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jedis unite (wade & benjamin)

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Dim 5 Juin - 23:26
Un élan d'énergie, une envie de changement dans la triste routine dans laquelle je me suis laissé embarqué, c'est ce qu'il me faut pour que je me rende à la saberist academy depuis quelques temps. J'y vais beaucoup moins souvent depuis que ma vie a basculé, je n'ai plus le temps, et de moins en moins l'envie. Les moments où je vois la lumière du jour se font rares, quand je ne suis pas chez moi je suis au travail, et quand je ne suis pas au travail je suis chez moi. Mais aujourd'hui, j'ai décidé de m'y rendre. Pas forcément pour voir des gens, mais plutôt pour changer de décor, ne pas rester coincé dans le maussade quotidien de ma vie depuis qu'Axel est partit en voyage.
Et je ne regrette pas. Ce court instant m'a permis de me défouler, de me vider la tête et d'enfin, pour une fois dans ma vie, ne penser plus à rien. Juste au moment présent, et dieu sait à quel point cela me fait du bien.

« Well done, » je m'approche de mon partenaire pour lui serrer la main, un léger sourire sur les lèvres à la fin de notre dernier duel. « We should play together more often. » Je ne connais pas Wade personnellement, mais je sais qu'il n'est pas le plus mauvais duelliste du club. Il faut dire que ce combat m'a particulièrement plu, Wade a l'air d'êtreune personne très agréable. Le cours touche à sa fin, et chaque duo se séparent pour se diriger vers les vestiaires. C'est d'un pas las que je fais de même, dépité à l'idée de rejoindre mon appartement vide, la seule chose qui pourrait me motiver à rentrer chez moi est la présence de mon chien, le seul qui continue de me tenir compagnie malgré tout. « Remind me, what do you do for a living ? » Je finis par lâcher à Wade, alors que nous passons la porte des vestiaires. Une partie de moi en a marre de se cacher dans un coin, seul, à ne discuter qu'avec mon chien. Alors, je cherche à converser avec Wade, qui a l'air d'être un homme rigolo, changement comparé à mes collègues de bureaux qui, pour la plupart, sont d'ailleurs devenus un peu froids et distants avec moi. A moins que ce soit l'inverse, et que je me sois fermé comme une huître après toute cette histoire.

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Mar 28 Juin - 13:02
Si Wade s’est inscrit à la saberist academy par besoin de s’occuper l’esprit à son retour de voyage, depuis qu’il a ouvert son club, il y met bien moins souvent les pieds. Cette après-midi cependant, un peu rongé par le poids des factures et des responsabilités qui lui incombent, c’est dans le but peut-être un peu conscientisé d’ajouter une nouvelle couche épaisse à un déni pourtant déjà bien présent qu’il décide de faire une pause. Et d’aller se défouler. Après tout, rester au club à se morfondre est plus que contreproductif, du moins c’est là l’excuse – probablement un peu fondée, soyons francs, tourner en rond dans son bureau ne l’aidera pas à régler ses problèmes – qu’il se donne.

Son partenaire du jour, Wade ne le connaît pas vraiment. Ils se croisent de temps en temps, ne viennent probablement pas plus souvent l’un que l’autre à vrai dire. L’homme semble se dérider au fil des minutes qui s’écoulent et Wade soupçonne un peu que la réciproque soit vraie. Aussi, il se garde bien de tout commentaire. « Yeah, definitely. Good game. », répond-il avec un sourire lorsque Benjamin s’approche pour lui serrer la main. Et sur ces paroles, ces promesses en l’air que s’offrent deux presque inconnus – on connaît la chanson -, ils prennent la direction des vestiaires, et Wade accepte silencieusement son destin. A savoir : le retour du stress qui le ronge à la perspective de retourner sur son lieu de travail pour faire face à ses responsabilités.

