprécie que tu attendes que je sois à ta hauteur pour reprendre la marche. Je me laisse guider, tout en regardant autour de moi. Tu avais raison, la vue est incroyable. Alors que tu commences à te dévêtir, moi j'en suis encore à contempler ce qui s'offre à ma vision. Heureux de constater que cette ville que j'ai épousé depuis mon premier cri, a encore des surprises après trente cinq années de mariage. "Je n'ai aucun mot pour exprimer la beauté de cette vue." J'ai seulement ceux pour dire que j'ai été con de n'être jamais venu ici. Ils ne sortiront pas, parce que je suis trop enchanté de cette découverte, et que tu en sois l'initiatrice. Je te fais face après un long instant à fixer l'extérieur. "Je pourrais poser mes valises ici. J'aime beaucoup." Le sourire en prime. J'ôte ma veste, avant de prendre place sur ce mobilier confortable. Ah, je me sens bien. Je décide de commande la même chose que toi, montrant ainsi que je t'accorde ma confiance jusqu'au bout. Et si tout semble calme, tu me ferais presque sursauter. Je fronce les sourcils, divers scénarios de ce qui peut bien t'arriver, qui défilent dans ma tête. Tu as oublié d'éteindre le gaz? Non, tu dois avoir des plaques électriques. Oh, peut-être une bougie? Et c'est là, que tu échappes le nom de mon chien. Hm? Ce qui rend mon visage moins inquiet. On peut même dire que tu viens faire naitre un air amusé, mélangé au fait que je sois touché que tu penses à lui. "Hm... Il risque de me harceler de textos. Je devrais peut-être l'appeler pour lui dire de ne pas m'attendre pour aller se coucher." Ce petit rictus impossible à dissimuler. Je pince mes lèvres le temps de ravaler ce rire qui ne demande qu'à sortir "Il va m'attendre si. Mais sa Dog-sitter s'est bien occupée de le promener, de le nourrir, de le faire jouer... Alors il va surement dormir pour patienter." Le seul risque, c'est qu'il préfère foutre le bordel dans la maison plutôt qu'aller ronfler. Et aussi, qu'il me fasse un peu la tête quand je serais rentré. J'arriverais à me faire pardonner. Si certain rigole que ma boule de poils ait une nounou, moi je suis soulagé de le savoir accompagné de midi à vingt heures en règle generale. "Je ne sais plus si je t'ai demandé, pardon si c'est le cas.. Tu as des animaux toi?" Tu vas finir par connaitre la totalité des choses qui me passionne à force. J'affectionne que tu sois aussi attentionnée, que tu me portes autant d'interêt. J'ai bien peur que mes pupilles débordent de tout l'effet que ça me fait.  

code by black arrow

@ Invité

avatar
   
#
Sam 9 Oct - 16:02
J’essaye de ne laisser aucune pensée prendre possession de mon esprit. Négatives ou positives, je veux les garder le plus loin possible afin de ne rien gâcher ce soir. Je n’ai pas envie de vivre dans le futur pour une fois. Je veux vivre dans le présent et voir ce que ce dernier me réserve, nous réserve. Et pour quelqu’un comme moi, c’est vraiment difficile. Il faut que je bloque les tonnes de questions-réponses que je fais, que j’arrête de trop réfléchir mais aussi - voire surtout - que j’arrête de penser à ce qu’il pourrait se passer. Allons-nous bien nous entendre ? Nous embrasser ? Discuter toute la nuit ? Est-ce qu’on va s’amuser ou s’ennuyer ? Tout peut changer en un claquement de doigts dans la vie et c’est quelque chose que j’ai compris dès mon plus jeune âge. J’ai peur que les cachotteries soient assimilées à des mensonges et trahisons et pourtant, je suis incapable de tout dire. C’est ainsi. Et c’est la première fois que j’appréhende de la sorte, ce qui me prouve bien que ce qu’il se passe n’est pas commun, c’est différent et c’est flippant. C’est peut-être pour cela que mes blagues sont bien moins drôles que d’habitude et qu’elles sont presque lourdes, ce qui ne me ressemble pas. Mais tu m’impressionnes, tu fais ressortir des choses que je ne connaissais plus chez moi et que je n’avais pas vu depuis un bon bout de temps. Le stress et l’appréhension. Avec un verre, ça ira mieux, mais pour le moment, j’ai presque les mains moites ! Un sourire dans ta direction, les étages sont vites gravis et afin de ne pas me perdre dans ta contemplation, je relance la discussion sur le professionnel. C’est une manière comme une autre de reprendre mes marques dans cette conversation. S’il n’y a jamais eu d’écart avant cela, ça devrait le faire. Que je souffle avec un sourire, prête à donner mon avis sur quelque chose que je n’ai jamais rencontré mais pour lequel j’ai un petit avis quand même. Si tu lui laisses une seconde chance, c’est que tu tiens à cette collaboration, non ? Je ne connais personne qui laisserait une seconde chance à quelqu’un dont il se fiche comme de l’an quarante. On prend du temps dans ces appels, dans ces gestions de problèmes et je me doute bien que trouver un nouveau fournisseur pourrait prendre du temps mais qu’est-ce que perdre un peu de temps pour en gagner davantage dans le futur ? Et puisque mon cerveau est un peu trop actif pour moi, chaque moment de blanc, chaque seconde que je lui laisse pour divaguer, je parle d’autres choses. C’est parfois difficile de suivre avec moi et ce soir c’est pire que tout. La fatigue n’aide pas, c’est sûre. Sans mots ? Je crois que j’ai réussi mon coup ! Que je dis en riant légèrement, étant plutôt fière de moi sur ce coup. Ça n’arrive pas tous les jours et c’est toujours sympa de voir qu’on arrive à surprendre un natif. Alfred et toute sa famille sont nés et ont toujours vécu ici, à New York. Un peu comme les Schubert et c’est bien pour cela que nos familles se connaissent depuis la nuit des temps. Nos familles font parties des murs, en quelque sorte. Sourire au visage, je ne peux m’empêcher de laisser un léger rire s’échapper quand il parle de poser ses valises ici. Pas sûre que la patron soit fan de l’idée mais il y a des logements à vendre dans le building là bas. Que je souffle en pointant une tour un peu plus loin. Une de mes amies y habite et elle m’a proposé d’investir. Mais il est hors de questions que je bouge de là où je vis. J’ai tout l’espace et l’indépendance dont j’ai besoin et c’est vraiment tout ce que je recherche. Peut-être qu’un jour, je changerai d’avis mais pour le moment, on peut bien m’appeler Tanguy, je n’en ai rien à faire. Je n’ai d’ailleurs jamais trop compris cette référence à la culture française mais je m’en suis toujours accommodée. Et alors que mon visage contemple New York, je pense à celui qui t’attend chez toi et au fait que je le coupe de son papounet. Merde. Fous toi de moi ! Que je ronchonne lorsque tu parles de t’envoyer des tas de textos et de t’attendre pour aller se coucher. J’en roule même des yeux mais avec un léger rictus sur le visage. C’est bon enfant et je ne le prends pas mal. J’ai toujours rêvé d’avoir un animal de compagnie mais mon père a toujours refusé à cause de ce genre de choses. Il me répétait sans cesse que nous ne pouvions pas adopter un chien à cause de nos soirées hors de la maison et du temps que cette pauvre bête passerait tout seul ou presque. J’avais oublié la dog-sitter ! Et quel métier intéressant, quand on y pense. Si ça paye aussi bien que le baby-sitting, c’est vraiment la bonne planque parce qu’un chien, c’est bien moins chiant qu’un enfant, on ne va pas se mentir. En tout cas, s’il fait la tête, dis lui que je m’excuse hein ! Ou peut-être même que je devrais venir m’excuser moi-même ? Ça ne serait pas une si mauvaise idée, quand j’y pense… Mais non, je chasse cette idée de mon esprit et me concentre sur ta question. Non, malheureusement... Que je souffle en haussant les épaules. Il y a pire dans la vie et ce n’est pas quelque chose qui me manque, n’ayant jamais connu tout cela. J’aimerais beaucoup mais je bouge trop pour ça. Peut-être plus tard. Quand je me serais posée, que j’aurais un toit fixe - qui sera le mien - et que nous serons deux pour nous en occuper. C’est une possibilité. Bien sûr, je pourrais presque une dog-sitter comme lui mais si je veux un animal, c’est pour m’en occuper. Je ne juge pas sa façon de faire mais ce n’est pas celle qui me rendrait heureuse alors… Nos verres arrivent, je remercie le serveur et reporte mon attention sur toi. À cette soirée pleine de découverte. Je tends mon verre vers toi, prête à le faire tinter avec le tien lorsqu’une jeune femme s’invite dans notre coin et s’assoit à côté de toi, souhaitant voler toute ton attention. Visiblement, il y en a qui chassent ici. Mes sourcils se froncent et je la regarde de haut en bas. La pointe de jalousie dans la voix, je dis Vous vous connaissez ? Mon regard passe de la blonde à Alfred et le liquide dans mon verre tourne dans le verre puisque ma main fait l’aller-retour entre ces deux-là. Bouge de là, c’est mon tour blondie. Et j'espère qu'elle l'a compris.

