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Too much to forget it's a game (Samir)

@ Invité

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Mar 30 Juin - 11:22
La journée touche à sa fin alors qu’au delà des fenêtre du centre, s’étend le camaïeu oranger du coucher de soleil, qui gorge l’endroit d’une lumière chaleureuse. Dario est un des derniers entre ces murs familiers, où il évolue souvent. Sanctuaire. Véritable passionné de la cause, défenseur émérite et amoureux de celui qu’il est devenu. De son lui véritable, embrassé dés son arrivée à New York. S’il reste toujours évasif sur son passé ou encore son histoire, lui connait le pourquoi. Cette raison qui le pousse à défendre ceux qui, à son image, ont subit le rejet, la douleur, les insultes. Si aucun ne vivra probablement les choses aussi intensément qu’il a pu les vivre à l’époque, à cause du seul héritage des siens, il ne minimise pas la douleurs des séquelles qui restent. Qui, gravées à même la peau, comme des stigmates d’histoire, ne disparaissent jamais vraiment. Être là pour ceux qui souffrent, comme il aurait aimé qu'on soit là pour lui. Donner, sans chercher à recevoir quoi que ce soit. Donner seulement pour le sacré du geste.

Lunettes sur le nez, il finit par les retirer pour les laisser s’échouer sur la table à laquelle il s’est assis, et se frotter le visage. En chasser la fatigue de quelques gestes, alors qu’il les récupère ensuite pour les fourrer dans la poche intérieure de ce bombers qu’il passe sur ses épaules. S’agite encore quelques âmes en peine, habituées à rester tard. Centre grouillant toujours d'activité. Son regard chemine vers les silhouettes familières jusqu’à accrocher celle de Samir, un peu plus loin. En grande conversation avec un autre, debout, de dos, Dario ne peut s’empêcher de laisser ses yeux glisser le long de sa plastique. Pour avoir déjà découvert ce qui se cache derrière les couches de tissus, il n’en est pas moins envieux du spectacle, mais se contente d’esquisser un sourire. Le sicilien est un homme habitué aux étreintes et aux légèretés des incartades. S’il a bien essayé de se poser à quelques reprises, les échecs en ont été si cuisants qu’il se préfère fuyant. Seules les amitié teintées des chaleurs des soupirs, agitent encore sa vie sentimentale.
Rangeant ses croquis et autre matériel de dessin dans son sac à bandoulière, en cuir, il se lève, s’équipe pour filer enfin. Jusqu’à remarquer que Samir est de nouveau seul et vraisemblablement prêt, lui aussi, à quitter l’endroit. Aussi, il s’approche, prêt à se saisir de cette opportunité pour égayer sa soirée. Un fin sourire flanqué sur le visage, dés lors que leurs yeux s’accrochent. Dario ne s’étonne jamais du succès que peut avoir le quarantenaire ici, il n’y a qu’à le voir, se plonger dans ses orbes saphir, glisser contre les traits de son visage. L’homme dégage un charisme évident qu’il faudrait être aveugle pour ne pas remarquer. « Un verre pour finir cette journée ? Je vois à ton visage que tu en as besoin » Lance t-il amusé, peut être un peu trop sur de lui, pas moins taquin. Habitué à user d'un certain franc parler.

« Aller, ça fait longtemps » Quelques semaines, peut être, au milieu des occupations de l’un comme de l’autre. Dario voyage, parcoure le monde pour divers projets professionnels, mais n’oublie jamais de savourer des plaisirs simples, dés lors qu’il se pose de nouveau à New York. Il y a de ces âmes vers lesquelles il retourne, avec aisance, comme s’il en connait le chemin par coeur. Ceux qui ont su gagner leur place tout autant que leur importance. Samir en fait partie.
Calant ses mains dans ses poches, Dario reste là, le fixe avec ce léger sourire joueur qui se désemplit pas. Espère le faire craquer, avant que l’homme ne retourne à sa parfaite vie bien rangée qu’il teinte d’incartades. De plaisirs coupables. Tout autant que le sicilien aime le pousser au vice. Lui, trop habitué à savourer sans se préoccuper des conséquences.

@ Invité

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Dim 5 Juil - 22:48
Les journées se ressemblaient toutes et s’écoulaient à la vitesse de l’éclair. La situation devenait un peu plus paisible, mais ce n’était pas encore certain. Sa fille n’était pas encore guérie, donc il ne pouvait pas souffler tant qu’elle n’allait pas parfaitement bien. Il se vidait la tête en ayant repris le travail quelques heures et l’aide qu’il apportait dans les différentes associations de la ville.

Samir adorait donner un coup de main et cela avait le mérite de lui changer les idées. Il avait eu la chance de vivre dans une famille tolérante et ouverte d’esprit. L’annonce de son homosexualité n’avait pas été un choc pour sa famille ou une raison de rejet. Une surprise peut-être, Samir n’avait jamais emmené de garçon dans sa famille et il n’avait pas l’impression que son homosexualité était inscrite sur son visage.