Mais plutôt qu’un silence gêné, Benjamin ouvre la conversation. Et silencieusement, le brun étouffe un soupir de soulagement. Quelques minutes de répit… ou pas vraiment, puisqu’il l’interroge directement sur la raison de ses angoisses. « I own a jazz club in Harlem. I’m heading there right now, actually. That’s why I don’t come here often. I don’t have that much free time anymore. » Wade le gratifie d’un sourire qu’il veut sincère, tentant de sauver les apparences. Après tout, il est très fier de son projet, ça n’est pas si difficile de s’accrocher à ce sentiment. Si ? Mais pour sauver les meubles et détourner l’attention, il retourne la question : « You ? »

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Lun 4 Juil - 10:17
tw: évocation d'alcoolisme

Je tente de briser la routine, de changer les codes de ma triste vie en participant à ce duel en compagnie de Wade. Il a l'air différent de moi, différent de toutes les personnes qui font mon entourage ces derniers temps. Alors, je décide de tenter une conversation. Si ça prend, tant mieux, et peut-être que l'idée d'avoir quelqu'un de nouveau avec qui discuter de tout et de rien pourrait me motiver à sortir plus souvent, et à revenir plus souvent à la saberist academy. Si ça ne prend pas et si l'idée tombe à l'eau, alors c'est rien, au moins, j'aurais tenté, et je pourrais continuer de me plaindre que je n'ai personne
à qui parler, puisque j'essaye, je fais le nécessaire pour que cela change. « Jazz club, uh ? Sounds great. I haven't been in a jazz clubb for years. Maybe i'll come and visit yours someday. » Après tout, quitte à me rendre dans un club de jazz, autant aller dans celui de quelque que je connais, de près ou de loin, peu importe. « You guys have good whisky over there ? » Je lui réponds, un léger sourire sur le coin de mes lèvres, parce que tout est toujours meilleur quand il y a du bon whisky.

Quand il me retourne la question, je lâche un léger soupire avant de répondre, « I'm a trader. Which hasn't been the most exciting job for the past year. I was much more excited about it before but, I changed, I guess. » You guessed, Benjamin ? Il s'agit là d'un bel euphémisme. Toute ma vie a changé du tout au tout. De père de famille exemplaire excellant à son bouleau, je suis passé à homme divorcé, découvrant sa sexualité à quarante ans qui passe son temps libre à boire du whisky seul assit à son bureau. Tu parles d'un changement. « So you... are you... » Je n'ai pas envie que ma conversation avec Wade s'arrête là, parce que je veux vraiment essayer de bouger de ma routine. Alors, j'hésite un peu avant de lui poser une question, mais je me dis que si nous sommes tous les deux là, c'est bien parce qu'on a une passion en commun, n'est-ce pas ? Alors autant l'exploiter, pour tenter de discuter. « Are you excited for the new Kenobi series that's coming to disney plus ? I can't wait. » Je ne peux pas exploiter la petite partie de geek en moi très souvent, alors quand je trouve l'occasion de le faire sans gêne, il ne faut pas que j'hésite trop.

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Jeu 21 Juil - 12:57
L’illusion semble parfaite et Wade se félicite d’avoir gardé le sourire. En réalité, il est mortifié à l’idée même de retourner au club ce soir. Il sait ce qui l’y attend, et s’il apprécie toujours autant les soirées musicales, sa clientèle et l’idée même de ce club, c’est plutôt la montagne de factures qui s’accumulent qu’il voit. Et il s’est promis de s’en occuper ce soir, cette fois, il ne reculera pas. Benjamin semble intéressé et le sourire de Wade s’élargit, soudain de plus en plus sincère. « Yeah, it opened six months ago, I still can’t believe it. » Si on lui avait dit un jour qu’il ouvrirait son propre business, il n’y aurait pas cru. Et pas seulement parce qu’il galère lorsqu’il s’agit de la plus basique gestion d’entreprise, mais aussi parce qu’avant son voyage, il n’aurait jamais imaginé se sortir de l’engrenage des petits boulots. « You’re welcome to visit anytime of course! We’ve got some top-shelf whisky indeed. And I’m behind the bar most of the time so yeah, you know where to find me. » Il hausse les épaules, lançant l'invitation sans la moindre arrière-pensée. Wade n’est pas du genre à pousser à la consommation. Pire encore : si Benjamin passait un jour la porte du club, il serait bien capable de lui offrir ses consommations, par simple plaisir de voir une figure si pas amicale, au moins connue.