@ Invité

avatar
   
#
Sam 9 Oct - 17:24
Second time the charm.
'I would never do you wrong. I've known it from the moment that we met. No doubt in my mind where you belong'
@Nicola Schubert
J'aimerais bien vivre. Qu'on me donne une échéance de vie et que je ne puisse plus me dire 'je le ferai demain'. Je veux être obligé de faire tout ce que j'ai envie de faire vite. Très vite. Comme te dire que j'ai fortement envie de t'embrasser. Ou même, avoir la fougue de mes vingts ans et le faire. Sauf que je vieillis, je suis plus posé et réfléchi. Quand le désir entre dans mon esprit, qu'il cogne, toi tu réinstalle ce climat qui me dit 'Stop, ralentis'. "C'est la première fois que ça arrive." Que je dis, étouffant alors l'impulsion qui aurait pu me faire rajeunir un court instant. Maintenant, je me retrouve à penser à mon fournisseur, à nos années de collaboration et à cette dernière chance que je viens de lui laisser. "Evidemment. On travaille ensemble depuis longtemps. Et, je n'ai jamais été déçu. Une erreur ça arrive, mais une fois pas deux." J'ignore si je passe pour quelqu'un de très dur, mais je le répète, nous n'arrivons pas à une telle réputation en s'entourant des mauvais. Dans toutes mes collaborations, je veille à la qualité. Jusqu'ici, c'est quelque chose qui me réussi, alors je ne vais pas changer de stratégie. Puis, ce n'est plus le moment opportun pour y penser, quand j'arrive au sommet de cette tour et que j'assiste à un spectacle qui voit mon souffle se couper. Je ne sais même plus parler, ni même où regarder. Et toi, t'es satisfaite de ce que tu viens de provoquer. Je reviens fixer tes prunelles noires, on a écrit que les yeux étaient les fenêtres de l'âme. Je trouvais la formulation délicate, l'image poétique et la lecture agréable. Sauf que les tiens ils m'emportent par la puissance qui m'a investi les terminaisons nerveuses. Une bouffée de chaleur m'est montée aux joues. Ce n'est pas la première fois. Je viens modeler mes pommettes dans un sourire amusé, et je suis ton doigt, afin de voir ce qu'il tente de me montrer. Juste le temps de capter, puis c'est ton visage que je viens retrouver "Si je n'aimais pas autant mon chez moi, c'est là-bas que j'irai vivre." Mais je l'aime mon petit quartier, ma petite maison à la Desperate Housewiwes, ma tranquillité et certains de mes voisins qu'il me serait difficile de quitter. Puis mon Asgard ne serait pas content d'abandonner son jardin pour un appartement avec une vue sur ce qu'il ne pourra jamais atteindre. Tu parles de lui d'ailleurs, et j'en suis touché. Bien que je montre d'abord la taquinerie. C'est parce que tu vois la bouille que tu prends pour ronchonner? J'en suis déjà accro, totalement drogué. Petite tête qui avait oublié que mon fils avait sa propre garderie. Soigneusement choisie, parce que cette personne fait maintenant partie de sa vie, des gens qu'il sera amené à fréquenter la plupart du temps. Je veillerais seulement à toujours être le premier, le numéro un dans son petit coeur de gros chien. Et si le travail m'occupe, je ne lésine pas sur le temps que je lui consacre. Ni sur l'amour que je lui apporte. Et, un jour, il me suivra peu importe où j'irai. Je prévois d'aménager, prochainement, la petit cour derrière le restaurant pour qu'il puisse y squatter. Que j'aille chercher ma dose de câlins entre deux rushs. "Tant que elle, elle n'oublie pas.. Ca me va." Sinon, elle sera virée. Rarement de seconde chance quand ça concerne ma famille en revanche."Je n'y manquerais pas." Le rire qui sort, au fond de moi, ce qui me provoque réellement ça, c'est que je me connais. Je vais lui raconter ma soirée, lui parler de toi. L'avantage sur un enfant, c'est que tout ce que je peux confier, il le gardera jusqu'à son dernier souffle. Je te questionne, espérant que toi, tu te laisses aller à la parlote. Ce que tu fais. "Je vois... Et tu aimerais quoi? Un chien, ou plutôt un chat?" L'un est moins contraignant, mais plus indépendant. Enfin ça dépend. Le serveur arrive et dépose nos verres. Je le remercie d'un signe de tête, préférant cela à la parole pour rester concentrer sur toi. Le récipient entre mes doigts, je le lève, attendant que tu sois la première à donner ce à quoi on va trinquer. Sourire légèrement en coin, "A la découverte, et à la surprise." Parce que cette soirée n'est pas terminée. Et parlant étonnement... Un corps débarque à coté du mien, je sens le poids d'une main sur mon épaule et mon visage se transforme d'enjoué à celui rempli de perplexité. "Je.. euh... On se connait?" Que je viens questionner, n'ayant pas encore prit le temps de bien analyser l'intrus. Le verre en suspend, moins élevé cela s'entend. "Bah oui je..." Il n'a suffit que de quelques secondes pour que mon cerveau soit éclairé. Je pose le cristal sur la table en la coupant "Oh, Madame Holmes!.. Excusez moi." pour ton intrusion? Ou parce que je n'avais pas envie de faire attention à toi? "Il n'y a pas de mal. Mais tu peux m'appeler Hillary tu sais?" Ce que je sais, c'est que mes yeux ne sont pas sur celle que j'ai envie de regarder. Je répare rapidement cela, et je tiens à t'expliquer ce qui est entrain de se passer. "Nicky,.. Je te présente Hillary, une connaissance de mon quartier." Autrement dit une voisine. La récente divorcée qui semble, vouloir chasser. Et si la gentillesse en moi est mise à rude épreuve, je prie pour que toi, tu ne prennes pas le temps d'être aimable pour lui dire d'aller voir ailleurs. Mon air désolé, peur que ça vienne de tout gâcher.

code by black arrow

@ Invité

avatar
   
#
Dim 10 Oct - 16:40
Ce que j’essaye de faire, à ce moment précis, c’est de garder la face et surtout, ne pas me faire griller. Je mourrais de honte si Alfred venait à se rendre compte de l’effet qu’il a sur moi, de cette envie que j’ai de lui poser les questions les plus indiscrètes du monde. Alors, parler travail me semble vraiment être la meilleure option du monde. Celle qui me permet de me calmer, de me détacher de tout cela mais aussi - voire surtout - d’en apprendre plus sur lui sur le plan qui nous a fait renouer. Je sais bien que tout cela est dû à moi, à mes envies et mes décisions mais je suis heureuse d’avoir renoué avec lui sur ce plan. Ça nous permet d’apprendre à nous connaître différemment et peut-être que lorsque je lui dirai enfin qui je suis, tout passera mieux. Je l’espère. En tout cas, je vois que c’est un homme qui est posé, qui n’agit pas sur un coup de tête et ça me rassure. Je sais bien que je ne peux - et ne devrais - rien comparer mais pourtant je suis là, à me dire que s’il réagit aussi calmement avec ses partenaires, il ne devrait pas y avoir de problèmes avec mon identité. Et s’il en a, avec mon identité mais aussi le fait que nous nous sommes déjà rencontrés… C’est que ça devait se passer comme ça. Et je n’aime pas être défaitiste, surtout avec un homme qui me stimule autant mais les faits sont là. Je ne pourrais pas le forcer et il s'agit de ma vie donc c’est moi qui décide. Et je suis sûre qu’il le sait. Que je souffle avec un léger sourire sur le visage. On peut décevoir une fois mais pas deux. C’est plutôt clair et j’espère qu’il applique ce principe dans toutes les sphères de sa vie. Et il a l’air de le faire, ou presque. Un peu plus rigide quand il s’agit de son chien mais ça se comprend. Quand on confie notre bébête à quelqu’un, c’est pour qu’il fasse ce pour quoi il a été choisi / engagé ou autre. Est-ce que sa dog sitter est sa voisine bien gentille qui le sort plusieurs fois par jour, sa soeur ou bien encore quelqu’un qu’il a littéralement engagé pour cela ? C’est pour cette dernière option que j’opte parce que je sais que Gaby n’a pas le temps pour ça et … Je ne sais pas, c’est intime de laisser sa voisine débarquer chez soi quand on n'est pas là, non ? Combien y a-t-il de personnes qui ont les clés de chez lui ? Il y a tout un tas de questions qui me passent par la tête mais je les garde pour moi, me concentrant sur cette conversation qui prend un penchant mignon plus qu’autre chose. Ce que j’aimerais ? Un lama, pour me différencier de tous ces gens que je connais, que je rencontre et côtoie à longueur de journée. Mais cette réponse, je la garde pour moi. Un chien. Un corgi. Parce que c’est court sur pattes, beaucoup trop mignon et royal. Je ne sais pas ce qui est le plus mignon… Leurs pattes, leurs oreilles, la façon dont ils courent. J’adore. Ça m’a toujours beaucoup donné envie mais je n’ai pas le temps et ne souhaite pas avoir un animal à mi-temps. Quand je ne suis pas bloquée derrière mon écran d’ordinateur, je suis de sortie, en voyage dans le pays ou sur Broadway à répéter un nouveau spectacle dont je fais partie. Et mon père, n’en parlons pas. Mais le plus simple serait un chat. Ils sont bien plus indépendants, on ne va pas se mentir. Et c’est sûrement pour cela que les gens optent plus souvent pour ce type d’animal de compagnie quand ils sont au travail toute la journée. Le félin s’occupe tout seul, fait ses besoins dans sa caisse, mange tranquillement et le soir, il y a du monde pour s’amuser. Un chien, il faut le sortir, ramasser après lui et jouer avec lui plus souvent qu’un chat. Mais les ronrons, ça a une saveur toute particulière, on ne va pas se mentir. Un jour peut-être ! Parce que je ne perds pas espoir. De trouver quelqu’un avec qui partager ma vie, avec qui grandir et avoir ma famille à quatre pattes. Ce n’est pas comme si je pouvais porter un enfant et en voulais un, de toute façon. Alors, c’est une belle alternative, je trouve. Et alors que l’ambiance se veut un peu plus calme et douce, nous sommes dérangés avant même que nos verres tintent. Ma posture et mon regard changent totalement. Surtout lorsque la blonde pose une main sur l’épaule d’Alfred. La proximité me gêne et me fait m’imaginer tout ce qui peut les lier. On ne se comporte pas de la sorte si les limites n’ont pas été dépassées. On ne fait pas ce genre de choses si on ne veut pas montrer que le territoire est déjà marqué. Ce serait un chien, elle urinerait dessus et l’effet serait le même. La réaction d’Alfred m’arrache un sourire que je tente de cacher derrière mon verre que j’ai porté à mes lèvres, par réflexe. Et quand celui du jeune Forbes se pose sur la table, je fais la même chose, me redressant encore un peu plus. On pourrait placer une règle le long de mon dos et elle serait collée à ma colonne vertébrale, c’est pour dire. Enchantée. Que je souffle avec un sourire tout ce qu’il y a de plus faux. Je ne tends pas la main mais me contente de la regarder avec ce sourire et ces yeux qui veulent dire “dégage”. J’ai quelques secondes crues que vous étiez la dog sitter d’Asgard. Histoire de diminuer son rôle et lui montrer que je ne sais pas ce qu’elle cherche mais qu’il n’y a clairement rien à trouver ici. Je me disais que tu payais bien tes employés ! J’en ris légèrement en tournant les yeux vers Alfred, un léger sourire sur le visage. Je sais bien que ce type de remarques ne plaît pas à tout le monde mais il est hors de question que l’on touche à mon rendez-vous et ce, sous mes yeux. Vous avez besoin d’un chauffeur pour rentrer ? Je peux vous commander un taxi si vous le souhaitez. Que je dis rapidement, sortant mon téléphone, prête à la coller dans le premier yellow cab qui passe pour me débarrasser d’elle. Dawson Circle, c’est ça ? Que je demande avec un large sourire, me rendant compte de ma bourde. Me l’a-t-il dit lui même ou c’est Gaby qui m’en a parlé ? J’essaye de ne pas y faire attention et de ne pas perdre la face, de ne pas montrer qu’il y a une légère faille dans tout cela, dans ma vie complète, dans mon interaction avec le beau brun.

