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Creeping around like no one knows (Kate)

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Lun 27 Jan - 22:39



Creeping around like no one knows

Il y a ces histoires qu’il se raconte. Ce masque qu’il enfile lorsqu’il est en présence d’autres personnes. Marionnette de son propre spectacle dont il ne semble jamais pouvoir couper les fils. Prisonnier de ses propres erreurs, victime d’un chemin de vie qu’il n’a pas forcément choisi. Alors il se perd avec une facilité déconcertante dans le boulot. A la recherche d’un apaisement qu’il ne trouve pas ailleurs. Trouvant refuge dans ce qu’il sait faire de mieux, accompagnant son esprit hanté des codes qui s’étalent sur les écrans de son ordinateur.  Les doigts pianotant sur le clavier, construisant petit à petit ses interfaces de jeux. Des univers qu’il corrige ou qu’il repense en gribouillant dans son carnet. Des notes qui viennent s'apposer sur le papier pour organiser ses pensées, tenter de comprendre. Il y a quelque chose qui le tracasse, quelque chose qui ne fonctionne pas bien sans pour autant qu’il ne parvienne à mettre le doigt dessus. Il s’octroie une tasse de café pour s’offrir un peu de motivation et s’éclaircir les idées un instant. Lewis a l’impression d’être sur le sujet depuis des heures et c’est probablement le cas. Il a perdu la notion du temps, a noirci plusieurs pages de son carnet déjà, des commentaires qui se mêlent à quelques lignes de codes, des ratures, certains mots mis en évidence. Il s’affaire en cuisine, met de l’eau sur le feu en préparant le café. Faisant presque les cent pas jusqu’à ce que la bouilloire siffle, impatient. L’odeur de café embaume le salon aussitôt était-il de retour à son bureau. Son corps s’enfonce mollement dans son siège, les yeux restent rivés sur ses écrans, mais il s’en éloigne en poussant de ses pieds. Approchant la tasse fumante de ses lèvres, il relit consciencieusement le programme à la recherche du ravageur qui s’est installé et saccage ses codes. Peut-être bien qu’il a le nez dessus depuis trop longtemps et qu’il est incapable de voir quoique ce soit. Prendre conscience de ça le fatigue brusquement et il baille à s’en arracher la mâchoire. Lewis a toujours eu tendance à vivre en décalé, à ne jamais trop prêter attention au temps qui passe et à l’heure qu’indique sa montre. Il peut tout aussi bien passer la nuit à travailler et ne dormir qu’une partie de la matinée. Une mauvaise habitude qu’il ferait mieux de laisser de côté mais il ne parvient pas à canaliser ses pensées et ses pics d’activité cérébrales. Le café aussitôt terminé, Lewis abandonne la tasse sur le bureau pour se diriger vers sa chambre. Fait les cent pas, indécis puis tire vers lui la caisse à vinyle posée dans son énorme bibliothèque, la faisant prendre appui sur sa cuisse le temps de se décider. D’un mouvement de doigts il parcourt les pochettes cartonnées d’arrière en avant pendant quelques secondes. Choisit finalement Space Oddity de David Bowie dans l’optique de s’allonger un instant dans le canapé. Album en main, il reste pourtant figé avant de rejoindre le salon. Lewis n’a pas le temps de saisir réellement la situation. Kate, la copine ou l’aventurette de son cousin se trouvait au beau milieu de son salon sans qu’il ne lui ait ouvert la porte.

“Besoin d’aide?”
Qu’il grogne, callant son épaule contre l’encadrement de la porte du salon. Il laisse échapper un souffle las, déconcerté par sa présence inattendue. “ C’est chez moi aussi pour rappel.” Qu’il siffle d’un air un peu mauvais. C’est chez lui à l’origine, aurait-il envie de dire, son cousin avait emménagé après sa rupture avec son ex. Il était venu combler le vide qui avalait l’appartement. Aujourd’hui il ne savait pas bien si elle était entrée par pure impolitesse ou si c’était son abruti de cousin qui lui avait filé les clés. Il en était plus que capable, à moins qu’il ne lui ait simplement autorisé à entrer puisqu’ils ont tous les deux la mauvaise habitude d’oublier de verrouiller la porte. “Si tu le cherche il doit être dans sa chambre. Enfin.. En fait j’en sais rien... Mais si vous pouviez songer à vous rejoindre ailleurs pour m'éviter ce genre de surprise.” Il se rend compte qu’il était tellement concentré qu’il n’a même pas fait attention à son cousin et n’a aucune idée de s’il est effectivement là ou non. Mais surtout qu’en fin de compte, il était aujourd’hui plutôt agacé de leur petit jeu et que se retrouver nez à nez avec elle n’était pas ce dont il avait envie tout de suite.

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Dim 2 Fév - 21:06

Creeping around like no one knows

La culpabilité qui ronge Kate, elle ne parvient pas à réfléchir, les notes sur son carnet le démontrent. Les notes sont brouillons, trop de rature, trop de mots placés sur toute sa feuille, rien n’est organisé, c’est comme ses pensées. Les pensées virevoltent dans tout les sens et elle a les mains moites, si moites qu’elle les ferme en forme de poing pour se calmer, elle a l’impression qu’elle va étouffer aussi. C’est pourtant elle qui a fauté, c’est pourtant elle qui a commit l’irréparable, elle qui a crée la fissure dans leur relation et pourtant, elle essaye par tout les moyens de réparer cette fissure, avec des restaurants, avec des mots d’amour, avec des soirées rien que tout les deux, les préparations de ce mariage dont elle n’a pas le coeur pour l’instant. Et s’ils se marient, est-ce que Gaspard reviendra dans le droit chemin ? Est-ce qu’il arrêtera sa carrière de fleuriste pour revenir dans le droit ? Kate n’en sait rien, mais elle doute qu’il le fasse. Mais est-ce qu’elle supportera tout ça ? Ne vaut-il mieux pas tout arrêter ? C’est ce qu’elle se dit, mais elle a dû mal à se dire qu’elle pourrait le quitter, elle l’aime, Kate. Elle l’aime parce qu’il lui a fait voir que le monde était plus beau, quand des fois, ça n’allait pas. Il lui a fait voir que la vie pouvait être belle, quand les idées étaient un peu trop noires, il a remit de la couleur dans sa vie. Et elle ne peut pas lui en vouloir, elle ne comprend simplement pas. Ça lui passera certainement, mais aujourd’hui est un de ses jours où les doutes l’assaillent. Et elle déteste ces jours-ci. Les recherches sur son affaire en cours ne mènent à rien et elle aimerait avoir la solution mais elle a l’impression que c’est comme chercher une aiguille dans une botte de foin. Quand elle passe sa main contre son cou, elle remarque que quelque chose manque, le collier de sa grand-mère, une chaine surmontée d’un pendentif avec l’initiale de son prénom, dernier cadeau que sa grand-mère lui a fait avant de partir. Six ans qu’elle l’a, et elle ne l’a jamais ôté. Sauf quand elle y était obligé, son regard se perd partout, dans ses tiroirs, sous son bureau, sous sa chaise, elle ne roule pas, de peur de rouler dessus et de le casser. Rien, nul part. Elle panique un peu, se met à genou pour voir s’il n’est pas sous le bureau. Rien. Elle tente de ne pas se laisser gagner par la panique, puis elle réfléchit méthodiquement. Elle est passé par chez Sven hier -alors qu’elle s’était promis encore au matin de ne plus le faire-, puis elle est rentrée. Un coup d’oeil à son téléphone et au selfie qu’elle a prit avec l’amie avec qui elle a mangé un bout hier midi lui montre qu’elle l’avait encore. Il est donc soit chez elle, soit chez Sven.