Lorsque vient son tour de raconter ce qu’il fait dans la vie, Wade hausse un sourcil. Son partenaire du jour a bien la tête à avoir un job bien placé, un peu fancy et obscur, mais ça n’en rend pas moins la chose moins mystérieuse. Et le brun n’a pas la moindre idée d’en quoi peut bien consister un travail de trader. Aussi, c’est toujours sans jugement mais avec une honnêteté qui lui est propre qu’il répond : « A trader, cool, cool. I’ll be honest with you I don’t even have the slightest idea what that means. Sounds fancy, good for you. » Et puis, le silence. Wade se pose plein de questions au sujet de Benjamin, curieux qu’il est, soucieux de l’autre également. Mais il réalise soudain que, peut-être, l’intérêt n’est pas réciproque. Parce qu’il s’emballe vite, généralement, et il peut vraiment devenir bavard. Aussi, Wade se mure dans le silence… très rapidement brisé par son partenaire. Oh, une erreur de jugement, donc ? Ce dernier a l’air presque aussi gêné que lui, aussi il s’affaire à lui répondre : « Yeah, it’s rather exciting, isn’t it? Looks great, I actually might take the time to watch it properly, sign up for the disney plus trial and everything. » Il faut dire qu’il n’a plus tout à fait le temps de se poser devant une série, ces derniers temps. Et que ses finances ne lui permettent pas tout à fait de faire autre chose que squatter les abonnements des quelques potes qui acceptent de lui passer leurs codes.

Après un silence, cela dit, Wade s’emballe à nouveau. Il repense à ce que lui a confié Benjamin et à combien il ne pourrait pas faire ce qu’il fait, à savoir : se forcer dans une vie qui ne lui convient plus. « Can I just say… why not change, though? There are so many options out there, why would you stick to the same boring job for a whole year if you don’t like it anymore? » Oh, Wade, you did it again you moron. La question est sortie toute seule, par curiosité peut-être mais encore une fois par vraie préoccupation. Son teint pâlit cependant et ses yeux s’écarquillent lorsqu’il réalise la question intrusive qu’il vient de poser à un presque inconnu. Aussi, il se rattrape comme il le peut : « Sorry, I shouldn’t… It’s none of my business. You don’t have to answer, of course, I just… I’m talkative and… awkward. » C’est le moins qu’on puisse dire. « Yeah, you know what, forget it. The Kenobi series! Love the… the cast, and all. I saw there’s that guy from the Chili Peppers, crazy, right? I’m here for it. » C'est ça, change de sujet. C'est une bonne idée, tiens, pour se faire des copains.

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Jeu 11 Aoû - 20:05
tw: mention de problèmes de santé mentale (début de burn out)

« Well I'm definetly dropping by soon, since I have nothing to do of my free time these days. » Avec Axel à Los Angeles, mon appartement, aussi luxueux soit-il n'a jamais été aussi froid, et sans vie. « And if animals are welcomed, I'll bring my dog. He loves being around people. » Et le pauvre ne voit plus grand monde. A part moi, il joue avec Chrissy quand elle passe me voir, mais sinon, je suis le seul être humain à vraiment passer du temps avec lui. Surtout que je n'invite jamais personne chez moi, alors dès que je peux prendre Obi-Wan avec moi, je ne le prive pas de sa sortie. Quand il en parle, je sens une certaine passion dans la voix de Wade. Une passion que j'envie, et que j'ai totalement perdu vis à vis de mon travail.

Sa réaction quand je lui dis ce que je fais comme travail me fait rire, je ne peux pas m'en empêcher. Pas par moquerie, non, surtout pas. Plutôt parce que Wade est sincère, et ne sait vraiment pas ce qu'un trader fait de ses journées, et ça se voit. Discuter avec quelqu'un qui vient d'un milieu si différent du mien me fait tant de bien, c'est rafraîchissant. « Don't worry I'm not asking you to know what it means. Actually it's very boring, so I'm not even gonna try and explain it to you. » Un sentiment qui ne fait que grandir en moi, la gêne dès que l'on parle de mon job. L'envie de changer de sujet directement, le besoin de penser à autre chose. Pourtant, je passe toujours beaucoup trop de temps au bureau. Enfermé, seul, avec tous mes dossiers à traiter, l'écran de mon ordinateur et les coups de fils à tous nos clients et actionnaires m'empêchent de penser. Et à en juger toutes la nature de toutes ces pensées qui ont tendance à me traverser l'esprit ces derniers temps, je préfère les éviter.
Un changement de sujet s'impose. « Yeah, I think they could do something really cool. I love the character actually, and I think they couldn't have chosen a character more deserving of his own show. I don't watch tv a lot, but i subscribed to disney plus for Kenobi especially. »

