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leave a light on (sirius)

@ Invité

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Mer 12 Fév - 14:35
L'hôpital est devenu ironiquement une sorte de deuxième maison pour toi. C'est clairement là-bas que tu passes le plus clair de ton temps quand tu n'es pas à la maison familiale ou à une de tes répétitions de danse. Tu passes tous les jours, même si c'est uniquement pour quelques minutes. Juste pour voir ta mère. Son état ne s'améliore pas, tu le vois bien même si tu es incapable de te l'avouer. Ton père te dit de profiter de ces instants qui deviennent de plus en plus précieux. Les derniers instants. Mais tu refuses d'y croire. Ta mère, elle va continuer de se battre et elle s'en sortira. Elle reviendra à la maison et vous redeviendrez cette famille soudée. Mais aujourd'hui, elle ne va pas bien. Et tu quittes la chambre pour laisser un médecin s'occuper d'elle, allant arpenter les couloirs sans trop regarder la direction que tu prends. Ces murs blancs qui t'entourent, tu ne les supportes plus. C'est lorsque tu croises un distributeur que tu t'arrêtes, glissant une pièce à l'intérieur pour attraper une barre de chocolat. Pas que tu as faim à cet instant, tu cherches juste à t'occuper l'esprit d'une manière ou d'une autre. Sauf que la machine se bloque, là, sous tes yeux. « C'est pas vrai ! ». Un coup d'oeil à droite puis à gauche, et voilà que tu te retrouves à essayer de secouer le distributeur à l'aide de ton corps qui tremble depuis quelques bonnes minutes. C'est uniquement lorsque tu entends ds bruits de pas que tu t'arrêtes et ton regard se pose sur l'homme qui t'observe, Sirius. « Désolé, je voulais juste... ma barre de chocolat. » que tu marmonnes, un air penaud sur le visage, avant de poser une main dans tes cheveux. Un geste purement nerveux. Cela se lit sur ton visage qu'il y a d'autres raisons pour lesquelles tu t'acharnes sur cette machine qui n'a rien demandé. « Ça faisait longtemps que je ne vous avais pas croisé. ». Longtemps, tout est relatif. Peut-être une semaine ou deux mais en passant tous les jours ici, en croisant toujours les mêmes têtes, cela semble terriblement long.

@ Invité

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Lun 17 Fév - 10:33
Quand Sirius n’a pas de rendez-vous, il lui arrive fréquemment de faire le tour de l’hôpital. Il ne peut pas aller partout, alors suivant les jours, il change d’aile, d’étage, voir même de bâtiment. Souvent, c’est le secteur des urgences dans lequel il se rend. Cela fait bien longtemps qu’il a compris que son métier de psychiatre ne s’arrête pas à son bureau et qu’il peut aider au-delà des quatre murs qui lui font office de QG. Un hôpital, c’est rempli de personnes en souffrance. Il y a la douleur physique, certes, celle qu’il n’ait pas en mesure de soigner par sa spécialité. Puis, il y a la douleur du cœur et de la tête, pour laquelle il est là. Que ce soit les malades qui sont contraints de rester trop longtemps loin de chez eux, enfermé ici, ou les proches, qui ne savent pas toujours comment gérer avec la maladie, il trouve toujours quelqu’un qui a besoin de parler ; et lui, ça lui fait du bien de se rendre utile.

Son chemin croise bientôt celui d’Espen, un jeune homme pour lequel il s’est en quelques sortes pris d’affection. Son histoire lui rappelle bien trop la sienne, quatre ans en arrière et les sentiments qui envahissent le jeune, semaines après semaines, ne sont pas étrangers au psychiatre. Loin de là. Sa femme avait été malade, jusqu’à en décéder. Un putain de cancer. Une lutte impossible à mener, bien qu’elle se soit battue jusqu’au bout. Puis, elle l’avait laissé seul. Bien trop seul. « Tu veux que j’essaye d’en acheter une ? Ça fera peut-être tomber la tienne ? » Il est bien conscient qu’il n’y a pas que ça. « J’ai eu… des vacances forcées. » Qui ne lui ont pas du tout fait de bien, faut le dire… Même si Leone était passé le voir tous les jours, se retrouver face à soi-même dans 60m² est quelque peu destructeur. « Comment elle va aujourd’hui ? » Il demande concernant la mère d’Espen.