@ Invité

avatar
   
#
Dim 10 Oct - 19:42
Second time the charm.
'I would never do you wrong. I've known it from the moment that we met. No doubt in my mind where you belong'
@Nicola Schubert
Oh oui qu'il le sait. Je suis peut-être le moins impressionnant, physiquement, des deux gérants du restaurant, mais je suis clairement le plus à craindre. Comme le dit le dicton, il faut se méfier de l'eau qui dort. Et la mienne, elle est très calme. Mais un rien peut transformer tout ceci en tsunami. Tout ce que je fais, c'est dans la démesure. Il y a une chose que j'apprends énormément de cela, c'est que peu importe l'énergie, la bienveillance investie, la bonne foi, et l'amour que l'on porte aux autres, s'ils ne veulent pas nous aimer autant en retour, ça ne dépend pas de moi. Le temps qu'ils me donnent je ne peux ni l'acheter, ni le mendier. C'est quelque chose qu'on offre sans conditions. Je sais que pour ma part, certains auraient aimé que je les chérisse davantage, et d'autres ne s'attendaient pas à ce que j'offre mon coeur et ma vie en plus de mon temps. Mais parfois l'âme s'amourache des uns et parfois pas des autres, et quelques fois c'est réciproque. Ce que je veux dire, c'est que je n'aime pas les regrets et quitte à donner mon amour jusqu'à la dernière miette, je ne ferai pas partis de ceux qui diront 'j'aurais dû aimer plus'. Et pourquoi je dérive autant? Est ce qu'intérieurement, j'ai conscience que tu obtiendras plus que mon temps dans le futur? Est-ce que je veux ou ce que je ressens? C'est anormal de me chambouler autant Nicky. Tu es déjà l'antidote aux cauchemars. Les fous rires mille fois éclatés. J'ai peur que l'on manque de temps pour se vivre. Tu es le soutien, la présence. Celles qui sortent vainqueur de la peur et de la tristesse. Comme un bagage saisi, un rayon de soleil, une onde de chaleur. Puis tes yeux et cette sensation. Si forte. Si puissante. Alchimie. Corps, âme, coeur. Ton regard, à tout jamais. C'est une révolution de mon moi tout entier. Ton halo en couleur sur l'étendard qui flotte dans la victoire. Reviens Alfred, recentre toi. Les animaux, c'est bien comme sujet de conversation. Quoi que, je serai capable de trouver une métaphore à faire entre toi et un animal majestueux. Sauf quand tu annonces la race du chien que tu souhaiterais. Furtivement, mes sourcils se froncent en même temps que mes lèvres se pincent. Juste deux secondes de réflexion pour être certain de visualiser la bête en question. "C'est les chiens de la reine d'Angleterre?" Que je demande, quasi assuré de ce que je suis entrain d'affirmer. Encore faut-il que tu aies la réponse pour m'accorder ce point. "Ils sont mignons, mais j'ai une préférence pour les gros chiens..." Il suffit de voir le mien. "Et tu aurais déjà une idée de nom à donner?" Un peu comme si on parlait d'enfants, je suis curieux d'en savoir un peu plus sur ton imagination. Ou sur ce que tu aimes. Genre, si tu appelles ton chien Simba, ça indiquera sans doute que tu es fortement engouée par un certain Disney. "Oui mais, c'est plus compliqué de l'emmener en vadrouille." Pour quelqu'un comme moi qui aime la randonnée, partir quelques jours en forêt, il faudrait que le chat soit apprit dès petit à cette commodité. "Je te le souhaite." D'avoir le foyer que tu rêves d'acquérir. D'être entourée de ceux qui te méritent, et de nager dans le bonheur le plus profond. La profondeur, c'est un peu où j'aimerais m'enfoncer à l'arrivée de cette voisine qui se permet bien plus que ce qu'elle ne devrait. Et si tu laisses sous entendre que tu es enchantée, je crois bien deviner que c'est bien loin de la vérité. Je ne peux pas me vanter de te connaitre suffisamment pour le penser, pour la simple et bonne raison que tu ne t'en caches pas. Tout le monde pourrait le voir. "Une Dog-sitter? Quelle drôle d'idée. C'est un stupide plan de carrière professionnelle." Cette réflexion me fait pencher la tête le temps d'un claquement de doigt, et j'en reprends le verre devant moi pour une gorgée fort appréciable. Les yeux qui reviennent dans les tiens, comme pour éviter d'avoir un contact supplémentaire avec cette indésirable. Sa main qui caresse mon épaule est déjà de trop. Heureusement, tu me fais rire. Ton attitude, ton franc parler, c'est exactement ce que j'espérais. Et bonne boxeuse verbale que tu es, tu ne laisses pas spécialement le temps à l'adversaire de rétorquer. Aussitôt les premiers coups envoyés, tu prends le soin de la terminer en beauté. La blonde se retrouve à moitié à bégayer et moi, à t'admirer. Je crois que je suis quelque peu entrain de te manger de mes iris bleutées. Et si le récipient est reposé, c'est mon interrogation que tu es entrain de lever. Le nom de mon quartier prononcé, je suis entrain de chercher quand j'ai pu te donner cette information dans nos conversations passées. Est ce que je l'ai fait? Perturbé, je me retrouve trop occupé pour apprécier la fin du combat. "Voyons chérie, la soirée ne fait que commencer." Qu'elle déclare en se redressant, s'appuyant sur moi pour s'aider. Ce qui me ramène sur le ring. Mes pupilles jonglent sur vos deux visages. "A plus tard Alfred." Accompagné d'un sourire, et se contente pour toi, d'un signe de main. "Euh oui. A bientôt Hillary." Je reste comme paralysé. Et je ne peux contenir mon honnêteté de faire son entrée. "Comment tu sais où je vis?" J'aurai pu commencer par donner mon impression sur l'intrusion, mais je crois que c'est ça qu'il faut éclairer en premier. Les compliments sur ta performance viendront après. "Je ne te l'ai jamais dit." Histoire de griller une carte. Même si je ne veux pas remettre en doute ta sincérité. Et, je laisse mes lèvres s'étirer doucement. Parce que je ne veux pas te mettre à mal.

code by black arrow

@ Invité

avatar
   
#
Dim 10 Oct - 20:36
Si je devais décrire la façon dont on apprend à se connaître, toi et moi, je dirais que c’est tout sauf naturel. Les questions fusent, les sourires s’échangent mais surtout, on change de sujet toutes les trente secondes, comme si on évitait - l’un comme l’autre - de laisser un blanc s’installer ou moi, de laisser mes pensées prendre le dessus et s’immiscer dans ce moment que nous partageons. Vraiment, je ne sais pas ce que ça donnerait si je laissais à toutes mes émotions la place qu’elles méritent. Ce serait sûrement un carnage. Mais un beau carnage, voilà comment j’essaye de me rassurer. C’est exactement ça, les chiens de la Reine d’Angleterre. Et c’est sûrement pour cela qu’ils m’ont toujours fasciné. Leur côté majestueux, royal, supérieur à tous les autres animaux et toutes les races qui existent. Je sais que notre président a un gros chien, que c’était aussi le cas d’Obama à l’époque. Mais n’est-ce pas une façon de montrer sa force, son poids, sa posture que d’avoir un gros toutou à ses pieds ? Alors qu’avec une petite bête courte sur pattes, c’est autre chose qui se dégage. Je ne sais pas. C’est probablement moi qui déraille, c’est même sûre. Et je n’ai encore rien bu… Pas du tout pour le nom… Je n’y ai jamais pensé. Je crois que ça viendra le jour où je croiserais ses petits yeux et que je me dirais “toi t’es un Neptune”. Jupiter, Mars ou je ne sais quoi. Je dis Neptune comme j’aurais pu dire Thor, juste pour t’enquiquiner. Et puis, je n’aime pas me projeter de la sorte. Si ça n’arrive jamais, j’aurai peut-être une sorte de regret alors qu’au final, c’est ma décision de ne pas prendre d'animaux. Je préfère juste ne pas trop réfléchir en avance, j’aurais tout le temps de le faire quand - et surtout si - ça arrivera. Ils font de très beaux sacs à dos pour les chats ! Enfin, pour les transporter. On dirait des petits cosmonautes, j’adore ! Et c’est de plus en plus commun. Personnellement, ça me tracasserait plus qu’autre chose pour la petite boule de poils mais pour les personnes qui voyagent, c’est la solution parfaite. Pas besoin de s’embêter avec une cage de transport, le sac à dos leur permet de voir du monde - et de profiter de la vue - tout en étant en sécurité et sûrement moins stressé. Un sourire dans ta direction, nous voilà vite interrompus par l’une de tes voisines et la familiarité avec laquelle elle s’impose et s’invite dans ton espace ne me plait guère, pour ne pas dire pas du tout. Qu’essaye-t-elle de faire ? Marquer son territoire ? Je pense que la confusion sur ton visage montre bien que cette vieille dinde, tu ne la connais pas autant qu’elle aimerait le faire croire. Assez pour que tu finisses par remettre un nom sur son visage. Et ça m’emmerde plus que de raison. On vient de passer une étape là et moi, c’est en jalouse que je joue le mieux. Ce n’est pas toujours agréable à voir et à vivre mais elle s’est incrustée dans notre discussion, qu’elle prenne. Et je rêverais que tout le bar entende ce que je dise, histoire que ça les empêche de venir déranger cette dynamique que nous essayons de construire. Je ne relève même pas ses mots sur le choix de carrière professionnelle d’une dog sitter parce que, certes, je partage cet avis mais en même temps, qui sommes nous pour juger ? Tant que le métier n’atteint pas la vie d’autrui, soit. Par contre on ne se connaît pas et cette soirée-là - Que je souffle en nous montrant tous les trois d’un geste de main est belle et bien terminée. Un clin d’oeil dans sa direction, j’attrape mon verre et bois une gorgée, ne pouvant m’empêcher de lever les yeux au ciel quand elle te dit à plus tard. Si cela était un défi de sa part, je peux jurer que la nuit, ce n’est pas avec elle que tu la passerais. Mais je n’ai pas envie qu’elle vienne gâcher tout cela. Son prénom qui sort de ta bouche a un goût amer dans la mienne mais je me contente de poser le pied du verre sur mon genou, comme pour exercer une petite pression et me permettre de me recentrer. Je ne fais pas attention à elle et pourtant, je n’ai qu’une envie : lui courir après et lui éclater son nez refait et ses lèvres mal dessinées dans le bar lustré un peu plus loin. Mais la violence n’a jamais été la solution et puis, ta voix me ramène ici, dans ce booth. Merde. Shit. Fuck. Il y a des dizaines de mots qui me viennent en tête et j’essaye de contrôler mon visage tout en trouvant l’excuse parfaite. Alors, je porte à nouveau mon verre à mes lèvres, bois une légère gorgée et reporte toute mon attention sur toi et ton visage. Eh bien, tu me l’as déjà dit non ? L’autre fois, quand j’étais au Canada. Que tu étais rentré tard et que tu te baladais dans Dawson Circle avec Asgard. Ou peut-être même avant, quand je t’ai dis que j’habitais dans l’upper east side ? C’est ça Nicolas, invente des conneries plausibles pour tenter de ne pas griller que tu en sais plus que ce que tu voudrais avouer. Je t’adresse un sourire et dis Et tu as vu son style ? Elle crie banlieusarde à douze kilomètres. J’hausse les épaules, un petit sourire qui ne quitte pas mes lèvres, comme pour montrer mon esprit critique et que je sais à qui j’ai à faire. Sans compter qu’avec un chien comme Asgard, il faut du terrain et il n’y a réellement que sur Staten Island que ça se trouve. Un simple fait. Si mon nom était George Russell, je balancerais un ‘fact’ mais ce n’est pas le cas alors… J’essaye de brouiller les pistes mais j’espère surtout que c’est mon répondant qui l’intéresserait plus que la raison de pourquoi j’ai ces informations. Nous n’avons même pas trinqué, au final ! Et la réelle tristesse du moment, elle est là.