D’ailleurs il n’avait jamais fait de coming out à proprement parler, il était juste venue avec son copain de l’époque lors d’un dîner familial. Aucune n’annonce et la situation n’avait pas été tendue pendant ce dîner agissant naturellement avec le copain surprise que Sam ait rapporté avec lui. Sa famille le soutenait pleinement et l’avait soutenu lors de son projet d’adoption mais ce n’était pas le cas pour tout le monde.

En effet, certaines personnes n’avaient pas cette chance et c’était la raison qui le poussait à s’investir au sein du centre LGBT+. Certaines personnes avaient besoin de soutien, d’une écoute voire parfois d’un toit. Samir habitait un hôtel particulier trop grand depuis le départ de sa fille, il avait donc des chambres de disponibles en cas de problème. Il fallait juste ne pas avoir peur des animaux ou avoir des allergies quelconque.

Mais Sam pouvait aider donc il était heureux à l’idée de rendre service, ce qui expliquait qu’il se trouvait encore au centre à cette heure. Heureusement il avait fini ce qu’il devait faire et s’apprêtait à partir lorsque quelqu’un qu’il appréciait beaucoup s’approcha de lui. Comment pourrais-je refuser une telle demande venant d’un si bel homme.

Un sourire charmeur orna ses traits alors qu’il s’approchait de son interlocuteur. Avec grand plaisir, tu veux me soûler pour abuser de moi ? Il savait que l’homme n’était pas un adepte de ce genre de méthode et il attrapa sa veste sur le porte manteau. Je suis prêt à te suivre, je dirais bien jusqu’au bout du monde, mais pour le moment je m’arrêterais à tes draps. Sam aimait draguer, cela n’allait parfois pas plus loin que de la simple drague et parfois il franchissait le pas.

C’était le cas avant avec Dario, mais cela ne voulait pas dire que cela allait être le cas ce soir. Tu as déjà une idée d’où tu veux aller ? Samir ne savait pas s’ils allaient dans un bar, chez le jeune homme ou chez lui. L’un comme l’autre ne le dérangeait pas, ce n’était pas comme si son mari était présent à la maison.

Le brun ne se faisait aucune illusion quant à un éventuel retour de celui qui aurait dû être là pour lui dans l’épreuve qu’il traversait actuellement. Toutefois ce n’était pas le moment de songer à cela et il préférait se concentrer sur son interlocuteur le regardant droit dans les yeux avec un sourire charmeur.

@Dario Vitali

@ Invité

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Mar 21 Juil - 22:05
Fidèle à lui même, Samir s’empresse de répondre de cette verve charmeuse qu’il maîtrise à la perfection. Dario le sait pertinemment, le vétérinaire et ici activiste, jouit d’un grand succès au milieu des âmes partageants leurs préférences sexuelles. Fier d’un succès qui n’échappe à personne et aimant plaire, plus que de raison. Mais ce n’est pas le sicilien qui va lui en vouloir, bien au contraire. Lui aussi se sent d’humeur charmeuse ce soir, avec la perspective d’une soirée égayé par la compagnie de celui dont les yeux clairs semblent s’ancrer dans les siens.
Sourire en coin qui étire les lippes d’un Dario amusé par son comportement comme par cette répartie enjôleuse dont il ne se dépareille pas. Samir n’a jamais été un homme à faux semblants ou à sous entendus. Généralement, il va trois au but de façon plus ou moins modéré, parfois avec humour ou d’autres, bien au contraire, d’une franchise exacerbée. « Tu me connais trop bien » Plaisante le sicilien à son tour, quant à la possibilité d’abuser de lui. S’ils se sont retrouvés déjà, ici et là, à partager la même couche et à s’éprendre dans les mêmes draps, la chose n’est pas non plus habituelle. Des incartades, qui brisent le quotidien, de temps à autre sans jamais s’inscrire dans quelque chose de sérieux. Simplement parce que Dario fuit l’engagement tout autant que Samir est quant à lui marier. S’il lui a déjà évoqué quelques colères contre son époux, le sicilien sait que l’engagement est là et n’est pas homme à vouloir le briser. Ses multiples déboires sentimentaux ont murés sont coeur dans une forme d’inaccessible qui ne se repait que des aventures, plus ou moins récurrentes.

Un nouveau rire lui échappe lorsque le vétérinaire ne tarde pas à renchérir en évoquant ses draps. « Tu ne perds jamais de temps, n’est-ce pas ? » S’amuse t-il à demander sans le demander vraiment. Si Dario est un charmeur aussi lorsqu’il le veut bien, il prend généralement le temps de s’imposer auprès d’un autre. Mais si l’amitié régit principalement le rapport des hommes, ils savent aussi que certaines appréhensions n’ont plus leur place. Ils sont à l’aise, l’un avec l’autre. Le fleuriste ne voit pas en celui qui lui fait face une simple aventure insipide, il y voit un ami. Une amitié possédant ses bénéfices, c’est certain. « Alors oui, figures toi que j’ai découvert un nouveau bar sympa qui ne paye pas de mine pas très loin d’ici. Franchement tu vois le truc tu te poses des questions, avec des murs décrépis et une ambiance hipster, mais ils font des cocktails à tomber ! » S’exclame t-il presque, grand amateur de ces breuvages sucrés et colorés dont il ne se lasse pas.