Début de sujet absolument parfait ! J'ai adoré !

@ Invité

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Dim 1 Mar - 14:01

Cela te fait en quelque sorte du bien de croiser une tête familière, quelqu'un qui t'inspire un minimum confiance dans cet hôpital. Pas que tu n'as pas confiance aux médecins qui s'occupent de ta mère, juste que tu préfères parler avec quelqu'un qui ne va pas t'annoncer une terrible nouvelle. Tu as beau vouloir te voiler la face depuis des mois, tu n'es pas idiot pour autant. « Je veux bien oui, merci. Je vous en offrirais une la prochaine fois. » que tu réponds avec un sourire quelque peu forcé. Il est loin, le jeune homme souriant toujours de bonne humeur, qui saute partout habituellement. Pas pour autant que tu en perds tes principes. Certes, une barre de chocolat ne coûte rien mais pour toi, c'est important de rendre. « Des vacances forcées ? Je croyais que les patrons aimaient particulièrement ne pas rappeler à leurs employés quand ils ont des vacances à poser. C'est une des rares choses que j'ai retenu en fac de droit. J'espère que vous en avez bien profité quand même. ». Tu ne travailles pas encore, mais tu te doutes bien que c'est important de se reposer... surtout que travailler dans un hôpital, c'est loin d'être de tout repos. C'est même admirable. A la place de Sirius, certainement que tu aurais déjà fini en burn-out. Écouter est une chose mais savoir se détacher de ce que l'on entend en est une autre. Alors quand Sirius te demande comment va ta mère, tu hausses brièvement les épaules. Il n'a certainement pas envie d'entendre encore une personne se plaindre – surtout que tu n'es pas un patient, toi. « Ils disent que son état ne s'améliore pas. Ma mère, elle dit qu'elle va bien... que c'est juste une autre mauvaise passe. ». Car des hauts et de bas, il y en a eu depuis le début de son cancer. Et accepter de la perdre, c'est tout simplement impossible. « Je préfère la croire, elle. C'est mal ? ». Une question qui n'en est pas vraiment une, car la réponse est logique. Elle dit cela pour ne pas t'inquiéter même si tu n'as pas envie de te l'avouer. Ton regard remplit d'interrogation se lève alors vers le plus âgé. Comme si, lui, pouvait connaître cette réponse que tu attends.

Spoiler:

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Jeu 19 Mar - 18:01
Un sourire entendu et Sirius se met déjà en mouvement vers la machine, tout en fouillant d’une main dans sa poche pour trouver une ou deux pièces qui trainent. « C’est pas nécessaire. Je suis pas à ça près. » Certes, il ne roule pas sur l’or en tant qu’interne et un salaire de véritable psychiatre ne serait pas de refus, mais il sort tellement peu depuis le décès de sa femme, qu’en dehors des factures essentielles, son compte en banque n’a pas réellement l’occasion de descendre. Le brun se demande s’il a bien fait de parler de ses vacances forcées. Un faux sourire lui vient aux lèvres. Il est ce genre d’hommes qui ne sait pas cacher la vérité aux gens, préférant l’honnêteté en toutes circonstances, que ce soit bien ou mal vu. « Disons que je n’avais pas les idées assez claires pour pouvoir continuer à exercer, alors c’était mieux pour eux de me demander d’être chez moi. » Il hausse les épaules, comme si ça n’avait rien de grave. Il est conscient, pourtant, que tout ceci pourrait avoir des répercutions sur sa carrière. Ce n’est pas la première phase sombre qu’il rencontre depuis le décès de Nyla, et ce ne sera pas la dernière. Si ses employeurs ont jusque là été plus ou moins compréhensifs, ce devient de plus en plus compliqués pour eux de comprendre et ils ne manquent pas de le faire ressentir à Sirius qui se sent alors de plus en plus coupable. Il tente de ne pas montrer son anxiété au jeune, sans grand succès.