@ Invité

avatar
   
#
Lun 11 Oct - 19:26
Second time the charm.
'I would never do you wrong. I've known it from the moment that we met. No doubt in my mind where you belong'
@Nicola Schubert
Ah mais oui, je suis parfois victime de la démesure de mon propre amour. Il arrive que l'autre me blesse, par accident, d'un acte idiot dont il n'a même pas conscience - un oubli, maladresse de langage,... - Bref, c'est un pas grand chose. Mais quand vient cet instant, je ne souffre pas de ce qu'il fait, mais de ma sur-interprétation de son agissement. Je le sais, innocent, me retrouvant à la fois coupable et victime de la démesure de ce que je ressens. Quand ça arrive, j'éprouve une douleur, petite, mignonne, peut-être adorable même! Car si elle existe en mon corps amoureux, c'est sous la forme d'un prétexte, d'une excuse, d'une occasion, pour pardonner l'autre et vivre la réconciliation à ses cotés. Ainsi, même si je pardonne la faute de X dès qu'elle est commise, je fais légèrement semblant, et ce sans la moindre méchanceté ; je ne lui veux aucun mal, je ne souhaite que stimuler son amour, son attention, sa réaction, comme on tire la couverture à nous dans le lit. Non pas pour ne plus avoir froid, mais pour que l'autre se rapproche. Amoureux, je suis contradictoire. Parfois me faire un peu de mal, c'est me donner l'occasion de me rapprocher - pour se faire beaucoup de bien. Freine Alfred, freine!.. Que je m'ordonne pour me concentrer dans ce sujet sur nos amis les bêtes. Trouvant une question peut-être jugée 'débile', mais c'est qu'il me faut pour faire taire le tourbillon d'émotion au fond de moi. "Tu fais bien.. J'avais des tas d'idées de prénoms avant d'adopter mon chien. Et Asgard n'était même pas dans la liste." C'est un choix venu droit de mon organe palpitant. Dans la mythologie nordique, Asgard, est le domaine des Ases, situé au centre du monde. Et lui, c'est devenu le centre du mien. Toujours dans l'histoire, on dit trouver dans cette 'ville' le Valhalla, autrement dit le paradis. C'est le lieu où les valeureux guerriers défunts sont amenés. Il se trouve au sein même du royaume des dieux. N'est-ce pas là, une signification merveilleuse? "Ouiii j'ai déjà vu des photos, des vidéos.. Avec la petite bulle pour qu'ils puissent voir." C'est fortement chou. Mais ça n'empêche pas qu'il faut habituer le chat à ce transport. Ca doit un peu secouer là dedans. Si je devais adopter un félin, je tenterais d'abord le harnais pour une sensation de liberté. Tout comme je tente d'éduquer mon fils à marcher sans laisse. A chacun sa façon de gérer! Et j'admire la tienne quand une voisine que je croise aux évènements de quartier, se permet de venir interrompre notre belle soirée. Sans scrupule, sans respect, c'est en bulldozer qu'elle s'est pointée. Je me fais discret, pas par manque de courage, mais par curiosité de te voir agir. Et ma méchanceté, elle n'apparait que si on vient vraiment titiller ma colère. J'ai donc de la réticence à blesser la blonde, bien qu'elle le mériterait. Bien heureux que toi, tu t'en charges, indiquant qu'elle n'est pas inclus dans nos futurs plans. Tes yeux sont plantés sur elle, mais je te souris, doucement. Toujours dans ma grosse interrogation que je laisse s'exprimer. C'est une bataille de confiance là haut, celle que j'ai en moi et celle que je te donne. Je pourrais parier que je n'ai jamais donné l'information citée, mais je te laisse volontiers la possibilité que si. Pourtant, ce n'est pas à haute voix que je te l'accorde. Et c'est pour cela que tu continues de donner tes indices. Ton visage est impassible, alors je me décide à reprendre une gorgée de vin avant de rentre le verre à la table, et de remettre mon regard dans le tien. Haussant les sourcils face à ton accusation. L'air amusé qui revient nonchalamment "Attends,.. Je fais banlieusard moi?" Pointant mon index sur mon torse. Et tu marques un point. Ma tête vacille d'un coté pour témoigner de sa prise en compte. "Quoi qu'il en soit, je viens bien de là-bas." Que je finalise. L'enquête sera peut-être pour plus tard. L'importance n'est pas ici. Bouche entre ouverte un quart de seconde, elle se referme pour une moue boudeuse "C'est vrai ça!.. " Mes doigts se saisissent de l'objet que je viens dresser en ta direction "Mais j'aimerais rajouter quelque chose.. Trinquons à ta répartie. Non! A ton sauvetage de notre soirée!" Et je souris plus franchement. Le choc qui se fait enfin entendre, c'est une nouvelle gorgée que je viens avaler avant de poursuivre, retenant le rire dans ma gorge "C'était sensas. L'entendre bafouiller, t'entendre surenchérir et voir ton air..." Est ce que je le dis? "Pour ma part, totalement désirable." Ah bah oui. Bravo Alfy! A la limite de te dire que c'est l'heure de déguster un poème, et d'ouvrir tes cuisses. Je pourrais avoir envie de m'enfoncer dans le fauteuil, mais j'opte pour le fait d'assumer ce que je viens de balancer. Parce que je le pense, je parle avec sincérité, et que je vais semer ce que j'en mérite. Enfin, vient quand même une tentative de noyer un peu le poisson. "Tu crois qu'elle va oser revenir à la charge?" Ce serait prouver qu'elle est bonne à interner. Ou, qu'elle aime frôler le danger. A sa place, je ne tenterais pas de me frotter à toi. Si ton corps est resté droit, j'ai lu dans tes yeux que tu l'avais tué trois fois en l'espace d'une minute.  