Mais Wade me surprend et revient sur le sujet initial, mon boulot qui m'ennuie tout particulièrement. Je le laisse parler, je le laisse même se reprendre ensuite, sans répondre tout de suite. Un blanc de quelques secondes s'installe entre nous. On a atteint la porte des vestiaires, et avant de rentrer, je m'arrête dans ma marche, la tête baissé, les paroles de Wade tournant en boucle dans ma tête. « Actually I... don't know. Well, yes, I guess i do know but... » Je soupire un coup, et relève le menton. Je pose mon regard sur les gradins au loin, derrière mon partenaire du jour. « There have been so many... huge changes in my life lately. And I guess... It's scary. I have been doing something all my life and everyone has been proud of me 'cause I was so good at it. And I have disappointed... » un sourire en coin, mais il est jaune ce sourire, il est cynique, ce sourire. « everyone around me for the past year or so. Literally, everyone. I guess some part of me doesn't want to disappoint more. » Je place mes mains dans les poches de mon jogging, et hausse les épaules. Résigné « Even if there aren't so many people to disappoint any more. » Je ne saurais pas dire ce qui m'a poussé à me confier à Wade, un presque-parfait inconnu. Mais il est différent de tout le monde. Il ne sait rien de moi et donc ne peut pas me juger. Et en plus, il pose des questions qui me forcent à réfléchir.

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Mar 30 Aoû - 13:03
De bien des adjectifs utilisables pour décrire Wade, délicat semblerait l’un des moins indiqués. Après quelques banalités échangées avec Benjamin qui, soyons francs une seconde, n’est rien de plus qu’un inconnu avec qui il partage de temps à autres un cours à la saberist academy, le voilà déjà qui fourre les pieds dans le plat. Et c’est non seulement un peu brusque, mais surtout d’une intrusivité crasse. Aussi vite les mots prononcés, Wade les regrette déjà amèrement. Il enfouit sa tête le plus loin possible dans son hoodie, les yeux rivés sur le sol et les mains dans les poches, et alors qu’il tente une diversion grillée à des kilomètres à la ronde, il est pris, comme régulièrement, d’une envie de s’enfoncer dans le sol et de disparaître à tout jamais. Alors il suit Benjamin sans un mot et s’apprête à s’engouffrer hors du vestiaire avec sa honte et sa maladresse en tête, prêt à passer l’après-midi à ressasser l’évènement – somme toute pas si grave, au final – en se frappant le front. Et probablement que, de temps à autres, le souvenir de son indélicatesse reviendra à lui alors qu’il devrait dormir depuis des heures, lui rappelant inlassablement les raisons pour lesquelles il a perdu la plupart de ses relations avec le temps : il est insortable.

Dramatique, Wade ? A peine.

Pourtant, il relève les yeux vers Benjamin lorsque celui-ci lui répond, sans se vexer, sans même lui rappeler que sa vie privée ne le regarde pas. Et ce qu’il lui confie lui arrache une moue désolée, véritablement ennuyé. De bien des façons, le peu qu’il entend de l’histoire du trader résonne en lui, à la seule différence qu’il n’avait trouvé comme échappatoire que la fuite – littéralement – à l’autre bout du monde, pendant des mois. Wade relève les yeux vers Benjamin et lui adresse une maigre grimace : « I’m sorry you’re going through a rough time. And, I mean, for being intrusive, I do that, sometimes. Like, I think about stuff and, and next thing you know, words are coming out of my mouth, and… yeah, sorry. » Secoué d’un soupir, il passe une main dans sa nuque, geste parasite qu’il ne réalise même pas. Puis, il continue, une idée derrière la tête : « I don’t know what you did but it’s none of my business. And you seem to me like a fine chap, so… » Il hausse les épaules. « I was heading to work; I need to get some paperwork done before opening tonight. Fancy coming with me? » Quelque chose lui dit que la paperasse ne se fera pas si Benjamin accepte, mais ce n’est pas comme s’il était constant dans son travail et qu’il n’était pas déjà embourbé dans ses bêtises, après tout. « Whisky’s on the house. To make amends. »

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Lun 19 Sep - 15:01
Qui aurait cru que discuter avec un inconnu un poil maladroit aurait autant aiguillé ma journée ? Si j'étais quelqu'un de plus spirituel, j'aurais pu croire que c'est le "Destin" qui m'aurait forcé à venir à son cours à la saberist academy, ce jour-là. Je m'y rends tellement rarement ces derniers temps que ça pourrait paraître étrange. Il s'agit pourtant là d'une coïncidence, ce n'est pas comme s'il y avait un être divin qui décidait des choses auxquelles on est destinés ou prédestinés. Non, je ne crois pas en tout cela. Je pense juste que j'ai pris une bonne décision en venant aujourd'hui, et en continuant de parler avec Wade.

Il y a quelque chose de rassurant, quand on sait que notre interlocuteur ne nous juge pas. Je vois bien dans son regard qu'il ne cherche pas à moquer de moi ni même à découvrir ce que je pourrais cacher. Quand on a évolué dans un milieu où tout le monde est toujours en train de casser du sucre dans le dos de tout le monde, se retrouver face à une personne comme Wade est rafraichissant. Il me change de mon quotidien. Il me change de ce quotidien dont je rêve de me débarrasser.  « If whisky's on the house... » Je lâche avec un large sourire, parce qu'il ne m'en faut pas plus pour me convaincre. La personnalité rayonnante de Lowell et la perspective de découvrir son monde sont plus que tentantes.  « Don't worry about it though, » je lui réponds en lui tenant la porte des vestiaires,  « I like it. » On se remet en marche pour sortir de la salle de sport, et je n'ai pas besoin que l'on me pousse pour lui dire ce que je pense de son honnêteté.  « I'm not used meeting people this forthright. It's bold. I wish I could just say what I thought without thinking about what one might think of you. Nor the consequences. » Ca m'aurait évité bien des problèmes, bien des mensonges. « Anyway, you don't need to make amends for anything. » Et je suis sincère. Une part de moi espère que je vais continuer de rencontrer des gens comme Wade sur ma route. Des gens qui n'en ont rien à faire de ce qu'on peut dire sur eux, des gens qui ont le courage d'assumer leurs pensées, quitte à parfois passer pour quelqu'un de brut de pomme. Des gens qui pourraient m'apprendre à vivre ma vie différemment, et peut-être à m'accepter un peu plus pour celui que je suis, et pas pour celui que je prétendais être.

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Dim 9 Oct - 17:16
Inviter un parfait inconnu à boire un verre est bien le genre de Wade, qui ne s’est jamais embarrassé de formalités (en témoigne son indélicatesse d’il y a quelques secondes à peine). Benjamin a l’air sympa, il donne aussi l’impression d’avoir besoin de parler et/ou de se changer les idées, c’est une excuse suffisante aux yeux du brun qui, en plus, a une maladresse à se faire pardonner. Son partenaire ne met pas longtemps à accepter sa proposition et il se retourne sur ce dernier pour lui adresser un sourire satisfait. Si on lui avait dit qu’il se lierait d’amitié – enfin, qu’il irait boire un verre, ce qui équivaut à un début d’amitié aux yeux de Wade – avec un trader un jour dans sa vie, il n’y aurait pas cru. Et pourtant…

Que Benjamin ne lui en veuille pas le rassure un peu. Qu’il trouve ça cool par-dessus le marché, par contre, il en est moins sûr. « Oh, you’re only saying that 'cause you’re not the one being called nosy. At best. Usually, it’s more like, shut up Wade, you’re talking too much again, you idiot. » Il hausse les épaules, sans quitter son sourire. Maintenant qu’il est rassuré, il se permet un peu plus de conversation. « Can’t say I blame them though, I can be a pain. Anyway ! » Il pousse la porte de la Saberist et s’engouffre dehors, suivi de Benjamin.

Un trajet en métro plus tard, les deux hommes se retrouvent face au Harlem Jazz Jam et tandis qu’il cherche les clés dans la poche de sa veste, Wade s’explique : « Here we are. This is where I live. » Cette phrase, prononcée comme une plaisanterie, est pourtant riche d’un double sens que seul comprend notre intéressé. Si bien évidemment il passe plus de temps dans ce club que dans son propre appartement, rapport au fait qu’il n’a pas les moyens d’engager suffisamment de personnel pour s’offrir du repos, Wade n’aura bientôt plus d’autre choix que de littéralement habiter ici. Mais ça, il le garde pour lui, encore confortablement installé dans son déni. Il entre dans l’établissement, désactive l’alarme, et se retourne sur Benjamin, l’air fier : « Have a seat, I’ll be back with drinks in a sec. »

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Lun 14 Nov - 16:51
C'est ainsi que je me retrouve dans le métro avec Wade, à se diriger tous les deux vers le club dont il est le propriétaire. Situation cocasse dans laquelle je n'aurais pas pensé me retrouver de si tôt, et pourtant, m'y voilà. Sac à dos sur une épaule, j'emboîte son pas, prenant soin de regarder autour de moi pour faire quelques repaire mentaux, parce que je compte bien revenir un jour si l'ambiance me plaît. Après tout, quitte à boire un coup, autant que je le fasse ailleurs que seul chez moi, n'est-ce pas ? Il s'approche d'une grande porte, et je recule d'un pas pour regarder la devanture de l'établissement. « The Harlem Jazz Jam, I like the name. » je commente, comme si Wade en avait quelque chose à faire.

On entre dans le club, et j'observe le décors autour de nous. Rien à voir avec le genre d'endroit que j'ai l'habitude de fréquenter -ce n'est pas comme si je fréquentais beaucoup de clubs, anyway. Tout ce que je sais, c'est que ça me plaît. « Alright, » je dépose mon sac au pied d'un tabouret et m'assois face au bar. Je regarde Wade s'afférer derrière celui-ci, sortir des verres et une bouteille. « When did you open the club ? » Je lui demande, intéressé d'en savoir plus sur cet univers qui ne m'est absolument pas familier. « Must be nice to be your own boss. » Pas de pression venu d'au dessus, pas de pression du chiffre. Certes, tu ne peux compter que sur toi-même, mais dans certaines situations, il faut savoir être solitaire. Je m'en suis récemment rendu compte, ayant pu observer de trop près la mentalité restreinte et la fermeture d'esprit de ceux qui nous entourent au quotidien. C'est la raison première pour laquelle je veux renouveler mon entourage et ma routine. La seconde étant probablement l'ennui, la solitude.

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Jeu 9 Fév - 19:38
Se faire de nouveaux amis ressemble bien à Wade, l’extraverti notoire. Les garder est une tâche plus compliquée, de toute évidence. Depuis la plus tendre enfance, il avait eu tendance à voler de groupe d’amis en groupe d’amis, non pas parce qu’il n’était pas fiable ni un mauvais ami en général, encore moins une mauvaise personne, mais simplement parce qu’il avait tendance à se faire oublier. Par peur de déranger principalement, puis parce que la vie et ses multiples hobbies l’amenaient à fréquenter régulièrement de nouvelles personnes. Bref, emmener une nouvelle connaissance au club n'était pas une première pour Wade et loin d’en être intimidé maintenant qu’ils avaient bien lancé la conversation, il avait navigué sans peine dans les rues de Harlem jusqu’à bon port.

Derrière le bar, il poussa un verre de whisky vers Benjamin qui lui posait des questions. « Six months ago. », répondit-il directement à la première, tandis qu’il faisait le tour du comptoir avec son propre verre pour s’installer face à lui. A la réflexion du trader, Wade acquiesça, incapable cependant de camoufler son air sceptique et la grimace qui en témoignait. « Yeah, it’s, um, it’s nice. », lança-t-il prudemment. Etre son propre patron avait tout du rêve, sur le papier. Le brun avait malgré tout rapidement réalisé que tout n’était pas aussi fun que prévu, et que la comptabilité lui posait un sérieux problème dont il ne voyait pas le bout. Bien moins cool, tout d’un coup. Il décida donc d’être honnête : « To be perfectly honest, it’s a struggle sometimes. It’s not, like, stress-free. I wish I could spend less time thinking about how much money I need to make and more about my customers, honestly. » Il haussa les épaules. Parler de ses petits soucis à un trader qui devait brasser infiniment plus de stress sur une journée était probablement un comble, aussi il relativisa : « But I guess every job has its bad sides. And this is much better than any temp job I used to have before my divorce so, you know. » Nouveau haussement d’épaules. Son regard se perdit dans le vide l’espace d’un instant, songeur. Mais lorsqu’il reporta son attention sur Benjamin, son sourire avait réapparu, et il leva son verre : « Cheers, man. »

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