Finalement, il tourne la conversation sur la mère du jeune homme, afin de changer de sujet. Il hoche la tête aux paroles de son interlocuteur, plus que familier avec ce qu’il lui raconte. « C’est un mécanisme de défense naturel. Elle ne veut pas t’inquiéter et elle veut encore moins gâcher les « potentiels derniers moments » que vous avez ensemble. » La voix de Sirius accroche alors que les mots qu’il utilise sont trop forts pour un jeune de cet âge qui ne devrait pas avoir à entendre ça. « Je ne comprends que trop bien l’envie de la croire. L’espoir est ce qui nous fait vivre et c’est à ça qu’il faut s’accrocher. » Quand il n’y a plus d’espoir, c’est là qu’on commence à sombrer, et c’est d’ailleurs pour ça que l’interne a autant de mal à se maintenir à flot dans ce monde qui n’a plus de sens pour lui. « Quand ma femme… Enfin… » Il a déjà mentionné une partie de son histoire à Espen, sans forcément donner tous les détails, évidemment. « J’ai voulu la croire jusqu’au bout. J’en ai été au point où j’étais complètement aveuglé, persuadé que ce ne serait jamais la fin… » Il marque un instant de silence. « Encore aujourd’hui, je n’arrive pas à savoir si c’était une bonne chose, ou s’il aurait mieux valu que je me prépare à ce qui pouvait se passer. Alors si tu veux un bon conseil : suis ton coeur. Il sait ce qui est bon pour toi. »

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Mer 25 Mar - 17:33
Tu pourrais facilement te braquer, Espen. Parce que les mots de Sirius, tu ne les supportes pas. Tu sais pourtant qu'il te dit la vérité au fond, celle que tu n'arrives pas à accepter. Ta mère, elle te dit ça pour te rassurer, pour que tu continues d'aller la voir en souriant – même si ce sont des sourires forcés et que tu t'écroules dés que tu sors d'ici pour rejoindre la maison familiale. Alors tu baisses les yeux, commençant à faire tourner machinalement la barre de chocolat que t'a gentiment offert le psychiatre entre tes doigts. Un geste qui trahit l'angoisse que tu ressens à cet instant. Je vais la perdre. « Elle ne me mentirait pas. Elle ne l'a jamais fait. » que tu dis en baissant instinctivement le ton de ta voix. Ce n'est pas une affirmation, plus une façon de te faire croire qu'elle dit la vérité, de te voiler la réalité. Car cette conversation prend une tournure qui ne va pas dans ton sens. Ta famille n'y croit plus. Sirius n'y croit pas non plus. Et toi, tu continues de te rattacher au moindre espoir que ta mère te donne. Tu t'apprêtes à rajouter quelque chose mais tu te tais, écoutant Sirius qui te parle de sa femme. Ce n'est pas la première fois qu'il mentionne son nom sauf qu'il a toujours été plus discret sur cette histoire que toi. En même temps, difficile de l'être quand ta mère se trouve à quelques mètres de vous, dans un lit en train de vivre ces derniers jours. « Je crois que je suis comme vous. ». Aveuglé, effrayé, persuadé qu'elle continuera de se battre alors que ce n'est pas elle qui décide. Et dés que tu penses à cette possibilité, celle de la voir partir pour de bon, ton cœur se serre, tes mains tremblent et tu as la sensation de ne plus pouvoir respirer. Chaque fois. Des crises de panique qui surviennent brutalement et que tu n'arrives jamais à faire passer. Trois, cinq, un.... Technique de compter n'importe comment pour ne pas laisser la panique te gagner. Pas maintenant. Ce n'est pas le moment. « Je suis désolé de vous parler de tout ça alors que... vous avez vécu la même chose. Ou vivez la même chose. Je n'sais même plus. Vous n'êtes pas obligé, vous savez. Je ne veux pas vous rajouter du travail. ». Sirius, il t'écoute alors que tu n'es pas un de ces patients. Cela te met quelque peu mal à l'aise, car tu n'as pas envie d'être de trop. Mais le voir là, face à toi, cela te donne l'impression que la vie peut reprendre son cours. Même après un drame. Il est clair que tu l'admires, à Sirius. « Juste... comment vous faîtes ? Pour supporter entendre tout ça, pour m'en parler... Pour continuer de vivre alors que... ». Alors que toute sa vie s'est retrouvée chamboulée par la perte de sa femme, qu'il a perdu une partie de lui-même en même temps que cette dernière. Voilà les mots que tu aimerais prononcer mais tu te mures dans le silence. Est-ce que nous nous en remettons réellement ou faisons-nous semblant pour le reste de notre vie ?

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Mer 15 Avr - 19:46
Il n’a pas le cœur de lui dire qu’il se trompe peut-être. Il ne voudrait pas anéantir tous ses espoirs. Il se confie, Sirius, et contrairement à ce que le gamin pense croire, ça fait autant de bien à l’un qu’à l’autre, au final. Il a trop peu de monde avec qui il peut aborder ces sujets. Leone a tellement été d’un soutien sans nom dès le départ, tout comme Meghan… Il ne veut plus les accabler davantage, surtout maintenant que la deuxième semble avoir tourner la page ou presque. Mais porter ce poids seul est encore pire. « Ça va peut-être te sembler étrange, mais ça me fait du bien d’en parler. » Il s’avance vers un des bancs et y prend place, faisant signe à Espen afin qu’il en fasse autant s’il en a envie. Puis, une question tombe, une question qu’il se pose tous les jours sans véritablement avoir de réponse. Il hausse les épaules et détourne le regard un instant, avant de les reposer vers leur cible initiale. « Je me lève tous les matins en me fixant pour objectif de vivre ma journée pour elle. Je crois toujours que je n’y parviendrais pas et finalement, vient l’heure de se coucher sans que je ne l’ai vu arriver. » Il lui avait promis, sur son lit de mort, qu’il ferait tout pour qu’elle soit fière de lui, de continuer à vivre. « Elle m’a fait promettre de ne pas baisser les bras. Je m’accroche à ça. » Sa promesse, il ne l’a pas encore tenue jusque là mais il essaye. Il n’y arrive juste pas. Mais elle peut au moins être fière qu’à défaut d’avancer, il fait au moins du sur place pour éviter de reculer. « Peut-être que le fait que je sois psy m’aide. » Ou peut-être pas, en fait. Il a toujours pris plaisir à croire que c’est parce qu’il a lui-même traverser tout ça qu’il peut aider au mieux ses patients, mais est-ce la vérité ? « Mais en fait, je ne sais pas vraiment. » Ses doigts se tortillent, source de stress. « Tu es trop jeune pour entendre des choses pareilles. Tu devrais penser à bien d’autres choses de ton âge. Malheureusement, la maladie a le don de tout remettre en question. » Et de nous détruire, s’empêche-t-il d’ajouter. 15 ans, 20 ans, 30 ans. Peu importe, c’est toujours trop jeune. « Et ton père, il… ? » Il ne le connait pas, ou alors il n’a jamais fait le rapprochement. Il ne voudrait pas commettre d’impair, des fois que…

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Lun 27 Avr - 0:20
Tu t'installes à ses côtés sur le banc tout en réfléchissant à ces mots. C'est vrai que cela te paraît étrange mais tu te doutes bien que toutes les personnes ont différences façons d'extérioriser la tristesse et toutes ces émotions qui submergent suite à la perte d'un proche. Tu ne peux qu'imaginer car ta mère, elle est toujours vivante. Pour l'instant. Un frisson parcourt ton corps tandis que tu croques une nouvelle fois dans ta barre de chocolat, te forçant à la finir histoire d'avoir quelque chose dans l'estomac. « C'est plus facile d'analyser les autres plutôt que soi-même, non ? » que tu lui demandes avec un petit sourire triste lorsqu'il te parle de sa profession qui peut peut-être l'aider – ou pas. Tu te doutes bien que Sirius peut lire en toi comme dans un livre ouvert tant tu es incapable de cacher tes émotions. Peut-être que tu ne pleures pas (du moins, pas devant lui), peut-être que tu ne t'écroules pas encore mais ton visage toujours jovial est loin de respirer le bonheur à cet instant. Tu n'es plus toi-même, Espen. Tu n'es plus que l'ombre de toi-même depuis des semaines, voire des mois, dans ce maudit hôpital. « En tout cas, vous êtes fort. Enfin... pas physiquement... Enfin si, j'en sais rien. C'est difficile à deviner avec la blouse. ». Sérieusement, Espen ? Tu baisses les yeux vers le sol, honteux. Même dans ces moments-là, il faut que tu fasses ton boulet. Tu tentes de te rattraper alors aussitôt, hésitant tout de même sur les mots à cause de l'émotion qui te submerge. « Mental... Mentalement, voilà. Désolé, j'ai du mal avec certains mots même si ça fait des années que je vis ici maintenant. » que tu ajoutes en sentant le rouge te monter aux joues. « J'espère qu'un jour, vous vous lèverez sans avoir à vous battre pour le faire. ». C'est tout ce que tu lui souhaites. Il est clair que Sirius ne pourra jamais oublier sa femme mais tu lui souhaites sincèrement qu'il puisse sourire de nouveau, avoir l'esprit un peu plus léger. Mais seul le temps peut faire cela. Et malheureusement, parfois le temps ne suffit pas. Tu hausses alors les épaules quand le sujet de ton père apparaît dans la discussion. « Il ne parle pas. Alors disons que c'est un peu compliqué en ce moment. ». Tu vois bien que c'est différent avec lui depuis la maladie de ta mère qui gagne du terrain. « Je suppose que c'est... normal de ne pas tous réagir de la même manière. ». Tu n'en sais rien au final car contrairement à Sirius, tu n'as pas fait d'études pour en apprendre un peu plus sur les gens. Tu ne peux te fier qu'à ton propre instinct et celui-ci te dit de mettre ton espoir de côté.

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Sam 9 Mai - 14:35
La vérité, c’est que s’il se donnait vraiment la peine de s’analyser, il n’aurait pas de mal à y parvenir, mais c’est d’accepter de s’avouer la vérité à soi-même qui est difficile. A partir de là, Sirius n’a plus qu’à hocher de la tête en guise de réponse à Espen. Pour les autres, en revanche, il n’y a aucune barrière, aucune peur à affronter. On est là en tant que personne extérieure qui a alors tout le recul nécessaire pour poser un diagnostic en théorie.
 
La suite des événements fait apparaitre un sourire sur la bouche du psychiatre. Il ne s’attendait pas à une telle boutade et ne le prend pas mal du tout. Il ne manque pas de remarquer le rouge qui monte aux joues du jeune et il aimerait le rassurer, pour qu'il prenne conscience qu'il n'a pas de mal. "Il y en avait sans doute plus là-dessous quand je me donnais la peine d'aller à la salle de sport !" Sirius tente toujours de détendre l'atmosphère comme il peut, mais c'est pas toujours évident. "Moi aussi je l'espère !" Il hoche la tête, montrant ainsi sa résolution pour y arriver.
 
Puis, le brun vient à parler du père d'Espen. "Effectivement. Mais c'est aussi normal que tu trouves ça compliqué !" Au final, il n'y a pas de bonne ou de mauvaise réponse dans ce genre de situations. "Mais tu sais, s'il ne parle pas, ce n'est pas pour autant qu'il ne t'écoute pas, alors il ne faut pas hésiter à lui faire part de ce que tu ressens, si tu en as envie. Il reste ton père, avec tout le rôle qui va avec." Enfin, plus facile à dire qu'à faire car certains parents n'assument pas vraiment, ou bien mal leur rôle de parent, laissant leurs enfants démunis, livrés à eux-mêmes. Sirius espère juste que ce n'est pas le cas du jeune assis à ses côtés. "Et puis, si jamais ça ne suffit pas, mon bureau est au 2ème étage. Tu n'as qu'à venir frapper si tu as besoin de parler." Ce n'est pas quelque chose qu'il propose fréquemment, car ses séances sont payantes, habituellement, mais il s'est attaché au petit et tient donc à l'aider si besoin.

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