code by black arrow

@ Invité

avatar
   
#
Lun 11 Oct - 23:13
Je ne peux m’empêcher de sourire aux mots d’Alfred. C’est un peu comme s’il me prouvait que ça ne sert à rien de trop prévoir parce qu’on finit tous par changer d’avis, par aviser à la dernière seconde afin de trouver ce qu’il nous faut réellement, ce qui nous convient réellement. Alors Asgard aurait pu avoir un autre nom et il ne serait peut-être pas le même s’il s’appelait Thor, Bozzo ou Antigone. Et la curiosité piquée, je demande C’était quoi ton top trois ? Juste pour voir si tu es le genre de personnes prêt à appeler son animal par un prénom qui pourrait correspondre à un être humain ou pas. Je ne pense pas, vu le nom de la bête, mais on ne sait jamais après. Peut-être qu’Asgard, c’est l’exception qui confirme la règle, pour ce que j’en sais. Un peu kitsch mais vraiment mignon. Que je lance en parlant de ces sacs à dos pour chats. Je ne sais pas si j’oserais en porter un, pour être honnête. J’aime qu’on me regarde mais pour moi, pas pour ce que je trimballe sur mon dos. Bien entendu, ça je n’en parle pas et garde cette réflexion bien au fond de moi. Sans compter que l’une de tes voisines se permet de venir nous rejoindre. A-t-elle vu une invitation dans notre façon de nous comporter ? Je ne pense pas. Mon corps est toujours vers toi et mon dos est tout ce que je lui offre. Enfin, jusqu’à ce que mes yeux se posent sur elle et que je ne me gêne pas pour lui faire comprendre qu’elle est de trop, clairement pas la bienvenue et que si elle a besoin d’aide pour rentrer, je me ferai un plaisir de lui payer son trajet retour. Je sais qu’avec une plus jeune, j’aurais eu une réponse et de quoi lancer les hostilités comme il se doit. Alors, même si elle me casse carrément les ovaires - que je n’ai pas - je suis reconnaissante qu’il ne s’agit pas de quelqu’un qui a réellement envie de se battre pour toi. Je crois que j’aurais pu montrer les crocs de la pire façon qui soit et que ça aurait pu briser quelque chose entre nous, chose que je ne souhaite clairement pas. J’ai envie que tous ces moments que l’on passe ensemble soient doux et agréables, pas qu’ils s’apparentent à quelque chose de difficile, de douloureux ou d’embarrassant. Je crois que je ne m’en remettrais pas si ça venait à arriver. Ce serait le pire qui puisse arriver pour dire vrai. Et je ne sais pas comment me sortir du pétrin dans lequel je suis en train de foncer. Vous voyez ces gens qui creusent eux même leur tombe ? C’est moi à ce moment précis. Je pourrais utiliser cette petite bourde pour tout avouer mais non, c’est à coup de rond de jambes et de pirouettes que je m’en sors, ne pouvant m’empêcher de rire à ta demande. Toi non. Elle oui. Et puisque vous êtes voisins... Un plus un égal deux, n’est-ce pas ? Elle est là ma corrélation, la raison pour laquelle je sais que tu crèches à Dawson Circle et est-ce que ça fait de moi une putain de new yorkaise insupportable - et clairement trop riche - de savoir que je n’ai jamais mis les pieds à Statent Island et donc dans ton quartier ? Un jour peut-être mais pour moi, New York s’arrête limite aux quartiers limitrophes du mien. C’est comme ça, je n’y peux rien. Je ne retiens pas mon sourire en coin quand tu admets que tu vis bien là-bas et je ne dis rien, histoire de laisser passer ce moment, de laisser couler plutôt que de dire autre chose qui pourrait me griller. Je ne comprends pas vraiment pourquoi je réagis de la sorte mais pourtant, je le fais. Toutes mes centaines de questions et remises en question se bousculent dans ma tête et moi, j’essaye d’effacer tout cela, me concentrant sur mon verre d’alcool à moitié vide. Ou plein. Je ne sais pas trop comment voir la chose ce soir, je ne peux pas le nier. Je marche sur des œufs mais réussit à m’en sortir de justesse à chaque fois. Peut-être que ces années de cours de danse finissent réellement par payer leur prix, dit-elle, alors qu’elle était encore sur scène il y a quelques jours encore. Mes doigts suivent les tiens, comme si nous étions deux parties d’un miroir mais avec quelques secondes de décalage. Le pied du verre entre mes longs doigts, je le lève pour le mettre en face du tien. Je t’écoute et ne peux m’empêcher de rire, baissant le visage par pudeur. Arrête, tu vas me faire rougir. Que je lance alors que mon cerveau crie que tu devrais continuer parce que j’aime beaucoup quand on me complimente, quand on me dit à quel point je suis extraordinaire et tout ce qui va avec. Nos verres tintent et je porte rapidement l’objet à mes lèvres. Ta confession pourrait me faire bafouiller, me faire m’étouffer mais ce n’est pas le cas. Au lieu de cela, il y a un petit feu qui prend vie au creux de mon ventre. On va se calmer Monsieur Forbes où ces canapés risquent d’avoir la trace de nos fesses avant la fin de la soirée. Parce qu’on ne va pas les quitter, pas pour autre chose. Un minimum de pudeur, pardi ! Je n’aime pas que l’on me dérange quand je passe un bon moment. Que je souffle, reposant mon verre sur la table et laissant glisser mes doigts sur cette dernière avant de les poser sur ma cuisse. Je ne pouvais pas ne rien dire. Et je n’en suis même pas désolée, c’est pour dire. Sans compter que le respect, ce n’est pas pour les cochons ! Face à ta question, j’ouvre grand les yeux et souffle Je n’espère pas pour elle ! Ça sort tout simplement mais très rapidement aussi, sur un ton un peu dur. Je ne lui ferai pas de mal physiquement mais je ne suis pas sûre de me retenir dans mes mots. Elle n’a qu’à attendre son tour ou te sauter dessus dès demain, quand tu baladeras Asgard dans le quartier. Ce soir, c’est mon moment de briller alors la grand-mère, elle va éviter de se frotter d’un peu trop près à la plante vénéneuse que je peux être. Mais si elle le fait, promis, je resterai courtoise. Parce que le but, ce n’est pas non plus qu’elle te juge à cause de moi, loin de là. Qu’elle pense des tas de choses de toi, en bien, me motiverait encore plus à apprendre à te connaître, à danser cette valse que nous avons entamé il y a une bonne heure de cela. Et puisque je n’ai pas envie de discuter de cette mégère cent sept ans, que la jetlag se bataille à l’alcool dans mon corps, je me lève et viens m’asseoir à côté de toi. Je t’oblige presque à tourner ton corps à quatre vingt dix degrés et souffle, toute douce, Tu disais ? Désirable ? Parce que ce n’est pas tomber dans l’oreille d’une sourde. Et je ne peux pas garder mes distances dans ce moment parce qu’on pourrait nous entendre et l’intimité, ça me titille grandement. Et bien installée, le dos à la salle, je croise les jambes, laissant mon pied pendre dans le vide pas trop loin de ta jambe. Je ne suis pas trop sûre de ce que je fais, ayant plus l’habitude de me faire draguer qu’autre chose mais me voilà, le sourire sur les lèvres et le corps qui en redemande. Une stimulation sans se toucher, rares sont ceux qui arrivent à le faire. Et là, j’ai presque envie d’être la pâte qu’il pétrit avant de faire ses pâtes, justement. Pfiou. Il fait chaud, non ?

@ Invité

avatar
   
#
Mar 12 Oct - 14:49
Second time the charm.
'I would never do you wrong. I've known it from the moment that we met. No doubt in my mind where you belong'
@Nicola Schubert
"Omega, Ramses et Morrison." Que j'affirme sans la moindre hésitation. Ces trois noms avaient tellement tournés dans ma tête les semaines précédent l'adoption. Mais est ce que c'est comme un test de personnalité? Tu vas définir quel genre d'homme je suis grâce - ou à cause - à ça? Pas le temps de trop y penser, quand tu donnes un jugement sur le sac à dos cosmonaute. J'en souris, parce que je pense pareil. Ce n'est pas un accessoire de mode qui s'accorde facilement avec une tenue, mais c'est terriblement adorable de voir la tête pleine de curiosité du félin qui est entrain de se faire balader. La mienne est-elle aussi mignonne quand surgit une voisine sauvage? Quoi qu'il en soit, l'expression est rapidement changée quand tu sors les griffes et les crocs. J'assiste au dévoilement de ton caractère 'méprisant' que je qualifie plutôt d'excitant. Peut-être que le verdict serait tout autre si ton comportement me visait, et encore, je n'en suis pas certain. Mes yeux s'étaient posés sur tes lèvres lorsque tu déballais, trouvant qu'il s'agissait là d'une qualité cachée.Ne lui laissant aucune chance de s'imposer, il ne s'offrait à elle, que la fuite. J'aurai pu applaudir, m'esclaffer pour te montrer à quel point j'admirais ta façon de manier cet imprévu mais je me suis retrouvé interloqué. Comme dépourvu, sûr de ne jamais avoir fourni l'information que tu as utilisé dans la bataille. Tu restes assurée, le rire qui résonne comme la douce mélodie qui me plait. Continuant d'argumenter le pourquoi du comment. "C'est donc logique." La lèvre qui se lève plus d'un coté que de l'autre, et mon regard qui reste accroché au tien. Celui qui fuit sous les compliments, tous pensés. Je pourrais obéir, m'arrêter pour ne pas te gêner. Mais non. Non seulement je décide de continuer, et je laisse même sortir une confession qui pourrait se qualifier de pêcher. Parce que dans ma tête, l'effet est quelque peu imagé je dois bien l'avouer. Ravi que mon physique sache mieux se contrôler. Le verre posé, j'écoute ta défense qui n'a même pas lieu d'être. "Normal... Et puis, elle n'avait pas à faire cela. Pas de cette manière." Parce que c'était vraiment insolent. Elle aurait pu tout simplement s'approcher, s'excuser du dérangement et me saluer avant de repartir. Si elle tenait à me montrer qu'elle était là, il y avait bon nombre d'approches plus élégantes que celle pour laquelle elle a opté. Ca ne fera que me laisser un souvenir amer, et je m'en souviendrais lorsqu'à l'avenir, je serais amené à la croiser dans notre quartier. Je soulève une interrogation qui me chatouille, sur la potentielle possibilité qu'elle revienne s'imposer dans les prochaines minutes. Mes yeux s'agrandissent à ta réaction, mais mon air est amusé. Aussi sec soit ton ton utilisé, je n'en espérais pas moins pour dire vrai. "Pas trop courtoise quand même..." Surtout pas. J'ai bien envie d'être agité de l'intérieur. "Mais, si elle est assez emmanchée pour recommencer, je me permettrais de la remettre à sa place. Qui n'est pas auprès de moi." Ni pour ce soir, ni pour demain, ni les jours d'après. Et c'est drôle que je dise cela quand toi, tu te détermines à venir t'y installer. Sur le point de reprendre le récipient pour déguster une gorgée, ça coupe mon élan et j'abandonne l'idée. Je t'observe, chacun de tes mouvements jusqu'à ce que tu sois totalement posée. Je te suis, mon corps manoeuvre comme pour te faire face dans cette position assisse. Je trouve ton regard brûlant. Et si j'entends bien la question, je ne peux pas y répondre immédiatement. Mes pupilles glissent sur tes jambes, et ta jupe qui se remonte quand elles se croisent. Déstabilisé. Je tire ma lèvre inférieure entre mes dents avant de faire revenir ton visage dans mon champ de vision. Bon, nous venons clairement de rentrer dans la phase de séduction 'non dissimulée'. Beaucoup plus directe que nos échanges passés. "Oui..." Que je souffle d'une manière à présager une suite. Mais avant, je viens volontairement coller mon tibia à ton pied. Et je laisse tomber la forteresse de mes peurs, pour venir te contempler plus intensément. Approchant ma figure de la tienne, pour plus de profondeur. "C'est le premier mot qui est venu. Mais je peux aussi dire que ça te rend attirante, enviable,.." Est-il nécessaire de rajouter des adjectifs à cette liste? A toi de décider celui que tu préfères. Un seul ou tous. Je m'applique à bien faire dans ce moment d'attraction. Je ne suis pas le meilleur dragueur, plutôt douteux que je puisse plaire. Mais tu me donnes envie d'y croire. Croire que je suis à la hauteur de ce que tu es. Chamboulé sans pouvoir l'expliquer, les papillons dans le bas du ventre mêlés à l'envie si profonde de se rapprocher par tous les moyens, je te veux comme tu es, avec tout ce qui fait ton existence jusqu'à maintenant. En oubliant tous les pseudo critères qu'on pense avoir, les résidus des relations précédentes qui pourraient encore nous hanter, les a priori sociaux auxquels nous sommes sans arrêt confrontés, toutes nos erreurs respectives qui nous ont autant freinés que fait avancer, pour ouvrir une nouvelle page blanche et donner le meilleur de soi-même. Juste croire en cette étincelle qui a pris entre nous et que je vois aussi dans tes yeux.   