« Pas de couvre feu ce soir ? » Demande t-il, d’un sourire aussi amusé que joueur alors que déjà, les deux hommes quittent les lieux et remontent la rue à pieds. Le bar ne se situe qu’à quelques dizaines de minutes de marche. C’est un taxi qui le conduira chez lui, puisque prévenant, il a laissé son petit bolide garé dans le parking privatif de la résidence dans laquelle il vit, habitué à des nuits de sorties comme de débauche de dernière minute. Il lui est arrivé de se garer quelque part pour ne récupérer sa voiture que un voir deux jours plus tard, en attendant que l’alcool redescende pleinement. S’il n’est pas non plus un grand buveur journalier, il apprécie les sorties ici et là, qui brisent son quotidien et apportent leur lot d’insouciance. « Tiens c’est juste là » Il désigne une devanture boisée, qui là comme ça, ne paye pas de mine, mais où déjà, à l’extérieur, s’agglutine quelques habitués ou curieux. Un sourire étire ses lèvres, tandis que son regard qui ne quitte pas le profil charmeur de Samir.

@ Invité

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Jeu 13 Aoû - 18:38
Je devrais certainement me méfier dans ce cas, je pourrais me faire dévorer tout cru. Il fit un clin d’œil à son interlocuteur sans cacher ses intentions. Samir n’assumait pas son infidélité en public ou devant son mari, mais il n’était pas né de la dernière pluie.

Il détestait tourner autour du pot et préférait que les choses soient dites une bonne fois pour toutes. Il avait un côté naïf, idéaliste, mais il n’était pas stupide. La relation qu’il entretenait avec son interlocuteur était très claire, Samir ne se faisait aucune illusion et c’était reposant psychologiquement. Dire qu’il n’avait pas peur que cela retombe dans les oreilles de son mari était un mensonge, mais cela ne l’empêchait pas d’agir ou de céder à la tentation.

Puis pour le moment, la plupart des personnes présentes au sein du centre le prenaient pour un charmeur, la grosse majorité ignorait totalement qu’il était infidèle. Il n’avait pas une collection d’amant longue comme le bras, ses aventures étant très discrètes et uniquement avec des personnes qui rentraient également dans la catégorie amie.

Enchaîner les coups d’un soir n’était pas son truc, enfin ça ne l’était plus depuis qu’il était séropositif. Un fait qu’il cachait à tout le monde, sauf ses rares amants. L’idée que la rumeur circule à son sujet lui retournait le ventre.


C’était l’une des raisons qui le poussait à ne pas faire d’un homme son amant sans être certain de sa capacité à garder son secret. Son interlocuteur finit par lui parler du bar qu’il avait découvert et qui faisait apparemment des cocktails à tomber. Ce qui n’était pas pour déplaire à Samir, la question de Dario le fit rire alors qu’il nia de la tête. J’ai l’autorisation de minuit, je ne devrais pas me transformer en crapaud. Mais ton bar me tente bien. Samir buvait peu, mais il aimait boire de bonne bouteille ou de bons cocktails. Boire des boissons de mauvaise qualité ne l’intéressait absolument pas.

Suivant son interlocuteur, il arriva bien vite à destination observant la façade devant lui. Tu avais raison, la façade ne paie pas de mine. Mais je te fais confiance, au moins pour cette nuit, je suis ton homme. Il lui fit un clin d’œil avant de rentrer dans ledit lieu observant autour de lui. La décoration n’étant pas l’objet initial de sa visite, il arriva rapidement devant le bar en compagnie de Dario.


C’est pour moi. Il fit signe au barman avant de passer commande puis de payer la première tournée, enfin il ne comptait pas être ivre mort. La modération était le mot-clef, tout comme dans sa relation avec le jeune homme à côté de lui. Santé ! Sinon comment tu vas ? Ça fait longtemps que nous n’avons pas pu nous voir. Samir avait été énormément occupé par la maladie de sa fille, cela l’angoissait toujours, mais il était un peu plus calme sachant que son enfant allait mieux. Sa vie n’était pas encore parfaite, sa fille n’était pas guérie, mais les choses allaient mieux fonctionner.

Buvant une gorgée de son verre, il observa à son tour son interlocuteur. Tu as du nouveau dans ta vie ? Ça fait longtemps que nous ne nous sommes pas vu. Il lui fit un doux sourire avant d’observer son interlocuteur. Je suis heureux de te voir. Ne perdant pas son sourire, il entretient la conversation avec son interlocuteur assez facilement retrouvant vite ses vieilles habitudes.

@Dario Vitali Désolé du délai de réponse. hidebox

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