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Merry - Perdu dans la foule

@ Invité

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Ven 26 Mai - 20:09
[TW : Violences conjugales, violences sexuelles, climat familial maltraitant, climat religieux oppressif, homophobie]


QUICK AND DIRTY
Nationalité : Etasunien
Ethnie/origines : Originaire d’Amérique du nord, famille immigrée d’Europe il y a plusieurs générations (aucune donnée trouvée sur les origines ethniques ou géographiques de sa famille sur Ethnie celeb ou sur d’autres sites, visiblement plus blanc que du lait)
Orientation : Greysexuel (en gros sur le spectre de l’asexualité mais avec la possibilité d’avoir quelques envies avec des gens avec qui ça le branche) et pan romantique, anarchie relationnelle (dont il a pas vraiment conscience, mais les normes relationnelles et les relations exclusives ne sont en tout cas pas sa tasse de thé)
Situation : Célibataire, il a mit fin à une relation de longue durée il y a quelques semaines et il ne se sent pas près à retourner dans une quelconque forme de relation trop intime avec qui que ce soit
Occupation : A abandonné des études d’arts graphiques, est dessinateur de comics mais publie essentiellement sur internet et dans des fanzines, n’as pas vraiment de ressources ni d’activité professionnelle stable (et n’est pas vraiment en capacité de l’être actuellement), il cherche un petit boulot et vise principalement les postes de vendeurs en librairies espérant que ses connaissances dans le domaine puissent compenser son inexpérience.
Quartier : Après son départ précipité et sa fuite vers New York, il a jonglé pendant un certain temps entre des bouts de canapés chez des presque inconnus, des relations acquises sur des communautés en ligne qui lui ont volontiers ouvert leur porte, et quelques nuits chez des parfaits étrangers rencontrés au hasard dans la rue ou des bars, et qui voulaient bien l’accueillir en échange de certains services. Entre, il était pas mal dans la rue, frappant de temps en temps à la porte de refuges qui n’avaient généralement pas de place pour lui. Il a été récupéré au bout de quelques semaines par les pompiers qui l’ont orienté vers des services sociaux d’aide d’urgence pour les jeunes en difficulté. Il s’est vite retrouvé en contact avec El Halito où il y est toujours très épaulé et est en contact aussi avec une association pour les victimes de violence conjugale et une aide juridique même s’il ne sent pas capable d’entamer une procédure de justice. En attendant que sa situation se stabilise et qu’il puisse avoir un petit boulot, il est périodiquement hébergé dans une des places d’hébergement d’urgence à El Halito dans le Bronx, quand il ne peut pas y loger il va chez quelques nouvelles connaissances qu’il a rencontré depuis son arrivée ou qu’il connaissait avant, et dans les plus mauvais cas dans des refuges souvent bondés où il trouve rarement de place pour dormir.

and what else ?
Qualités :
Merry est, assez surprenamment au regard de ses années passées, une personne apaisante. D’un calme tranquille, sur la réserve, il préfère se mettre en retrait pour laisser l’espace aux autres de s’exprimer. Lui parler semble facile, tant que l’on n’attend pas que la conversation sorte de vos petits tracas personnels pour aborder les siens. Sa capacité d’écoute et la facilité que l’on a à se confier en sa présence, sa délicatesse dans tout ce qu’il fait ou dit et son attitude rassurante et douce poussent facilement les gens à parler d’eux plutôt que de lui. Sa grande curiosité, sa capacité à trouver de l’intérêt dans absolument tout, rend aussi facile de se laisser embarquer et perdre dans de grandes discussions sur vos passions, toujours alimentées de ses enquêtes curieuses sur tel ou tel aspect, telles choses que vous avez dites ou une quelconque question qu’il se demande sur le sujet. Sa curiosité, si elle va de paire avec une réelle attention aux autres, est aussi motivée par sa créativité, alimentée par de vastes domaines d’intérêts et de connaissances dont il ne prétend pas tout connaître, mais dont il sait que les gens sont les meilleures sources d’informations. Il ne se pense pas grand artiste, mais il aime créer des choses et il s’est toujours mieux exprimé par des coups de crayons que par des mots. D’une nature sensible et altruiste, il ne prononce rarement un mot méchant, ne s’exprime jamais fort et est prompt à fournir tout réconfort ou toutes formes de soutien nécessaires sous quelque forme que ce soit. Il semble vite plus attentif aux besoins des autres qu’aux siens et sa gentillesse et sa bienveillance font trop souvent oublier aussi aux autres de s’interroger sur ses propres besoins ou ses limites.
Défauts :
Sacrified Child, deux mots qui résument parfaitement ce jeune homme qui pour beaucoup semblent souffrir du syndrome de Peter Pan, incapable de grandir et renfermé dans ses passions d’enfants. Un point de vue de Boomer. La réalité est assez différente. Merry a appris très jeune à s’effacer, tout, de sa posture, à son attitude et à sa personnalité, a l’air construite pour vous faire oublier qu’il existe. C’était ce garçon timide et discret à l’école, un gamin moyen mais pas sans histoire. Il n’était jamais méchant, au contraire, malgré une forte anxiété et une globale inaptitude sociale, il a toujours été vu comme un bon ami par le peu de gens qui le connaissaient assez pour le considérer ainsi. Mais, il avait pris la sale habitude de se jeter devant les autres pour prendre les coups à leur place, de prendre sur lui la responsabilité des erreurs ou des fautes des autres, que ce soit ses camarades, un bully particulièrement agressif mais dont il connaissait la réalité de la vie à la maison ou de son frère et de sa sœur auprès de leur parent. Les rares fois où ses professeurs ont compris que Merry n’était pas ce gamin bagarreur et turbulent, fauteur de troubles, que son dossier semblait indiquer et qu’ils lui ont demandé pourquoi il se sacrifiait toujours pour couvrir les autres, il n’a jamais vraiment répondu autre chose que c’était parce qu’il pouvait. Ce qui à l’époque n’a jamais vraiment fait de sens pour ses enseignants. En grandissant Merry est devenu plus renfermé, secret, distant, gardé. Ça avait toujours été un enfant prometteur, malgré ses résultats moyens, il était très intéressé par l’art et par toutes sortes de domaines culturels et scientifiques, son esprit sautant d’un sujet à un autre, papillonnant entre une large variété de centres d’intérêts. Inconstant, il manquait souvent d’application dans la plus part de ses projets qu’il finissait rarement. Ses professeurs d’université reconnaissaient en lui un artiste prometteur, mais qui bien que motivé, talentueux et imaginatif semblait manquer totalement de confiance en ses capacités et en ses idées, restant souvent dans sa zone de confort. Jusqu’à qu’il cesse de venir aux cours, quelques absences injustifiées se transformant en une année entière et il quitta l’école. Il ne disparut pas exactement du jour au lendemain, il disparut vraiment comme quelque chose qui s’était peu à peu effacé de la mémoire, jusqu’à être oublié. Le jeune homme erratique et désorganisé qui avait quitté l’Utah pour étudier à Detroit, heureux de quitter le nid de serpents de la banlieue sud de Salt Lake City, devint quasiment du jour au lendemain calme, silencieux et effrayé. La plus part de ses connaissances imaginèrent que l’école à Detroit, dans une grande ville bruyante, n’avait pas du être faite pour cet enfant angoissé, même s’il était presque adulte à l’époque, et souffrant certainement d’anxiété sociale. Les rumeurs grossirent rapidement, statuant sur une dépression de l’étudiant bizarre, allant de la drogue à d’autres pratiques à risques, certains dirent qu’il était dans un HP et qu’il reviendrait dans quelques mois ou l’année prochaine. Puis les rumeurs se calmèrent et les gens qui avaient un jour connu Merry finirent par l’oublier, sa place vide rapidement remplacée par quelqu’un d’autre qui semblait si bien y correspondre qu’il avait du y être depuis toujours.
Tw violences conjugales, violences sexuelles, violences psychologiques, conditionnement:
Passions :
Lorsque Merry avait 6 ans et entrait dans la classe de Madame Marple à l’école élémentaire de Millcreek au sud de Salt Lake City et près de la petite maison à la peinture décrépie et grisâtre qu’occupaient le couple Wright et ses trois enfants dans la banlieue sud, il eut la tache fastidieuse au cours de la première semaine de répondre à une question essentielle : Dessinez votre super-héros. Pas un super héros, pas le meilleur, pas celui que vous préfériez, votre super-héros. Le jeune garçon avait regardé anxieusement la page blanche et le petit pot de crayons de couleur posé sur la table, ignorant l’enjeu exact de sa réponse, puis finalement il avait attrapé dans le pot de couleur un crayon bleu et un autre rouge. Madame Marple avait été satisfaite à la fin du cours lorsqu’elle avait ramassé les dessins après avoir longuement discuté avec les enfants des super-héros qu’ils préféraient. Merry éprouva un sentiment doux amer, parce que Madame Marple lui avait souri, mais elle avait aussi pris son dessin. Lorsqu’il rentra chez lui, il attrapa un des comics dans les étagères de la minuscule chambre qu’il partageait avec son frère, prit une feuille de papier à carreau et un crayon bleu et un rouge et s’assit sur le lit du bas des deux lits superposés. Il n’en avait pas conscience, mais ce jour là, il avait répondu à une autre question essentielle.
A 12 ans, dans la salle de classe de madame Robins, à l’école secondaire publique de South Lake City, tandis que le garçon à la table devant lui prévoyait de tendre son pied lorsque tout le monde se lèverait afin de faire chuter le camarade sur la gauche de la table de Merry, madame Robins appela au calme rappelant qu’ils devaient encore prendre leur devoir pour les vacances. Elle gagna un soupir collectif alors qu’elle écrivait sur le tableau : « Rédaction à faire pendant les vacances : parlez de votre super-héros préféré et de pourquoi vous l’aimez » Merry nota la consigne sans vraiment y réfléchir puis termina de ranger son sac avant de se lever pour sortir de la classe. Cooper, son voisin de l’autre côté du couloir trébucha devant lui et Merry attrapa l’arrière de son sac à dos. Il reçut un regard noir du garçon qui avait cherché à le faire tomber et des remerciements rapidement murmurés de celui qu’il avait sauvé et il s’enfuit presque de la classe.
Trois semaines plus tard, à la fin du cours d’anglais Madame Robins appela Merry. Elle attendit que la classe se vide pour sortir d’une pile de papier des pages de dessins qu’il avait rendu au premier cours de rentrée : « Tu as conscience que ce n’est pas vraiment ce que j’entendais par rédaction ? » Son regard tomba sur le sol alors qu’il hochait la tête en rougissant, ses mains serrant anxieusement les lanières de son sac à dos. Elle soupira : « Je t’ai noté normalement pour cette fois, parce que ta bd exprimait bien la complexité du personnage, mais je te rappelles qu’une rédaction est sensée être faite de mots et que les cours d’anglais sont là pour vous apprendre à écrire, pas à dessiner. » Il hocha à nouveau la tête, ne mentionnant pas que la bd comportait en fait des mots et balbutia à la place des excuses et des remerciements. « C’est en fait vraiment pas mal, tu dois lire beaucoup de comics, tu dessines depuis longtemps ? » Merry leva un regard surpris. « Mon frère en avait plein quand on était petits, je les ai beaucoup lu et j’aime beaucoup Superman… je dessine principalement sur lui… » Elle hocha la tête, contemplant un moment les dessins avant de les glisser à nouveau dans la pile. « Aussi sur Clark Kent, son alter ego, généralement les élèves qui font cet exercice sur lui se contentent de parler de ses pouvoirs et de quand il porte le costume. Si tu as fait d’autres bd apporte les moi au prochain cours s’il te plaît. »
Deux jours plus tard il était revenu en cours avec un petit paquet de feuilles gribouillées qu’il avait fourré dans son sac. Il avait du enlever le livre de science pour le faire rentrer, espérant que Monsieur Harris serait indulgent. Il n’avait oublié que six fois son manuel de science depuis le début de l’année ce qui était peu comparativement à son livre d’histoire ou au carnet d’exercices de mathématique. Les sciences avaient paru alors être un choix logique. A la fin de la journée, il avait confié le tas de petites pages de bd à madame Robins. Elle avait téléphoné à ses parents le jour suivant, les conviant à la rencontrer à l’école le soir de la semaine prochaine qui les arrangerait le mieux pour leur parler à propos de Merry. Son père avait été dans une rage furieuse et il avait été puni et interdit de sortir de sa chambre de tout le week-end. Le mardi suivant il était dans la salle de classe tard le soir devant madame Robins et le tas de ses dessins posés sur la table, encadré par ses deux parents alors qu’il se tortillait mal à l’aise et à l’étroit sur la chaise en plastique.
« Je ne sais pas ce que Merry a fait mais sachez qu’il sera correctement puni et devra présenter des excuses… » Commença sa mère, ses mains serrées accrochées au petit sac à main noir posé sur ses genoux. Madame Robins l’arrêta, comprenant que ses intentions avaient été mal comprise et expliqua qu’elle avait seulement voulu les faire venir pour parler des dessins de Merry. Son père avait réagi, demandant si elle l’avait pris à dessiner dans ses cours, madame Robins adressa alors un sourire légèrement peiné au jeune garçon avant de secouer la tête de nouveau. Elle expliqua qu’elle avait en fait découvert que Merry aimait énormément dessiner et qu’il avait beaucoup de talent pour raconter des histoires à travers le dessin, elle éluda la façon dont elle l’avait découvert au soulagement du garçon. « Je me demandais si vous aviez déjà songé à inscrire Merry à des cours de dessin ? Je sais que ce n’est pas donné mais il a du talent et il y a des aides pour ça, il pourrait obtenir des bourses et peut-être rentrer dans une école d’art… » Expliqua-t-elle, ses parents avaient semblé sur la défensive au départ, mais la mention d’une potentielle bourse d’étude gagna leur intérêt. Ils parlèrent une bonne demi heure, ses parents ignorant presque sa présence avec eux et la semaine suivante Merry passa son mercredi soir dans le club d’art de son école. Le mois suivant son père l’avait poussé devant la maison des Walters, leur voisins, demandant s’ils n’auraient pas quelques tâches à lui faire faire contre un peu d’argent. Merry avait au cours des deux prochains mois tondus 7 pelouses, promené 26 fois les chiens de madame Williams et aidé monsieur Duncan à vider, nettoyer et ranger son grenier. Il put commencer les cours particuliers le mois suivant. Il entra au conservatoire junior peu après ses 14 ans et il dut travailler trois trimestres à l’épicerie de Monsieur Ford le soir après l’école et quand il n’avait pas le conservatoire. Il continua de travailler aussi pendant les vacances et l’été suivant.
Hors des cours d’école et du conservatoire, de ses longues heures à faire ses devoirs et avancer sur ses projets d’art, et de ses heures de travail à l’épicerie, il passait tout son temps à lire et dessiner dans la chambre. Son frère avait quitté la maison cette année là et été parti étudier dans l’ouest alors il l’avait entièrement pour lui. Il enviait son frère et la distance qu’il avait pu mettre avec la maison, personne n’avait envie de rester dans ce trou à rat. Il travaillait dur en espérant obtenir aussi une bourse d’études pour pouvoir aller étudier dans un autre état, mais ça laisserait sa petite sœur toute seule ici et il n’était pas sûr de pouvoir faire ça. Quand il dessinait dans la chambre il passait le plus clair de son temps à écouter de la musique, son frère lui avait laissé quelques cd et l’air bénie d’internet comblait les trous de tout ce qu’il avait emporté. C’était principalement du rock, de la pop folk et un peu de métal stoner. Il avait découvert que si le métal dans sa forme la plus commune n’était pas vraiment son truc il aimait beaucoup le stoner et l’expérimental. Ils partageaient à peu près les mêmes goûts musicaux avec Cooper, il était plus indé, post rock et métal industriel, et il écoutait pas mal de punk et de grunge, c’est principalement lui et son frère qui avaient participé à forger la base de ses connaissances musicales. Ses goûts étaient très hétéroclites et il pouvait autant apprécier Rihanna que The Cure et sa découverte de Bjork l’avait mis à s’intéresser à l’Électro, un domaine sur lequel il acquerra plus de connaissances quelques années plus tard au cours de ses années d’étude, en découvrant Salvatore Gannacci au hasard sur Youtube et Deadmau5. Quand il arrivait à s’échapper quelques heures il passait la plus part de son temps allongé sur le sol de la chambre de Cooper. Ils écoutaient de la musique pendant des après-midi entières, prétendant faire leur devoir, mais ce n’était certainement pas des débats aux sujets de problèmes de mathématique ou à propos du dernier travail d’anglais que les sons couvraient.
Quand il ne traînait pas avec Cooper, il passait le plus clair de son temps à la librairie du centre. Merry n’avait pas beaucoup d’argent à mettre dans autre chose que ses cours d’art alors il se contentaient de feuilleter les dernières sorties assis dans un coin, à l’abri du regard de Monsieur Harold qui n’aimait pas qu’on fouine dans ses rayons. Internet complétait la collection oubliée par son frère, et il rattrapait les histoires de Superman et d’autres super-héros à travers des centaines et des centaines de scans trouvés en ligne. S’il aimait la bd il ne passait pas l’entièreté de son temps le nez entre des pages de dessins. Il regardait quelques vieux films Superman avec Chistopher Reeve, mais ni les anciens ni les récents de Zack Snyder ne lui donnaient vraiment satisfaction. Les vieux films étaient remplis de clichés idiots et sexistes, Lois Lane n’y était dépeinte que comme une demoiselle en détresse qui ne savait littéralement pas voir un visage à travers une paire de lunettes. C’était loin avant la grande Lois Lane, figure féministe affirmée et célèbre reporter qui se jetait à la recherche des plus grandes histoires, de tous les plus grands scandales, le tout au mépris du danger. Quant aux films de Snyder, Clark y était quasiment absent. Superman vidé de sa substance y faisait figure de nouveau Christ, un héros en cape, sauveur d’une humanité perdue. Tué, transpercé en plein cœur par une lance dans une pâle métaphore de la mort du Christ, puis ressuscité pour affronter l’armée de Darkseid, dans une étrange version zombifiée qui n’offrait peu de différences de son modèle original. Une globale déception.
Sa petite sœur, encore jeune à l’époque, appréciait les samedi et dimanche matin devant la télévision, il y avait regardé avec elle tout un tas de dessins animés, de nombreuses aventures de son héros préférés et plein d’autres choses qu’elle aimait regarder. L’animation fut un de ses premiers amour avec le cinéma et la télévision était une chose qu’il partageait avec sa sœur. Enfin, quand leur parents leur permettaient. Rapidement, ils avaient désertés le salon pour l’écran d’ordinateur, regardant tout un tas de films et de séries ensembles dans la tranquillité de sa chambre. Sa sœur aimait la fantasy et la magie, ils avaient rattrapé plusieurs séries fantastiques des années 2000, Buffy, Charmed, Supernatural, ok il n’avait suivi celui là que d’un œil, et quelques animés japonais dont sa sœur était fan au total désarrois de leur parents. Merry de son côté appréciait plus la science fiction au grand bonheur de Cooper dont c’était aussi le genre de prédilection avec le cinéma d’horreur. Bientôt les soirées cinémas furent une nouvelle raison pour lui de hanter la chambre du garçon, assis l’un contre l’autre dans le noir devant de grandes toiles dystopiques, des spaces opéras et des vieux films d’épouvantes que son petit ami aimait. Ce qui n’était pas pour lui déplaire, pas seulement parce que Cooper le tenait dans ses bras dès qu’il sursautait un peu, mais aussi parce qu’il était en fait venu à apprécier ces films.
Là où Cooper appréciait les vieux slashers gore, Merry lui était absolument captivé par les vieux films comme Alien. Il aimait les monstres qui n’étaient jamais ou rarement montrés, des créatures presque invisibles, des fantômes, des menaces pesant comme des épées au-dessus de personnages continuellement sous tension, luttant avec ce qu’il y avait de plus primal au fond de chacun de nous, la peur de la mort, le désir de survivre. Affinant ses goûts et ses connaissances avec le temps il avait fini par développer aussi une fascination quasi malsaine pour le cinéma d'horreur asiatique, les productions sud coréennes et thaïlandaises en tête, et le cinéma d’horreur européen. Le giallo italien, Argento en tête de fil, et le cinéma d’horreur espagnol contemporain composaient à l’âge adulte la plus part de ses séances de visionnage nocturne. Il y avait dans les œuvres de Guillermo del Toro quelque chose de profondément viscéral et qui s’ancrait bien au-delà, bien plus loin que tout ce qu’il avait vu de représenté dans l’horreur. Il avait vu aussi quelques films de jeunes réalisateurs très prometteurs, il trouvait que le cinéma d’horreur européen était bien plus inventif et efficace que les dernières productions hollywoodiennes en la matière, qui se cantonnaient à des scénarios bancales dans des films peu imaginatifs. Hollywood et le cinéma américain avaient un tel pouvoir sur la production et la consommation culturelle qu’ils ne fournissaient presque plus d’efforts, comblant leur manque de créativité par des budgets colossaux permettant d’acheter à peu près n’importe quoi et n’importe qui. C’était en fait un sujet de nombreux débats qu’il avait eu à l’époque dans ses années de fac et après, lorsqu’il écumait un certain nombres de communautés geek sur internet. Ne voulant pas paraître spécifiquement élitiste et malgré tout toujours curieux de connaître ce que les gens aimaient, il avait accepté de voir quelques recommandations. Il avait du admettre qu’au moins le cinéma américain n’était pas à l’abri de quelques rares fulgurances, notamment du côté de chez Marvel, qui s’il entretenait l’illusion d’une certaine inimitié avec, il appréciait en réalité tout autant que DC. Enfin, presque autant.  
Superman restait et était toujours son héros. Bien avant ces années là et au cours de ses explorations à travers ce que le cinéma et la télé avaient fait de pire et de meilleur sur son super héros préféré, il avait fini par découvrir une vieille série live des années 90. C’était assez ridicule et les effets y étaient assez mal fait mais ce n’était pas vraiment quelque chose qui le rebutait. Le reste était absolument incroyable, loin de cette série horrible sur l’enfance de Clark Kent au Kansas des années 2000 dans une version quarterback sous stéroïdes. Il n’avait jamais vu une série qui explorait aussi bien que celle là et d’une façon aussi satisfaisante à ses yeux la psyché de Superman à travers la vie et les relations de Clark. Sa professeur d’anglais, Madame Robins qui l’avait mis sur les bancs des cours de dessins et avait à tout jamais changé la trajectoire de sa courte existence, avait eu raison quant elle lui avait parlé de son devoir ce jour là après la classe. S’il aimait Superman c’était avant tout pour le Clark Kent élevé par Matha et Jonathan Kent dans le Kansas et qui était tombé amoureux de Lois Lane (même si il avait lu quelques histoires intéressantes sur internet entre Clark et Jimmy). Mais, malgré tout, l’univers entier de versions alternatives était quelque chose qui le fascinait. Dans chaque histoire il voyait des milliers et des milliers de variations et dans chaque variation encore des milliers d’autres. Il consacrait une partie de ses nuits à dessiner les nombreuses vies de Kal-El.
Cooper appréciait les obsessions de Merry autant qu’il le taquinait, toujours gentiment, sur le sujet. Mais personne n’avait jamais mis de mots précis sur sa façon de fonctionner, il était toujours ce gamin bizarre, un peu à part sans savoir vraiment pourquoi. Et à 15 ans votre petit copain secret n’allait pas sortir les mots autisme ou tdah de son chapeau si aucun adulte autour d’eux ne le faisait. La religion et le conservatisme étaient des choses importantes ici à Salt Lake City et dans l’Utah, berceau de l’Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours, ou autrement dit, le pays des Mormons, et traditionnellement toujours acquis au parti républicain. Orienter un gamin vers un pédopsy n’était pas quelque chose qui se faisait couramment. De même que sortir du placard ou s’afficher ouvertement dans une relation homosexuelle quand on dépendait encore de ses parents. Merry était juste ce garçon un peu perturbé, égaré sur le chemin de dieu et aussi angoissé que n’importe quel adolescent d’après les adultes qui l’entouraient. Mais Cooper savait qu’il y avait plus, parce qu’ils passaient leur temps dans sa chambre au lieu d’aller nulle part dehors, parce qu’il devait traîner régulièrement Merry en hyperventilation dans une coin à l’écart et lui dire de respirer en frottant doucement son dos, parce que s’il aimait la musique mais avait toujours été très réticent à aller à un concert et les fêtes et toutes ces genre de choses le mettaient très mal à l’aise. Si Cooper trouvait un peu ridicule la façon dont avait Merry de parler constamment de son super-héros préféré, il n’en disait pas grand-chose et se contentait de rire en secouant affectueusement sa main dans ses cheveux. Merry était doué, obsessionnel mais doué, mais il manquait totalement de confiance en son travail. Pendant longtemps Cooper n’a même pas eu le droit de jeter un coup d’œil à ses dessins, du moins jusqu’à qu’ils passent des meilleurs amis au BSBFAT (Big Secret about Best Friends but in fact they’re Actually Together) et il avait mené un long travail depuis de propagande pour que Merry poste ses fancomics sur internet. Il avait fallu des mois d’un travail acharné proche du harcèlement pour que Merry partage enfin un peu de ses dessins avec le reste du monde, s’inscrivant sur un forum de fancomics sous un pseudo de fanboy suivit de beaucoup trop de chiffres pour ne pas avoir l’air d’un ado qui ne porte que des sweats à capuche noirs. Il était devenu au fil du temps un auteur très apprécié. Il était toujours discret et ne se ventait jamais de son travail, au désarrois de plusieurs de ses connaissances en ligne qui l’encourageaient à passer à la vitesse supérieure. Il avait le talent pour créer sa propre histoire mais il ne sortait rarement de sa zone de confort, son petit monde en bleu et rouge. Mais il était aimé et reconnu dans cette autre vie, et s’il ne prenait jamais les compliments sur son talent, il aimait toujours savoir que ses lecteurs avaient aimé ses dessins et ses histoires. Qu’ils avaient passé un bon moment. C’était ce qui comptait le plus pour lui. Il voulait que les gens retrouvent dans ses comics la même chose qu’il y avait trouvé enfant. Un endroit sûr, réconfortant, et un héros pour le guider et le protéger à travers un monde violent et hostile.
Il avait trouvé dans les communautés en ligne un endroit sûr, plein de ressources, dont les débats et conversations animées avaient ouverts le champ de ses possibilités. Il avait découvert un monde dont il ignorait tout, de Youtube à Twitch, des streams de jeux au JDR qu’il n’avait jamais regardé qu’en vidéo ou en podcast, des émissions sur des tas de sujets de pop culture, des comics aux mangas, du cinéma aux univers virtuels, du cosplay et tout un tas de choses qui remplissaient ses pensées quand il voulait s’enfuir du réel. Il s’était vraiment mis aux jeux vidéos quand il vivait à Detroit. Leur parents n’avaient jamais vraiment acceptés ce genre de choses prétextant que c’était trop violent, ils leur avait laissé leur musique et regarder des séries sur l’ordinateur portable ou sur la télévision, mais ils ne voulaient pas qu’ils jouent à ces jeux. Quand il avait essayé d’argumenter que ce n’était que des jeux vidéos, dans des univers virtuels et sans conséquence, sa mère avait dit que c’était une source de perversion et de corruption pour la jeunesse, participant au déclin de la civilisation américaine déguisée en un divertissement malsain. Ils ignoraient évidemment le genre de films qu’il regardait avec Cooper quand il dormait chez lui ou encore ce qu’ils faisaient ensemble. Une fois à Detroit il avait pu rattraper un peu son retard dans ce domaine, il n’avait pas eu l’occasion de jouer beaucoup, il avait testé quelques jeux qu’on lui avait conseillé : GTA, The Last of Us, Soul Calibur, il avait été absolument traumatisé par son expérience sur Majora’s Mask et avait décidé de ne jamais plus retoucher à Zelda, il avait pleuré plusieurs fois durant son ascension du mont Céleste ainsi qu’au début et à la fin d’Ori. Dans ses dernières années à Detroit, il s’était mis à quelques MMORPG avec des amis en ligne, Final fantasy 14, DC Online, Star Wars The Old Republic, World of Warcraft, il avait clairement essayé de remplir le plus possible son temps pour éviter de se retrouver seul à seul avec l’homme avec qui il vivait.
Communautés :
- El Halito
- LGBT Center Manhattan
Groupe :
I need help


that's my story / self diagnosis
TW : Violences conjugales, violences psychologiques, violences sexuelles, aucun actes décrits de façon explicites (un acte évoqué de façon sous entendu), évocations de blessures, évocation d’idées suicidaires sous entendues, sous entendu de problème avec un médicament.

Ses yeux se rouvrirent dès qu’il entendit le bruit de la porte se refermer et les clés tourner dans la serrure. Il resta un moment immobile, fixant le plafond, le bruit seul de ses respirations remplissant l’espace de la chambre à coucher. Il ne savait pas quand Eddy ressortirait de l’appartement, il avait dit qu’il en avait pour un moment, quelques heures, il devait faire quelque chose sur place à son travail. Il travaillait généralement d’ici dans le petit coin bureau aménagé dans le salon, à moins d’une urgence ou de quoique ce soit demandant qu’il aille sur place. Il avait regardé l’heure rapidement sur le réveil matin de l’autre côté du lit juste avant qu’il s’en aille. Il se laissait 30 minutes pour être sûr qu’il n’allait pas revenir sur ses pas pour prendre quelque chose qu’il avait oublié. Il ne savait pas quand il aurait une autre occasion. Peut-être ça serait dans une semaine ? Ou dans deux ? Ou bien dans un mois ? Peut-être plus ? Ça faisait un moment qu’il ne pensait pas pourvoir tenir encore un autre jour comme ça. Les jours de trop se succédaient déjà depuis trop de semaines. Jusqu’à il y a peu, ça avait toujours été des jours de plus, semaines, mois, puis années, il s’était convaincu que c’était ok, supportable, qu’il pouvait encaisser tout ça. Puis, d’un coup quasiment, comme si c’était venu soudainement, il n’y arrivait plus, il avait l’impression qu’il s’effondrait. Il s’effondrait depuis longtemps bien sûre, mais à ce moment précis et depuis, il avait eu cette certitude que s’il restait il allait mourir.
Il n’avait aucune idée de ce qui l’avait déclenché, rien n’avait particulièrement changé dans leur quotidien, les choses empiraient toujours bien sûre, mais ça empirait depuis le jour de leur rencontre. Il avait trouvé Eddy incroyable au début quand il l’avait rencontré et qu’ils s’étaient mis ensemble. Eddy était gentil, affectueux, doux, il le complimentait, il était fier. Il était comme Cooper mais en différent, plus âgé, plus mûr, c’était un dernier année alors qu’il venait d’arriver en première. Lui-même n’avait plus le même âge que quand Cooper et lui sortaient ensembles, ils étaient des adolescents à l’époque et ils étaient obligés de garder leur relation cachée. C’était différent avec Eddy, ils pouvaient ouvertement sortir ensemble ici à Detroit sans que ce soit un gros problème et puis il était adulte, il pensait l’être. C’est ce qu’avait dit Eddy, que Merry était adulte, mature, qu’on ne pouvait pas venir d’un trou perdu et naze comme l’Utah sans devenir adulte très tôt. Mais petit à petit, Eddy avait l’air de moins en moins comme Cooper. Il avait cessé d’abord d’être fier de lui, Merry, il parlait toujours de lui en bons termes avec leur amis, mais il n’était plus son petit ami talentueux qui était dans l’école d’art de la ville. Il avait de plus en plus l’impression d’être exposé comme un objet, une sorte de trophée, de possession aux amis d’Eddy. D’ailleurs c’était de moins en moins leur amis, seulement plus que ceux de son petit-copain qu’ils fréquentaient encore. Il le complimentait aussi toujours mais ce n’était plus sur ce qu’il faisait, son travail, ses dessins, c’était principalement sur son corps et sur le sexe. D’une certaine façon il avait continué de le complimenter, même encore maintenant, même si les compliments d’Eddy lui faisaient mal. Il avait aussi cessé d’être doux et affectueux. Un jour il ne se sentait pas tendre, un jour il était fatigué, un jour il avait été en colère à cause de quelque chose qu’il avait dit ou fait ou qu’il n’avait pas dit ou pas fait, c’était difficile à savoir. Puis un jour il avait arrêté de chercher des raisons ou des excuses, et il avait complètement cessé d’être gentil.
Ça avait vraiment pris une mauvaise tournure quand ils avaient emménagé ensemble dans l’appartement. C’était devenu encore pire quand il avait dû quitter l’école parce qu’il n’était pu capable d’aller en cours. Eddy préférait qu’il reste à l’appartement, il avait dit que c’était pour son bien, parce qu’il allait trop mal, il n’avait rien dit à ce sujet, même pas pensé au fait qu’il irait moins mal si Eddy était un peu plus gentil, le traitait mieux. Ce n’était pas la faute d’Eddy s’il allait mal et c’était très dur pour son petit ami de prendre soin de lui. Il était devenu difficile à vivre, entre les crises, les pleurs, les angoisses, la dépression et les idées noires, il savait qu’il avait de la chance qu’Eddy reste et s’occupe encore de lui. Alors c’était normal qu’Eddy soit fatigué parfois ou en colère, en plus Merry avait rarement l’énergie de rien alors c’était Eddy qui devait tout faire en plus de son travail qui leur permettait d’avoir un appartement et de quoi manger, sans lui Merry n’aurait rien de tout ça et il ne pouvait pas travailler de toute façon. C’était aussi normal qu’il le protège du monde extérieur quand il allait aussi mal. C’était normal aussi qu’il doive se forcer à certaines choses pour le bien être de son petit copain, c’était important les relations intimes pour la santé d’un couple, et il devait bien ça après tout ce qu’Eddy faisait pour eux deux, pour lui. C’était normal. C’était sa réalité au cours des quatre dernières années. Un mensonge fabriqué de bout en bout, par Eddy pour pouvoir abuser librement de lui et l’enfermer dans une petite boite, une prison dans sa tête, un mensonge qu’il avait du lui-même se répéter, pour rendre les jours, l’un après l’autre, plus supportable.
Et l’un après l’autre, les jours, les semaines, les mois, les années, ne faisaient que devenir pire, avec une régularité, une habitude, une répétition, comme travailler sur une chaîne de montage dans une usine pendant des années et des années. Jusqu’à qu’on ne se rappelle pu de ce qu’on faisait avant, et qu’on n’envisage plus qu’il puisse y avoir quelque chose d’autre après. Jusque là, jusqu’à que les jours de plus deviennent des jours de trop, Merry ne pensait pas qu’il y aurait jamais d’après. Jamais autre chose. C’était quelque chose qu’il pensait qu’il avait accepté au cours des années, quelque chose dont il était profondément convaincu. Il n’y avait rien eu d’inhabituel, rien eu de différent. Un jour Eddy a dit qu’il voulait tester quelque chose de nouveau, Merry avait imaginé qu’il avait du acheter un nouveau jouet, il avait vu juste. Il avait eu peur. Il avait déjà eu peur, il avait toujours peur, à chaque fois que Eddy était dans la même pièce, à chaque fois que Merry était dans leur lit, même quand Eddy n’était pas là, même les rares fois où il était hors de l’appartement, même quand il jouait avec des amis en vocal, il avait peur. Il avait tout le temps peur, que Eddy soit là ou non. Et cette fois n’avait vraiment rien eu de différent, un objet de moins ou de plus ne changeait pas grand-chose à ce à quoi il était habitué. Pourtant, cette fois, il n’avait pas eu seulement peur, il avait été absolument et complètement terrifié et il n’avait pas pu obéir. Il avait appris à obéir, il savait que Eddy détestait qu’il désobéisse, mais il n’avait pas pu, il voulait désespéramment pouvoir, mais il avait été paralysé par la peur, il n’avait pas pu. Il s’était senti entièrement prisonnier. Incapable de se défendre, entièrement vulnérable. Ça l’avait frappé d’un coup, comme s’il avait été renversé par un 36 tonnes. Il allait mourir ici, dans cette chambre, dans cet appartement, aujourd’hui ou demain, peut-être la semaine prochaine, le mois prochain, dans un an, ou cinq. Mais il allait mourir. Eddy allait le tuer, si ce n’était pas lui qui le faisait lui-même. Depuis, il avait été entièrement paralysé par la terreur.

Il tourna ses yeux vers les chiffres numériques du réveil matin. Eddy était parti il y a 20 minutes. Il pouvait encore revenir, mais Merry avait encore le droit d’utiliser la salle de bain et de se nourrir, ça ne serait pas bizarre si Eddy avait oublié je ne sais quoi et qu’il trouvait Merry sous la douche en rentrant ou entrain de manger un bol de céréales. Il ferma les yeux et prit une inspiration douloureuse avant d’expirer aussi profondément qu’il le pouvait. Il ne savait pas si il avait le courage de faire ça, mais il n’avait pas le courage de rester. Il rouvrit les yeux, inspira à nouveau et se leva, sortant du lit, son corps lui faisait mal mais il savait qu’à partir de maintenant son temps était compté, il devait faire vite. Il devait être hors de Detroit et dans un bus pour un autre état avant que Eddy ne rentre ici et ne se rende compte qu’il s’était enfui. Il attrapa une paire de sous-vêtement et alla d’abord à la salle de bain, il évita scrupuleusement son reflet et fila aux toilettes puis sous la douche. Le gel douche et l’eau chaude le brûlaient et chaque mouvement pour se laver lui faisait mal mais il ignora la douleur. Il prit moins de cinq minutes sous la douche, il savait qu’il ressemblait vraiment à de la merde mais il ne pouvait pas supprimer les ecchymoses ou les cicatrices ou le fait qu’il boite. Le mieux qu’il pouvait faire c’était se débarrasser des traces du contact d’Eddy sur sa peau et d’essayer de sentir quelque chose de supportable. Il sortit, vérifia l’heure et passa rapidement à la cuisine. Il savait qu’il devrait manger mais il était sûr qu’il vomirait la moindre chose qu’il essaierait de mettre dans son estomac, même de l’eau. Il attrapa une bouteille en plastique vide et la remplit au robinet. Il prit un paquet de gâteau dans le placard et un fruit, envisagea l’intérieur du frigo, avant de faire demi tour et de retourner dans la chambre. Le réveil indiquait que ça faisait 30 minutes passées. Eddy pourrait encore revenir, il pouvait toujours revenir, mais s’il ne s’y mettait pas maintenant il pourrait rater sa fenêtre de sortie. Soit il sortait d’ici vivant, soit Eddy revenait, le trouvait entrain de faire ses affaires et le tuait. Il ne voyait pas grand-chose d’autre comme option.
Il ouvrit le placard et fouilla sous un tas d’affaires abandonnées à la recherche de son vieux sac de voyage qu’il n’avait pu utilisé en 2 ans et de son ancien sac de cours. Il attrapa méthodiquement des vêtements, sous vêtements, pantalons, tee-shirt et vêtements chauds, ainsi qu’une veste d’hiver. Il prit aussi des vêtements pour s’habiller, il avait besoin de passer inaperçu, le meilleur moyen pour ça était de porter quelque chose d’à la fois inhabituel mais qui lui permettrait aussi de cacher son visage. Il délaissa ses sweats sombres pour attraper un vieux sweat anciennement d’une couleur flashy mais qui depuis avait totalement délavé et avait l’air vaguement rose pâle. Il prit un jean bleu qu’il ne portait plus depuis longtemps. Une fois ses vêtements mis dans le sac il se dirigea vers la salle de bain sans prendre même la peine de fermer le placard derrière lui. Il n’avait pas besoin de grand-chose, le strict nécessaire, ok bon avec ses cheveux shampoing et brosse étaient un strict nécessaire, même si la brosse n’avait pas vraiment l’air d’aider à quoique ce soit il devrait peut-être un jour apprendre à s’occuper de ses boucles. Il prit aussi sa brosse à dent et du dentifrice, laissa le reste, il pourrait racheter ce dont il avait besoin. Il ouvrit la porte de l’armoire à pharmacie et attrapa des pansements, bandages, désinfectant et de la gaze, il faudrait qu’il gère ses blessures à un moment et ça pourrait toujours aussi lui servir en cas de besoin. Ses yeux s’arrêtèrent sur trois flacons de pilules et il déglutit, son visage virant au blanc. Il attrapa l’un d’eux d’une main tremblante, déboucha le flacon et vida son contenu dans les toilettes, il répéta la même action avec le second avant de tirer la chasse. Pas vraiment écologique mais il avait besoin de savoir avec certitude que ces trucs avaient disparus et que Eddy ne pouvait pas s’en servir à nouveau. C’était un raisonnement un peu bête parce qu’il pourrait très bien en racheter dans un magasin, et de toute façon une fois Merry loin ça n’aurait pu d’importance vraiment. Il hésita pour le troisième flacon, celui là était ses anti-dépresseurs, il n’était vraiment pas sûr de vouloir continuer à prendre cette merde mais il ne savait pas s’il pourrait tenir sans. Les crises de manques pouvaient aussi mener à des épisodes suicidaires et il ne faisait pas tout ça pour se foutre en l’air. Il prit le flacon et le fourra avec le reste de ses affaires. Il repassa dans la chambre, regardant ce qu’il avait pu oublier, et rapidement fouilla les tiroirs de la commodes et de la table de chevet du côté d’Eddy. Il grimaça en voyant la boîte où Eddy gardait ses trucs de merde. Il trouva ce qu’il cherchait au fond de la commode de ses sous-vêtements. Son téléphone et son portefeuille. Il les prit les deux et retourna dans la salle de bain attraper quoique ce soit qu’il puisse trouver de fin et pointu. Il trouva une épingle, l’enfonça dans le trou de la carte sim et sorti la carte. Il fourra le portable éteint dans sa poche, récupéra le chargeur d’ Eddy branché dans la chambre et se dirigea vers le salon cette fois. Il attrapa des ciseaux pour découper la carte sim puis il la jeta dans la poubelle de la cuisine, cachant rapidement les morceaux sous d’autres déchets. Il revint dans le salon, il attrapa son ordinateur portable, son ancienne tablette graphique et essaya de prendre le plus possible de matériels à dessin de valeur qu’il pouvait emporter dans son sac à dos. Il regarda tristement le tas de carnets et de feuilles couvertes de tâches et de traits de couleurs. Il n’avait pas la place de tout emporter. Ce n’était pas grave, il recommencerait, et de toute façon il postait tout sur internet maintenant, c’était juste des vieilles choses. Il sortit son portefeuille qu’il avait fourré dans une poche de son jean avec son téléphone et vérifia qu’il avait l’essentiel, carte bancaire, papiers d’identité. Il n’était pas sûr qu’il reste quoique ce soit sur son compte et de toute façon il avait prévu de payer ses déplacements avec du liquide, Eddy pouvait voir ses comptes il ne voulait pas qu’il puisse le retracer. Il déposa le portefeuille sur le bureau et marcha jusqu’à la bibliothèque remplie de livres, la plupart étaient à Eddy, comme tout ce qu’il y avait dans cet appartement. Mais il avait quelques trucs à lui, comme des livres sur l’art, ou de vieux comics, des choses dans ce style. Il sortit un numéro de Superman et tira d’entre deux pages deux billets de 20 dollars, il n’était pas sur de pouvoir aller bien loin avec ça mais voler plus d’argent dans le portefeuille de son petit ami aurait été suspect. Il avait fais mine d’avoir envie de faire pipi dans la nuit et était allé au toilette et au salon, si Eddy lui avait demandé il aurait dit qu’il allait à la cuisine parce qu’il avait soif, il aurait pu boire dans la salle de bain et Eddy aurait peut-être trouvé son excuse bizarre mais heureusement quand il était revenu Eddy dormait toujours. Il avait fouillé son portefeuille sur son bureau et tiré deux billets à l’intérieur. Il pourrait essayer de compléter avec ce qu’il pourrait prendre sur son compte. Il mit l’argent dans son portefeuille et le fourra à nouveau dans sa poche, il glissa aussi le comics dans son sac à dos au milieu du reste de ses affaires éparses. Il considéra l’environnement autour de lui, cherchant ce qu’il pourrait encore emporter, ce qui lui manquerait, ce dont il aurait besoin. Sachant pertinemment que ses deux sacs étaient pleins et qu’il n’y avait pu grand-chose ici qui pourrait lui être utile. Il regarda rapidement le tas de petits carnets à dessins éparpillés dans un coin de son bureau et en choisi un qui avait l’air assez vieux pour dater de Salt Lake et le fourra dans son sac sans regarder à l’intérieur. Il prit ses affaires avec lui jusqu’à l’entrée, enfila une paire de basket et tourna la poignet de la porte d’entrée. Elle était verrouillée. Évidemment qu’il avait verrouillé, il l’avait entendu faire quand il était parti. Il jura attrapant ses cheveux entre ses mains alors qu’il se sentait sur le point de pleurer. Il frappa doucement son front contre la porte et se força à respirer, comptant dans sa tête les secondes. Ok, il se dirigea vers le meuble de l’entrée et fouilla dans une boîte, il tira un double des clés qu’il reconnu au porte-clé qui était dessus, c’était ses anciennes clés de l’appartement. Il mit la clé dans la serrure et un souffle profond s’échappa de sa gorge quand il entendit le verrou glisser. Il abaissa la poignet et ouvrit la porte sur le couloir. Il resta gelé quelques secondes avant de sortir dehors, tirant la capuche de son sweat sur sa tête. Il referma derrière lui, abandonnant les clés à l’intérieur. Quand la porte se ferma, il pointa son majeur dans un geste de rébellion puéril à l’intérieur de l’appartement. Il ne revenait pas ici, jamais.  

Merry avait vécu cinq ans à Detroit et il avait eu de nombreuses occasions de se rentre à la gare routière. Il savait où elle était et comme y aller. Il rejoignit le centre ville, s’arrêtant sur le chemin, à une assez bonne distance encore de la gare routière, pour retirer ce qu’il y avait sur son compte. Il avait environ 100 dollars dessus, plus les 40, ce n’était pas grand-chose, mais c’était assez pour partir, c’est tout ce qui comptait même s’il n’aurait pas de quoi dormir ou manger. Il finit le trajet jusqu’à la gare, des bus partaient toute la journée de Detroit vers pas mal de villes à portée du Michigan et parfois un peu plus loin : NY, Chicago, Cincinnati, Kansas City, Newark, wow comme si il allait foutre ses pieds à Newark, qui allait là-bas volontairement de toute façon ? Il n’y avait que trois bus qui partaient dans moins d’une heure, Chicago, Kansas City et New York. Le trajet pour Kansas City était clairement au-dessus de ses moyens et Chicago était à 4h de route de Detroit. Il acheta le billet pour New York. Il avait un tout petit peu de temps avant le départ du bus, et même s’il préférerait se cacher à l’intérieur jusqu’à qu’il parte il devait encore faire quelque chose.
Quand les jours de plus étaient devenus des jours de trop, il avait commencé à parler, très rapidement et sans vraiment de détails, de sa vie avec Eddy à des gens avec qui il jouait en ligne ou avec qui il était sur des Discords. Une poignée de personne qu’il considérait comme des amis, ou en tout cas aussi proches de ce qu’il pouvait avoir. Il se dirigea vers le complexe de petites boutiques à côté de la gare routière et entra dans l’une d’elle, c’était une sorte de tabac, presse avec d’autres trucs mélangés qui avaient un peu rien à voir ensemble. Un peu comme les magasins des zones internationales dans les aéroports. Ils avaient été tout de suite extrêmement inquiets et aussi horrifiés du peu de choses qu’il leur disait. Ils avaient travaillés des semaines à lui faire accepter de partir, il ne voulait pas et ne pouvait pas. Il ne pouvait pas quitter Eddy, c’était toute sa vie, et partir comme ça, sans rien dire, s’enfuir avec ses affaires, il avait l’impression d’être malhonnête, de lui mentir en lui cachant des choses, de le trahir en partant. Comment allait-il faire de toute façon s’il partait ? Il n’avait rien, il n’aurait nulle part où aller, et il n’avait aucun contrôle sur rien, son téléphone, ses affaires, son argent pour ce qu’il restait. Il attrapa le sandwich le moins cher, des œufs et du fromage noyés dans de la sauce et se dirigea vers le comptoir. Il n’était pas exactement sûr de vouloir manger ça, non en fait il ne voulait certainement pas manger ça, mais à un moment il aurait besoin de quelque chose à manger et il serait content de ses œufs fromages noyés dans la mayonnaise, ou un truc du genre. Il demanda une carte sim prépayée avec accès à internet, ça plus le sandwich termina le peu qu’il lui restait avec ce qu’il avait payé pour le billet. Petit à petit, au fil des jours, il avait commencé à en dire plus, pas beaucoup, il se confiait sur des petites choses, il y avait aussi peu de moments où il pouvait se permettre d’écrire des messages sans qu’Eddy ne le voit, et il était terrifié à l’idée qu’il tombe dessus s’il regardait son ordinateur. Certaines personnes avaient essayé de lui trouver des pistes, des endroits où aller, des conseils de personnes ou d’associations à contacter, mais pour la plupart ils lui avaient surtout fourni du soutien et du confort émotionnel. Ils avaient pris beaucoup de leur temps pour essayer de lui faire comprendre que ce qu’Eddy lui faisait subir n’était pas normal et qu’il n’avait pas à le supporter. Il n’arrivait pas vraiment à le croire, mais il voulait, il voulait désespéramment croire qu’il n’était pas tout ce qu’Eddy avait dit de lui, qu’il n’était pas toutes ces choses qu’il avait mise dans sa tête, qu’il n’était pas ce qu’il lui avait fait. Il voulait croire assez fort pour réussir à partir d’ici et ne jamais revenir. Mais il ne savait pas comment il pourrait y arriver. Il retourna vers la gare et brancha rapidement le chargeur de téléphone à une prise près d’un banc dans la zone d’attente. Pendant que l’appareil rechargeait il mit en place la nouvelle carte sim puis appuya sur le bouton d’allumage. Il poussa un soupir plein de soulagement et aussi légèrement effrayé alors qu’il composait un numéro de téléphone qu’il avait pris sur un papier avec lui. Caché dans le comics avec l’argent qu’il avait volé à son petit ami, ex. Il regarda le numéro et le message texte vide. Il resta là, sans rien écrire, pendant quelques minutes, assez pour gagner quelques pourcents de batterie. Il éteignit le téléphone et reprit ses affaires, le chargeur, il plaça son sac de voyage dans la soute, gardant le sac à dos avec lui et monta dans le bus. Il attendit qu’ils démarrent et laisse Detroit derrière eux, puis une heure encore avant de rallumer son portable et de taper un message et de l’envoyer : « J’ai réussi. M. » Il éteint le téléphone et le rangea à nouveau dans sa poche, puis colla son visage contre la vitre, regardant à l’extérieur le paysage qui défilait sur les longues routes droites dans la direction de l’est. Il avait réussi.

this session is gonna be different / HRP
Pseudo ou Prénom : Jim
Age: 30 ans
Avez-vous des triggers personnels ? Les VSS, la pédocriminalité, la transphobie, la psychophobie, les maltraitances psychiatriques
Avatar à réserver : Alex Garfin
Crédit avatar utilisé dans la fiche: Photo d'Alex Garfin présente sur son site internet (pas trouvé le nom du photographe) recadré par moi
Souhaitez-vous un mp d'intégration Je veux bien merci

@ Invité

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Ven 26 Mai - 23:02
Officiellement bienvenue sur 99 love

@ Invité

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Sam 27 Mai - 8:21
Bienvenue officiellement love Hâte d'en lire plus sur Merry, il a l'air tout doux cute

@ Invité

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Jeu 1 Juin - 17:54
Bonjour, je suis un peu en retard sur ma fiche désolé, puis-je avoir un délais ? je suis sur la partie passion actuellement ça devrait être la dernière partie assez longue avec l'histoire et vu mon rythme j'aurais besoin de quelques jours de plus pour que ça soit bien fait

@ Lizbeth Walsh

Lizbeth Walsh
Messages : 919
Pseudo : harleen. / marion
Player's pronoun : elle
Rythme de rp : le week-end, 1 ou 2 la semaine.
Multinicks : uc --
Avatar : olsen. + lunpand (sign.) code/: nocreativejuiceleft gif/: lonelywolfgifs lyrics:/ ellahenderson & tom grennan
Trigger : sexual assault, child abuse.
Warning : /
Merry - Perdu dans la foule 89ec9efa23533e93be16418ff744a27b94872212
Age : trente-quatre ans. (20/02)
Nationality : américano-irlandaise
Origins : irlandaise, italienne.
Religion : atheist.
Status : single mom, in a relationship w/ Jasper
Orientation : bisexuelle.
Work : cheffe étoilée @ The Modern in MoMA.
Home adress : brooklyn
Communities : #cours de cuisine du samedi matin
#famille du Dawson circle
#the overkill
#the lift

Summary : Lizbeth est issue d'une famille de trois enfants, une soeur un peu plus âgé et un frère plus jeune qu'elle. La famille s'est étendue avec la fille de Lizbeth âgée de quatre ans, qu'elle a eu alors qu'elle était tout juste séparée du père de la petite. Cheffe étoilée dans le restaurant du Plaza Hotel, elle évolue dans un monde où le machisme est très présent et où elle compte bien remettre à leurs places les hommes qui pensent qu'elle n'a pas sa place dans "leur" cuisine. Très proche de sa famille elle ne supporte cependant pas réellement les crises existentielles de sa mère et la pression que ses parents mettent à son petit frère. Elle tente tant bien que mal de leur faire comprendre qu'il peut bien faire ce qu'il veut, tant qu'il est heureux, elle n'hésite pas à leur dire ce qu'elle pense. Et elle refuse catégoriquement que sa mère puisse garder sa fille de peur qu'elle ne veuille lui offrir une éducation à sa façon et Lizbeth préfère encore que son frère la garde, ou avoir recours à une nounou plutôt que de la laisser à sa mère ou même à son père.
   https://99problems.forumactif.com/#bottom
#
Sam 3 Juin - 2:24
Hello ! Pas de soucis je note love

@ Invité

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Sam 3 Juin - 16:17
merci ! j'ai terminé les passions (désolé j'ai un peu pété un plomb sur cette partie) et me reste pu que l'histoire et possiblement rajouter un petit paragraphe pour ses communautés si besoin (vu la taille de la fiche et que y a un nombre de caractère max par post je vais déjà me concentrer sur l'histoire, mais ça devrait être plus court que la partie passion, je raconte sa vie déjà pas mal dedans et les qualités et défauts je pense que pour l'histoire je vais me concentrer sur un évènement précis)

edit : je viens de me rendre compte que j'avais oublié de remercier les gens pour les messages de bienvenue, alors merci beaucoup keur keur

@ Invité

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Mar 6 Juin - 5:16
J'ai terminé la fiche keur
je sais pu si je dois prévenir a un endroit en particulier mais bref voila, et désolé pour le roman

@ Invité

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Mar 6 Juin - 9:45
Hi love je me permets de te répondre même si je suis pas dans le staff Merry - Perdu dans la foule 2153884322 tu peux aller signaler ta fiche terminée ici, le formulaire permet après aux admin d'aller update tous les bottins c'est plutôt pratique ✨

@ Invité

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Mar 6 Juin - 16:19
Merci Janee je vais aller faire ça

@ Lizbeth Walsh

Lizbeth Walsh
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Pseudo : harleen. / marion
Player's pronoun : elle
Rythme de rp : le week-end, 1 ou 2 la semaine.
Multinicks : uc --
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Warning : /
Merry - Perdu dans la foule 89ec9efa23533e93be16418ff744a27b94872212
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Origins : irlandaise, italienne.
Religion : atheist.
Status : single mom, in a relationship w/ Jasper
Orientation : bisexuelle.
Work : cheffe étoilée @ The Modern in MoMA.
Home adress : brooklyn
Communities : #cours de cuisine du samedi matin
#famille du Dawson circle
#the overkill
#the lift

Summary : Lizbeth est issue d'une famille de trois enfants, une soeur un peu plus âgé et un frère plus jeune qu'elle. La famille s'est étendue avec la fille de Lizbeth âgée de quatre ans, qu'elle a eu alors qu'elle était tout juste séparée du père de la petite. Cheffe étoilée dans le restaurant du Plaza Hotel, elle évolue dans un monde où le machisme est très présent et où elle compte bien remettre à leurs places les hommes qui pensent qu'elle n'a pas sa place dans "leur" cuisine. Très proche de sa famille elle ne supporte cependant pas réellement les crises existentielles de sa mère et la pression que ses parents mettent à son petit frère. Elle tente tant bien que mal de leur faire comprendre qu'il peut bien faire ce qu'il veut, tant qu'il est heureux, elle n'hésite pas à leur dire ce qu'elle pense. Et elle refuse catégoriquement que sa mère puisse garder sa fille de peur qu'elle ne veuille lui offrir une éducation à sa façon et Lizbeth préfère encore que son frère la garde, ou avoir recours à une nounou plutôt que de la laisser à sa mère ou même à son père.
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Ven 9 Juin - 16:55
présentation validée !
j'espère que Merry trouvera la rédemption puppy pour ce qui est de mp d'intégration, je suis en train de réfléchir à un nouveau système donc tu n'en recevras pas mais je t'enverrais tout de même un petit mp pour te guider ! bon jeu parmi nous.

Si jamais tu recherches des petits liens, n'hésite pas à aller remplir un sujet dans la section trouver des liens ça peut te permettre de détailler et rechercher les besoins de ton personnage ! Tu en trouveras le fonctionnement ici

Si ce système te fait un peu peur, n'hésite pas à visiter ce sujet qui récapitule toutes les choses mises en place sur le forum pour s'intégrer sans fiches de liens

Avant de te lancer, même si je suppose que c'est déjà fait en grande partie, n'hésite pas à prendre connaissance des annexes. Il n'y en a pas beaucoup et elles peuvent s'avérer franchement utiles ! N'oublie pas de renseigner tes triggers et tes warnings pour bien informer les membres de ce qui te dérange inrp ou sur ce que tu penses écrire Si ce n'est pas clair, n'hésites pas à aller voir du côté de esprit et concept, nous avons tout bien expliqué

Si tu le souhaites, tu peux même aller créer des petits scénarios ou pré-liens pour ton personnage dans cette section ♥ Et si tu as des recherches de liens spécifiques, ça se passera par là-bas !

Pour finir, n'hésite pas à venir sur la box et à profiter de notre flood amélioré !♥

Nous allons vous envoyer un mp d'intégration personnalisé, avec des suggestions d'intégration/de liens adaptées à votre personnage !

J'espère que tu passeras un bon moment sur le forum. En cas de besoin, nos boîtes de MPS sont toujours ouvertes N'hésite pas à nous contacter, tu trouveras toutes les infos sur qui nous sommes ici cutie

@ Invité

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Ven 9 Juin - 20:23
merci beaucoup c'est chou keur

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