code by black arrow

@ Invité

avatar
   
#
Mar 12 Oct - 17:01
Eh bah, je ne m’attendais pas à un choix de prénom aussi hétéroclite. Il n’y a rien qui se ressemble mais ces trois choix sont très jolis. Je me demande si Asgard aurait été aussi mignon en s’appelant Morrison ou Omega. Enfin, la réponse est simple et c’est oui. Un prénom ne définit pas le physique d’une personne ou d’un être. Son caractère peut-être et encore, ce n’est pas quelque chose en quoi je crois. Pourquoi ? Tout simplement parce que toutes les Nicola ne sont pas pareilles, aucun doute là dessus. Je pense que ce sont les épreuves et la vie qui font qu’une personne a tel ou tel caractère. Un prénom n’a rien à faire là dedans et toute ressemblance est simplement… une coïncidence. J’aime beaucoup Ramses. J’adore tout ce qui touche à l’Egypte. Et voilà un autre pays à ajouter à la longue liste de ceux que je rêve de visiter un jour ou l’autre. Je pourrais me perdre dans ces pensées, dans la visite des pyramides et tout ce qui va avec mais je n’ai pas le temps de m’attarder là dessus que l’une de tes voisines vient nous importuner. J’aimerais avoir l’air plus calme, plus zen, clairement plus posée mais ça n’arrive pas. Je suis incapable de rester là sans broncher et me voilà à défendre mon terrain, comme si j’avais quoi que ce soit à défendre. On est là en tant qu’amis non ? Alors, je devrais juste hausser les épaules, battre des cils et puis laisser tomber l’affaire. Manque de bol, c’est mal me connaître que de croire que je vais attendre sans broncher et vous regarder discuter. Je ne lui laisse même pas le temps d’ouvrir la bouche ni de dire quoi que ce soit. Désolée ma petite dame mais tu vas devoir attendre une future réunion de quartier pour tenter de le faire craquer. Ce soir c’est avec moi que ça se passe. Et je prends tellement confiance que je fais ma première erreur de débutante. Tu ne manques pas de me le faire remarquer et telle une danseuse dotée d’une souplesse folle, je m’en sors sans trop avoir cassé de biblots sur le chemin. J’ai tout du serpent dans le magasin de porcelaine - clairement rien de l’éléphant et j’en suis ravie. Un mouvement de tête dans ta direction quand tu avances que tout cela est logique et je suis ravie de m’en être sortie aussi facilement. Je ne dirais pas que tu devrais faire plus attention mais heureusement que je ne suis pas une psychopathe. Ça se passerait comment sinon ? Tu finirais attaché au lit, mon corps ondulant au-dessus du tien. Ouai, c’est comme ça que se manifesterai ma folie. Et ma possessivité, c’est sur le tas qu’elle s’exprime. J’espère vraiment que cela ne t’a pas fait peur et je me rends bien compte que ce n’est pas le cas, les compliments à mon égard se faisant entendre, ce qui fait gonfler mon coeur et pas que. J’aime cela, je n’y peux rien. Clairement pas. Que je souffle, mon regard ne te quittant pas, mes doigts glissant de mon verre à la table et puis à mon corps. Sur mon corps. Fichu collant qui m’empêche d’avoir ce toucher rassurant. Quand je me sens partir dans un sens comme dans l’autre, il n’y a que ce contact peau-peau qui permet de me recentrer et là, c’est plus difficile d’y arriver. C’est peut-être pour cela que je me perds dans tes yeux, que mes billes noires ne quittent pas ton visage et que je ne peux que jubiler d’entendre que si elle revient, tu t’occuperas de son cas. Pourquoi ? Tout simplement parce que ça prouvera que tu as envie de passer ce temps avec moi et il ne m’en faut pas plus pour que ça me donne cet extra courage qui fait que je me retrouve rapidement en face de toi. Enfin, à côté de toi. Ce n’est pas vraiment une façon de marquer mon territoire mais juste d’être un peu plus proche. C’est une sorte d’intimité que j’aime explorer et dont la table basse m’empêchait de faire. Je ne sais pas si je vais trop vite, si ça va être mal perçu mais je tente le tout pour le tout. Et lorsque je suis face à toi et que je vois ta lèvre pincée entre tes lèvres, je sais que nous sommes sur la même longueur d’onde. Nous avons beau resté très sérieux et très courtois, il faudrait être aveugle - ou con comme ta voisine - pour ne pas se rendre compte de ce qu’il se passe à ce moment même. Je crois même que tout le bar s’en est rendu compte parce que je n’entends plus rien d’autre que le son de ta voix et mon souffle qui s’accélère doucement. Ta jambe qui se pose contre la mienne me provoque un drôle d’effet. C’est un peu comme la plus grosse claque de ma vie et en même temps, quelque chose de doux, de mesuré, d’assumé mais pas vraiment. On ne s’arrache pas nos vêtements au milieu de la pièce, on ne se saute pas au visage pour s’embrasser et se découvrir un peu plus physiquement. Non, on reste courtois, parce que s’il y a bien une chose entre nous, c’est du respect. Du respect pour la manière dont on s’est rencontré surement. Je ne serais pas aussi pudique si nous nous étions rencontré en boite de nuit, ça c’est sur. Je ne peux pas dire qu’il y a deux Nicky selon le context de rencontre mais j’ai bien diverses manières de gérer mes interactions selon la base de la rencontre et la direction dans laquelle je veux mener cette relation. Et je crois qu’on est sur la même longueur d’onde là dessus. Il va m’être très dur de me concentrer si tu continues comme ça. Que je souffle à voix basse, un sourire sur le visage, l’envie et l’attente d’un plus qui se fait ressentir. Nos corps s’attirent, c’est une évidence, mais il en est de même de nos âmes et je crois cela beau. Je n’ai jamais vraiment connu cela alors ça me perturbe autant que ça m’intrigue. J’ai accroché avec des hommes dans ma vie mais il y en a peu - pour ne pas dire aucun - avec qui j’accroche de la sorte. Mes yeux sur toi, je dis On va s’arrêter là sur les compliments parce que je vais en réclamer toute la sainte journée et je n’ai aucune envie de passer pour quelqu’un qui a besoin de ça pour vivre. Je ris légèrement et attrape mon verre, oubliant tout ce qui pourrait nous séparer dans les jours à venir. Et les sujets de discussion s’enchaînent, les rires s’échangent, accompagnés de regards qui veulent en dire long. Je souris au point d’en avoir mal aux joues et c’est lorsque ma main est à mi chemin sur ta cuisse, que mon corps répond au tien à chaque mouvement, que mes jambes sont entremêlées avec les tiens que l’on vient nous déranger. Nos verres rapidement débarrassés, je glisse mes yeux sur le serveur - que je connais - et l’interroge du regard. Je suis désolé mais nous fermons. Et c’est la première fois de la soirée que je détache réellement mes yeux des tiens, que je me rends compte que nous sommes seuls ici. Oh. Je me détache rapidement de toi, me décollant avec regret. Il faut juste que j’aille aux toilettes. Que je souffle, l’index pointé dans cette direction. Un regard dans ta direction et je file vers le petit coin où je ne reste pas longtemps. Il est tard, très tard. Je n’avais pas fait attention à l’heure. C’est comme cela que l’on voit les bons moments, non ? De retour à notre table, j’enfile ma veste et passe la lanière de mon sac sur mon épaule. Eh bien, je ne m’attendais pas à ce qu’il soit si tard. Debout, j’attends que tu me rejoignes, que l’on quitte ce lieu ensemble et que nos chemins se séparent. Il y a une boulangerie qui ouvre à 4h du matin près de chez moi, ça te tente un petit croissant ? Que je demande rapidement, n’ayant pas envie de le quitter maintenant.

@ Invité

avatar
   
#
Mar 12 Oct - 18:28
Second time the charm.
'I would never do you wrong. I've known it from the moment that we met. No doubt in my mind where you belong'
@Nicola Schubert
Quel choix évident si Hillary décide de revenir à la charge. Je te voulais toi. Je te choisirai. Parmi toutes ces rencontres où il semblait toujours manquer quelque chose, celles qui ne m'ont pas laissé rêveur et perdu dans mes pensées, n'ont pas accéléré les battements de mon cœur de manière incontrôlable à leur simple portée, m'ont juste procuré une légère sensation de vide, si significative que l'alchimie ne viendrait pas. Et aussi, après quelques amours achevés, qui ont rayonnés pleinement le temps qu'ils devaient, suffisamment fort pour m'apporter la patience de se laisser encore surprendre par des sentiments inexplicables et bouleversants, plutôt que de multiplier des intervalles confus et sans substance dont la fin est courue d'avance ; et ça, malgré les doutes, les appréhensions, les réticences, les envies, les rêves, les projets… Qui sont immanquablement apparus tout au long du chemin. On ne sait jamais quand ça nous tombera dessus. Vous savez, ce truc. Quelques instants m'ont suffi à comprendre que je l'avais avec toi. Simplement pour avoir autant apprécié ce court moment passé avec quelqu'un d'inconnu à notre première entrevue et de m'être senti si bien en ta présence ; assez pour souhaiter que cela se reproduise un jour, même plusieurs jours. Quelque chose ou plein de choses me plaisent chez toi. Et ça se confirme avec ces quelques heures, ces paroles et regards échangés. Je ne te laisserai pas passer sans savoir si nous avons quelque chose d'unique à partager. Une belle histoire ne peut commencer qu'en présence d'une totale sincérité – même si on doute parfois qu'à elle seule elle ne fasse suffisamment d'effet-. Pas la peine d'en faire des tonnes, le temps écrit les grands moments. Ce sont les premières pages d'un livre qui permettent de dire si on en poursuivra la lecture, si les bases sont prometteuses et les approches attachantes, si on le savourera en espérant ne jamais voir arriver la dernière phrase, ou si on le jettera au début parce qu'il ne déchainera aucune passion. Et si ce lieu à décidé qu'il était temps d'arrêter de lire, il ne tient qu'à nous de continuer. "On va s'en aller, merci." Que je dis au serveur, que je maudis un peu. Tu m'échappes et je profite de cet instant pour enfiler ma veste et rassembler mes affaires. Tout en exposant les tiennes, de manière à ce qu'elles soient accessibles à ton retour. Il se fait rapide, j'en suis ravi. "Oui,... c'est passé très vite." Trop. Je pourrais me questionner sur la possibilité d'un changement d'heure que j'aurais oublié, mais je dois me rendre à l'évidence ; ta compagnie est la seule responsable. Nos pas activés, on quitte cet endroit magnifique pour logiquement rentrer chacun chez soi. Loin de moi l'envie de vivre cela, en pleine réflexion pour éviter la fin de ce chapitre. Et si tu n'avais pas fait cette proposition, j'aurai trouvé de quoi te retenir à mes cotés. Après tout, nous sommes dans la ville qui ne dort jamais. "Encore un lieu incontournable ou seulement un petit creux?" Le sourire qui s'intensifie. "Direction l'Upper East Side." Le clin d'oeil en appuie. Parce que j'avais une boule dans la gorge de devoir me séparer de toi. Emmène-moi où tu veux. Je désir te connaître autant que possible, apprendre de nos différences, se mélanger l'un l'autre. Ecouter tes paroles comme tes silences, lire dans tes regards et deviner le sens de tes gestes. Quelle que soit la distance qui a séparé nos chemins, ils se sont croisés. Il n'y a pas de hasard que des rendez-vous. Puisque la vie est réelle, laisse la telle quelle. Elle n'a pas besoin d'artifices, d'être arrangée, maquillée, déguisée. En grattant, la version originale refait toujours surface. L'engrais de l'amour se trouve dans la confiance. Presque entière, que nous inspire celui dont l'âme épouse parfaitement la nôtre ; la complète, l'apaise, la révèle. A s'ouvrir totalement, de n'avoir jamais ressenti une si grande affection jusque là, si naturelle et évidente, semble-t-il, infinie et réciproque ; Tels que nous sommes. Une fois en bas du building, avant d'interpeler le prochain taxi, je prends quelques secondes pour te demander, le visage tourné sur le tien. "Tu n'as pas trop froid?" Une main dans ton dos, comme si ce qu'il s'est passé là haut avait fait tomber quelques barrières ou m'avait rendu assez confiant pour te montrer autrement que par la parole que, tu me plais. C'est alors qu'une voiture jaune se montre, l'index et le pouce en bouche, je siffle furtivement mais suffisamment fort pour me faire entendre. Il fait halte, et de mon bras libre de toi je fais un mouvement pour t'inviter à passer la première après avoir ouvert la portière. "Bonsoir les amoureux. Où allons nous?" Je viens de boucler ma ceinture, et sa façon de nous appeler me rend dysfonctionnel un quart de seconde. Je pouffe de rire en te fixant, l'air amusé. Je ne suis pas bon comédien, mais j'ai envie d'enfiler ce costume, juste pour voir les divers réactions. "Bonsoir M'sieur." Rapide regard dans son rétroviseur central "Où veux-tu aller mon amour?" Mes doigts qui timidement, s'invitent sur ta cuisse ; trois sur la jupe, deux sur le collant. Je te regarde, certes, d'une manière égayée mais aussi, avec ce soupçon enviable qui ne m'a pas lâché depuis ton altercation.  