Quand elle en a terminé avec son mail, elle ferme son ordinateur, récupère son ordinateur portable pour pouvoir travailler de la maison ce soir, s’excuse auprès de ses collègues et s’enfuie, après toutes les heures supplémentaires qu’ils ont fait, ils peuvent bien lui autoriser de partir, puisqu’ils savent aussi pertinemment qu’elle bossera de chez elle le soir. Elle s’enfonce dans le métro, comme à chaque fois qu’elle va chez lui, le pied tapote contre le sol tandis qu’elle attend la rame, quand elle est enfin là, elle saute presque dedans et le trajet jusque chez Sven lui paraît interminablement long. Un message à Sven, pas de réponses. Elle souffle et attend devant chez lui, peut-être qu’il dort ? Elle n’en sait rien. Elle regarde la poignée de la porte, se pince la lèvre, regarde à droite, à gauche et quand elle la tourne, elle s’ouvre. Miracle. C’est sûrement qu’il doit être là. Ou alors son cousin ? Elle s’avance dans la pièce pour se retrouver dans le salon, et elle reste plantée là, à regarder le cousin de son amant qui semble choisir un vinyle. Elle sursaute quand il prend la parole, est-elle restée plantée là sans bouger depuis si longtemps ? « Non, merci. Enfin si. Peut-être. » Elle semble comme prise en faute et elle grimace un instant suite à sa remarque « Je me doute, je ne suis pas idiote. » Après tout, il est tout le temps là, ça deviendrait même gênant. Mais c’est elle qui vient, c’est elle qui s’immisce, qui s’introduit dans leur appartement de temps à autre, elle n’a rien à dire. « Quel surprise ? Je ne suis pas nue sous un trench jusqu’à preuve du contraire. Et il me semble qu’il travaille, enfin c’est ce qu’il m’a dit. Donc dommage pour toi, mais tu vas devoir me supporter. Ou du moins, tu vas devoir m'aider. » Même si elle ne restera pas longtemps. Elle dépose son sac et retire sa veste pour la déposer sur le grand tabouret du bar, comme d’habitude, comme si cette chaise lui était attribuée. « Tu n’aurais pas vu un collier ? » Après tout, elle est venue pour ça non ? Elle se rapproche de lui pour se saisir de la pochette de vinyle qu’il a entre les mains, avec délicatesse parce qu’elle sait à quel point c’est précieux. Puis regarde le titre, et elle sourit  « Space Oddity, c’est un bon choix. » Son père lui faisait écouter quand elle était petite, elle s’en souvient. Mais elle n’a pas envie de partager cette information avec lui. « Pour parler de ce collier c’est un collier avec mon prénom dessus. Enfin. Avec Kate écrit dessus et j’y tiens vraiment, tu ne l’as pas vu ? Il est vraiment important pour moi. »

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Lun 24 Fév - 23:03

Creeping around like no one knows

Présence inattendue dans l’appartement vide. Il en oubliait presque parfois la collocation avec son cousin. Même s’il apprécie la solitude elle avait toujours un arrière goût amer. Il y avait toujours dans un recoin le fantôme de son ex. Encore beaucoup trop de choses lui rappelaient sa présence. Heureusement le fantôme savait se faire oublier la plupart du temps, se rappelant à son bon souvenir avec quelques piqûres de rappel. Une seconde il avait cru l’apercevoir, plantée au milieu du salon à le regarder avec insistance. Mais il était vite revenu à la réalité, c’était bien la copine de son cousin qui venait de passer la porte. Passé la surprise, c’est l’agacement qui avait prit le dessus. Ne cherchant pas à ménager la jeune femme qui était rentrée sans autorisation, il ne cache pas sa contrariété. Comme toujours c’est un ton sarcastique qui s’installe. Lewis aurait pu s’attendre à tout de sa part, du malaise ou de l’embarras, mais absolument pas de la désinvolture. Resté scotché sur place, complètement pris au dépourvu lorsqu’elle répond à sa question rhétorique. Le but était clairement d’être désagréable, de lui signifier qu’il désapprouve sa présence. Le corps figé par sa familiarité, il restait planté là comme un idiot à la dévisager. Il préférait autant qu’elle l’honore de son absence et qu’elle retrouve Sven sans plus attendre. Peut-être qu’il devrait lui en toucher deux mots, lui suggérer de voir son amante ailleurs que dans son appartement. La situation devient de plus en plus insupportable. Lewis n’avait clairement pas signé pour faire l’hôtel. Mais malheureusement pour lui, la jeune femme ne semblait en rien gênée de la situation, comme si tout lui était dû. Le dédain suppurant dans le ton de sa voix. Elle avait le culot de s’imposer dans une situation où la normalité aurait voulu qu’elle soit gênée de le déranger dans son propre appartement. Sven n’est donc pas là, mais il faudrait qu’il l’aide? “T’aider?” Qu’il répète proche de l’étouffement. “Sven n’étant pas là il me semble que tu n’as rien à faire ici.” Comble de la désinvolture, elle n’en avait simplement rien à foutre de débarquer chez lui et d’imposer ses quatre volonté. “Qu’est-ce qu tu fous là d’ailleurs si tu sais qu'il est pas là?” Si elle savait d'avance qu’il ne serait pas là, qu’est-ce qu’elle foutait dans son putain d’appartement où elle n’a jamais vraiment été la bienvenue, de sa part du moins. Lewis n’avait jamais apprécié, les allers-retours. Il est loin d’être dupe, et il connait son cousin. Sa patience avait des limites, même s’il en avait fait preuve jusqu’à maintenant, s’efforçant de ne pas être malveillant malgré sa désapprobation.

Elle cherche son collier, il a envie de répondre à chaud qu’il n’en a rien à foutre et qu’elle peut revenir une autre fois mais déjà elle s’empare du vinyle qu’il avait entre les mains. Les bras l’en tombent au point qu’il croit rêver. Elle ne manque décidément pas d’air. L’incompréhension se peint sur son visage d’ordinaire impassible. Comment pouvait-on être aussi sans gêne? Ce n’est pas comme s’il se connaissaient, comme s’ils avaient quelque chose à voir ensemble. Elle n’était pas une amie, ni même une connaissance. Elle était simplement celle qui passait par là, passait des heures dans la chambre avec Sven, occupait de temps en temps la salle de bain, prenait parfois ses aises dans la cuisine ou le salon. Elle était une gêne pour lui et il ne s’en était jamais caché. Jamais il ne lui adressait la parole, pas même pour un bonjour poli. Si contentant de son regard noir habituel et son don à l’ignorance. Lewis reprenait vivement le vinyle de ses mains pour le poser à côté du tourne disque. Il ne lui avait pas demandé son avis sur ses goûts musicaux. “Je n’ai pas vu de collier.” Peut-être fallait-il qu’elle fasse davantage attention à ses affaires.  “Et désolé pour toi mais je suis occupé.” C’était à moitié vrai puisqu’il avait décidé de faire une pause avant son interruption malpolie. Se dirigeant vers son bureau, il se saisissait de la tasse de café qui avait refroidie. La café avait tiédit avec tout ça et il buvait en râlant intérieurement. Ca lui faisait une belle jambe de savoir que son “nom était écrit dessus, enfin Kate”. Il jouait la carte de la mauvaise fois, ne voyant pas pourquoi il devait l’aider à chercher. Incapable de se résoudre au fait qu’il doive obéir sagement à la presque inconnue qui venait de s’inviter dans sa soirée. “T’as du le laisser dans la chambre ou la salle de bain.” Ca lui paraissait plutôt évident. Pour autant il ne lui semblait pas avoir vu de collier dans la salle de bain mais elle n’avait qu’à chercher de son côté. Si ça se trouve il n’était même pas ici son collier. Lewis se saisissait de son carnet pour faire mine d’être occupé. Le graphite inscrivant sur le papier des codes tout ce qu’il y a de plus banal. "C'est courant chez toi d'entrer chez les gens comme ça?" Ca le démangeait de demander. Crachant un peu plus son venin désapprobateur.

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Sam 29 Fév - 18:52

Creeping around like no one knows

Elle tenait réellement à ce collier Kate, non pas parce que c’est un cadeau de Gaspard mais parce que c’est un cadeau de sa grand-mère et qu’elle n’a plus que ça comme souvenir. Et pourtant, elle l’a perdu, il a dû tomber pour une raison ou pour une autre, mais elle sait qu’elle ne l’abandonne jamais, même pour prendre sa douche. Grand mal lui fait, elle sait qu’un jour ça va lui porter préjudice, il va finir par s’abîmer et elle n’en a pas envie. La seule fois où elle l’a abandonné, c’était lors d’une stupide opération mais depuis qu’il a retrouvé son collier, il est toujours autour de son cou, sauf aujourd’hui. Alors peut-être que le pendentif est chez Sven, elle espère du moins, parce qu’elle a peur que ce ne soit pas le cas et dans ce cas, il sera vraiment perdu. Peut-être qu’elle devrait passer chez elle dans un premier temps mais elle sait que si elle rentre, elle ne ressortira pas, elle a envie de se jeter dans son canapé, de retirer ses chaussures à talons qui lui fait un mal de chien, et elle a envie de retirer cette jupe fourreau qui lui lacère l’estomac. Mais non, elle est chez Sven, elle prend ses aises comme à son habitude, elle rentre sans y avoir été invité, parce que c’est une question d’habitude. Quand Sven est là, elle entre, elle toque du bout des doigts, comme une caresse sur le bois de la porte avant d’entrer. Mais Sven n’est pas là, et elle se retrouve nez à nez avec le cousin, colocataire de son amant. Elle ne s’attendait pas à le voir et le fait qu’il soit si désagréable ne lui donne pas envie de rester et pourtant, elle le doit. Elle doit retrouver son collier. Ne voulait pas se laisser faire l’avocate use et abuse de culots et de dédains. « Ah parce que je n’ai pas le droit de passer quand il n’est pas là ? » Lui demande t-elle, pinçant ses lèvres en levant les yeux au ciel, un rire mesquin qui filtre les lèvres. « Je te l’ai dit, je suis venue chercher mon collier. Et oui, j’aimerais que tu m’aides. Je ne vais pas te l’imposer. » s’exprime t-elle en haussant les épaules, un cynisme apparent sur les lèvres et le sourire en coin qui reste collé sur les lèvres, prouve qu’elle veut tenter de le pousser dans ses retranchements.

Elle sait qu’elle pousse le bouchon un peu trop loin quand elle attrape le vinyle pour regarder ce qu’il voulait écouter, David Bowie, elle a un grand sourire sur les lèvres, les souvenirs qui flirtent dans son esprit traînent dans son cerveau et elle se sent bien, elle qui danse avec son père dans le salon alors que la musique ne s’y prête pas. Son père qui lui met en pleine nuit parce qu’elle a fait un cauchemar. Mais elle se garde bien de lui dire. « Tu es sûr ? » S’enquit-elle quand il lui dit ne pas avoir de colliers. Quand il lui dit être occupé, elle regarde autour d’elle, son regard se posant un peu partout et des images brûlantes s’insinuant dans son esprit quand elle se souvient de sa dernière entrevue avec Sven, elle secoue la tête et fait une grimace en le regardant « Tu n’as pas l’air occupé. » Quand on est occupé, il y a au moins un ordinateur ouvert, des carnets, des stylos ou autre chose qui montre l’occupation. Elle regarde un peu partout, se dirige jusqu’au canapé pour mettre ses mains entre les coussins mais rien. Une grimace de désarroi, elle souffle. « Ah peut-être, bien joué Sherlock, je vais t’offrir un badge de détective. » Elle se lève du canapé et se dirigeait jusque dans la salle de bain où des produits masculins trônaient un peu partout, lui faisant froncer le nez vu que ça sent l’Homme, chose qu’elle déteste, Gaspard le sait aussi. Alors il ouvre toujours la fenêtre de la salle de bain pour que ça ne sente pas le parfum pour homme, un coup d’oeil dans la douche, rien. Elle n’a pas envie d’aller dans la chambre de suite alors elle retourne dans le salon et le regarde qui semble occupé maintenant. « Alors je n’entre pas chez les gens que je ne connais pas premièrement. » dit-elle en levant son index pour dire que c’est la première chose qu’elle à a dire. « Puis, ensuite, là tu as l’air occupé, c’est plus crédible. » sourit-elle en le regardant avant de s’éclipser jusque la chambre pour regarder tout autour, là où elle dépose son sac, dans les draps, sous les oreillers rien. Alors elle retourne auprès de Lewis « Et toi, tu es toujours autant désagréable ? » Après tout, il ne lui semble pas être cocasse quand il lui parle. « Tu sais, je ne te ferais rien, je ne mords pas. Enfin pas encore. » Un haussement d’épaules plus tard, elle le regarde du coin de l’oeil « Tu travailles dans quoi ? » Demande t-elle avant de s’appuyer contre le plan de travail, les jambes croisés et les bras croisés sur sa poitrine. « Enfin, si tu as envie de me répondre. Parce que vu que t’as l’air peu enclin à discuter, et que je suis peu encline à partir, ça risque d’être long. Très long. »

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Lun 20 Avr - 23:24

Creeping around like no one knows

Peut être qu'elle a le don de le mettre hors de lui. Lewis n'avait encore jamais été confronté à l'amante de son cousin de cette manière. Il se contentait de l'ignorer le temps que tous les deux aillent s'isoler dans la chambre de Sven. S'efforçant de faire comme s'ils n'étaient pas là, cherchant à oublier leur présence. Sa présence du moins. Sa relation avec son cousin n'avait jamais été conflictuelle, et pourtant ces derniers temps il lui était plus difficile de supporter la situation. Il s'étonnait parfois à l'observer du coin de l'œil lorsqu'elle prenait un café assise sur le bar, s'enroulant une mèche de cheveux sur le doigt en réfléchissant. Un moment qui souvent restait suspendu et surtout bref. Sven débarquait ensuite avec ses gros sabots, comme s'il avait toujours besoin de se faire remarquer. Elle était de ses personnes dont il s'imaginait la vie et les pensées. Tentait de lire le quotidien de personnes qu'il ne connaissait pas, faisait marcher son imaginaire pour tuer le temps. Une habitude tenace qui le perdait en observations. Aujourd'hui, il prenait conscience qu'elle n'était pas celle qu'il avait pu imaginer. Il ne s'était pas attendu à tant de désinvolture et d'impolitesse. Lewis n'était pas des plus accueillant, elle n'avait pas tord sur ce point, mais contrairement à elle, il n'était pas entré sans permission chez elle.

À priori ça lui semblait tout à fait normal à elle, étonnée que Lewis ne comprenne pas sa présence en l'absence de Sven. Tout aussi normal que de lui imposer ses volontés sans raison. Pour être honnête Lewis ne parvient pas à comprendre et la situation commence à lui échapper complètement. Elle fouille entre les coussins du canapé à la recherche de son collier et il préfère de pas imaginer ce que son canapé, ou accessoirement il allait s'allonger avant qu'elle n'arrive, a vu. "La désobligeance est nécessaire ? Si ça t'embête que je m'inquiète si peu de ton collier, tu peux toujours aller le chercher ailleurs. Tu connais la sortie." Difficile de garder son calme tandis qu'elle lui parle comme s'il était idiot. Petit moment de répit lorsqu'elle part inspecter la salle de bain. Lewis attrape aussitôt son carnet, plus un prétexte pour l'ignorer qu'une réelle urgence d'écriture. Il se contente d'écrire au hasard sans trop réfléchir. Assis à son bureau il fait mine de ne pas faire attention à elle. Pourtant elle revient bien vite dans le salon et il ne résiste pas à l'appel de l'attaque. Elle l'avait suffisamment provoqué pour qu'il en fasse de même. "Tu ne me connais pas. " Il avait très bien comprit où elle voulait en venir mais il n'avait pas tord sur le coup. Ils se connaissaient de vue, s'étaient à peine adressé la parole malgré le nombre de fois qu'elle était déjà passée. Quant à elle, elle ne manque pas une occasion de le provoquer avec une assurance sortie de nulle part. Soupire à mi chemin entre l'agacement et la lassitude. "Je te l'ai dis, je suis occupé." Il l'était avant qu'elle ne vienne perturber ses plans.

Il était à deux doigts de l'envoyer bouler, s'efforçait de garder le silence pour ne pas péter un câble. Au diable son foutu collier, si elle voulait qu'il l'aide, peut être qu'elle devrait tenter une autre méthode que de le provoquer gratuitement. Elle s'était éclipsée dans la chambre de Sven et vite revenue. "Quand on débarque chez moi sans prévenir et qu'on se croit tout permis, oui." Oui il était désagréable, d'autant plus face à ce genre d'attitude. Puis une petite touche d'humour de sa part qu'il ne prend pas la peine de relever. Appuyée contre le plan de travail, elle tente la discussion. Il daigne se retourner vers elle, pivotant sur sa chaise roulante. Au moins il avait la réponse à ses interrogations, elle ne risquait pas de partir sans son collier, si du moins il est ici. Lewis laisse échapper un léger soupire, étonné de son changement d'attitude soudain. Peut être qu'elle avait compris qu'il ne risquait pas de bouger son cul dans ces conditions. Alors il bouge sa souris pour révéler ses écrans, une multitude de codes sur l'un, le bêta test de son jeu sur l'autre. Quelques autres infos qu'elle serait incapable de comprendre sur un troisième. Il lui semble avoir passé ces deux derniers jours à jongler. " Je développe des jeux vidéos." Explication très succincte certes mais pas sur qu'elle veuille en savoir davantage. Il imagine que le setup de son bureau ainsi que celui de sa télé lui avait déjà mis la puce à l'oreille. Elle avait sûrement pensé qu'il n'était qu'un geek comme un autre avec ses écrans et ses consoles partout. C'était sûrement ce qu'il était de toute façon. Plus à l'aise avec ses écrans qu'avec les personnes en face de lui. "J'ai bien vu que tu semblais t'attarder. Déterminée a rester tant que tu ne trouve pas ton collier, mais qu'est-ce qui te dis qu'il est vraiment ici ?" Rien n'était moins sûr, il pouvait être n'importe où. Même perdu dans les rue de New-York. Probablement qu'elle préfère ne pas penser à cette éventualité." C'était pas pour te faire chier quand je t'ai dis que j'ai pas vu de collier." C'était certes pour se débarrasser d'elle mais c'était vrai. Il l'aurait bien remarqué, ce n'est pas un objet courant ici ces derniers temps. "Il est peut être vraiment perdu." Ce n'est pas qu'il voulait être péjoratif mais c'était une possibilité comme une autre. Lewis cherchait surtout à jauger l'importance de ce collier, et si elle était capable d'être agréable plutôt que critiquer et provoquer à tour de bras. Auquel cas il finirait probablement par vraiment la mettre dehors et de lui dire de se démerder avec sa recherche.

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Lun 27 Avr - 22:48

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« Peut-être que je connais la sortie mais je n’ai pas envie de sortir. » Parce que Kate, elle sait ce qu’elle veut et pour l’instant, elle veut retrouver son collier, parce que ça l’inquiète de ne pas savoir où il est, parce qu’elle est persuadée qu’elle l’a perdu ici, mais ce n’est visiblement pas le cas. Alors si elle l’a perdu dans la rue, elle peut toujours y dire adieu, à moins qu’elle ne l’est perdue au bureau, là elle aurait peut-être une chance, mais si elle n’y croyait que trop peu. Elle retourne la salle de bain mais il n’y a rien, que des produits pour homme, des produits qui sentent l’homme et qui lui font plisser le nez avant qu’elle n’en ressorte. Elle aurait eu du culot, elle aurait ouvert la fenêtre mais elle n’a pas trop osé. Elle s’avance dans le salon, et elle aurait pu partir si elle n’avait pas envie de l’enquiquiner encore un peu, quitte à être venue pour quelque chose, autant ne pas repartir les bras ballants et l’aigreur bien trop présente. « Non, je ne te connais pas, certes. Mais peut-être que j’aimerais te connaître. De ce que j’ai pu voir de toi, tu as l’air d’être quelqu’un de très impliqué dans ce que tu fais. » Oui, elle lui faisait un compliment et elle essayait d’engager la conversation même si c’était très mal parti. Elle soupire un peu en passant une main dans ses cheveux. Elle le regarde et elle le voit bien qu’il est occupé mais elle est aussi sûre qu’il le fait juste pour qu’elle ne lui parle pas et qu’elle s’en aille. « Oui, ou tu fais semblant d’être occupé, je connais cette technique, je l’emploie des fois, au bureau. » Elle griffonne des choses sur des carnets, avant de sourire et de s’excuser habilement pour pouvoir le court de ses dossiers sans être dérangée.

En même temps, comment voulait-il qu’elle le prévienne ? Elle n’avait pas son numéro, les chouettes et les pigeons voyageurs étaient démodés, alors elle n’avait pas eu l’idée de le faire, et puis même, elle n’a aucun de compte à lui rendre. Il n’est personne pour elle, il ne reste que le colocataire de Sven qu’elle croise de temps en temps quand ses cheveux sont décoiffés, et que sa robe n’est pas fini d’être boutonnée. « Comment voulais-tu que je te prévienne ? Que j’utilise une chouette ? Un pigeon voyageur ? Et je ne me crois pas tout permis, je cherche simplement mon collier. » Et un collier important qui plus est, elle ne voulait pas le lui répéter parce qu’elle avait l’impression que ça rentrait pas une oreille et que ça ressortait pas l’autre, alors elle n’allait pas se donner cette peine. Quand elle s’inquiète enfin de ce qu’il peut faire, quand elle arrête d’être égoïste, elle regarde les écrans qu’il dévoile devant ses yeux « Oh des jeux vidéos vraiment ? » no shit Sherlock, elle regarde les écrans qui sont du chinois pour elle, et elle hausse un sourcil « C’est pour des téléphones ? » Parce que pour elle, les jeux vidéos sont sur téléphone, sur ordinateurs et sur console. Mais le seul jeu qu’elle joue c’est Candy Crush, dans le métro alors elle n’est pas vraiment douée. « L’une des dernières fois que je l’avais c’était ici. Et puis avec une amie, j’ai peut-être dû le perdre au bureau, mais j’avais espoir qu’il soit ici parce que c’est le premier endroit auquel j’ai pensé. » répond t-elle en soupirant de lassitude. Quelle idiote, elle pourrait s’en refaire faire un, mais ça ne viendrait pas de l’idée de sa grand-mère alors ça n’avait pas la même valeur sentimentale. Elle regarde encore autour d’elle et elle ne voit rien. Une grimace plus tard, elle serre un peu les dents. « Je me doute, enfin je l’ai prit comme tel. Mais je suis persuadée du contraire. » Et quand il lui dit qu’il est peut-être vraiment perdu, le coeur de Kate se serre un peu plus fort. Elle aimerait bien expliquer à sa grand-mère qu’elle a perdu son collier mais elle était persuadée qu’elle serait déçue. Puis elle voulait le porter à son mariage et elle était sûre que de toutes façons, elle ne l’aurait pas pour la cérémonie, ce qui la faisait encore plus être dégoûtée. « Je ne pense pas, enfin je n’espère pas. » murmure t-elle après avoir soupiré une nouvelle fois. Elle déglutit un peu et le regarde. « Est-ce que tu m’offrirais un café ? Ou tu n’as pas envie de supporter ma présence autour d’une tasse » Elle avait vraiment besoin d’un café parce qu’elle n’avait pas envie de rentrer chez elle sans une bonne tasse. Peut-être que ça lui remettrait les idées en place, elle espérait en tout cas. Parce qu’elle ne savait pas comment elle réagirait si Gaspard lui demandait ce qu’elle avait. « Enfin après, je peux toujours le faire si tu es occupé à bosser, ça te permettrait de te couper un peu dans ton boulot. Mais c’est comme tu veux. » Qu’est-ce qui lui prend à Kate d’être aussi avenante ? Elle n'en avait pas envie parce qu’il l’agaçait mais pourtant, elle se sentait presque obligée de le faire. Après tout, c’était elle qui marchait sur ses plates bandes, c’est elle qui le dérangeait, et elle n’aimerait pas que ça lui arrive. Une prise de conscience soudaine chez la Byrne qui serait sûrement bien prit, ou pas.

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Dim 10 Mai - 0:45

Creeping around like no one knows

Il ne s’était pas attendu par contre au fait qu’elle cherche à entamer la discussion. Il était un peu surpris il fallait le dire. Peut-être qu’elle aimerait bien le connaître, voilà qui était déroutant. Ses sourcils froncés trahissaient son étonnement. Elle n’avait pas tord sur un point, il faisait semblant de travailler justement pour échapper à une quelconque discussion. Lewis s’était senti dérangé par son arrivée impolie et impromptue, difficile d’avoir envie discuter de tout et de rien avec Kate. Il n’avait jamais songé à entamer quoique ce soit avec elle. Elle était simplement l’amante de son cousin dont il se contentait d’imaginer la vie quelquefois. Ca n’avait jamais impliqué de la connaitre d’avantage. Il ne sait pas ce qui lui fait dire ça, qu’il semble être impliqué dans ce qu’il fait. Peut-être qu’elle l’avait observé aussi quelques fois. Son haussement d’épaule semble contrarié. “Mh.” Pas de commentaire, Lewis préfère garder le silence puisqu’il n’a aucune foutue idée de quoi lui répondre. Il préfère éviter de surenchérir de toute façons, il a bien comprit qu’ils sont dans une sorte de dialogue de sourd donc aucun ne veut comprendre le point de vue de l’autre. Lewis est agacée qu’elle soit là et elle trouve ça parfaitement normal d’être là pour chercher son collier. On pourrait croire qu’il se résigne mais il n’a simplement pas la force nécessaire pour entamer une reglement de compte avec elle. Peut-être qu’il aurait simplement dû la mettre à la porte en lui disant de se démerder avec Sven mais Lewis était épuisé. La notion du temps lui avait complètement échappé, il lui semble alors être devant ses écrans depuis plusieurs jours à boire cafés sur cafés et s’octroyer une sieste de temps à autre. Autant dire qu’il n’était pas d’humeur à se prendre la tête, il avait juste envie de lancer son disque et s’affaler dans le canapé. Alors il hausse les épaules, ne s’épanche pas en explications inutiles.

“Non c’est pour des consoles.” Sa question l’avait un peu fait rire intérieurement. Ce n’était pas tout à fait la même chose effectivement mais l’innocence de sa réaction l'attendrissait légèrement. C’était une évidence pour lui et il pensait que ça l’était pour d’autre au vu du matériel qui prenait place dans son salon. Il avait dans sa chambre une petite collection de consoles installées dans une partie de bibliothèque, autant dire qu’était tombé dedans depuis tout jeune, il avait parfois du mal à envisager le fait que certains n’y connaissent absolument rien. Toujours est-il que Kate ne semblait pas vouloir abandonner ses recherches et rentrer chez elle même si elle semble s'intéresser un bref instant à ce qui se dévoilait sur ses écrans. Lewis est honnête avec elle, il n’a pas vu son collier, mais il n’a pas cherché après. S’il pouvait être n’importe où, y compris dans les rues de New-York, il pouvait également être n’importe où dans son appartement. Combien de fois lui était-il arrivé de poser des affaires dans des endroits improbables et qui finissaient par se perdre? Peut-être qu’il pourrait regarder si et là à l’occasion pour voir s’il ne voyait pas un truc briller dans un coin. Après tout, il pouvait comprendre qu’elle tienne à ce collier même si sa recherche était plus que bancale. Lewis aimerait bien mettre son attitude sur le dos d’une certaines maladresse mais il n’est pas certain que ce soit vraiment le cas. De là où il est, il peut voir une tristesse qui se peint sur son visage. Peut-être même une certaine mélancolie. Ca le fait tiquer, il pensait que c’était un collier offert par Sven mais il se demande un instant si finalement ce n’était pas tout autre chose. Après tout il voyait mal Sven se perdre dans ce genre de geste romantiques, à moins qu’il ne connaisse simplement pas cet aspect de sa personnalité. Ce n’est pas comme s’ils prenaient le temps de discuter de ce genre de choses tous les deux.

Avec un peu de mauvaise fois, Lewis daigne poser son carnet et se lever pour la rejoindre dans la cuisine. Elle avait compris qu’il faisait semblant, inutile de s’embêter à continuer de feindre. Une pointe d’égoïsme persistant le pousse à prendre une dosette de café et la mettre dans la machine avant d’y glisser une tasse. Aucun doute qu’elle connaissait parfaitement la machine, et même où étaient rangées les affaires dans les meubles mais la laisser faire tandis qu’il est là signifierait peut-être accepter sans broncher sa présence. Alors la laisser faire sa vie dans sa cuisine ne lui semblait pas être la meilleure idée sur le moment, même si évidemment elle avait probablement déjà fait sa vie dans tout l’appart. Il pouvait même deviner le type de café qu’elle buvait aux dosettes qui disparaissaient du bocal, simple déduction qui lui avait permis aujourd’hui de choisir le café sans dire un mot. Le regard fixé sur le café qui coule dans la tasse, l’odeur alléchante lui caresse les narines. Il voudrait s’en faire un autre mais il venait à peine d’en boire un et c’était déjà assez mauvais pour son coeur. Il déposait la tasse devant Kate et approchait le sucrier, ça il ne pouvait pas deviner. “Il est de Sven ce collier?” Lewis s’aventure tout de même à poser la question. “Peut-être qu’il a fini dans un endroit improbable” Peut-être ici, peut-être ailleurs. Parfois il retrouvait bien ses carnets entre deux pull bien rangés dans son armoire… Et c’est en pensant à ça qu’il a une image qui lui traverse l’esprit. Le visage de son ex qui s’impose et le sien qui s’assombrit soudainement. Il se souvient de ce jour où elle avait perdu son bracelet qui était un peu trop grand, et retourner tout l’appart n’avait pas suffit à le retrouver. Pas à ce moment là en tous cas, c’était forcément une fois partie depuis quelques temps, quand il s’est mis en tête de faire un peu de bricolage qu’il était tombé dessus. Ou encore une autre fois où sa bague avait finie dans le siphon de la cuisine, heureusement il avait regardé tout de suite avant qu’elle ne finisse à la mer. “ Ca fait combien de temps que tu as remarqué l’avoir perdu? si tu l’as fait tombé dans un évier par exemple c’est tout de suite qu’il faut vérifier le siphon..”

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Sam 23 Mai - 11:16

Creeping around like no one knows
Si ça n’avait pas été un collier de sa grand-mère, il est sûr que Kate n’en aurait presque rien eu à faire, presque, parce que forcément, ça fait toujours quelque chose de perdre un bijou, mais là, c’est un cadeau, fait par une des personnes les plus importantes dans la vie de Kate, alors non, elle ne veut pas laisser tomber. Kate ne peut s’empêcher de vouloir engagé la conversation même si elle a l’impression d’être face à un mur de glace, parce qu’au fond, elle le comprend. Elle est là, à marcher sur ses plates bandes, à venir quand bon lui semble sans même avoir l’audace de lui dire bonjour tant elle a l’impression que sa présence l’insupporte. Ce qu’elle comprend aussi, parce qu’elle est là que pour une seule et unique raison et elle ne vient jamais - à part aujourd’hui - pour autre chose que cette raison, et elle sait aussi, qu’elle réagirait exactement de la même façon.

Kate essaye de s’intéresser un tant soit peu à son interlocuteur histoire de ne pas aggraver son cas, et surtout, pour ne pas se faire détester plus. Elle voit bien son air renfrogné quand elle passe la porte, quand elle boit une tasse de café, et elle ne supporte pas ça. Mais bon, elle fait avec, elle tente de faire avec. « Oh, je n’ai jamais joué aux jeux vidéos. » A part à Candy Crush sur son téléphone et encore, elle n’est pas sûre que c’est un jeu vidéo, une application de jeux. Mais même si elle essaye de passer à autre chose, son collier lui reste en tête et elle a juste envie de mettre la main dessus même si il faut qu’elle se rende à l’évidence qu’il n’est pas ici. Elle passe la langue sur ses lèvres avant de se mordre la lèvre inférieure et elle soupire, elle est fatiguée de le chercher, elle doit se rendre à l’évidence qu’elle ne le retrouvera pas. Mais Kate, elle se dit qu’avec un café tout ira mieux, alors elle ne veut pas s’imposer, loin de là son idée de le faire, et elle lui demande implicitement de lui en faire couler une tasse. Elle s’attendait à ce qu’il refuse mais visiblement non, alors elle le regarde, son regard qui suit le brun alors qu’il choisit le café qu’elle boit habituellement, ce qui la fait rire autant que ça la rend triste parce qu’elle passe trop de temps ici alors qu’elle ne devrait pas, si Gaspard savait. Elle secoue la tête discrètement pour chasser les pensées parasites et elle le remercie quand la tasse glisse devant lui, pas de sucre, elle referme le sucrier pour signifier qu’elle n’en voulait pas avant de prendre une gorgée de la boisson chaude qui lui remettait systématiquement les idées en place. Elle sursaute à la question. Il n’a jamais été question que Sven lui offre un collier, il y avait un accord tacite entre les deux, aucun geste romantique, Kate n’en voulait pas. Tout ça, c’était réservé à Gaspard. « Non, il est de ma grand-mère. » prononce t-elle après avoir prit une nouvelle gorgée de café. « Oui, je pense aussi, peut-être qu’il est au bureau, je devrais y faire un saut, mais je n’en ai pas envie, alors je verrais demain matin. » Après tout, elle passait plus de temps sur son lieu de travail qu’à son domicile ou même ici, alors pourquoi est-ce qu’il serait à cet endroit. Elle aurait dû faire attention, elle le sait. « Ça ne fait pas longtemps, quelques heures tout au plus. » prononce t-elle en haussant nonchalamment les épaules. Et elle secoue la tête négativement en le regardant « Ne te prend pas la tête à démonter le siphon pour moi, je ne voudrais pas te faire perdre ton temps. » annonce t-elle avec un sourire franc, loin d’elle l’idée de lui faire perdre son temps. « Ce n’est pas grave, j’appellerais ma grand-mère pour lui demander où elle l’a eu, peut-être que je pourrais retrouvé le même. » Elle reprend une gorgée de café avant de se laisser aller à ses pensées « Je voulais juste l’avoir à mon cou pour le mariage, mais visiblement, ça ne sera pas possible. » Venait-elle de lui avouer qu’elle allait se marier ? Oui, même si la bague qui trône à son doigt est comme un panneau lumineux qui clignote. « Je suis désolée de t’avoir dérangé. » s’excuse t-elle finalement, une pointe de remord dans la voix.

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Lun 31 Aoû - 0:39

Creeping around like no one knows

Kate est surprise de sa question. Elle lui paraissait pourtant légitime. Bien qu’il ait du mal à imaginer Sven se s’épandre en romances, ça avait une certaine logique. Un collier n'engage à rien et pouvait être un cadeau comme un autre après tout. Elle lui confirme rapidement que celui-ci n'était pas de la part de Sven. Il ne comprend pas bien pourquoi elle était si étonnée de sa question. Peut-être que ça semblait vraiment improbable de la part de Sven? Ce n’est pas comme si il en savait vraiment quelque chose, Lewis, des comportements romantiques de Sven ou de leur relation tout court. Peut-être qu’il ne sont simplement pas comme ça. Sans doute qu’il préférait même ne pas savoir. Ca ne le concernait pas de toute façon et son cousin restait toujours discret sur le sujet. Discret dans une certaine mesure en tout cas. Il ne lui en disait mot, mais pourtant Kate passait régulièrement. Mais il s’avérait que l’attache émotionnelle liée à ce bijoux était familiale. “Ah…” Qu’il balbutie comme un idiot. “Oui peut-être” Le bureau était une autre piste tout aussi probable. Tout était probable finalement, autant que de ne pas le retrouver. Préférant ne pas enfoncer le couteau en le lui rappelant, il n’en disait pas plus. Bien qu’il l’aurait habituellement fait sans vraiment se soucier, quelque chose le retenait désormais.

Une vague d’empathie le saisissait soudain. Peut-être qu’il aurait du mettre un peu plus de coeur à l’ouvrage. Culpabilité naissante d’être parfois un parfait connard. Parce qu’il n’en avait pas grand chose à faire de son collier il fallait l’avouer. Elle l’avait sans doute compris. Pourtant, il ne pouvait que percevoir l’estime qu’elle semblait avoir pour sa grand mère. L’attache sentimentale qu’elle accordait à ce bijou. “Je jetterai un oeil d’un peu plus près. Donne moi ton numéro au cas où.” Est-ce qu’il venait vraiment de dire ça? Il regrettait déjà cet élan inutile d’empathie, mais il glissait tout de même le bloc de  post-it qui traînait là vers la brune. Elle semblait se donner tant de peine pour feindre. Prétexter  que ce n’était pas grave, qu’elle tenterait de retrouver le même, et qu’elle ne voulait pas lui faire perdre son temps. C’était sans doute une manière de se convaincre soi même. Lewis n’était pas dupe bien qu’il appréciait l’effort de la jeune femme pour rendre sa présence moins imposante. Son sourire avait fait la différence. Un sourire qui disait ‘c’est pas grave’ d’une manière si sincère qu’il se laissait attendrir. Un visage qui ne laisse rien paraître, comme à son habitude, l’observant du coin de l’oeil, feignant l’indifférence. Il sentait bien que quelque chose la troublait.

Il n’avait pas comprit. Ca lui tombait dessus comme une révélation ahurissante. Kate lui annonçait ça le plus naturellement du monde. Une évidence qu’il n’avait pourtant pa su voir. Ses pupilles s’hasardent à s’attarder sur ses doigts fins. S’il avait déjà remarqué à plusieurs reprises ses ongles parfaitement manucurés, jamais il n’avait remarqué la bague à son doigt. Ce n’était pas pour rien que Lou lui reprochait un manque d’observation flagrant. Parce qu’il faisait gaffe à peu de choses, l’esprit accaparé par ses propres équations à résoudre. Ce n’était pas pour rien non plus s’il était incapable de se lier réellement à quelqu’un… “Le mariage hein..” un murmure. Le temps de remettre les choses dans l’ordre. Parce qu’il n’avait pas pensé une seconde à cette possibilité. C’était évident que Sven n’était pas l’heureux élu, alors doucement, les pièces du puzzle commençaient à se rassembler.  Le silence devenait presque pesant, mais il était préférable à un jugement trop prompt. Refusant de juger son comportement sans savoir. Parce qu’on l’avait trop jugé à tort, il avait appris à ne pas faire de même. C’était quelque chose qu’il ne pouvait pas comprendre malgré tout. En savoir d’avantage l’aiderait peut-être à comprendre mais ce n’était pas son rôle. Leurs histoires ne les concernaient pas. Et ses histoires à elle d’autant moins. Le malaise était sans doute palpable, mais après tout il n’en avait pas grand chose à faire. Kate pouvait bien faire ce qu’elle voulait de sa vie. Si ça lui va comme ça. Tant que ça ne le concerne pas il n’a rien à en dire. Elle s’excuse peut-être pour cette raison, ou pour tout autre chose. “C’est bon”. Excuses appréciée malgré la nonchalance apparente. L’air volontairement détaché, il faisait comme si ce n’était pas grave. Parce que peut-être que ça ne l’était pas tant que ça après tout. Elle avait ses raisons. Sans doute faudrait-il qu’il s'intéresse un peu plus à ceux qui l’entourent pour tenter de les comprendre. “Je comprend pour le collier” Ca au moins il pouvait le concevoir. “Je te dirai si je le trouve”. Il ferait un effort pour regarder ci et là. Elle avait comme un vague à l’âme dans la voix, une tristesse à peine palpable. Étrangement parfois il savait percevoir ce genre de chose, tout en étant incapable de comprendre ce qu’il avait parfois sous les yeux. Encore quelques minutes auparavant, il jouait les rabat-joie. La situation était devenu improbable mais il était bien trop fatigué pour tenter de comprendre. Alors il se contentait de l’observer en abandonnant son esprit à ses divagations.

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Mar 20 Oct - 21:34
Elle n’en aurait pas fait tout un foin si le collier qu’elle avait perdu ne lui avait pas été offert par sa grand-mère et surtout, si elle n’avait pas prévu de le porter à son cou lors de son mariage. Comme pour faire en sorte que sa grand-mère soit là avec elle, à ses côtés, plutôt que d’être ailleurs, trop loin d’elle, là ou elle ne peut malheureusement plus la serrer dans ses bras. Kate aurait voulu que sa grand-mère soit là, pour la conseiller, elle aurait voulu que sa grand-mère soit là pour lui dire que tout ira bien quand elle paniquera parce que le mariage est dans vingt minutes. Elle sait, Kate, qu’elle va paniquer le jour J et que les mots ne suffiront pas à attendrir la panique qui prendra part dans son coeur. Seul sa grand-mère était capable de la calmer quand elle faisait des cauchemars et c’est sa grand-mère qui lui a offert les plus beaux des conseils quand son coeur d’adolescente s’amourachait de Gaspard. Kate hausse simplement les épaules quand il confirme sa théorie sur le fait que son collier est certainement au bureau. Ça se trouve, il est simplement tombé dans son appartement. Elle n’en sait rien, elle n’a plus aucun souvenir. Mais elle aimerait réellement le retrouver, du fait de sa valeur sentimentale. Quand il lui tend un bloc de post-it en lui demandant son numéro, Kate s’étonne en haussant les sourcils, puis elle reprend un visage normal avant d’attraper un stylo qui traîne sur le bureau pour y indiquer son numéro. « J’attend ton sms pour pouvoir te prévenir qu’il faut arrêter les recherches si jamais. » prononce t-elle avec un fin sourire sur le visage alors qu’elle passe une main dans ses cheveux. Mais elle essayait quand même de lui faire comprendre qu’elle pourrait se débrouiller elle-même. Parce qu’elle ne voulait pas s’imposer, et elle ne voulait surtout pas le déranger plus que de raison alors qu’elle l’avait déjà fait en s’insinuant ici sans préambule et de façon plus qu’impolie quand elle y pense. Et puis le couperait tombe, la sentence qu’elle n’attendait pas, parce qu’elle n’a pas l’habitude de parler de mariage avec des inconnus et surtout pas avec le colocataire de celui avec qui elle batifole de temps à autre, pour sentir qu’elle plaît encore, pour se sentir encore belle. Même si Gaspard le lui prouve tout le temps, elle a besoin d’un autre regard sur elle, même si elle se trouve absolument ignoble quand elle y pense. Quand elle claque la porte et qu’elle se sent sale parce qu’elle est infidèle, le genre de personne qu’elle exacerbait il y a encore quelques années. Voilà qu’elle en fait partie. « Oui, le mariage. » Comme si elle avait besoin de le répéter, comme s’il n’avait pas compris. Kate déglutit un peu et sa bouche se tord en une grimace désolée Et elle s’excusait encore comme si elle ne savait faire que ça de sa vie, s’excusait encore et toujours, se confondre en excuses pour faire imprimer qu’elle l’est vraiment. Désolée. Elle sourit simplement quand il lui dit que c’est bon, que ce n’est rien et elle regarde autour d’elle, comme si elle cherchait encore le bijou, alors qu’elle cherche simplement un échappatoire. Et son coeur de glace se réchauffe un peu quand il lui dit comprendre « Merci. » prononce t-elle, simplement. Sans l’envie de faire de longs discours, elle regarde l’heure sur sa montre et soupire, il faut qu’elle y aille. « Je te remercierais comme il se doit si tu le trouves. » Avec du café issue de sa boutique préférée, pour se faire pardonner de s’être insinué dans son espace vital alors qu’elle n’en avait aucun droit. Elle récupère son sac et ses affaires, se rhabille avant de le regarder « Je dois y aller. Merci pour le café, c’était appréciable. » Et elle ouvre la bouche pour finir par la refermer aussi sec « Merci encore. » Et elle s’avance pour lui offrir une accolade maladroite avant de se rendre compte que ce n’est peut-être pas la peine. Alors elle se recule simplement et reprend le chemin qu’elle avait prit une petite heure auparavant pour rentrer chez elle et se mettre enfin à travailler. Parce que ce n’est pas en s’inquiétant qu’elle risque d’avancer. Loin de là.

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