code by black arrow

@ Invité

avatar
   
#
Mar 12 Oct - 19:54
Il y a des moments qui durent quelques minutes mais semblent durer des heures et d’autres qui durent des heures mais dont on ne mesure pas la durée avant que ce soit fini. Et c’est clairement ce qu’il se passe à ce moment même, quand l’employé du bar vient nous interrompre. Je pourrais avoir envie de les étriper sur place mais je vois aussi qu’ils nous ont laissé tout le temps du monde pour notre petite soirée. Le bar est propre, les verres sont rangés. Les chaises sont même sur les tables à l’autre bout de la salle et je crois que c’est bien pour cela qu’aucune remarque acerbe ne sort de ma bouche. Je les remercierais demain d’avoir laissé Alfred et moi vivre notre soirée sans nous déranger. C’est un geste que j’apprécie et même si j’ai peur que l’alchimie change, que tout s’essouffle - comme lorsque l’on ouvre la porte trop tôt lors de la cuisson d’un soufflé - je crois qu’on a passé un cap ce soir, un cap qui survivra à plus qu’un aller-retour express aux toilettes et à une fin de soirée que je jugerais précipitée. Elle ne l’est pas et je le sais ! Pourtant, c’est ce sentiment qui prend possession de mon corps et ça me fait bizarre, très bizarre. Et dès que je reviens à tes côtés, je retrouve toute ma contenance, ne laissant pas ce petit imprévu - pourtant prévu - me déstabiliser. Je ne sais pas expliquer ce que c’est mais avec toi, je retrouve une certaine consistance, une envie de retrouver la face, de ne surtout pas laisser mes pensées négatives prendre le dessus sur le moment. Surtout avec l’alcool que j’ai ingurgité aujourd’hui. Je ne dis pas que j’ai l’alcool triste mais juste que la fatigue commence à taper comme il faut et que c’est énergivore que d’être heureuse, souriante et tout ce qui va avec. Un beau moment. Que je souffle rapidement, un sourire sur le visage, mon corps s’emballant dans le manteau mais ne restant pas trop loin de toi. Mes mains n’ont pas touché les tiennes de la soirée mais là, j’ai l’impression qu’un aimant les attire l’une à l’autre. Et c’est pour cela, que dans une attitude presque désespérée - mais espérée - je propose ce petit détour par l’Upper East Side pour profiter encore un peu plus de ta compagnie. Ni l’un ni l’autre. Que je souffle avec un sourire en coin alors que l’on entre dans l’ascenseur. Est-ce que le charme va se briser quand on va descendre ces soixante étages ? J’ai tellement du mal à y croire et pourtant, un petit diable sur mon épaule me souffle que tout est possible et que si le bonheur existait chez les Schubert, on ne serait probablement pas là aujourd’hui. Je chasse ce léger moment de doute et dis Moi je me souviens te l'avoir dit. Que je lance, taquine, te donnant un léger coup d’épaules. Et je ferais bien de ne pas ramener cela sur le tapis mais c’est plus fort que moi. J’en souris bêtement et dans l’ascenseur, je fixe les portes qui se referment sur nous. T’as même pas idée à quel point c’est difficile de se contenir et de ne pas te sauter dessus, de ne pas t’embrasser comme j’ai envie de le faire depuis des semaines déjà. Mais non. Un peu de retenue. Et alors que nos mains continuent de s’attirer - je la sens la chaleur qui émane de la tienne - les chiffres défilent. Un simple retentissement et je sors en première de la cage, laissant l’air frais de dehors me faire prendre conscience de tout ce que cela veut dire. Est-ce que je ne risque pas quelque chose en te faisant venir près de chez moi ? Est-ce que je ne risque pas que tu te dises que tu connais un Schubert qui vit dans le coin, avec son fils, et que c’est sacrément fou comme coïncidence ! Est-ce que je ne risque pas de croiser quelqu’un qui m’appellera par mon prénom complet et révèlera mon identité au grand jour ? Dieu merci, dans ce quartier, on s’appelle plus souvent par nos noms de famille qu’autre chose. Ça ne m’étonnerait même pas que quelqu’un te reconnaisse, c’est pour dire. Ça va aller... Que je souffle alors que je sens ta main dans mon dos et que ce geste m’envoie une jolie dose d’électricité dans le corps. Si on attend trop longtemps, je sais où venir chercher de la chaleur. Et ces mots, je les prononce à voix basse, me mordant légèrement la lèvre inférieure. Sans alcool, avec moins de fatigue et plus de repos, je n’aurais jamais osé dire ce genre de choses. Peur que ce soit mal perçu. Et quand je me rends compte de cela, je réalise réellement que tu me plais vraiment et que c’est déstabilisant. Encore plus quand tu siffles de manière aussi perturbante qu’élégante. Je te dévisage, choquée du geste mais carrément admirative. Comment tu fais ça ? Que je souffle, les sourcils froncés, mes yeux passant de tes lèvres à mes doigts que je tente de placer dans une position similaire aux tiens. Impossible que ça marche, je le sais. Mais quand même… Et tout se passe trop vite pour que mon cerveau ait le temps de tout emmagasiner. Je suis assise dans la voiture et continue de regarder mes longs doigts fins avant d’être rappelée sur terre par le conducteur. La manière dont il nous appelle pourrait me faire flipper mais c’est bien trop mignon pour laisser les démons faire leur loi dans ma tête. Mon regard glisse entre lui et toi et quand ta main est sur ma cuisse, je crie intérieurement de l’invension de ce putain de collant. Parce que tes doigts, c’est sur ma peau que je les veux. Ta chaleur, c’est contre mes cuisses froides que je veux la sentir. Je crois que tout cela, ça se lit dans mes yeux et j’espère que tu le comprends. Je croise les cuisses et me glisse sur le siège du milieu, m’attachant rapidement. Ta main glisse doucement mais sur l’intérieur de ma jambe, ce qui m’arrache un léger soupir avant de dire. Au croisement de Madisson Avenue de la 97e rue est. Que je souffle en regardant le jeune conducteur dans le rétroviseur. Un sourire dans sa direction et je me reconcentre sur toi. Ta main toujours en place, je me penche doucement en avant et souffle J’espère que je ne comprends pas tout de travers. Mes yeux dans les tiens, ma main glisse sur le dos de la tienne. Du bout des doigts, je caresse ta main et ne te quitte pas des yeux. C’est comme s’ils étaient accrochés, cadenassés l’un avec l’autre. Tu me dis si... Si j’abuse, si je te mets mal à l’aise, si t’as envie que je m’écarte, que je calme le feu intérieur qui brûle et pourrait détruire la vie complète. Je peux dire une chose, les sensations que je ressens sont complètement folles et je pourrais vivre à me nourir d’elles, un petit peu plus chaque jour. Et quand je me redresse, j’ai l’impression que sa main plonge légèrement plus. C’est peut-être dû à mon geste. Ou ce sont des sensations fantômes. Mais une chose est sûre, j’ai presque envie qu’il me les arrache, ces collants.

@ Invité

avatar
   
#
Mer 13 Oct - 19:15
Second time the charm.
'I would never do you wrong. I've known it from the moment that we met. No doubt in my mind where you belong'
@Nicola Schubert
Je marche à tes cotés, là comme une âme errante, à travers la beauté d'un décor sans défaut. C'est presque divin. La nuit est déjà bien avancée, et c'est con à dire mais j'y vois plus clair quand le soleil est évanouit. Tout se déchire la nuit, et ce soir, c'est tous mes repères qui se sont étranglés. Je ne pensais pourtant pas à avoir beaucoup à apprendre de moi, mais je me trompais. Suffit de me voir maintenant, en pleine prétention de croire que ta seule motivation à ta proposition, c'est uniquement pour un gain de temps en ma compagnie. Je suis dans le vrai, mais le manque de confiance en ma personne m'aurait habituellement empêché d'oser le supposer. Et pour ne pas rompre la magie, je garde le silence sur ça, préférant montrer que j'ai bonne mémoire. Qu'est ce que je gagne en retour? Un coup dans l'épaule. "Aïe!" Mouvement de recul exagéré, je simule une intense douleur pendant deux secondes. Malaxant l'endroit touché avant d'affirmer que "Si tu me frappes, ça ne va rien arranger. Ca va secouer mes neurones!" Le sourire amusé, je me sens léger, et je crois que la vie devrait toujours ressembler à ça. La vie, ça doit être de regarder droit devant soi. De ne pas essayer de tout entasser comme s'il s'agissait d'un carton de déménagement déjà rempli, mais qu'on cherche quand même à blinder encore et encore. De les entreposer tout au fond de nous pour être capable de s'en resservir, ou de s'en débarrasser, d'avoir une espèce de vieille cave où jeter tous les mauvais souvenirs et de savoir s'en servir pour avancer. Ce qui me préoccupe, c'est ton bien-être. Au début de nos retrouvailles, tu avouais être une frileuse, et depuis les températures ont baissées. C'est censé de ma part de te demander si tu n'es pas trop atteinte par ce vent gelé, tout en posant ma main dans ton dos pour me rapprocher de toi. J'ai bien fait, car à cette distance ça me permet d'entendre cette phrase qui aurait pu m'échapper si je me tenais éloigné. "N'hésite pas." A venir te coller à moi. A m'enrouler de tes bras comme un koala à son arbre. A me faire respirer ton parfum de manière plus permanente que ses brises éphémères qui viennent à mes narines épisodiquement. Pas le temps de voir si mon offre est attrayante, je me charge d'interpeler un taxi en utilisant mes talents de siffleur. Pendant son rythme d'arrêt, je me rends interloqué par ta question. "Comment je fais quoi?" Parlant à haute voix avant de réfléchir et de te voir imiter mon mouvement avec tes doigts. "Oh ça!" Un peu honteux de ne pas avoir analysé avant de parler. "J'ai envie de dire que c'est simple, mais ça l'est seulement parce que j'arrive à le faire." Mais moi aussi, j'ai dû apprendre quand j'étais petit. "Tu places tes doigts comme ça, voilà. Tu couvres tes dents de tes lèvres, comme si tu tentais de les mettre dans ta bouche. Tu plies ta langue, vers ton palais et tu poses, l'endroit où ton index et ton pouce se touchent sur le dessous comme pour l'aider à se rabattre. Et tu souffles." En tant qu'ancien professeur, je me dois d'être pédagogue. Et alors que je veux reproduire le mouvement en symétrie des tiens, le véhicule se gare. Est ce que le monde peut arrêter de nous couper ce soir? Parce qu'à un moment, je vais devoir commencer à l'ignorer. Installés en voiture, il se passe quelque chose de cocasse et qui me donne fortement envie de sourire. Tout comme l'envie de plaisanter en me réjouissant du rôle qui m'est donné. Ma main qui vient sur ta cuisse ne vient pas de là, uniquement de mon désir de te sentir, de te toucher. Les yeux dans les yeux, il y a quelque chose d'ardent. Tu emprisonnes mes phalanges en croisant les jambes, et ça ne mécontente pas. Encore moins quand, tu réduis la proximité et fait déplacer mes habiles sur l'intérieur de ta cuisse. Tellement envoûté que je ne fais pas attention à l'adresse que tu viens d'énoncer. Ton visage s'oriente, s'aimante au mien. Je te contemple fixement, intensément, chaudement. Décidant que c'est ici que le monde arrêtera de tourner. Enfin, qu'il le fasse, mais je m'en fous. "Pas du tout..." Que j'échappe dans un souffle. En prière que ce n'est pas moi qui confond tout. La fraîcheur de ta peau est agréable, comme les caresses que tu effectues. "Si?..." Et avant que ça ne devienne une question con, je poursuis "Si je veux que tu continues?" La mâchoire qui se contracte furtivement, de quoi tenter de contenir l'éruption. "Je ne veux pas que ça s'arrête." Quasiment assez fou pour rajouter un 'jamais'. Ne remarquant pas tout de suite que mes doigts plongent, la jupe qui remonte et donne moins de tissus au toucher ; peut-être inconsciemment conduits par tes gestes. Je suis entrain de dessiner les contours de ton corps dans mon imagination. L'espace qui rapproche nos corps est étroit et j'ai envie, de toi. J'ai du mal à chasser de mon esprit, le film de toi ondulant sur moi ; Diable au corps, feu à l'âme, nos deux silhouettes qui se mélangent dans un ballet sensuel. Le genre de production qui se termine dans un étourdissement de jouissance. Comment me retenir de te savourer maintenant?  

code by black arrow

@ Invité

avatar
   
#
Jeu 14 Oct - 11:03
tw : tension sexuelle, désirs sexuels explicites.

Cette soirée ensemble m’a permis d’en apprendre plus sur toi, sur ce que tu aimes, sur ce que tu n’aimes pas mais aussi - voire surtout - sur ce qui fait que tu es l’homme que tu es aujourd’hui. Ce n’est pas un rendez-vous chez le thérapeute, je ne suis pas là pour analyser tout ce que tu as dis ou fais mais je dois avouer que je suis heureuse de voir que tout ce dont tu m’as parlé par message pendant mon voyage - honnêteté, ne pas se planquer derrière des faux semblants - est réellement ce que tu penses et pas une astuce bidon pour me piéger, pour me faire me dévoiler et découvrir tous mes secrets. Je suis assez méfiante, je l’avoue, mais il faut dire que les gens sont très souvent - trop souvent - mal intentionnés et je voudrais éviter tout problème de cet acabit. Je n’ai pas envie que nous deux, ce soit une farce, que ce soit un jeu. Je t’apprécie bien trop pour cela même si je dois avouer que je préfèrerais que ce ne soit pas le cas. Pourquoi ? Tout simplement parce que lorsqu’on laisse entrer quelqu’un dans sa vie, on lui laisse la possibilité de foutre le bordel et de nous faire du mal. Bordel que j’aimerais éviter cela, que j’aimerais que tout soit facile et doux et beau. C’est un peu ce que tu m’offres à ce moment-là, un moment de paix, une sacré accalmie dans le bordel qu’est la vie. C’est un peu une perpétuelle recherche du bonheur mais la peur de prise de risque est anesthésiante pour moi, je ne peux pas le nier. C’est bien pour cela que même si l’envie de glisser ma main dans la tienne, de coller mon corps est très forte, je me retiens, gardant une distance de sécurité. Je ne veux pas plonger tout de suite. Et tout le gros de cette relation est bien dans le “tout de suite” parce que les taquineries continuent, mes yeux roulent mais mes cordes vocales vibrent. Tu me fais rire et quand tu me dis de ne pas hésiter à revenir tout près de toi si je le souhaite, je sens mon estomac se serrer. Pas de crainte mais bien d’envie. Cependant, je sais aussi que si je fais ce genre de choses, je risque de perdre pieds alors je ne fais que sourire et admire ta manière de siffler. Je ne sais pas faire et la confusion sur mon visage quand tu m’expliques étape par étape comment faire montre que je ne suis pas prête d’y arriver. Je te fixe et souffle, le nez froncé, le visage presque désolé Je n’ai rien compris. Et j’en glousse, comme une gamine. C’est peut-être les quelques verres de vins bus et l’absence de nourriture dans mon estomac qui pèse dans la balance. Mes yeux ne te quittent pas, certes, mais mon cerveau ne comprend strictement rien et c’en est presque embarrassant. Moi qui aime dire - et répéter - que je suis intelligente, je prouve l’inverse à ce moment même. Je réessayerai plus tard. Parce que là, ce que je préfèrerais limite, ce soit que tes doigts m’aident à y arriver et… C’est la gifle mentale que je me mets qui me permet de revenir sur le devant de la scène, dans ce taxi où tout me semble aussi fou que réel. J’apprécie chaque seconde de ces moments que l’on vit, l’un après l’autre, depuis des heures déjà. C’est fou comme on arrive à passer d’un moment qui se veut ludique à quelque chose d’aussi fort. Et si je mouve pour me rapprocher de toi, c’est un peu aussi parce que je veux plus, j’ai besoin de plus, j’ai clairement envie de plus. Je ne peux pas le dire à voix haute - enfin, je pourrais mais je n’ai pas envie de passer pour celle qui veut passer à la vitesse supérieure aussi vite. Ça n’a pas l’air si vite quand on regarde la chronologie de nos discussions, débats et rencontres mais en même temps… Alors, c’est maligne que je m’impose à tes côtés, ne quittant pas tes yeux, comme pour avoir cet aval constant que, certes, c’est moi qui me jette dans tes bras mais que tu le désires aussi. Le consentement vient des deux côtés et si je ne le demande pas clairement, ces moments de pauses entre chacune de mes actions sont tes portes de sorties répétées, si tu le souhaites. Et mes pupilles accrochées aux tiennes, je souffle Ou que j’arrête. D’aller plus loin, de pousser un peu plus, de chercher nos limites et ce que tu es prêt à accepter. Il y a des limites que je poserai si ça vient à déraper parce que nous avons des sujets à aborder avant que quoi que ce soit arrive mais je ne veux pas m’encombrer la tête de ce genre de choses pour le moment. Je préfère profiter de cette main sur ma cuisse, de cette main forte qui me procure plus que de la chaleur. Je ne sais pas trop décrire tout ce qu’il se passe dans mon corps. Et je crois qu’il y a plus d’attente et d’appréhension qu’autre chose. Parce que tout pourrait être parfait mais tout peut aussi partir en cacahuète de la pire - ou plus belle - des façons. Ma main qui caresse la tienne, mon sourire qui ne tarit pas, je souffle Moi non plus. Et c’est effrayant, quand j’y pense. Ça fait peur de voir à quel point l’envie passe et dépasse chacun des signaux que mon cerveau met en place. Vraiment. Et ma main finit par quitter la tienne et remonter le long de ton bras jusqu’à ton cou. Puis ta joue. Je me rapproche doucement et souffle On devrait instaurer un mot de sûreté. Si toi ou moi, on ne veut pas ce qu’il se passe, on dit licorne. C’est le premier mot qui me vient en tête et j’espère qu’il ne me demandera pas pourquoi. Licorne c’est beau, c’est mignon, c’est coloré, ça n’existe pas vraiment et en même temps, je n’existais pas réellement jusqu’à ma transition. Licorne, ça te va ? Un geste de la tête de sa part et mes lèvres seront sur les siennes. Mais j’attends sa validation, son accord, avant de faire quoi que ce soit. Je peux sentir mon coeur dans chaque cellule de mon corps et c’est déstabilisant. Perturbant. Mais tellement agréable, bordel. Les secondes me semblent être des heures, ma main en coupe sur sa joue, mes yeux accrochés aux siens, nos lèvres ont envie de se rencontrer mais est-ce le moment et le lieu ? Sa décision. Et j’espère qu’elle sera comme la mienne : positive, dans cette direction.

@ Contenu sponsorisé

   
#

Poster un nouveau sujetRépondre au sujet

permissions de ce forum

Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum